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31/12/2019

Pour Il Tempo, Giorgia Meloni est la personne de l’année 2019.

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Italie. Pour le quotidien Il Tempo, la dirigeante du parti patriotique Frères d’Italie Giorgia Meloni est la personne de l’année 2019, au vu des progrès dans les sondages et électoraux de son parti.

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Giorgia Meloni. Il Tempo : "L'homme de l'année est une femme."

"La Ligue termine l’année à 32%, Pd et M5S sont à 18%, FdI dépasse 10%."

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Italie. Revue de presse.

 « A la recherche d’un anti-Salvini – Sondage de fin d’année : un pays divisé pour ou contre le leader de la Ligue » (Repubblica). « Défi sur le revenu de citoyenneté et les retraites» (Corriere), « Entretien de M. Renzi : ‘’ le revenu de citoyenneté doit être aboli’’ » (Stampa). « Mattarella et l’invitation à l’unité » (Stampa). Effondrement partiel du toit d’une galerie d’autoroute en Ligurie « Autoroutes en Ligurie sans répit » (Stampa).

 SONDAGE, Repubblica, I. Diamanti: « Toujours à la recherche d’un ennemi, les leaders ne durent pas longtemps » : « Le sondage Demos de fin d’année révèle un pays qui se divise sur l’opinion qu’il a de Matteo Salvini : pour 21% il est le meilleur parmi les politiques, pour 34% le pire. Selon les Italiens l’année prochaine ne sera pas une année inoubliable. Elle ne sera ni mieux ni pire, plutôt pareille à celle qui est en train de s’achever. Le sentiment d’incertitude pour le futur reste très élevé (45%) même s’il est en diminution de 3 points, preuve que le Pays s’est habitué à tout.  Le seule point de repère reste la famille, avec 60% des Italiens qui la considère un soutien ‘économique sûr’. La démocratie est évaluée positivement par 41% des participants, une large minorité donc. Le seul leader capable de regrouper et de diviser est Matteo Salvini, suivi de loin par Di Maio. Deuxième parmi les meilleurs, il y a Conte, qui l’année dernière était dans l’ombre et qui est désormais au côté de Mattarella. »

SONDAGE, Corriere della Sera, N. Pagnoncelli: « L’année de la chute des leaders. Il n’y a pas de consensus transversaux » : « En 2019, l’appréciation politique de tous les leaders est en chute, sauf pour Meloni. Salvini touchait 60% en début d’année, maintenant il est à 38%. Le consensus de Di Maio s’est réduit de moitié. Zingaretti est loin des résultats des primaires. Conte obtient le primat avec 47%, mais lui aussi est en chute. La Ligue termine l’année à 32%, PD [centre-gauche[ et M5S sont environ à 18%, Frères d'Italie dépasse 10%. »

ENTRETIEN  de Matteo Renzi, Stampa, « Le revenu de citoyenneté doit être aboli » - « Chers membres du M5S, notre Sud a besoin de chantiers et non de revenu d’allocations chômage » : « Q. : Ne risque-t-on pas une ‘’vérification’’ pour le gouvernement où chacun agite son drapeau de propagande, vous compris ? – R. : Italia Viva donnera une contribution sérieuse. Mais nous comprendrons si le gouvernement suit sur le plan choc pour les infrastructures : nous présenterons un vrai projet de loi. Il s’agit de débloquer 120 milliards d’euros pour les écoles, les ponts, les routes, les chemins de fer, etc. Nous relançons le PIB, nous créons des emplois, c’est mieux qu’une allocation chômage. Q. : Parieriez-vous sur la conclusion naturelle de la législature ? – R. : Toute la partie est aujourd’hui entre les mains du gouvernement et des forces politiques de la majorité : s’ils sont sérieux et lucides, un programme sérieux est possible et on peut arriver à 2023. Moins de populisme, plus de chantiers. Le feront-ils ? Je ne sais pas, à ce stade, il me semble qu’il y ait 50% de chances. »

ARTICLE, Repubblica, G. Casadio : « Fioramonti quitte le M5S et attaque Di Maio : ‘’ Déçu par le M5S, il a perdu ses valeurs ‘’ » : « ‘’Je sais qu’il existe un sentiment de déception profond, plus répandu qu’on ne veut le laisser croire‘’. Avec ces mots Lorenzo Fioramonti, ministre de l’Instruction démissionnaire, a également quitté hier soir le M5S. Il rejoint le groupe mixte à la Chambre des Députés, ce qui dément l’hypothèse de créer, avec d’autres transfuges du M5S, un regroupement de ‘Contiens’, pour soutenir le Président du Conseil Giuseppe Conte. Cela confirme qu’un éboulement est en cours dans le parti de Di Maio et que les signaux d’une scission sont bien là. Les députés prêts à quitter le M5S seraient entre 10 et 15. »

ARTICLE, Stampa, S. Lepri, « Données ISTAT : moins d’immigrés, et plus de personnes qui s’expatrient. En Italie, record négatif pour la natalité » - « Le pays se dépeuple et perd des jeunes et des diplômés. Les investissements et la croissance du PIB sont ainsi freinés ». 

(Traduction : ambassade de France à Rome)

30/12/2019

Rhénanie du Nord-Westphalie : dispositif pour éviter les agressions sexuelles lors du réveillon.

Allemagne. Rhénanie du Nord-Westphalie. À la suite des attaques sexuelles conduites lors du Nouvel-An 2016 à Cologne par des migrants nord-africains, des policières spécialement formées afin de traiter les délits sexuels seront en action, ainsi que 4.800 policiers, lors du réveillon du Nouvel-An 2020 en Rhénanie du Nord-Westphalie.

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Matteo Salvini : "J’étudie pour être Président du Conseil. Je suis prêt."

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Italie. Revue de presse.

« Conte : ‘’je reste en politique’’ – ‘’ Je ne souhaite pas fonder un nouveau parti, mais donner ma contribution au pays’’ » (Repubblica), « Gouvernement Conte : prêt à revoir le revenu de citoyenneté et les retraites » (Stampa).

ARTICLE, Repubblica, C. Tito, « Conte : ‘’ Je ne serai pas un nouveau Cincinnato’’ (ndr :  Lucio Quinzio Cincinnato, politique romain 520 a.C.-430 a.C.) » : « ‘’Après cette implication intense, je n’envisage pas un avenir sans politique’’ a dit G. Conte. Les jeux sont faits. Il ne peut plus être considéré comme un simple ‘’technicien’’ prêté à la politique et aux institutions. Son avenir, son ‘’travail’’, sont politiques. Il ne se retirera pas, dit-il, à la manière d’un ‘’Cincinnato qui revint à la vie privée’’. Il ne s’agit pas, précise-t-il, de donner vie à un nouveau parti. Cette annonce remet en jeu le système des partis, leur équilibre et conditionnera la ‘’vérification’’ de la majorité fixée pour janvier. Il estime être un ‘’constructeur’’, et ‘’jamais un qui divise’’. Mais ce choix engendre des conséquences : d’abord, la plus visible, c’est qu’il a un rôle de plus en plus anti-Salvini, c’est ainsi qu’il délimite son espace futur, vu avec nervosité par le M5S et avec bienveillance par le PD ; ensuite, le parti, ou mieux, la coalition de Conte, de fait, existe déjà : c’est le centre-gauche, même si Conte ne le dit pas clairement ; enfin, le rapport avec [le président de la République] Mattarella, vu d’abord avec suspicion, est devenu central. »

ENTRETIEN de Matteo Salvini, leader de la Ligue, à Libero, « ‘’ J’étudie pour être Président du Conseil. Je suis prêt’’ » : « ‘’Je suis en train d’entretenir beaucoup de relations à l’international. Nous avons construit une grande force populaire qui se base sur les valeurs de la famille, de l’’identité et sur les valeurs chrétiennes. Je suis conservateur mais je ne suis pas de droite. L’Union européenne voit dans le futur gouvernement italien de centre droit, qui durera cinq ans, un élément de stabilité bien plus fort que ce que peut garantir aujourd’hui les jaune-rouges. Avec l’Allemagne, nous avons le devoir de recommencer à avoir une bonne relation ; avec la France, nous avons le droit de défendre nos intérêts nationaux. Je veux m’intégrer dans un groupe mondial qui va de Trump à Johnson, à Netanyahu jusqu’à Bolsonaro, des leaders que la gauche criminalise et qu’elle voudrait conduire au tribunal mais pour qui les gens normaux votent en masse ‘’. »

ARTICLE, Il Fatto Quotidiano, V. Della Sala : « Migrants, débarquements et rapatriements, Lamorgese a fait mieux » : « L’année se termine avec moins de 12mille débarquements, ils avaient été 21 mille en 2018, 118 mille en 2017. La redistribution de migrants dans les pays de l’UE est en augmentation : ils sont passés de 11 par mois sous le ministre Salvini à 98 par mois depuis que s’est installée la ministre Lamorgese. »

(Traduction : ambassade de France à Rome)

29/12/2019

Geert Wilders annonce un concours de caricatures de Mahomet, puis l’annule.

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Pays-Bas. Le président du PVV Geert Wilders a annulé le concours qu’il a organisé de caricatures de Mahomet. Il visait ainsi le gouvernement pakistanais qui n’a pas arrêté le prédicateur Khadim Hussain Rizvi qui avait menacé, sur Twitter, Wilders de décapitation :

https://www.rtbf.be/info/monde/detail_le-depute-neerlanda...

28/12/2019

Le FVD conduit une campagne de recrutement.

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Pays-Bas. Le Forum voor Démocratie de Thierry Baudet conduit une campagne afin d’avoir le plus de membres possible le 1 janvier 2020, car les partis politiques reçoivent des subsides en fonction du nombre de membres dont ils disposent à cette date.

27/12/2019

La Toscane, autrefois considérée comme un bastion rouge imprenable, pourrait tomber aux mains des patriotes.

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Italie. Toscane. Un sondage Emg Acqua donne le centre-droit vainqueur avec 41 % (27 % pour la Ligue, 8 % pour Frères d’Italie et 6 % pour Forza Italia) pour les élections régionales en Toscane de mai/juin 2019, face au centre-gauche donné à 37 % (30 % pour le Parti Démocrate et 7 % pour Italia Viva). Le M5S est crédité de 10 % des voix.

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Florence

"La démission de Fioramonti secoue le gouvernement."

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Italie. Revue de presse.

La démission du ministre de l’Education, Lorenzo Fioramonti (M5S) fait la Une des médias Italiens (Unes de la presse écrite et ouverture des journaux télévisés). Les commentateurs indiquent cette démission s’explique par la faiblesse des moyens budgétaires alloués au Ministre et que ce départ fragilise encore davantage le M5S et le gouvernement : « Petite crise au sein du gouvernement Conte » (Corriere della Sera), « Ecole, arrière toute  » (La Repubblica), « Fioramonti abandonne, les Cinq Etoiles tremblent  » (La Stampa), « Fioramonti  part, Conte déclare : aucun parti avec mon nom » (Il Fatto Quotidiano), « Gouvernement, essais de scission M5S » (Il Messaggero), « La démission de Fioramonti  secoue le gouvernement » (Sole 24 Ore).

ARTICLE, Corriere della Sera, P. Di Caro : « Fioramonti démissionne, chaos au sein du gouvernement » : « Le ministre italien de l’Education, Lorenzo Fioramonti (M5S), a annoncé sa démission faute d’avoir obtenu les crédits nécessaires pour sa mission. Il s’agit d’un coup dur pour le gouvernement, déjà fragilisé par les tensions au sein de la majorité. Fioramonti a déclaré qu’il voulait inverser de manière radicale la tendance qui, depuis des décennies, met l’école, les universités et la recherche dans des conditions de grande souffrance et il a déploré le manque de ‘’ courage ‘’ du gouvernement. Cette démission souligne aussi les problèmes du M5S. Fioramonti aurait l’intention, selon des informations de presse, de former un groupe à la Chambre pour soutenir le président du Conseil Giuseppe Conte ».

COMMENTAIRE, La Repubblica, S. Folli : « Les Messieurs de la guerre Cinq Etoiles » : « Ils sont nombreux ceux qui ont accordé l’honneur des armes à l’ancien ministre de l’Education Fioramonti : après tout, il est assez rare de trouver un politicien qui promet de démissionner et qui le fait vraiment. Cela dit, le geste de Noël du ministre ne ressemble pas à un coup de tête mais plutôt à une action politique étudiée depuis longtemps, pour en tirer le maximum d’avantages, même électoraux. Cette décision fragilise encore davantage le M5S, déjà dans le chaos, ainsi que le gouvernement. Elle est l’image parfaite du déclin dans lequel le groupe est en train de glisser au Parlement. Fioramonti veut faire croire qu’il est en train de se battre pour le secteur de l’éducation et de la recherche en Italie, injustement pénalisé, mais il devrait d’abord expliquer pourquoi il a soutenu la quota 100 et le Revenu de citoyenneté, deux mesures qui ont prises d’énormes ressources dans les comptes publics ».

ARTICLE, Il Fatto Quotidiano, L. De Carolis : « Conte désavoue les ‘Contiens’, le M5S craint un remaniement du gouvernement » : « Le M5S a perdu un autre morceau, de très premier plan, Lorenzo Fioramonti, le Ministre de l’instruction qui a démissionné à Noël, et maintenant la consigne est de remplacer en vitesse. Il pourrait allait renforcer les exilés du M5S à la Chambre des Députes qui se rassemble sous le nom de Giuseppe Conte. Mais Conte est prêt à les excommunier, à les méconnaitre pour maintenir le M5S uni. Dans son message d’hier Fioramonti n’a pas démenti vouloir passer dans le groupe mixte et n’a pas cité le M5S, qui est conscient de ses contacts avec d’autres députés pour former un groupe parlementaire en soutien de Conte. Roberto Rossini et Roberto Cataldi, élus des Marches, et le romain Massimiliano De Toma, sont aussi d’autres noms qui circulent ».

ARTICLE, La Stampa, F. Grignetti : « Un Pays à deux flux. Les débarquements réduits de moitié et plus d’Italiens en fuite » : « En ce qui concerne les migrants, le Ministère de l’Intérieur enregistre une division par deux des débarquements par rapport à 2018 : 11.439 contre 23.210. Mais ils étaient 118.914 en 2017. D’autre part de plus en plus d’Italiens partent à l’étranger, 117.000 en 2018. Selon l’Istat 816.000 Italiens sont partis dans les dix dernières années. Presque 3 sur 4 ont environ 25 ans et un niveau d’instruction assez haut. Une urgence aussi. Matteo Salvini ne laisse pas passer un jour sans faire de la polémique avec la ministre Luciana Lamorgese qui l’a remplacé au Viminale. Terminée la guerre frontale aux ONG et aux partenaires européens, avec elle on est passé à une gestion basée sur le dialogue. Le résultat le plus important n’est pas la diminution des arrivées mais l’augmentation des départs. Avant Noël un vol est parti de Rome vers l’Allemagne avec 132 demandeurs d’asiles déjà acceptés par Berlin ; 64 sont partis vers Paris ».

(Traduction : ambassade de France à Rome)

26/12/2019

"L'Émilie-Romagne est à tous : libérons-là ! Lucia Borgonzi présidente."

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Italie. Élections en Émilie-Romagne le dimanche 26 janvier 2020.

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"L'Émilie-Romagne est à tous : libérons-là ! Lucia Borgonzi présidente. Joyeux Noël et Bonne année 2020 !"

25/12/2019

Geert Wilders critique le discours du Roi.

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Pays-Bas.  Le président du PVV Geert Wilders estime qu’il est temps qu’il écrive lui-même le discours de Noël [donc qu’il devienne Premier ministre] du Roi, plutôt que l’actuel Premier ministre libéral de droite (VVD) Mark Rutte. De plus, Geert Wilders désire qu’un sapin de Noël soit dressé aux côtés du Roi lors de ce discours.

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Le Roi des Pays-Bas

Quel politicien italien désirez-vous inviter pour le repas de Noël ?

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Italie. Sondage EMG : « Quel politicien italien désirez-vous inviter pour le repas de Noël ? » :

Matteo Salvini : 23 % (patriote : Ligue)

Giorgia Meloni : 19 % (patriote : Frères d'Italie)

Giuseppe Conte : 6 % (Premier ministre)

Les autres sont en dessous des 5 %, dont Luigi Di Maio (M5S) donné à 3 %.

24/12/2019

Joyeux Noël !

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L’AfD pense aux 200 millions de chrétiens persécutés dans le monde.

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Allemagne. L’AfD pense, en cette période de Noël, aux 200 millions de chrétiens persécutés, en raison de leur croyance, dans le monde.

"Les "faux-amis" du PD et M5S finissent l’année comme ils le peuvent."

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Italie. Revue de presse.

L’adoption hier de la loi de finances fait les Unes de la presse et l’ouverture des journaux télévisés. Les commentateurs relèvent que le budget a été adopté par la chambre des députés avec 334 votes (232 votes contre et 7 abstentions) et notent que 4 députés M5S et 3 députés d’Italia Viva se sont abstenus : « La loi de finances a été adoptée ‘’ » (La Stampa), « Loi de finances adoptée, vote de confiance à la Chambre  » (Il Fatto Quotidiano), « Loi de finances, la réduction des impôts reportée  » (Il Messaggero), « Feu vert pour la loi de finances, 47 milliards à désamorcer » (Sole 24 Ore).

ENTRETIEN de Giuseppe Conte, président du Conseil, Il Messaggero : « ‘’ Autoroutes, révocation à décider ‘’ » : « La révocation des concessions autoroutières est à décider, par le décret « Milleproroghe », nous devions intervenir pour un système plus transparent et pour retirer des privilèges. Les changements ne seront pas faits pour frapper les sociétés de gestion mais pour adopter les mêmes règles pour tout le monde et pour souligner le droit commun des contrats publics. La solution ne sera pas du tout punitive et nous déciderons en janvier. La loi de finances a été adoptée, nous avons pu « stériliser » les clauses de sauvegarde de la TVA et nous sommes satisfaits, cette loi est sérieuse et responsable. L’année prochaine, nous ferons encore mieux. Le gouvernement doit travailler pour une réforme des impôts, en considérant toutes les priorités pour pouvoir réduire les impôts des citoyens. En janvier, il y aura une discussion entre les forces politiques de la majorité pour discuter des objectifs prioritaires de l’agenda du gouvernement. En ce qui concerne l’affaire ILVA de Tarente, nous avons trouvé un accord pour avoir davantage de temps pour mettre en place un plan industriel, dans lequel on prévoit une participation publique. Pour le réseau 5G, l’Italie a déjà des instruments règlementaires qui nous donnent le pouvoir de protéger la sécurité nationale et ne pas accorder les autorisations qui peuvent la mettre en danger. Il faudra travailler pour maintenir les engagements pris au Parlement envers les citoyens, nous avons un programme précis et un agenda articulé qui nous aident à identifier les priorités. J’ai été heureux que Zingaretti m’ait présenté comme un point de référence des forces progressistes, j’ai beaucoup travaillé à l’élaboration des points programmatiques de cet exécutif, qui est en accord à ma vision réformatrice du pays. Le reste ne compte pas. Parler d’un groupe à mon nom au Parlement me paraît négatif et n’est d’aucune aide pour consolider l’unité de la majorité. A propos du vote du 20 janvier sur Salvini et l’affaire du navire Gregoretti, je me prononcerai en temps voulu, mais le Secrétariat de Palais Chigi s’est déjà exprimé, en soulignant que cette question n’a jamais été discutée lors du Conseil des ministres. En ce qui concerne Rome, nous reviendrons bientôt sur le sujet avec les partis de la majorité. Rome a besoin d’une loi ad hoc, parce que la Capitale ne peut pas avoir un statut ordinaire ».

ENTRETIEN de Roberto Gualtieri (Parti Démocrate), Ministre de l’Économie, La Repubblica, F. Manacorda, R. Petrini : « ‘’Assez de tabous. L’État actionnaire fait du bien au marché ‘’ : « La logique de marché et l’action de l’État peuvent parfaitement coexister, précisément parce qu’il existe les failles de marché dans lesquelles l’État peut et doit intervenir. Nous sommes dans l’Union bancaire et il y a une vigilance commune européenne. J’ai beaucoup de confiance dans le travail de Bankitalia. Nous interviendrons dans un secteur stratégique pour l’industrie italienne comme celui de l’acier pour soutenir une transition écologique et énergétique de l’Ilva. Sur Alitalia, l’objectif est de relancer la compagnie dans le cadre d’une solution de marché et d’une discussion avec les opérateurs internationaux. Il est évident que nous devons rester dans le cadre des règles européennes. Même à Bruxelles, il y a un intérêt croissant sur le rôle des politiques publiques. L’État et le marché peuvent coexister pour mieux faire fonctionner le marché. Il faut une nouvelle politique industrielle pour faire face aux défis de l’innovation continue. Le public ne peut pas seulement faire les règles, il doit aussi agir. Les contraintes des finances publiques nous rendent attentifs et prudents dans nos choix d’interventions. Luciana Lamorgese est en train de faire un grand travail au Ministère de l’Intérieur, si on le compare avec les alarmes anxiogènes sur les flux migratoires et les soi-disant problèmes d’ordre public lancés par celui qui occupait sa place avant. Nous avons hérité d’un système de concessions des autoroutes qui est déséquilibré, qui donnait des privilèges à certains et pas à d’autres, cela n’est plus soutenable. Nous souhaiter arriver à 60% de personnes qui travaillent, en incluant en particulier les femmes. En Janvier nous ferons un décret pour la première tranche de réduction des impôts, il y aura une réduction pour tous ce qui gagnent jusqu’à 26 mille euros ‘’ ».

ANALYSE, Il Foglio, C. Cerasa : « Comment combattre l’Italie à deux vitesses » : « Il y a une Italie qui monte, et c’est celle que l’on ne voit pas, et il y a une Italie qui descend, et c’est celle que l’on voit le plus. « L’année très belle » qui va se terminer pourrait se résumer par deux images du monde économique qui, l’une à côté de l’autre, nous indiquent clairement où les problèmes et les opportunités se cachent dans notre pays. La première est celle qui se réfère aux problèmes et qui dérive d’une phrase très significative prononcée hier par Ignazio Visco, président de la Banque d’Italie, qui a souligné une donnée souvent sous-estimée : La confiance est mesurée, aujourd’hui, par le spread et il est absurde que l’Italie ait un spread qui est le double par rapport à l’Espagne et au Portugal, même s’il est passé de 257 en 2018 à 167 en 2019. Cela signifie que, même si le pays n’est plus perçu comme « anti-européen », il est quand même toujours perçu comme un danger pour l’Europe. Mais si notre regard s’éloigne un peu de la politique et se rapproche du tissu économique et productif, les choses changent. La Bourse italienne a été, en 2019, la meilleure en Europe, la balance commerciale, selon les données d l’ISTAT, est forte, les exportations italiennes aussi, les banques les plus importantes aussi, surtout quand elles sont capables d’accepter les défis de la mondialisation, notre position financière à l’étranger est en parité. Un gouvernement désireux de rapprocher les deux vitesses du pays devrait choisir de quel côté rester, et rester du côté de l’Italie qui parie sur la concurrence, sur la productivité, sur le développement industriel et qui s’ouvre et court, plutôt que l’inverse ».

ENTRETIEN de Paola De Micheli (Parti Démocrate), Ministre des Infrastructures, Corriere della Sera : « ‘’ Nous ne ferons pas d’expropriations prolétaires, mais les règles doivent être les mêmes pour tout le monde ‘’ » : « Nous n’avons aucune intention de faire des expropriations, ni des vengeances pour les concessions des autoroutes mais nous voulons que les règles soient les mêmes pour tout le monde, c’est normal dans une démocratie libérale. Il y a des concessions qui sont plus avantageuses que d’autres et en janvier, après une évaluation attentive de tous les différents aspects, nous serons en mesure de prendre une décision sur la révocation. Le gouvernement doit avoir le droit de réviser tout ce qui est arrivé en quinze ans de concessions ‘’ ».

COMMENTAIRE, La Repubblica, M. Giannini : « Maintenant le Pays mérite une alliance forte » : « C’est déjà un demi-miracle qu’un gouvernement qui est né en course, et qui est mal né, mange le panettone sans avoir causé de dégâts au pays. Un gouvernement entre deux forces politiques fatiguées et aigries, qui se sont unies pour éviter les élections anticipées et le probable triomphe de l’ultra droite de Salvini. Les ‘faux-amis’ du Pd et M5S finissent l’année comme ils le peuvent. Ils devaient oser plus. Mais pour l’instant il était important franchir la ligne d’arrivée de cette phase. Ils savent que de cette façon il est impossible de continuer. Entre des fumeuses réunions nocturnes et des marathons exténuants en Conseil des Ministres. La sensation est que l’année qui commence ne sera pas non plus très belle. Si nous ne changeons pas de cap, la croissance sera de 0.6%. Si nous ne changeons pas de stratégie la dette publique rejoindra 2.500 milliards. L’Italie mérite mieux. M5S et PD doivent se donner une mission : transformer la coalition en alliance, et le contrat en politique. Au moment de la reprise, avec le vote en Émilie-Romagne, on comprendra tout de suite s’ils s’en sortiront ou si au contraire s’ouvrira la crise. Et qu’ils cherchent une nouvelle mer où naviguer aussi avec les ‘sardines’. Ainsi, nous aurons peut-être un 2020 décent. Cela serait suffisant ».

ENTRETIEN de Luigi Di Maio (M5S), Ministre des Affaires Etrangères, La Stampa, F. Bei : « ‘’ Aucune alternative pour Autostrade. Il faut révoquer la concession » : « ‘’ Comment voulez-vous que ça se termine ? Nous avons 43 victimes, des familles qui pleurent encore, des enquêtes et des expertises qui nous disent qu’Autostrade n’a pas fait de maintenance même s’ils connaissent les risques. Il me semble évident que la seule solution est la révocation. Le gouvernement est uni et si quelqu’un n’est pas d’accord je suis curieux d’en connaitre les raisons. Tous nos prochains pas iront dans la direction d’une ultérieure réduction des impôts, au bénéfice des petites et moyennes entreprises. L’Italie a toujours été au côté de la Libye et pour l’Italie la solution à la crise libyenne ne peut qu’être politique et non militaire. L’Union Européenne doit se montrer unie, c’est pour cela que je travaille à une mission européenne en Libye. L’Italie doit récupérer son rôle naturel de Pays de référence en Méditerranée et elle doit le faire en dialoguant avec tout le monde. La Turquie est un membre de l’Otan et un partenaire clé. Entre alliés, on doit se parler franchement comme nous l’avons fait pour la Syrie. J’ai parlé à Pompeo et nous avons partagé nos préoccupations. Sur le 5G, la sécurité de nos infrastructures stratégiques est prioritaire pour nous ‘’ ».

(Traduction : ambassade de France à Rome)

23/12/2019

Nouvelle attaque de presse contre HC Strache.

Autriche. L’ancien président du FPÖ et ex-vice-chancelier Heinz-Christian Strache subit toujours des attaques de presse. Cette fois, il est accusé d’avoir dépensé jusqu’à 3.000 euros, payés par le FPÖ, dans le cadre du jeu pour téléphone portable « Clash of Clans ». Strache déclare que le but de cette attaque est d’endommager sa réputation.

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Présidentielles en Croatie : le nationaliste Miroslav Škoro arrive troisième et sera l'arbitre du second tour.

Croatie. Le chanteur patriote et candidat nationaliste Miroslav Škoro arrive troisième avec 24,45 % lors du premier tour des élections présidentielles de ce 22 décembre 2019. Ses électeurs seront les arbitres du second tour opposant la présidente sortante, la conservatrice Kolinda Grabar-Kitarović arrivée deuxième avec 26,65 %, et le candidat social-démocrate, sorti premier avec 29,55 %. Parmi les autres candidats figurent le nationaliste Anto Đapić qui décroche 0,21 % :

https://www.izbori.hr/pre2019/rezultati/1/index.html

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Miroslav Škoro

"Le nationalisme antilibéral."

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Italie. Revue de presse.

La presse Italienne titre aujourd’hui sur la question des concessions d’autoroutes et la volonté du gouvernement d’en changer les règles d’attribution et de gestion : « Conte et la normes sur les autoroutes : elle n‘est pas punitive » (Corriere della Sera), « Autoroutes va à l’affrontement » (La Repubblica), « Le dossier du gouvernement : Autoroutes, le pacte avec les citoyens a été violé » (La Stampa), « Etreinte concessions, Autoroutes en tranchée : ‘’ Prêts à abandonner ‘’ » (Il Messaggero).

EDITORIAL, Corriere della Sera, E. Galli della Loggia : « Un grand bain de vérité » : « Depuis des années, l’Italie est dans l’attente de quelque chose de nouveau. Nous attendons quelqu’un depuis des années – un homme, une femme, une idée, un parti, un mouvement, un gouvernement – capable d’interrompre le grand vide qu’est devenu notre vie politique et de ressusciter l’Etat en décomposition dans lequel nous sommes obligés de vivre. L’attente dure au moins depuis 2011, c’est-à-dire depuis le naufrage du berlusconisme et de la mise hors-jeu de l’opposition par Giorgio Napolitano. C’est à partir de ce moment-là que nous assistons à la recherche d’un Messie ou, en alternative, d’un Mouvement, d’une rupture sociale qui le remplacerait. Et voilà apparaître Beppe Grillo et les Cinq Etoiles, avec le ‘’ Vaffa day ‘’ et tout le reste. Des foules, des rues pleines, la promesse de faire table rase de tout et de tout ouvrir comme une « boîte de thon » et, à la fin, l’éclatant succès électoral de 2013, amélioré en 2018. Mais voilà, presque en même temps, une autre vague d’espoir et d’enthousiasme s’est manifestée pour Matteo Renzi, représentant de la catégorie « beau jeune compétent et qui dit les choses comme elles sont ». Encore une fois, des promesses de changements radicaux, de l’anticonformisme et du démantèlement du passé. Mais, là encore, on ne sait pas pourquoi, peut-être à cause des limites du personnage, le désamour arrive à nouveau. Et voilà le suivant : les Sardines. Elle connait elle aussi la mobilisation des gens et des médias. L’avenir dira si cette fois, la situation sera différente. Personnellement, j’en doute pour deux raisons différentes. La première est que le consensus accompagne ponctuellement, depuis des années, l’apparition sur la scène italienne de personnages et de mouvements qui sont la nouveauté, mais ce consensus est basé sur quelque chose de faussement artificiel et de construit, à cause de l’attente de l’opinion publique exaspérée par la mesquinerie de ses représentants. La deuxième raison est beaucoup plus importante et concerne la déception dont on vient de parler. Toutes les dernières nouveautés n’ont pas été capables de créer cette rupture avec le passé nécessaire pour donner un signal d’un tournant authentique. Tout d’abord, la vérité a manqué. L’Italie a besoin de la vérité et d’un gouvernement qui lui dise la vérité sur la situation dans laquelle on se trouve. Presque tous nos problèmes, même économiques, sont réduits à deux éléments étroitement liés : un Etat, paralysé par une somme de règles et de normes, incapable d’agir et  un système de pouvoirs publics incapable de décider et totalement inefficace. Mais la vérité n’est pas seulement là, nous devrions aussi reconnaître certaines fautes très graves dans des domaines clés : santé, école, législation régionale, erreurs commises peut-être dans un but de réforme mais qui ont donné des résultats nuls. La vérité a donc manqué, et je crois qu’elle manquera aussi à ce nouveau mouvement qui remplit les rues parce que, au bout du compte, la vérité ne plaît pas à tous. L’Italie est prise dans cette alternative diabolique : pour se sauver elle a besoin d’un grand bain de vérité mais personne, même le nouveau qui apparaît depuis des années préfère ne pas s’aventurer dans cette voie de peur de s’y casser les dents. Commet le blâmer ? Mieux vaut manifester tranquillement contre les ennemis du gouvernement et être ensuite câlinés tous les soirs lors des talk-shows télévisés ».

COMMENTAIRE, La Repubblica, M. Valerii « Le nationalisme antilibéral » : « Après la chute du Mur de Berlin, le 9 novembre 1989, et après l’ouverture des frontières entre les deux Allemagnes, peu auraient cru qu’à partir de ce moment-là, par l’élan donné au processus de mondialisation, l’économie mondiale aurait connu un cycle d’expansion sans précédents. Mais on aurait encore moins pu croire qu’après trente ans on aurait assisté à une « deuxième guerre froide », la « guerre des droits de douane » et que nous aurions dû, par conséquent, recommencer à ériger des murs, mettre des barrières et du barbelé aux frontières. Nous avons ainsi la sensation d’une nouvelle rupture dans l’histoire. Les distances parmi les Etats du monde ont été réduites mais on assiste aujourd’hui à un nationalisme très différent, un nationalisme qui est renfermé sur lui-même, qui vise à la fermeture et à la recherche de protection. La leçon de cette dernière période d’historie est que les modernes démocraties libérales sont en train de perdre la capacité de répondre aux besoins sociaux comme elles le faisaient dans le passé ».

COULISSE, La Stampa, A. La Mattina : « Salvini encercle le Président du Conseil : ‘’Le défi maintenant commence par le Sud ‘’ » : « Si le gouvernement ne tombe pas dans l’année qui vient, Matteo Salvini vise à l’assiéger. La Ligue Salvini Président, qui samedi a archivé la Ligue pour l’Indépendance de la Padanie, a besoin de temps pour se consolider et s’enraciner dans le Sud. Et pour ce faire, elle devra passer sous les fourches caudines en Calabre. Salvini pourrait se trouver dans un scénario qu’il n’a pas prévu : perdre en Calabre et Emilie-Romagne, où il semble que Bonaccini est en train de distancier Borgonzoni. ‘’ Nous avons besoin de temps pour nous enraciner au Sud, pour organiser le parti dans des territoires où le consensus est beaucoup augmenté ma où nous n’avons pas encore une structure de parti ‘’ a expliqué Salvini aux dirigeants de la Ligue. C’est pour cela qu’il a envoyé des commissaires de projets du Nord dans les Pouilles, et en Campanie, Calabre et Sicile ».

COMMENTAIRE, La Stampa, G. Orsina : « La Ligue de Salvini naît d’un besoin d’enracinement » : « Salvini a transformé son parti dans la première force politique nationale, en multipliant ses résultats par dix et en réussissant aussi à gagner dans le Sud. 2020 sera une année cruciale pour le leader de la Ligue. Et si, comme il le souhaite, on retourne aux urnes, il pourrait avoir la possibilité de monter au Palais Chigi. Le deuxième grand changement en sept ans sera celui de transformer la Ligue de sujet politique minoritaire, fait pour l’action, en sujet à vocation majoritaire. Mais attention. Le fait que la transition de la Ligue Nord à la ligue de Salvini ait été formellement complétée n’implique pas que la ‘question septentrionale’, d’où est née la Ligue Nord de Bossi, soit résolue, comme l’a rappelé le vieux leader avec sa franchise habituelle. Réussir à continuer à parler avec le Nord du Pays tout en restant dans un discours d’envergure nationale, est un des défis qui attendent Salvini. Au cours du congrès Salvini a dit : ‘’ Nous sommes la dernière bouée de sauvetage pour le peuple chrétien-occidental. ‘’ Il est évident que la Ligue souverainiste, ainsi comme le font d’autres forces politiques similaires dans le monde, intercepte des préoccupations partagées et réelles. Le cas du navire Gregoretti est un exemple du conflit en cours entre une structure historique pensée pour des êtres humains sans racines, et si nécessaire pour les déraciner, au nom une interprétation plutôt unilatérale de ceux que selon Simon Weil représentent ‘une nourriture indispensable pour l’âme humaine ’, la liberté. Le conflit entre enracinement et liberté risque en effet d’être dévastateur. Et la prudence voudrait que ce qui peuvent ne l’alimentent pas, mais contribue plutôt à négocier les conditions d’un honorable compromis ».

(Italie : revue de presse)

22/12/2019

Le président de l’UDC Albert Rösti annonce qu’il passera la main au printemps 2020.

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Suisse. Le président de l’UDC Albert Rösti annonce qu’il passera la main au printemps 2020 :

https://www.rts.ch/info/suisse/10961645-suite-au-recul-de...

Frères d'Italie a 7 ans.

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Italie.

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Giorgia Meloni : "Sept ans aux côtés des Italiens."

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"Sept années de bataille pour la défense de l'Italie. Joyeux anniversaire frères et sœurs d'Italie."

21/12/2019

Leefbaar Rotterdam distribue des fleurs aux séniors.

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Pays-Bas. Rotterdam. Ce samedi 21 décembre 2019, les militants de Leefbaar Rotterdam (Rotterdam Vivante) ont distribué des fleurs aux seniors, à divers endroits de la ville, afin de montrer que ces derniers ne doivent pas être oubliés durant les fêtes de fin d’année.

"Défendre toujours notre tradition, notre identité."

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Italie. Giorgie Meloni :

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"Défendre toujours notre tradition, notre identité."

20/12/2019

Georges Feltin-Tracol donne son avis sur les sardines.

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Italie. La révolte des Bo-Bo :

http://eurolibertes.com/politique/revolte-bo-bo/

Maria Carfagna, anti-souverainiste, fonde Voce Libera.

Italie. La vice-présidente de la Chambre des députés Mara Carfagna (Forza Italia) lance Voce Libera, tout en restant dans Forza Italia [de Silvio Berlusconi].

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Maria Carfagna

(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2019/11/13/mara-carfagna-s-apprete-a-devenir-l-anti-souverainiste-de-p-6190152.html)

Le FPÖ donné à 14 % et la DAÖ à 4 %, si HC Strache le rejoint.

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Autriche. Un sondage Research Affairs donne le FPÖ à 14 % et la DAÖ à 4 %, si l'ancien président du FPÖ Heinz-Christian Strache rejoint ce parti.

"La Ligue annonce l’arrivée de 7 sénateurs du M5S."

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Italie. Revue de presse.

La politique intérieure fait les gros titres des médias transalpins. La presse relève notamment l’annonce du passage de 7 sénateurs du M5S au groupe de la Ligue, pouvant potentiellement mettre en difficulté le gouvernement : « Zingaretti : si le gouvernement tombe, élections anticipées » - ‘’Le secrétaire du PD prévient ses alliés’’ (Corriere della Sera), « ‘’Plus jamais en boîte’’ » - ‘’Lettre des 4 fondateurs du mouvement des « Sardines »’’ (La Repubblica), « Tentative de crise au Sénat » - ‘’La Ligue annonce l’arrivée de 7 sénateurs du M5S’’ (Il Messaggero, Il Mattino).

L’enquête sur M. Salvini pour séquestration (dans l’affaire Gregoretti) et abus de pouvoir en relation à l’affaire du navire Gregoretti, l’attentat à Moscou et le coup de filet contre la mafia calabraise font l’ouverture des journaux télévisés.

ENTRETIEN, Corriere della Sera, de Nicola Zingaretti, secrétaire du Parti démocrate : « ‘’Nous voulons aller de l’avant mais si le gouvernement tombe, élections anticipées » : « Les élections anticipées seront inévitables si ce gouvernement, que nous avons heureusement fait naitre, devait tomber. Je suis sûr qu’il y a toutes les conditions pour aller de l’avant. Mais il faut une volonté politique commune. La première mission est accomplie : nous avons évité la hausse des impôts et la banqueroute, nous avons permis l’adoption d’une bonne loi de finances. Maintenant il faut définir les priorités, un plan d’action concerté et de longue haleine. La priorité est de faire redémarrer l’économie, l’engagement à mettre au centre de nos préoccupations, l’emploi et la justice sociale et environnementale. Un rendez-vous qui a été fixé par Conte en janvier. Italia Viva (de Renzi) doit décider s’il veut rester ou non dans le camp progressiste. Quant à Conte, je savais qu’il faisait partie de la famille démocratique, bien entendu avec son originalité et autonomie, ce qui est une richesse. Il faut maintenant se concentrer sur les prochaines élections régionales en Emilie-Romagne et en Calabre. Chez les 5 Etoiles, c’est une confrontation qui est en cours et il faut la respecter. Une partie est persuadée de la nécessité d’une relation loyale avec la gauche, en partant de Grillo, me semble-t-il, qui ne tolère pas l’arrogance de Salvini. Conte s’est illustré comme un bon chef de gouvernement, il a de l’autorité, il est cultivé et aussi tactiquement rapide. L’avenir dépendra des choix que chacun d’entre nous fera dans les prochains mois. Quant à la réforme électorale, nous sommes partis pour un système majoritaire mais il peut y avoir une confrontation sur un système proportionnel « non pur » pouvant garantir la simplification et l’ambition au bipolarisme ».

ARTICLE Corriere della Sera P. Di Caro « Berlusconi ouvre à un gouvernement technique ‘’Draghi serait un bon Président du Conseil’’ » : « A l’occasion de la 26e présentation du livre de Bruno Vespa, Silvio Berlusconi a salué un possible ‘’gouvernement technique’’ dirigé par Mario Draghi. ‘’J’accepterais un gouvernement technique avec Draghi, qui pourrait être un Président du Conseil compétent en mesure d’intervenir sur les urgences de l’Italie’’. Par conséquence, c’est un ‘’oui’’ convaincu à l’hypothèse soulevée par Salvini. Un allié qu’il pique ‘’je n’ai pas l’impression qu’il a les idées claires sur le système électoral. Moi je suis en revanche favorable pour garder l’actuel système car le système proportionnel nous conduirait à « l’ingouvernabilité ». Et au sujet des élections ‘’il serait bien d’aller voter d’ici 6 mois’’ car ‘’beaucoup de parlementaires de Forza Italia ont voté pour le référendum contre la coupe des parlementaires’’ »

ANALYSE, Il Foglio, C. Cerasa : « ‘’ Nous avons un peu exagéré ‘’.  Des gilets jaunes aux Sardines : Grillo aligné contre le ‘’ grillismo ‘’ est le spectacle le plus beau de 2019 » : « L’année qui va se terminer – ‘’ 2019, l’année très belle ‘’, comme le président du Conseil Conte l’avait définie, oubliant de préciser que 2019 aurait été une année très belle surement pour lui et un peu moins pour le reste des Italiens – s’en va en emportant une quantité infinie d’images significatives. Choisir les plus importantes n’est pas un exercice facile. On pourrait en choisir deux, très fortes, de deux mouvements dans les rues : d’un côté, les gilets jaunes, de l’autre les Sardines. Heureusement, les gilets jaunes ne sont pas un phénomène né en Italie, même si les électeurs italiens les ont presque envoyés directement au gouvernement. Mais ces images sont représentatives de l’évolution de la politique italienne, en considérant ce que Beppe Grillo a dit aux sardines il y a deux jours. Il y a un an, le mouvement de Grillo, arrivé premier aux élections politiques de 2018, était partisans d’un mouvement violent qui utilisait les rues pour détruire les villes françaises et tenter d’assommer le Président Macron. Un an après, le parti fondé par Grillo est dans une autre dimension, au gouvernement avec le PD, et Grillo a peut-être découvert que sa présence sur la scène politique peut avoir un sens seulement à condition de nier tout ce que le ‘’ grillisme ‘’ a fait et a été jusqu’à présent. Grillo a identifié comme points forts des Sardines toutes les caractéristiques qui les rendent différentes du M5S. « C’est vrai, par le passé le M5S a-t-il un peu exagéré, mais maintenant il a changé ». Ceci est sans doute le spectacle le plus intéressant qui illustre non seulement le roman de la formation du populisme italien mais aussi celle de la conversion du fondateur du Mouvement ».

LETTRE des quatre fondateurs du mouvement des Sardines, La Repubblica : « ‘’ Nous, les Sardines, et la liberté de ne pas faire un parti ’’ » : « ‘ Cher directeur, le 14 novembre nous étions quatre jeunes de 30 ans, comme beaucoup d’autres jeunes, et nous étions, à la veille de notre première manifestation à Bologne, en train de continuer dans nos activités habituelles. Après quelques heures, la Place Maggiore de Bologne aurait été envahie par les Sardines, aucun de nous ne l’aurait imaginé, mais le mouvement était déjà un phénomène médiatique international.  Nous avions déchaîné un tsunami sans le savoir.  Les journalistes ont commencé à nous suivre et nous étions même embêtés, en considérant que la rue n’a pas besoin de héros. Trois jours après, à Modène, il y avait douze caméras, à Rome, un mois après, une centaine.  Nous sommes une révolution pacifique, notre force a été celle de lier le virtuel au réel, de favoriser un phénomène social formé par de vraies personnes. Notre but est de préserver et de protéger le dialogue qui nous a permis de vivre et de partager ces semaines. Les Sardines n’existent pas, n’ont jamais existé, elles auraient pu être des saumons ou des bouquetins, elles ont été seulement un prétexte parce que la cocotte-minute aller exploser et nous lui avons simplement donné la possibilité de faire sortir la vapeur. Nous ne voulons pas faire un parti, donner un cadre à notre mouvement serait comme mettre des frontières à la mer. La seule certitude que nous avons est que nous avons été allongés trop longtemps et que maintenant nous avons besoin de nager ‘’».

ENTRETIEN, Corriere della Sera, de Matteo Salvini, secrétaire de la Ligue : « ‘’Le procès ? J’ai des millions d’Italiens avec moi. Di Maio et Conte ont perdu leur honneur’’ » : « ‘’J’ai de la peine quand les personnes perdent leur honneur. Di Maio ? Je crois que toute sa dignité il l’a mise dans le décret de 2018. En ce moment je suis en train de voir le double visage de Conte et Di Maio. S’ils pensent que je suis un délinquant et que je mérite 15 ans de prison... mais je les attends au tournant. Sur le décret sécurité. Le Parlement avait enlevé les conditions atténuantes pour la ‘’légèreté du fait’’ en cas d’agression contre un agent public. On me dit que maintenant ils veulent la réintroduire. Mais s’ils tentent de redonner de l’espace aux malfaiteurs ou aux violents, à ce moment-là le pays réagira. La décision des 5 Etoiles de voter pour autoriser l’enquête contre moi ? C’est irréel. Je serais presque curieux d’aller au barreau, même si mes avocats me suggèrent le contraire. Di Maio a changé d’avis sur mes procès comme sur tant d’autres choses. Est-il normal de gaspiller de l’argent parce que j’ai défendu les frontières ? Je serais pire qu’un violeur : pour ce délit il est prévu 12 ans de prison, pour la séquestration c’est 15 ans. Au terme de ces 5 jours de séquestration présumée, nous avons obtenu le partage des immigrants dans 5 pays européens. Et si les Italiens le veulent, je le referai. A moins de bizarreries de la loi Severino [loi déterminant l’inéligibilité d’un candidat en cas de condamnation, ndt.]. Avec le congrès de demain, la Ligue devient un unique acteur national et en 2020 il y aura les élections. Nous sommes encore un parti de participation où le peuple compte, alors que le M5S se fie au click de Rousseau et le PD évapore’’ ».

COMMENTAIRE, La Repubblica, S. Folli : « Salvini imite Trump, mais il risque davantage » : « Salvini comme Trump ? C’est le leader de la Ligue qui le suggère lui-même. On ne peut pas nier qu’une certaine analogie existe. Sur le fond, les accusations ne sont pas comparables mais les aspects politiques sont plus intéressants. Les accusations au président américain sont fortes, graves, mais ce sont seulement les démocrates qui les soutiennent. Les accusations contre l’ancien ministre de l’Intérieur ne devraient être prises à la légère, par rapport au grand spectacle politique-judiciaire aux Etats-Unis. Et Trump pourrait bénéficier d’un ‘’impeachment ‘’ tenté mais pas réussi, qui serait le symbole de la faiblesse des démocrates. Mais en Italie les choses sont différentes, quelqu’un peut arriver à penser qu’une autorisation de poursuites contre Salvini pour la séquestration du navire Gregoretti pourrait lui donner la possibilité de remporter les élections régionales en Emilie-Romagne et en Calabre, c’est-à-dire un mini Trump qui profite d’un but contre son camp de ses adversaires. Il est possible que cela arrive, mais pour le moment l’affaire du navire semble être surtout un  règlement de comptes entre la Ligue et le M5S. Il est rare d’assister à un exercice si banal de petit cynisme, une realpolitik en version ‘’ discount ‘’. La vérité est plus simple : Di Maio tente de se sauver et d’éviter que le leader de la Ligue ne démonte son mouvement. Le navire Gregoretti est l’instrument de duel entre un M5S en déclin une Ligue qui dispose toujours d’une majorité relative dans le pays ».

ARTICLE La Stampa A. Di Matteo « Conte abandonne Salvini ‘’sujet jamais discuté au sein du gouvernement’’ » : « La nouvelle demande de procéder juridiquement contre le leader de la Ligue pourrait montrer un film à l’opposé de celui de mars dernier, quand le tribunal des ministres s’était opposé au sujet du navire ‘’Diciotti’’. Mais cette fois-ci c’est un autre navire, le ‘’Gregoretti’’, un navire de la Garde Côtière qui avait à bord 131 migrants sauvés en mer et que Salvini garda bloqué pendant 3 jours dans le port d’Augusta. En mars dernier Salvini avait pu compter sur la position de Conte et sur les voix du M5S. Ce front n’existe plus. L’affrontement est ouvert avec Conte et Di Maio et Salvini risque vraiment d’aller en justice. Le 20 janvier, le Sénat pourrait se prononcer. Salvini assure que sa décision avait été concertée avec le gouvernement ‘’il y a des preuves, des mails, qui montrent une décision collégiale. Il y a eu différentes interlocutions entre l’Intérieur, le Palais Chigi, le ministre des Affaires Etrangères et les organismes communautaires’’. Ainsi, Salvini parle de ‘’utilisation politique de la magistrature’’, il attaque les juges qui ‘’au lieu de s’attaquer aux mafieux, aux dealeurs et aux violeurs, ils tentent de poursuivre et d’emprisonner Salvini’’. Mais Di Maio n’en démord pas, il explique qu’à l’époque ‘’la relocalisation existait déjà’’ et donc il n’y avait aucune motivation d’empêcher les débarquements. Di Maio attaque Salvini ‘’il fait la victime, je le vois un peu apeuré, alors qu’il disait qu’il n’avait pas peur du procès’’. Désormais, les rapports entre les deux sont inexistants. Salvini lui répond ‘’je regrette que Di Maio montre sa petitesse, cela est humainement sordide’’ ».

ANALYSE Sole 24 Ore L. Palmerini « Les dates décisives pour la durée du gouvernement » : « Sur l’affaire Gregoretti, le Mouvement 5 Etoiles a déjà pris sa position sans faire recours à la base. Cela est le signe que le M5S est en train de changer et de se rapprocher de l’idée de créer une alliance structurelle avec le PD, comme souhaité par Grillo. Ou du moins ils tentent de le faire. Ce choix contre Salvini rapproche les deux principaux alliés de la majorité et surtout, cela rassure Zingaretti car c’est au Sénat que les nostalgiques de l’ancienne alliance avec la Ligue sont plus nombreux. Le mois de janvier sera décisif pour comprendre combien durera la législature. Avant tout le référendum : d’ici le 12, les 600 signatures pour suspendre la coupe des parlementaires seront confirmées, ouvrant ainsi une fenêtre temporaire (d’avril à juin) utile pour aller voter sans le couperet. Le 15 janvier, la Cour Constitutionnelle se prononcera sur le recours de la Ligue au sujet du système uninominal : si cela devait être accueilli, ce sera la fibrillation immédiate des petits partis qui préfèreraient alors aller aux élections anticipées avec le mode de scrutin actuel, qui leur est plus favorable ».

(Traduction : ambassade de France à Rome)