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22/02/2020

La CDU fédérale s'oppose à l'élection d'un post-communiste, avec les voix de la CDU, au poste de ministre-président de Thuringe.

Allemagne. Le ministre fédéral CDU de la Santé rejette toute élection du post-communiste Bodo Ramelow, avec les voix des élus de la CDU, au poste de ministre-président de Thuringe.

La CDU fédérale, via son secrétaire général Paul Ziemiak, rejette l’élection d’un ministre-président post-communiste en Thuringe avec les voix de la CDU. Ziemiak estime que la seule solution consiste en de nouvelles élections.

Selon Paul Ziemiak, les députés du Parlement de Thuringe sont libres, mais tous les membres de la CDU sont liés par les décisions de la CDU fédérale.

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21/02/2020

La CDU d'Angela Merkel se suicide en direct en Thuringe !

Allemagne. Thuringe. Les 3 partis de gauche et la CDU se sont mis d'accord : le post-communiste Bodo Ramelow sera élu ministre-président [avec l'aide de la CDU],  un "pacte de stabilité" pour court-circuiter l'AfD est conclu, de nouvelles élections auront lieu le 25 avril 2021.

Un gouvernement de gauche minoritaire dirigé par le post-communiste Bodo Ramelow sera mis en place avec l'aide extérieure d'élus CDU. La CDU s'abstiendra de voter des motions contre ce gouvernement avec les libéraux du FDP et les patriotes de l'AfD.

L'élection du ministre-président post-communiste Bodo Ramelow se déroulera le 4 mars 2020.

La CDU vient donc de se suicider en direct en Thuringe en acceptant de soutenir l'élection d'un ministre-président post-communiste, alors qu'elle pouvait former un gouvernement avec les libéraux du FDP soutenu de l'extérieur par les nationalistes de l'AfD.

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(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2019/11/08/thu...)

Hambourg : l'AfD contrainte de renoncer à son meeting de fin de campagne.

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Allemagne. Hambourg. L’AfD est contrainte, pour des raisons de sécurité, de renoncer à son meeting de fin de campagne électorale pour les élections de ce dimanche 23 février 2020 pour le Parlement de l’État de Hambourg.

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Allemagne : les sociaux-démocrates exigent que l'AfD soit placée sous surveillance.

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Allemagne. Le Secrétaire général du SPD [sociaux-démocrates] Lars Klingbeil exige, après la tuerie de Hanau, que le parti patriotique AfD soit placé sous la surveillance de l’Office de protection de la Constitution.

(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2020/02/21/le-...)

Une partie de la CDU de Thuringe est prête à voter pour faire élire le post-communiste Bodo Ramelow au poste de ministre-président de Thuringe.

Allemagne. Thuringe. Une solution se dessine : d'après le Spiegel, une partie de la CDU de Thuringe est maintenant prête à voter pour faire élire le post-communiste Bodo Ramelow au poste de ministre-président de Thuringe.

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Bodo Ramelow

Thuringe : les négociations se poursuivent.

Allemagne. Thuringe. Après un jour de pause, die Linke, le SPD, les Verts et la CDU reprennent les négociations afin de trouver une issue : la CDU doit choisir entre un post-communiste au poste de ministre-président ou de nouvelles élections que la CDU devrait perdre.

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Les dirigeants post-communistes de Thuringe et la presse

"Renzi : "Nous en avons marre, nous sommes déjà hors du gouvernement"."

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Italie. Revue de presse.

Les tensions au sein de la majorité sont encore évoquées. Les observateurs indiquent notamment l’organisation d’une rencontre entre le Président du Conseil G. Conte et le leader d’Italia Viva R. Renzi, en vue d’une clarification. Certains quotidiens évoquent la possibilité d’un nouvel exécutif sans Italia Viva et soutenu par des élus « responsables » venant des bancs de l’opposition : « Un tête à tête entre soupçons » (Corriere della Sera), « Conte III, un plan sans Renzi » - ‘’Vers une crise pilotée pour un nouvel exécutif » (Il Messaggero), « Conte prépare un nouveau gouvernement » (Il Giornale).

COMMENTAIRE Sole 24 Ore L. Palmerini « Le compte à rebours a commencé » : « Il faudra marquer au feutre rouge la date du 3 mars, date à laquelle les chefs de groupe de la Chambre ont décidé que Conte ira au Parlement pour des ‘’communications’’, qui devront être claires et sans zones d’ambiguïté pour entrer dans le vif du sujet avec les « renziens ». Les prochains jours serviront à faire les comptes pour être sûrs qu’en cas de rupture le gouvernement Conte II ne coulera pas. Il est probable que la rencontre entre le Président du Conseil et M. Renzi se traduira en une première étape de la crise. Si un nouvel exécutif devait naitre, ce sera celui qui nous conduira jusqu’à l’élection du nouveau chef de l’Etat ».

RETROSCENA (coulisses) Il Messaggero A. Gentili « Renzi : ‘’nous en avons marre, nous sommes déjà hors du gouvernement’’ » : « Renzi et Conte avancent à grands pas vers la rupture. Du coup, l’hypothèse d’un gouvernement Conte III refait surface. Renzi aurait dit aux siens vouloir lui-même la rupture avec ce gouvernement et mettre fin à l’expérience avec le M5S, le PD et LeU. Pour cela, il posera 4 conditions à Conte pour ne pas voter la motion de défiance contre le ministre de la justice Bonafede (M5S) : l’abandon de la réforme de la prescription, la fin ou la modification du revenu de citoyenneté, une réforme constitutionnelle pour l’élection directe du Président du conseil et enfin un plan choc pour relancer l’économie. Et il sait déjà que, si tout va bien, il obtiendra un oui uniquement à la dernière condition. Conte serait alors disposé à rencontrer Mattarella pour remplacer les deux ministres d’Italia Viva et se présenter au Sénat pour formaliser une nouvelle motion de confiance qui verrait alors l’intervention des « responsables » ».

RETROSCENA (Coulisses), La Stampa : « Dans la tête de l’ancien président du Conseil, l’idée d’un gouvernement Draghi » : « Et maintenant, tout peut arriver dans le scénario liquide de la politique nationale, une situation ouverte dans laquelle un personnage est en train de se bouger plus que les autres : Matteo Renzi. L’ancien président du Conseil a déplacé les pièces pour préparer trois scénarios différents, mais tous les trois plausibles, qui le verraient, d’une manière ou d’une autre, protagoniste : un gouvernement Conte avec ‘’ plus Renzi ‘’en son sein ; un exécutif Conte-Responsables, avec Italia Viva orgueilleusement dans l’opposition ou un exécutif constituant, pour les réformes institutionnelles et pour relancer l’économie du pays, dirigé par une personnalité influente : Mario Draghi ou Marta Cartabia, présidente actuelle de la Cour Constitutionnelle. Pour le moment, Matteo Salvini hésite à accepter les propositions de Renzi  par crainte d’être dépassé, à droite, par Giorgia Meloni ».

ENTRETIEN de Graziano Delrio, chef de groupe du Pd à la Chambre des Députés : « ‘’ Conte doit changer de cap. Si le gouvernement vivote, mieux vaut aller voter ‘’ », Corriere della Sera, M. Guerzoni : « ‘’Si chacun pense gagner le match tout seul, l’équipe perd. Conte doit faire l’entraineur.  La première mi-temps de ce gouvernement s’est conclue sur un 0-0 et nous avons devant nous des défis qui peuvent faire peur. J’espère qu’on pourra retrouver l’harmonie et qu’une deuxième phase commence. J’espère que Renzi ne quittera pas le gouvernement. Quand il était Président du Conseil il n’aurait jamais accepté travailler dans un climat aussi tendu. Le pays a besoin de croissance économique et de protection pour les familles. Je ne comprends pas l’urgence de relancer les réformes institutionnelles en ce moment. Si le gouvernement ne montre pas un esprit de confrontation et de compromis, il ne sert à rien de vivoter ; mieux vaut être sérieux et permettre que chacun se confronte avec la volonté du peuple. Nous sommes intéressés à faire les choses non pas à qui les fait. Nous ne voterons aucune défiance du ministre Bonafede, on a trop parlé de prescription mais ce qui compte pour les citoyens est la réforme du procès pénal. ‘’ »

ARTICLE, La Repubblica A. Ziniti « ‘’Rackete a fait son devoir’’, la cassation met Salvini dans une mauvaise posture » : « La Cassation a mis noir sur blanc les trois principes juridiques de base : ‘’le droit de prêter secours en mer’’, ‘’l’obligation de débarquer les rescapés dans un lieu sûr qui ne peut pas être un navire’’, soit ‘’toutes les dispositions bien connues par le personnel du secteur d’activité policière maritime’’. Ce qui veut dire que la décision du commandant Carola Rackete d’allumer les moteurs du Sea Watch III le 26 juin dernier à trois heures du matin pour entrer dans le port en ignorant la halte et ‘’touchant’’ une vedette de la brigade des finances pour faire débarquer 41 migrants à bord depuis 16 jours était ‘’une action correcte pour accomplir le droit du sauvetage en mer’’. Cette sentence pourrait maintenant avoir des conséquences sur l’affaire Gregoretti et à la veille de la décision que devra prendre la commission du Sénat pour autoriser l’enquête sur Salvini au sujet du navire Open Arms. Pour l’ancien ministre de l’Intérieur, cette sentence serait ‘’un principe très dangereux pour l’Italie et les Italiens’’. Pour les avocats de la jeune activiste allemande ‘’c’est un point de repère décisif dans l’évaluation des secours en mer’’ ».

ARTICLE, La Repubblica, M. Pucciarelli « Di Battista revient pour refonder le M5S mais à ses conditions » : « Si la date des Etats généraux du Mouvement 5 Etoiles n’a pas encore été fixée, Alessandro Di Battista est néanmoins prêt à se jeter dans le bain. C’est après un voyage d’un mois en Iran qu’il répond sur les réseaux sociaux à un électeur ‘’je retournerai en politique, absolument, mais à mes conditions. C’est-à-dire : idées, programme et attitudes, il n’y a que ça qui m’intéresse’’. Le message est le suivant : je ne reviendrai pas m’assoir à une table qui a été dressé par d’autres. L’homme qui revendique la liberté de parole et qui s’était dit contre l’alliance avec la Ligue et avec le PD, sera sans doute le promoteur d’un document programmatique, sorte de motion de congrès, afin de porter le M5S à ses positions d’origine. Il faudra voir quelles règles le M5S voudra se donner pour en savoir plus sur l’avenir de Di Battista ».

RETROSCENA (Coulisses), La Stampa : « Budget UE, Conte s’allie avec Macron. L’objectif est de demander plus d’argent aux Pays-Bas » : « Le gouvernement des Pays Bas ne bouge pas d’un millimètre de sa ligne rouge établissant le budget de l’UE pour les sept prochaines années : le budget ne doit pas dépasser 1 % du revenu national brut européen. Le thème des « rabais », les réductions des contributions pour certains pays, a été le premier véritable écueil au sommet d’hier consacré au CFP 2021-2027. Les Pays bas ont résolument défendu ce mécanisme parce qu’ils ne peuvent pas accepter une augmentation dramatique de leurs contributions. Ces réductions, nées d’un traitement de faveur accordé aux Britanniques et étendu ensuite aussi aux Pays Bas, à l’Autriche, Suède, Danemark et Allemagne (surnommés les cinq frugaux), sont naturellement payées par les autres pays contributeurs, en premier lieu par la France et l’Italie. C’est pour cette raison que Giuseppe Conte et Emmanuel Macron se sont retrouvés hier en plein accord sur deux fronts : d’un côté, ils ont demandé un « budget plus ambitieux à la hauteur des défis européens » et de l’autre ils ont souligné « leur non» au mécanisme des réductions, un système qui doit cesser. Sur ce point, Macron a paru en nette opposition avec Merkel, qui doit tenter de limiter la maxi-contribution de Berlin. France et Italie sont des contributeurs nets mais ils demandent une caisse commune plus élevée, à condition que les réductions soient supprimées. Conte a déclaré à ses collègues que l’Italie n’est pas disposée à une négociation à la baisse et il a maintenu une position très ferme sur la politique agricole et de cohésion ».

(Traduction : ambassade de France à Rome)

Le père du tueur de Hanau est un politicien écologiste.

Allemagne. Hans-Gerd Rathjen, le père du tueur de Hanau, est un politicien écologiste local (le plus à gauche sur la photo) :

https://gruene-hanau.de/buendnis-90die-gruenen-stellen-ka...

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20/02/2020

Hanau : la dirigeante de la CDU rejette la responsabilité sur l'AfD.

Allemagne. La dirigeante de la CDU [démocrates-chrétiens] AKK déclare que les motivations du tueur d’Hanau sont « racistes » et d’« extrême-droite » et que cela la renforce dans sa volonté que son parti ne collabore pas avec l’AfD. Elle accuse l’AfD d’abriter des gens qui partagent ce genre d’idées, ainsi que de créer les fondements des idées qui ont conduit à Hanau.

"Vols d’Etat, Salvini risque le procès."

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Italie. Revue de presse.

Les tensions au sein de la majorité font toujours les gros titres des médias transalpins. Les observateurs relèvent notamment la décision de M. Renzi (Italia Viva) de ne pas attiser la crise mais de proposer de nouvelles réformes : « Renzi à l’attaque, Conte résiste » - ‘’Le leader d’Italia Viva ne provoque pas la crise mais propose un nouveau mode de scrutin’’ (Corriere della Sera), « Gouvernement, ouvertures de Renzi à droite » - ‘’Il faut un exécutif institutionnel et l’élection directe du chef de gouvernement’’ (La Stampa), « Renzi-Conte, la déchirure est reportée » (Il Messaggero), « Paroles, paroles, paroles » - ‘’Renzi maintient le gouvernement en vie’’ (Il Giornale).

EDITORIAL Corriere della Sera M. Franco « User et freiner » : « Voir M. Renzi passer en quelques heures du rôle de pyromane à celui de pompier fait un certain effet. Cela pourrait être un fait positif, car la stabilité serait sauvée. Nous avons toutefois du mal à comprendre la logique d’une offensive polémique qui se révèle être un simple désir d’exister. Et la proposition d’un gouvernement institutionnel et d’un « maire d’Italie élu directement’’ a le goût d’une action désespérée. Cela révèle l’illusion de se voir reconnaitre un rôle central que personne n’est disposé à lui donner et de rendre noble une marche arrière qui dévoile un bluff. C’est une attitude dont le « renzisme » n’arrive pas à se débarrasser depuis la défaite du référendum de décembre 2016. Quant à la prétention de pouvoir dicter l’agenda des réformes pour une Italie enlisée dans la crise économique confirme une distance importante vis-à-vis des vrais problèmes. Jouer avec le feu peut avoir des conséquences imprévisibles ».

RETROSCENA (Coulisses), Repubblica, T. Ciriaco : « Le silence au Palais Chigi, mais on prépare l’adieu aux renziens » : « Les tensions au sein de la majorité continuent et Matteo Renzi ne s’arrête pas, même s’il semble ne pas vouloir attiser la crise mais proposer de nouvelles réformes. Mais, s’il continue de voter avec l’opposition, la situation risque vraiment de changer. Les élections, en réalité, sont un scénario encore hautement improbable et la seule alternative viable semble celle des « responsables ». On danse sur le fil en attendant le coup qui mettra KO. Le président du Conseil, dans cette situation insoutenable, donne le feu vert à une opération double : d’un côté, il traite avec les émissaires de Renzi sur les nominations et de l’autre il travaille pour le remplacer par le groupe des « responsables ». Conte a déclaré être très fatigué de Renzi et il voudrait préparer un passage parlementaire pour le défier et le rendre insignifiant, grâce au soutien des sénateurs renziens et de Forza Italia. Conte souhaite aller de l’avant, avec Zingaretti, avec la réforme de la loi électorale pour avoir un résultat avant le vote du référendum sur la coupe des parlementaires qui se tiendra le 29 mars prochain ».

ANALYSE, La Stampa : « Forza Italia disponible, mais la droite n’a pas confiance » : « Berlusconi ouvre, Salvini et Meloni claquent la porte au nez de Renzi, même si c’est avec une force et une vision différentes. Les deux souverainistes se marquent réciproquement pour éviter de laisser du terrain à l’autre. Le leader de la Ligue est déboussolé car la proposition de Renzi ressemble beaucoup à celle que Giorgetti a suggérée il y a quelque temps. La suspicion de Meloni est qu’il existe un accord entre les deux Matteo. Mais Salvini ne mord pas à l’hameçon : ‘’ On ne peut pas faire confiance à Renzi ‘’. Meloni est soulagée : ‘’ La réforme présidentielle est un thème trop sérieux pour qu’il soit instrumentalisé pour des manouvres politiques misérables ‘’. »

ARTICLE, Il Messaggero E. Pucci « Vols d’Etat, Salvini risque le procès » : « Salvini annonce l’énième problème judiciaire via les réseaux sociaux : ‘’Il semblerait qu’une autre enquête plane sur moi, cette fois-ci pour abus de pouvoir...’’. Il s’agit des vols d’Etat que le leader de la Ligue aurait effectués lors de ses déplacements alors qu’il était ministre de l’Intérieur et sur lesquels la Cour des Comptes est en train de faire son enquête. Sur un autre front, la Ligue s’insurge contre le plan de Conte prévoyant que l’arrivée de navires avec des migrants à bord soit exclusivement de la compétence du gouvernement, évitant donc qu’un ministre de l’Intérieur en décide différemment. Les sherpas qui sont en train d’y travailler évoquent notamment une ‘’situation paradoxale où Salvini voulait devancer Conte’’. A droite, on souligne en revanche le paradoxe que ‘’Conte revendique aujourd’hui ces responsabilités qu’il est en train de décharger sur Salvini pour les enquêtes sur l’affaire Gregoretti et celle d’Open Arms’’. La Ligue promet les barricades au Parlement ».

(Traduction : ambassade de France à Rome)

19/02/2020

Le parquet de Dresde examine le discours tenu par Björn Höcke lors du rassemblement de PEGIDA.

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Allemagne. Le parquet de Dresde examine le discours tenu par le chef de file de l’AfD de Thuringe Björn Höcke lors du 200e rassemblement de PEGIDA à Dresde en Saxe.

(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2020/02/17/200e-rassemblement-de-pegida-a-dresde-6213535.html)

"Renzi veut tenir Conte par la corde, mais le fait-il pour la rompre ou pour tirer vers lui le Président du Conseil ?"

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Italie. Revue de presse.

Les tensions au sein de la majorité font toujours les gros titres des médias transalpins. Les observateurs relèvent notamment l'incertitude pesant sur la pérennité de la présence d’Italia Viva (Renzi) au sein de la majorité gouvernementale et la possibilité qu’un groupe de ‘’responsables’’ de l’opposition puisse assurer la continuité  de la législature : « Conte face au défi contre Renzi » - ‘’Haute tension sur la justice, aujourd’hui vote de confiance sur le décret Milleproroghe’’ (Corriere della Sera), « Opération ‘’sauvetage de Conte’’ » - ‘’Un groupe de sénateurs quitte Forza Italia pour soutenir le gouvernement, Renzi prêt à s’en aller’’ (La Repubblica), « Gouvernement, Conte défie Renzi : je l’attends au Parlement’’ » (La Stampa), « Renzi prêt à se battre sur tous les fronts » (Il Giornale).    

RETROSCENA (coulisses) Corriere della Sera M. Guerzoni « Conte prévient son allié-rival : vérification au Parlement si Renzi nous retire son soutien » : « Le Palais Chigi, pour se mettre à l’abri des assauts renziens, répète comme un mantra ‘’la stratégie de la Présidence du Conseil est de travailler sans alimenter les polémiques’’. Pour Conte, il ne peut y avoir que deux solutions. La première, c'est qu'Italia Viva décide de continuer l’expérience gouvernementale ‘’avec un enthousiasme retrouvé et un esprit d’équipe’’. Sinon, Conte ouvrira formellement la crise au Parlement, devant les yeux des Italiens, comme cela fut le cas avec Salvini. Avec un avantage : choisir le parcours parlementaire est la solution la plus transparente possible dans la conviction que les « responsables » sortiront de l’ombre pour assurer la survie au gouvernement et à la législature ».

EDITORIAL Corriere della Sera A. Polito « Les deux Matteo en mouvement » : « Matteo Renzi est en train de nous montrer que ses vicissitudes politiques ne sont pas dictées par son « mauvais caractère » mais par une façon bien précise de concevoir la lutte politique. C’est un style qu’il partage avec l’autre Matteo, Salvini. Car ils ont plusieurs choses en commun. Ils partagent la même vision dynamique, jacobine, révolutionnaire de la compétition politique, caractérisée par la figure du leader. Une politique qui ne fait pas de prisonniers. A la guerre de position typique des démocraties parlementaires, ils préfèrent la guerre de mouvement. Il est même possible de dire que pour eux, le mouvement est essentiel. Une attitude, celle de la révolution permanente, qui est payante uniquement quand on est dans l’opposition. Actuellement, ils souhaitent s’emparer des électeurs de Forza Italia. Ils sont très habiles à monter sur scène et à ne plus la quitter. Mais ils sont aussi comme ces joueurs de foot qui driblent bien (les scores sensationnels aux élections européennes) mais qui ne sont pas ceux qui marquent le but décisif. Renzi a perdu sur le référendum, Salvini est en train de perdre celui des élections anticipées en été ».

EDITORIAL La Repubblica E Mauro « un pays en apnée » : « L’agenda ambitieux que le Président du Conseil Conte veut écrire pour hypothéquer l’espace de la législature ne parvient pas à ouvrir sa première page. L’espace vide est nécessairement rempli de poussées égoïstes et centrifuges. Il n’est pas possible de vivre en administration contrôlée avec une suspension de la politique qui se leurre de pouvoir arrêter les aiguilles du temps et de reporter les réformes. Il faut un retour de la politique. Sinon, autant accepter le défi de Salvini et aller aux élections anticipées ».

COULISSES, La Stampa : « La stratégie du ‘metteur à la casse’ Renzi : une tension continue sur le Président » : « ‘’Je parlerais aux Italiens de façon claire et transparente : l’Italie et le gouvernement ne peuvent pas continuer de vivoter. ‘’ Le message que l’ancien Président du Conseil Matteo Renzi a décidé de lancer ce soir dans l’émission Porta a Porta peut se résumer en un ultimatum : soit Conte reconnaît à Italia Viva une égale dignité en tant que ‘‘membre fondateur et promoteur’’ du gouvernement ou bien il prendra le risque de vérifier les chiffres de la majorité au Parlement. Et si Conte décide de défier Renzi, Italia Viva passera à l’opposition. Renzi est protagoniste d’une « stratégie de la tension » qui l’a ramené au centre de la scène ; au cours de ces heures dans le Palais tous essayent de comprendre ce qu’il imagine mais peu le comprennent. Renzi veut tenir Conte par la corde, mais le fait-il pour la rompre ou pour tirer vers soi le Président du Conseil ? Il voudrait que Conte lui reconnaisse, en tant que fondateur de sa majorité, la légitimité de pouvoir exprimer un avis politique différent. »

ENTRETIEN Corriere della Sera de Giorgia Meloni, secrétaire de Fratelli d’Italia « Si le gouvernement tombe, il n’y a que la solution des élections » : « ’Il n’y a pas de marges pour un autre gouvernement. Et de toute manière, nous ne sommes pas intéressés pour y participer. Nous irons au gouvernement uniquement par volonté des électeurs. J’espère que ces tergiversations de Renzi finiront par faire imploser cet exécutif. J’ai la faiblesse de croire que Mattarella se rendra compte qu’il n’y aurait que la solution des élections anticipées. Je viens de la famille de la droite, mais j’ai l’aspiration de représenter celle réformiste, libérale, historique et sociale’’».

SONDAGES/ARTICLE Corriere della Sera « Le PD pour une nouvelle loi électorale avant du référendum mais le M5S freine » : « Le processus parlementaire de la nouvelle loi électorale indiquera s’il y aura des élections anticipées et, le cas échant, la date. Il y a deux hypothèses à ce stade : celle qui voudrait une crise imminente avec des élections avec le mode de scrutin actuel, (le ‘’Rosatellum’’, qui est essentiellement majoritaire, et qui ferait ainsi gagner facilement la Ligue) et celle qui voudrait l’écriture d’une nouvelle loi proportionnelle pour ensuite la tester dans l’immédiat. Mais pour cela, il faudrait que la majorité des partis soit intéressée à provoquer les élections anticipées. Ce qui n’est pas le cas. Un récent sondage Ipsos pour le Corriere nous indique les intentions de vote au 30 janvier : le PD tablé à 20,3% (+2 en deux mois), la Ligue à 32% (+0,5), le M5S à 14% (-3,7%), Fratelli d’Italia à 12% (+1,7%) Italia Viva à 4,3% (-1pts) et Forza Italia à 6,5% (-1pts) ».

(Traduction : ambassade de France à Rome)

18/02/2020

L'AfD donnée à 7 % à Hambourg.

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Allemagne. État de Hambourg. Un sondage INSA donne l'AfD à 7 % en vue des élections du 23 février 2020 pour le Parlement de l'État de Hambourg.

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SPD : sociaux-démocrates

CDU : démocrates-chrétiens

Grüne : écologistes

die Linke : post-communistes

FDP : libéraux

AfD : patriotes

Sonstige : autres

Thuringe : la CDU propose un gouvernement de transition de longue durée.

Allemagne. Thuringe. Le président de la CDU de Thuringe Mike Mohring déclare, devant des journalistes, refuser l’idée des post-communistes de l’élection d’un ministre-président de transition CDU avant de nouvelles élections et propose de mettre en place un gouvernement de transition de longue durée composé d’experts et dirigé par la CDU Lieberknecht. Après le vote du budget 2021, des élections pourraient alors avoir lieu.

"Le gouvernement demeure instable."

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Italie. Revue de presse.

Les tensions au sein de la majorité gouvernementale font encore les gros titres des médias transalpins. Les observateurs relèvent l’ « instabilité » de l’exécutif  (Corriere della Sera) ainsi que la « stratégie convergente » (Stampa) de M. Renzi et M. Salvini, qui visent à faire naître un nouveau gouvernement préparant la voie aux élections en automne : « Le gouvernement demeure instable » - ‘’Enlisement sur les décrets sur la sécurité, Renzi évoque un nouvel exécutif’’ (Corriere della Sera), « Le Gouvernement avance un peu » - ‘’Premiers décrets pour archiver les lois de Salvini, tournant pour la Libye :  une nouvelle mission européenne’’ (La Repubblica), « Renzi-Salvini, un gouvernement après Conte » - ‘’Italia Viva se met de travers sur les décrets de sécurité’’ (La Stampa), « Décrets Salvini, le gouvernement divisé » - ‘’Doutes du M5S’’ (Il Messaggero), « Gouvernement, l’agenda pour 2023 en difficulté » (Sole 24 Ore), « Justice, ouvertures du PD à Renzi » - ‘’Haute tension Conte-Italia Viva. Le gouvernement divisé sur les décrets de sécurité’’ (Il Mattino).    

 COMMENTAIRE Sole 24 Ore L. Palmerini « Survivre et s’user entre un report et l’autre » : « Les propos de M. Renzi ‘’si le gouvernement Conte bis tombe, il y aura un autre exécutif et pas d’élections anticipées’’ étaient surtout adressés à ses propres parlementaires, terrorisés à l’idée d’un retour aux urnes. En réalité, cette promesse de faire durer la législature a, en soi, un impact néfaste pour les Italiens : on vivote entre les reports éternels de tous les sujets épineux. Sur le décret sécurité devant abroger celui de Salvini, comme par hasard, la réunion a été reportée, pour aplanir les divergences au sein des 5 Etoiles. Mais quand les thématiques économiques (quota 100, revenu de citoyenneté et impôts) reviendront sur la table, il est sûr qu’il y aura un bras-de-fer que déclenchera Renzi. C’est un jeu qui favorise surtout l’opposition de Salvini. Ce dernier pourra faire sa campagne sur les divisions persistantes de la majorité. Quant à son ouverture à l’idée du leader d’Italia Viva d’un nouvel exécutif, ce n’est qu’une volonté de sortir d’une situation de frustration et de tenter de passer par tous les interstices pouvant favoriser des élections anticipées. Même si ce n’est pas dans l’immédiat ».

ARTICLE, La Stampa : « L’étrange idée qu’unit Salvini et Renzi. Un gouvernement pour remplacer le gouvernement Conte II » : « On parle beaucoup d’un accord secret entre les deux Matteo. Faire tomber le gouvernement pour tuer politiquement l’ennemi commun G. Conte et former un nouveau gouvernement.  Mais ils ne sont pas assez forts au Parlement. Alors il faut prendre d’autres chemins. Faire une alliance, selon Salvini, pour redessiner les circonscriptions électorales suite au référendum sur la réduction du nombre de parlementaires. Ensuite les élections. C’est ici que les chemins de Salvini et Renzi se séparent, avec le premier qui veut vraiment des élections pour les gagner avec la droite et entrer au Palais Chigi par la porte principale, avec la veste et la cravate, peut-être un peu desserrée, du Président du Conseil. L’ancien leader démocrate Renzi a lui d’autres objectifs, que les sages latins déclinaient avec la formule « primum vivere ». Si le gouvernement Conte II tombe, un nouveau gouvernement pourrait tenir, en passant d’une urgence et l’autre, jusqu’à après l’été quand la priorité sera la loi de finances. C’est ce que vise Renzi. Mais les chiffres n’y sont pas, ni à la Chambre des Députés ni au Sénat. Meloni attend seulement que Salvini fasse un autre faux pas. Renzi affirme ne pas vouloir aller aux élections. La vérité est que Salvini, contrairement à Giorgetti, ne croit pas que Renzi provoquera une crise de gouvernement. Il n’aura pas le courage de débrancher le gouvernement, mon impression est qu’il essaye d’obtenir quelque chose, par exemple sur les prochaines nominations politiques affirme Meloni. 

ANALYSE, Il Foglio, C. Cerasa : « Une législature en mode ‘’catch‘’ » : « Crise ou pas crise, rupture ou pas rupture, le problème est un autre : est-ce qu’il existe un point de rencontre entre la volonté du PD de faire dégager Renzi, sans faire tomber le gouvernement, et la volonté de Renzi de s’en aller sans faire tomber le gouvernement ? La journée d’hier a été monopolisée par une déclaration très dure de l’ancien président du Conseil affirmant qu’en cas d’un gouvernement Conte III, il sera joyeusement dans l’opposition et aussi par celle du vice-ministre pour les rapports avec le Parlement, Gianluca Castaldi, du M5S, qui a invité Renzi à profiter de ses vacances au Pakistan (où il s’est rendu en voyage) parce qu’ils pourraient être les dernières aux frais des Italiens. Mais, en fin de compte, les partis qui soutiennent Giuseppe Conte, même en ayant des idées tout à fait différentes sur le gouvernement, ont quand même des idées analogues sur le scénario du retour au vote. Et donc, pour revenir au point de départ, comment une crise peut-elle se matérialiser pour un gouvernement qui semble dépourvu d’alternatives ? Il semble très difficile et apparemment Zingaretti et Renzi se trouvent aujourd’hui contraints à se battre dans ce qui ressemble plutôt à un combat de « catch » caractérisée par une série de combats simulés, programmées pour exalter au maximum le côté spectaculaire du match. Dans ce cadre, tout devient alors plus clair : Renzi a besoin de rester hors du gouvernement, mais pas trop, pour tenter de faire ressembler le PD aux grillini et le PD a besoin d’avoir Renzi hors du gouvernement, mais pas trop, pour tenter de gagner les voix des Cinq Etoiles, en attendant les « responsables » de Forza Italia. Si la lutte parmi les différents partis du gouvernement est  donc limitée par la volonté de ne pas se faire trop mal, pour l’exécutif un autre raisonnement s’applique : un exécutif qui gouverne tout seul, s’il ne gouverne pas c’est un véritable problème qui devrait être abordé ».

COULISSES, Corriere della Sera, T. Ciriaco : « Conte met de la pression sur Italia Viva : ‘’Dedans ou dehors en quelques jours ‘’ » : « C’est ce qui angoisse Giuseppe Conte au cours de ces dernières heures.  Le problème de comment résoudre le rapport du gouvernement avec Italia Viva. Il a donné un ultimatum aux membres du parti de Renzi : ‘’Pensez bien si vous voulez continuer à réaliser le programme ‘’. L’alternative est celle d’aller jusqu’au bout une fois pour toute. Il envisage un vote au Parlement au cours des prochaines deux ou trois semaines sur l’agenda 2023 du gouvernement. Une sorte de vote de confiance. Pour défier Matteo Renzi dans le mode ‘’ Choisis ton camp ‘’. Un groupe de trois, quatre, peut-être même cinq sénateurs de Forza Italia seraient prêts à s’abstenir, un premier pas dans la direction de leur entrée au sein de la majorité. Conte craint que la stratégie de Renzi puisse se répéter sur tous les dossiers : justice, sécurité, autoroutes, économie. »

ARTICLE, Corriere della Sera, T. Labate : « Renzi : il n’y aura aucune trêve. Et il pense à un nouveau président du Conseil » : « Matteo Renzi, leader d’Italia Viva, a lancé son message : ‘’ Aucune trêve et aucun pas en arrière. Le gouvernement a eu trois jours pour tenter de me remplacer mais il n’a pas réussi ‘’. Renzi a parlé de la crise mais a ajouté que si le gouvernement Conte tombe, il y aura un nouvel exécutif, un nouveau président du Conseil et il n’y aura pas d’élections anticipées. Renzi a souligné son total désaccord avec Conte ainsi que son impossibilité de rester avec lui au gouvernement. Le PD soupçonne le leader d’Italia Viva d’avoir un pacte non écrit avec Matteo Salvini ainsi qu’une étrange « stratégie convergente », visant à faire naitre un nouveau gouvernement préparant la voie aux élections en automne mais, pour le moment, il ne s’agit que de suppositions. La réalité est que si la majorité saute au Parlement, tout saute également ».

ARTICLE, Repubblica, C. Lopapa, « De l’avortement aux migrants, Salvini pousse à droite pour mettre Meloni sur la touche » : « Salvini a dit : ‘’je compte encore réellement revenir au Palais Chigi, en homme libre, je l’espère’’. Enquête mise à part, son bras-droit Giorgetti fait tout pour le revêtir du rôle de modéré, surtout à l’étranger. Mais la sensation est que Salvini est en train de tout faire pour revenir sur les thèmes chers à la droite, de l’immigration (‘’stop aux barques de l’Afrique, si un seul débarque avec le Coronavirus je porte plainte contre le ministre’’) à l’Europe (‘’Nous ne voulons pas quitter l’euro mais les droits des Italiens d’abord, je ne dirai jamais Vive Merkel, vive Macron’’). Et le soupçon est qu’il le fasse pour bloquer l’ascension de Giorgia Meloni. »

ARTICLE, Corriere della Sera, M. Cremonesi : « Le leader : oui à un gouvernement technique pour organiser des élections.  Les tensions sur l’UE demeurent » : « Matteo Salvini a interrompu sa campagne électorale pour les prochaines élections régionales en Italie et a rencontré à Rome les administrateurs régionaux de la Ligue, avec son bras droit Giancarlo Giorgetti. A cette occasion, il a présenté sa stratégie visant à faire naitre un nouveau gouvernement technique préparant la voie aux élections en automne, presque une stratégie convergente avec celle de Matteo Renzi. Salvini a affirmé qu’il faudrait aller voter le plus tôt possible et il a ajouté que le Président de la République Mattarella, cet été, avait demandé un gouvernement stable, productif et non litigieux. Selon le leader de la Ligue, le Quirinal aurait dû réaliser maintenant, et après six mois d’exécutif, que ce gouvernement demeure instable et ne reste ensemble désormais que contre lui ».

(Traduction : ambassade de France à Rome)

17/02/2020

La CDU tombera-t-elle dans le piège tendu par les post-communistes de die Linke ?

Allemagne. Thuringe. Les post-communistes de die Linke proposent donc de voter pour une ministre-présidente CDU de transition, donc élue à l’aide des voix post-communistes, pour ensuite organiser des élections que la CDU devrait normalement perdre et die Linke gagner.

La CDU aurait cependant l'avantage de ne plus devoir trancher puisque, à l'issue de nouvelles élections, une majorité de gauche die Linke-SPD-Verts devrait se dégager.

(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2020/02/17/thu...)

Thuringe : propositions des post-communistes.

Allemagne. Thuringe. Les post-communistes de die Linke proposent : 1/ dissolution début mars du Parlement 2/ gouvernement technique dirigé par l'ancienne ministre-présidente CDU Lieberknecht 3/ élections et formation d'un nouveau gouvernement. Bodo Ramelow reste leur candidat.

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Italie : les deux partis patriotiques, la Ligue et Frères d'Italie, sont donnés ensemble à 43,7 %.

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Italie. Les deux partis patriotiques, la Ligue et Frères d'Italie, sont donnés ensemble à 43,7 %.

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Ligue : patriotes

Parti Démocrate : centre-gauche

M5S : anti-système

Frères d'Italie : patriotes

Forza Italia : conservateurs

Italia Viva : centre-gauche / centre

200e rassemblement de PEGIDA à Dresde.

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Allemagne. PEGIDA fête à Dresde en Saxe son 200e rassemblement, en présence du co-président de l’AfD de Thuringe et chef de file des élus de l’AfD au sein du Parlement de Thuringe Björn Höcke.

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Björn Höcke

L’ancienne ministre-présidente CDU Christine Lieberknecht pourrait être une candidate de transition au poste de ministre-président.

Allemagne. Thuringe. Les partis de gauche et la CDU sont en discussion : selon le Thüringer Allgemeine, l’ancienne ministre-présidente CDU Christine Lieberknecht pourrait être une candidate de transition au poste de ministre-président de Thuringe.

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Christine Lieberknecht

Lars-Jörn Zimmer quitte sa fonction au sein de la présidence de la CDU de Saxe-Anhalt.

Allemagne. Lars-Jörn Zimmer, qui avait critiqué la direction fédérale de la CDU suite à l’élection du ministre-président libéral FDP de Thuringe Kemmerich en disant qu'il ne pouvait pas tourner le dos aux 25 % d'électeurs de l'AfD en Saxe-Anhalt, après avoir retropédalé quitte sa fonction au sein de la présidence de la CDU de Saxe-Anhalt.

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Lars-Jörn Zimmer

"Renzi à Conte : accord ou stop au gouvernement."

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Italie. Revue de presse.

Les tensions au sein de la majorité font toujours les gros titres des médias transalpins : « Zingaretti sur Renzi ‘’il n’est pas possible de rester enlisés’’ » (Corriere della Sera), « Renzi à Conte : entente ou crise » - ‘’Le PD prône pour aller de l’avant sans IV, Conte freine’’ (Il Messaggero), « Renzi, ultimatum à Conte » (Il Mattino), « Boschi : pas possible de gouverner sans IV » (Il Giornale).

Sur Twitter, c’est l’hashtag #aborto (#avortement, en référence aux propos de M. Salvini accusant les immigrés d’abuser des urgences des hôpitaux) qui domine.

ARTICLE, Messaggero, B. Jerkov, « Renzi à Conte : accord ou stop au gouvernement – Sur la justice un axe avec Berlusconi » : « Renzi dit aux siens que quelle que soit l’issue de la bataille actuelle, pour Italia viva, tout finira bien. Si Conte, au-delà des démentis de façade, poursuit l’idée de créer un groupe de « stabilisateurs » qui remplacerait le parti de Renzi, il donnera ainsi vie à un Conte III sans Italia Viva. Dans ce cas, Matteo Renzi serait clairement dans l’opposition et n’aurait plus besoin de faire semblant. L’opposition d’Italia Viva serait bien différente de l’opposition anti-européenne de Salvini, et le gouvernement pourrait ne pas durer. En rompant à Rome, il faudra dire adieu à l’alliance aux régionales en Toscane, avec une défaite certaine pour la gauche. En tous cas, Renzi a déjà le pistolet posé sur la table. A moins que Conte ne fasse un pas en arrière (il serait en train de procéder aux nominations sans personne d’Italia Viva), l’idée de Renzi serait de tirer la première salve début avril, dès que le référendum sur la réduction du nombre de parlementaires sera passé. Après, les urnes seront closes un bon moment pour que les collèges électoraux soient adaptés aux nouveaux chiffres. Et le coup ne serait pas porté en vain : Berlusconi a parlé d’un appel avec Renzi la semaine dernière, lui assurant que si nombre des siens ‘’tentent d’aider le palais Chigi’’, il donnait sa parole que ‘’cela n’arrivera jamais sur la Justice’’. »

ARTICLE, La Repubblica, « Voici le plan qui démonte les décrets de Salvini » : « Elle a attendu trois mois, mais maintenant il est temps d’abattre les cartes. Et celles que la ministre de l’Intérieur Lamorgese s’apprête à poser sur la table sont des cartes bien lourdes. C’est un texte écrit afin de démonter la structure qui porte le drapeau de la politique salvinienne. Les deux thématiques importantes seront la citoyenneté et le droit à l’inscription à l’état-civil pour les demandeurs d’asile. L’opération-vérité commence aujourd’hui, avec un objectif ambitieux : revoir les lois anti-ONG mais aussi augmenter les typologies de permis de séjour afin de permettre le plus possible la protection humanitaire. Il est prévu aussi de porter de 4 à 2 ans le délai pour les demandes de citoyenneté pour résidence ou mariage et rétablir l’inscription à l’état-civil des communes pour les demandeurs d’asile. Si la majorité trouve une convergence, un nouveau décret pourrait arriver dans de courts délais en conseil des ministres. Une perspective en réalité pas si facile en raison des résistances de la part du M5S et de la timidité du PD à se faire l’interprète des appels de la gauche, et aujourd’hui aussi des Sardines, pour éliminer les décrets sécurité de Salvini. Au Viminal, siège de l’Intérieur, on mise sur la médiation du Président Conte »

COMMENTAIRE La Repubblica L. Rivara « Offenser avec des lieux communs, cette fois-ci c’est le tour des femmes » : « Il est difficile, en peu de mots, d’arriver à offenser plusieurs catégories de personnes, de fournir de données sans fondement scientifique et d’attaquer les conquêtes historiques des femmes de notre société. C’est pourtant ce qu’a fait Matteo Salvini. Il nous a révélé grâce à une enquête statistique (des informations qu’il aurait eues de la part de quelques infirmières d’un hôpital milanais dont le nom demeure mystérieux) qu’il y a des femmes – bien entendu immigrées (combien, nul ne le sait) – qui ‘’se sont présentées pour la sixième fois pour une interruption de grossesse’’. Cela représente pour lui ‘’un style de vie « non civil » pour 2020’’. A part le fait qu’une loi, (n°194 de 1978) prévoit les conditions pour le faire, M. Salvini ne se pose pas la question de comment vivent les femmes immigrées, notamment maintenant qu’il n’est plus possible de trouver assistance et accueil dans les centres pour le droit à la protection humanitaire, effacés grâce à ses décrets sur la sécurité ».

ARTICLE, Messaggero, « Les entreprises tirent la sonnette d’alarme : Rome est une ville à l’arrêt, faisons cesser son déclin » : « Des industriels aux hôteliers, en passant par les constructeurs et les commerçants et puis le monde des périphéries, mais aussi celui des ordres professionnels comme les ingénieurs ou les médecins. Au congrès pour la course à la tête de Roma Capitale, le format se déroule à l’envers. Salvini ne parle pas, il écoute le rosaire d’une ‘’ville bloquée et sans perspectives’’ : le président Filippo Tortoriello (Unindustria) par exemple souligne que ‘’Rome n’a pas de plan stratégique digne de son nom’’. Salvini réussit son évolution : pour gagner dans les grandes villes, il faut réussir à réunir la classe productive, et il se réjouit d’avoir tous ces gens autour de lui venus dialoguer ».

(Traduction : ambassade de France à Rome)

16/02/2020

Björn Höcke et Andreas Kalbitz de l'AfD sont espionnés par l'Office de protection de la Constitution.

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Allemagne. L’Office de protection de la Constitution espionne depuis le début de l’année 2020, en utilisant des méthodes des services secrets, trois responsables de l’AfD : le dirigeant de l’AfD de Thuringe Björn Höcke, le dirigeant de l’AfD du Brandebourg Andreas Kalbitz et le député au sein du Parlement de Saxe-Anhalt Hans-Thomas Tillschneider.

Les trois sont membres de l’aile nationaliste du parti. D’autres responsables politiques de cette aile devraient être dans le futur, eux-aussi, surveillés.

Les fonctionnaires de l’Office fédéral de protection de la Constitution, ainsi que ceux des autorités de l’Office de protection de la Constitution des États allemands concernés [donc : Thuringe, Brandebourg, Saxe-Anhalt], établissent un dossier et collectent du matériel contre les trois personnes concernées à propos de leurs activités extra-parlementaires. Donc, les conversations téléphoniques, ainsi que les courriels privés et intimes de ces personnes, sont archivés.

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Andreas Kalbitz et Björn Höcke

(https://www.tagesspiegel.de/politik/hoecke-kalbitz-und-ti...)

AfD : "Nous sommes là pour rester !"

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Allemagne. L’AfD réfléchit au fait d’utiliser l’héritage record, de 7 millions d’euros, qu’elle a reçu afin de disposer d’un grand bâtiment car le parti rencontre toujours plus de difficultés lorsqu’il doit organiser des meetings ou des congrès afin de pouvoir louer une salle, car les propriétaires ou gestionnaires de salle sont mis sous pression par des gauchistes qui les menacent.

Une telle solution aurait également pour avantage pour l’AfD d’envoyer un message clair aux électeurs : « Nous sommes là pour rester ! »

(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2020/02/11/l-a...)

Manifestation contre le fait que Kemmerich s'était fait élire avec les voix de l'AfD.

Allemagne. Ce samedi 15 février 2020, des milliers de personnes ont manifesté à Erfurt contre le fait que le libéral (FDP) Thomas Kemmerich s’était fait élire ministre-président avec les voix des patriotes de l’AfD.