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29/02/2020

Italie : Frères d’Italie continue à grignoter la Ligue.

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Italie. Un sondage Monitor Italia montre que Frères d’Italie continue à grignoter la Ligue.

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Ligue : patriotes

Parti Démocratique : centre-gauche

M5S : anti-système

Frères d'Italie : patriotes

Forza Italia : conservateurs

Italia Viva : centre / centre-gauche

28/02/2020

Thuringe : la CDU ne votera pas pour le post-communiste Bodo Ramelow.

Allemagne. Le dirigeant démissionnaire - du parti et du groupe des élus - de la CDU de Thuringe Mike Mohring déclare à la télévision que la CDU fédérale, la CDU de Thuringe et le groupe des élus CDU au Parlement de Thuringe ont confirmé dernièrement ne pas vouloir voter pour le post-communiste Bodo Ramelow lors de l’élection du ministre-président de Thuringe.

Il ajoute que le post-communiste Bodo Ramelow se présente au scrutin sans majorité et que si l’AfD vote pour lui, celui-ci devra refuser sa propre élection car le libéral FDP Thomas Kemmerich a été contraint de quitter cette fonction pour cette raison.

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Mike Mohring

(http://eurolibertes.com/politique/parti-dangela-merkel-cd...)

Conte-Macron : "Que les frontières restent ouvertes."

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Italie. Revue de presse.

Le coronavirus fait toujours les titres des médias transalpins. La presse  relève notamment la progression du nombre des guérisons par rapport au nombre des nouveaux infectés ainsi que la polémique entre experts sur une possible surestimation des nombres de cas confirmés : « Virus, le nombre des guéris en croissance » - ‘’Milan rouvre son Duomo’’ (Corriere della Sera), « La semaine qui nous a changé » - ‘’Villes dépeuplées, touristes disparus, la grande peur depuis vendredi dernier’’ (La Repubblica), « Virus, polémique entre les experts » - ‘’ Trop de tests selon un membre de l’OMS’’ (La Stampa), « Le virus effraie les bourses » (Sole 24 Ore), « Plus de guéris, le virus a modifié en Italie » (Il Messaggero), « Campanie, pas de cas de coronavirus » (Il Mattino), « Conte isolé, le Nord rouvre » (Il Giornale).

COMMENTAIRE, La Stampa, M. Sorgi : « Les deux Matteo faibles et isolés dans la recherche du coup de bélier » : « Salvini et Renzi isolés et le ‘’ gouvernement d’urgence ‘’ anti-crise dévoile immédiatement ses faiblesses. Matteo Salvini l’a proposé à nouveau, le même jour où il a rencontré le Président Mattarella au Quirinal, avec comme résultat celui d’entendre une série de « non ». Cela a commencé à partir du « non » ultra-convaincu de Giorgia Meloni. Le sens des responsabilités qui a conduit l’opposition de droite à voter pour le premier décret du gouvernement sur l’urgence du coronavirus est une chose. C’est autre chose que de devoir partager la responsabilité de diriger un pays dans une phase très difficile de récession, avec la flexibilité à négocier avec la Commission et l’opinion publique dans un nuage de panique généré par le coronavirus. A la solitude de Salvini s’ajoute celle de Renzi, lui aussi partisan d’un gouvernement avec une majorité élargie et avec un autre président du Conseil. Le PD, le M5S et LEU, partis de la majorité actuelle, se sont prononcés contre cette hypothèse pour réagir contre leader de la Ligue mais, en réalité, en s’adressant au leader d’Italia Viva. Ils ont souligné qu’il vaut mieux avoir une majorité faible, en essayant éventuellement de la renforcer avec les « responsables », qu’une majorité élargie qui se dispute toujours sur les différentes mesures à adopter ».

ARTICLE, La Stampa : « Di Maio : pays sûr. Mais treize Etats ferment les frontières » : « L’impopularité de l’Italie est en train de se répandre aussi rapidement que la contagion du coronavirus. Luigi Di Maio, ministre des Affaires Etrangères, s'est inquiété lors d’une conférence devant la presse étrangère à Rome des effets de la crise sur l'économie et le tourisme, appelant les touristes à revenir. Le chef de la diplomatie italienne a souligné que sur plus de 7.000 municipalités en Italie, un peu plus d'une dizaine sont concernées par l’épidémie, c’est-à-dire 0,1 % du territoire. Di Maio a ajouté que l'Italie est un pays "fiable et transparent" et qu'elle ne doit pas être pénalisée "parce qu’elle fait plus de contrôles". Une mauvaise information est plus dangereuse que le virus, a t-il affirmé. Luigi Di Maio a donc appelé les touristes à revenir mais, entretemps, treize Etats ont fermé les frontières pour les voyageurs et les touristes provenant d’Italie, accusés de répandre la contagion, humiliés et refoulés ».

ARTICLE Corriere della Sera M. Galluzzo « Conte-Macron, pacte de Naples ‘’ Que les frontières restent ouvertes’’ » : « C’est le sommet de la paix diplomatique, de « la relance de la coopération entre deux pays », d’une entente stratégique dans le secteur de la migration, de la coopération industrielle et scientifique, mais c’est aussi le sommet qui refroidit les tensions sur le coronavirus. « Les frontières restent ouvertes » est le message des deux leaders. Pour Conte, ‘’ce serait un préjudice économique irréversible’’ tandis que Macron ironise sur la demande de fermeture de M. Le Pen ‘’il semblerait que le virus ne s’arrête pas à la frontière. C’est une urgence qui nous concerne tous et qui mérite une réponse européenne, à commencer par davantage de flexibilité’’. Pour contrer le virus, Conte et Macron ont mis noir sur blanc ces mots dans la déclaration finale du sommet qui a vu la participation de 11 ministres par pays et qui s’est terminé avec le dîner avec le Président Mattarella. L’appel est aussi celui d’un retour à la normalité. C’est pourquoi Conte et Macron ont voulu faire, avant le sommet, une visite culturelle au Théâtre San Ferdinando, où Eduardo De Filippo, acteur cher au président français, jouait ses pièces. De ce sommet qui ‘’représente un saut de qualité’’ selon Conte, c’est aussi le Traité du Quirinal qui voit son coup d’envoi pour renforcer la coopération dans de différents domaines ».

ARTICLE La Repubblica C. Sannino « A Naples, Macron vient en secours de Conte ‘’inutile de fermer les frontières’’ » : « La paix et les accords économiques sont officiellement conclus. Les frontières restent ouvertes et Paris est d’accord avec nous. Emmanuel Macron arrive à Naples et soutient Conte sur le coronavirus après la promenade entre les lieux symboliques de la ville. Le 35e sommet bilatéral entre l’Italie et la France tombe en plein covid-19 et c’est le premier après la grave crise de février 2019, quand l’Elysée décida de retirer son ambassadeur. Cette réunion marque aussi le renforcement de l’axe Rome-Paris sur le domaine politique et politique (‘’l’excellent état de nos rapports qui voit un échange à hauteur de 86 milliards d’euros’’). C’est aussi le travail des « sages » entre Rome et Paris qui reprend et qui devrait se conclure avec la signature du Traité du Quirinal d’ici la fin de 2020, rappellent les deux leaders. Derrières les coulisses, Macron et ses ministres font l’éloge lors du dîner avec leurs collègues italiens de ‘’l’expérience de Rome grâce à laquelle une voie claire a été tracée : isoler les cas, contrôler avec transparence mais en réfléchissant sur la communication’’ ».

ARTICLE Il Messaggero E. Pucci « frontières ouvertes et Fincantieri, nouveau pacte Italie-France » : « Naples. Un pacte anti-Salvini et anti-Le Pen, un rempart contre les populismes et, en même temps, un axe pour faire en sorte que l’Europe puisse octroyer plus de flexibilité et puisse changer de cap sur le budget communautaire, sur l’union bancaire et sur la gestion de l’immigration qui doit être ‘’structurelle et par d’urgence’’. A Naples, le Président du Conseil G. Conte et le Président français signent une alliance pour freiner, dans leur pays respectifs, ceux qui soufflent sur les braises du souverainisme. Et contrairement à d’autres pays, la France comprend que face au coronavirus nous sommes tous dans la même situation. Et qu’il faut bien se préparer ensemble, pour demander par exemple à Bruxelles de la flexibilité, des mesures extraordinaires. C’est surtout la confiance retrouvée entre les deux pays qui marque cette journée, après les incompréhensions de l’année passée ».

(Traduction : ambassade de France à Rome)

27/02/2020

À Hambourg, l’AfD s’est concentrée sur ses électeurs habituels.

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Allemagne. Lors du scrutin de ce 23 février 2020 pour le Parlement de Hambourg, l’AfD a, à peu près exactement, capté les mêmes électeurs que lors du scrutin précédent. L’AfD a reculé en %, car la participation a augmenté, passant de 56,5 à 63,2 %, parce que les partis de gauche ont mobilisé en jouant sur l’attaque de Hanau.

L’AfD s’est concentrée lors de sa campagne sur ses électeurs de base, après avoir analysé les résultats précédents, au niveau des quartiers et des bureaux de vote.

Le conservateur Janez Jansa désigné Premier-ministre en Slovénie.

Slovénie. Le conservateur anti-migrants Janez Jansa devient Premier-ministre :

https://www.laliberte.ch/news-agence/detail/le-conservate...

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Un individu acquitté pour ses propos envers Sawsan Chebli.

Allemagne. Un tribunal berlinois a acquitté un individu qui avait qualifié sur Internet, au sein d’une vidéo, la Secrétaire d’État sociale-démocrate de l’État de Berlin Sawsan Chebli (SPD) d’« étrangère de quota du SPD » et de « poupée islamique parlante. ». La juridiction a estimé que ces propos relèvent de la liberté d’expression.

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Sawsan Chebli

UDC : la Suisse doit provisoirement renoncer à accueillir des requérants d'asile d'Italie.

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Suisse. Communiqué de l’UDC, premier parti de Suisse :

L'UDC Suisse critique la décision des autorités italiennes de ne plus réadmettre des requérants d'asile d'autres pays européens sous le prétexte du coronavirus. En raison du nombre croissant de malades et de morts en Italie, l'UDC invite la Confédération à refuser l'entrée aux requérants d'asile en provenance de sa voisine du sud.

En Italie, le nombre de personnes infectées par le coronavirus a dépassé le chiffre de 300. En outre, 12 personnes contaminées sont décédées entre-temps. On a néanmoins du mal à comprendre pourquoi l'Italie se sert de ce prétexte pour stopper les réadmissions de requérants d'asile qui ont passé en Suisse. Il serait en revanche raisonnable que la Suisse refuse jusqu'à nouvel avis l'entrée aux requérants d'asile en provenance d'Italie en raison de la forte propagation du virus dans ce pays. L'UDC Suisse invite donc le Secrétariat d'Etat aux migrations de prendre des mesures dans ce sens.

"Salvini lance maintenant des signaux pour un gouvernement d’urgence."

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Italie. Revue de presse.

Le coronavirus fait toujours les gros titres des médias transalpins. La presse relève notamment la modification de la communication du gouvernement qui tente désormais d'éviter tout alarmisme pour ne pas porter préjudice à l'économie et à l'activité touristique du pays. Les médias soulignent également  que le leader de la ligue,  M. Salvini, aurait demandé un entretien à S. Mattarella pour lui proposer de former un "gouvernement d'urgence" : « L’OMS : l’Italie fait bien son travail, stop à la panique » - ‘’Milan rouvre ses clubs et bars’’ (Corriere della Sera), « Le Maire Sala : ‘’rouvrons Milan’’ » (La Repubblica), « Hypothèse d’un gouvernement d’urgence pour contrer le virus » - ‘’Salvini demande un entretien avec Mattarella’’ (La Stampa), « Tourisme et entreprises en berne » (Sole 24 Ore), « Virus, des indemnités et des aides au tourisme » (Il Messaggero), « Virus en Campanie, les écoles fermées »-‘’Pour ‘’Pour désinfestation après deux cas positifs’’(Il Mattino).

ARTICLE, La Stampa : « Les touristes annulent les réservations, cinémas et théâtres en pleine crise » : «L’économie italienne risque de sombrer dans la récession et des milliers de touristes ont annulé leurs voyages en Italie. 90 % d’annulations à Rome jusqu’en mars et 60 % jusqu’en juin. Face au développement de l'épidémie de coronavirus, les touristes ont donc décidé de ne pas se rendre dans notre pays, même le tourisme religieux est en berne, avec beaucoup d’annulations et les excursions scolaires ont été annulées à 100 %. En pleine crise aussi les secteurs de cinémas et de théâtres. Le président national d’Assoviaggi, Gianni Rebecchi, a déclaré que la situation pour le tourisme est pire que celle qui a suivi l’attentat des Tours Jumelles et du Bataclan  ».

 ARTICLE, Corriere della Sera, G. Rossi : « La collaboratrice du président Fontana positive au test du coronavirus. Le président de la Région Lombardie en isolement » : « A partir d’aujourd’hui, le président de la Région Lombardie, Attilio Fontana, se place à l’isolement parce qu’une de ses plus proches collaboratrices, qui avait participé à toutes les conférences de presse de la Région, a été positive au test du coronavirus. Le président Fontana, négatif au test, avec le masque, a déclaré qu’il ne faut pas avoir peur mais qu’il se placera à l’auto-isolement pour deux semaines pour éviter au maximum les contacts avec les autres personnes. Il a aussi souligné qu’il s’agit tout simplement d’une précaution à l’égard de ceux qui travaillent avec lui ».

RETROSCENA (Coulisses), La Stampa : « Salvini lance maintenant des signaux pour un gouvernement d’urgence » : « Il n’est pas encore né et probablement il ne naîtra jamais, mais il a déjà un nom qui le résume bien : « gouvernement de Santé publique ». Si l’Italie reste le pays le plus touché par le coronavirus, dans les 15 prochains jours, et avec le spectre de la récession de plus en plus proche, la possibilité de la chute naturelle du gouvernement Conte pourrait devenir plus concrète avec la naissance simultanée d’un gouvernement d’unité nationale. Un exécutif donc, pour sauver l’Italie de l’urgence sanitaire et économique. A ce propos le leader de la Ligue, Matteo Salvini, aurait demandé hier un entretien à Sergio Mattarella pour lui proposer de former un "gouvernement d'urgence", dans un esprit constructif et de collaboration pour faire face à cette situation. Cette hypothèse plaît aussi à Matteo Renzi, leader d’Italia Viva. Le Quirinal a communiqué que le Président de la République décidera aujourd’hui ».

COMMENTAIRE ARTICLE, Sole 24 Ore « L’exécutif institutionnel de Giorgetti fait surface » : « Giancarlo Giorgetti (Ligue) voit sa proposition d’un gouvernement institutionnel poussée par un événement que personne ne pouvait prévoir mais qui peut agir comme un détonateur. L’alliance alerte sanitaire et récession, ajoutée au fait que les partis de majorité sont minoritaires dans le pays et notamment dans les régions du Nord, représente un ensemble révélant une certaine fragilité. La nouveauté, c’est le fait que M. Salvini a cessé de jouer son disque rayé des « élections tout de suite » et a demandé un entretien avec le chef de l’Etat Mattarella en anticipant sa ‘’disponibilité à un gouvernement à temps déterminé à condition d’avoir une date certaine pour les élections’’. La réalisation d’une telle hypothèse est liée à beaucoup d'éléments qui devront se réaliser et tout dépendra de la situation économique. A la buvette de la Chambre, Giorgetti expliquait ‘’d’ici peu, les classes productives du Nord se rebelleront et ouvriront malgré les interdictions’’ et il n’y avait pas que les hommes de la Ligue qui étaient en train de l’écouter ». 

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Giancarlo Giorgetti

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ARTICLE Il Mattino V. Di Giacomo « Libye, économie et environnement au sommet Conte-Macron » : « Migrants, Libye, environnement et rapports économico-industriels : voici les thèmes qui seront sur la table de ce qui est déjà rebaptisé le «pacte de Naples ». Pour une journée, il y aura en ville non seulement le Président de la République Macron, mais aussi le Président Mattarella, le Président Conte et une délégation de 12 ministres. La réunion bilatérale portera nécessairement sur le coronavirus, qui avait remis en cause, pendant un temps, la tenue même de la réunion. Ce n'est que mardi soir qu'elle a été confirmée. Dans un moment aussi compliqué pour le Palais Chigi, il est fondamental d'avoir du soutien de la part des partenaires européens et de ne pas donner la sensation d'être isolé. Macron a décidé de venir, fait remarquer l'entourage de Di Maio, notant que M. Salvini n’a pas trouvé les mêmes soutiens de la part de son alliée M. Le Pen qu'il n'a même pas rencontré. En pratique, avant même les premières conclusions du sommet, le fait que la réunion ait lieu est déjà un succès. Pendant ces dernières semaines, le titulaire de la Farnesina a voulu enterrer la hache de guerre qui, il y a un an, avait provoqué la rupture des relations entre l'Italie et la France et le rappel de l'ambassadeur français. C'était en février dernier lorsque le vice-président du conseil de l'époque avait rencontré des gilets jaunes. Seule l'opération de patience du Président Mattarella avait réussi à rattraper la situation. Aujourd'hui, Di Maio cherchera à relancer les relations diplomatiques mais aussi les relations personnelles. Le point de départ de la relance sera le traité du Quirinal dont il est discuté depuis quelques temps maintenant ».

(Traduction : ambassade de France à Rome)

26/02/2020

Mercredi des Cendres du FPÖ.

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Autriche. Le FPÖ a tenu son traditionnel mercredi des Cendres politique à Ried im Innkreis.

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HC Strache est de retour.

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Autriche. L’ancien président du FPÖ Heinz-Christian Strache a pris part, en tant qu’orateur, ce mercredi 26 février 2020 au mercredi des Cendres politique de la DAÖ à Vienne. Il a déclaré vouloir se présenter aux élections pour le Conseil municipal / Parlement de Vienne.

Strache a eu un accident de ski et a été, en conséquence, opéré au genoux. Il a tenu son discours en étant assis.

Thilo Sarrazin à propos de la Thuringe.

Allemagne. L’écrivain Thilo Sarrazin estime que la mise au pas de la CDU et du FDP de Thuringe par leur direction fédérale respective cause un dommage de longue durée à ces deux partis dans l’Est de l’Allemagne.

Il ajoute que le retrait de la dauphine d’Angela Merkel, Annegret Kramp-Karrenbauer, en est la conséquence, mais que si la CDU ne change pas fondamentalement sa politique, son successeur à la tête du parti n’aura d’autre choix que de commenter la chute du parti.

[CDU : démocrates-chrétiens, FDP : libéraux]

(https://www.bvoltaire.fr/lecrivain-social-democrate-thilo...)

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Thilo Sarrazin

Hongrie : un candidat du Jobbik, soutenu par les autres partis d’opposition, bat le candidat indépendant soutenu par le Fidesz.

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Hongrie. Le candidat de l’opposition unie (Jobbik, Coalition démocratique, LMP, MSZP, Momentum et Párbeszéd) Gergely Kálló (Jobbik) a battu, avec plus de 56 %, le candidat indépendant soutenu par le Fidesz Tibor Molnár, qui obtient près de 38 %, lors de l’élection parlementaire partielle qui s’est tenue le dimanche 16 février 2020 au sein du district 4 du comté de Fejér, qui se situe à et autour de Dunaújváros.

János Árgyelán, le candidat du parti nationaliste Mi Hazánk (Mouvement Notre patrie) obtient 2,23 % avec 431 voix. [Ce parti est dirigé par László Toroczkai.]

Ce scrutin a eu lieu à la suite du fait que, le député sortant, Tamás Pintér du Jobbik, a été élu maire lors des élections municipales d’octobre 2019.

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Gergely Kálló

Brandebourg : l'AfD demande la présidence de la Commission de contrôle parlementaire.

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Allemagne. Brandebourg. Le groupe des élus de l’AfD au sein du Parlement de Brandebourg demande, en tant que principal parti d’opposition, la présidence de la Commission de contrôle parlementaire, qui contrôle l’Office [du Brandebourg] de protection de la Constitution.

Le chef de file de l’AfD au Brandebourg Andreas Kalbitz appartient à l’aile nationaliste du parti, qui est traitée en tant que « cas suspect » par l’Office de protection de la Constitution. De plus, Kalbitz est espionné par cette institution.

(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2020/02/16/bjo...

"Virus, le tour de vis dans toute l’Italie."

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Italie. Revue de presse.

Le coronavirus fait toujours les gros titres des médias transalpins. La presse relève notamment les dernières mesures du gouvernement pour endiguer la diffusion du virus ainsi que le début de restrictions décidées par certains pays déconseillant de se rendre en Italie. Le quotidien romain relève notamment les « perplexités de la France qui a tout fait pour éviter d’alimenter la psychose » (La Repubblica) ainsi que la visite du ministre de la Santé O. Véran à Rome pour rencontrer son homologue « à quelques heures de l’arrivée à Naples du Président Macron pour le sommet bilatéral »  : « Nouvelles mesures pour contenir le virus » - ‘’Ceux qui ont été dans les régions contaminées doivent le déclarer aux structures sanitaires’’ (Corriere della Sera), « Italie, non merci » - ‘’De Londres à Paris jusqu’à Madrid, le monde nous isole, le tourisme chute -40%. Le salon du meuble de Milan reporté, le PIB en danger’’ (La Repubblica), « Virus, le cri du Nord : ‘’risque paralysie’’ » (La Stampa), « Conte : des mesures extraordinaires pour l’économie » (Sole 24 Ore), « Virus, le tour de vis dans toute l’Italie » - ‘’Quarantaine obligatoire, les lieux d’art fermés’’ (Il Messaggero, Il Mattino), « Conte est le virus » - ‘’Mensonges sur la Lombardie et silences sur les aides’’ (Il Giornale).

EDITORIAL, Repubblica, S. Folli, « Le bras-de-fer des perdants » : « Il suffit d’un grain de bon sens pour comprendre que ce n’est pas le moment de proposer le conflit entre Etat central et poussées fédéralistes des régions. Le compromis trouvé sur la gestion du virus est donc une bonne nouvelle. Il a été possible de constater ces séquelles vénéneuses d’une réforme malencontreuse de la Constitution concernant les compétences de l’Etat et celles des Régions. Il était inévitable que les problèmes ressurgissent sur la question sanitaire, de compétence exclusive des Régions. Du coup, le bras de fer entre le Palais Chigi et le Nord dominé par la Ligue avait-il un sens ? Une coalition parlementaire PD-M5S-LeU qui n’a pas la majorité dans le pays et qui surtout ne bénéficie pas d’un consensus majoritaire dans les régions du Nord devrait s’abstenir d’engager un bras-de-fer pareil. La crise sanitaire est en train d’aider, dans l’immédiat, le gouvernement Conte à condition que ce dernier ne fasse pas d’erreurs et qu’il soit toujours conscient de sa faiblesse ». 

COMMENTAIRE, La Stampa, M. Molinari : « L’incertitude qui nuit à la Nation » : « La querelle entre le président du Conseil Conte et le président de la Région Lombardie sur les mesures contre le coronavirus décrit la faiblesse de notre pays dans la gestion de la plus grave urgence sanitaire de l’Histoire de la République. Le gouvernement a adopté des mesure qui ont littéralement arrêté la vie publique et économique du centre et du Nord et ont immédiatement transformé notre pays en deuxième catalyseur de soupçons globaux sur le virus après la Chine, provoquant ainsi l’effondrement des marchés et de la Bourse. Mais la plus grande erreur a été celle de laisser le calendrier des mesures contre le virus, et donc la crédibilité de la nation, à la merci de l’incertitude parce que cela nuit à l’Italie. Voilà pourquoi le désaccord sur la qualité de la Santé lombarde entre Giuseppe Conte et Attilio Fontana (Ligue du Nord) est en opposition avec l’intérêt national. Il n’y a aucun doute que le président du Conseil a raison de reprocher à la Santé lombarde de laisser s’échapper le ‘’patient 0 ‘’ et il n’y a aucun doute non plus qu’il a la responsabilité d’avoir bloqué les vols de la Chine mais pas les arrivées indirectes. Mais c’est exactement pour ces raisons que Conte et Fontana devraient éviter de se disputer à des fins politiques pour faire comprendre aux électeurs qu’ils sont en train de poursuivre l’intérêt de tout le pays ».

(Traduction : ambassade de France à Rome)

Hambourg : l'AfD obtient son meilleur résultat dans un quartier précarisé.

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Allemagne. Hambourg. L’AfD a obtenu, lors des élections pour le Parlement de Hambourg de ce 23 février 2020, son meilleur résultat, avec 24 %, dans le quartier de Billbrook, une partie précarisée de la ville comprenant 78 % d’étrangers. En revanche, dans les quartiers bourgeois peuplés quasi-exclusivement d’Allemands, ce sont les Verts et les sociaux-démocrates qui ont performé.

25/02/2020

Autriche : Kickl demande la mise en quarantaine des demandeurs d'asile et clandestins, suite au Coronavirus.

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Autriche. À la suite de l’épidémie de Coronavirus, le chef de file du groupe des élus du FPÖ à la Chambre des députés Herbert Kickl exige des contrôles frontaliers, la mise en quarantaine des clandestins et des demandeurs d’asile et une communication efficace sur le sujet vers le public.

Article de Lionel Baland : Le parti d’Angela Merkel, la CDU, se suicide en Thuringe.

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"M5S, Di Battista revient et met la pression sur Di Maio pour le congrès."

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Italie. Revue de presse.

Le coronavirus fait toujours les gros titres des médias transalpins. La presse relève notamment le nombre des décès et des infectés ainsi que les conséquences financières de la crise sur la bourse de Milan : « Quatre nouveaux décès mais les foyers restent les mêmes » - ‘’Conte critique l’hôpital lombard, le président de la Lombardie mécontent’’ (Corriere della Sera), « Le virus qui contamine les marchés » - ‘’30 milliards brûlés en un jour’’ (La Repubblica), « Le virus divise l’Italie et fait plier les bourses » (La Stampa), « Virus, les marchés en berne » - ‘’Un nouveau décret pour aider les entreprises’’ (Sole 24 Ore), « Virus, l’affaire des frontières » - ‘’Des limitations du côté français et espagnol’’ (Il Messaggero), « Pourquoi l’Italie a le record d’infectés » - ‘’Nous les dénichons, d’autres pays les ignorent’’ (Fatto Quotidiano), « Le virus ne s’arrête pas » (Il Giornale), « L’Italie risque l’isolement » - ‘’La France et l’Espagne limitent les arrivées, plusieurs pays déconseillent de se rendre en Italie’’ (Il Mattino).

ARTICLE Il Messaggero M. Conti « Rome fait pression sur l’UE ‘’ne fermez pas les frontières’’ » : « L’objectif est de tranquilliser les pays voisins sur le fait que les foyers ont été circonscrits. L’« offensive » diplomatique afin d’éviter la fermeture des frontières ne pouvait pas ne pas impliquer les ambassadeurs italiens en poste en Suisse, Croatie, France, Allemagne, Autriche, Slovénie et Monaco. Ils ont tous été convoqués en téléconférence par le ministre des Affaires étrangères L Di Maio. Le ministre de la Santé R. Speranza fera de même aujourd’hui en rencontrant ses homologues d’Autriche, de Slovénie, de Suisse, de France et d’Allemagne pour expliquer dans les détails les mesures adoptées. La préoccupation de G. Conte est d’éviter que l’Italie soit l’objet de mesures restrictives pouvant faire empirer un cadre économique déjà compliqué ».

ENTRETIEN Corriere della Sera de Luigi Di Maio, Ministre des Affaires étrangères : « Nous sommes transparents avec les autres États. De nouvelles mesures contre la contamination » : « ‘’ Nous devons raconter la réalité pour combattre la psychose, non pas pour l’alimenter. Notre communication à l’étranger sera basée sur la transparence, qui dans ces situations est la mesure qui montre la fiabilité d’un pays. Nous enverrons un rapport quotidien à toutes nos ambassades afin qu’elles puissent sensibiliser nos interlocuteurs. Nous informerons tous les gouvernements du monde avec le maximum de clarté. Il est clair que nous avons fait beaucoup de tampons en Italie, probablement plus que tous les autres pays européens. Nous avons adopté les mesures les plus strictes en Europe, même l’UE l’a reconnu. Il s’agissait d’un devoir de précaution extrême. Nous approuverons un décret qui aidera l’Italie. Parmi les priorités il y a la sauvegarde de notre export qui pèse 32% du PIB. L’esprit du gouvernement est de travailler avec le maximum d’unité pour la sécurité des Italiens»

EDITORIAL, Repubblica, S. Folli, « Gouvernement, le virus à double tranchant » : « La crise du coronavirus a au moins une double retombée politique. D’une part, un gouvernement faible, sans véritable identité ni perspective, est obligé de prendre des décisions exceptionnelles. De l’autre, on sent dans l’air un vague air d’unité nationale, comme souvent dans les moments difficiles. L’épidémie de Coronavirus a calmé Renzi et a induit l’opposition de centre droit de baisser d’un ton dans les polémiques. Le président du Conseil ne cache pas sa satisfaction pour l’avantage qui en découle à court terme. Tout dépendra de la durée de la période d’urgence pour voir si vraiment ce gouvernement peut faire face à une crise imprévue et exceptionnelle. Si le virus était tenu sous contrôle et qu’il perdait d’intensité en quelques mois, le gouvernement Conte pourrait se présenter comme le vainqueur d’une épreuve très difficile. Le profil du gouvernement est donné surtout par le PD et par un M5S encore en mesure de donner quelques lignes programmatiques. Conte lui-même agit comme fiduciaire du parti de Zingaretti et Franceschini. Le paradoxe est que le PD détient les clefs de l’exécutif avec un consensus autour de 20% et qui plus est peu homogène. Il est clair que la résolution de la crise coronavirus serait bénéfique au PD. Mais dans le cas contraire ? Le président du Conseil a déjà commencé à tisser sa toile, ce n’est pas un hasard. Il a obtenu la main tendue de Berlusconi, une attention de courtoisie de Meloni, la froideur de Salvini. Tout apparaît cependant prématuré, et ainsi l’unité nationale semble de la science-fiction politique ».

COMMENTAIRE, La Stampa, M. Sorgi : « Effet virus, Fontana e Zaia collaborent avec le gouvernement » : « La tentative de Salvini de profiter de la situation d’urgence pour faire porter la responsabilité sur Conte et sur le gouvernement est substantiellement tombée dans le vide. Pas seulement parce que le reste de l’opposition, Berlusconi et Meloni, ont choisi la voie de la collaboration. Mais aussi à cause du fait que les gouverneurs de la Ligue des régions du Nord les plus touchées, Fontana et Zaia, se sont engagés à dialoguer avec le gouvernement. »

COMMENTAIRE Sole 24 Ore L. Palmerini « Le gouvernement assiégé par Salvini et le facteur temporel » : « Il n’y a pas vraiment de climat bipartisan. Conte avait tenté d’impliquer les oppositions dans la gestion. Or, Salvini n’a pas hésité pour accuser le gouvernement Conte II d’avoir ridiculisé l’image de l’Italie alors que plusieurs pays fermaient les frontières ou décidaient de mettre en quarantaine ceux qui rentraient d’Italie. Pourquoi cette agression ? Car cela représente une autre occasion pour le leader de la Ligue de faire tomber le gouvernement qui, dans cette urgence sanitaire aux conséquences économiques inconnues, pourrait ne pas résister. Tout dépendra aussi de la durée de cette urgence. Sans compter que les « zones rouges » touchées, la Lombardie et la Vénétie, sont celles les plus productives de la péninsule. Entretemps, les présidents des Régions bougent en ordre dispersé sur la fermeture des écoles ou sur le blocage de gens venant du Nord comme cela a été le cas dans les Marches et en Basilicate. Cela a échappé à la gestion collégiale et coordonnée ». 

ARTICLE, La Repubblica, C. Sannino : « Les territoires : anxiété du contrôle pour ceux qui rentrent du Nord » : « L'accélération de la propagation de l'épidémie de coronavirus a renforcé les mesures pour tenter d'endiguer la contagion grâce à un cordon sanitaire instauré autour de onze communes du Nord considérées comme le foyer de l'épidémie. Parmi les présidents des Régions du Nord impliquées l’anarchie règne et chacun à la tendance à prendre des mesures de façon autonome. Aujourd’hui, le président du Conseil Giuseppe Conte va rencontrer les présidents (en vidéoconférence) pour tenter d’arrêter le chaos et établir une ligne commune de travail dans un esprit de collaboration ».

ARTICLE, Sole 24 Ore, M. Rogari et G. Trovani « Comptes publics, l’objectif de la flexibilité pour sauver la loi de finances » : « Le match sur la flexibilité avec Bruxelles se jouera sur les dépenses qui se rajouteront pour faire face à l’urgence coronavirus. Pour maintenir la trajectoire du déficit sur les rails décidés dans les mois précédents, il faudra inévitablement tabler sur 2 voire 4 milliards. Or, le budget mis à disposition au niveau européen est décidément inférieur, comme le montre la première tranche allouée à hauteur de 232 millions ».

COMMENTAIRE Corriere della Sera F. Fubini « L’Europe (inachevée) peut faire davantage dans la crise » : « L’Italie est passée désormais à 4 000 tests tampons. En France, par exemple, le ministre des Solidarités et de la Santé évite de répondre au Corriere sur le nombre de tests effectués. Il est probable qu’il existe dans les hôpitaux ou dans les lieux de travail en France, en Allemagne, en Autriche ou en Espagne des mesures adoptées avant et avec plus d’efficacité qu’en Italie. Mais la leçon dans tout cela est la suivante : l’Europe a un espace où l’on circule librement tout comme les denrées. Or, face à une épidémie globale, l’Union Européenne n’a pas de protocoles communs de prévention et de sécurité ni de standards sanitaires contraignants et valables pour tous. Sur l’intensité des contrôles, il est difficile de comprendre à quel point le coronavirus est répandu en Europe. Entretemps, Marine Le Pen, chère amie de nos souverainistes, a été la première à dire que l’Italie devait être isolée. Elle nous a donné une idée de quel genre de voisin serait la France si elle devait remporter les élections et de quel genre d’Europe nous aurions avec de tels leaders ».

ARTICLE, La Repubblica, A. Cuzzocrea : « M5S, Di Battista revient et met la pression sur Di Maio pour le congrès » : « Alessandro Di Battista rentre en Italie pour préparer et proposer sa proposition aux M5S, en terme anti-UE, et lance la suppression de l’équilibre budgétaire dans la Constitution ».

(Traduction : ambassade de France à Rome)

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Alessandro Di Battista

24/02/2020

L'AfD se maintient au sein du Parlement de Hambourg.

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Allemagne. Hambourg. Les patriotes de l’AfD décrochent 5,3 % et 7 sièges lors des élections de ce 23 février 2020 pour le Parlement de Hambourg. Les libéraux du FDP n’atteignent pas le seuil des 5 % nécessaires, mais obtiennent un mandat direct :

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(https://www.wahlen-hamburg.de/wahlen.php?site=left/gebie...

La répartition des 123 sièges :

SPD : sociaux-dmocrates : 54

Grüne : écologistes : 33

CDU : démocrates-chrétiens : 15

die Linke : post-communistes : 13

AfD : patriotes : 7

FDP : libéraux : 1

Thuringe : pourquoi l'accord prévoit-il des élections en avril 2021?

Allemagne. Thuringe. L’accord entre les 3 partis de gauche (die Linke, SPD, Verts) et la CDU fixe les élections pour le Parlement de Thuringe en avril 2021, parce que les élus déjà présents lors de la précédente législature auront atteint à ce moment les 6 ans nécessaires pour le droit à la pension.

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(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2020/02/21/la-...)

Allemagne : la rédaction de la télévision publique jubile lors de l'annonce d'un mauvais résultat pour les patriotes de l'AfD.

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Allemagne. Lors de l'annonce du pronostique à 20h des élections à Hambourg, ce 23 février 2020, la rédaction de la télévision publique jubile (écoutez le bruit) lorsqu'il est annoncé que les patriotes de l'AfD sont en dessous des 5 % nécessaires (finalement, ils sont au-dessus) :

https://twitter.com/Hartes_Geld/status/123162973876820377...

Le Forum voor Democratie s’oppose à l’entrée de l’Albanie et de la Macédoine du Nord au sein de l’UE.

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Pays-Bas. Le Forum voor Democratie de Thierry Baudet s’oppose à l’entrée de l’Albanie et de la Macédoine du Nord au sein de l’Union Européenne. Le parti considère que ces deux pays posent problème, d’un point de vue économique, mafieux, corruptif. De plus, l’islam est répandu au sein de ces deux entités.

Meloni : " Que Conte ne se leurre pas, cette urgence ne sauvera pas ce gouvernement."

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Italie. Revue de presse.

Le coronavirus fait les gros titres des médias transalpins. La presse relève notamment les mesures adoptées par le gouvernement après les premiers cas de transmission dans le Nord de l’Italie [152 positifs et 4 décès ce lundi matin à 9h00, ndr.] : « Virus au Nord, fermetures et barrages » (Corriere della Sera), « La moitié de l’Italie en quarantaine » (La Repubblica), « Tout le Nord otage du virus » (La Stampa), « Le virus se propage, Milan fermé » (Il Messaggero), « Couvre-feu » (Il Giornale), « Virus, la grande fermeture » (Il Mattino) « Le virus global secoue les marchés, notamment l’automobile » (Sole 24 Ore).

ARTICLE La Stampa « Milan découvre la peur : assaut aux supermarchés et messe sur internet » : « Les théâtres, les cinémas, les magasins ont fermé. Même le Dôme et La Scala, symboles de la ville, suspendent leurs visites. Les Milanais, pris au dépourvu, se déversent dans les rues et occupent les terrasses des bars. Mais ce sont surtout les supermarchés qui sont pris d’assaut. Malgré les appels au calme, à partir d’aujourd’hui et pendant au moins une semaine, la moitié de la ville fermera ses portes : toutes les écoles, les universités, les salles de gym, les musées, même la pinacothèque Brera. Le Palais de justice a suspendu les convocations des avocats venant des « zones rouges de contamination ». Le métro, encore ouvert, est peu fréquenté. Le maire de la ville, Beppe Sala, a conseillé aux Milanais : ‘’ne restez pas chez vous mais évitez au minimum les moments de socialisation’’ ».

ARTICLE Corriere della Sera L. Salvia, « Coronavirus - Les remboursements de prêts, les impôts et les factures suspendues » - « Le Palais Chigi prépare un décret de soutien pour l’emploi. Le gouverneur de la Banque d’Italie, Visco, ‘’cela pourrait peser à hauteur de 0,2% sur le PIB’’ » : « Une première réponse devrait arriver ce lundi avec un décret-loi. Dans la zone rouge que constituent les onze communes le paiement des factures, les impôts et les remboursements de prêts seront suspendues. Le télétravail sera possible pour les institutions publiques et les entreprises privées.  Nombreuses sont celles qui l’ont déjà choisi. ».

ARTICLE, Repubblica, A. D’Argenio : « Coronavirus, Bruxelles prête aux aides économiques. Mais Le Pen attaque. Gentiloni : ‘Non à la panique‘ : Marine Le Pen attaque : ‘’ Si l’épidémie en Italie devient incontrôlable, je suis favorable à réintroduire les contrôles aux frontières ‘’. Son allié Matteo Salvini, pour attaquer le gouvernement Conte, ne se soucie pas des conséquences que la mesure aurait pour la péninsule : ‘’Elle a raison de le demander ‘’. Sous la pression de la droite, la crainte de la fermeture de Schengen risque de devenir réelle. C’est une possibilité qui inquiète notre diplomatie. Dans la soirée le ministre de la Santé français, Olivier Véran affirme que Paris ‘’ regarde la situation en Italie. J’ai parlé avec mes collègues italien et allemand, nous nous sommes mis d’accord pour parler la semaine prochaine avec les autres ministres européens ‘’.  À Rome, on craint que Le Pen puisse influencer le gouvernement français en le poussant à une décision extrême sur Schengen. À Bruxelles, les institutions de l’UE sont prêtes à aider notre Pays dans la lutte contre le coronavirus. Pour l’instant Conte n’a fait aucune demande à l’Union, affirme le gouvernement. »

ENTRETIEN Corriere della Sera Angelo Borrelli, chef de la Protection civile italienne « La vie sociale augmente les contagions. 3500 lits sont prêts » : « Le nombre de personnes contaminées augmente rapidement parce que nous faisons une grande campagne de prévention avec  de très nombreux tests, 3.000 jusqu’à présent, pour diagnostiquer le virus. Fermer les villes est la seule solution valable et efficace. »

ENTRETIEN La Stampa de Luca Zaia (Ligue du Nord), président de la Région Vénétie « Le virus n’a pas de couleur politique, nous sommes en guerre, comme Rome » : «  ‘’Certains pourront penser que nous avons pris des mesures draconiennes exagérées mais nous sommes en état de guerre et nous devons battre le virus. A ce stade, il n’y a pas d’autre solution que celle d’isoler les lieux où le virus a fait son apparition. J’ai fermé les écoles, les universités, le carnaval de Venise, les centres d’agrégation, les rendez-vous sportifs et même les cérémonies religieuses. Dans cette situation, nous devons faire un jeu d’équipe. Je le répète, il n’y a pas de couleur politique, en agissant seuls on ne va pas loin’’ ».

ENTRETIEN La Stampa Giorgia Meloni, fondatrice et secrétaire de Fratelli d’Italia « Que Conte ne se leurre pas, cette urgence ne sauvera pas ce gouvernement » : « ‘’Nous sommes disposés à collaborer mais que personne ne se fasse d’illusions : cette urgence ne sauvera pas le gouvernement. Qu’ils n’inventent pas d’excuses pour vivoter. J’ai de gros doutes sur toute l’affaire. Il y a trop de choses qui clochent. Les Chinois ont isolé 90 millions de personnes et nous, nous avons traité le virus au début comme s’il s’agissait d’une forte grippe. La fermeture des frontières évoquée par Marine Le Pen ? Si l’épidémie s’élargit, nous risquons cette situation. Ce serait très grave de devenir le lazaret d’Europe. Je voudrais faire noter que même dans ce cas l’Union Européenne n’existe pas. Il n’y a pas de protocole commun, nous procédons en ordre dispersé et nous serons ainsi exposés aux frontières ouvertes. Nous avec un protocole, les autres avec un autre. A quoi sert l’Europe si elle n’a même pas une ligne commune face à une urgence pareille ? Nous avons demandé de mettre en quarantaine tous ceux qui venaient de Chine. La gauche a une schizophrénie migratoire : pour être gentils, on doit aussi attraper le virus ? En Italie on ne peut parler de rien : on devient racistes dès qu’on soulève un problème’’ ».

ARTICLE, Il Messaggero, E. Pucci : « Écoutes téléphoniques, demain l’ok, dans le gouvernement la trêve tient. L’opposition : d’abord le virus » : « Un ministre, entre la plaisanterie et le sérieux, affirme, ironique : ‘’Cette histoire a sauvé le gouvernement.’’. Italia Viva a baissé d’un ton, rompre en ce moment serait absurde. La mesure de loi sur les écoutes téléphoniques doit être convertie avant la fin du mois de février, avant la décision de la majorité de continuer à avancer dans ses projets. Un message apaisant est toutefois arrivé de la part du chef de groupe en commission Justice de FI Costa qui a retiré les amendements sur la réforme de la prescription. ‘’Ils ne sont pas urgents. Maintenant il faut se concentrer sur ce qui se passe dans notre pays. ‘’. Le climat d’urgence nationale change la donne. ‘’ Pas de polémique, nous travaillons et soutenons le président Conte et le ministre Speranza ‘’ est le message que Renzi a transmis aux siens. »

ANALYSE, Il Foglio, C. Cerasa : « Un gouvernement « ZingaRenzi » comme alternative au populisme et au salvinisme » : « La croissance des deux leaderships, d’un côté celui de Nicola Zingaretti (Parti Démocrate) et de l’autre celui de Giorgia Meloni, a réduit les espaces de lutte contre salvinisme et grillisme. Et Matteo Renzi, leader d’Italia Viva, en sait quelque chose. Mais il y a une possibilité pour la majorité de sortir de l’impasse, vu que ces deux leaderships sont très différents l’un de l’autre mais partagent un destin commun curieux : Zingaretti et Meloni sont les seuls chefs de partis à avoir réussi à capitaliser, en termes de consensus, sur les difficultés de Matteo Salvini de ces derniers mois. Entre les leaders du PD et de FDI il n’existe aucune convergence ni aucun point de contact mais leurs trajectoires indiquent que l’espace de l’anti-salvinisme a probablement été saturé précisément par leur croissance. La droite est représentée aujourd’hui par le format Meloni et la première alternative à la droite, malgré la concurrence active de Renzi, est représentée par le PD de Zingaretti, véritable moteur du gouvernement actuel. Mais, au-delà des limites de la droite de Meloni et du PD de Zingaretti, le point sur lequel il faudrait peut-être réfléchir, en ces jours de crise et non-crise, concerne un thème sur lequel même Matteo Renzi devrait s’interroger : sommes-nous sûrs que l’alternative au populisme se trouve hors du gouvernement ? Et si cette partie de l’Italie, qui ne se considère pas représentée par ceux qui sont au gouvernement mais pas non plus par ceux qui sont à l’opposition, voulait uniquement une force disposée à dicter l’agenda tout simplement de l’intérieur du gouvernement et non pas de l’opposition ? Ce serait alors le moment, peut-être, pour le leader actuel du PD Zingaretti et pour son prédécesseur Renzi d’arrêter de se disputer et de faire la seule chose qui pourrait servir à la majorité : faire naître le gouvernement Conte Ter, dirigé par le couple Zinga-Renzi. La possibilité existe, il faut seulement être capable de la voir ».

(Traduction : ambassade de France à Rome)

23/02/2020

Le président de la CDU de Thuringe Mike Mohring annonce son retrait.

Allemagne. Thuringe. Le président de la CDU de Thuringe Mike Mohring annonce son retrait. 

[Il avait déjà annoncé vouloir quitter le poste de chef de file des élus CDU au Parlement de Thuringe.]

Le chef de file des élus CDU au Parlement de Thuringe sur le départ, Mike Mohring, critique le plan de son groupe visant à coopérer avec les post-communistes de Die Linke, alors qu'il avait auparavant promu cette idée.

Fortes tensions au sein du groupe

Un député CDU au Parlement de Thuringe déclare que le dirigeant sur le départ de son groupe Mike Mohring est ouvertement schizophrène : l’inventeur du projet de gouvernement avec les post-communistes de die Linke se distancie depuis des jours de lui-même.

Un autre député CDU du Parlement de Thuringe déclare que le dirigeant sur le départ de son groupe Mike Mohring cherche à monter ses derniers fans contre le groupe des élus : « Il désire se laver les mains de toute culpabilité et se venger sur le groupe des élus. »

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Mike Mohring

22/02/2020

Le secrétaire général de la CDU n'a pas précisé avec qui doit être conduit le processus menant aux élections.

Allemagne. Le député CDU au Parlement de Thuringe Gottweis met en avant le fait que le secrétaire général de la CDU Ziemiak n'a pas précisé si le processus menant à de nouvelles élections en Thuringe doit être conduit en collaboration avec les post-communistes ou avec l'AfD.

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