Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

09/02/2020

Le vice-chef de la CDU de Saxe-Anhalt n’y exclut pas un gouvernement minoritaire soutenu par l’AfD.

Allemagne. Saxe-Anhalt. Le vice-chef de la CDU de Saxe-Anhalt n’y exclut pas un gouvernement minoritaire en 2021 soutenu de l'extérieur par l’AfD. Il ajoute qu’on ne peut pas heurter 25 % des électeurs et que le sommet du parti dans sa tour d’ivoire doit le comprendre.

Le président du FDP déclare qu’il a sous-estimé le manque de scrupules de l’AfD.

Allemagne. Le président fédéral du parti libéral FDP Christian Lindner déclare qu’il a sous-estimé le manque de scrupules de l’AfD dans le cadre de hautes fonctions d’État lors de l’élection du ministre-président de Thuringe.

Angela Merkel aurait fait pression sur le FDP pour que Kemmerich démissionne.

Allemagne. Selon l'ancien dirigeant de l'Office de protection de la Constitution Hans-Georg Maaßen, des voix issues du parti libéral FDP disent que Merkel a fait pression sur le FDP pour obtenir le départ du ministre-président FDP Kemmerich, en menaçant de mettre fin à des coalitions avec le FDP dans d'autres États d’Allemagne.

08/02/2020

Malgré sa démission du poste de ministre-président, Kemmerich reste ministre-président faisant fonction.

Allemagne. Thuringe. Selon la législation, le ministre-président libéral FDP de Thuringe Kemmerich reste, malgré sa démission du poste de ministre-président, ministre-président faisant fonction jusqu’à l’élection d’un nouveau ministre-président.

T 1.png

La démission de Kemmerich est arrivée chez la présidente du Parlement de Thuringe.

Allemagne. Thuringe. La déclaration de retrait du ministre-président libéral FDP Kemmerich est arrivée chez la présidente du Parlement de Thuringe.

Décisions de la coalition fédérale CDU-CSU-SPD à propos de la Thuringe.

Allemagne. La coalition fédérale CDU-CSU-SPD a imposé à Kemmerich de quitter immédiatement sa fonction de ministre-président de Thuringe, désire l'élection d'un nouveau ministre-président de Thuringe + de nouvelles élections en Thuringe.

Dorothee Bär prétend qu’elle avait twitté par erreur.

CSU.jpg

Allemagne. Le ministre de la Digitalisation CSU de Bavière Madame Dorothee Bär avait félicité Kemmerich sur Twitter après son élection au poste de ministre-président de Thuringe avec les voix de l'AfD, puis avait effacé son Tweet. Elle prétend qu’elle avait twitté par erreur.

Dorothee Bär.png

Dorothee Bär

Conséquences de la démission du ministre-président de Thuringe Kemmerich.

Allemagne. Thuringe. Suite à la démission du libéral FDP Kemmerich, des élections ne peuvent plus être décrétées suite à une question de confiance posée au Parlement, mais seulement par une majorité des 2/3 au Parlement. Le Parlement peut cependant élire un nouveau président.

La coalition fédérale CDU-CDU-SPD demande des élections immédiates en Thuringe.

Allemagne. La coalition fédérale CDU-CDU-SPD demande des élections immédiates en Thuringe.

Le retrait du ministre libéral FDP Kemmerich en 4 jours.

Allemagne. Thuringe. Le retrait du ministre libéral FDP Kemmerich en 4 jours :

Jour 1 : se laisser élire avec les voix de l’AfD, accepter le poste et le soir défendre sa position à la TV

Jour 2 : annoncer son retrait

Jour 3 : déclarer que le retrait immédiat n’a pas été présenté

Jour 4 : retrait immédiat

Thomas Kemmerich démissionne.

Allemagne. Thuringe. Le ministre-président libéral FDP Thomas Kemmerich annonce, ce samedi après-midi, son retrait immédiat de son poste. Il reversera les indemnités perçues dans cette fonction à l'Etat.

07/02/2020

Björn Höcke à propos des élections en Thuringe.

AfD.jpg

Allemagne. Le chef de file de l’AfD en Thuringe Björn Höcke écrit que la chancelière Merkel montre, par son intervention dans la formation du gouvernement de Thuringe, une conception problématique de la démocratie : « Quand les élections ne sont plus décisives, mais sont corrigibles, nous ne vivons plus encore que dans une simulation de démocratie. »

Sondage en Thuringe : la CDU paye lourdement sa gestion de l’élection du ministre-président.

AfD.jpg

Allemagne. Thuringe. Sondage Forsa : la CDU paye lourdement sa gestion de l’élection du ministre-président :

Die Linke : post-communistes : 37% (+6 par rapport aux élections de 2019 pour le Parlement de Thuringe)

AfD : patriotes : 24% (+1)

CDU : démocrates-chrétiens : 12% (-10)

SPD : sociaux-démocrates : 9% (+1)

Grüne : écologistes : 7% (+2)

FDP : libéraux : 4% (-1)

(Sonstige = autres)

LT 1.png

Les élus CDU de Thuringe ont été obligés de lâcher le ministre-président libéral FDP Thomas Kemmerich.

Allemagne. Thuringe. La présidente de la CDU fédérale A. Kramp-Karrenbauer est intervenue en personne lors de la réunion des élus de la CDU au Parlement de Thuringe qui s’est déroulée ce jeudi 6 février 2020 au soir. Elle a imposé que ces élus lâchent le ministre-président libéral FDP Thomas Kemmerich.

Le chef de file des élus CDU en Thuringe devrait ne pas se présenter à sa propre succession en mai.

Selon la dirigeante de la CDU Annegret Kramp-Karrenbauer, la chancelière CDU Angela Merkel a aussi eu des conversations téléphoniques avec les responsables de la CDU de Thuringe.

"Les acrobaties du président du Conseil."

M5S.jpg

Ligue.jpg

FI-AN.jpg

Italie. Revue presse.

EDITORIAL, Corriere della Sera, M. Franco, « Les acrobaties du président du Conseil pour négocier entre alliés » : « Conte apparaît totalement pris en sandwich entre deux manières de voir la coalition, aux antipodes l’une de l’autre. Pour les 5 étoiles, ou du moins une partie, l’accord avec le PD, Italia viva et Leu, serait un simple instrument pour arriver aux objectifs du Mouvement, en remplaçant la Ligue par la gauche. Pour les autres, ce ne peut être au contraire qu’une césure nette par rapport au passé, une nouvelle page qui s’ouvre. Paradoxalement, Conte se retrouve à défendre les 5 étoiles qui divisent sa majorité, et donc ainsi souligner une certaine part de continuité. Idem quand il défend la mobilisation que souhaite Di Maio le 15 février en faveur de la coupe des pensions aux ex-parlementaires : une mesure controversée qui pourrait bientôt être remise en cause. Sur la prescription, là encore, Conte s’est retrouvé pris en otage entre le M5S et Italia viva. La nouvelle tournée électorale régionale ce printemps promet d’accentuer les conflits internes au gouvernement ».

RETROSCENA (Coulisses), La Repubblica, T. Ciriaco : « Renzi menace maintenant le soutien externe. Conte : ‘’ Ils doivent voter contre ‘’ » : « Les émissaires de Matteo Renzi ont remis, hier soir, une menace définitive à Giuseppe Conte : le soutien externe au gouvernement, c’est-à-dire le retrait des deux ministres d’Italia Viva. Cet avertissement a été donné pendant la rencontre avec le président du Conseil. Conte, soutenu par le PD, a défié les renziens en les invitant à voter contre la prescription et à assumer ainsi leurs responsabilités. Conte est très préoccupé, c’est le temps des ultimatums et ces prochains jours on tentera de trouver une solution à cette situation très délicate. Le gouvernement va de l’avant et sur les thèmes les plus importants, réforme de la Justice et révision des décrets de sécurité, le PD et Conte sont en accord, ils ont obtenu de la part du ministre Bonafede une marche-arrière qui annule presque la réforme et espèrent pouvoir convaincre Renzi ».

EDITORIAL La Stampa M. Panarari « Di Maio bascule entre la rue et le gouvernement » : « C’est cette fascination indiscrète et irrésistible de Di Maio pour la jacquerie, ce réflexe pavlovien auquel Se raccrocher dans les moments de difficulté. Le M5S, mouvement antisystème – devenu entretemps deux fois parti de majorité (d’abord avec la Ligue, puis avec le PD) – réagit à l’hémorragie de voix et à l’offensive du PD pour réécrire l’agenda de gouvernement avec ses banderoles identitaires et s’apprête à descendre dans la rue le 15 février contre les rentes des parlementaires. Ainsi, Di Maio revient sur le devant de la scène en s’habillant à nouveau « d’insurgé » contre l’exécutif, se galvanisant des vents de guerre qui soufflent au sein du Mouvement et qui planent sur le gouvernement Conte bis. Cela pour continuer à être le leader de l’aile souverainiste, le garant de l’autonomie face à la droite et à la gauche. Lui, Di Maio, qui sous la veste institutionnelle ou celle des randonnées avec Di Battista chez les « gilets jaunes » ou au Parlement Européen, représente l’incarnation vivante des contradictions et des paradoxes du Mouvement ».

ARTICLE, La Repubblica, I. Venturi : « Le gouvernement ouvre aux Sardines, premières rencontres avec les ministres » : « Le gouvernement ouvre au dialogue avec les Sardines. Le mouvement trouvera, la semaine prochaine, un point d’abordage institutionnel et rencontrera les ministres Provenzano (Sud) et Boccia (Affaires Régionales et Autonomies). Mais les diplomaties sont au travail pour une éventuelle rencontre des Sardines avec le président du Conseil Conte, qui a confirmé sa volonté de les voir le plus rapidement possible, même s’il doit agir avec beaucoup de prudence pour ne pas heurter la majorité qui marche déjà sur une corde raide ».

ARTICLE La Repubblica, C. Lopapa « Meloni contre Lamorgese : il n’y a aucune alerte » « Peut-être galvanisée par ce bain de deux jours dans le bastion ultra-conservateur de Trump au National Prayer Breakfast, Giorgia Meloni répond à l’entretien de la ministre de l’Intérieur d’hier : ‘’En Italie il n’y a aucune alerte de la haine, encore moins de racisme. Si la titulaire du Viminal évoque une poussée de la haine, elle devrait s’adresser au M5S qui alimente la haine sociale et politique’’. Ces propos ressemblent à ceux de Salvini ‘’les vraies urgences sont le chômage et la criminalité’’. La droite fait ainsi retour à ses instincts primordiaux, qui nient toute poussée xénophobe ».

COMMENTAIRE La Repubblica S. Folli « Ce que veut l’Amérique de Giorgia Meloni » : « Le voyage de Giorgia Meloni (Fratelli d’Italia) aux Etats-Unis ne semble pas être une simple visite de courtoisie. Il y a quelque chose de plus, qui avait manqué, par exemple, à Matteo Salvini en juin dernier. Les observateurs avaient dit que le Salvini « américain » n’avait pas fait brèche auprès des interlocuteurs de Washington. Meloni, elle, ne présente pas les points faibles de l’allié léguiste (liens obscurs avec la Russie de Poutine). Elle peut être appréciée à Washington pour sa position atlantiste, anti-communiste et sans ambiguïtés avec Poutine. Et puis, la Ligue semble avoir atteint le maximum de son expansion et donne même des signaux de replis alors que Fratelli d’Italia vit son état de grâce. C’est actuellement le parti de droite le plus à la mode et peut potentiellement séduire l’électorat déçu de Forza Italia et du M5S. Certains estiment que le choix à Washington a déjà été fait, mais à condition que Trump puisse remporter les prochaines élections de novembre. Ce sont les prémisses de tout pour la droite italienne, y compris le rééquilibre des relations entre Salvini et Meloni. Du coup, pour la dirigeante de FdI, l’objectif principal sera de repérer ou de former une classe dirigeante avant même de viser le Palais Chigi ».

(Traduction : ambassade de France à Rome)

06/02/2020

Le dirigeant du groupe des élus de la CDU de Thuringe Mike Mohring reste sur ses positions.

Allemagne. Le dirigeant du groupe des élus de la CDU de Thuringe Mike Mohring reste sur ses positions : pas de nouvelles élections après le départ du ministre-président libéral FDP Kemmerich.

Thuringe : l'AfD donnée à 23 % et les post-communistes à 34 %.

AfD.jpg

Allemagne. Thuringe. En cas de scrutin, un sondage donne les post-communistes à 34 % (contre 31 % en 2019) et les patriotes de l'AfD à 23 % (comme en 2019). Par contre, les sociaux-démocrates, les Verts et les libéraux sont donnés près du seuil électoral des 5 % nécessaires à l'obtention d'élus.

Thuringe 1.png

die Linke : post-communistes

AfD : patriotes

CDU : démocrates-chrétiens

SPD : sociaux-démocrates

Grüne : écologistes

FDP : libéraux

Sonstige : autres

Thomas Kemmerich touchera 93.005 euros pour une journée à la tête de la Thuringe.

Allemagne. Thuringe. Le ministre-président libéral FDP Kemmerich touchera pour les 24 h et 31’ écoulées entre son élection et l’annonce de son retrait un salaire d’un mois de 17.536 euros + une indemnité de 6 mois suite à son départ de 75.468 euros, soit au total 93.005 euros.

Kemmerich 1.jpeg

Thomas Kemmerich

Des bureaux des libéraux du FDP tagués ou attaqués à la peinture.

Allemagne. À la suite de l’élection du libéral FDP Kemmerich au poste de ministre-président de Thuringe avec les voix de l’AfD, divers bureaux du FDP ont vu leur façade taguée ou attaquée à la peinture.

Suite à l'élection en Thuringe, les libéraux du FDP perdent des membres de parti.

Allemagne. À la suite de l’élection du libéral FDP Kemmerich au poste de ministre-président de Thuringe avec les voix de l’AfD, le FDP connaît une défection de membres du parti.

"Meloni dédouanée aux Etats-Unis."

M5S.jpg

Ligue.jpg

FI-AN.jpg

Italie. Revue de presse.

COMMENTAIRE, Corriere della Sera, M. Franco : « Un exécutif piégé dans l’absence d’un projet » : « La rigidité reste et ne laisse pas entrevoir la possibilité d’une médiation. Les appels du président du Conseil Conte aux alliés de gouvernement pour qu’ils arrêtent de se bagarrer sur la réforme de la prescription ont été jusqu’à maintenant inutiles. Le M5S ne veut pas reporter la réforme, le ministre de la Justice Bonafede menace de démissionner, Di Maio appelle les grillini dans la rue : il n’y a pas vraiment de dialogue. A ce stade, personne ne sait quel sera le compromis et le prix que le gouvernement devra payer. L’attitude agressive de ces semaines s’explique aussi par la sensation croissante que Palais Chigi est en train de jouer une partie politique autonome du M5S et surtout les craintes « d’une restauration », mot de plus en plus utilisé, parmi les grillini.  Evoquer les « restaurateurs » est une sorte d’appel de détresse et devrait servir à redonner confiance aux militants déçus. La préoccupation de redonner un sens à la législature réapparaît et le PD affirme que déstabiliser Conte peut préparer les pires scénarios. Mais sans un simulacre de projet commun, le gouvernement ne peut que survivre ».

COULISSES, La Stampa, I. Lombardo : « Prescription : l’avertissement de Bonafede à Conte : ‘’S’il me demande un renvoi, je quitte le gouvernement ‘’. Sans accord, le défi sera au Parlement » : « ‘’S’il me demande d’accepter un renvoi de la réforme de la prescription, je démissionne. Je l’ai déjà dit aussi au Président Conte‘’. Dans l’entourage proche du Ministre de la Justice, le raisonnement est le suivant : si Bonafede a lié son nom à cette réforme, au point de s’être engagé dans un bras de fer avec Renzi, accepter un renvoi maintenant sonnerait comme une défaite. Renzi demande un renvoi d’un an. Pour le ministre, il y a une limite qui ne peut pas être dépassée. Il est prêt à s’assoir à une table et discuter, avec la médiation de Conte. Bonafede assure que, comme preuve de sa disponibilité, il portera au Conseil des Ministres la réforme du procès pénal, dans un délai de 10 jours. Elle pourrait contenir le point « Conte bis » (du nom du député de Leu Federico Conte) qui prévoit le blocage de la prescription seulement en cas de condamnation en première et deuxième instance.  C’est le compromis sur lequel seraient désormais d’accord trois partis sur quatre de la majorité. Il manque uniquement le feu vert de Renzi. S’il n’arrive pas, la confrontation se fera au Parlement. Mais le M5S ne peut pas supporter d’autres défaillances. Ce n’est pas un hasard si Di Maio a invité à manifester le 15 février. »

RETROSCENA (Coulisses), Corriere della Sera, F. Verderami : « Prescription, nominations, vote local. Le ‘’tous contre tous‘’ parmi les alliés » : « Bien sûr, cela fait de l’effet d’entendre Luigi Di Maio appeler les grillini à se mobiliser dans la rue contre la « restauration qui voudrait annuler les réformes du M5S », oubliant peut-être qu’il fait partie, lui-même, du gouvernement. Et il est étonnant qu’en plein milieu de la négociation sur la prescription, le ministre de la Justice Bonafede (M5S) menace de déposer sa démission si le président du Conseil Conte devait céder aux requêtes du PD et d’Italia Viva, décidés à faire reporter ce projet très contesté. Dans cette atmosphère chaotique, le risque de chute du gouvernement ne peut pas être exclu et la difficulté réside dans le fait que la réunion annoncée par Conte n’ait pas encore été convoquée. Mais tous sont d’accord, au sein de la majorité, sur une chose : les nominations représentent une sorte d’assurance vie de l’exécutif, au moins jusqu’en mai ».

COMMENTAIRE La Stampa F. Geremicca « Patuanelli, le visage le plus modéré du M5S » : « Il est facile de pouvoir dire que la durée de la prescription n’est pas l’une des principales préoccupations des Italiens. Toutefois, la tension ne baisse pas et le ministre de la Justice Bonafede (M5S) menace même de présenter sa démission. A l’ombre de ce conflit se cache un autre : celui entre l’aile « gouverniste » du M5S et l’aile « orthodoxe ». C’est un conflit qui dure depuis des mois, une bataille souvent floue où est en train d’émerger une figure nouvelle : Stefano Patuanelli, ministre du développement économique, l’ingénieur de 46 ans de Trieste. Docile et médiateur agréable, il est l’un des ministres le plus proche de G. Conte dans la tentative de rendre plus solide l’alliance avec le PD. Zingaretti le considère comme un point de repère pour gérer les frictions. Le même jugement positif est en train de remonter aussi au Quirinal. Certains au sein du M5S miseraient sur lui comme futur leader, mais il est assez improbable en raison de sa faible « force médiatique ». Toutefois, le fait qu’au M5S les personnalités de dialogue soient en train d’émerger pourrait représenter ce « bain de réalité » sans lequel la crise des 5 Etoiles pourrait se transformer en un gouffre sans fin ».

COMMENTAIRE, Repubblica, M. Giannini, « Si Di Maio descend dans la rue » : « ‘’Le 15 février, je serai avec vous pour manifester’’ a dit Di Maio ‘’pour combattre le système qui veut annuler nos loi’’. Mais contre qui descend-il dans la rue puisqu’il est ce ‘’système’’ et fait partie du gouvernement qui discute de la loi sur la prescription. Un ministre des Affaires étrangères qui utilise le pouvoir des masses contre le pouvoir de l’exécutif, c’est du jamais vu. La portée déstabilisante du changement de Di Maio est claire pour tout le monde. Il a un impact sur une majorité déjà à bout, entre la résilience stoïque de Zingaretti et la guérilla permanente de Renzi. De la réforme de l’Irpef (impôt sur le revenu) à la Justice, des décrets sécurité au « Jus culturae », de la concession à la société Autostrade à l’Ilva, d’Alitalia aux nominations. Les dossiers sur la table du palais Chigi sentent le moisi. Avec Conte qui parle beaucoup et ne dit rien, s’ajoute maintenant Di Maio ressuscité qui tire sur le quartier général. Plus que l’éthique de la collaboration, c’est la pratique de la dissolution ».

ARTICLE Sole 24 Ore R. D’Alimonte « 76% des Italiens préfère le système électoral majoritaire » : « Malgré les scores en Emilie-Romagne et en Calabre, la ligue est toujours, au niveau national, à environ 32% des intentions de vote. Le PD, après la scission d’Italia Viva, semble se renforcer (22%) aux dépens du M5S. Fratelli d’Italia consolide sa tendance positive. Il y a donc bien un « effet Meloni », même en l’absence d’une explication convaincante. Pour les électeurs situés au centre droit, 52% indiquent M. Salvini comme leader de coalition mais il est significatif de voir que 40% indiqueraient G. Meloni. C’est assez surprenant vu l’écart en pourcentage entre leurs deux partis. A bien y regarder, 28% des électeurs de Forza Italia et 25% de ceux de la Ligue sont favorables à Meloni. Ce qui veut dire qu’il y a, au sein de l’électorat conservateur, de potentiels électeurs de Fratelli d’Italia. Ce flux pourrait continuer demain. Quant aux électeurs du M5S, à la question sur l’alliance structurelle avec le PD, 62% sont pour l’autonomie. Ce qui veut dire qu’après la fuite des électeurs (allés à la Ligue et au PD), les fidèles du mouvement veulent un retour aux origines. Reste ces 26% d’électeurs du M5S qui sont favorables à une alliance avec le PD : ces derniers pourraient représenter les électeurs du PD de demain. Si les lois électorales ne passionnent pas les Italiens en raison de leur complexité, le débat actuel au Parlement impose un sondage. La plupart des personnes interrogées ne font pas la distinction entre proportionnel et majoritaire. En revanche, ils répondent lorsqu’on leur demande de choisir entre la « possibilité de voter directement pour le candidat à la présidence du Conseil » ou un « système où l’on vote pour les partis qui indiqueront ensuite le président du Conseil ». 35% des sondés n’a pas répondu. Parmi ceux qui l’on fait, 76% sont pour le majoritaire et seuls 24% pour le système proportionnel. Mais aujourd’hui, notamment aux partis au gouvernement, le proportionnel convient à tout le monde. Il faut que les électeurs se fassent une raison ».

CONVERSATION avec Giorgia Meloni, leader de Fratelli d’Italia, Repubblica, « Meloni dédouanée aux Etats-Unis. ‘’Je suis la vraie droite, prête à être président du Conseil’’ » : « La route est longue de Garbatella (ndr : quartier de Rome où elle est née) à Washington mais cela valait la peine pour arriver au rendez-vous annuel entre Républicains (surtout) et Démocrates. Elle est la seule leader italienne à avoir été invitée, elle qui est passée de 1,9% en 2013 à 6,4 en 2019 jusqu’au 10-11% dans les derniers sondages. ‘’Etre l’interlocuteur privilégié de Trump ne m’intéresse pas’’ précise-t-elle, ‘’je veux l’être pour les Italiens’’. ‘’La rivalité avec Salvini est construite’’ par les journalistes dit-elle, ‘’je suis réfléchie et pointilleuse, c’est un instinctif. C’est pour ça que je pense que nous sommes complémentaires et nous gouvernerions très bien ensemble’’ ».

(Traduction : ambassade de France à Rome)

Le FDP a décidé de demander la dissolution du Parlement de Thuringe.

Allemagne. Thuringe. Le ministre-président libéral FDP Thomas Kemmerich déclare que le FDP a décidé de demander la dissolution du Parlement de Thuringe afin de voir organiser des élections pour effacer la « souillure » occasionnée par le soutien de l’AfD à son élection.

Il précise que si le Parlement n’est pas dissous, il posera la question de confiance au Parlement.

K 1.jpg

Thomas Kemmerich

Thuringe : la CDU avait prévenu le président fédéral du FDP Christian Lindner.

Allemagne. La CDU avait prévenu le président fédéral du FDP Christian Lindner : la dirigeante de la CDU Annegret Kramp-Karrenbauer l‘avait mis en garde contre un tel scénario et la CDU n’a pas lancé son propre candidat au poste de ministre-président de Thuringe pour cette raison.

(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2020/02/06/thu...)

Thuringe : le président fédéral du FDP aurait donné son feu vert.

Allemagne. Le président fédéral du parti libéral FDP Christian Lidner aurait, selon le média Business Insider, donné son feu vert par téléphone à la possibilité que Kemmerich soit élu avec les voix de l’AfD au poste de ministre-président de Thuringe.

(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2020/02/05/thu...)

05/02/2020

Thuringe : le candidat libéral élu ministre-président avec les voix de l'AfD.

AfD.jpg

Allemagne. Thuringe. Le libéral (FDP) Thomas Kemmerich est élu, ce 5 février 2020, ministre-président de Thuringe avec les voix de la CDU, du FDP et des patriotes de l’AfD. 

Cette élection a entraîné de nombreuses réactions politiques :

La dirigeante du parti post-communiste die Linke de Thuringe Susanne Hennig-Wellsow lui a jeté un bouquet de fleurs devant les pieds :

https://twitter.com/i/status/1225062399864115201

Les dirigeants nationaux du FDP, de la CDU et le président de la CSU ont pris leur distance avec cet événement et le sommet de la CDU et de la CSU s’est dit favorable à de nouvelles élections en Thuringe, alors que la CDU de Thuringe y est opposée.

AfD 1.png

Thomas Kemmerich est félicité par le chef de file des élus de l'AfD en Thuringe Björn Höcke