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10/01/2020

Alexander Dobrindt met en garde la CDU contre tout rapprochement avec les post-communistes de Die Linke en Thuringe.

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Allemagne. Le chef de file des élus de la CSU au sein de la Chambre des députés Alexander Dobrindt met en garde la CDU contre tout rapprochement entre la CDU et les post-communistes de Die Linke en Thuringe.

Carsten Linnemann se prononce contre une collaboration CDU-Die Linke en Thuringe.

Allemagne. Le vice-président du groupe des élus de la CDU à la Chambre des députés Carsten Linnemann se prononce contre une collaboration de son parti avec les post-communistes de die Linke en Thuringe et affirme que la position de la CDU est claire : le parti s’oppose à des coalitions, mais également à des formes semblables [à celle d’un gouvernement de projets] de collaboration, tant avec l’AfD, qu’avec Die Linke.

(https://www.bvoltaire.fr/en-allemagne-le-parti-conservate...)

"Procès contre Salvini, on va vers un report."

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Italie. Revue de presse.

COMMENTAIRE La Repubblica S. Folli « En morceaux mais en mode grand roque » : « Le Parlement et ses alentours ressemblent de plus en plus à la Forteresse Bastiani de Dino Buzzati, un lieu où rien ne se passe. Dans le roman, l’attente concerne l’ennemi qui se trouve au-delà du désert des Tartares. Aujourd’hui, l’ennemi s’appelle Salvini. Il ne se trouve pas dans un désert mais en Emilie-Romagne pour tenter de faire tomber un équilibre de pouvoir qui pourrait dégringoler à Bologne pour s’effondrer ensuite à Rome. Le Parlement ne fait que le minimum, la majorité reporte tout ce qui peut être reporté. Et la plupart des parlementaires n’a aucune intention d’aller aux élections anticipées, sachant que plusieurs ne seront pas reconfirmés. Le paradoxe, c’est que pendant que la majorité travaille à un mode de scrutin proportionnel à l’allemande, la Cour Constitutionnelle s’apprête à se prononcer sur un référendum, voué à transformer le système en un système majoritaire pur à l’anglaise. Ce serait alors ce « cygne noir » qui pourrait mettre à mal la Forteresse. L’autre cygne plane sur Bologne. Il n’y a pas de temps à perdre ».

ARTICLE, Corriere della Sera, V. Piccolillo : « Demandé le report sur l’affaire Gregoretti. Emilie Romagne: Salvini terminera sa campagne à Bibbiano » : « Le report de l’autorisation de poursuite de Matteo Salvini sur l’affaire Gregoretti n’a pas encore été décidé par la Commission pour l’immunité, qui devra se réunir le 20 janvier, une semaine avant les élections régionales en Emilie Romagne. Le M5S, le PD et Leu ont demandé de reporter cette décision après les élections, pour ne pas compromettre le rendez-vous électoral. Le ton utilisé est vif et Matteo Salvini, qui terminera sa campagne électorale à Bibbiano (lieu de l’enquête sur l’affaire présumée de garde d’enfants illégale), a accusé ses adversaires d’être sans honneur, ni dignité ».

 ARTICLE Il Riformista « Procès contre Salvini, l’on va vers un report » : « L’affaire qui voit Salvini placé sous enquête par le Parquet de Catane pour séquestration des personnes se trouvant sur le navire Gregoretti est destinée à se prolonger et à devenir un argument de campagne électorale ».

ENTRETIEN de Dario Franceschini, Ministre de la Culture (Pd), La Stampa : « ‘’ Avec la nouvelle loi proportionnelle nous aurons un bipolarisme plus sain ‘’ » : « Di Maio est en train de guider au mieux la transition dans le Mouvement. En Libye, le thème est l’absence européenne. L’Italie est en train de construire une position en ligne avec celle qu’elle a maintenue dans les dernières 50 années. Conscients de la fidélité à l’UE, mais aussi d’être géographiquement un quai de débarquement dans la Méditerranée. Il me semble que cet accord sur la loi électorale renforce le gouvernement. Nous travaillerons pour que le nouveau bipolarisme soit entre le PD et la Ligue. Aujourd’hui si un camp prend 45% des votes il pourrait avoir 66-67% des sièges et pourrait donc, sans même devoir faire de référendum, changer la Constitution. Donc, il y a l’exigence d’un système proportionnel. Un système comme le système allemand, qui portera effectivement à un nouveau bipolarisme de forme différente, avec des partis plus forts alliés à d’autres forces et éliminera les coalitions forcées. Nous gagnerons en Émilie-Romagne. Mais la perspective politique d’un gouvernement et d’une alliance avec le M5S doit rester ouverte, au-delà des victoires et des défaites locales et nationales ».

ARTICLE, La Stampa, F. Capurso: « Un texte contre les chefs. Des sénateurs M5S essayent de se débarrasser de Di Maio et Casaleggio » : « Le règlement de comptes a commencé dans le M5S. Un document très dur, partagé par un ample groupe de sénateurs exprime le malaise des parlementaires ‘’grillini’’. Cinq points lancés à la figure de Di Maio mettent en accusation le chef politique et le fils du fondateur, Davide Casaleggio, en leur demandant de faire un pas de côté. Ils demandent aussi une confrontation avec toutes les forces progressistes et exigent du gouvernement un arrêt des décrets lois qui bloquent les travaux parlementaires. Mais le premier coup de poing à l’estomac est pour Di Maio : ‘’Il faut une séparation nette entre les fonctions internes au Mouvement et celle au gouvernement ‘’. Il faut un organisme collégial ample qui puisse représenter les différentes âmes du Mouvement, aussi d’un point de vue territorial. Les sénateurs demandent que la propriété de Rousseau soit soustraite des mains de Casaleggio et passe sous le contrôle du Mouvement. »

(Traduction : ambassade de France à Rome)

Marco Campomenosi sera à Nice le 12 janvier 2020.

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France et Italie. Marco Campomenosi de la Ligue sera à Nice le 12 janvier 2020.

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Émilie-Romagne : Lucia Borgonzoni donnée gagnante dans un sondage SWG.

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Italie. Émilie-Romagne. Un sondage SWG pour la 7 donne la candidate du centre droit, Lucia Borgonzoni (Ligue), en tête pour l'élection à la présidence de la région.

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09/01/2020

La nouvelle orientation du FPÖ.

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Autriche. Lors du conclave tenu à Leoben en Styrie durant deux jours, le FPÖ a établi le cours futur que le parti doit suivre. Le président du FPÖ Norbert Hofer et les deux dirigeants du groupe de réformes, le président du parti de Haute-Autriche Manfred Haimbuchner et le maire de Wels Andreas Rabl, ont présenté les points principaux de celui-ci : impossibilité de fraudes dans le domaine des frais, développement des infrastructures dans les campagnes afin d’éviter l'exode rural, prise en compte du problème de l’islam politique, défense de la liberté d’expression, démocratie directe pour la population et également consultation des membres du FPÖ sur divers thèmes. Le FPÖ désire poursuivre le développement de ses propres médias.

Le FPÖ donné à 12 %, la DAÖ à 3 %.

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Allemagne. Un sondage Research Affairs donne les sociaux-chrétiens de l’ÖVP à 39 %, les écologistes à 17 %, les sociaux-démocrates du SPÖ aussi à 17 %, les patriotes du FPÖ à 12 % et les libéraux de NEOS à 9 %. Les patriotes de la DAÖ récolteraient 3 %, si Heinz-Christian Strache en prenait la tête.

54 % sont contents du nouveau gouvernement ÖVP-Verts et 21 % ne sont pas contents.

"Procès contre Salvini, l’heure des choix, duel sur le vote avant les élections régionales."

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Italie. Revue de presse.

ARTICLE, Sole 24 Ore « Emilie-Romagne, l’avantage de Bonaccini se réduit » : « Un sondage de NotoSondaggi pour Porta a Porta sur les intentions de vote en Emilie-Romagne à 18 jours des élections indique que le président sortant Bonaccini (PD) est encore devant (entre 45-49%), avec une marge de 2 points sur la candidate de la Ligue Borgonzoni (entre 41-45%). Cette marge était de 4 points en décembre dernier. Toutefois, selon Noto, le candidat Bonaccini pourrait bénéficier du phénomène du vote disjoint. En revanche, en Calabre la candidate de la Ligue Santelli [Jole Santelli est membre de Forza Italia] serait accréditée entre 50-54%, avec un fort avantage sur le candidat du PD ». 

ARTICLE, Corriere della Sera « Procès contre Salvini, l’heure des choix, duel sur le vote avant les élections régionales » : « Un avis favorable de la commission pour procéder à l’enquête contre Salvini avant la date des élections régionales en Emilie-Romagne (le 26 janvier) pourrait faire le jeu du leader de la Ligue. Ce serait de l’essence pour alimenter sa propagande, qui le voit chaque jour répéter qu’il risque ‘’la prison pour avoir défendu les frontières de la patrie’’. Si la conférence des chefs de groupe du Sénat annonce vouloir interrompre d’une semaine les travaux parlementaires en vue des élections, le président de la commission, M. Gasparri (Forza Italia) répète que ‘’pour moi tout est confirmé pour la date du 20 janvier’’ ». 

(Traduction : ambassade de France à Rome)

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Jole Santelli, candidate du centre-droit à la présidence de la Calabre

08/01/2020

Herbert Kickl annonce une opposition dure du FPÖ contre le gouvernement.

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Autriche. Le chef de file des élus du FPÖ à la Chambre des députés Herbert Kickl annonce une opposition dure de son parti contre le nouveau gouvernement regroupant les sociaux-chrétiens de l’ÖVP et les écologistes.

Les deux secrétaires généraux du FPÖ quittent leur fonction.

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Autriche. Harald Vilimsky quitte la fonction de secrétaire général du FPÖ qu’il occupe depuis 14 ans. Il désire, cependant, garder sa place de chef de file de la délégation FPÖ au sein du Parlement européen. L’autre secrétaire général du parti, Christian Hafenecker, quitte aussi sa fonction. Les deux affirment avoir décidé librement d’abandonner leur poste.

"Les rebelles font la queue pour Fioramonti. La cinquième jambe de Conte est prête."

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Italie. Revue de presse.

ARTICLE, Il Riformista, A. Torchiaro : « Les rebelles font la queue pour Fioramonti. La cinquième jambe de Conte est prête » : « Le parti de Conte ? Il est né et s’appelle ECO et, même si son fondateur, l’ancien ministre Lorenzo Fioramonti ne le déclare pas explicitement, il s’agit d’un mouvement « pro Conte » et anti-Di Maio. Une naissance souhaitée par tous ceux qui savent que la seule voie pour faire repartir le projet original est de lui donner un nouveau corps et une nouvelle tête. Et c’est une parfaite chambre de compensation pour accueillir les 50 parlementaires (21 ont déjà quitté le mouvement et 30 seraient prêts à le faire) qui sont en train d’abandonner les troupes de Grillo. Au sein du Mouvement, il y a une grave rébellion contre Di Maio, dont beaucoup ont demandé le remplacement en tant que chef politique. Mais pour le moment, il n’y a aucune alternative. Ainsi Grillo et Casaleggio tentent de le protéger en lançant les « facilitateurs » et en vérifiant les relevés des paiements des 47 parlementaires qui ne sont pas en règle. Au sein du M5S, il existe un déficit de démocratie interne et Fioramonti ne vise pas à construire un « sujet » politique opposé au Mouvement mais plutôt un mouvement renouvelé, ouvertement environnementaliste, prêt à soutenir fidèlement le gouvernement avec le PD et qui serait la quatrième force politique au Parlement ».

ARTICLE, Il Messsaggero M. Ajello « Le couperet des élections régionales pour Di Maio : sous la barre des 5 %, Grillo nommera un autre leader » : « Grillo est à nouveau impatient. Certains assurent qu’il serait prêt à sacrifier Di Maio, ce dernier étant de plus en plus distant des questions internes des 5 Etoiles. Si le M5S devait obtenir aux élections d’Emilie-Romagne et de Calabre un 5%, comme le disent les sondages, Di Maio devra céder la place ».

ARTICLE Sole 24 Ore E. Patta « Loi électorale, un accord avant que la Cour Constitutionnelle ne se prononce » : « Le Parti démocrate et le Mouvement 5 Etoiles misent à faire adopter un décret de loi avant la décision de la Cour Constitutionnelle sur l’admissibilité du référendum présenté par 8 régions dirigées par la droite. Ce référendum vise à transformer notre mode de scrutin en un scrutin majoritaire sec à un seul tour, basé sur des collèges uninominaux. Cela favoriserait un peu partout la droite. Or, le PD et le M5S voudraient adopter un système proportionnel corrigé avec un seuil de barrage à hauteur de 5%. D’où l’idée de l’adopter en commission. Un seuil jugé pénalisant par Italia Viva et LeU, qui souhaiteraient le baisser à 4% ». 

LE PERSONNAGE, Stampa, M. Feltri « Gaffe, échecs et faiblesses, les efforts inutiles du ministre Di Maio » : « On ne peut pas dire que ses prédécesseurs avaient eu la stature de Metternich. A la Farnesina, on ne regrette pas Moavero Milanesi, qui savait tout mais avait l’esprit d’initiative d’un lémurien. Et le déclin de la diplomatie italienne n’est pas de la faute de Di Maio : notre importance au temps de la Guerre froide, qui nous imposait des ministres de bon calibre, est finie depuis environ trente ans, et notre rôle résiduel en Méditerranée s’évanouit depuis des lustres. Il y a Giuseppe Conte, certes, dont la force de persuasion s’exprime bien à Bruxelles, sur une base qui sent vaguement le chantage : après lui, Salvini. Di Maio au final n’est que le « front man » d’un exécutif faible et perdu, et c’est le port d’attache d’une politique faible et perdue. On ne pouvait y croire quand Di Maio fut reçu, il y a une vingtaine de jours par Sarraj à Tripoli. Ce dernier était bien content, face à Haftar – qui bénéficie d’appuis français, russe, et surtout égyptien et émirati. Sarraj a tout de suite salué l’Italie et ouvert les frontières aux troupes turques d’Erdogan. Le reste est affaire des dernières heures : la mission européenne à Tripoli, prévue pour hier, avec à sa tête Di Maio bombant inutilement le torse, et qui a sauté pour cause d’évidente inutilité, a été remplacé par une mini-réunion à Bruxelles, dont les délibérations ne sont pas, disons-le, attendues de manière trépidante dans le monde. La compétence de Di Maio sur les affaires internationales est désormais connue au-delà des frontières, des vieux flirts avec Poutine à ceux avec les Chinois sur la 5G, à son soutien de solidarité solitaire à Maduro au Venezuela, jusqu’à ses rencontres avec les gilets jaunes de la tendance de Christophe Chalençon, qui incitait les militaires français à entrer dans l’Elysée pour jeter le Président Macron par la fenêtre. Voilà sa crédibilité. Et, hélas, ce sera aussi l’alibi pour un gouvernement qui espérait envoyer son ministre des Affaires étrangères un peu partout pour vendre du parmesan. »

ARTICLE, Il Riformista, U. De Giovannangeli : « Militaires italiens : quitter Bagdad » : « Les militaires italiens restent, pour le moment, en Irak et ils ont été déplacés hors de la capitale. Mais si la situation devait se détériorer Rome devrait considérer la possibilité de leur retour, comme Berlin l’a déjà fait. Le déplacement de l’Union 3 – une cinquantaine de carabiniers – a été décidé par l’Etat-Major de la Défense en accord avec l’OTAN. Cela ne représente pas une interruption de la mission italienne et des engagements de l’Italie avec ses partenaires internationaux parce que cette décision a été prise, après l’assassinat du général Soleimani, en accord avec la Coalition internationale pour protéger le personnel impliqué et pour maintenir les mesures de sécurité adoptées ».

(Traduction : ambassade de France à Rome)

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Lorenzo Fioramonti

07/01/2020

Article de Lionel Baland à propos du rapprochement de la CDU avec les post-communistes en Thuringe.

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Allemagne. En Thuringe, le parti conservateur CDU prêt à gouverner avec des post-communistes :

https://www.bvoltaire.fr/en-allemagne-le-parti-conservate...

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Iéna, en Thuringe

"Un procès équitable contre les pleins pouvoirs."

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Italie. Revue de presse.

Les sujets relatifs à la politique étrangère, notamment les tensions entre Washington et Téhéran et la crise libyenne, font les gros titres des médias transalpins.

ANALYSE, Il Foglio, C. Cerasa : « Un procès équitable contre les pleins pouvoirs » : « Matteo Salvini a affirmé hier, en direct sur Facebook, qu’il n’était pas du tout préoccupé par l’éventualité d’un procès pour la séquestration du navire Gregoretti en soulignant qu’il ne serait pas le seul à être jugé mais qu’il y aurait aussi avec lui, la très grande majorité des Italiens. Il a ajouté qu’il était surtout dégoutté parce qu’il n’y avait qu’en Italie que l’on pouvait juger, avec l’accord du Parlement, un ancien ministre qui avait bloqué 4 jours un débarquement pour défendre les frontières, la sécurité et l’honneur d’un pays. Salvini n’a absolument pas abordé le fond de la question mais il a plutôt parié sur une stratégie défensive, qui voulait démontrer une seule chose : le peuple est avec lui. Dans cette approche, apparaît clairement un problème important dont le leader de la Ligue ne s’est pas pleinement rendu compte : il a forcé la main aux Italiens leur demandant de l’aider à s’emparer de pleins pouvoirs pour gouverner l’Italie. Précisément sur l’affaire Gregoretti et sur les migrants, Salvini nous a fait comprendre qu’il considérait le pouvoir du consensus populaire plus important que celui de l’obéissance aux lois. C’est le côté le plus dangereux du ‘’salvinisme‘’ : l’idée que les voix des Italiens peuvent lui permettre d’être considéré au-dessus de la loi ». 

ARTICLE La Stampa, N. Pinna « ‘’Lumière verte, hors de la base’’. Les Italiens quittent Bagdad » : « Le message arrive ainsi : ‘’lumière verte, début de l’exfiltration’’. Les militaires comprennent : ‘’nous quittons la base immédiatement’’ ».

ENTRETIEN, Fatto Quotidiano, de Luigi Di Maio, leader du M5S et ministre des Affaires Etrangères : « Nous recherchons la paix. Etats-Unis et Russie aussi doivent se parler » : « Une guerre est en cours en Libye, avec des interférences externes. Le but de l’Italie est de réunir tous les acteurs qui ont une influence sur ce scénario, de la Turquie à la Russie jusqu’à l’Egypte et aux Etats-Unis.  La situation sur le plan de la sécurité est difficile. Mais la mission est en cours et elle travaille à une rencontre avec les deux parties. Si elle n’est pas possible en Libye, on la fera ailleurs. Même en Italie ?  On va en discuter. Il a été scélérat de bombarder la Libye en 2011. Maintenant, nous nous retrouvons avec une nouvelle Syrie. Mais il y a d’autres responsabilités. L’ancien ministre de l’Intérieur Matteo Salvini avait revendiqué pour lui-même le dossier libyen, en misant seulement sur l’immigration pour en faire un thème de campagne électorale. Un choix totalement erroné. Le président du Conseil a travaillé sur la Libye, par exemple avec la Conférence de Palerme. Il n’y a pas de menaces directes pour notre pays, nos services de renseignement et nos forces de l’ordre sont en train de tout contrôler. Mais ces cellules de terroriste sont en train de se répandre. Il y a la guerre depuis avril. Nous travaillons pour protéger nos intérêts géo- stratégiques mais aussi pour éviter le danger de l’arrivée en masse des migrants. Depuis deux semaines, nous sommes en contact avec toutes les diplomaties européennes.  J’ai parlé ce matin (hier, ndr) à Sarraj et, ces jours-ci, j’ai eu des contacts continus avec lui et avec son ministre des Affaires Etrangères. Nous travaillons sur tous les fronts : j’ai invité le ministre des Affaires Etrangères turc en Italie et mercredi je participerai à un sommet en Egypte sur la situation libyenne, après j’irai en Algérie et en Tunisie. Et il y a le processus de paix à Berlin’’ ».

ENTRETIEN, Franco Frattini, ancien ministre des Affaires étrangères, Stampa, « ‘’Di Maio souhaite une complète révision des sanctions à Poutine’’ » - « Sur la Libye : dialoguer avec Moscou et Ankara » : « Le nom de Frattini est parmi ceux les plus cités pour le poste d’envoyé spécial de l’Italie en Libye. Ses conseils ont été très utiles ces derniers jours à Di Maio, qui lui a confié avoir demandé à J. Borrell, haut représentant de l’UE, de rediscuter les sanctions envers la Russie. ‘’La Russie nous est très utile pour défendre nos intérêts nationaux’’.  Il se peut que Trump, Merkel et Macron soient opposés à revoir les sanctions. ‘’Peut-être mais au moins nous saurons de quel côté nous sommes et de quel côté ils sont’’. ‘’J’ai parlé avec Di Maio et il ne parle pas d’alliance avec Haftar, mais il se rend compte des erreurs passées : nous ne pouvons pas nous écraser sur Serraj’’. ‘’Rome peut avoir un rôle de médiation dans les conflits. Dans tous les cas, nous devons nous faire entendre aux tables des puissances qui ont en main l’avenir de la Libye’’. »

(Traduction : ambassade de France à Rome)

L'ancien ministre-président CDU de Thuringe appelle à un gouvernement pour la Thuringe die Linke-CDU.

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Allemagne. Thuringe. En conséquence de la difficulté de former un gouvernement à la suite des élections du 27 octobre 2019 pour le Parlement de Thuringe, l’ancien dirigeant démocrate-chrétien (CDU) du gouvernement de Thuringe Dieter Althaus appelle son parti à de nouvelles formes de coopération avec le parti post-communiste die Linke. Il propose, au sein de l’organe de presse Thüringer Allgemeine, l'élaboration d'un  gouvernement de projet regroupant les deux partis.

Le ministre-président post-communiste (die Linke) sortant de Thuringe Bodo Ramelow se félicite de cette proposition : « Je salue chaque mouvement au sein de la CDU qui conduit finalement à un travail fiable de gouvernement. »

Ramelow tente de former un gouvernement minoritaire rouge-rouge-vert (post-communistes - sociaux-démocrates – écologistes).

(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2019/11/08/thu...)

06/01/2020

Hambourg : un sondage donne un fort déplacement de voix des sociaux-démocrates vers les écologistes.

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Allemagne. Hambourg. Un sondage Forsa, en vue des élections du 23 février 2020 pour le Parlement de Hambourg, donne un déplacement important de voix des sociaux-démocrates du SPD vers les écologistes. L'AfD augmente un peu par rapport au scrutin de 2015 et se maintiendrait au sein de l'assemblée.

(http://www.wahlrecht.de/umfragen/landtage/hamburg.htm)

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SPD : sociaux-démocrates

CDU : démocrates-chrétiens

Grüne : écologistes

die Linke : post-communistes

FDP : libéraux

AfD : patriotes

Sonstige : autres

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Résultats de 1946 à 2015 lors de ce type de scrutin [Le DP (Deutsche Partei) et Schill (Parti pour l'Offensive de l'Etat de droit du juge Ronald Schill) étaient des partis patriotiques].

L'AfD demande le retrait des troupes allemandes d'Irak.

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Allemagne. Alors que le groupe de élus de l’AfD à la Chambre des députés avait voté en septembre 2019 contre l’allongement dans le temps de l’intervention de troupes allemandes en Irak, le porte-parole de l’AfD pour la Défense Rüdiger Lucassen met en avant le fait que, lors de l’attaque US contre le général irakien, le gouvernement allemand n’a pas été consulté par les USA en tant que partenaire de l’OTAN. Il estime que cela montre que le gouvernement allemand ne joue plus de rôle au sein de la politique mondiale et demande le retrait des troupes allemandes d’Irak.

Avant la Noël, le coprésident du groupe des élus de l’AfD à la Chambre des députés Alexander Gauland avait exigé du gouvernement allemand de travailler en vue d’une désescalade dans cette région du monde.

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Rüdiger Lucassen

05/01/2020

Croatie : lors du deuxième tour des présidentielles, la conservatrice sortante est battue.

Croatie. Lors du deuxième tour des élections présidentielles de ce 5 janvier 2020, le candidat social-démocrate Zoran Milanovic est élu face à la présidente sortante Kolinda Grabar-Kitarovic. Cette dernière, conservatrice, n’est pas arrivée à convaincre les électeurs ayant voté au premier tour pour le chanteur patriote Miroslav Škoro.

(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2019/12/23/pr...)

Anvers : Sam Van Rooy devient le chef de file du Vlaams Belang au Conseil municipal.

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Belgique. Flandre. Anvers (Antwerpen). Filip Dewinter a cédé la direction du groupe des élus du Vlaams Belang au sein du Conseil communal [municipal] d’Anvers à Sam Van Rooy, lors de la réception de la nouvelle année du parti ce 5 mai 2020.

Article de Lionel Baland : Autriche : Kurz impose une ligne dure sur l’immigration aux Verts de sa coalition.

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Autriche. Le dirigeant social-chrétien Sebastian Kurz impose aux écologistes une ligne dure sur l'immigration :

https://www.bvoltaire.fr/autriche-kurz-impose-une-ligne-d...

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Lors des négociations ÖVP-Verts

Salvini : "S'ils me jugent pour avoir défendu les frontières, la sécurité et l'honneur de notre pays, ce sera comme s'ils jugeaient tout le peuple italien."

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Italie. Le dirigeant de la Ligue Matteo Salvini, en campagne en Émilie-Romagne, déclare : « S'ils me jugent pour avoir défendu les frontières, la sécurité et l'honneur de notre pays, ce sera comme s'ils jugeaient tout le peuple italien. Je n'ai pas peur. »

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Le programme de Matteo Salvini ce dimanche

Le FPÖ est prêt à négocier avec l'ÖVP en cas de crise de l'asile.

Autriche. Le président du FPÖ Norbert Hofer déclare, lors d’une interview à l’organe de presse Österreich, qu’en cas de crise de l’asile, son parti se tient prêt à négocier avec les sociaux-chrétiens de l’ÖVP dirigés par Sebastian Kurz.

04/01/2020

Autriche : les Verts acceptent l'accord de gouvernement.

Autriche. Les 275 délégués des écologistes de Die Grünen ont voté, à 93,18 %, en faveur de l’accord signé le 2 janvier 2020 par leur direction avec le parti conservateur ÖVP de Sebastian Kurz.

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"Courageux vers le futur."

03/01/2020

Un maire de la Ligue inaugure une rue Oriana Fallaci.

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Italie. Émilie-Romagne. Vignola. Le maire léguiste de Vignola Simone Pelloni a inauguré dans sa commune une rue Oriana Fallaci, du nom de l’écrivain et journaliste :

https://fr.wikipedia.org/wiki/Oriana_Fallaci

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Oriana Fallaci

Burgenland : le FPÖ donné à 11 %.

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Autriche. Burgenland. Un sondage en vue des élections du 26 janvier 2020 pour le Parlement du Burgenland, un Etat autrichien gouverné par le sociaux-démocrates du SPÖ et les patriotes du FPÖ, donne le SPÖ à 42 % et le FPÖ à 11 %.

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(+ et - : comparaison avec les élections de 2015)

 

SPÖ : sociaux-démocrates

ÖVP : conservateurs / sociaux-chrétiens

FPÖ : patriotes

Grüne : écologistes

LBL : Liste Burgenland : patriotes

NEOS : libéraux

Sonstige : autres

Les rebelles de Forza Italia préparent le soutien au gouvernement.

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Italie. Revue de presse.

La politique intérieure et notamment les tensions au sein du Mouvement 5 Etoiles suite à l’expulsion d’un de ses députés, G. Paragone, fait les gros titres des médias transalpins. La presse écrite évoque notamment le « séisme » au cœur du M5S pouvant affecter la tenue du gouvernement : « Fracture au sein des 5 Etoiles » - Di Battista défend Paragone, Di Maio critique ‘’ne faisons pas comme les autres partis’’ (Corriere della Sera), « La guerre 5 Etoiles » - ‘’Di Battista en rupture avec Di Maio’’ (La Repubblica), « Conte : ‘’attention à ne pas faire la fin du gouvernement Prodi’’ » - ‘’Les tensions au sein du M5S inquiètent Conte’’ (La Stampa), « Le séisme 5 Etoiles secoue le gouvernement » - ‘’Conte et le PD inquiets’’ (Il Messaggero).

Le vote du parlement turc en faveur d’une intervention militaire en Libye en soutien du gouvernement de Tripoli est aussi largement repris. Dans l’ensemble, les observateurs évoquent le « défi » turc lancé à l’Occident, alors que Rome demande à Washington de condamner cette décision : « Erdogan prend de court l’Europe » (La Stampa), « Libye, la décision d’Ankara qui envoie ses troupes » (Il Messaggero), « Libye, le pari risqué d’Erdogan » (La Repubblica).

COMMENTAIRE La Repubblica, S. Folli « Les 5 Etoiles divisés, avec l’objectif d’arriver au bout de la législature » : « La progressive décomposition du M5S n’est presque plus une nouvelle, puisque cela apparaît comme un processus irréversible. L’adieu volontaire Fioramonti et celui involontaire de Paragone vont dans des directions opposées. Toutefois, les différents courants sur lesquels les 5 Etoiles sont en train de se décomposer sont solidement orientés à ne pas faire tomber cette législature, car des élections signifieraient leur disparition. Tout cela provoque cependant une précarité sérieuse du parti de majorité relative et il est difficile que cet éboulement puisse se faire sans turbulences. Le seul point commun unissant Conte et les restes de l’armée du M5S est la volonté de durer, en attente que Salvini soit le premier à subir l’usure. Un jeu risqué pour une coalition à laquelle le Chef de l’Etat avait demandé, l’été dernier, un engagement sur les actions à mener ainsi qu’un pacte de législature ». 

EDITORIAL Il Messaggero A. Campi « Le leadership fragile représente un danger pour la législature » : « La limite la plus évidente de L. Di Maio est un leadership exercé jusque-là grâce à une légitimation venue non pas directement des électeurs ou des organismes (inexistants) du parti mais de son fondateur. Di Maio est le chef nommé par les hautes sphères mais c’est Beppe Grillo qui a le dernier mot. Et le fait que ce dernier l’ait reconfirmé à la direction du mouvement l’a de fait amoindri et révélé pour ce qu’il est réellement : un simple comandant pouvant être révoqué à tout moment. Et dans son bras-de-fer avec Di Battista, une conséquence politique est immédiatement visible : plus les tons populistes montent, moins le gouvernement en charge pourra durer ». 

ARTICLE, La Repubblica T. Ciriaco « Pour Conte la majorité reste la même mais les rebelles de Forza Italia préparent le soutien au gouvernement » - « Mara Carfagna rencontrera prochainement ses parlementaires et elle tentera de tracer une stratégie pour 2020. Elle veut bouger avec prudence et éviter les déchirements : observer la tenue du gouvernement et décider ensuite quoi faire. Le mois de janvier sera « crucial », comme l’a reconnu Conte. Au Sénat, Salvini tentera tout son possible pour faire tomber le gouvernement. Il veut au moins 10 nouveaux sénateurs (dans la Ligue) pour accélérer une crise. Selon le Palais Chigi, le périmètre de majorité reste le même. Du coup, pour Carfagna (Forza Italia) les élections en Emilie-Romagne seront le passage crucial qui décidera le destin de la législature. Parmi les rebelles, le plus ‘’gouverniste’’ reste Paolo Romani (Forza Italia), qui a promis une ‘’décision importante d’ici janvier’’. Parmi les ex de Forza Italia, plusieurs sont tentés de rejoindre Conte et de donner de l’oxygène à la législature ».

(Traduction : ambassade de France à Rome)

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"Nous ne serons pas annexés par Salvini. Nous sommes une force européiste et libérale."

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"Voce Libera naît avec l'objectif d'oser représenter une partie d'Italie qui ne se reconnaît pas dans le populisme et dans l'assistanat de la gauche, ni dans le protectionnisme et le nationalisme."

(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2019/11/13/mar...)