16/03/2021
Giorgia Meloni : "Le gouvernement est encore immobile."
Italie. Revue de presse.
ARTICLE Corriere della Sera, M. Guerzoni « Le feu vert du Président du Conseil ‘’nous devons agir en harmonie avec l’Europe’’ » : « Le raisonnement au terme duquel Mario Draghi a donné son accord à la suspension ‘’par précaution’’ au vaccin AstraZeneca a été le suivant : ‘’nous devons agir en harmonie avec les autres pays européens’’. Une décision difficile, certes, et qui prend de court les citoyens et les opérateurs sanitaires. Elle était toutefois inévitable après la décision rapide par laquelle l’Allemagne, la France, les Pays-Bas et l’Espagne ont arrêté les vaccinations dans l’attente de l’avis de l’EMA. L’inquiétude est élevée, au Palais Chigi et au ministère de la Santé. Il y a une crainte que la campagne vaccinale puisse subir un coup d’arrêt et que les Italiens perdent confiance dans le vaccin. ‘’Le vaccin est la seule clé à disposition pour sortir de la pandémie’’ : une réflexion qui tourmente le ministre Speranza. Il y a seulement deux jours, l’Aifa, l’agence pour le médicament italien, assurait dans le quotidien La Repubblica : ‘’les vaccins en Italie et en Europe sont tous efficaces et sûrs’’. Or, hier après-midi, pendant que Salvini dénonçait ‘’l’énième échec de l’Europe’’, le ministre Speranza appelait Draghi pour l’informer que la vague européenne de mesures de précaution sur le brevet d’Oxford allait toucher également l’Italie. Selon Draghi, trois ou quatre jours d’arrêt ne sont pas un problème. Ce qui compte, c’est que les l’agences ‘’fassent toute la lumière au plus vite’’ pour que l’on puisse redémarrer en toute sécurité. Le Palais Chigi veut surtout ‘’faire attention à ne pas générer l’idée que l’Italie veuille revoir son attitude envers AstraZeneca’’. La Présidence du Conseil et le ministère de la Santé sont en train d’élaborer une campagne de communication d’envergure pour réconcilier les citoyens avec les vaccins ».
COMMENTAIRE, Corriere della Sera, de Massimo Franco « Le nouveau chef du Parti démocrate se targue d’une parfaite harmonie avec Draghi » : « Bien qu’il ait peu été relevé, le passage le plus novateur du discours de Letta ce dimanche portait sur le gouvernement Draghi. Enrico Letta voit dans ce nouvel exécutif le laboratoire qui permettra à son parti de réaffirmer sa propre identité et ses alliances. Pour lui, ce serait plutôt à Matteo Salvini d’expliquer sa soudaine adhésion à une majorité européiste. Contrairement à Zingaretti, il souligne ouvertement la rupture entre cette nouvelle majorité et la précédente. Elle est claire, effectivement, non seulement dans sa composition mais aussi en raison des changements accomplis par Draghi dès son arrivée concernant « l’Etat profond » : services secrets, direction des forces de police, commissaire pour l’urgence sanitaire, Protection civile. Dans cette phase-là, Zingaretti a laissé le PD s’effacer au profit du centre-droit qui s’est félicité et a largement applaudi Draghi pour ses choix. Comme si le PD, en approuvant ouvertement ces changements, risquait de froisser un Mouvement 5 Etoiles alors « orphelin » de sa figure de proue. Une improbable alliance stratégique entre les deux partis était alors en discussion. Letta a, avec délicatesse mais sans équivoque, brisé le tabou du rapport avec le M5S. Ce lien reste bien sûr important pour la conquête électorale de certaines grandes villes, pour jouir d’un semblant de majorité lors de l’élection du chef de l’Etat en 2022. Mais Letta veut avant tout reconstruire le centre-gauche, d’où l’évocation d’emblée de thèmes impopulaires tels que le droit du sol. Il s’agit de marquer le territoire de la gauche. Il considère le gouvernement Draghi comme celui qui permettra au Parti démocrate d’avancer sur ses priorités. »
COMMENTAIRE, La Repubblica, par Stefano Folli, “Le parti démocrate et la nostalgie du Mattarellum ». « L'Italie qui souffre du covid et de la crise économique, a besoin de tout, sauf d'une autre discussion stérile sur la loi électorale. Le problème est qu'Enrico Letta n'a pas encore expliqué où il veut aller et avec quels compagnons de route. Dans le discours de dimanche, il en a dit un peu, mais pas assez. Parler un peu "par surprise" de droit du sol ou du vote pour les jeunes de 16 ans, c'est se tourner à gauche, avec le désir de récupérer soutien et sympathie, mais alors la question de fond reste la relation avec les Cinq étoiles. Et là, tout reste encore à éclaircir. L'unité d'action de l'ère Zingaretti semble s'effacer au profit d'une relation plus pragmatique, mais le dilemme est évident : Letta souhaite-t-il une confrontation compétitive sur le modèle du "que le meilleur gagne" - ou préfère-t-il finalement conclure une série d'accords préélectoraux, afin de se présenter devant les électeurs sous la forme d'une coalition ? Le nouveau secrétaire a confié au journal Le Monde sa priorité : sauver le PD du sort funeste des socialistes français, où "l'aile droite est partie avec Macron et l'aile gauche avec Mélenchon". Cette dissolution n'a pas eu lieu en Italie, avant tout parce que nous n'avons pas de Macron domestique - c'était le rêve de Renzi, mais trop d'eau a coulé sous les ponts - et, concernant Mélenchon, les formations d'extrême gauche sont faibles et dispersées. Cependant, les risques que le Pd ne survive pas aux temps nouveaux sont loin d'être écartés. Les Cinq Étoiles, avec leurs limites et la modestie de leurs dirigeants, sont un concurrent redoutable, peut-être aujourd'hui plus qu'hier. Et les derniers sondages n'indiquent pas par hasard que, bien que tous deux en crise, le M5S a plus de voix que le Pd (ensemble, ils rassemblent à peine plus que les voix que le mouvement seul avait en 2018). Il s'ensuit que Letta ne peut pas proposer une forme de subordination de la Pd à l'égard de n'importe quel partenaire. Ce n'est pas une coïncidence si le nouveau secrétaire a insisté sur le fait que le leadership de l'alliance ne peut être cédé. Excellente intention, mais il reste encore beaucoup de chemin à parcourir avant de définir une réforme électorale. Pour le moment, le PD ne semble pas en mesure d'exercer la primauté : ni au sein du centre-gauche ni dans le pays, où la droite reste en tête. Et quelle réforme, alors ? Romano Prodi, le mentor de Letta, a écrit dans Il Messaggero que l'idée d'une "médiation à tout prix" doit être mise de côté. Selon lui, les objectifs de la phase actuelle "ne peuvent être atteints que par un système majoritaire". Et en fait, le secrétaire, comme il l'a dit lui-même, pense au « Mattarellum ». C'était certainement un excellent modèle électoral, mais dans une Italie différente de celle d'aujourd'hui. Actuellement, le système majoritaire livrerait l'Italie au bloc Lega-FdI-FI et, surtout dans le Nord, ne laisserait aucune issue au PD et à ses alliés. Il s'agit donc de récupérer d'abord le terrain perdu, de sortir sans dommage des élections municipales de l'automne et de réduire la taille du parti Cinq étoiles. Si cette tâche devait s'avérer trop ardue, le Mattarellum ne serait pas le choix le plus approprié. »
ENTRETIEN, Il Messaggero, d’Enzo Amendola, Secrétaire d’Etat délégué aux Affaires Européennes et membre du Parti démocrate « Le Pd est le moteur du gouvernement. En Europe nous avons désormais plus d’influence » : « ‘’Le défi du PD est de s’ouvrir aux nouvelles générations. L’appel de Letta ne doit pas être lu comme un signe de paix au sein du parti mais une invitation à sortir de nos habitudes. Letta a tracé un parcours ambitieux car nous devons être le moteur du gouvernement Draghi et de son engagement à maintenir l’unité du pays. D’autre part, il faut reconstruire le terrain progressiste et démocratique du parti. Au sujet de l’immigration, nous sommes en train de négocier en Europe un nouvel accord pouvant permettre d’obtenir de la solidarité. Le droit du sol nous parle du profil et des valeurs d’une force progressiste. Nous sommes tous engagés à soutenir le gouvernement Draghi mais que personne ne demande aux partis de renoncer à leur propre identité et à leurs programmes. Cela vaut pour le PD tout comme pour Salvini. Avec le M5S nous avons fait un bout de chemin ensemble. Nous attendons maintenant de savoir quel sera leur profil politique et leur place en Europe. Sur la base de cela, nous évaluerons le chemin à faire ensemble. Le parcours indiqué par Letta est clair et est ouvert à toutes les forces progressistes et démocratiques. Le plan de relance italien est en lecture auprès des Chambres, car pour nous les réformes, la justice et l’administration représentent un passage important et doivent passer par le Parlement. Avec la Ligue et tous les partis de la majorité, nous devons œuvrer pour renforcer l’influence de l’Italie en Europe. Il y a des négociations importantes qui sont en cours, telles que la réforme du Pacte de Stabilité, comme proposé par le Commissaire Gentiloni, et le nouveau pacte pour les migrations. Plusieurs questions qui aideront à changer en mieux à la fois l’Italie et l’Europe ‘’ »
ENTRETIEN, La Stampa, de Giorgia Meloni, dirigeante de Fratelli d’Italia « Le gouvernement est encore immobile et avec Letta c’est le statu quo qui empêche un tournant [pour le PD]’’» : « ‘’Il est difficile de dire si avec Draghi il y a eu une vraie rupture avec le passé, voire une accélération. Les vrais défis arrivent maintenant. Il est vrai aussi que le remplacement d’Arcuri par le général Figliuolo comme Commissaire spécial contre la pandémie a été un signal important. Mais il s’agit du seul signal de changement à ce stade. C’était d’ailleurs l’une de nos demandes faites lors de notre entrevue avec Draghi. Fratelli d’Italia s’oppose sans préjugés et sans cadeaux au gouvernement Draghi. Je remarque une grande continuité avec le gouvernement précédent. Quant au décret sur les aides aux secteurs les plus touchés, il n’y a pas de trace écrite. On évoque 10 milliards, qui sont sans doute mieux que 5, mais il faut comprendre si ces sommes que l’on dépense serviront pour assurer la survie des entreprises. Mais si on veut s’obstiner à garder le ‘’cashback’’ [système de remboursement des achats par carte bancaire plutôt qu’en liquide, ndt], alors cela ne va pas du tout. Nous ne sommes pas dans une situation où il est possible de dépenser de l’argent qui ne produit pas de valeur. Nous attendons de voir si Draghi accueillera ou pas notre demande de verser les 5 milliards prévus pour le ‘’Cashback’’ aux entreprises en crise. La proposition d’Enrico Letta d’introduire en Italie le droit du sol pour lancer un appel à son électorat me parait une erreur. Le PD et la gauche ont des électeurs qui n’ont plus aucune certitude sur l’emploi et l’avenir de leurs enfants. Cela me parait une arme de distraction massive pour cacher l’incapacité de ce gouvernement à donner des réponses sensées sur les fermetures, sur l’échec de la lutte contre la Covid. Letta, je le connais depuis longtemps, il est très apprécié par les Français, lesquels, en cette phase historique - ce n’est pas moi qui le dit mais les services de renseignements – ont une attitude fortement prédatrice sur nos infrastructures et nos entreprises’’ ».
(Traduction : ambassade de France à Rome)
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La Ligue est donnée à 24,2 % et Frères d'Italie à 17 %.
Italie. La Ligue est donnée à 24,2 % et Frères d'Italie à 17 %.
Ligue : patriotes
Parti démocrate : centre-gauche
M5S : anti-système
Frères d'Italie : patriotes
Forza Italia : conservateurs
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15/03/2021
Article de Ferenc Almassy : Hongrie : les nationalistes manifestent contre les mesures covidiennes.
Hongrie. Les nationalistes manifestent contre les mesures covidiennes :
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Hesse : lors des élections municipales, les patriotes de l'AfD reculent de 11,9 % à 8,1 %.
Allemagne. Hesse. Lors des élections municipales, les patriotes de l'AfD reculent de 11,9 % à 8,1 %.
wahlen.statistik.hessen.de)
18:15 | Lien permanent | Commentaires (0)
Rhénanie-Palatinat : les électeurs qui ont fui l'AfD se sont réfugiés dans l'abstention.
Allemagne. Rhénanie-Palatinat.
SPD : sociaux-démocrates
CDU : démocrates-chrétiens
FDP : libéraux
Grüne : écologistes
FW : électeurs libres
Nichtwähler : abstention
Andere : autres
16:14 | Lien permanent | Commentaires (0)
En Rhénanie-Palatinat, l’AfD recule de 4,3 points et tombe à 8,3 %.
Allemagne. Rhénanie-Palatinat. Élections du 14 mars 2021 pour le Parlement.
Résultats :
SPD : sociaux-démocrates
CDU : démocrates-chrétiens
AfD : patriotes
FDP : libéraux
Grüne : écologistes
die Linke : post-communistes
FW : électeurs libres
Andere : autres
Gains et pertes :
Répartition des sièges :
L'AfD tombe de 14 à 9 sièges.
Évolution depuis 1947 :
(Landeswahlleiter Rheinland-Pfalz | Ergebnisse der Landtagswahl 2021 (rlp.de))
15:11 | Lien permanent | Commentaires (0)
" Le centre-droit avertit le Parti démocrate : ‘’relancer la question du droit du sol ? Ça commence mal avec le nouveau secrétaire.""
Italie. Revue de presse.
L'entrée en vigueur des nouvelles restrictions à partir d’aujourd’hui plaçant presque toute l’Italie en zone rouge (confinement) ou orange (semi-fermeture) fait les gros titres des médias italiens. Les polémiques autour du vaccin AstraZeneca après le décès d'un professeur piémontais sont aussi commentées : « L'Italie fermée jusqu'à Pâques » - Dix régions en zone rouge, les autres en zone orange (Corriere della Sera), « Vaccins, tous les pouvoirs au gouvernement » - Le Piémont poussé à faire marche arrière sur sa décision d'interrompre l’administration des vaccins AstraZeneca (La Repubblica), « AstraZeneca devient un problème » - Mais les experts assurent : le vaccin est sûr (La Stampa), « AstraZeneca, de nouvelles suspensions» - Un lot suspendu au Piémont après la mort d'un professeur. L'Irlande décide de bloquer le vaccin (Il Messaggero), « AstraZeneca, une réunion convoquée d'urgence » (Il Mattino).
La nomination de l'ancien Président du Conseil Enrico Letta à la tête du Parti démocrate est aussi largement citée : « Letta conquiert le PD et appelle Conte » (Il Fatto Quotidiano), « Letta, la dernière chance [pour le PD]» (Domani).
ARTICLE, La Repubblica, Letta : "Nous sommes ici pour gagner avec des réformes et un nouveau PD" . Et il soulève la question du droit du sol. » : « Sept points dans le programme et une référence, c'est l'héritage de son maître Beniamino Andreatta : la politique s'accompagne de la vérité ("Rien n'est plus subversif que la vérité") et du sens de la mesure. Enrico Letta est le nouveau secrétaire du PD, élu à la majorité absolue (860 oui, 2 non et 4 abstentions) par l'assemblée des mille délégués, qui s’est déroulée pour la première fois en ligne. Letta vise une révolution copernicienne dans le parti et dans la politique. Sans oublier personne : à commencer par le secrétaire démissionnaire, Nicola Zingaretti, accusant les courants et la lutte de pouvoir interne et provoquant ainsi un choc dans le parti, conduisant à l’élection de Letta. C'est donc Zingaretti que Letta est le premier à remercier : "Une relation d'amitié et d'harmonie nous lie, merci de d’être venu me chercher, nous avons un caractère similaire, nous nous comprenons". Mais au premier plan, outre les slogans ("Il ne faut pas un nouveau secrétaire, il faut un nouveau DP"), il y a les objectifs : les femmes et l'égalité des sexes ("Je m'en occupe"), les jeunes et le vote à partir de 16 ans, le changement climatique et la lutte contre la pandémie, la dette publique et la question démographique à traiter, le droit du sol à relancer, le paquet de réformes et la participation des travailleurs dans les entreprises.
Convaincu qu’il faut soutenir le gouvernement, mais qu’il faut aussi une vision pour l'après et une stratégie d'alliances, car la "coalition est cruciale". Letta a expliqué : "Nous soutenons le gouvernement Draghi, dont le Parti démocrate doit être le moteur parce que c'est notre gouvernement, mais en attendant, nous devons construire l'après. Le PD doit être central, défiant les alliés, nous devons construire une nouvelle initiative de centre-gauche et le leadership du PD", d'où le dialogue avec Leu, Bonino, Calenda, Renzi, les Verts et le M5S dirigé par Giuseppe Conte. Letta n'a certainement pas une vision subordonnée au M5S, mais la conscience que les 5 étoiles sont des alliés naturels pour les prochaines élections municipales et celles d’après ».
ARTICLE, La Repubblica, « Letta - La rencontre avec Draghi et le rôle de Gentiloni "C'est notre gouvernement" : « C'est un coup de téléphone de Mario Draghi qui lui a fait vaincre toute résistance résiduelle, alors qu'à Paris il hésitait encore entre accepter ou refuser le retour à la politique italienne : la direction d'un parti à l'agonie, qui sept ans plus tôt l'avait trahi. Et maintenant, c'est une rencontre avec le Premier ministre que le nouveau secrétaire du Parti démocrate veut mettre à l'ordre du jour. Pour Letta, "Le gouvernement Draghi est notre gouvernement, c'est plutôt la Ligue qui doit expliquer pourquoi elle le soutient ». Alors que Nicola Zingaretti - trop exposé sur le soutien à son prédécesseur et l'échec de Conte ter - n'avait pas été en mesure de dire jusqu'à présent. D'autre part, ce n'est un secret pour personne que les deux hommes se connaissent et se respectent depuis longtemps. Du moins depuis les années où Letta était à la tête de l'exécutif, tandis que l'actuel premier ministre présidait la BCE. Tous deux étaient aux prises avec de graves problèmes : les conséquences de la crise de la dette souveraine européenne, qui a fait trembler l'Italie, et les règles strictes du Pacte de stabilité. Un jeu de va-et-vient dans l'intérêt du pays qui, avec la "complicité" de Paolo Gentiloni, l'un des plus grands artisans de l'appel aux armes démocratiques de Letta, s'est renouvelé lorsque le Premier ministre a expliqué pourquoi il était si important que ce soit lui qui porte le PD. Une force politique indispensable à la stabilité du gouvernement d’unité nationale fortement souhaité par Sergio Mattarella. La faiblesse et l'absence de leadership démocrate risqueraient en effet de mettre en péril le gouvernement ainsi que les dossiers les plus importants, menés laborieusement : gestion de l'urgence sanitaire, plan de vaccination et plan de relance, qui resteraient sinon à la merci des incursions solitaires de Matteo Salvini. Ce n'est que la première d'une série de réunions institutionnelles, que Letta entend accompagner d'une réforme profonde du parti. L'objectif est de réduire progressivement le poids des courants, qui devront évoluer de centres de pouvoir organisés en moteur du pluralisme interne. C'est l'objectif de l'Agora démocratique, un projet sur lequel "ses" jeunes, les étudiants des écoles de sciences politiques promues par le nouveau secrétaire dans toute l'Europe, travaillent déjà depuis un certain temps. Et avant l’été, immédiatement avant ou immédiatement après selon la pandémie, devrait se tenir une grande Assemblée des outsiders, sur le modèle de celle qu'avait organisée fin 1981 une Démocratie chrétienne alors en plein désarroi pour donner un signal fort de renouveau et d'ouverture à la société.
Aujourd'hui, comme par le passé, l'idée est d'impliquer les meilleurs esprits, pas seulement italiens - professeurs, économistes, politologues, représentants du monde de la culture, du travail et de l'entreprise - pour aider à redéfinir l'identité et le rôle du parti démocrate dans le pays submergé par le Covid ».
ARTICLE, Corriere della Sera, de Marco Cremonesi « Le centre-droit avertit le Parti démocrate : ‘’relancer la question du droit du sol ? Ça commence mal avec le nouveau secrétaire » : « ‘’Si, à peine revenu de Paris, il commence comme ça, alors ça démarre vraiment mal. Remettre sur la table la question de l’acquisition facile de la nationalité par les immigrés ? Résolvons d’abord les problèmes des Italiens’’, a tout de suite déclaré Matteo Salvini, en réaction aux déclarations d’Enrico Letta qui a dit vouloir ‘’relancer le droit du sol, une règle de civisme’’. Le nouveau secrétaire démocrate a tout de suite tenté de rendre une certaine identité à sa famille politique avec cette proposition ouvertement à gauche. Mais la majorité protéiforme de Draghi ne l’a pas très bien accueillie, à commencer par le centre-droit. La Ligue et Forza Italia dénoncent une perte de temps au vu des priorités actuelles, alors que Giorgia Meloni envoie au passage une pique à ses alliés ayant accepté de prendre part au gouvernement. Le chef du groupe parlementaire de Fratelli d’Italia, Francesco Lollobrigida, met en avant les années passées en France par Enrico Letta avec une pointe d’amertume : ‘’parfois, il vaut mieux que les cerveaux qui ont fui restent à l’étranger’’. La posture de Forza Italia est plus contrastée : si l’arrivée de Letta est plutôt saluée et que certains seraient même prêts à accueillir un certain réformisme, le refus d’évoluer sur la question du droit du sol domine. Selon Anna Maria Bernini, chef du Group FI au Sénat, la priorité actuelle reste la crise sanitaire et puis ce n’est pas le moment de diviser le gouvernement avec ce genre de sujets. »
ENTRETIEN, Il Mattino, de Matteo Salvini, dirigeant de la Ligue « Il faut annuler 50 millions d’avis d'imposition » : « ‘’Le gouvernement travaille pour produire des médicaments anti-Covid en Italie avec un investissement concret de 200 millions voulu par le ministre de la Ligue Giorgetti. Nous travaillons maintenant pour des remboursements immédiats, directement sur les comptes courants, et pour la suppression des avis d’imposition. La Ligue appelle également à un revirement majeur en matière d'immigration : à ce rythme, 2021 sera une année record pour les débarquements et ce serait inacceptable surtout au vu de la crise sanitaire." [...] "Les scientifiques doivent donner leur avis, mais les personnalités politiques doivent assumer la responsabilité de la prise de décisions. Toute la communauté scientifique ne pense pas comme le Comité d’experts Cts : je pense qu'il est juste de faire de la place également pour les autres." [...] Pour les aides aux secteurs les plus touchés, l'objectif est d'obtenir une indemnisation rapide versée directement sur le compte bancaire des bénéficiaires. Nous travaillons à la paix fiscale pour annuler 50 millions d’avis d'imposition. Nous comptons débloquer 100 millions d'euros du Fonds contre l’endettement pour aider les commerçants et les entrepreneurs ignorés par les banques. J'ai confiance en toutes les décisions du président Draghi", [...] "Nous vivons un moment exceptionnel et nous devons donc travailler tous ensemble pour le bien de l'Italie. A condition que Letta comprenne que les urgences auxquelles nous devons faire face n'incluent pas le droit du sol dont il parle’’ »
ENTRETIEN, Libero, de Silvio Berlusconi, fondateur de Forza Italia « L’UE est trop lente sur les vaccins, elle doit suivre l’exemple de Londres et des Etats-Unis » : « ‘’Le système européen a montré sa lenteur et sa complexité dans ses processus. Ce n’est donc pas une faute de la Commission. Israël, le Royaume-Uni et les Etats-Unis ont montré qu’il était possible de faire plus vite et mieux. L’Europe peut et doit récupérer ce retard. Je crois que la présidente von der Leyen et notre président du Conseil Draghi sont en train de travailler à cela. Comme pour le Plan de Relance, l’Europe bouge lentement mais dans la bonne direction. La nomination d’E. Letta à la tete du PD ? J’espère, dans l’intérêt du bon fonctionnement du gouvernement et de la vie publique, qu’il parviendra à donner de la stabilité à son parti. Draghi a annoncé un nouvel endettement budgétaire pour aider les familles et les entreprises, et pour dépasser les vieux critères pour les remboursements, comme nous le demandions. Le Conseil des ministres a approuvé, sur notre proposition, les nouvelles règles pour les congés parentaux immédiats. Les fermetures doivent être la dernière des solutions, car elles ont des effets très négatifs sur les familles et les entreprises. Je crains toutefois que la situation pandémique ne laisse pas d’autres solutions par rapport à celles qui ont été prises. Mais j’aimerais transférer ce débat du monde politique à celui des experts. Laissons aux scientifiques le soin de nous dire quelles sont les procédures les efficaces pour la santé publique’’. »
(Traduction : ambassade de France à Rome)
14:55 | Lien permanent | Commentaires (0)
Au Bade-Wurtemberg, l’AfD recule de 5,4 points et tombe à 9,7 %.
Allemagne. Bade-Wurtemberg. Élections du 14 mars 2021 pour le Parlement.
Résultats :
Grüne : écologistes
CDU : démocrates-chrétiens
AfD : patriotes
SPD : sociaux-démocrates
FDP : libéraux
die Linke : post-communistes
FW : électeurs libres
Andere : autres
Gains et pertes :
Répartition des mandats :
L'AfD tombe de 23 à 17 sièges.
Évolution depuis 1952 :
(Wahlergebnis der Landtagswahl 2021 in Baden-Württemberg (landtagswahl-bw.de))
14:28 | Lien permanent | Commentaires (0)
14/03/2021
Bade-Wurtemberg : l'AfD première chez les personnes qui estiment leur propre situation économique mauvaise.
Allemagne. Bade-Wurtemberg. Estimation de sa propre situation économique :
Tous
CDU : électeurs démocrates-chrétiens
Grünen : électeurs écologistes
FDP : électeurs libéraux
SPD : électeurs sociaux-d&mocrates
AfD : électeurs patriotes
23:32 | Lien permanent | Commentaires (0)
Bade-Wurtemberg : 110.000 électeurs de l'AfD se réfugient dans l'abstention.
Allemagne. Bade-Wurtemberg.
Grüne : écologistes
CDU : démocrates-chrétiens
SPD : sociaux-démocrates
FDP : libéraux
Nichtwähler : abstention
Andere : autres
23:17 | Lien permanent | Commentaires (0)
Bade-Wurtemberg : l'AfD performe deux fois plus chez les hommes.
Allemagne. Bade-Wurtemberg.
Femmes :
Grüne : écologistes
CDU : démocrates-chrétiens
AfD : patriotes
SPD : sociaux-démocrates
FDP : libéraux
die Linke : post-communistes
Hommes :
23:09 | Lien permanent | Commentaires (0)
Qui a voté AfD, selon l'âge, au Bade-Wurtemberg.
Allemagne. Bade-Wurtemberg.
Moins de 30 ans
De 30 à 44 ans
De 45 à 59 ans
Plus de 60 ans
23:01 | Lien permanent | Commentaires (0)
Qui a voté AfD, selon la profession, au Bade-Wurtemberg.
Allemagne. Bade-Wurtemberg. Qui a voté AfD.
Arbeiter = ouvrier
Angestellte = employé
Beamte = fonctionnaire
Selbständige = indépendant
22:55 | Lien permanent | Commentaires (0)
Le FPÖ donné à 17 %.
Autriche. Un sondage Hajek donne les sociaux-chrétiens de l’ÖVP à 35 %, les sociaux-démocrates du SPÖ à 25 %, les patriotes du FPÖ à 17 %, les libéraux de NEOS à 11 %, les écologistes à 10 %.
19:44 | Lien permanent | Commentaires (0)
13/03/2021
Kristin Brinker est élue présidente de l’AfD de Berlin.
Allemagne. Berlin. Le député au Parlement de l’État de Berlin Kristin Brinker est élue présidente de l’AfD de Berlin par 122 voix contre 120 pour Beatrix von Storch.
Kristin Brinker
21:30 | Lien permanent | Commentaires (0)
12/03/2021
Le Vlaams Belang donné à 23,6 % et la N-VA à 20 %.
Belgique. Flandre. Le Vlaams Belang est toujours donné premier, mais en recul par rapport au précédent sondage, au sein du sondage Het Laatste Nieuws, VTM Nieuws, RTL et Le Soir.
Le Vlaams Belang est donné premier à 23,6 %, suivi de l’autre parti nationaliste flamand, la N-VA, donné à 20 %.
(DE GROTE PEILING. Vlaams Belang zakt maar blijft de grootste partij | Instagram VTM NIEUWS | hln.be)
20:07 | Lien permanent | Commentaires (0)
"Salvini va rencontrer Lamorgese : ‘’Il faut changer de stratégie sur les migrants’’."
Italie. Revue de presse.
Les trente décès à l’échelle de l'UE attribués aux effets secondaires du vaccin AstraZeneca, suspendu par plusieurs pays d'Europe du Nord, et le passage, à partir de lundi, de la plupart des régions italiennes en zone orange ou rouge en raison de la hausse des contaminations font la une de la presse italienne : « Europe, tensions sur AstraZeneca » - Enquête en Italie sur 5 décès. 18 régions passent en zone orange ou rouge (Corriere della Sera), « AstraZeneca, peur sur l’Europe » - Hausse des contagions, 14 régions risquent de passer en zone rouge (La Repubblica), « A partir de lundi, 2 Italiens sur 3 se retrouveront en zone rouge » - 3 décès, les juges bloquent AstraZeneca (La Stampa), « Le Danemark, la Suède et la Norvège suspendent AstraZeneca » (Sole 24 Ore), « Hausse des contagions, le Latium en zone rouge » - 25 000 cas positifs, à partir de lundi les bars, les restaurants, les écoles et les coiffeurs fermeront (Il Messaggero).
ARTICLE, Corriere della Sera, de Massimo Franco « Un PD qui doit s’affranchir de son identité du passé» : « Pour le nouveau dirigeant, le problème sera d’avoir un poids au Parlement par rapport à un groupe formé en bonne partie du courant renzien: Si Enrico Letta devait accepter la nomination de dirigeant du PD, comme cela semble probable, il devra alors se porter à nouveau candidat au parlement. Le siège laissé vacant à Sienne par Pier Paolo Padoan pourrait lui servir, Letta étant Toscan. C’est justement le fait que Zingaretti n’est pas un parlementaire ni membre du gouvernement qui l’a finalement pénalisé face à son propre parti. Si les élections n’auront pas lieu avant l’automne à cause de l’urgence Covid, la discussion sur un retour de Letta au Parlement - après sa démission en juin 2015 - est déjà d’actualité. Toutefois, ce serait une erreur penser que le successeur de Zingaretti doive garder les plaies de l’antirenzisme. Sans une refonte radicale du parti, l’opération de renouvellement se limiterait à une opération de maquillage et de survie. A ce stade, la stratégie apparaît encore floue. L’assemblée qui se réunira dimanche n’est pas le lieu idéal pour légitimer le nouveau dirigeant. Cela rappelle un système basé sur la cooptation et, le cas échéant, le désir de changement serait alors dicté uniquement par le désespoir. Zingaretti a salué l’arrivée de Letta comme ‘’équilibre de toute sorte d'alternatives aux partis de droite’’. Mais modifier l’image d’un parti apparemment condamné vers le terminus ne sera pas facile sans une vision nouvelle du pays, sans une équipe crédible et sans le temps nécessaire pour la réaliser. »
ARTICLE, Il Foglio, de S. Canettieri « Conte dialogue avec Prodi et abandonne Casaleggio » : « Giuseppe Conte et Romano Prodi sont en contact. Le dernier coup de fil a eu lieu il y a quelques jours. Les voici : le futur leader du M5s et le père noble de la dernière expérience du centre-gauche au gouvernement, un autre qui a testé sur lui-meme à quel point le Pd peut être autodestructeur. Conte s'est approché de Prodi en septembre 2019, lorsqu'il a changé de majorité gouvernementale, laissant la Ligue et s’alliant avec le Pd. Depuis lors, la relation est devenue "dense", mais "secrète". Avec de fréquents échanges de vues sur la politique intérieure et extérieure, passant aussi par l'économie. C’est un fil qui résiste encore aujourd'hui. L'ancien premier ministre rouge-jaune vit une phase cruciale. Il est convaincu que son projet de refonte du M5S a besoin d'une vision plus large qui va au-delà du périmètre actuel. C'est pourquoi "son ami Romano" est devenu une personne très écoutée par Conte. De temps en temps, Prodi a son mot à dire sur l'avenir du Mouvement, en attendant l'arrivée d'Enrico Letta, une autre personne qu'il estime et qu'il pourrait bientôt appeler. »
ARTICLE, La Repubblica, « Salvini va rencontrer Lamorgese : ‘’Il faut changer de stratégie sur les migrants’’ » : « Luciana Lamorgese (ministre de l’intérieur - indépendante) accueillera Matteo Salvini avec son plus beau sourire de circonstance. Le leader de la ligue revient au Viminal pour la première fois (depuis son départ de ce ministère) après avoir réussi à placer son fidèle Nicola Molteni comme sous-secrétaire d’Etat. La rencontre sera cordiale et il s’agira de parler de sécurité : une première prise de contact avec le nouveau chef de la police, Lamberto Giannini est aussi prévue. On abordera aussi la question du renforcement des forces de l’ordre, alors que Molteni demande la délégation à l’ordre public. Le leader de la Ligue veut que les services secrets soient davantage impliqués dans le contrôle des mouvements de migrants, depuis les côtes africaines et de faire pression sur les pays de départ pour qu’ils empêchent les trafiquants de faire partir les bateaux. Il souhaite mobiliser le fonds européen pour les rapatriements. Mais c’est aussi les ONG qu’il a dans le viseur : Salvini déclare que le Viminal ne bloque plus aucun navire humanitaire, et souhaite souligner les conclusions des dernières enquêtes de Ragusa et Trapani, qui « soulèvent bien plus d’un soupçon » au sujet de l’action de ces dernières, en demandant plus de rigueur dans l’évaluation de la légitimité de leur action en mer ».
(Traduction : ambassade de France à Rome)
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11/03/2021
Italie : les deux partis patriotiques sont donnés 1er et 2ème du pays.
Italie. Les deux partis patriotiques donnés 1er et 2ème du pays :
Ligue : patriotes
Frères d'Italie : patriotes
Parti Démocrate : centre-gauche
M5S : anti-système
Forza Italia : conservateurs
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"Une Ligue à Rome, une autre en Europe."
Italie. Revue de presse.
Le débat autour des prochaines mesures restrictives pour contrer la diffusion de l'épidémie (22 409 nouveaux cas en 24h et 332 victimes), ainsi que le nouveau plan de vaccination envisageant la mobilisation des dentistes ou l’administration des vaccins dans les entreprises, font la Une des médias italiens. « Vaccination dans les entreprises » - Le plan est prêt et prévoit la vaccination des plus fragiles. Les ministres divisés sur les restrictions (Corriere della Sera), Pâques à la maison » - Vers un confinement pour 30 millions d'Italiens. Zone rouge le week-end (La Repubblica), « Décret Draghi, l'Italie passe en zone rouge» - Les soins intensifs saturés, les régions prévoient des restrictions (La Stampa), « Coup d'envoi pour le nouveau plan de vaccination» - D'abord les personnes âgées et les personnes fragiles, puis les employés des grandes entreprises (Sole 24 Ore), « L'Italie fermera lundi» - Demain, de nouveaux paramètres seront étudiés afin de simplifier l’adoption des restrictions. (Il Messaggero), « Les vaccins arrivent » - Le plan de Draghi : des vaccins aussi dans les entreprises et chez les dentistes (Il Giornale).
EDITORIAL, La Repubblica, S. Folli, « Une Ligue à Rome, une autre en Europe » : « Matteo Salvini, d’un tempérament à tendance frénétique proche de l’automutilation, ne parvient pas à accepter les délais, souvent longs, de la politique. En 2019, il commit l’erreur, qu’il paya cher, de Papeete. Aujourd’hui la Ligue a un poste stratégique au gouvernement avec Giorgetti au ministère du Développement économique et Salvini ronge son frein. Il soutient Draghi mais est pris entre deux feux : il lui faut faire preuve de maturité et en même temps il cherche sa place. Il semble l’avoir trouvée en Europe, en navigant à travers les diverses familles de l’Union. Il peut se défouler et laisser parler son instinct souverainiste, tout en risquant le faux-pas - dans les intentions de vote des Italiens il a la majorité relative avec 23-24%. Au sein du PPE, vers lequel il était naturellement poussé, personne ne l’a accueilli à bras ouverts. Pour Salvini l’entrée au PPE signifie d’autres preuves de maturité, encore et encore, et de la patience pour au moins tout 2021. Pour cette raison, partir à l’aventure avec Orban, voire le Polonais Kaczynski, lui donne le frisson de la nouveauté et lui permet de se sentir en première ligne. D’autant que Meloni est bien implantée en Europe avec les Conservateurs et Réformistes. Une double Ligue est donc là : d’un côté, en Italie, la ligne Giorgetti prévaut, avec la loyauté à l’égard de Draghi et le travail pour la relance ; de l’autre, en Europe, on tente de s’allier à une droite aux contours indéfinis : oui à Orban, non au PPE (pour le moment), oui à l’amitié avec M. Le Pen, non aux allemands d’Alternatives, etc. La stratégie n’est pas claire, mais il est évident que Salvini se sent mis en retrait à Rome. »
ARTICLE, Corriere della Sera, de M.T. Meli « Letta envisagerait de prendre la direction du PD : ‘’j’ai besoin de 48 heures avant de décider’’ » : « C’est plutôt un oui, donc. Enrico Letta serait en train d’accepter la nomination et de devenir, lors de l’assemblée de dimanche, le nouveau dirigeant du PD après la démission de Zingaretti. Letta figure parmi les fondateurs du PD, il représente une personnalité d’autorité appréciée des différents courants démocrates. Il y a obtenu aussi le soutien de S. Bonaccini, considéré comme rival de Zingaretti. Toutefois, il existe une grande division entre les différentes âmes du parti. Ce sont justement les attaques venant des courants minoritaires qui ont poussé Zingaretti à démissionner. Cette même base minoritaire envoie des signaux d’approbation vis-à-vis de Letta, tout en invoquant un mot qui effraie : le congrès. Letta risque ainsi de devenir un dirigeant amoindri, qui prendrait ses fonctions avec la menace d’un couperet planant sur sa tête : le congrès. Ces craintes ont été exprimées par P. Bussolati, membre de la direction de Zingaretti. Et puis il y a la question des femmes, qui ont été très mal représentées lors de la formation du gouvernement Draghi. A. Morani demande une diarchie. Car, si Letta est une ‘’personnalité d’autorité, une femme serait un très beau choix en ce moment’’. Parmi les noms évoqués figure surtout celui de Debora Serracchiani »
(Traduction : ambassade de France à Rome)
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10/03/2021
La juge d'instruction a décidé de se dessaisir de l'enquête judiciaire concernant le député Vlaams Belang Dries Van Langenhove.
Belgique. La juge d'instruction a décidé de se dessaisir de l'enquête judiciaire concernant le député Vlaams Belang Dries Van Langenhove, après la requête en récusation introduite par ce dernier, a confirmé le vice-président du tribunal de première instance de Gand :
https://www.7sur7.be/belgique/la-juge-d-instruction-se-de...
21:46 | Lien permanent | Commentaires (0)
""En Europe, un groupe avec Orban", annonce Salvini."
Italie. Revue de presse.
La presse s’intéresse aujourd’hui aux recommandations du comité scientifique pour contrer la hausse des contaminations, ainsi que l’annonce de la production en Lombardie du vaccin russe Spoutnik. « Une Italie fermée les weekends » - On décide aujourd’hui sur les nouvelles mesures. Mattarella vacciné à Rome (Corriere della Sera), « Vaccins, on se moque de l’Europe » - Les Russes annoncent la production du vaccin Spoutnik en Italie. La Ligue exulte mais coup de froid avec l’UE (La Repubblica), « Bataille sur le confinement de Pâques » - Les experts prônent une fermeture totale. La Ligue s’oppose à l’établissement d’une zone rouge nationale. Johnson&Johnson revoit à la baisse la fourniture des vaccins, embarras de Draghi (La Stampa), « Vaccins, 300 000 médecins et infirmiers sont prêts [pour la campagne de vaccination] » (Sole 24 Ore), « Le CTS favorable au confinement mais le gouvernement freine » - Fermeture prévue pour Pâques (Il Messaggero), « L’Italie fermée pendant les weekends » (Il Giornale).
Les JT couvrent essentiellement la possible entrée en vigueur de nouvelles mesures de restriction, et notamment d’un confinement le week-end, le démenti de Johnson&Johnson suite aux rumeurs de retard sur la livraison du vaccin, les dernières estimations de l’OCDE sur les prévisions de PIB de plusieurs pays européens, la possible nomination d’Enrico Letta en tant que nouveau secrétaire du Parti démocrate ainsi que le souhait de Matteo Salvini de vouloir créer un nouveau groupe au Parlement européen.
ARTICLE, La Repubblica, de C. Tito « Le mystère di Spoutnik qui sera produit en Italie. La propagande russe exalte la Ligue » : « Depuis quelques semaines, des hommes frappent à la porte des entreprises pharmaceutiques italiennes les plus importantes. Ils se présentent comme émissaires de Krill Dmitriev, Administrateur délégué du Russian Investment Fund, le fonds souverain du Kremlin. Ils recherchent des laboratoires désireux de produire Spoutnik V, le vaccin russe non encore approuvé par l'Agence européenne des médicaments (Ema). Ce sont des hommes du gouvernement de Moscou qui travaillent sur une opération de grande envergure suivie personnellement par le président Poutine. Ils ont trouvé ces laboratoires : un au moins, peut-être trois entreprises prêtes à produire Spoutnik en Italie. Dans cette mission, cependant, on retrouve deux grands sujets d’intérêt russes. Le premier est de démontrer à l'Occident la force de leur pays dans un moment très délicat de la lutte contre la pandémie. L'opération d’implantation en l'Europe est étudiée en détail, et elle a commencé avec la livraison de Spoutnik au petit Etat de Saint-Marin. Le message adressé aux citoyens de l'Union est clair : alors que les multinationales occidentales continuent à ne pas respecter leurs engagements de livraison, les Russes sont prêts à offrir les doses. C’est dans cette perspective qu’il faut lire aussi la campagne massive de désinformation sur l'efficacité des vaccins AstraZeneca, Moderna et Pfizer menée par des appareils de propagande russes. Le deuxième intérêt du gouvernement Poutine concerne les contrats de fourniture qu'il a signés avec les pays du continent africain. Comme ils ne disposent pas de capacités de production suffisantes sur leurs territoires pour répondre à la demande, ils recherchent des sites privés disposant de bioréacteurs compatibles avec Spoutnik. Et en Italie, si certains hommes politiques - la Ligue, surtout, et plus généralement le centre-droit- se réjouissent, le Palais Chigi ne cache pas son irritation : rien n'avait été signalé avant l'annonce. Si jamais le Spoutnik V devait être produit en Italie, le gouvernement se retrouverait dans l’embarras : approuver l'exportation ou la bloquer comme pour AstraZeneca ? Il y a ensuite un autre élément, crucial. Hier, la Chambre de commerce italo-russe, l'organisme privé milanais qui a annoncé l'accord avec Adienne, a clairement indiqué que tout avait été fait en accord avec le ministère des affaires étrangères. Cependant, selon Repubblica, aucune approbation explicite de l'opération Spoutnik n'a été donnée par l'ambassade italienne à Moscou, qui s'est limitée à mettre les Italiens en contact avec le fonds russe pour d'éventuels investissements et non dans le domaine des vaccins »
ARTICLE, La Repubblica, de A. Ziniti « Confinement, bras-de-fer au sein du gouvernement » : « Les partisans de la rigueur comme Speranza et Franceschini seraient prêts à adopter les mesures invoquées par la commission des experts Cts, mais Salvini proteste. La question divise également les régions. L'augmentation exponentielle tant redoutée des contagions en raison des variants n'a pourtant pas eu lieu. Hier, en effet, la courbe s'est ralentie, elle est restée juste en dessous de 20 000 nouveaux cas, et le pourcentage de cas positifs sur les prélèvements effectués a diminué même si les décès ont été plus nombreux que la moyenne de la semaine passée. Des données qui ont renforcé la résistance de ceux qui, au sein du gouvernement, estiment qu'un nouveau durcissement des mesures, même plus généralisé comme le réclame le Comité scientifique technique, n'est pas nécessaire. Et cela commence à agiter aussi le front des régions et des zones métropolitaines. Hier après-midi, les membres du Cts Brusaferro et Locatelli se sont rendus au Palais Chigi et ont rencontré le secrétaire d’Etat à la présidence du Conseil, Garofoli, à qui ils ont présenté leurs estimations sur la question posée par le gouvernement : est-ce que la situation épidémiologique nécessite de nouvelles mesures restrictives. Plus précisément le passage en zone rouge à 250 cas sur 100.000 habitants et le week-end avec fermeture des bars, des restaurants, des magasins et les déplacements interdits dans toute l'Italie jusqu'à Pâques. »
ARTICLE, Corriere della Sera, de M. T. Meli « Parti démocrate, Letta se dit ouvert à l’hypothèse d’une reprise du secrétariat général ; mais il pose deux conditions pour accepter » : « La pression sur Enrico Letta pour accepter est forte, aussi bien de la part de Dario Franceschini que d’Andrea Orlando et de Nicola Zingaretti. Il semble donc s’être décidé à prendre les rênes du parti, mais à deux conditions. Sa candidature doit avant tout être la plus consensuelle possible, un minimum, au vu des mésaventures de Nicola Zingaretti qui abandonne la tête du parti précisément à cause des divisions au sein du PD. Letta peut compter sur la majorité qui a élu Zingaretti car il se placerait dans la continuité de sa politique, aussi bien pour la relation avec les Cinq Etoiles que pour la distance vis-à-vis de Renzi. Ensuite, Letta aurait demandé à ce que le congrès se tienne en 2023 et ne soit pas avancé d’un an. Mais les courants minoritaires internes au parti restent prudents. C’est notamment le cas de la Base réformiste, un courant qui représente 1/ 3 du groupe à la Chambre et presque la moitié au Sénat. Si ces différents courants reconnaissent l’autorité et le prestige de Letta, ils demandent que le choix ne soit pas fait dans la précipitation et veulent une figure qui les rassemble tous, pourquoi pas féminine. »
ARTICLE, Corriere della Sera, de Marco Cremonesi « ’’Un nouveau groupe en Europe’’ Salvini prévient les membres de la Ligue pro-PPE » : « Salvini déclare travailler à un nouveau groupe au Parlement européen. Un message certainement entendu par son numéro 2, Giancarlo Giorgetti, favorable depuis longtemps à l’entrée au PPE, mais aussi par l’euro-groupe de la Ligue, lui aussi majoritairement enclin à rejoindre le PPE. Les Conservateurs européens, dirigés par Giorgia Meloni et auxquels adhèrent aussi les Polonais cités par Salvini, font remarquer que leur groupe existe déjà au Parlement européen et qu’il n’est donc pas nécessaire d’en créer un nouveau. On note comment Viktor Orban, après avoir été remercié par le PPE, semble être courtisé par une part non négligeable de la politique européenne. Pourtant, les 12 eurodéputés de Fidesz n’apporteraient pas grand-chose à quelque groupe européen que ce soit. Les raisons pour lesquelles un groupe de droite unifié n’a pas réussi à se former après les élections européennes sont toujours présentes. Notamment la défiance des pays de l’Est vis-à-vis de Marine Le Pen et ses élans pro-russes. Mais au sein de la Ligue, les pro-européens réfléchissent : ‘’pourquoi continuer aux côtés de Marine Le Pen, si en Italie nous soutenons Draghi ?’’. Tout au plus, la Ligue pourrait renoncer aux allemands d’AdF, considérés comme trop radicaux. Alors que le chef de délégation du RN met en avant l’objectif commun de Salvini et Le Pen : ‘’la formation d’un grand groupe réunissant tous ceux qui ont une vision alternative à l’UE, des plus populistes, aux eurosceptiques et aux conservateurs’’. En attendant le retrait des délégations du PPE, considéré comme trop à gauche, Salvini n’a de cesse de reprendre ses thèmes de prédilection tels que l’immigration clandestine. »
ARTICLE, Libero, d’A. Chirico « ‘’En Europe, un groupe avec Orban’’, annonce Salvini » : « ‘’L’entrée au PPE n’est pas à l’ordre du jour, il faut quelque chose de nouveau. Nous travaillons à un nouveau groupe, inclusif, nous discutons avec les Polonais et les Hongrois’’ annonce Salvini. Le chef de file de la Ligue appelle par ailleurs à une réouverture partout où cela sera possible dès le mois d’avril. Le 7 avril, journée mondiale de la Santé, serait en effet selon lui la date idéale pour marquer la réouverture des piscines et des salles de sport. Il est contre un confinement national et considère le passeport vaccinal comme inutile : ‘’continuons à faire des tests avant les départs, la liberté de se faire vacciner ou non doit être préservée’’. ‘’Enfin, le Ministère du développement économique est dirigé par Giancarlo Giorgetti : pour les vaccins, il en a fait plus en 15 jours qu’Arcuri pendant des mois. L’Europe, après de graves retards, commence à examiner le vaccin Spoutnik et, à ma connaissance, les autorités russes seraient disposées à ce qu’il soit produit en Italie.’’ Pour lui, les autorités russes ont raison d’exiger des excuses de la part de l’EMA. »
(Traduction : ambassade de France à Rome)
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09/03/2021
Valais : l'UDC perd un siège lors du scrutin pour le législatif du Canton.
Suisse. Canton du Valais. L’UDC passe de 23 à 22 sièges sur 130 lors des élections du 7 mars 2021 pour le législatif du Canton :
https://www.lenouvelliste.ch/dossiers/valais-tout-sur-les...
20:22 | Lien permanent | Commentaires (0)
Une délégation de l’AfD est en visite à Moscou.
Allemagne et Russie. Une délégation de l’AfD est en visite à Moscou en Russie. La co-dirigeante des élus de l’AfD à la Chambre des députés Alice Weidel et les députés AfD Bystron et Schlund sont du voyage.
19:07 | Lien permanent | Commentaires (0)
"Votez PVV"
Pays-Bas.
Geert Wilders : "Votez PVV"
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"Conte et le plan de la direction sans les ténors."
Italie. Revue de presse.
Le discours du Président du Conseil Mario Draghi à l'occasion de la cérémonie pour la journée internationale des droits des femmes, annonçant certaines mesures pour lutter contre les inégalités dans le Plan de Relance, fait la Une des médias italiens. En Une également, le dépassement par l’Italie du seuil de 100 000 morts depuis le début de la crise sanitaire et la possibilité de nouvelles mesures restrictives : « Draghi, la fin [de l'urgence pandémique] est proche » - Le plan de vaccination a été annoncé (Corriere della Sera), « Draghi : les vaccins nous sauveront » - La campagne à grande échelle commencera avant Pâques. Les experts décideront aujourd'hui s’il faut un nouveau confinement (La Repubblica), « Draghi : la parité de genre parmi les objectifs du Plan de Relance » (La Stampa), « Draghi : il faut accélérer sur les vaccins » (Sole 24 Ore), « Des tests même en vacances» - Le plan du gouvernement pour faire repartir le tourisme (Il Messaggero), « Draghi multiplie par deux l'équipe des experts de Conte [pour le Plan de Relance] » (Il Fatto Quotidiano), « Les 100 000 tombes de l’Italie » - Vaccins: priorité aux personnes fragiles (Avvenire).
Les JT couvrent le discours du Président du Conseil Mario Draghi à l'occasion de la cérémonie pour la journée internationale des droits des femmes, le dépassement par l’Italie du seuil de 100 000 morts depuis le début de la pandémie et l’annulation de la condamnation pour corruption pour l’ancien président brésilien Lula.
PREMIER PLAN, Corriere della Sera, d’A. Baccaro « Giorgietti fait appel à Tria ; l’ancien ministre deviendra conseiller pour la production en Italie » : « Giovanni Tria, 72 ans, romain, ancien ministre de l’Economie sous le premier gouvernement Conte, sera désormais le « conseiller économique pour les vaccins » du ministre Giancarlo Giorgetti (Ligue). Le ministère du Développement économique alloue également 200 millions pour la création d’un pôle national de production de ces médicaments. Giovanni Tria s’occupera donc des ‘’relations avec l’Union européenne et de tout ce qui concernera la production nationale du vaccin’’. Un conseiller de plus donc, parmi tous ceux qui caractérisent déjà cette première phase du gouvernement Draghi : se doter de toutes les compétences techniques en jeu afin d’accélérer la résolution des problèmes. La nomination de Tria n’a soulevé aucune critique particulière, le président de la commission pour les Politiques européennes, du Parti démocrate, l’a même accueillie avec enthousiasme, y lisant la confirmation de l’éloignement de la Ligue de ses positions anti-européistes. Déjà à l’époque de sa nomination en tant que ministre, il s’était bien vite débarrassé de l’étiquette de la Ligue en s’opposant ouvertement à Matteo Salvini. Pourtant, il y a quelques mois, Tria témoignait en faveur de Salvini dans le cadre du procès Open Arms. Quoiqu’il en soit, les compétences de Tria ne manqueront pas d’être utiles, de même que son parcours international, ses bons rapports avec Bruxelles et surtout avec la Chine, dont il connaît bien la langue. »
ARTICLE, Corriere della Sera, de M. T. Meli « Pression sur Enrico Letta de la part du Parti démocrate » : «Le Parti démocrate est toujours sous le choc après la démission traumatisante de Nicola Zingaretti. Le secrétaire a clairement fait savoir à la direction du parti qu'il ne fera rien qui puisse entraver l'identification d'un nom pour sa succession. La charge de trouver le nouveau leader incombera à d'autres, à savoir les leaders de la majorité qui a jusqu'à présent dirigé le PD. Dario Franceschini a mis en garde ses collègues : "Nous devons élire un secrétaire qui durera au moins un an, qui nous conduira aux élections locales, qui gérera une majorité gouvernementale aussi compliquée que celle d'aujourd'hui. Il n'est pas question d'aller vers un régent provisoire. Nous devons élire un secrétaire à l'Assemblée nationale qui soit le plus autoritaire possible et qui nous guidera jusqu'au congrès". Un profil qui semble correspondre parfaitement à Enrico Letta, sur lequel en fait la pression du Dem est très forte. "Nous avons besoin de quelqu'un comme lui", disent de nombreux représentants du parti. La faction minoritaire dirigée par Lorenzo Guerini et Luca Lotti, est ouverte à l'idée de faire converger ses voix sur un candidat pouvant représenter l'ensemble du parti, mais attend que la majorité propose une solution possible. La vérité est qu'il n'y a toujours pas de nom. En fait, les deux principaux actionnaires de référence de la majorité qui a élu Zingaretti, à savoir A. Orlando et Franceschini lui-même, ne sont pas encore parvenus à un accord. Le premier a avancé deux noms : Anna Finocchiaro ou l'ancien ministre du Sud, Giuseppe Provenzano. Alors que le courant Dem de Franceschini, a proposé deux candidats possibles : Roberta Pinotti et Piero Fassino. Il ne reste que quelques jours avant l'Assemblée nationale du Parti démocratique prévue pour le week-end et une solution doit être trouvée. Un autre nom qui circule depuis quelques jours est celui de l'ancien ministre de l'économie Roberto Gualtieri. Bref, beaucoup d'hypothèses, quelque auto-candidature, mais, au fond, c'est toujours le chaos qui règne au sein du Parti démocrate.»
ARTICLE, Fatto Quotidiano, de L. De Carolis « Conte et le plan de la direction sans les ténors » : « L’avocat veut et doit réécrire les règles et la structure des 5 Étoiles. Et il en profitera pour rafraîchir les hiérarchies. Car dans les plans de Conte il y a l’idée d’une direction composée d’hommes de confiance, de nouveaux visages qui ne soient pas toujours les mêmes ténors. Certains affirment que c’est Grillo lui-même qui le lui a suggéré dimanche dernier, lors de leur entretien. L’avocat a entendu à plusieurs reprise le fondateur répéter : ‘’Giuseppe, nous devons miser sur de nouvelles personnalités’’. Ce serait là une idée répétée aussi à plusieurs 5 Étoiles. Le fondateur voudrait une direction sans personnalités trop connues, cela aussi pour tranquilliser le groupe parlementaire du Mouvement. D’après l’agence de presse Adnkronos, Conte pourrait impliquer la maire de Rome, Virginia Raggi, qui est très populaire auprès de la base. Par ailleurs, Grillo a confirmé que Raggi sera la candidate du Mouvement pour les élections de la Capitale. Raggi attendra ainsi les prochains pas de Conte et sera prête à évaluer la proposition d’un rôle, assurent certaines sources du Mouvement. Conte et Grillo ont par ailleurs d’autres soucis à affronter. Tout d’abord Davide Casaleggio, qui présentera demain son ‘’manifeste’’ avec ‘’les principes et les valeurs du modèle Rousseau’’. Pour plusieurs 5 Étoiles, il s’agirait d’un premier test de scission. Cela n’a pas plu ni à Conte ni à Grillo. Ces derniers cherchent encore une médiation avec Casaleggio et tenteront de s’accorder sur un contrat de service en rendant Casaleggio comme un sous-traitant externe afin d’éviter une guerre devant le juge aux résultats incertains. On cherche ainsi un point de chute car le M5S a suffisamment de problèmes. »
(Traduction : ambassade de France à Rome)
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