05/02/2020
Viktor Orban, Giorgia Meloni et Marion Maréchal participent à une conférence à Rome.
Italie, France, Hongrie. Le Premier ministre hongrois Viktor Orban, la dirigeante de Frères d’Italie Giorgia Meloni et Marion Maréchal ont pris part à Rome à une conférence organisée le 3 et le 4 février 2020 :
https://www.rtl.be/info/monde/europe/marion-marechal-bran...
[Le dirigeant de la Ligue Matteo Salvini n’était pas présent, bien qu’annoncé par les organisateurs.]
Marion Maréchal
(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2020/01/19/orb...)
18:27 | Lien permanent | Commentaires (0)
Viktor Orban et Matteo Salvini se rencontrent à Rome.
Italie et Hongrie. Le Premier ministre hongrois Viktor Orban a rencontré le dirigeant de la Ligue Matteo Salvini à Rome.
Viktor Orban et Matteo Salvini
18:16 | Lien permanent | Commentaires (0)
Santiago Abascal rencontre Viktor Orban à Rome.
Espagne et Hongrie. Ce 4 février 2020, le président de Vox Santiago Abascal (Espagne) a rencontré le Premier ministre hongrois Viktor Orban.
16:53 | Lien permanent | Commentaires (0)
Le FPÖ désire que les "réalisateurs" de la vidéo d'Ibiza l'indemnisent.
Autriche. Le FPÖ désire se faire indemniser par ceux qui ont réalisé la vidéo cachée d’Ibiza qui a conduit à la chute de l’ancien président du parti HC Strache, car cela a engendré des frais d’avocats et électoraux importants.
15:53 | Lien permanent | Commentaires (0)
"Au niveau international, les trois leaders de la droite italienne bougent en ordre dispersé."
Italie. Revue de presse.
ENTRETIEN Matteo Renzi, ancien président du Conseil italien, Repubblica, « Nous les arrêterons d’une manière ou d’une autre, même sans motion de défiance. Et que Conte accélère » : « Q. Sur la prescription, le gouvernement est-il en danger ? R. : ‘’Je ne pense pas. Il faut débloquer les chantiers et baisser les impôts’’. ‘’La polémique (sur un éventuel vote avec Forza Itaia) est surréaliste. La loi sur la prescription a été voulue par Berlusconi. Nous l’avons changée pour allonger les termes, trop brefs. Le tandem Bonafede-Salvini l’annule faisant des citoyens des suspects à vie. Il ne s’agit pas d’être avec Berlusconi mais avec un état de droit, garant pour ses citoyens’’. ‘’Notre bataille est culturelle, j’espère que le PD ne se laissera pas faire par le M5S. Je ne veux pas changer de président de Conseil, mais je veux que Conte accélère : je veux qu’il commence à gouverner réellement’’. ‘’D’une manière ou d’une autre, nous bloquerons cette loi, même sans motion de défiance’’ ».
ANALYSE Sole 24 Ore L. Palmerini « Les conséquences des problèmes judiciaires de Salvini » : « Mercredi prochain, le Sénat devra se prononcer sur l’autorisation définitive aux juges de procéder contre Salvini pour l’affaire du navire Gregoretti. Maintenant, c’est la demande du Parquet de Palerme pour le navire Open Arms qui s’ajoute. Est-ce que là aussi Salvini demandera aux sénateurs de la commission de voter pour qu’il aille devant les juges ? Les accusations sont toujours celles de séquestration de personne et retard du débarquement des 164 migrants. Mais là, il y aurait les mèls du Président Conte qui demande à son ancien ministre de l’Intérieur de permettre le débarquement et le refus de celui-ci. Les juges seraient enclins à contester la violation des conventions internationales, décidée en toute autonomie par Salvini. Le leader de la Ligue doit décider comment mettre au point sa stratégie face aux procès. Salvini ne peut pas sous-estimer les conséquences d’une possible condamnation et les effets d’inéligibilité de la loi Severino. Et puis, la thématique populaire de la « défense des frontières » ne pourra pas être évoquée pour l’autre procès sur les fonds russes. Là, les frontières n’ont rien à voir ».
EDITORIAL du directeur de La Repubblica C. Verdelli « Petits poissons et gros poisson » : « Une fois essuyée la peur des résultats électoraux d’Emilie-Romagne et remercié l’inattendu peuple des « Sardines », les portes de la politique se sont vite refermées. Le gouvernement a adopté laborieusement une loi en un mois et Conte n’a pas trouvé une minute pour répondre à la lettre que le mouvement des Sardines lui avait adressée pour dire qu’ils étaient bien heureux de répondre favorablement à son invitation. Lettre morte. Même pas un « merci, je vous contacterai ». Rien. Ne pas irriter les amis du M5S, qui ont déjà leurs problèmes, et se cacher derrière les urgences les plus disparates. Si le gouvernement Conte II flotte toujours, cela est aussi grâce au raz-de-marée inattendu et spontané de la participation, qui est née en dehors des partis ou des salons intellectuels ou encore des circuits traditionnels de la création de consensus. Gaspiller cette énergie, en l’évitant car elle ne sert plus, n’aidera ni ce gouvernement ni la politique à récupérer du terrain à l’égard d’un pays de plus en plus tenté par les sirènes ».
COMMENTAIRE, La Stampa, M. Sorgi : « Les Sardines commencent déjà à se diviser sur la politique » : « Décisives en Emilie Romagne pour la victoire de Bonaccini, les Sardines sont tombées sur une erreur qui a provoqué presque une scission romaine : la photo avec Luciano Benetton, après leur visite à Fabrica d’Oliviero Toscani. Photo qui a entraîné la protestation du représentant romain du mouvement, Stephen Ogongo, indigné par la proximité avec l’entrepreneur de la concession des autoroutes qui risque la révocation après la catastrophe du pont Morandi à Gênes. Maintenant, Mattia Santori, leader des Sardines, tente de redimensionner l’incident de la photo (‘’ une naïveté ‘’) ainsi que la protestation d’Ogongo, en expliquant qu’il a parlé à titre personnel. Mais les premières frictions post-électorales montrent la difficulté, pour ce Mouvement anti Salvini né spontanément, de passer « de la protestation à la proposition ». En d’autres termes, décider quelle forme d’organisation prendre. Ainsi, on découvre que les Sardines donneront leur soutien au candidat napolitain Sandro Ruotolo tandis qu’elles ne sont pas enthousiastes par la confirmation du président Vincenzo De Luca en Campanie ou de la candidature de Roberto Gualtieri à Rome. Toutefois, les relations avec Zingaretti restent très bonnes : les Sardines ont, en effet, beaucoup apprécié la gratitude manifestée par le leader du PD pour leur soutien, sans aucune tentation d’hégémonie ».
ARTICLE, Il Messaggero M. Ajello « Orban, grandes manœuvres à droite pour l’alliance » : « Au niveau international, les trois leaders de la droite italienne bougent en ordre dispersé. Meloni est partie hier pour Washington dans l’espoir de rencontrer le président Trump à l’occasion du National Prayer Breakfast, où elle a été invitée comme la seule parmi les Italiens. L’accréditation de la leader de Fratelli d’Italia est une étape importante pour sa croissance. Mais Salvini aussi prépare sa toile internationale. Sa relation établie avec Israël et ce gouvernement très proche à celui de Trump est désormais stabilisée. Et son meeting sur l’antisémitisme et l’antisionisme, seul intervalle qu’il s’est donné lors de la campagne pour les régionales, en est la preuve. Pour donner un véritable tournant à la stratégie internationale de la Ligue, Salvini a choisi Giorgetti comme responsable des affaires étrangères. Et les léguistes assurent ‘’tout va changer’’. America First, donc. Et les relations avec la Russie et tout ce qui en a suivi doit être géré avec grande attention : c’est la mission de l’homme le plus diplomate de la Ligue ».
ARTICLE, P. Di Caro, Corriere della Sera : « Le déjeuner de Berlusconi avec Orban : qu’il reste dans le PPE, qu’il donne des signaux » : « Viktor Orban, Premier ministre hongrois, en collision avec le PPE, a exploité au maximum son voyage en Italie pour renforcer les contacts et tisser sa toile diplomatique. Il n’a pas voulu faire d’affront à aucun de ses possibles interlocuteurs. Pas à Meloni, nouvelle leader de la droite européenne, avec le Polonais Kaczynski, à la tête des principales forces des Conservateurs à Bruxelles, groupe vers lequel Orban regarde avec intérêt dans le cas où il quitterait le PPE. Pas à Berlusconi, qui le soutient depuis toujours et qui est aujourd’hui le parrain de sa permanence dans le groupe. Pas à Matteo Salvini, qu’il perçoit comme un possible futur collègue à la tête d’un gouvernement. Orban attend de comprendre son destin : au cours de la rencontre avec Berlusconi il aurait confirmé sa volonté de rester dans le PPE, qui toutefois ne doit pas s’écraser à gauche comme il le fait actuellement mais se renforcer à droite »
(Traduction : ambassade de France à Rome)
12:54 | Lien permanent | Commentaires (0)
04/02/2020
L'AfD s'oppose à l'expulsion d'Allemagne d'une Allemande de Russie.
Allemagne. L’association de l’AfD consacrée aux Allemands de Russie – vivant en Allemagne – dénonce le fait qu’une dame, Allemande de Russie, doit être expulsée d’Allemagne, alors que ses deux parents sont des Allemands de Russie. L’AfD estime que les Allemands de Russie ont le droit de séjourner dans leur patrie [l’Allemagne].
23:56 | Lien permanent | Commentaires (0)
Une pièce de théâtre à propos de Pim Fortuyn.
Pays-Bas. Un groupe théâtral joue une pièce consacrée à l’ancien dirigeant patriote Pim Fortuyn : une commission du conseil municipal d’une municipalité fictive se réunit afin de déterminer si un lieu (une rue, une place…) de la municipalité sera dénommé « Pim Fortuyn ».
23:48 | Lien permanent | Commentaires (0)
Le ministre-président CDU du Schleswig-Holstein désire que la CDU soutienne de l'extérieur un gouvernement de gauche minoritaire en Thuringe.
Allemagne. Le ministre-président démocrate-chrétien (CDU) du Schleswig-Holstein Daniel Günther recommande à son parti de soutenir de l’extérieur en Thuringe un gouvernement rouge-rouge-vert dirigé par un post-communiste.
(https://www.bvoltaire.fr/en-allemagne-le-parti-conservat...)
22:52 | Lien permanent | Commentaires (0)
L'AfD donnée à 14 %.
Allemagne. L'AfD est donnée à 14 % au sein d'un sondage INSA.
(https://www.wahlrecht.de/umfragen/)
CDU : démocrates-chrétiens / CSU : sociaux-chrétiens
SPD : sociaux-démocrates
AfD : patriotes
FDP : libéraux
die Linke : post-communistes
Grüne : écologistes
Sonstige : autres
19:09 | Lien permanent | Commentaires (0)
Viktor Orbán accuse à la radio le réseau Soros d’organiser une immigration à travers les Balkans.
Hongrie. Le vendredi 31 janvier 2020, le Premier ministre Viktor Orbán a accusé à la radio le réseau Soros d’organiser une immigration à travers les Balkans.
13:49 | Lien permanent | Commentaires (0)
L'anglais reste la langue de travail pour la Commission européenne.
Union Européenne. La Commission a décidé que l’anglais reste, malgré le Brexit, la langue de travail. Les textes de certaines procédures au sein de la commission seront toujours présentés en anglais, allemand et français.
13:29 | Lien permanent | Commentaires (0)
Tensions au sein du gouvernement autrichien à propos du sauvetage en Méditerranée.
Autriche. Les sociaux-chrétiens de l’ÖVP rejettent catégoriquement l’exigence du ministre écologiste des Affaires sociales de voir la mission de sauvetage en Méditerranée Sophia reprendre ses activités.
13:13 | Lien permanent | Commentaires (0)
"Meloni voit Orban."
Italie. Revue de presse.
ARTICLE, Repubblica, M. Bocci, « Ecoles interdites » : « Trois régions (Vénétie, Frioul, Lombardie) et une province (celle du Trentin), gouvernées par la ligue, ont écrit au Ministre Speranza (Santé) pour critiquer la ‘’circulaire école’’ du 1er février qui ne prévoit pas d’isolement pour les élèves rentrés depuis peu de Chine. Ils parlent de ‘’réponse aux inquiétudes des familles’’ face au coronavirus et des ‘’règles sanitaires minimales’’ qui devraient être adoptées. Elles demandent que la circulaire soit modifiée à cet effet. Conte et Speranza, qui ont rencontré hier au Palais Chigi les chefs de groupe de la majorité et de l’opposition, ont fait parler les spécialistes. Le communiqué de l’Institut supérieur de la Santé a été lu par le président du Conseil. La situation étant ‘’en évolution’’, la porte n’est pas fermée à d’autres changements. »
COMMENTAIRE, Sole 24 Ore, L. Palmerini « Une preuve de force sans arme finale » : « Même si Italia Viva a haussé le ton, il n’y a pas de climat d’affrontement. Ni le parti de Renzi, ni le M5S n’ont intérêt à créer une crise pour utiliser l’arme finale des élections. Ce serait un prix trop élevé pour ces deux partis dont les sondages ne sont pas flatteurs. Maintenant, Conte a la tâche de trouver un compromis sur la réforme de la prescription. Il peut ouvrir une faille sur le mérite, vu les critiques de la magistrature à l’égard de la réforme de Bonafede (M5S). Il a encore une semaine pour le faire. Sinon, la prescription risque de se transformer en une étape pouvant consommer le gouvernement ».
RETROSCENA (coulisses) Il Messaggero M. Conti « Conte fait pression sur Bonafede, demain réunion pour le règlement des comptes » : « Zingaretti (PD) demande au Président du Conseil d’intervenir et menace même, à défaut d’entente, que le PD vote sa propre proposition. Conte aurait préféré ne pas intervenir dans le débat sur la réforme de la prescription. La fermeté exhibée par le ministre de la justice Bonafede et le M5S laisse penser que les 5 Etoiles sont prêts à aller au défi du vote de la Chambre, quitte à se voir battus et à dénoncer l’accord entre le PD, Italia Viva et tout le centre droit. Cela permettrait encore une fois de montrer leur position « antisystème ». Mais alors Conte se verrait forcé de ramasser les morceaux d’une majorité qui est à l’évidence en décomposition ».
ARTICLE, La Stampa, C. Bertini, I. Lombardo : « Prescription, Conte veut convoquer une réunion, mais l’idée est de laisser la question au Parlement » : « Il y a un air de crise sur le Palais Chigi et seul le Parlement pourrait offrir à la majorité une issue sur la prescription. Aucune alternative ne semble exister, surtout après que le président de la Cassation et les avocats se soient déchaînés. Le président du Conseil Conte aurait l’intention de convoquer, à son retour de Londres, une réunion. Mais ce sont quand même les Chambres qui devront trouver une solution aux frictions entre le ministre de la Justice Bonafede et le leader d’Italia Viva, Matteo Renzi, qui serait prêt à voter contre la réforme. Une option serait de bloquer la prescription en cas de corruption et il y a aussi une modification, déjà prête, sur les jugements d’appel ».
ANALYSE Corriere della Sera, M. Ascione « A la Ligue et Frateli d’Italia, 205 députés sur 400. Voici comment pourrait changer la Chambre des Députés » : « Le chiffre qui s’impose est 205. Ligue et Fratelli d’Italia obtiendraient seuls la majorité dans une Chambre des députés suite à la réduction du nombre de parlementaires (de 630 à 400) et à de nouvelles élections avec la nouvelle loi électorale, le Germanicum, c’est-à-dire le système proportionnel avec un seuil de barrage à 5 %. Si nous allions voter aujourd’hui, la droite obtiendrait 234 sièges sur 400 (149 de la Ligue, 56 FdI auxquels il faut ajouter les 29 de Forza Italia), le PD 96 et le M5S 65. La formation de Renzi Italia Viva obtiendrait seulement un ’droit de tribune’ (3 sièges) qui est prévu pour les formations mineures qui ne dépassent pas le seuil de 5% à l’échelle nationale mais qui obtiennent, dans au moins deux Régions et trois circonscriptions électorales, les voix nécessaires per l’obtention d’un siège. C’est une révolution copernicienne par rapport au cadre actuel. »
ARTICLE, Repubblica, A. Cuzzocrea « Di Maio, l’offensive contre les accords avec le PD » : « Si c’est ce qu’imaginait Di Maio en enlevant sa cravate et en quittant la tête du M5S : le chaos, la guerre ‘’tous contre tous’’, il n’a pas dû attendre longtemps. L’assemblée des activistes en Campanie est seulement le début de ce que ses proches voient comme une reprise. Depuis des années, le PD est l’ennemi dans toutes les déclinaisons du M5S : pour ne pas s’être assez opposé à Berlusconi, pour ne pas s’être ouvert au mouvement quand ce dernier y était prêt, mais aussi car il fallait un ennemi. Pour les régionales, certains estiment que tout n’est pas perdu, et une fois que le choix ne se fera pas uniquement ‘’avec ou contre le PD’’, la partie pourrait ne pas être terminée. Par ailleurs, il se pourrait que le « régent » Crimi, au moment du choix final, permette aux inscrits sur la plateforme Rousseau de donner leur avis. ‘’Nous devons tout faire pour nous protéger’’ est la phrase que l’on entend dans les réunions des nouveaux dirigeants, des réunions qui ne se tiennent plus à la Farnesina, mais au Sénat, où hier est passé Davide Casaleggio. Ceux qui sont opposés au projet d’alliance PD-M5S, béni par Conte et Zingaretti, commencent à hausser le ton. Le secrétaire d’Etat aux Affaires étrangères, Di Stefano, a dit des mots prophétiques, parlant de Grillo, ‘’un gourou spirituel parle de vision morale pas de stratégie politique’’, précisant que ce n’est pas lui qui décidait. Ce n’est pas le chef. Les pulsions destructrices de la base de plus en plus mécontente et les fuites du parti, comme celle de la conseillère de Pesaro qui n’attend qu’une chose, récupérer un poste d’assesseur avec le PD. Crimi peut bien la chasser, il ne résoudra pas le problème. Dans le mouvement, il n’y a pas d’unité ».
ARTICLE Il Messaggero C. Mangani « Libye, les requêtes de Tripoli pour freiner les débarquements » : « Le ministre de l’Intérieur du gouvernement de Tripoli, F. Bashagha, a rencontré les ministres Lamorgese et Di Maio. Il leur a demandé une plus grande clarté politique à l’égard du soutien au gouvernement dirigé par Sarraj ainsi qu’une collaboration majeure aux frontières du sud du pays, où les migrants venant du Tchad et du Niger font pression. Ce n’est pas un hasard si la Garde côtière libyenne a repris son activité, après des mois où elle ne répondait plus aux appels de détresse. Rome veut garantir les accords avec Tripoli mais aussi les revoir, notamment à l’égard des droits humains et des conditions de vie dans les centres libyens. Bashagha a beaucoup insisté pour que l’Italie maintienne une position claire à l’égard de son pays. Di Maio a assuré le soutien du gouvernement italien et a annoncé que l’Italie présentera prochainement ‘’une série d’amendements du mémorandum bilatéral en matière migratoire de 2017. De leur côté, les Libyens sollicitent de l’aide pour mettre en place les camps abandonnés, pour renforcer les patrouilles maritimes et le matériel (radars et drones) pour contrôler les immenses frontières méridionales »
ARTICLE, Il Messaggero S. Canettieri « Meloni, axe avec Orban et défi lancé à la Ligue » « Les conservateurs européens se sont rencontrés hier à Rome. Parmi les présents figurait le premier ministre hongrois V. Orban. Meloni souligne ‘’nous nous sommes rencontrés : s’il devait quitter le PPE, les conservateurs seraient sa maison naturelle’’. La dirigeante de Fratelli d’Italia assure ‘’aucun derby avec la Ligue’’ mais elle tient à souligner ‘’c’est nous la vraie droite’’ car la Ligue ‘’a pris un chemin différent’’. Salvini a fini par déserter le meeting des conservateurs mais il devrait rencontrer le leader hongrois avant le départ de ce dernier ».
ARTICLE Corriere della Sera, P. Di Caro « Meloni voit Orban. Le défi souverainiste avec la Ligue » : « Giorgia Meloni, dont les voix pour son parti ont triplé en moins de deux ans, est en train de devenir une des leaders souverainistes les plus importants dans le panorama international. Hier elle a eu une rencontre tête-à-tête avec le premier ministre hongrois Viktor Orban (qui aujourd’hui rencontre Berlusconi), arrivé à Rome pour une visite officielle avec le président du Conseil Conte et pour participer à la « National Conservatism Conference ». Il semble que Salvini n’y participera pas. Orban, dont la suspension du PPE à cause de ses lois considérées comme autoritaires a été prolongée hier, pourrait rejoindre le groupe des Conservateurs au Parlement européen. ‘’Il n’y a aucun derby entre nous et la Ligue. Il y a des questions à affronter mais aucune volonté de se surmonter l’un avec l’autre ‘’ affirme Meloni. »
(Traduction : ambassade de France à Rome)
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03/02/2020
Michael Schnedlitz devient le nouveau secrétaire général du FPÖ.
Autriche. Michael Schnedlitz devient le nouveau secrétaire général du FPÖ, en remplacement de Harald ViIlimsky et Christian Hafenecker.
Michael Schnedlitz
15:58 | Lien permanent | Commentaires (0)
L'AfD soutient un maire sans étiquette, mais proche de l'aile conservatrice de la CDU, au poste de ministre-président de Thuringe.
Allemagne. Thuringe. L’AfD désire soutenir, afin qu’il occupe le poste de ministre-président de Thuringe, le maire de Sundhausen Christoph Kindervater. Ce dernier, bien que sans étiquette politique, affirme pourtant être un adepte d’un groupe dénommé « Werteunion », constitué de membres très conservateurs de la CDU.
Les démocrates-chrétiens de la CDU et les libéraux du FDP ont indiqué, par le passé, ne pas vouloir soutenir un candidat présenté par l’AfD.
(https://www.bvoltaire.fr/en-allemagne-le-parti-conservate...)
15:48 | Lien permanent | Commentaires (0)
Umberto Bossi : "Salvini a tort, le nationalisme fera perdre la Ligue."
Italie. Revue de presse.
La réforme de la justice, et notamment les frictions entre le ministre de la justice Bonafede et le leader d’Italia Viva, M. Renzi, est également reportée : « Echanges durs entre Bonafede et Renzi sur la prescription » (Corriere della Sera), « Prescription, avis de crise » (La Repubblica), « Prescription, Renzi prêt à voter contre la réforme » (Il Messaggero), « Renzi fait le jeu de Salvini » (Il Fatto Quotidiano).
COMMENTAIRE, La Stampa, F. Geremicca : « Un effet Bonaccini sur le gouvernement » : « Après une semaine, la longue vague de la victoire de Bonaccini en Emilie Romagne continue de produire ses effets stabilisateurs. Même la première assemblée d’Italia Viva en a été la confirmation parce que Matteo Renzi, tout en soulignant son rejet de la réforme de la justice et de la prescription, avait quand même assuré, deux jours auparavant, son soutien total à l’action de gouvernement. Donc, on va de l’avant. La question est alors : commet et vers où ? Les indications restent, pour le moment, très vagues. Comme dans tous les moments difficiles, le contenu est remplacé par la forme et les manières par lesquelles on peut les réaliser. Nous assistons donc à beaucoup de déclarations sur la « saison des reformes », la « phase 2 », derrière lesquelles il est difficile d’entrevoir un parcours clair et partagé. D’ailleurs, si la victoire de Bonaccini a stabilisé le gouvernement, elle a en dans le même temps aggravé la crise du M5S, en créant une situation dans laquelle les deux partis de majorité, M5S et PD, affirment être à la veille d’une refondation. Situation pas vraiment idéale quand on est confrontés à des choix qui réclament des décisions rapides. Du point de vue de la cohésion politique, la majorité continue d’apparaître ébranlée et les choses pourraient se compliquer ultérieurement par rapport à l’évolution de la crise des Cinq Etoiles. La direction faible de Vito Crimi ne semble pas capable de proposer une ligne claire et partagée par les groupes parlementaires et si, pour la succession à Di Maio, un profil comme celui d’Alessandro Di Battista devait s’imposer, il est difficile de prévoir une amélioration de la situation. La victoire de Stefano Bonaccini a aidé mais n’a pas vraiment résolu les problèmes de Rome. Le gouvernement a seulement gagné du temps mais maintenant il doit décider quoi en faire. Avec les prochaines élections régionales et une situation pas facile, il n’y aura peut-être pas beaucoup d’occasions pour repartir. Pour cette raison, ne pas profiter de la nouvelle vie offerte au gouvernement par les électeurs de l’Emilie Romagne pourrait se révéler être une erreur irréparable ».
ARTICLE La Repubblica L. Milella « Renzi, avis de crise sur la prescription. Mur contre mur avec le M5S » : « Hier Matteo Renzi, en clôturant l’assemblée nationale de son nouveau parti Italia Viva, a lancé un appel au ministre de la Justice ‘’Que Bonafede s’arrête. Sans nous, il n’aura pas les voix nécessaires au Sénat’’. C’est alors Enrico Costa (Forza Italia) qui en profite pour s’allier à nouveau avec Italia Viva pour effacer la loi 5 Etoiles et mettre en crise la majorité. Le bras-de-fer Renzi-Bonafede éclate à nouveau, laissant entrevoir une crise pour le gouvernement Conte.
RETROSCENA La Repubblica, T. Ciriaco « Conte craint un plan d’Italia Viva pour le destituer » Giuseppe Conte commence à se poser des questions. Non pas parce qu’il craint vraiment que son gouvernement puisse tomber sur la justice. Mais c’est surtout cette parabole de Renzi, qui miserait sur une fusion avec Forza Italia, soit la décomposition et la recomposition du cadre politique. Une fois la fenêtre électorale printanière fermée, Renzi pourrait demander la tête de Conte pour avaler un autre exécutif. Du coup, le Palais Chigi étudie les contremesures : les ‘’responsables’’ de Carfagna, sortis de Forza Italia, pourraient alors remplacer les parlementaires d’Italia Viva. Mais c’est surtout la fronde interne au M5S qui préoccupe Conte. ‘’Je vois d’étranges mouvements’’ affirme Conte. Il n’a peut-être pas tort ».
RETROSCENA Il Messaggero M. Conti « Le décret ‘’mille prorogations’’ vers la motion de confiance et le PD aussi bloque Bonafede » : « Pour comprendre la situation au sein de la majorité, il suffit d’attendre la réunion d’aujourd’hui sur le décret ‘’mille prorogations’’. Le décret doit être converti en loi d’ici un mois. Or, le nombre d’amendements met en doute les délais à disposition. Le Président du Conseil ne veut pas intervenir sur le bras-de-fer Renzi-Bonafede, sachant que les voix à la Commission budget et affaires constitutionnelles permettront le rejet des amendements voire leur renvoi à la Chambre. Le fait que le Palais Chigi soit en train de songer à demander la motion de confiance sur le décret ‘’mille prorogation’’ en dit beaucoup sur les marges de médiations. Du coup, la motion de confiance pousse tous à renoncer à leurs propres amendements. Même celle d’Annibali (Italia Viva) sur la prescription. Reste toutefois en calendrier le décret de loi d’Enrico Costa (Forza Italia) qui propose d’effacer la réforme de la prescription et de revenir à l’ancienne réforme Orlando. Costa a demandé une votation secrète sur le texte. Du coup, cela pourrait fédérer une majorité parlementaire favorable à l’effacement de la réforme Bonafede ».
ENTRETIEN, La Repubblica, d’Umberto Bossi, fondateur de la Ligue du Nord « Salvini a tort, le nationalisme fera perdre la Ligue » : « ‘’Le problème de l’autonomie du Nord demeure ouvert plus que jamais. M’inscrire dans la nouvelle Ligue et avoir une carte nationaliste n’est pas fait pour moi. Plusieurs militants s’y opposeraient. Plusieurs sont partis, attiré par le Mouvement du Grand Nord de Romberto Bernardelli. Mais on peut encore inverser la tendance. Peut-être en changeant de leadership. Il y a une chose qui est claire : si tu transfères la Ligue au Sud, il est plus difficile ensuite de demander des voix à la Lombardie, à la Vénétie et à l’Emilie. Il faut du bon sens. Les gens se demandent : La ligue fait-elle encore les intérêts du Nord ? Environ la moitié des Italiens vit au-dessus du Pô. Si nous perdons ces voix, c’est la fin. Tes alliés te servent pour gouverner. Mais si tu choisis l’extrême droite, après il est difficile de trouver quelqu’un disposé à faire des accords avec toi. Et puis, laissez-moi vous rappeler que mon grand-père était socialiste et moi je suis et je reste antifasciste. Sur ce point, il faut être clair. C’est vrai, on m’a mis en marge du parti. Mais je peux et je veux revenir. Je me battrai. La base du Nord est en effervescence. Il faut que quelqu’un trouve le courage de lui donner de la voix, sinon beaucoup de gens quitteront la Ligue. Mais ils peuvent compter sur moi’’ ».
ARTICLE Corriere della Sera, P. Valentino « Avec ou sans Orban. Le dilemme du PPE qui craint de céder un as aux souverainistes » : « Aujourd’hui et demain à Bruxelles, les dirigeants du Parti populaire européen devraient décider le sort de Viktor Orban et de son parti, Fidesz. Pendant les mêmes heures, le Premier ministre hongrois arrive à Rome, où il y a beaucoup d’attente pour son intervention à la National Conservatism Conference, le sommet international de la droite conservatrice et nationaliste, qui sera ouvert par Giorgia Meloni et auquel participent Matteo Salvini et Marion Maréchal Le Pen. Le PPE reste divisé sur le choix de faire rester le parti hongrois dans la famille européenne ou s’il doit l’expulser. Pendant des années les politiques autoritaires d’Orban ont été tolérées. Les populaires ont toujours choisi la voie du dialogue avec le hongrois en essayant de couvrir les différences internes. La ligne de désaccord passe grosso modo sur l’axe Nord-Sud, avec les partis des démocraties du Nord Europe décidés à se débarrasser d’une présence aussi encombrante. À Rome, demain au déjeuner, Orban verra aussi Silvio Berlusconi. Lequel devrait lui renouveler l’invitation à lancer des signaux apaisants à l’adresse du PPE »
(Traduction : ambassade de France à Rome)
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02/02/2020
Leipzig : le candidat de l'AfD à la mairie obtient 8,7 %.
Allemagne. Saxe. Leipzig. Lors du premier tour de l’élection directe du maire, le candidat de l’AfD obtient 8,7 % :
https://www.leipzig.de/buergerservice-und-verwaltung/wahl...
22:48 | Lien permanent | Commentaires (0)
Mecklembourg-Pomméranie occidentale : la nationalité des délinquants sera systématiquement fournie.
Allemagne. Mecklembourg-Pomméranie occidentale. Le ministre de l’Intérieur démocrate-chrétien (CDU) de cet État Lorenz Caffier a décidé que, à partir de février 2020, la nationalité de l’auteur d’un délit sera systématiquement donnée. Il suit ainsi une proposition du groupe des élus de l’AfD de novembre 2019.
(https://www.dokumentationsarchiv.com/2020/02/02/dank-afd-...)
22:00 | Lien permanent | Commentaires (0)
Nouvelle procédure judiciaire contre Matteo Salvini pour avoir bloqué un navire de migrants.
Italie. Nouvelle procédure judiciaire contre Matteo Salvini pour avoir bloqué un navire de migrants :
https://www.rtbf.be/info/societe/detail_nouvelle-procedur...
13:03 | Lien permanent | Commentaires (0)
01/02/2020
Brexit.
Royaume-Uni.
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Kickl estime que l’allemand doit devenir la principale langue de travail au sein de l'UE.
Autriche et Union Européenne. Le chef de file des élus du FPÖ au sein de la Chambre des députés et secrétaire général du parti Herbert Kickl estime que, suite au Brexit, l’allemand doit devenir la principale langue de travail au sein de l’Union Européenne : « En ce moment, l’anglais est la langue de travail la plus importante, le français et l’allemand sont d’un point de vue formel au même niveau, mais dans la réalité, lors de négociations orales ou au sein des documents écrits, ils ne sont pas utilisés de la même manière. » L’anglais n’est, désormais, plus la langue que de 1 % des habitants de l’Union Européenne.
15:10 | Lien permanent | Commentaires (0)