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12/12/2019

"La résolution sur le MES adoptée, mais les 5 Etoiles perdent 3 sénateurs."

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Italie. Revue de presse.

Le vote à la Chambre et au Sénat de la résolution sur le mécanisme européen de stabilité (MES) fait les gros titres des médias transalpins. La presse relève notamment le vote positif malgré les tensions et les défections : « Haute tension sur les rebelles du M5S » - ‘’Di Maio accuse la Ligue : ‘’c’est le marché des vaches’’. La résolution pour le MES adoptée’’ (Corriere della Sera), « Le sauve-gouvernement » - ‘’Les mécontentements au sein du M5S n’arrêtent pas la majorité. Trois sénateurs 5 Etoiles vers la Ligue’’ (La Repubblica), « Oui au sauve-Etats, le M5S en morceaux » - ‘’La résolution sur le MES est adoptée mais au Sénat 4 « grillini » ne votent pas’’ (Il Messaggero), « Feu vert au MES, tensions au sein du M5S » (Il Mattino).

La nomination d’une femme à la tête de la Cour Constitutionnelle est également en Une avec une large couverture photographique. Marta Cartabia, 56 ans, est la première femme à occuper cette charge en Italie. La plupart des commentateurs relèvent un « tournant » en faveur de la parité.

 ARTICLE, Sole 24 Ore, L. Palmerini : « La tenue du M5S et le piège du proportionnel » : « L’objectif de l’opposition, et notamment celui de Salvini, de montrer une majorité en dessous du seuil fatidique des 161 voix, n’a pas été atteint. Et cela, malgré la défection au sein du M5S (4 au total) et un sujet comme le MES, rendu piégeux par la propagande anti-européenne de Salvini. Même le sujet européen était étroit pour le leader de la Ligue : il a dû revenir au Sénat pour démentir son intention de sortir de l’euro et de l’Union. Cette ambiguïté pourrait ne pas être payante car au sein de la Ligue les plus extrémistes commencent à s’orienter vers la souverainiste Giorgia Meloni et l’aile modérée (estimée à 30%) est effrayée par les aventures anti-euro évoquées par Borghi. Quant au M5S, les secousses se confirment. A l’autre piège, les élections en Emilie-Romagne, s’ajoute celui de la discussion sur la réforme de la loi électorale. Le PD et l’aile « gouverniste » du M5S craignent cette poussée vers un système proportionnel pouvant offrir l’occasion à Di Maio et à Renzi de créer une crise et de se présenter aux élections avec les mains libres. C’est-à-dire en regardant à la fois à droite et à gauche. Car pour les deux leaders, continuer à soutenir le gouvernement Conte II signifie continuer à perdre du consensus ».

COMMENTAIRE La Repubblica S. Folli « Combien a pesé la reddition des 5 Etoiles » : « Le « drame ridicule à Rome à propos des propositions de réforme du MES » est le titre d’une analyse parue mardi sur le site de la Faculté de droit d’Oxford. Et l’explication est cohérente car les 5 Etoiles, qui sont dans la majorité et qui ont même un ministre des Affaires Etrangères, font les yeux doux aux arguments critiques de l’opposition. Les analystes arrivent ainsi à la conclusion que Salvini ne connait même pas la question sur laquelle on débat et qu’à la fin, s’applique l’adage Italien : ‘’ci sono o ci fanno’’ [ils sont stupides ou ils font semblant de l’être, ndt.]. Bref, ce bras-de-fer sur le MES ne semble pas avoir accru la crédibilité du gouvernement à l’étranger. Entretemps, à Rome, le « drame ridicule » est en train d’apparaitre tel qu’il est. Les 5 Etoiles ont dû baisser la tête et se plier aux accords conclus à Bruxelles. Le Ministre Gualtieri a obtenu des améliorations techniques qui auraient très bien pu arriver sans ce drame romain. Le débat sur le MES a montré les inquiétudes et les contradictions d’une classe politique à l’épreuve d’une thématique trop grande pour être affrontée avec les armes classiques de la propagande. Le Parlement a encore perdu une occasion de se monter à la hauteur de son rôle. On a encore bien à l’esprit les paroles de Grillo sur son blog, l’été dernier ‘’le M5S est uni pour dire non au MES’’. Aujourd’hui, les 5 Etoiles préfèrent divorcer d’une partie de leur base et accepter le MES avec pas mal de contorsions verbales. Quant à Conte, de plus en plus homme de la connexion avec le PD, il a fait de son mieux pour garder unie sa majorité en lançant des piques contre la droite de la Ligue et celle de Meloni. Du coup, le climat que l’on respire à la veille d’un mois de janvier crucial n’est pas celui de trois sénateurs 5 Etoiles perdus au Sénat mais plutôt celui de la frustration ».

COMMENTAIRE, La Stampa, M. Sorgi : « Les fissures dans le M5S et les accusations à la Ligue » : « Au Sénat s’est ouverte une fissure annoncée depuis longtemps dans le M5S. Avec trois sénateurs grillini, Lucidi, Grassi et Urraro, qui ont refusé de voter la résolution qui autorise le gouvernement à negocier au Conseil européen qui s’ouvre aujourd’hui et en affaiblissant la majorité. Mais ce qui compte, c’est que les votes perdus par la majorité aient été compensés par d’autres en faveur, arrivés probablement du groupe des Autonomistes. Di Maio, encore une fois, est en difficulté : contesté à la Chambre des Députés par les « gouvernistes », abandonné au Sénat par les opposants, jamais il n’a eu autant de mal à maintenir l’unité d’un mouvement divisé mais qui est uni contre son leadership. »  

RETROSCENA, Il Messaggero S. Canettieri : « Grillo appelle les sécessionnistes ‘’Di Maio doit pour l’instant rester à sa place’’ » : « ‘’Bonjour c’est Beppe, tu as un moment à me consacrer ?’’. A 15h l’appel de Grillo arrive aux sénateurs prêts à quitter le M5S pour la Ligue. Di Maio se trouve en déplacement en Albanie. Entretemps, le Mouvement est en train d’imploser. Trois sont prêts à aller à la Ligue. Le quatrième affirme qu’il votera contre le MES. Et d’ici janvier, une flotte de 15-20 parlementaires seraient prêts à passer au groupe mixte, en perspective « pro-Conte » mais « loin de Di Maio ». C’est dans ce contexte que le nom du « garant » du Mouvement s’affiche sur l’écran des portables des sénateurs avec leurs bagages à la main. ‘’Di Maio est jeune, il fait tout son possible. Je connais ses limites mais à ce stade je ne peux pas le mettre de côté. Au contraire, je t’en supplie attends quelque mois, nous sommes en train de réformer le parti’’ explique Grillo aux rebelles. Mais il est trop tard. ‘’Cher Beppe, nous avons déjà pris notre décision’’. Conte aussi cherche les rebelles, il les cherche, il est préoccupé ‘’tu es dans l’hémicycle ? On peut se voir un instant ?’’. Luigi Zanda (PD), qui a une certaine expérience, affirme ‘’Le gouvernement ne tombera pas pour des voix mais pour ce qu’il trouvera sur son chemin, les occasions ne manqueront pas’’. Et Di Maio est à nouveau sur la sellette ».

ARTICLE Fatto Quotidiano L. De Carolis « La résolution sur le MES adoptée, mais les 5 Etoiles perdent 3 sénateurs » : « Le gouvernement est sauf, le M5S, en revanche, paie le prix du MES. Entretemps, la Ligue fait ses achats sur le fond de la discussion : les « grillini » Urraro, Grassi et Lucidi votent contre le gouvernement. La Ligue s’acharne ‘’au moins 5 passeront de notre côté’’. La résolution passe avec 164 voix, mais sur le champ de bataille il n’y a plusieurs fragments qui n’appartiennent qu’au M5S ».

ARTICLE, Fatto Quotidiano, V. Pacelli : « Salvini placé sous enquête pour des vols d’Etat pour des raisons privées » : « Le Parquet de Rome dénonce un abus de pouvoir de la part de l’ancien ministre de l’Intérieur Matteo Salvini, après avoir reçu la documentation de la Cour des comptes, suite à l’enquête de Repubblica. Un acte dû, fait savoir le Parquet de Rome, qui a remis les papiers de l’enquête au Tribunal des ministres, compétent pour ce genre d’enquête sur d’éventuels délits commis dans l’exercice des fonctions, pour décider si le classer sans suite ou de procéder. L’ancien vice-président du Conseil faisait coïncider les engagements institutionnels avec ceux du parti »

(Traduction : ambassade de France à Rome)

Saxe : la CDU choisit le SPD et les Verts plutôt que l'AfD.

Allemagne. Saxe. Les démocrates-chrétiens de la CDU ont voté en faveur d’une alliance gouvernementale avec les écologistes et les sociaux-démocrates du SPD. Si cette coalition se réalise, la Saxe sera, après la Saxe-Anhalt et le Brandebourg, le troisième État allemand connaissant ce type de coalition.

80 % des délégués de la CDU de Saxe ont voté en faveur d'une telle coalition. Les écologistes et le SPD doivent encore se prononcer par un vote.

(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2019/09/02/sax...)

Article de Georges Feltin-Tracol sur les législatives en Bélarus.

Bélarus. Des nouvelles du Bélarus :

http://eurolibertes.com/politique/des-nouvelles-du-belarus/

11/12/2019

Les patriotes Ueli Maurer et Guy Parmelin reconduits en tant que ministres.

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Suisse. Les patriotes (UDC) Ueli Maurer et Guy Parmelin ont été reconduits en tant que ministres :

https://fr.euronews.com/2019/12/11/faute-de-soutien-les-v...

UE : des représentants du gouvernement hongrois dénoncent une "chasse aux sorcières".

Hongrie et Union Européenne. Des représentants du gouvernement hongrois dénoncent une « chasse aux sorcières » :

https://www.lemonde.fr/international/article/2019/12/11/e...

Les demandeurs d’asile déboutés qui suivent une formation sont autorisés à rester en Autriche jusqu’à la fin de celle-ci.

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Autriche. La Chambre des députés a décidé que les demandeurs d’asile déboutés qui suivent une formation sont autorisés à rester en Autriche jusqu’à la fin de celle-ci. Le FPÖ a voté contre cette mesure.

"Le gouvernement suspendu aux doutes du M5S."

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Italie.

Les discussions autour du mécanisme européen de stabilité (MES) font toujours les gros titres des médias transalpins. La presse relève notamment les perplexités d’une partie du M5S, qui serait prête à s’abstenir voire à voter contre la résolution sur le MES, à la veille du Conseil européen : « Gouvernement, tensions au sein des 5 Etoiles » - ‘’Aujourd’hui la motion sur le MES, doutes du M5S, ultimatum de Zingaretti’’ (Corriere della Sera), « Le gouvernement suspendu aux doutes du M5S » - ‘’Les 5 Etoiles demandent plus de garanties » (Il Messaggero), « Le gouvernement lié aux dissentiments au sein des 5 Etoiles » (Il Mattino).

La manifestation de 600 maires à Milan en solidarité avec la sénatrice L. Segre (rescapée d’Auschwitz et menacée de mort) est également reprise avec une large couverture photographique en Une : « Les 600 maires avec Segre » (Corriere della Sera), « La marche des 600 » - ‘’Les maires contre l’antisémitisme et le racisme’’ (La Repubblica), « Les manifestations des valeurs » (La Stampa).

ARTICLE, Corriere della Sera, M. Galluzzo : « MES, la majorité recherche l’unité » : « Le matin à la Chambre, l’après-midi au Sénat, le président du Conseil Giuseppe Conte présentera aujourd’hui le contenu du prochain Conseil européen et recevra un mandat de la part de la majorité pour les négociations que l’exécutif doit compléter au niveau européen. Il y a toutes les conditions pour une baisse de la tension. Le M5S votera uni sur la résolution de majorité de la réforme du MES, a confirmé la ministre pour les Politiques Sociales et du Travail, Nunzia Catalfo. Le ministre pour des Affaire Européennes, Enzo Amendola, souligne, lui-aussi de Bruxelles, qu’au Parlement il y aura une motion unitaire de toute la majorité et qu’on votera absolument tous unis. Le texte de la résolution de la majorité aurait été « très simplifié » par rapport aux versions précédentes : il reste la logique de l’ensemble des mesures MES, Union bancaire mais il sera adopté de manière progressive et, de toute façon, avec l’implication du Parlement. Aujourd’hui, l’opposition passera surement à l’offensive : Giorgia Meloni, présidente de FDI et Matteo Salvini, leader de la Ligue, qui a affirmé que le gouvernement était encore en train de se disputer sur les impôts, la justice, l’autonomie, le MES et qu’il sera au Sénat pour empêcher la signature d’un traité international qui est, pour l’énième fois, une attaque aux Italiens et un service à l’Allemagne. Salvini a ajouté : ‘’ Des services à l’Allemagne, nous en avons déjà assez rendus : avec l’argent des Italiens il faut aider les Italiens et pas quelqu’un d’autre ‘’ ».

RETROSCENA (Coulisses), Corriere della Sera, A. Trocino : « Di Maio tente de calmer les mauvaises humeurs mais un sénateur est prêt à partir » : « Un demi pas en arrière sur le MES, des provocations oubliées (au moins pour 24 heures) et de grands espoirs pour les mois à venir. Luigi Di Maio, convoqué par les 14 chefs des commissions parlementaires, donne une image souriante et réconciliatrice, la veille du vote à la Chambre et au Sénat, de la résolution sur le MES. La tentative du chef politique des 5 étoiles est celle de réunir un groupe de plus en plus inquiet, tentative qui n’a pas complètement réussi, étant donné que le sénateur Ugo Grassi, selon plusieurs rumeurs, serait prêt à partir vers la Ligue. Le matin commence par la rencontre entre Di Maio et les 14 chefs. La visibilité médiatique ainsi que  l’habituelle appréhension révérencielle des assemblées suggèrent de ne pas trop hausser le ton, mais le contenu de la discussion reste dur. On demande à Di Maio une attitude plus responsable, de ne pas exagérer avec la propagande sur les réseaux sociaux et sur le blog. Zingaretti, de son côté, laisse échapper son irritation en affirmant que l’on a besoin d’actions concrètes, sinon le PD ne restera pas au gouvernement. La tension augmente, tous les sénateurs ne sont pas convaincus de la nécessité de voter pour le MES, ils sont pour le non ou pour l’abstention. Une quinzaine de personnes sont sur des positions critiques mais il sera difficile de dépasser les cinq votes contraires lors du vote. Les problèmes des Cinq Etoiles ne s’arrêtent pas là  mais Di Maio a convaincu les adversaire à accorder une trêve et à former une liste unique ».

EDITORIAL, Repubblica, S. Messina, « Le drapeau de la simplicité » : « Nul hier ne s’est étonné à Milan, en assistant à un événement sans précédent telle que la marche de 600 maires qui traversent la ville en entonnant l’Inno di Mameli, non pour demander quelque chose à Rome mais pour bloquer le virus de la haine et la contagion de la violence. Nul n’a été surpris parce que ce cortège de manifestants avec le drapeau tricolore donnait corps et voix au désir de tourner la page. Et il interprétait le même sentiment qui fait que chaque jour de nombreux citoyens se rassemblent sur les places des mille villes d’Italie, acceptant de s’appeler ‘’sardines’’, comme le poisson le plus humble, le plus discipliné, le plus bleu, de tous les océans. Personne mieux que la sénatrice à vie Liliana Segre ne pouvait incarner cette transversalité, elle qui aujourd’hui encore ressent la mauvaise haleine de la haine de fanatiques, après avoir survécu à la violence sanguinaire de l’antisémitisme. Il n’y avait pas que les maires dans les rues de Milan, encore une fois capitale morale du pays, mais aussi des milliers de citoyens – et sans doute parmi les 25.000 qui ont envahi Piazza Duomo, sardines sous la pluie, contre une majorité silencieuse qui n’attend que de se soumettre aux pleins pouvoirs de Salvini. Il y avait aussi des maires léguistes dans le cortège même si tous savaient que Matteo Salvini est le premier destinataire de ce  ‘’ça suffit’’. »

ARTICLE, La Stampa, G. Longo : « Alliance Carfagna – Boschi : ensemble pour la défense des droits » : « L’une est vice-présidente de la Chambre des Députes, élue dans les rangs de Forza Italia. L’autre, renzienne de fer, est la chef de groupe des députés d’Italia Viva. Cependant Mara Carfagna et Maria Elena Boschi parlent la même langue. Leurs interventions, pendant la présentation du livre ‘Assedio à l’occidente’ du directeur de La Stampa Maurizio Molinari, se caractérisent par une convergence de vues. Au centre de l’entente il y a la défense des droits, ceux des femmes, de la classe moyenne, des plus faibles. La lutte contre les inégalités est le point commun qui caractérise leur participation au débat. ‘’ Il faut travailler en partant des droits des femmes : il ne suffit pas de sauvegarder les objectifs qui ont déjà été rejoints ‘’ affirme Boschi. Un argument qui est à cœur aussi de Carfagna : ‘’ L’ambiguïté du gouvernement est évidente sur la gestion des rapports avec la Russie, de la part de la Ligue, et avec la Chine, de la part du M5S. Il faut s’opposer aux déstabilisations pour renforcer notre Pays et garantir la défense des droits. ‘’ Sinon, affirme Boschi : ‘’L’Italie risque d’être le maillon faible de l’Occident. ‘’

ARTICLE, Corriere della Sera, F. Sarzanini : « Les fonds de la Ligue, des entreprises perquisitionnées et une personne sous enquête » : « L’assesseur à l’Autonomie et à la Culture de la Région Lombardie, Stefano Bruno Galli, a été place sous enquête par le Parquet de Gênes dans le cadre de l’enquête sur le prétendu blanchiment d’une partie des 49 millions des fonds de la Ligue, remboursements électoraux que la Ligue aurait fait disparaitre. Il s’agit de reconstruire le parcours des 450 000 euros qui ont été transférés de la Ligue à l’association « Maroni président » et d’effectuer des contrôles aussi sur la société du député de la Ligue, Fabio Massimo Boniardi, qui a été perquisitionné et qui fait partie de cette association ».

ARTICLE, Fatto Quotidiano, D. Milosa et F. Sansa « Ligue, les opérations douteuses également pendant la direction de Salvini » : « Des opérations à hauteur de 450 000€ entre mars 2013 et avril 2018, quand Salvini était secrétaire de la Ligue. Selon les enquêteurs génois, cette somme ferait partie de ces 49 millions disparus que l’Etat réclame à la Ligue. Les enquêteurs veulent reconstruire le parcours de l’argent qui est passé par des sociétés (perquisitionnées par la brigade financière) et qui serait revenu au parti. Parmi les personnes placées sous enquête, figure Aurora Lussana, épouse de Nicola Molteni, l’ancien secrétaire d’Etat de Matteo Salvini. Faisait également partie du conseil d’administration d’une de ces sociétés Stefano Candiani, secrétaire d’Etat à l’Intérieur quand Salvini était ministre ».

(Traduction : ambassade de France à Rome)

10/12/2019

Les élections pour le Parlement de Vienne devraient avoir lieu à l’automne 2020.

Autriche. État de Vienne. Le maire social-démocrate (SPÖ) et son alliée écologiste se sont prononcés contre un avancement des élections pour le Parlement de l’État de Vienne / Conseil municipal de Vienne. En conséquence, le scrutin devrait très probablement avoir lieu à l’automne 2020.

Réunion, pour la Noël, de Frères d'Italie à Rome le 20 décembre 2019.

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Italie. Frères d'Italie organise un rassemblement le 20 décembre 2019 à Rome, en présence de la dirigeante du parti Giorgia Meloni, pour les vœux de Noël.

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Norbert van Handel devient le conseiller politique pour les Affaires étrangères du président du FPÖ Norbert Hofer.

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Autriche. Le baron Norbert van Handel devient le conseiller politique pour les Affaires étrangères du président du FPÖ Norbert Hofer.

(Norbert van Handel nous a accordé une interview en septembre 2019 :

http://eurolibertes.com/politique/baron-bleu-candidat-lis...)

"Conte demande une vérification de sa majorité."

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Italie. Revue de presse.

Les Unes de la presse Italienne portent sur la demande de G. Conte de « vérifier » sa majorité afin de pouvoir travailler jusqu’en 2023. Les commentateurs indiquent que cette « vérification » pourrait avoir lieu au début d’année 2020, soit après l’adoption de la loi de finances et les élections régionales en Emilie Romagne : « Conte : gouvernement, il faut une relance » - ‘’Je ne veux pas vivoter, voici l’agenda pour 2023’’ (Corriere della Sera), « Conte et Zingaretti : oui au plan pour l’emploi proposé par Landini (CGIL) » (La Repubblica), « Un contrat à étape pour les fonctionnaires » - ‘’200 millions pour le renouvellement du contrat, le reste en avril’’ (Il Messaggero), « Conte demande une vérification de sa majorité, bras-de-fer sur la justice » (Il Mattino).

Les projets de l’Union Européenne en faveur d’une transition économique durable font également les gros titres : « UE, le plan écologique » - ‘’35 Mds pour les industries durables’’ (La Stampa), « Réformes, antitrust et pacte de stabilité, coup d’envoi au chantier Europe » (Sole 24 Ore), « Le tournant vert de l’Europe » (La Repubblica).

ENTRETIEN de Giuseppe Conte, président du Conseil : « ‘’ Gouvernement, il faut la relance ’’ » (Corriere della Sera) : « Je ne resterai pas ‘’suspendu’’ aux diktats de Renzi ou Di Maio. Zingaretti et Bettini demandent une « vérification » du gouvernement pour relancer la majorité. En seulement 100 jours, nous avons mis le pays et les épargnes des familles en sécurité. Nous avons géré les 23 milliards de la TVA et diminué de 3 milliards les impôts pour les travailleurs. Nous avons prévu davantage de fonds pour les municipalités, les familles, les forces de police et les pompiers. Il y a quelques incertitudes mais les réformes structurelles nous attendent et demandent de travailler en équipe avec une grande détermination dans l’intérêt général. Nous devons travailler pour diminuer encore plus les impôts, nous devons relancer le plan d’investissements par une rationalisation des ressources publiques et par un partenariat public-privé plus efficace. Si nous avons déjà trouvé 23 milliards en 100 jours, en 365 jours nous pourrons faire beaucoup plus. Nous devons continuer dans la lutte contre l’évasion fiscale, nous devons trouver des mesures pour réduire les délais de la justice étant donné qu’en janvier les nouvelles normes sur la prescription entreront en vigueur. Nous sommes en train de suivre les dossiers d’Alitalia et d’Ilv. Je suis optimiste, j’ai regardé dans les yeux les ouvriers de l’Ilva et ma confiance vient de la force qu’ils m’ont transmise en me demandant de trouver une solution. Les négociations sont en cours et les licenciements ne seront pas au nombre 4 000. Le débat sur le MES a été mystifié, Salvini et Borghi ont diffusé des mensonges qui n’ont pas aidé les intérêts de l’Italie. La Ligue que j’avais connue avait rejeté les pulsions anti-européennes mais maintenant je vois que la ‘’golden share‘’ est entre les mains de ceux qui veulent faire sortir l’Italie de l’euro : il faudrait le dire, sans se moquer des citoyens ni des autres forces politiques de centre droit. La loi électorale ne doit pas appartenir au gouvernement, il faut qu’elle soit révisée par le Parlement. Je serais surpris que la Ligue ait abandonné sa préférence pour un système majoritaire, ce serait un signe de faiblesse. La seule chose qui m’intéresse est de relancer le travail en équipe, je connais mieux Luigi Di Maio et nous avons une bonne relation personnelle. Je n’ai pas rencontré souvent Renzi mais j’aimerais bien le faire. Je n’ai aucun problème avec eux parce que je fais du dialogue le principe de mon action ».

ARTICLE, Corriere della Sera, M. T. M. : « Le PD : maintenant la vérification. « Axe » avec le Président du Conseil » : « Le PD joue la partie de la vérification en tandem avec le président du Conseil Giuseppe Conte en essayant d’établir un programme pour « dompter » Italia Viva et le M5S. Ils sont d’accord pour travailler à un plan pour l’emploi proposé par Landini (CGIL) et Zingaretti souligne qu’ils veulent donner des perspectives à ce gouvernement pour ne pas vivoter mais plutôt pour le relancer afin de pouvoir travailler jusqu’en 2023. Cette « vérification » pourrait avoir lieu au début d’année 2020, soit après l’adoption de la loi de finances et les élections régionales en Emilie Romagne. Le PD a décidé qu’à partir de maintenant jusqu’à la vérification il ne fermera plus les yeux face aux provocations du M5S. Mais il y a eu une tension immédiate sur les normes pour les écoutes ».

COMMENTAIRE Sole 24 Ore L. Palmerini « Une vérification politique dans le cadre des élections en Emilie » : « Une fois la loi de finances adoptée, une nouvelle phase devrait s’ouvrir sur la base d’un agenda partagé ou chrono-programmée jusqu’en 2023. Il faut constater une harmonie de plus en plus intense entre le PD et le Président du Conseil Conte. La relation entre le parti de Zingaretti et Conte s’est renforcée et ce dernier mise sur cette alliance structurelle à laquelle s’oppose Di Maio. La demande d’une « vérification » de majorité est avant tout le désir d’interrompre cette « suspension » entre les renziens et les grillini, qui ont ciblé surtout le PD et Conte pendant la finalisation du budget. Au siège des démocrates, on accuse Renzi et Di Maio de privilégier un système électoral proportionnel afin de se pouvoir se présenter « sans laisse » et d’avoir les « mains libres » d’aller à droite ou à gauche au lendemain des élections. Ainsi, cette vérification a comme but de redéfinir les équilibres à l’intérieur de la majorité. Il est probable que cela se fasse après les élections régionales en Emilie-Romagne. En cas de défaite du candidat démocrate, Bonaccini, c’est un scénario dramatique qui s’ouvrira pour Zingaretti et pour la tenue du gouvernement. Au contraire, en cas de victoire, cette vérification se fera à la lumière de ce succès. Surtout après la défaite de Salvini qui peut être possible uniquement si le centre-gauche trouve dans le PD, son pivot. Les démocrates auraient alors la force (qui leur manque en ce moment) d’imposer à ses alliés la fin des coups bas à l’encontre du Palais Chigi et du siège démocrate ».

COMMENTAIRE, La Stampa, M. Sorgi : « Ces pièges dans la vérification de gouvernement » : « En politique, nous le savons, les mots sont comme des pierres et doivent être utilisés avec attention. La façon avec laquelle Conte a annoncé sa disponibilité à la « vérification » requise au nom du PD par Bettini et Zingaretti, prouve que le premier ministre n’est pas habitué à ces pratiques, typique de la Première République. A cette époque le mot vérification était presque toujours synonyme de crise. Quand un des partenaires de la coalition la demandait, en général c’était l’annonce que le gouvernement était arrivé au terminus. Ce n’est pas seulement une question de vocabulaire ou de sens des termes. En effet, tandis que le premier ministre a annoncé qu’il avait hâte d’écrire un agenda politique du gouvernement jusqu’en 2023, ses interlocuteurs du PD ont dit clairement que de cette façon il est impossible de continuer et que la vérification pourrait aussi se conclure par la décision de faire tomber le gouvernement. »

ARTICLE, Corriere della Sera, E. Buzzi : « L’impasse du M5S dans les régions, coup d’envoi pour le choix sur la plateforme « Rousseau » mais les candidats hésitent » : « Entre aujourd’hui et demain, les 5 Etoiles voteront sur la plateforme Rousseau les candidats pour les listes électorales d’Emilie-Romagne et de Calabre. Toutefois, le climat n’est pas à la fête. Cela s’explique non seulement par les sondages qui indiquent que le M5S est en difficulté. Il y a aussi le manque de séduction suscité parmi les militants. En Emilie-Romagne, il y a 120 candidats sur 70 places, pratiquement un taux de réussite de 60% qui atteint quasiment le 100% pour les candidates. En Calabre, en revanche, le M5S se retrouvera avec un seuil électoral très élevé et le risque de ne pouvoir ne pas entrer au Conseil régional. Entretemps, la rencontre entre Di Maio et les conseillers régionaux a été reportée ».

ANALYSE, Il Foglio, C. Cerasa : « La révolte gentille contre la culture nazi-pop » : « Les « Sardines » ne disent pas de gros mots, n’insultent pas, ne crient pas, n’attaquent pas les partis, ne jouent pas le rôle du leader, ne se font pas diriger, ne tombent pas dans les pièges des journaux, restent indifférentes aux sondages et organisent des manifestations pour parler plus au cerveau qu’au ventre des électeurs. Il est possible que cet enchantement se termine tôt et que les « Sardines » se montent la tête mais, pour le moment, nous assistons au miracle d‘avoir ici, en Italie, un mouvement ultra politique décidé à remplir les places en luttant contre la culture de la rancœur et capable de nous conduire à réfléchir sur un thème inéluctable : il ne s’agit pas de savoir ce qu’elles pourraient faire pour nous mais plutôt ce que nous pourrions faire pour elles. La beauté des « Sardines » est de ne pas être seulement un véhicule de résistance contre les nationalismes ennemis de la liberté mais aussi un miroir de notre engagement personnel pour nous défendre des amis des démocraties anti-libérales. Elles nous obligent à nous demander ce que nous faisons tous les jours pour sensibiliser les autres face aux obscénités de la pensée nazi-pop (nationaliste-populiste). Le message est clair : il faut immédiatement se lever du canapé et s’engager à la première personne pour éviter de se retrouver avec des politiciens qui jouent avec l’avenir de l’Europe. Les « Sardines » nous rappellent que le moment est venu de ne plus être indifférents et de choisir la manière de lutter contre les bons à rien de la culture nazi-pop ».

ARTICLE, La Stampa, J. Iacoboni, G.Paolucci : «  Russie-Italie, aux Usa un acte d’accusation qui met en embarras la Ligue » : « Deux citoyens Russes, deux Italiens et un Américain sont accusés, par un indictment officiel de la Justice américaine, de violations des sanctions industrielles à la Russie et de conspiration. Parmi eux il y a Bruno Caparini, entrepreneur, parmi les fondateurs de la Ligue et très cher ami de Bossi. Selon le Procureur la valeur de l’opération, liée à la vente à une grande société russe de gaz d’une turbine Vectra, est de 17,3 millions de dollars. »

EDITORIAL, Repubblica, M. Riva, « Ursula, message dans une bouteille » : « Dans l’important soutien manifesté à Ursula von der Leyen, un doute surgit : la dose d’ambiguïté, loin d’être faible, avec laquelle Frau Ursula a tenu confectionner son programme politique semble s’être révélée gagnante. La préférence réitérée de la recherche de majorités variables pourrait avoir joué en sa faveur. Si l’état du chantier européen n’était pas cette tour de Babel visible aux yeux de tous, de telles astuces à la recherche d’un consensus pourraient apparaître, sinon inoffensive, en tout cas peu dangereuse.  Mais le fait est que l’Union est en train de vivre une phase assez critique de son histoire : l’incompréhension va croissante entre les pays forts et les pays faibles sur le plan de la politique économiques commune, les sirènes de la ‘’démocratie illibérale’’ qui part de l’Est commence à avoir des adeptes dans les pays de l’Ouest avec des nostalgies fascistes. La politique étrangère commune se révèle être un mirage sur les plus importants dossiers internationaux, et –surtout- les mécanismes de décision des institutions communautaires se retrouvent de plus en plus bloquées par l’incapacité d’arriver à des accords. La leader des Verts, Ska Keller, a mis le doigt sur la plaie plus infectée et laissée de côté par Frau Usrula : celles des violations des droits dans les pays de l’Est. Elle a été lapidaire : ‘’la Pologne ne peut pas licencier des juges ou la Hongrie limiter la liberté de la presse, sans que l’UE ne réagisse avec détermination. Le rappel a été clair : von der Leyen ne doit pas croire qu’en s’engageant à rendre l’air plus respirable pour les citoyens européens, elle peut en oublier une autre : celle de dépolluer les citoyens européens des toxines anti-libérales et néo-fascistes qui sont en train de se diffuser d’Est en Ouest. C’est l’identité de l’UE qui en jeu : on ne peut avoir le doute que Bruxelles ferme plus d’un œil à cet égard. L’histoire nous a appris que les tragédies adviennent quand on ignore des signaux d’alarme menaçants ».

COMMENTAIRE, Repubblica, Gad Lerner, « Mais en Italie non – Gender gap dans le travail et en politique, le pouvoir au féminin reste un slogan » : « L’Europe est une femme et l’Italie est un homme : une grossière simplification ? Non, une donnée réelle embarrassante qui nous qualifie comme étant le pays avec la classe politique la plus rétrograde de l’Union européenne. Hier, le secrétaire du PD a salué la nomination de Sanna Marin en Finlande : ‘’une très belle nouvelle pour l’Europe’’. C’est vrai, dommage que l’organigramme des dirigeants de son parti soit au masculin. Nous attendons encore qu’il mette en œuvre la partie de son programme qui prévoyait ‘’pour chaque organisme, la double direction homme-femme’’. Sur vingt présidents de régions, la seule femme est la léguiste Donatella Tesai, en Ombrie. A droite encore, la seule secrétaire de parti est Giorgia Meloni (FdI). Pour le reste, seuls des hommes sont aux commandes, de Leu à Italia viva, jusqu’au M5S, et de la Ligue à Forza Italia. Dans le monde du travail, le gender gap est le plus élevé d’Italie, mais aussi dans les représentations politiques. Certes, entre 1948 et 2018, les femmes élues au Parlement sont passées de 5 à 35%, mais quand il s’agit d’occuper des postes à responsabilité, ce pourcentage chute brutalement. Jamais aucune femme n’a été à la tête du gouvernement ni n’a été élue au Quirinal. Nilde Iotti, élue première président de la Chambre en 1979, et Tina Anselmi, grandes figures féminines de la première République sont célébrées avec admiration. Mais les attaques, de natures esthétiques ou sur leurs habitudes ne les ont pas épargnées. Le monde entier s’est moqué de nous avec le ‘’bunga bunga’’ berlusconien, renforçant le stéréotype de l’homme latin dominant. Ce qui est évident en Europe reste un mirage en Italie ».

(Traduction : ambassade de France à Rome)

09/12/2019

Matteo Salvini en campagne à Ferrare.

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Italie. Le dirigeant de la Ligue Matteo Salvini est, ce lundi 9 décembre 2019 au soir, à Ferrare, une ville d’Émilie-Romagne dirigée par le maire de la Ligue Alan Fabbri. Il est accompagné de la candidate de la Ligue à la présidence de cette région, Lucia Borgonzoni, lors des élections du 26 janvier 2020.

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Matteo Salvini et Lucia Borgonzoni

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Alan Fabbri et Lucia Borgonzoni

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Les sardines données à 12 % en cas de participation électorale.

Italie. Un sondage Noto indique que, en cas de participation électorale – qui n’est pas, pour le moment, à l’ordre du jour – du mouvement des sardines dirigé contre le leader de la Ligue Matteo Salvini, les sardines obtiendraient 12 %. Les partis sanctionnés par la présence des sardines seraient le Parti Démocrate [centre-gauche] et le M5S, ainsi que des petits partis de gauche.

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Giorgia Meloni à Bruxelles, contre la réforme du MES.

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Italie et Union Européenne. Frères d'Italie a organisé, ce lundi 9 décembre 2019 à Bruxelles, une manifestation contre la réforme du MES (Mécanisme européen de stabilité), en présence de la dirigeante du parti Giorgia Meloni.

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Giorgia Meloni

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"En finir avec les arnaques #Stop MES."

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(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2019/11/28/gio...)

Giorgia Meloni : "Bloquons le Mes. Le centre droit uni peut convaincre le M5S."

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Italie. Revue de presse.

La loi de finances, qui sera discutée cette semaine au Sénat, fait les gros titres des médias transalpins. La presse relève notamment les différentes modifications apportées, notamment sur l’impôt sur l’habitation principale et les retraites : « Coup de frein du gouvernement sur l’IMU » (Corriere della Sera), « Retraites flexibles après Quota 100 » - ‘’Marche arrière du ministère de l’Economie sur l’impôt sur la première habitation’’ (Il Messaggero), « Stop à l’étau sur l’habitation » (Il Mattino).

Le sort de l’usine sidérurgique de Tarente est aussi reprise en Une, après la proposition d’ArcelorMittal de renoncer au rachat en moyennant une sortie à hauteur d’un milliard : « Le plan du gouvernement : l’Etat et Mittal dans l’Ilva » - ‘’Le secrétaire du syndicat  CIGL, M. Landini, propose ‘’une grande alliance pour l’emploi’’ » - (La Repubblica), « Mittal disposé à verser un milliard pour s’en aller » (Libero).

ARTICLE, La Repubblica, E. Capelli : « Les « Sardines » préparent la manifestation de Rome et ensuite le premier ‘’petit congrès ‘’ de tous les coordinateurs » : « Une semaine importante commence pour les « Sardines », le prochain rendez-vous sera à Rome, samedi 14 décembre pour une manifestation renommée ‘’ Global Sardina Day ‘’, en réseau avec d’autres capitales européennes et internationales. Mais Rome sera l’endroit pour mesurer le poids de ce nouveau mouvement qui un mois après sa naissance, à Bologne, surprend par la rapidité avec laquelle il se propage et qui vient d’être certifié, par Ilvo Diamanti dans La Repubblica, comme un véritable sujet politique. Selon l’enquête du journaliste, un quart des sondés envisageraient sérieusement de voter pour les « Sardines » si elles entraient sur le terrain politique. Une popularité qui demande sûrement un ‘’ petit congrès ‘’ après la manifestation de Rome, auquel même le maire [M5S] Virginia Raggi pourrait participer ».

COULISSE, La Stampa, A. Di Matteo : « Carfagna et le diner avec les rebelles de Forza Italia ‘’Prêts à quitter le parti si nous cédons à Salvini ‘’ » : « ‘’Il faut faire quelque chose, la stratégie de Forza Italia mène à l’échec. Nous ne voulons pas de rupture traumatisante mais c’est le moment de dire à Berlusconi : flotter ne nous suffit pas ‘’. La peur est que, poussé par sa famille, Berlusconi choisisse d’offrir le scalp de Forza Italia à Salvini. Carfagna aurait demandé du temps : ‘’Je ne renonce pas à la tentative de convaincre Berlusconi ‘’.  La vice-présidente de la Chambre des Députés ‘’ ne veut pas passer pour un traître. La nouvelle année sera le moment de prendre une décision : soit Berlusconi acceptera de tout mettre à zéro et une relance avec des noms nouveaux ou bien il faudra former des nouveaux groupes autonomes. » 

PROPOS, Corriere della Sera, de Matteo Salvini, leader de la Ligue « Il n’est pas possible de bloquer l’Italie pour une loi électorale, le proportionnel ira très bien » : « La Ligue peut-elle accepter un système proportionnel ? Disons qu’avec un seuil électoral adéquat et des collèges électoraux redessinés de manière adéquate, la Ligue ne bloquera pas tout pour dire non au système proportionnel. Je me limite à espérer que ce gouvernement, s’il y parvient, puisse adopter la loi de finance et prenne acte que le pays est bloqué, pris en otage. C’est la première fois dans l’histoire de la République qu’il faut discuter du budget si tard : on est le 8 décembre et il n’y a aucune trace de texte. C’est le gouvernement du report. Et puis, en politique étrangère, je rencontre des tas de gens préoccupés. La Libye était notre priorité, pour la sécurité, l’immigration mais aussi pour l’ENI et les autres entreprises qui travaillent là-bas. Maintenant, la Libye a été laissée aux Français et aux Turcs. Il ne manque plus que les génuflexions face à la Chine. Et Israël ? L’Italie continue à ne pas être amie de ce pays. Et le gazoduc entre Israël, Chypre, Grèce et Italie ? Vous croyez vraiment que les 5 Etoiles peuvent voter pour sa réalisation ? ».

ENTRETIEN, La Stampa, de Giorgia Meloni, leader de Fratelli d’Italia : « Bloquons le Mes. Le centre droit uni peut convaincre le M5S » : « ‘’Est-il vrai ou pas qu’avec la réforme le MES devient de plus en plus un fonds de sauvetage des banques et qu’aujourd’hui les banques qui sont le plus en difficulté sont Allemandes ? Est-il vrai ou pas qu’il y a le risque de de rendre moins attractifs les titres d’État italien ? Je propose aux groupes de la Ligue et Forza Italia de présenter une résolution commune qui engage le gouvernement à ne pas signer la réforme du MES. J’espère que beaucoup de grillini la voteront. Nous n’avons jamais proposé une sortie unilatérale de l’euro mais je ne pense pas que faire partie de l’Europe signifie devoir accepter tout ce qui fait du mal à l’Italie. Il faut évaluer les avantages et les inconvénients. Certains Pays comme l’Allemagne ont été avantagé, d’autres comme l’Italie se sont appauvris. Il faut des compensations : sur les infrastructures, par exemple, avec des financements européens. Fratelli d’Italia est un arbre avec des racines fortes, bien ancrées à la terre. C’est un parti fiable. En tant que centre-droit, nous ne pourrons jamais faire un accord électoral sur la dos des Toscans. Nous travaillons pour gagner et battre le candidat de Renzi. »

ARTICLE, La Repubblica, T. Ciriaco, A. Cuzzocrea : « L’Etat dans l’Ilva, voici le plan de Palais Chigi » : « Le plan du gouvernement pour sauver l’usine sidérurgique de Tarente et les milliers d’emplois qui dépendent du sort de l’ex-Ilva passe par une opération très complexe avec un partenaire public, la Cassa Depositi e Prestiti (CDP), une entreprise contrôlée par l’Etat, la SNAM, le groupe Arvedi de Crémone et Trieste et enfin, encore, Arcelor Mittal. Aucune fuite des Indiens, aucune lettre avec l’offre d’un milliard d’euros pour partir, le ministère du développement assure qu’il est en train de continuer de négocier pour essayer d’obtenir tout ce qu’il peut. L’objectif de Giuseppe Conte et de Stefano Patuanelli et celui de réduire au maximum les licenciements et surtout de commencer une reconversion  de la production de l’acier par une technologie plus propre : un matériel ferreux de base et davantage de gaz à la place du charbon. Ce projet n’est pas simple parce qu’il prévoit qu’Arcelor Mittal accepte de nouvelles participations dans le capital, de la part de CDP et SNAM, et de réduire les licenciements à 1 800 à la place de 4 700 ».

ARTICLE L’Economia(Corriere) I. Caizzi « L’Italie soulève le problème des produits dérivés à haut risque » : « Lors du dernier Ecofin de mercredi, le ministre de l’Economie R. Gualtieri a soulevé la question pendant la discussion sur la réforme controversée du MES, en particulier sur la garantie européenne sur les dépôts bancaires (Edis). L’Allemagne, qui est à la tête de ceux qui veulent freiner l’Edis, a ouvert avec la proposition de son ministre O. Scholz : une ‘’pondération’’ de la solidité des banques ayant des titres d’Etat italiens. Gualtieri s’est opposé et a soulevé la question des dérivés, auxquels les banques allemandes sont bien plus exposées que les banques italiennes. C’est maintenant à G. Conte de s’activer lors du prochain sommet européen à Bruxelles, pour que le MES et l’Union bancaire deviennent une tutelle efficace des épargnes et du crédit aux entreprises et aux familles de la zone euro. Et qu’ils excluent des aides publics aux banquiers qui ont spéculé sur les dérivés à haut risque ».

(Traduction : ambassade de France à Rome)

08/12/2019

Italie : Frères d'Italie donné en croissance au détriment de la Ligue.

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Italie. Un sondage Demos donne la Ligue, en recul, à 29,5 % et l’autre parti patriotique, Frères d’Italie, en progrès, à 11,3 %. Le M5S est donné à 18,1 %.

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Ligue : patriotes

PD : Parti Démocrate : centre-gauche

M5S : anti-système

Frères d'Italie : patriotes

Forza Italia : conservateurs

Italia Viva : centre-gauche / centre

Leu e La Sinistra : gauche

+ Europa : libéral

Altri : autres

Pays-Bas : les premiers partis du pays sont donnés à 13 %.

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Pays-Bas. Le sondage Maurice de Hond de ce 8 décembre 2019 donne, en pourcentages, les libéraux de droite du VVD du Premier ministre Mark Rutte, les patriotes du PVV de Geert Wilders et les travaillistes du PvdA à 13 %. Les patriotes du Forum voor Démocratie de Thierry Baudet sont donnés ensemble à 12 % et les démocrates-chrétiens du CDA à 11 %. Les autres partis sont donnés en dessous des 10 %.

07/12/2019

Allemagne : les sociaux-démocrates donnés à 11 %.

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Allemagne. Le Parti social-démocrate (SPD), ayant vu ses militants choisir comme présidents Saskia Esken et Norbert Walter-Borjans - situés plus à gauche -, subit une nouvelle chute au sein du baromètre RTL/n-tv et tombe à 11 % .

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Union : CDU/CSU : démocrates-chrétiens / sociaux-chrétiens

Grüne : écologistes

SPD : sociaux-démocrates

AfD : patriotes

FDP : libéraux 

die Linke : post-communistes

Sonstige : autres

(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2019/12/06/le-...)

La Ligue récolte des signatures contre la modification du MES.

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Italie. La Ligue récolte des signatures contre la modification du mécanisme européen de stabilité (MES), accusé d’accroître la vulnérabilité du pays face à la spéculation et aux crises financières.

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"120 milliards de l'épargne des Italiens pour sauver les banques allemandes. Non merci"

Matteo Salvini au bureau de poste du Père Noël.

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Italie. Le dirigeant de la Ligue Matteo Salvini au bureau de poste du Père Noël :

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Matteo Salvini

06/12/2019

Le SPD reste dans le gouvernement allemand.

Allemagne. Les délégués du Parti social-démocrate (SPD) ont voté ce 6 décembre 2019 pour le maintien du parti au sein du gouvernement. Le SPD exigera des mesures plus ambitieuses en matière climatique et un salaire minimum plus élevé.

(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2019/11/30/all...)

Vienne : le FPÖ donné en chute libre.

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Autriche. Un sondage Research Affairs en vue des élections de 2020 pour le Conseil municipal de Vienne / Parlement de l’État de Vienne donne le FPÖ en chute libre et la liste Strache [qui n’existe pas encore] à 4 %.

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SPÖ : sociaux-démocrates

ÖVP sociaux-chrétiens / conservateurs

Grüne : écologistes

FPÖ : patriotes

Neos : libéraux

Strache : patriotes (n'existe pas encore)

Article de Lionel Baland à propos de l'ouvrage de Thierry Baudet sur les frontières : "Des frontières prises d'assaut."

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Pays-Bas. Article sur la deuxième partie de l'ouvrage de Thierry Baudet, le dirigeant du Forum voor Démocratie, consacré aux frontières : « Des frontières prises d'assaut. » :

http://eurolibertes.com/politique/thierry-baudet-frontier...

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"certains concoctent la fin du gouvernement."

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Italie. Revue de presse.

La loi de finances et les tensions au sein de la majorité font les gros titres des médias transalpins. La presse relève les divergences entre les partis de la majorité gouvernementale sur certaines mesures économiques, notamment l’opposition de M. Renzi à la taxe sur les aliments sucrés et le plastique : « Loi de finances, bras-de-fer sur les taxes » - ‘’Italia Viva s’oppose, l’entente saute’’ (Corriere della Sera), « Di Maio freine, le gouvernement respire » - ‘’Sous pression par les siens, le leader 5 Etoiles baisse les tons sur la prescription et le MES’’ (La Repubblica), « Budget, bras-de-fer entre alliés » - ‘’Conte travaille à un agenda allant jusqu’à 2023’’ (La Stampa), « Plastique, Robin tax, appels d’offre, les entreprises en révolte » (Sole 24 Ore), « Les impôts baissent mais il faut trouver 500 millions » - ‘’Défi sur le budget, Renzi s’oppose aux micro-taxes’’ (Il Messaggero) « Budget, le défi de Renzi sur l’impôt sur le plastique » (Il Mattino).

Sur Twitter, c’est l’hashtag #Nutella (en référence à déclaration de M. Salvini de boycotter le produit car il est fait à partir de noisettes turques) qui domine.

COULISSE, Corriere della Sera, M. Guerzoni et A. Trocino : « Les soupçons croisés entre alliés, certains concoctent la fin du gouvernement » « On est loin d’une trêve. Dans la journée où les médiateurs, de Conte à Franceschini en passant par Gualtieri, faisaient tout leur possible pour calmer les tensions qui usent la majorité, voici Renzi qui torpille la loi de finances. Entretemps, démocrates et 5 Etoiles craignent réciproquement que l’autre veuille la fin anticipée de la législature. Si le PD continue de craindre que le M5S veuille faire tomber le gouvernement, les proches de Di Maio ont la préoccupation inverse. Ils pensent que les démocrates sont en train de manigancer pour la fin anticipée de la législature. La grande peur est que le PD veuille profiter de la solitude de Di Maio, mis à l’écart par une grande partie du groupe et qui n’est plus soutenu par ses partisans. On parle de « terrorisme psychologique », d’une tentative de pratiquer la « terre brulée » autour du chef politique du mouvement. Il est vrai que les démocrates ont changé d’attitude, leur devise étant désormais ‘’si les 5 Etoiles n’arrêtent pas, c’est nous qui commencerons à utiliser le bâton’’. Ils ont demandé au Président du Conseil de trouver la synthèse sur plusieurs dossiers ouverts. Quant à la nouvelle attitude « gentille » de Di Maio, certains y voient derrière l’effet d’un appel téléphonique que lui aurait fait Beppe Grillo. Un appel plutôt dur pour le critiquer de son comportement trop dur sur le gouvernement et pour le menacer de défenestration ».

COULISSE, La Stampa, F. Martini : « Rencontre secrète Salvini-Renzi dans la ville toscane de Verdini » « Certains affirment que Salvini et Renzi se seraient parlés en sirotant du Chianti sur les collines de Florence, ils auraient discuté du destin incertain du gouvernement et ils auraient trouvé au moins un point commun : il est difficile que la législature puisse durer encore longtemps. Si les intéressés démentent, les amis des deux politiciens ou ceux qui étaient là par hasard confirment. Le lieu de la rencontre aurait été la magnifique villa de Denis Verdini, sur les collines de Florence. Les deux Matteo se sont présentés chacun avec leurs préoccupations. Renzi doit faire face à l’enquête sur sa fondation et n’a pas apprécié l’indifférence de ses anciens amis et de ses anciens compagnons du PD. Ce nouveau fatalisme de Renzi serait-il le prélude à une attitude de rupture ? Quant à Salvini, il a une certitude : la nécessité d’élections anticipées et il peut compter sur le soutien de quelques sénateurs 5 Etoiles, prêt à passer dans les rangs de la Ligue. Du coup, les décisions de Renzi deviennent cruciales pour le sort de la législature. Par ailleurs, la fin de la législature permettrait l’arrêt d’une réforme électorale pouvant lui nuire et le maintien du nombre de députés et de sénateurs à 945 ».  

COULISSE, Repubblica, A. Cuzzocrea : « ‘’ Défiance contre le chef politique ‘’. Le document des grillini opposés à la ligne de Di Maio. » : « Voici le message qui a été transmis à Di Maio : « Si le ton ne change pas, si c’est Di Battista qui mène la danse et si les rumeurs qui disent que nous voulons aller voter ne sont pas démenties, nous ferons signer un document en faveur de la défiance vis-à-vis du chef politique ». Si vous voulez ma démission, mon successeur ne peut qu’être Alessandro ‘’ a affirmé à plusieurs reprises Di Maio dans les journées les plus tendues avec les autres leaders du M5S. En une phrase, le M5S se trouve au bord de l’abime. Ce qui manque vraiment – pour ceux qui sont en désaccord – c’est un leader alternatif. Beaucoup ont pensé au Ministre Stefano Patuanelli, mais ceux qui ont sondé ses idées ont obtenu une réponse nette : ‘’ Je ne ferais jamais le chef politique. Ce dont nous avons besoin maintenant est une réflexion sérieuse sur notre identité et un groupe de direction élargi. ‘’

COULISSE, Repubblica, C. Lopapa : « ‘’ Pour le bien de Berlusconi ‘’. Voici comment ses enfants et Mediaset offrent Forza Italia à Salvini » : « Il faut absolument éviter que l’effondrement politique de Forza Italia ne se traduise en défaite personnelle et définitive de son fondateur. Mieux alors miser toutes les jetons qui restent sur le cheval gagnant, Matteo Salvini. Le projet, qui a mûri au cours d’une série de réunions de famille très restreintes et très secrètes, est celui d’un mariage avec la « Lega Italia » que Salvini créera pendant le congrès milanais du 21 décembre. Si le projet fonctionne, il portera au démantèlement de Forza Italia d’ici quelques mois. Mediaset est déjà en train de s’y aligner comme le prouve la grande relance de journalistes considérés proches aux positions souverainistes et de Salvini. Mais il y a aussi une partie de Forza Italia qui, plutôt que de confluer dans la Ligue, accélèrera une scission, et dira au revoir en claquant la porte. »

ENTRETIEN Corriere della Sera de Valdis Dombrovskis, vice-président de la Commission Européenne « ‘’Je ne m’attendais pas cette réaction de l’Italie sur le MES » : « ‘’Je ne m’attendais pas à cette réaction à un état aussi avancé des négociations. J’ai entendu les préoccupations sur la restructuration automatique de la dette, mais il n’y a pas cet automatisme. La réforme du MES contient des nouveautés importantes, surtout le backstop pour le fonds de résolution, qui augmentera la stabilité pour tous les pays de la zone euro. Je suis content qu’un accord de principe ait été trouvé pour rassurer l’Italie sur des préoccupations spécifiques. Par ailleurs, les fondamentaux macroéconomiques italiens sont relativement solides, les risques à court terme sont limités. Quant à la dette élevée, c’est avant tout dans l’intérêt de l’Italie et des Italiens de la réduire. Compléter l’Union bancaire est la priorité de mon mandat’’ ».

ENTRETIEN, Corriere della Sera, de Luigi Di Maio, leader du M5S et ministre des Affaires Etrangères : « Il est temps de dialoguer avec la Syrie » : « Le ministre des Affaires Etrangères considère qu’il faut parler avec « tout le monde », même avec la Syrie d’Assad, que toutes les voies de dialogue doivent être maintenues avec « tous les acteurs représentatifs » et qu’il faut donner un élan supplémentaire au dialogue. Il invite l’Europe à le faire, il confirme qu’il va rencontrer Lavrov parce que Moscou est l’interlocuteur clé en Libye et il ajoute qu’il faut « renforcer les relations économiques avec la Chine ».

(Traduction : ambassade de France à Rome)   

Bavière : la Cour constitutionnelle attaque une législation basée sur le modèle de l’assimilation et impose celle fondée sur le multiculturalisme.

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Allemagne. La Cour constitutionnelle bavaroise déclare la loi d’Intégration introduite en 2016 par les sociaux-chrétiens de la CSU en partie inconstitutionnelle.

Les sociaux-démocrates du SPD et les écologistes avaient introduit un recours contre cette norme juridique.

La Cour constitutionnelle bavaroise estime que l’obligation prévue pour la radiotélévision et les organes de presse de diffuser la culture dominante (Leitkultur) va à l’encontre de la liberté de diffusion radiotélévisée et de la liberté d’expression. De plus, le cours de base obligatoire prévu pour les migrants sur les valeurs libérales démocratiques constitue, selon cette instance, une ingérence inadmissible dans le domaine de la liberté d’opinion de ceux qui, parmi les migrants, ne partagent pas ces valeurs.

La magistrature démonte, donc, une législation basée sur le modèle de l’assimilation et impose celle fondée sur le multiculturalisme.

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