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12/03/2021

"Salvini va rencontrer Lamorgese : ‘’Il faut changer de stratégie sur les migrants’’."

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Italie. Revue de presse.

Les trente décès à l’échelle de l'UE attribués aux effets secondaires du vaccin AstraZeneca, suspendu par plusieurs pays d'Europe du Nord, et le passage, à partir de lundi, de la plupart des régions italiennes en zone orange ou rouge en raison de la hausse des contaminations font la une de la presse italienne :  « Europe, tensions sur AstraZeneca » - Enquête en Italie sur 5 décès. 18 régions passent en zone orange ou rouge (Corriere della Sera),  « AstraZeneca, peur sur l’Europe » - Hausse des contagions, 14 régions risquent de passer en zone rouge (La Repubblica), « A partir de lundi, 2 Italiens sur 3 se retrouveront en zone rouge » - 3 décès, les juges bloquent AstraZeneca (La Stampa), « Le Danemark, la Suède et la Norvège suspendent AstraZeneca » (Sole 24 Ore),   « Hausse des contagions, le Latium en zone rouge » - 25 000 cas positifs, à partir de lundi les bars, les restaurants, les écoles et les coiffeurs fermeront (Il Messaggero).

ARTICLE, Corriere della Sera, de Massimo Franco « Un PD qui doit s’affranchir de son identité du passé» : « Pour le nouveau dirigeant, le problème sera d’avoir un poids au Parlement par rapport à un groupe formé en bonne partie du courant renzien: Si Enrico Letta devait accepter la nomination de dirigeant du PD, comme cela semble probable, il devra alors se porter à nouveau candidat au parlement. Le siège laissé vacant à Sienne par Pier Paolo Padoan pourrait lui servir, Letta étant Toscan. C’est justement le fait que Zingaretti n’est pas un parlementaire ni membre du gouvernement qui l’a finalement pénalisé face à son propre parti. Si les élections n’auront pas lieu avant l’automne à cause de l’urgence Covid, la discussion sur un retour de Letta au Parlement - après sa démission en juin 2015 - est déjà d’actualité. Toutefois, ce serait une erreur penser que le successeur de Zingaretti doive garder les plaies de l’antirenzisme. Sans une refonte radicale du parti, l’opération de renouvellement se limiterait à une opération de maquillage et de survie. A ce stade, la stratégie apparaît encore floue. L’assemblée qui se réunira dimanche n’est pas le lieu idéal pour légitimer le nouveau dirigeant. Cela rappelle un système basé sur la cooptation et, le cas échéant, le désir de changement serait alors dicté uniquement par le désespoir. Zingaretti a salué l’arrivée de Letta comme ‘’équilibre de toute sorte d'alternatives aux partis de droite’’. Mais modifier l’image d’un parti apparemment condamné vers le terminus ne sera pas facile sans une vision nouvelle du pays, sans une équipe crédible et sans le temps nécessaire pour la réaliser. »

ARTICLE, Il Foglio, de S. Canettieri « Conte dialogue avec Prodi et abandonne Casaleggio » : « Giuseppe Conte et Romano Prodi sont en contact. Le dernier coup de fil a eu lieu il y a quelques jours. Les voici : le futur leader du M5s et le père noble de la dernière expérience du centre-gauche au gouvernement, un autre qui a testé sur lui-meme à quel point le Pd peut être autodestructeur. Conte s'est approché de Prodi en septembre 2019, lorsqu'il a changé de majorité gouvernementale, laissant la Ligue et s’alliant avec le Pd. Depuis lors, la relation est devenue "dense", mais "secrète". Avec de fréquents échanges de vues sur la politique intérieure et extérieure, passant aussi par l'économie. C’est un fil qui résiste encore aujourd'hui.  L'ancien premier ministre rouge-jaune vit une phase cruciale. Il est convaincu que son projet de refonte du M5S a besoin d'une vision plus large qui va au-delà du périmètre actuel. C'est pourquoi "son ami Romano" est devenu une personne très écoutée par Conte. De temps en temps, Prodi a son mot à dire sur l'avenir du Mouvement, en attendant l'arrivée d'Enrico Letta, une autre personne qu'il estime et qu'il pourrait bientôt appeler. »

ARTICLE, La Repubblica, « Salvini va rencontrer Lamorgese : ‘’Il faut changer de stratégie sur les migrants’’ » : « Luciana Lamorgese (ministre de l’intérieur - indépendante) accueillera Matteo Salvini avec son plus beau sourire de circonstance. Le leader de la ligue revient au Viminal pour la première fois (depuis son départ de ce ministère) après avoir réussi à placer son fidèle Nicola Molteni comme sous-secrétaire d’Etat. La rencontre sera cordiale et il s’agira de parler de sécurité : une première prise de contact avec le nouveau chef de la police, Lamberto Giannini est aussi prévue. On abordera aussi la question du renforcement des forces de l’ordre, alors que Molteni demande la délégation à l’ordre public. Le leader de la Ligue veut que les services secrets soient davantage impliqués dans le contrôle des mouvements de migrants, depuis les côtes africaines et de faire pression sur les pays de départ pour qu’ils empêchent les trafiquants de faire partir les bateaux. Il souhaite mobiliser le fonds européen pour les rapatriements. Mais c’est aussi les ONG qu’il a dans le viseur : Salvini déclare que le Viminal ne bloque plus aucun navire humanitaire, et souhaite souligner les conclusions des dernières enquêtes de Ragusa et Trapani, qui « soulèvent bien plus d’un soupçon » au sujet de l’action de ces dernières, en demandant plus de rigueur dans l’évaluation de la légitimité de leur action en mer ».  

(Traduction : ambassade de France à Rome)

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