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21/08/2019

"Conte accuse Salvini et démissionne."

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Italie. Revue de presse.

La démission du Président du Conseil G. Conte domine les gros titres des médias transalpins. La presse écrite souligne notamment les courts délais imposés par le Quirinal pour trouver un éventuel accord (qui s’orienterait plutôt vers un accord M5S-PD) et éviter des élections anticipées rapides, qui seraient inévitables en cas d’enlisement   : « Conte accuse Salvini et démissionne » (Corriere della Sera), « Le dernier baiser » - ‘’Di Maio appelle Zingaretti pour un Conte-bis’’ (La Repubblica), « L’adieu envenimé de Conte » - ‘’Le Quirinal : entente M5S-PD ou élections’’ (La Stampa), « Conte démissionne, de courts délais pour la crise » (Sole 24 Ore), « Conte démissionne, gouvernement politique ou élections » (Il Messaggero), « Conte démissionne, M5S et PD négocient » (Il Mattino), « Le retour de la gauche » - ‘’Conte démissionne et appelle le PD’’ (Il Giornale).

Journaux télévisés : La démission du Président du Conseil, le placement sous séquestre du navire Open Arms à Lampedusa, ainsi que les tensions au Cachemire font l’ouverture des JT ce matin.

Réseaux sociaux Sur Twitter, après l’habituel hashtag du jour, 21agosto (21août, sur des thèmes très variés), c’est #consultazioni (consultations) qui domine (suite à la démission du Président du Conseil G. Conte et à l’ouverture des consultations, cet après-midi, par le Président de la République italienne).

ARTICLE, La Repubblica, F. Merlo : « C’est fini » - « Conte démissionne et attaque Salvini : ‘’irresponsable et dangereux. Sur le Russiagate, il n’a pas éclairci les choses’’ » : « L’acte final du gouvernement Ligue-M5S a été interprété par le président du Conseil Giuseppe Conte : il a démissionné hier, devant le Sénat italien où il avait été convié à s'exprimer après la motion de défiance présentée par la Ligue, parti d'extrême droite, de Matteo Salvini, afin de renverser le gouvernement auquel ce dernier appartient. Son adieu a été venimeux : il a accusé Salvini d’avoir déclenché cette crise politique au plein milieu de l'été, à un moment charnière dans le fonctionnement des institutions italiennes ; il a déclaré que Salvini a obéi à des intérêts personnels et partisans et qu’il a été irresponsable, déloyal, opportuniste, autoritaire et sans aucune culture institutionnelle. La journée d’hier a montré la fragilité du succès de Salvini, le néant désespéré sur lequel sa requête de pleins pouvoirs se basait et, de fait, les sondages sont déjà en baisse. Hier, Salvini n’était pas du tout ce type louche, symbole du racisme créatif, qui était apparu en couverture du Time. Après avoir été secoué par Conte, il a même proposé, dans un discours décousu, de continuer, comme si rien ne s’était passé, pour faire ensemble les réformes déjà prévues, la coupe des parlementaires et la loi de finances. Mais Conte a rejeté ce dernier volte-face et lui a reproché de ne pas avoir le courage d’assumer ses responsabilités, en ajoutant que lui, il l’avait, ce courage, et qu’il allait présenter sa démission au Président de la République. Quand, hors du Sénat, sans la foule habituelle qui attend toujours  Salvini, les membres du M5S ont demandé à Giorgetti, collaborateur malin et très fidèle du leader de la Ligue, de l’abandonner, il a répondu : ‘’ En famille, on ne s’aime pas mais on s’aide‘’. Salvini est parti en dénonçant une magouille déjà existante, ‘’un accord entre le Mouvement et le PD déjà convenu’’. En vérité, les applaudissements de la gauche ne sont pas allés aux reproches de Conte à Salvini mais plutôt à la phrase précise : ‘’ Le gouvernement s’arrête ici ‘’. Enfin, si Renzi a vu juste quant à la situation, sur Salvini, sur lui-même et sur l’Italie, le ‘’capitaine‘’ pourrait ne pas remporter les prochaines élections et continuer de tomber et tomber encore. Nous verrons si les louanges passé, il sera hué. »

COMMENTAIRE Corriere della Sera M. Franco « Des marges de manœuvres étroites » : « La crise est ouverte et il faudra des jours, voire des semaines, pour comprendre quelle sera son issue : élections anticipées en automne avec un gouvernement assurant les affaires courantes ou bien une relance de la législature sur de nouvelles bases en termes d’alliances et de programme. La seule chose hautement improbable serait une réédition du gouvernement M5S-Ligue dirigé par G. Conte. Maintenant on entre dans une terre inconnue aux horizons inédits. Aux différences entre les différents partis s’ajoutent les contrastes à l’intérieur de ceux-ci. Mattarella veut éviter de tenir l’Italie en suspens. Deux scénarios sont alors possibles : un gouvernement marquant une rupture, pour arriver jusqu’à l’élection du Chef de l’Etat en 2022, ou un exécutif qui conduise à des élections anticipées s’il y a impossibilité de trouver une majorité qui dure ».

COMMENTAIRE La Repubblica S. Folli « Crise : des marges étroites, une solution encore loin » : « Le Sénat aurait pu vivre hier une journée mémorable de vie parlementaire, or, nous avons assisté à un spectacle plutôt médiocre. Une page controversée qui est destinée toutefois à rester dans l’histoire, surtout parce que peu de personnes croient que le populisme disparaitra en quelques mois uniquement en voyant Salvini à l’opposition. Le sort politique est entre les mains du Président de la République. Du coup, les espoirs du Président du Conseil sortant sont pendus à un fil. Et il est improbable que le Parti Démocrate, malgré la cacophonie interne, puisse accepter un Conte-bis. Personne ne croit que l’opération puisse se faire aussi facilement. Au sein du PD, il existe un sentiment croissant de froideur à l’idée d’un mariage avec le M5S. Par ailleurs, cela ne convainc pas entièrement les 5 Etoiles. Raison pour laquelle Salvini, après un discours maladroit, répétitif, et aux accents de campagne électorale, a ressenti le besoin de tendre la main au 5 Etoiles en se disant disposé à une entente brève (loi de finances et réformes) avant les élections. Opération invraisemblable. Toutefois, si la crise devait se compliquer, toutes ces bizarreries reviendront sur le tapis. Voilà pourquoi les délais accordés par Mattarella seront très courts et aucune temporisation ne sera tolérée ».

ARTICLE, La Stampa, U. Magri : « Le Quirinal à la recherche d’un gouvernement fort » : « Le président de la République Sergio Mattarella n’a pas intention de perdre du temps. On peut le comprendre étant donné le rythme serré des consultations : elles commenceront aujourd’hui et se termineront dès demain. Sergio Mattarella sollicitera de la clarté de la part des partis, en vue d’éviter le prolongement des consultations. D’après le Président de la République, deux solutions sont envisageables. En cas de manque de propositions pour sortir de la crise, Sergio Mattarella mettrait en place un gouvernement provisoire, composé de membres neutres, ayant comme finalité exclusive d’accompagner le pays aux élections au plus vite. Cependant, un autre scénario est possible. Dans le cas d’une entente entre Nicola Zingaretti et Luigi Di Maio, il est probable que le Président de la République puisse leur accorder quelques jours en vue de former une nouvelle majorité M5S-PD. De toute façon, il faut trouver une solution au plus vite pour mettre en sécurité l’Italie en cas d’élections. Plus vite l’on votera, et plus le futur gouvernement disposera de temps pour rédiger la loi de finances et bloquer l’augmentation de la TVA. De plus, un parcours rapide et ordonnée vers les urnes réduira le danger d’une spéculation financière qui pourrait arriver sur notre pays. Au Quirinal, personne ne le dit, mais certaines craintes subsistent ».

RETROSCENA (coulisses) Corriere della Sera F. Verderami « En coulisses, les négociations pour le Quirinal 2022 - La recherche d’un nom fort pour un gouvernement pouvant durer mène à Mario Draghi, et certains le voudraient au Palais Chigi » : « L’enjeu ne concerne pas seulement le gouvernement mais aussi l’élection du prochain Chef de l’Etat. Faire un gouvernement uniquement pour le faire, cela signifierait favoriser Salvini, lui permettant de transformer la défaite d’hier au Sénat en une victoire, demain, dans le pays. C’est notamment au sein du PD qu’existe la nécessité d’avoir au Palais Chigi ‘’une personnalité pouvant affronter la complexité des problèmes italiens liées également à la fragilité du système européen’’. Ce qui se traduit par le profil de Draghi ‘’dont le nom vaut à lui cent points de spread. Reste à voir si cela sera accepté par les 5 Etoiles’’. Mais il faut du temps pour qu’une hypothèse se traduise en un projet faisable. Le nom de Draghi circulait dans les dernières semaines uniquement dans les conciliabules privés des ténors des partis, mais depuis hier, il circule aussi parmi les sénateurs présents au débat, et de manière bipartisane. L’idée qui traverse le Parlement serait une réédition du ‘’schéma Ciampi’’, dans le périmètre des institutions  allant de la Banque d’Italie au Palais Chigi en passant par le Quirinal. Car le véritable enjeu est le suivant : qui élira le prochain Chef de l’Etat ».

EDITORIAL du Directeur Il Messaggero V. Cusenza  « La synthèse ayant échoué, il ne reste plus que l’intérêt du pays » : « A part le final pyrotechnique digne de la commedia dell’arte plus que d’une confrontation solennelle à la hauteur de l’histoire du Sénat, le résultat a été un grand équivoque, né par ruse plus que par nécessité. Le pays vivote depuis trop longtemps, et cela pas uniquement à cause du gouvernement M5S-Ligue. Et éviter les élections en pleine session budgétaire ne doit pas devenir un alibi pour la création de majorités qui ne soient pas une réédition des vieux compromis en sauce démo-sociale. Le PD, divisé, retrouvera-t-il l’unité pour affronter ce défi ? Les 5 Etoiles sont-ils assez préparés à un revirement aussi brusque ? Il faut croire que c’est difficile, voire impossible. C’est la seule consolation pour Salvini, qui est le vrai perdant ».

RETROSCENA (coulisses) Il Messaggero A. Gentili  « M5S-PD, appel entre les leaders, un exécutif de législature en pente ascendante » : « Luigi Di Maio et Nicola Zingaretti se seraient parlés. Le leader 5 Etoiles aurait demandé au chef démocrate des assurances pour un gouvernement de législature, lui demandant : ‘’peux-tu m’assurer que Renzi ne débranchera pas tout d’ici quelques mois ?’’. La réponse de Zingaretti aurait été : ‘’je ne peux te donner aucune garantie, personne ne sait ce qu’il a dans la tête’’. Di Maio poserait la condition d’‘’un Conte-bis ou rien’’. Mais Zingaretti s’y oppose, voulant une forte ‘’discontinuité’’ ».

ARTICLE Sole 24 Ore « Zingaretti freine sur l’hypothèse d’un Conte-bis, hypothèse Enrico Letta comme Commissaire européen » : « Zingaretti pose la condition d’une rupture. Toutefois, les émissaires du dialogue entre le PD et le M5S continuent de donner Conte comme une solution possible, surtout si cela Mattarella devait approuver. L’hypothèse d’un troc se fait jour : la nomination de l’ancien dirigeant démocrate Enrico Letta au poste de Commissaire européen. Et, en cas de désaccord sur le nom du candidat président du Conseil, c’est le nom de Raffaele Cantone (ancien responsable de l’autorité anticorruption) et celui d’Enrico Giovannini (ancien président de l’Istat) qui sont évoqués ».

ENTRETIEN de Andrea Marcucci, Chef de groupe PD au Sénat, La Stampa : « Entente seulement si crédible et à long terme. Nous n’avons pas peur des élections » : « ‘’ Nous avons apprécié l’intervention de Conte, mais notre jugement sur son gouvernement est extrêmement critique. Nous sommes heureux que ce gouvernement se soit conclu et qu’à partir de demain s’ouvre un nouveau chapitre qui passe par le Parlement. Nous sommes conscients des difficultés au sujet d’un possible accord avec le M5S. Si les conditions existent, il faudra tenter cela dans l’intérêt du pays. Sinon, les élections ne nous font pas peur ’’ ».

ARTICLE, La Repubblica, F. Ceccarelli : « Harakiri d’un leader » : « ‘’ Qui trop embrasse mal étreint ‘’. Et ainsi Salvini, comme Berlusconi et Renzi, après avoir atteint le sommet, est devenu ennemi de lui-même. En quelques jours, le leader de la Ligue a commis toutes les erreurs possibles, avec un véritable délire d’omnipotence. ‘’La Bête’’ souverainiste a totalement sous-estimé les devises de la sagesse populaire, pas du tout favorables au déclenchement d’une crise de gouvernement en plein mois d’août depuis la plage. Erreur fatale pour Salvini qui s’est retrouvé les mains vides ».

ENTRETIEN de Nick Romaniuk, chef de la mission de SOS Méditerranée » : « ‘’L’Europe doit arrêter de nous ignorer ’’ » (La Repubblica) : « ‘‘ Nous sommes bloqués depuis douze jours, après avoir sauvé 350 personnes. Nous ne pouvons pas résister à l’infini, quelqu’un doit décider de nous donner un port sûr, ce n’est pas notre travail, nous sommes ici pour sauver des vies de migrants en Méditerranée et nous ne pouvons pas décider où les faire débarquer. Il est absurde que personne ne donne de réponses en Europe, que personne ne coordonne la situation et ne prenne ses responsabilités. Nous sommes disposés à amener les gens dans n’importe quel port, sauf en Libye. Les pays européens ne sont pas en train de respecter les conventions internationales qu’ils ont signées et qui les obligent au sauvetage des personnes en mer ‘’ ».

(Traduction : ambassade de France à Rome)

20/08/2019

Saxe : l'AfD donnée à 26 % en vue des élections pour le Parlement de Saxe du 1 septembre.

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Allemagne. Saxe. Un sondage donne les patriotes de l'AfD à 26 % pour les élections pour le Parlement de Saxe du 1 septembre.

(https://www.wahlrecht.de/umfragen/landtage/sachsen.htm)

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CDU : démocrates-chrétiens

die Linke : post-communistes

SPD : sociaux-démocrates

AfD : patriotes

Grüne : écologistes

FDP : libéraux

Freie Wähler : électeurs libres

Sonstige : autres

"Négociations PD-M5S."

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Italie. Revue de presse.

La déclaration que le Président du Conseil G. Conte effectuera au Sénat aujourd’hui à 15 heures fait la une de l’ensemble des médias Italiens. La grande majorité des titres de la presse écrite envisagent une démission de G. Conte. Les observateurs évoquent une situation très instable, avec  plusieurs scénarios : la poursuite de l’exécutif M5S-Ligue, jugée toutefois improbable, une nouvelle majorité (M5S-PD) ou des élections anticipées : « Les 5 Etoiles divisés sur le PD » - ‘’Conte aujourd’hui au Sénat’’ (Corriere della Sera), « La fin d’un gouvernement ‘’exceptionnel’’ » - ‘’Les 5 Etoiles disposés au dialogue avec le PD pour un Conte-bis’’ (La Repubblica), « Conte démissionnera aujourd’hui » - ‘’Négociations PD-M5S’’ (La Stampa), « L’adieu de Conte : revers à Salvini » - ‘’La Ligue espère encore sur un rapprochement, coup de frein sur la négociation M5S-PD’’ (Il Messaggero, Il Mattino), « Conte aujourd’hui au Sénat » - ‘’Le ‘’J’accuse’’ de Conte contre Salvini’’ (Sole 24 Ore).

Journaux télévisés : La crise de gouvernement, la situation des migrants à bord du navire Open Arms ainsi que les manifestations à Hong-Kong font l’ouverture des JT ce matin.

Réseaux sociaux Sur Twitter, après l’habituel hashtag du jour, 20agosto (20août, sur des thèmes très variés), c’est #governogiallorosso qui domine (suite à possibilité d’une possible nouvelle majorité gouvernementale M5S-PD).

COMMENTAIRE La Repubblica S. Folli « Trois objectifs derrières les coulisses » : « Le Président du Conseil G. Conte a aujourd’hui la possibilité de conclure de manière différente, par rapport à ses debuts, son aventure au Palais Chigi. A l’époque, il était ‘’l’avocat du peuple’’, définition qui cachait une réalité moins séduisante : un simple technicien. Il est possible que Conte dise des choses dures contre le chef de la Ligue. Ce n’est pas lui qui a déclenché le court-circuit avec lequel s’est électrocuté le ministre de l’Intérieur Salvini. En revanche, c’est lui qui en a obtenu les avantages, plus que Renzi ou Prodi qui sont de retour sur la scène politique. C’est Conte qui peut aujourd’hui ratifier par son discours, en termes institutionnels, la fin de la difficile cohabitation M5S-Ligue. Ce sera toujours lui qui offrira à Mattarella le fil autour duquel, il tentera de construire une nouvelle majorité. Tout est possible, bien qu’improbable, dans ce drôle de mois d’août. A ce stade, on ne connaitra les cartes sur la table qu’après les premières indications du Président de la République. Un éventuel gouvernement institutionnel aurait alors trois objectifs : éliminer de la scène politique la droite radicale et nationaliste de Salvini (rassurant les partenaires français et allemands), préparer une nouvelle loi électorale liée à une coupe des parlementaires rendant plus problématique une revanche électorale de la Ligue et jeter les bases pour élire le nouveau Président de la République, en 2022, dans le périmètre incluant le centre gauche et le centre droit modéré. Bientôt, grâce à Mattarella, la situation sera plus claire ».

COMMENTAIRE Sole 24 Ore L. Mastrolilli « Le Quirinal s’attend à la démission du Président du Conseil » : « Démission et passage à la Présidence de la République. C’est du moins ce à quoi s’attend le Quirinal après les contacts d’une journée bien confuse. Sergio Mattarella s’attend à ce que le Président du Conseil fasse un geste de clarté. Et si Conte devait ne plus démissionner, il faudra quand même s’expliquer. Une chose est claire : l’hypothèse d’un gouvernement institutionnel s’éloigne. Deux options restent alors sur la table du Quirinal : un gouvernement politique ou les élections anticipées. Cette option n’est pas du tout entravée par Mattarella, contrairement à ce que l’on pourrait croire, puisqu’au Quirinal on fait pression pour un calendrier rapide permettant, le cas échéant, d’arriver aux élections en octobre. Quant au jeu tactique des partis politiques, Mattarella devra se comporter en tant qu’arbitre mais avec le calendrier à la main. Une gestion qui n’est donc pas politique mais qui aura tout de même un caractère contraignant ». 

RETROSCENA Il Messaggero A. Gentili « La dernière tentative de Di Maio mais Conte est orienté à démissionner » : « A moins d’un coup de théâtre sensationnel, G. Conte se rendra au Quirinal pour démissionner après le débat en Sénat. Ouvrir la crise, donc, et divorcer une fois pour toute avec Salvini ‘’le traitre’’. ‘’C’est une question de dignité personnelle et institutionnelle’’ a-t-il expliqué. Dans son discours, il démolira le narratif léguiste d’un gouvernement paralysé par les ‘’non’’ des 5 Etoiles. Et il lancera quelques signaux au PD ‘’mais de manière respectueuse et prudente’’, aurait-il dit à notre source. Conte ouvrira formellement la crise, donnant le coup d’envoi aux négociations pour le gouvernement de législature avec le PD, le M5S, LeU et +Europa, se présentant ainsi à l’opinion publique comme le général, rempart contre une nouvelle entente Di Maio Salvini, comme cela lui a été demandé dimanche par Beppe Grillo lors d’une communication téléphonique. Une chose est certaine : Grillo souhaite imposer le PD au Président du Conseil sortant. Ce n’est pas un hasard si Conte a fait filtrer le fait qu’il n’est pas intéressé à la prestigieuse charge de commissaire européen, proposée par les sherpas du PD. Conte, dans sa nouvelle veste de leader du Mouvement, ne veut pas de prime de consolation ».

RETROSCENA Corriere della Sera T. Labate « Les deux fronts ouverts et l’idée du ‘’sans Salvini’’ » : « Les négociations entre les ambassadeurs du Parti Démocrate et ceux du M5S vont de l’avant. Les émissaires démocrates informent les hommes proches de Zingaretti de l’évolution des travaux. Le secrétaire du PD a officiellement démenti cette négociation, comme cela était normal, fidèle à la stratégie de rester le dernier à prendre en main le relais, au cas où. De l’autre côté, Di Maio ne ferme pas la porte à son ancien allié. Le leader 5 Etoiles serait disposé à offrir à Salvini un axe, une continuation du gouvernement avec la Ligue mais à condition que ce dernier démissionne. Au sein du M5S, face à Grillo et Casaleggio, Di Maio se trouve de l’autre côté de la barricade. Des sources très proches du Mouvement assurent que Grillo aurait affronté de manière très rude Di Maio ‘’Luigi, as-tu bien compris que si on va voter maintenant, le Mouvement est mort ?’’. Des mots qui sont des pierres et qui font la paire avec des sondages réservés tablant un Mouvement entre le 7 et 8% des intentions. Les 5 Etoiles orthodoxes sont par ailleurs déjà prêts à se mettre de travers pour empêcher une nouvelle entente avec la Ligue ».

ARTICLE, La Repubblica, G. De Marchis : « Les démissions de Giuseppe Conte. Fini avec la Ligue » : « Le président du conseil des Ministres Giuseppe Conte parlera au Sénat aujourd’hui pour mettre fin au gouvernement jaune-vert. ‘’J’exclue tout type de possible continuité avec la Ligue’’ a déclaré hier à ses collaborateurs. Suite à la crise du gouvernement, l’actuel président du conseil des Ministres pourra rentrer de nouveau au Palais Chigi notamment grâce à une possible majorité entre Parti démocrate et M5S. Au sein du Parti démocrate, on a compris que pour avoir un gouvernement stable et qui puisse durer, il ne faut pas exclure à priori le retour de Conte : unique solution possible pour le moment. Avec peu de temps à disposition il est très difficile de trouver une figure de référence, liée au M5S, et appréciée par le Parti démocrate. Cependant, d’après Nicola Zingaretti, il est nécessaire d’aller à la recherche d’une entente unitaire sinon il vaut mieux aller au vote anticipé ».

EDITORIAL, La Stampa, M. Zatterin « Bruxelles et les ides d’octobre » : « Attention aux ides d’octobre pour le gouvernement italien, qui ne pourra éviter d’envoyer avant le 15/10 une lettre à Bruxelles où il explique comment il entend gérer le budget 2020. Aux étages de la Commission européenne, où le climat se rafraîchit en vue de l’arrivée de la présidente Von der Leyen, ceux qui suivent les problèmes de l’été italien s’interrogent et ont quelques certitudes. Il y a plusieurs possibilités. On part du ‘’tout change pour que rien ne change’’ : c’est le cas si Conte aujourd’hui s’exprime, la Ligue vote pour lui et trouve une façon de se réconcilier avec le M5S, et le gouvernement continue tel quel. Alors, le projet de budget est présenté et la Commission a une semaine pour dire s’il est ok, et un mois pour donner des recommandations. Ce serait le même parcours en cas de ‘’tout change pour changer’’, avec un Conte bis allié aux démocrates. Par contre, le ‘’tout change, donnons la parole au peuple’’ serait bien différente, si des élections devaient avoir lieu dans la seconde moitié d’octobre.  Avec ou sans Conte, le gouvernement devrait proposer une loi de finances ‘’sans changement de politique’’ réitérant le budget 2019 qui serait accepté. Si jamais les choses traînaient en longueur, en bref, la mise en place de la grande manœuvre serait le rôle de la prochaine majorité, une fois votée au Parlement. »

ARTICLE, La Stampa, C. Mion « Racisme sur la plage : nouvelle plainte à Chioggia » : « Gianni Scarpa, ancien gérant d’un établissement, considérée par beaucoup comme une « plage fasciste », a été dénoncé par ses discours considérés comme étant de l’apologie du fascisme. Ainsi, son rassemblement à la mi-août a été accompagné par des phrases racistes, en provoquant la colère d’une jeune africaine qui est allée porter plainte ».

(Traduction : ambassade de France à Rome)

19/08/2019

Nouvelle affiche de l’UDC pour les législatives.

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Suisse. La nouvelle affiche de l’UDC pour les élections législatives représente des vers, aux couleurs des autres partis politiques, qui mangent la pomme suisse.

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L'AfD de Thuringe désire des expulsions de masse de demandeurs d’asile déboutés.

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Allemagne. Thuringe. L’AfD de Thuringe a, en cas de participation au gouvernement, annoncé des expulsions de masse de demandeurs d’asile déboutés. Le dirigeant de l’AfD de Thuringe Björn Höcke a déclaré : « En Thuringe, il n’y a pas une culture de bienvenue pour les immigrés illégaux, mais seulement une culture de l’expulsion. » et ajouté « Le droit d’asile est et reste un droit d’accueil limité dans le temps. »

Un Afghan arrêté dans le cadre de l'enquête sur l'attaque d'un local du FPÖ au cocktail Molotov.

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Autriche. Dans le cadre de l’enquête à propos de l’attaque d’un local du FPÖ, un Afghan a été arrêté.

(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2019/08/12/bas...)

Deux sénateurs rejoignent Henk Otten.

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Pays-Bas. Deux sénateurs, Jeroen de Vries et Dorien Rookmaker, rejoignent Henk Otten et son nouveau parti. Le Forum voor Democratie de Thierry Baudet perd donc, au total, 3 sénateurs sur 12.

Le nouveau parti n’a pas encore de nom. Henk Otten désire que celui-ci soit moins « philosophique » que le Forum voor Démocratie et s’occupe avant tout du pouvoir d’achat.

Thierry Baudet réplique que la dispute ne porte pas sur des différences programmatiques, mais déclare que ce qui est reproché à Henk Otten, ce sont des malversations.

(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2019/07/30/hen...)

"Grillo convainc les ténors du M5S et veut un contrat avec le Parti Démocrate."

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Italie. Revue de presse.

La crise de gouvernement fait toujours les gros titres des médias transalpins. La presse écrite fait part notamment de la décision du M5S de mettre fin à tout dialogue avec la Ligue ainsi que des stratégies possibles du Quirinal pour une solution parlementaire (un gouvernement politique M5S-PD ou un gouvernement institutionnel avec la même majorité mais avec un programme économique bien défini en vue du budget) : « Le M5S ferme la porte à Salvini » - ‘’Grillo réunit les ténors : Salvini n’est pas fiable’’ (Corriere della Sera), « Grillo licencie Salvini » - ‘’Un allié déloyal qui n’est plus crédible’’ (La Repubblica), « M5S, Grillo décide de tourner la page, adieu à Salvini et ouverture au PD » (Il Messaggero, Il Mattino), « Salvini s’incruste, le M5S lui dit adieu » (Il Fatto Quotidiano).

L’affaire du navire Open Arms bloqué au large de Lampedusa avec des migrants à bord est aussi largement repris avec couverture photographique en Une.

Journaux télévisés : La crise de gouvernement, la situation des migrants à bord du navire Open Arms.

Réseaux sociaux Sur Twitter, après l’habituel hashtag du jour, 19agosto (19août, sur des thèmes très variés), c’est #Ursula qui domine (suite à la proposition de R. Prodi de former une large coalition allant du PD, au M5S jusqu’à Forza Italia).

COMMENTAIRE Corriere della Sera M. Breda « Le Quirinal songe à deux hypothèses : gouvernement politique ou institutionnel afin d’éviter les élections anticipées » : « ‘’Ce sera très difficile de résoudre cette crise en évitant les élections en automne’’. L’ambiance au Quirinal semble tourner au pessimisme. L’équipe de Sergio Mattarella se réunit pour gérer avec le Président les réactions face au tournant politique et institutionnel voulu par Matteo Salvini. Mattarella imposera les démarches constitutionnelles, faisant abstraction des tergiversations continues et des détours tactiques des partis. Il fera un tour de consultations entre mercredi et jeudi (rapides, car les délais européens cruciaux pour l’économie planent au-dessus de Rome) et fera ses évaluations. Il vérifiera concrètement, chiffres en mains, s’il existe ou pas une majorité s’opposant à des élections anticipées. Si cela devait s’avérer, il serait disposé à accorder du temps pour permettre des négociations. Mais le Président ne permettra pas la répétition de ce qui s’est passé l’année dernière, avec un enlisement de 89 jours. Le vrai défi de Mattarella est de voir si un exécutif peut se fonder sur une majorité motivée avec un projet de longue haleine. Cela pourrait être un gouvernement politique, formé par le PD et le M5S. Mais on n’écarte pas encore le scénario d’un gouvernement institutionnel, avec les mêmes ‘’actionnaires’’ et la même mission. Sinon, il ne restera que les élections anticipées ».

ARTICLE Corriere della Sera M. Galluzzo « Le Président du Conseil et son jour ‘’J’’ : ‘’je suivrai les indications du Quirinal » : « Giuseppe Conte, dans la crise la plus improbable et imprévisible de l’Italie républicaine, répète depuis des jours qu’il suivra ‘’attentivement les indications de Mattarella’’. Demain, Conte se rendra au Quirinal, juste après la conclusion du débat parlementaire au Sénat, pour déclarer ou non la fin de son expérience au gouvernement ou pour raisonner, avec le Chef de l’Etat, sur les différents scénarios pouvant s’ouvrir. La position de Conte est sans doute flexible. Il serait même disposé à rester en charge s’il devait trouver une autre majorité au Parlement disposée à le soutenir. Mais, alors, sur la base d’un programme bien défini, surtout du point de vue économique, pouvant affronter une loi de finances transparente ».

ARTICLE Corriere della Sera A. Trocino « Grillo convainc les ténors du M5S et veut un contrat avec les démocrates » : « Jamais on n’avait assisté à une réunion pareille dans la résidence estivale de Beppe Grillo, à Marina di Bibbona (près de Livourne), réunissant les différentes âmes du Mouvement. Des personnalités très distantes entre elles mais qui sont unanimes pour considérer ‘’honteuse’’ la marche arrière de Salvini et déterminer, de manière peu institutionnelle, la fin du gouvernement M5S-Ligue. Grillo fait pression pour trouver un accord avec le PD. Non pas un pacte de court terme mais un véritable accord de législature, avec un véritable contrat de gouvernement. Avec le PD on serait en train de tenter de faire passer l’hypothèse (sans rencontrer de grandes résistances) de garder Giuseppe Conte comme Président du Conseil. Ce serait aussi une manière pour faire accepter à la base le pacte avec ‘’le diable’’ ».

ARTICLE, La Stampa, I. Lombardo « Réunion dans la villa du comique Beppe Grillo pour se débarrasser du leader de la Ligue Matteo Salvini. Mais Di Maio est terrorisé par Renzi » : « Luigi Di Maio a encore répété à Beppe Grillo : ‘’Beppe, mais on veut vraiment se mettre dans les mains de Renzi ?’’. Après la réunion dans la villa de Beppe Grillo en Toscane, le M5S n’en sort pas avec des idées plus claires. Parmi les présents à la réunion figuraient : le dirigeant du Mouvement 5 Etoiles Luigi Di Maio, l’entrepreneur milanais Davide Casaleggio, l’ancien député Alessandro Di Battista, le président de la Chambre Roberto Fico, la vice-présidente du Sénat Paola Taverna, ainsi que les chefs de groupe Stefano Patuanelli et Francesco D’Uva. Chacun avait des doutes, des convictions et des idées différentes qui ont été exposés au comique italien. D’après Beppe Grillo, le M5S devrait s’allier avec le Parti démocrate de Matteo Renzi. Di Maio a dit ses craintes. Le dirigeant M5S se montre perplexe et sceptique sur un possible exécutif M5S-PD : ‘’Je ne vais pas m’assoir à la même table que Renzi’’.  Après cette réunion, le M5S préfère faire un pas à la fois et attendre de voir ce que Giuseppe Conte fera demain ».

ARTICLE, La Repubblica, G. De Marchis : « Prodi ouvre aux Cinq Etoiles, Zingaretti freine : il craint la scission de Renzi » : « Même Romano Prodi, père fondateur de l’Ulivo et ancien président du Conseil de centre gauche, partage la possibilité d’un nouveau gouvernement de législature, mais formé de manière sérieuse et précédé par « deux congrès ». Pour la première fois, Prodi a dédouané Silvio Berlusconi, son éternel adversaire, en imaginant une coalition ‘’Ursula‘’, c’est-à-dire un exécutif soutenu par les forces qui ont voté la nouvelle présidente de la Commission européenne, Ursula Von der Leyen : PD, M5S et Populaires européens, dont Berlusconi et Forza Italia font partie. Seulement ainsi le gouvernement serait blindé et dans une optique européiste. Et, une partie du centre droit participant à ce nouveau gouvernement, on pourrait éviter la formation d’un exécutif mis en place uniquement pour voter la loi de finances et aussi éviter le risque qu’il soit dissout immédiatement après, avec des conséquences catastrophiques pour le PD. Parmi les noms possibles du futur président du Conseil, on trouve : Roberto Fico (M5S), Romano Prodi (PD), Enrico Letta (PD) et Enrico Giovannini (PD) ».

COMMENTAIRE, La Repubblica, S. Folli : « La manœuvre de Prodi et un pacte difficile » : « Pendant les heures de la rupture finale des Cinq Etoiles avec Salvini, Romano Prodi, avec le poids de son autorité au sein d’un centre gauche divisé, vole la vedette et lance l’hypothèse d’un ‘’ gouvernement de législature ‘’. Il ne lance pas de polémique avec Renzi, le premier l’ayant proposé mais, en réalité, sa perspective est beaucoup plus ambitieuse. Il ne s’agit pas d’un exécutif à court terme, dont la seule mission serait d’éviter l’augmentation de la TVA. En fait, Prodi semble préoccupé de répondre aux appréhensions de Mattarella, qui n’a aucune intention de donner son feu vert à des majorités stériles. Donc l’alternative reste entre un pacte politique convaincant sur les mesures à adopter et les élections. L’accord devrait être très détaillé et devra conduire à la formation d’une ‘’majorité Ursula‘’, soit la même qui a voté la nouvelle présidente de la Commission européenne. Cette majorité aurait un caractère européiste orthodoxe, devrait éloigner Salvini du gouvernement et devrait offrir à Bruxelles, Berlin et Paris cet éloignement comme gage de la nouvelle saison italienne. Prodi veut impliquer le parti de Berlusconi, Forza Italia, qui a déjà voté pour Von der Leyen à Bruxelles, en le détachant de toute soumission vis-à-vis de Salvini. La manœuvre aurait un sens, mais elle est destinée à rendre la situation de plus en plus complexe, surtout pour le PD.  Tout est possible, mais il faut avoir un réalisateur avec les idées très claires ».

ARTICLE, La Repubblica, A. Ziniti : « Proposition de l’Espagne au navire Open Arms : ‘’ Vous pouvez débarquer chez nous ‘’ » : « Madrid, après avoir offert la possibilité d’un port sûr, Algeciras, pour faire débarquer les 107 migrants à bord du navire Open Arms, proposition refusée par l’ONG, parce que le port était trop lointain, a ensuite proposé les îles Baléares. Et le ministre Toninelli a donc déclaré que deux navires des garde-côtes italiens étaient prêts à l’accompagner à Palma de Majorque. C’est la dernière solution du ministre des Transports, même si elle est quand même trop coûteuse. C’était déjà arrivé il y a un an, avec le navire Aquarius, avec 300 migrants à bord, quand il avait été accompagné à Valencia par deux unités militaires italiennes. Même la France s’est manifestée, en proposant d’accueillir quarante migrants ».

(Traduction : ambassade de France à Rome)

18/08/2019

Affiches de l'AfD pour les élections au Brandebourg.

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Allemagne. Brandebourg. Les affiches de l'AfD font référence au Tournant, la période de la chute du communisme en 1989 :

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"Tournant 2.0. À l'époque comme aujourd’hui : Nous sommes le peuple ! 1989 | 2019. Terminer le Tournant ! Voter AfD."

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"Tournant 2.0. Terminer le Tournant ! La révolution pacifique avec le bulletin de vote. AfD."

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"Tournant 2.0. Écris l'histoire ! 1989 | 2019. Terminer le Tournant ! Voter AfD."

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"Tournant 2.0. Reprends ton pays ! La révolution pacifique avec le bulletin de vote. AfD."

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"Tournant 2.0. À l'époque comme aujourd’hui : Liberté plutôt que socialisme !  1989 | 2019. Terminer le Tournant ! Voter AfD."

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"Tournant 2.0. L'Est se lève ! La révolution pacifique avec le bulletin de vote. AfD."

17/08/2019

Rhénanie du Nord-Westphalie : l'AfD donnée à 7 %.

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Allemagne. Rhénanie du Nord-Westphalie. Un sondage Forsa donne l’AfD à 7 % en vue d’élections pour le Parlement de Rhénanie du Nord-Westphalie. [Ce parti y avait obtenu 7,4 % lors du scrutin de 2017.]

(https://www.wahlrecht.de/umfragen/landtage/nrw.htm)

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CDU : démocrates-chrétiens

SPD : sociaux-démocrates

FDP : libéraux

AfD : patriotes

Grüne : écologistes

die Linke : post-communistes

Sonstige : autres

[En cas d’élections législatives, ce même sondage donne l’AfD à 9 % en Rhénanie du Nord-Westphalie.]

Article de Lionel Baland : Angela Merkel continue de défendre sa politique migratoire…

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Allemagne. Et Angela Merkel continue de défendre sa politique migratoire… :

https://www.bvoltaire.fr/et-angela-merkel-continue-de-def...

16/08/2019

La Cour constitutionnelle de Saxe donne, en partie, raison à l'AfD.

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Allemagne. Saxe. La Cour constitutionnelle de Saxe a décidé, ce 16 août 2019, à la suite d’une plainte introduite par le parti patriotique AfD, de laisser 30 candidats de l’AfD, au lieu des 18 initialement acceptés par la Commission électorale - mais pas l’ensemble des 61 candidats de la liste -, se présenter au scrutin pour le Parlement de Saxe du 1 septembre 2019.

[Les électeurs émettent deux votes : un au scrutin proportionnel de liste et un au scrutin majoritaire par circonscription.]

(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2019/07/15/l-a...)

"Le chef de la Ligue en difficulté mène une campagne politique sur les réfugiés."

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Italie. Revue de presse.

Crise du gouvernement : « Conte : Salvini déloyal, c’est inacceptable. Di Maio : Salvini repenti, mais c’est trop tard » (Corriere della Sera.it), « Salvini repenti, trop tard. Pourquoi ne démissionne-t-il pas ? » (La Repubblica.it), « Tout ce qui pourrait unir et diviser la majorité rouge-jaune » (La Stampa.it), « La marche arrière de Salvini, maintenant il propose un maxi remaniement » (Il Fatto Quotidiano.it), « Conte à Salvini, collaboration déloyale » (Il Messaggero.it - Il Mattino.it), « Salvini ouvre au M5S, Di Maio le gèle.  Il s’est repenti, mais c’est trop tard » (Sole 24 Ore.it).

Migrants : « Neuf personnes débarquées à Lampedusa pour des raisons de santé. Alerte des médecins sur la situation à bord » (tous les quotidiens en ligne).

Journaux télévisés : La crise de gouvernement et les déclarations de Conte ainsi que d’autres leaders politiques et la situation des migrants à bord des deux navires Open Arms et Océan Viking font l’ouverture des JT ce matin.

Réseaux sociaux Sur Twitter, après l’habituel hashtag du jour, 16agosto (16août, sur des thèmes très variés), c’est Groenlandia (Groenland) qui domine (suite à l’annonce selon laquelle D. Trump « voudrait racheter le Groenland au Danemark »), suivi d’un hashtag contre M. Salvini : Salvinibugiardo (Salvinimenteur).

ENTRETIEN de Matteo Salvini, vice-président du Conseil et ministre de l’Intérieur, Il Mattino, « Pacte avec Berlusconi : c’est encore trop tôt » : « ‘’ Il n’existe pas de marges de dialogue avec le M5S, nous sommes arrivés à une impasse, le gouvernement ne peut pas rester otage des refus, trop nombreux. Le ‘’non’’ sur la ligne ferroviaire Lyon-Turin (TAV) et celui sur la réforme de la justice ont été décisifs pour déclencher la rupture. Maintenant, personne ne devrait penser à créer un nouveau gouvernement Monti, un exécutif M5S-PD serait un gouvernement de perdants. En revanche, il faut organiser les élections en octobre pour pouvoir former un nouveau gouvernement, adopter ainsi en décembre la loi de finances et éviter l’augmentation de la TVA. L’accord avec Berlusconi n’est pas encore possible, c’est trop tôt. Je ne démissionnerai pas, sinon Conte ferait ce qu’il veut sur les migrants ‘’ ».

ENTRETIEN de Giancarlo Giorgetti (Ligue), Secrétaire d’Etat à la Présidence du Conseil, La Repubblica, « Elections fin octobre ou un gouvernement anti-TVA » : « ‘’ Nous pensons encore que le bon sens peut prévaloir, il y a la possibilité d’organiser les élections d’ici le 27 octobre. Il ne faut pas perdre du temps mais, si l’on ne peut pas aller voter en automne, il faudra former un gouvernement électoral pour adopter la loi de finances et éviter l’augmentation de la TVA. Sur la crise, Matteo (Salvini) a demandé l’avis de tout le monde, et après il a décidé. C’est un chef, il prend ses responsabilités. Nous avons les idées claires : le prochain gouvernement devra durer 5 ans pour mettre en place toutes les réformes déjà annoncées ‘’ ».

ENTRETIEN de Matteo Renzi, ancien président du Conseil, La Repubblica, « Institutions en danger, ceux qui n’évitent pas les élections sont des déserteurs » : « ‘’ La crise la plus folle du monde peut se résoudre en une comédie. Salvini s’est trompé sur son action, le Parlement est une chose sérieuse, ce pays n’est pas Twitter ni Facebook et le vote tout de suite est une prétention, parce qu’il en a besoin pour élire un Président de la République souverainiste et conduire l’Italie hors de l’euro. Zingaretti fait des demandes sérieuses et veut l’unité du parti, moi aussi, mais pour le moment je veux aider le pays. Il existe une opportunité de changer les politiques économiques : en 2015, nous avons obtenu seuls la flexibilité, maintenant nous avons la France et l’Espagne qui peuvent se battre avec nous pour avoir des mesures expansionnistes. Nous avons le temps de retourner au gouvernement. J’ai changé d’avis sur le M5S, même si je suis dégoûté de la façon dont ils ont traité ma famille. Mais la politique n’est pas faite de ressentiment ‘’ ».

ARTICLE, Corriere della Sera, M. Franco : « Le chef de la Ligue en difficulté mène une campagne politique sur les réfugiés » : « Le ministre de l’Intérieur Matteo Salvini s’est opposé à la proposition du président du Conseil Conte, qui demandait de faire débarquer les 150 migrants du navire ‘’Open Arms’’ afin de protéger les mineurs. C’est le signe d’une crise qui n’est pas encore officiellement ouverte et d’une campagne électorale commencée depuis longtemps. Toutefois, la Ligue présentera le 20 août la motion de défiance au Sénat. La crise sera donc ouverte. Quant aux relations entre M5S et PD, elles continuent en vue de créer une nouvelle majorité. Cependant la confrontation politique sur la question des migrants confirme la difficulté de trouver un nouvel équilibre ».

RETROSCENA (Coulisses), La Repubblica, T. Ciriaco, A. D’Argenio : « Le Viminal bloque le président du Conseil : ‘’ Il ne faut pas demander l’aide à l’UE ‘’. Irritation aussi à Bruxelles » - « Etonnement et colère en Europe et au sein de ce qui reste du gouvernement italien sur le comportement de Matteo Salvini vis-à-vis des 500 migrants à bord de l’Open Arms et de l’Océan Viking. Le comportement du ministre de l’Intérieur est considéré comme étant politique, par Bruxelles et au Palais Chigi, et contribuant à la campagne électorale permanente au détriment des naufragés sauvés en Méditerranée. A tel point que le président du Conseil Conte s’est défini « indigné » parce que, cette fois-ci, le leader de la Ligue a même bloqué l’UE, prête à faire partir la redistributions des migrants en permettant, comme par le passé, le débarquement des migrants des deux navires et leur prise en charge successive de la part de partenaires de l’Union ».

LETTRE de Vincenzo Boccia, Président de Confindustria, au directeur du Sole 24 Ore : « Une boussole européenne pour l’Italie » : ‘’Cher directeur, ces jours de la mi-août devraient être dédiés au repos et à la famille.  Nous vivons quotidiennement la beauté de l’entrepreneuriat liée aux incertitudes et aux risques de notre activité. Ces jours-ci, on assiste à l’une des crises de gouvernement parmi les plus complexes que notre pays ait jamais affrontée. Elle arrive dans une période de stagnation économique – le PIB allemand enregistre moins 0,1% au deuxième trimestre – et les ordres diminuent dans les grandes régions industrielles du Nord ; dans le Sud également on constate une augmentation continue des écarts ainsi qu’une dégradation de la situation économique ’’ ».

(Traduction : ambassade de France à Rome)

15/08/2019

Le FPÖ donné à 20 %.

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Autriche. Un sondage OGM pour le Kurier donne le FPÖ à 20 % en vue des élections législatives (contre 26 % lors des législatives de 2017).

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ÖVP : sociaux-chrétiens

SPÖ : sociaux-démocrates

FPÖ : patriotes

Grüne : écologistes

NEOS : libéraux

Jetzt : écologistes

14/08/2019

Perquisition au domicile de HC Strache.

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Autriche. Une enquête est conduite par le parquet afin de savoir si Johann Gudenus (FPÖ) a fait nommer Peter Sidlo (FPÖ) à un poste de direction du groupe Casinos Austria en échange de la promesse d’obtenir des licences de jeu :

https://www.lequotidien.lu/international/autriche-perquis...

"La ligne M5S-PD passe, Conte au Sénat le 20 août."

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Italie. Revue de presse.

Crise du gouvernement – Le vote, hier soir au Sénat, décidant de la date du 20 août pour la communication de Conte devant le Parlement, fait la Une de l’ensemble de la presse italienne, avec de nombreux commentaires : « M5S et PD battent Salvini » (Corriere della Sera), « Crise, le grand bluff » (La Repubblica), « Salvini : coupe des députés et élections. Mais cela ne suffit pas à éviter la défaite » (La Stampa), « Coupes à la caste, le bluff de Salvini vaut 60 millions » (Il Fatto Quotidiano), « Essais de pacte M5S-PD contre Salvini » (Il Messaggero – Il Mattino), « La ligne M5S-PD passe, Conte au Sénat le 20 août » (Sole 24 Ore).

Effondrement du pont Morandi/Gênes : « L’Italie commémore aujourd’hui le premier anniversaire de la tragédie de l’effondrement du pont Morandi à Gênes. Le Président Mattarella, le chef du gouvernement Conte, le ministre de l'Intérieur Salvini et Di Maio, chef du Mouvement 5 Etoiles, ainsi que plusieurs ministres participeront à la cérémonie de commémoration » (tous les quotidiens).

Journaux télévisés : La crise de gouvernement et la convocation de Conte au Sénat le 20 août pour sa communication ainsi que la cérémonie de commémoration pour le premier anniversaire de l’effondrement du pont Morandi à Gênes font l’ouverture des JT.

Réseaux sociaux Les deux premiers hashtags sur Twitter rendent hommage à la ville de Gênes, qui commémore le premier anniversaire de la tragédie de l’effondrement du Pont Morandi – hashtagsPonteMorandi et Genovanelcuore (‘’Gênesaucoeur’’). CapitanFracassa suit (ndr : Capitaine Fracasse est le surnom donné à M. Salvini par ses opposants).

ARTICLE, Corriere della Sera, L. Salvia : « Diminution des parlementaires et vote. Mais le choix de la Ligue ne passe pas » : « Le leader de la Ligue Matteo Salvini a dit hier devant le Sénat : « Diminuons le nombre des parlementaires dès la semaine prochaine et allons voter tout de suite », surprenant tout le monde, car on s’attendait plutôt à un retrait des ministres de la Ligue du gouvernement. Parti démocrate et Mouvement 5 Etoiles accusent Salvini de vouloir gagner du temps après avoir déclenché une crise en plein mois d’août. Salvini a évoqué la possibilité d’organiser tout de même des élections en octobre avec la loi actuelle. A ce stade, le Sénat a confirmé que le 20 août, mardi prochain, le président du Conseil se rendra au Palais Madame pour s’exprimer sur la crise ».   

RETROSCENA (Coulisses), La Stampa, A. La Mattina : « Maintenant Salvini se prépare à déchaîner les rues : ‘’une magouille honteuse’’ (entre PD et M5S) » : « Lundi matin, Matteo Salvini avait dit à ses ministres de se tenir prêts à démissionner. Son but était d’accélérer la crise et d’aller voter rapidement. Mais il a changé d’avis : il a compris que retirer la délégation de la Ligue ne servait à rien et qu’il devait trouver quelque chose pour mettre en difficulté Luigi Di Maio et bloquer immédiatement la possible entente M5S- PD. Mais le véritable duel de Salvini se joue avec Matteo Renzi : il ne s’attendait pas à l’absence de scrupules de l’ancien président du Conseil, qui a ouvert à un gouvernement avec ceux du Mouvement 5 étoiles, considérés jusque-là comme des ennemis implacables. Dès que Salvini a compris que la majorité d’hier au Sénat aurait été celle du M5S-PD, il a pratiquement ‘’ tiré un lapin de son chapeau ‘’, en proposant la coupe des parlementaires. Ainsi, il a déplacé le débat politique et a semé le doute parmi les membres du Mouvement. Cette action rapide, purement tactique, avait aussi un autre objectif, quand il a précisé que cette réforme ne sera adoptée que dans la prochaine législature : le but était, en fait, de rassurer les députés et les sénateurs de Forza Italia, terrorisés de perdre leur siège. Donc, le thème principal de Salvini est celui de mettre en difficulté Di Maio et Renzi, pour éviter ce qu’il appelle ‘’ le pacte du siège ’’ par une ‘’magouille honteuse’’ ».

RETROSCENA (Coulisses), Il Messaggero, A. Gentili : « les élections s’éloignent, hypothèse d’un gouvernement Conte-bis » : « Le Président Mattarella, même en vacances à La Maddalena, a rapidement bloqué le dernier coup de Salvini. Son idée de voter, lundi prochain, pour la coupe des parlementaires, et de pouvoir ainsi organiser les élections anticipées, n’a pas l’aval du Quirinal : avant les élections, il faudrait adopter la réforme constitutionnelle, avec tous les passages parlementaires nécessaires.  Salvini le sait très bien mais il a quand même tenté de prolonger la vie du gouvernement Ligue-M5S, n’a pas retiré ses ministres et a évité un nouvel accord avec Berlusconi. Il a essayé de sauver les apparences, en confirmant sa défiance à Conte mais en appelant Di Maio à nouveau son ‘’ami ‘’. Selon le PD et les Cinq Etoiles, Salvini est en train de jouer un ‘’ grand bluff ‘’, faisant une tentative désespérée de rester accroché au gouvernement ».  

ENTRETIEN de Matteo Salvini, vice-président du Conseil et ministre de l’Intérieur, Corriere della Sera, « Retirer la motion de défiance ? Eux, ils ont seulement dit non » : «’’Eux, ils ont seulement dit non. J’ai repris les mots de Di Maio : il disait qu’après la coupe des parlementaires, on aurait pu aller voter. Mais si c’est après, cela signifie qu’avant il faut la voter, et après on peut ouvrir la crise. Je suis en train de travailler à un gouvernement avec Giancarlo Giorgetti (Ligue) en tant que ministre de l’Economie, parce que c’est une personne à laquelle tout le monde fait confiance, pour mettre en place une loi de finances importante et courageuse. Je ne peux pas du tout imaginer un accord entre Renzi, Boschi, Fico et Toninelli, donc j’ai offert au M5S tout ce qu’ils avaient demandé. Mais cela n’était pas encore suffisant. J’ai parlé au téléphone avec Berlusconi, nous avons parlé aussi des élections régionales en octobre en Ombrie et en décembre en Emilie-Romagne. Le revenu de citoyenneté doit être vérifié immédiatement parce que cette loi ne permet plus d’embaucher les travailleurs. Il y a eu beaucoup de raisons de rupture avec le M5S : le vote sur la ligne ferroviaire Lyon-Turin (TAV), celui européen sur la présidence de Merkel et de Macron et des problèmes avec le ministre de l’Environnement’’ ».

ARTICLE, Corriere della Sera : « L’‘’étonnement‘’ du Quirinal : on ne peut pas congeler une loi constitutionnelle » : « Le discours de Matteo Salvini a « surpris » Sergio Mattarella (ce qui dans le lexique édulcoré du Quirinal équivaut à être ‘’déconcerté’’ et ‘’agacé’’ en même temps), comme L. Di Maio. En effet, il est en train de retourner la situation dans le parcours de la crise, en envisageant un scénario qui ‘’est inconcevable’’, disent les proches du Chef de l’Etat. Une action institutionnelle incorrecte, en bref. »

COMMENTAIRE, La Repubblica, S. Folli : « Un coup de dés hors délai » : « Hier, Matteo Salvini s’est dit favorable à la diminution des parlementaires, à condition que la procédure de vote anticipé soit mise en place tout de suite après. Quant à un accord entre Mouvement 5 Etoiles et Parti démocrate, l’entente entre les deux partis semble très difficile à se trouver. En revanche, l’hypothèse d’un gouvernement à court terme défie le coup de dés de Salvini ». 

ARTICLE, Corriere della Sera, M. Franco : « Le ‘’non’’ du Sénat remet en cause les certitudes de la Ligue » : « Le calendrier voulu par le Parti démocrate et le Mouvement 5 Etoiles a été confirmé. De son côté, le ministre de l’Intérieur Matteo Salvini voit l’accord possible entre le M5S et le PD comme ‘’un cauchemar pour les Italiens’’». 

TEXTE de Renzo Piano publié dans ‘’ Il Secolo XIX ’’, La Stampa : « Regardons la mer en silence. Nous sommes en train d’aller vers la lumière » - « ‘’ Aujourd’hui, on ne peut que rester silencieux, regarder la merchers Génois. C’est notre grande consolation pour une douleur encore à apaiser et pour un deuil qui nous tourmente. Un an a passé depuis ce terrible et pluvieux 14 août, depuis l’effondrement du Pont qui a emporté 43 vies et qui a obligé des centaines de familles à abandonner leurs maisons, les marquant à jamais. La ville est restée effarée, parce que les ponts ne peuvent pas s’effondrer. Les deuils ne peuvent pas être oubliés, on les garde toute notre vie, mais nous devons regarder vers l’avenir, nous devons travailler pour aller de l’avant. Nous aurons, bientôt, notre nouveau pont, nous sommes en train de le construire avec un grand travail auquel je suis fier de participer. Parce que travailler dans un chantier signifie travailler ensemble, et construire devient un geste de paix et de coexistence ».

ARTICLE, La Stampa, F. Albanese : « Cinq cents migrants otages de la mer. Aucun port sûr pour les navires des ONG » - « Cinq cents migrants en mer, à bord des navires ONG Océan Viking et Open Arms, encore en Méditerranée centrale. Aucun port sûr n’est en vue, rien ne fait bouger les choses et les migrants ont la sensation d’être dans une impasse, dans l’attente d’une solution et que l’UE, ou bien même un seul pays de l’Union, accepte de faire débarquer les 507 personnes sauvées, il y a désormais deux semaines. L’ONU a déclaré que les Etats doivent intervenir et l’Eglise vaudoise a communiqué sa disponibilité à les accueillir. Le ministre de l’Intérieur italien Salvini a annoncé qu’il est au travail pour ‘’ éviter le débarquement de 500 migrants ‘’. En Méditerranée centrale, on continue de mourir ».

(Traduction : ambassade de France à Rome)

13/08/2019

Italie : le Sénat repousse l'examen d'une motion de censure au 20 août.

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Italie. Le Sénat repousse l’examen d’une motion de censure, déposée par la Ligue de Matteo Savini pour faire tomber le gouvernement M5S-Ligue, au 20 août.

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"Qui cherche le centre s’est trompé de siècle."

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Italie. Revue de presse.

La crise du gouvernement continue de faire la Une de l’ensemble de la presse italienne, qui rapporte la décision des chefs de groupe du Sénat, réunis hier,  de voter ce mardi sur le ‘’calendrier de la crise ‘’, décidant si Conte s’exprimera le 14 ou le 20 août dans l’hémicycle  : « Affrontement sur le vote, réouverture du Sénat » (Corriere della Sera), « Ensemble, forcément, contre Salvini » (La Repubblica), « Salvini n’arrive pas à renverser Conte mais il retrouve les voix de Berlusconi » (La Stampa), « Première gifle à Salvini : la majorité M5S-PD-LEU naît » (Il Fatto Quotidiano),  « Elections ou gouvernement, défi au Sénat » (Il Messaggero – Il Mattino),  « Affrontement sur le débat au Sénat, Salvini prêt à retirer les ministres » (Sole 24 Ore).

Journaux télévisés : La crise du gouvernement et la convocation de la réunion du Sénat aujourd’hui à 18 heures pour le calendrier de la crise ainsi que les déclarations de Di Maio, Zingaretti et Salvini font l’ouverture des JT.

ARTICLE, La Stampa, F. Schianchi : « L’entente PD-M5S passe au Sénat. Aujourd’hui, premier test : on vote le calendrier » : « Le premier affrontement de la longue bataille qui conduira aux élections ou à un nouveau gouvernement aura lieu cet après-midi à 18 heures au Sénat. Et lors de cette convocation, insolite au mois d’août, et suite au résultat du vote qui devra décider le calendrier de la crise, les nouvelles coalitions issues de la crise prendront corps : d’un côté le centre droit uni – Ligue, Forza Italia, Fratelli d’Italia -, de l’autre M5S, PD, LeU. La première alliance est déterminée à appeler tous, demain 14 août, à voter la motion de défiance à Conte ; la deuxième, favorisée en principe par les chiffres, est d’accord pour un report au mardi 20 août, pas vraiment la motion mais plutôt la convocation du président du Conseil pour s’exprimer devant le Sénat. En fait, cette deuxième coalition demande de laisser la priorité aux communications de Conte par rapport à la motion de censure ».

RETROSCENA (Coulisses), Corriere della Sera, M. Guerzoni: « Salvini part en minorité. Mais les Démocrates craignent le raid vu les absences de la mi-août » : « Les sénateurs vont se réunir aujourd’hui au Palais Madame, pour décider quand (et si) voter la motion de censure à Giuseppe Conte. Sur le vote, Andrea Marcucci (PD), dit que c’est : « Un cadeau à Salvini, un coup de force inacceptable ». En effet, les Démocrates craignent de ne pas avoir le groupe au complet. En revanche, le leader de la Ligue, qui prévoyait cette manœuvre depuis des jours, avait intimé à ses membres à ne pas se déplacer de Rome. Toutefois, les chiffres sont en faveur des opposants de Salvini. Ainsi, l’objectif du ministre de l’Intérieur est d’aller aux urnes le 27 octobre. Concernant la date du vote, un sénateur du PD déclare : « Ce n’est pas un jour choisi au hasard. C’est le jour de la proclamation de la marche sur Rome par Benito Mussolini ».

RETROSCENA (Coulisses), La Stampa, F. Martini : « Bientôt la décision reviendra à Mattarella, qui donnera des délais courts. Prudence du Quirinal sur les hypothèses de gouvernement électoral » : « Un pas à la fois, le Président de la République continue de rester silencieux et il ne fournit pas d’informations ni de ‘’ lecture ‘’ de la crise. Mattarella souhaite gérer cette ‘’ presque-crise ’’ assez rapidement, il prend note du respect avec lequel toutes les forces politiques attendent ses décisions. Il est en train de suivre les modifications dans les relations des partis politiques, pour être prêt à entamer les consultations, après la démission de Conte qui devrait probablement avoir lieu le 20 août. Mattarella est déterminé à consulter très rapidement toutes les forces politiques sur leur disponibilité éventuelle à favoriser la naissance d’un autre gouvernement politique ou bien sur l’opportunité que l’exécutif démissionnaire puisse continuer de suivre les affaires courantes, pour adopter la loi de finances et éviter ainsi l’exercice provisoire ».

COMMENTAIRE, Corriere della Sera, M. Franco : « Le coup de force d’août » : « La coalition qui tend à se former a de fortes connotations de droite eurosceptique et de faibles chromosomes modérés. Cette coalition déplace l’Italie sur un axe continental inédit et plein de menaces au plan international. Mais Salvini n’est pas intéressé par tout cela. Il a intérêt à aller aux urnes le plus vite possible, en vue de ne pas perdre l’avantage dont il bénéficie dans les sondages. Aujourd’hui le Sénat décidera le calendrier de la crise, et le résultat reste une énigme. Le premier ministre Giuseppe Conte ira probablement au Sénat le 20 août : une date malvenue pour Salvini, qui aurait voulu des délais plus courts. Les dynamiques qui sont ressorties hier au Sénat donnent l’impression que le leader de la Ligue risque beaucoup, en mobilisant des résistances transversales. Et cela n’inquiète pas seulement l’Italie, où les contestations contre le ministre de l’Intérieur se multiplient. Ainsi un exécutif conduit par Salvini élirait le prochain Chef d’état en 2022. Le président de la République attend que le Parlement lui fournisse des indications moins confuses ».

EDITORIAL, E. Mauro, Repubblica : « Le big bang du système » : « Les premiers signaux d’une réalité à laquelle les leaders n’étaient pas préparés se profilent derrière la crise actuelle : toute la géographie politique existante, sur laquelle nous avons eu l’habitude de raisonner, est sur le point de sauter. Il paraît incroyable de voir comment une crise de gouvernement, née comme un bas règlement de comptes à l’intérieur du nouveau populisme italien, ait la capacité, après un an de mauvaise gouvernance, de déboulonner un mécanisme politique complet et articulé. Cette fracture du système frappe en particulier Forza Italia et le Parti démocrate, qui sont deux survivants de la République majoritaire, qui ont, avec de gros efforts, porté jusque-là – dans cette Troisième République autoritaire en formation -  les résidus de deux cultures de gouvernement : celle réformiste de centre gauche, et celle modérée-conservatrice, qui s’inscrivent dans le cadre de l’Europe, de l’Union et de ses institutions, et de l’Occident – mis à part l’engouement personnel de Berlusconi pour Poutine. Le danger le plus grand du double populisme qui nous a récemment gouvernés : la proposition d’une hégémonie à basse intensité, sans théorie, où tout s’explique en se faisant, dans un étonnement féroce continue qui lie gouvernants et gouvernés, où l’on peut abolir la pauvreté par décret, on va sur le balcon du palais Chigi si le déficit est dépassé, on décrit comme merveilleuse l’année politique sans résultats, on laisse faire des rituels fascistes, on fait preuve d’arrogance raciste. Jusqu’à la crise, qui efface tout dans la misère des résultats : moins la nouvelle agressivité d’une Italie devenue méchante et des Italiens transformés. Cette réduction de la politique à une technique de pouvoir est signe de l’époque. Forza Italia a été mangée par la Ligue, avec qui il fera un pacte mortelle, ce qui lui reste d’âme en échange d’un ministère. Le PD, c’est encore plus grave, est divisé avant d’annoncer sa scission.  Il y a un leadership-ombre qui veut dérouter le parti même s’il n’a pas les chiffres pour, et un leadership officiel hypnotisé par l’ombre. Il y a un groupe dirigeant qui semble ne rien voir du paysage dramatique qu’il a sous les yeux, comme des âmes mortes sans Gogol. Le leader de la Ligue, cependant, en se radicalisant, en se mettant du côté le plus extrémiste de l’Europe, sans le vouloir, pousse le système politique à une reconfiguration post-Big bang selon la ligne noire de son défi. L’alternative, après les années de la confusion, sera de nouveau entre droite et gauche : qui cherche le centre s’est trompé de siècle ».

COMMENTAIRE, M. Riva, Repubblica : « Trop de peur des souverainistes » : « L’Italie est de nouveau observée avec inquiétude par les plus importantes capitales européennes. Ces sensibilités et solidarités européennes face à la menace des ‘’pleins pouvoirs’’ à Salvini, qui ouvrirait de sérieuses interrogations sur la tenue des institutions démocratiques en Italie et des conséquences en Europe, sont bienvenues. Mais le souverainisme de Salvini n’est pas une mauvaise herbe sortie à l’improviste dans le beau champ fleuri bien tenu par les jardiniers attentifs de l’Union. Cela fait longtemps qu’on tolère la présence et la croissance, dans le pré européen, de plantes vénéneuses. Même Juncker s’est plaint des difficultés de réunir une majorité suffisante pour démarrer la procédure d’infraction contre la Pologne et la Hongrie pour avoir bafoué les règles de l’Etat de droit. Au lieu de parler de ‘’chair de poule’’ (comme l’a fait la télé allemande) en cas de victoire de Salvini, il faut qu’au-delà des Alpes on retrouve la lucidité politique nécessaire pour lutter contre le cancer souverainiste. A quand, par exemple, l’expulsion du parti d’Orban du PPE par l’Allemagne ? L’inertie politique des démocraties libérales européennes nourrit la bête souverainiste ».

LE POINT, S. Folli, Repubblica : « Ligue et Berlusconi, quelle Europe » : « Pour Salvini, les choses ne vont pas comme il l’avait espéré. Le Parlement et les institutions ne se sont pas ouverts comme la mer rouge devant Moïse, et il ne fallait pas trop de fantaisie pour le savoir. Des failles apparaissent chez le leader de la Ligue, qui s’est dépêché d’aller voir Berlusconi, en plus de Meloni. L’emblème du ‘’passé’’, dont il a voulu s’affranchir, revient dans les faits. La phase de l’autosuffisance se clôt, arrive celle du réalisme. Berlusconi dispose d’une cinquantaine de sièges au Sénat, certains déjà en mains salviniennes, mais il est essentiel de retenir ceux qui reste de Forza Italia, qui pourrait glisser vers un exécutif ‘’institutionnel’’ ou ‘’de responsabilité nationale’’. Ceci permet à Berlusconi de demander beaucoup : en termes politiques et extrapolitiques. Restent des inconnues, d’abord sur l’Europe : Salvini aime se présenter comme défiant l’establishment franco-allemand, alors que Berlusconi est retourné à Strasbourg et tient beaucoup au PPE. Il sera intéressant de comprendre comment se résoudra cette contradiction ».

RETROSCENA (Coulisses), Il Messaggero, E. Pucci : « Ce pacte chez le notaire avec Forza Italia : ‘’Mais ce sera un nouveau centre droit‘’ » : « Matteo Salvini, lors d’une rencontre avec les parlementaires de la Ligue, a déclaré que c’est lui qui pense aux alliances et il a ajouté faire confiance au Président Mattarella. Il rencontrera ce matin Silvio Berlusconi et Giorgia Meloni, mais le leader de la nouvelle coalition ce sera lui, parce que c’est la Ligue qui distribue les cartes, cette fois-ci, les schémas du passé n’existent plus. Salvini a aussi affirmé qu’il est prêt à retirer tous les ministres de la Ligue d’ici 48 heures ».

ENTRETIEN de Giorgia Meloni, présidente du parti Fratelli d’Italia : « ‘’ Ils ont sous-estimé le danger des magouilles. Forza Italia ? On va voir quelles garanties il donne ’’ » (Il Messaggero) : « ‘’ Matteo Salvini a ouvert une crise le 8 août et maintenant il a donc besoin de Berlusconi. Le vote au Sénat pour le calendrier de la crise signifie permettre les essais techniques d’une grande magouille. Nous sommes prêts à nous mobiliser contre un gouvernement institutionnel, parce que le front du ‘’ non ‘’ aux élections pourrait s’unir déjà aujourd’hui au Sénat. Il fallait tout simplement voter la défiance à Conte tandis que lui, même s’il est un président du Conseil défié et que son gouvernement n’est plus opérationnel, veut s’exprimer devant le Sénat ‘’ ».

ARTICLE, Corriere della Sera, C. Zapperi : « Les sondeurs : Ligue au top mais prévision difficiles. Electeurs turbés par les tensions » : « Selon les sondeurs il est difficile de relever les humeurs électoraux des Italiens. Ces derniers sont embêtés par les tons employés pendant ces jours. Ainsi, le leader de la Ligue d’un côté pourrait renforcer les consensus, de l’autre il risque de payer le désir de « monétiser » les sondages favorables en sièges au Parlement. Selon les dernières chiffres, la Ligue et Fratelli d’Italia atteint 8%, Forza Italia reste stable au 6,5%. Le centre-droit pourrait donc dépasser 50%. On constate également une faible hausse du Parti démocrate (environ 23%), alors que le Mouvement 5 Etoiles baisse au 16,5% ».  

COULISSES, G. De Marchis, Repubblica : « Renzi bloque la scission » : « Matteo Renzi, si les sondages sur son nouveau parti sont dans le vrai, jouera le tout pour le tout. Il le dit lui-même : il arriverait à 7%, soit 25 personnes à la Chambre, très bon en ces temps de vaches maigres pour la gauche, mais d’autres le donnent à 4, avec un potentiel de croissance quasi-nul – beaucoup de gens ne voterait jamais son parti justement à cause de sa présence. Mais en campagne électorale, Renzi sait y faire et il peut remonter. Sur les parlementaires actuels : 30 députés et 25 sénateurs seraient prêts à le suivre. Zingaretti et Gentiloni lui ont fait savoir qu’une sortie de sa part serait vue comme un acte hostile, une vraie rupture. Matteo Renzi veut maintenant attendre l’issue de la crise, l’idée reste de faire le Parti de la Nation, mais il est prévenu : pas d’accord électoral s’il quitte le PD. Voyons comment évolue le gouvernement actuel puis le reste suivra. Mais les dualismes ne fonctionnent pas, les doubles leaderships encore moins ».

ARTICLE, La Stampa, C. Bertini: « Trêve Zingaretti-Renzi. La scission s’éloigne, les élections sont plus proches » : « Après la tempête d’août, le beau temps revient au sein du PD. Renzi et Zingaretti signent une trêve ‘’simulée‘ ’et la scission, au moins pour le moment, s’éloigne. Le secrétaire du parti invoque l’unité, il ne croit pas au tournant d’un gouvernement de législature avec le M5S, il considère que le Mouvement devrait faire un pas en arrière et un peu d’autocritique. Les Cinq Etoiles, eux, ont demandé au PD le non à la ligne ferroviaire Lyon-Turin (TAV) et le oui à la coupe des parlementaires, une réforme qui, selon le PD, élimine les minorités. Les conditions du M5S sont donc inacceptables et Zingaretti souligne qu’il est très difficile de construire une entente avec eux. Renzi, de son côté, a fait un pas en arrière, déclarant que c’est Zingaretti qui doit tenter de faire un accord et que s’il échoue il en sera responsable ».

COULISSES, A. Cuzzocrea, Repubblica : « Di Maio ferme la porte à Renzi : ‘’je ne ferai pas le premier pas’’. Grillo lance des signaux au PD » : « Di Maio n’est pas seul à ne pas vouloir ‘’s’asseoir à une table avec Renzi’’. Grillo a publié son second post en trois jours, indiquant la voie : en résumé ‘’les vautours volent’’, il faut ‘’parler avec des gens élevés et non en chute libre’’. C’est aussi une fermeture aux sirènes renziennes ».

ENTRETIEN de Carlo Calenda, ancien ministre du gouvernement Gentiloni et député européen : « ‘’Pour battre les populistes, il faut accueillir les Italiens’’» (La Stampa) : « ‘’Il faut défier les populistes par les élections, avec un front basé sur les valeurs de la République et de la démocratie. Il faudrait partir du PD et ensuite construire une alliance comme celle qui existe en Europe, entre populaires, libéraux-démocrates et sociaux-démocrates, pour établir un programme qui nous rapproche des standards européens : compétitivité et vie, Santé, Education, davantage d’investissements pour l’industrie et l’environnement. Nous parlons beaucoup de migrants, mais nous avons oublié l’accueil des Italiens, il faut leur offrir des structures  publiques qui fonctionnent et les faire se sentir en sécurité ‘’ ».

ENTRETIEN de Goffredo Bettini, ancien sénateur du Parti démocrate, Corriere della Sera : « Confrontons-nous avec le Mouvement 5 Etoiles. Il faut un gouvernement de législature » : « D’après Bettini, le gouvernement doit être politique, en nommer un institutionnel serait une erreur tragique. Ainsi il affirme : « La tentative est très difficile mais il faut essayer. Avec un exécutif institutionnel, on irait voter dans pas longtemps, avec la certitude de voir la dérive plébiscitaire de Salvini ». En vue d’assurer un gouvernement de législature, l’ancien sénateur met l’accent sur l’importance de garder l’unité du Parti démocrate ».

ARTICLE, Corriere della Sera, F. Giambertone : « De la France aux Etats-Unis, tous les Pays qui ont moins de parlementaires que les Chambres italiennes » : « Dans un système bicaméral comme celui Italien, en France on compte 925 membres au Parlement. Ces derniers sont divisés entre 577 députés de l’Assemblée nationale et 348 sénateurs. Au total il y a 20 membres de moins qu’en Italie, au sein d’un pays avec 7 millions d’habitants de plus ».

ARTICLE, C. Zuino, Repubblica : « La crise fait couler le décret Ecole, 79.000 personnes restent précaires » - « Le texte avait été adopté ‘’en attente d’accords’’, désormais impossibles. Le parcours d’aptitude professionnelle, qui aurait permis la régularisation de 55.000 enseignants, et le concours pour 24 mille autres, ont disparu ».

(Traduction : ambassade de France à Rome)

Flandre : la N-VA gouvernera avec les libéraux et les démocrates-chrétiens.

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Belgique. Flandre. Le parti nationaliste flamand N-VA a choisi de reconduire la coalition réunissant ce parti, les libéraux et les démocrates-chrétiens afin de gouverner la Flandre. Le parti nationaliste flamand Vlaams Belang se retrouvera dans l’opposition.

[La N-VA et le Vlaams Belang ne disposent pas ensemble d'une majorité.]

(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2019/05/27/reg...)

André Poggenburg quitte l'ADPM

Allemagne. André Poggenburg quitte le parti ADPM, qu’il avait fondé, et désire soutenir l’AfD.

(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2019/01/12/and...)

Affiches du FPÖ : "Nos enfants sont nos héros."

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Autriche. Vienne. Le FPÖ place depuis la fin juillet des affiches de 10 m sur 10 m aux entrées de la ville. Ce sont les premières affiches pour la campagne des élections législatives de 2019. Le message est : « Nos enfants autrichiens sont nos héros. » Sur l‘affiche figure le président du parti Norbert Hofer et des enfants.

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12/08/2019

Basse-Autriche : attaque aux cocktails Molotov contre un local du FPÖ.

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Autriche. Basse-Autriche. Dans la nuit du dimanche 11 au lundi 12 août 2019, les pompiers sont intervenus dans un local du FPÖ à Sankt-Pölten, la capitale de la Basse-Autriche, à la suite d’une attaque aux cocktails Molotov perpétrée par quatre individus inconnus qui ont été filmés par une caméra de surveillance : https://www.facebook.com/fpoenoe/videos/865067670544734/

Italie : "Voter ou ne pas voter ?"

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Italie. Revue de presse.

La crise du gouvernement italien fait la Une de l’ensemble de la presse italienne : « La crise de gouvernement divise le PD [centre-gauche] » (Corriere della Sera), « La véritable crise est au sein du PD » (La Repubblica), « Salvini répond à l’entente Renzi-M5S : Berlusconi et Meloni dans le front du ‘’oui ‘’ » (La Stampa), « Le premier danger est Salvini, mais on dirait que le PD se bat pour l’aider ‘’ » (Il Fatto Quotidiano),  « Le PD se divise, pacte Salvini-FI » (Il Messaggero – Il Mattino),  « Familles et entreprises : toutes les inconnues de la crise de gouvernement » (Sole 24 Ore).

Journaux télévisés : La crise du gouvernement avec les déclarations de Luigi Di Maio, Matteo Salvini et Nicola Zingaretti [PD] font l’ouverture des JT.

Réseaux sociaux Forte activité relative à la crise du gouvernement sur les réseaux sociaux tout le week-end et ce lundi. Aujourd’hui les hashtags contre M. Salvini – ‘’Salviniscappa’’ (‘’Salvini fuit’’) –, reprenant sa déclaration demandant les « pleins pouvoirs » et ceux évoquant l’éventualité d’un gouvernement institutionnel (hashtag Governoistituzionale) dominent.

ARTICLE, Corriere della Sera, M. Guerzoni : « Motion de défiance contre Conte. Le centre-droit tente le raid » : « Salvini pousse pour le vote de la motion de censure le 13 août.  Le choix de Casellati [Forza Italia], présidente du Sénat, sera décisif. Le parti du vote immédiat contre ceux qui s’y opposent : ce sera la bataille d’aujourd’hui au Sénat. Le rendez-vous est prévu à 16h au Palais Madame. Ce défi ne représente que le premier morceau de cette crise. Au bout du tunnel, il y a la date des urnes, avec Salvini et Meloni qui souhaitent voter d’ici octobre et tous les autres le plus tard possible. En outre, le Mouvement 5 Etoiles présentera à la Chambre la réforme constitutionnelle visant à réduire le nombre des parlementaires. Toutefois, la réforme rendrait de nouvelles élections impossibles avant l’été prochain, entre fin juin et début juillet ».

LE POINT, S. Folli, Repubblica, « Elections ou pas : l’enjeu » : « Les Cinq étoiles sont prêts à tout pour ne pas aller aux urnes, tandis que le PD est incertain, divisé, entre le ‘’non’’ réitéré de Zingaretti et l’éventualité exprimée par les centristes, de Franceschini à Gentiloni. Renzi est lui en fracture totale. Le centre gauche reste donc prudent et en attente des indications de Mattarella. Reprendre le gouvernement pour quelques mois, aurait pour unique effet celui de revigorer Salvini, laissé en dehors à se dépeindre comme une victime du système. Un homme qui dit ‘’avoir pleine confiance dans le Quirinal’’ avec le ton de qui entend : ‘’pourvu qu’il fasse ce que je dis’’. Pour revenir au thème du gouvernement institutionnel, déjà bloquer l’augmentation de la TVA demande une entente politique forte : il s’agit de couper les dépenses ou d’augmenter taxes et impôts. A moins que le sous-entendu soit : demander à la Commission de reporter la date limite en échange du fait que Salvini serait hors du nouveau gouvernement. L’horizon ne devrait pas être dans ce cas de quelques mois mais de deux ans et demi. Qui a les épaules assez larges pour un défi de ce genre ? ».

ANALYSE, I. Diamanti, Repubblica, « Le vainqueur annoncé » : « L’alliance M5S-Ligue est finie. Le gouvernement Conte s’était traduit par un tandem Salvini-Di Maio, mais cette formule a fait long feu. Trop de déséquilibre entre les deux présidents du Conseil. Le rapport de force au Parlement s’est renversé dans la lignée des Européennes. Reste un seul capitaine : Salvini. Même si le gouvernement Conte selon Demos recueille 60% d’opinions favorables. Tandis qu’il descend les côtes de l’Italie, Salvini appelle le pays à voter, demande les ‘’pleins pouvoirs’’, abandonnant ses alliés à leur destin. Il est facile ainsi de penser que de nouvelles élections auront bientôt lieu, où la Ligue de Salvini se présentera pour gagner et gouverner. Seule. Selon les sondages les plus récents, la Ligue avec Fratelli d’Italia, dépasserait les 45%. Le reality ‘’Salvini seul contre tous’’ pourrait être lancé, contre l’invasion, les étrangers, l’Europe, médiateur et garant, à moitié entre la Russie et les Etats-Unis. On l’a dit, les sondages lui sont favorables, mais le climat d’opinion peut se renverser, très vite. Les exemples sont nombreux. Transformer les élections en un référendum personnel pourrait produire des effets imprévus – comme ça a été le cas pour Renzi sur le référendum institutionnel. L’électorat est mobile. Et la popularité de Salvini s’est épanouie dans un climat de coalition. Sa cohabitation avec le M5S lui a permis de décharger les fautes sur l’allié. Conte a offert par ailleurs une image rassurante de la coalition. Et a favorisé l’action de Salvini qui veut commander seul, sans ‘’amortisseurs’’ autour. Mais jouer le rôle du ‘’vainqueur annoncé’’ n’est pas toujours l’attitude gagnante… ».

EDITORIAL, C. Verdelli, directeur de Repubblica, « L’étrange alliance et l’homme seul à la barre » : « Voter ou ne pas voter ? C’est apparemment le problème. Unir des forces qui s’étaient totalement méprisées jusqu’à hier ou liquider à jamais une législature qui était née boiteuse ?  Ceux qui résistent au vote raisonnent ainsi : ne cédons pas d’un iota à Salvini, ou il gagnera encore une fois. Les raisonnables eux pensent : si une alliance improbable voyait le jour uniquement pour contrer ses plans, nous nous retrouverions sans une situation pire que celle de l’expérience Monti, qui a fini par être le socle de nombreux virus anti-système. A ce stade, la scène du crime est la seule chose sûre. Il manque le motif cependant et l’appel tonitruant de l’aspirant chef de la nation au peuple italien n’est pas suffisant pour en fournir un : ‘’je demande aux Italiens de me donner les pleins pouvoirs pour faire ce que nous avons promis de faire jusqu’au bout, sans ralentissements ou entraves’’. En 73 ans de vie républicaine, un autre avait-il osé ? Il faut toujours une première fois, et voilà. Un ‘’folklore’’ politique, selon certains qui tentent de jouer aux pompiers, que nous subissons depuis un an et demi, avec une campagne électorale permanente qui sera pire dans les mois à venir. Pour la minorité de Salvini, il ne sera pas facile d’expliquer pourquoi il veut abattre le gouvernement. Après les Européennes, il a collectionné des actes de soumission : un compagne de voyage aussi endormi était même impossible à imaginer. Pourquoi cette décision maintenant ? La bestiale machine de propagande léghiste est à plein régime. Elle glissera sur le changement improvisé de son leader, tirera contre les anciens alliés du M5S, fustigera le Pape qui a évoqué le fantôme d’Hitler à propos des souverainismes, aboiera contre l’Europe faisant semblant de croire que l’Italie peut s’en tirer seule. Des hypothèses, faussement nobles, de gouvernements techniques circulent, mais si ce projet voyait le jour Salvini s’acharnerait contre la ‘’caste’’. Le président du Conseil Conte a promis une gestion transparente de la crise. Le pas successif sera donc de passer le témoin au Président de la République, qui décidera quel sera le parcours meilleur pour un pays en difficulté. Au-delà des mensonges et de la désinformation, les citoyens devront prendre une décision très simple : choisir entre un pays solidement lié à l’Europe, et un autre type de pays, isolé, en colère, dont la proue ira dans une direction qui est contraire à celle de l’Occident, devenant candidat à être un satellite de Poutine. Le grand piège sous la déclaration ‘’les Italiens d’abord’’ est le passage d’un système démocratique à une nébuleuse. Notre journal ne veut pas indiquer qui voter, mais sa mission est dans cette phrase de Camus : ‘’Dans les moments sombres, résister c’est d’abord ne pas consentir aux mensonges’’ ».

RENCONTRE avec Matteo Salvini, vice-président du Conseil et ministre de l’Intérieur, La Stampa, A. La Mattina : « Salvini tente les alliés : ‘’ Je veux le front du ‘’ oui ‘’ avec Berlusconi et Meloni » : « Après une conférence de presse à Catane pour souligner que grâce à la Ligue  400 millions d’euros avaient été alloués dans le décret croissance pour sauver la ville sicilienne de la faillite, Matteo Salvini,  dans le bureau du maire de Catane, a parlé avec les assesseurs et a affirmé qu’il faut une coalition nouvelle avec des listes civiques et beaucoup de maires et de présidents de régions. Il a ajouté que la vie réelle est toute à fait différente de la vie virtuelle sur les réseaux sociaux et qu’il ne faut pas tenir compte des contestations de quelques communistes qui parlent fort. Il n’est pas sûr de pouvoir remporter les élections tous seul, il veut construire un front du ‘’ oui ‘’, une alliance avec Berlusconi et Giorgia Meloni pour gouverner, parce qu’ils sont d’accord sur un programme où il y a une diminution d’impôts, l’autonomie régionale, la ligne ferroviaire Lyon-Turin (TAV) et la réforme de la justice. Il considère Nicola Zingaretti cohérent, parce qu’il veut le défier ouvertement, tandis que selon lui  Matteo Renzi est un hypocrite ».

ENTRETIEN de Matteo Renzi, ancien président du Conseil : « ‘’ Il serait fou d’aller voter tout de suite. Gouvernement institutionnel, coupe des parlementaires et après référendum ’’ » (Corriere della Sera, dimanche 11 août) : « ‘’ Il faut aider le pays et non le PD. Il serait fou d’aller voter tout de suite, la priorité est d’éviter la TVA. Je ne suis pas en train d’ouvrir aux Cinq Etoiles, mais j’ai lancé un appel à tous les partis, de la Ligue à Forza Italia, de la gauche radicale aux Autonomies, aux souverainistes et jusqu’aux groupes parlementaires du PD pour former un gouvernement institutionnel, compléter la réforme constitutionnelle pour couper les parlementaires et pour organiser ensuite le référendum populaire dans le but de donner aux Italiens la possibilité de décider. J’ai été attaqué plusieurs fois par  les membres du Secrétariat du PD, le groupe dirigeant voudrait voter immédiatement pour se débarrasser des parlementaires de mon groupe, ils sont prêt à donner cinq ans de gouvernement à Salvini pour avoir les groupe parlementaires d’opposition. Matteo Salvini doit quitter le Viminal et Giuseppe Conte doit quitter Palais Chigi, ils ne peuvent pas être les garants électoraux ‘’ ».

ENTRETIEN de Maria Elena Boschi, ancienne ministre pour les Rapports avec le Parlement : « ‘’ Il faut surmonter les querelles avec les Cinq Etoiles, le pays nous préoccupe plus que le PD ’’ » (Il Messaggero) : « ‘’ Renzi a lancé une invitation transparente à toutes les forces politiques, il faut sécuriser le pays avant d’aller voter. Notre projet est de donner un coup de main au pays et ne pas penser aux intérêts du parti. Salvini a provoqué une crise de gouvernement qui risque de mettre en danger l’Italie, il faut former un gouvernement institutionnel, adopter la réforme des parlementaires et après organiser le référendum constitutionnel. Le Président de la République devra identifier la personne la plus appropriée pour le diriger ‘’ ».

ARTICLE, La Stampa, F. Paci : « Renzi : gouvernement de tous, même avec les Cinq Etoiles. PD divisé, Zingaretti cherche l’unité » : « Matteo Renzi ouvre au M5S, il a lancé une invitation au Mouvement pour un gouvernement institutionnel et pour éviter une victoire de Matteo Salvini, qui pourrait faire sortir l’Italie de l’Europe. L’ancien président du Conseil s’est adressé à tous ‘’ les amis ‘’, même si ces amis ont l’intention d’aller voter immédiatement. Malgré l’appel de Paolo Gentiloni à l’unité du PD, la division entre les partisans de Renzi et les autres membres du parti semble irrémédiable. Le secrétaire du PD, Nicola Zingaretti, dit non à tout accord avec le M5S, en rappelant les accusations du Mouvement et en soulignant que cette entente donnerait à Salvini un pouvoir énorme d’initiative politique parmi les citoyens. Zingaretti a aussi déclaré que ce sera au Président de la République de décider les temps pour la solution de la crise ».

UNE-ARTICLE, M. Palombi, Fatto quotidiano, « De la scission dans l’air : Renzi sort, Zingaretti passe des élections rapides à un ‘’c’est le Quirinal qui doit décider’’ – Le danger n°1 n’est pas Salvini mais le Parti démocrate » : « Après l’entretien de Renzi au Corriere (rappelons qu’en 2011 c’est Franceschini qui avait ouvert les danses du gouvernement Monti de la même façon en accordant un entretien au même quotidien). Le problème est que Renzi ne se contente pas d’ouvrir un débat interne sur le ‘’gouvernement institutionnel’’ mais – tout en cherchant à gagner du temps sur la législature –, son objectif est de soustraire le PD à Zingaretti, ou au pire, en faire un nouveau au Parlement mettant les groupes démocrates (nommés par lui) contre le parti. C’est pour cette raison que le secrétaire du PD, N. Zingaretti, a répondu de manière très dure hier. Les Démocrates ont maintenant le choix entre une énième scission ou le suicide politique. Côté Franceschini et Gentiloni, on penche pour la solution Quirinal en tentant de faire un gouvernement, en convainquant aussi Zingaretti. Un premier accord PD-5étoiles pourrait se manifester dès aujourd’hui, par ailleurs, lors de la réunion des chefs de groupe au Sénat : ensemble, les deux partis devraient obtenir que la convocation de Conte dans l’hémicycle au 20 août et non à demain, comme prétendent Salvini et le centre droit ».

ARTICLE, La Stampa, F. Capurso : « La stratégie de Di Maio pour impliquer le PD » : « Luigi Di Maio, leader du M5S, a inséré deux nouveaux passages dans sa stratégie politique de la crise, après avoir éliminé le mot ‘’élections ‘’, en plus de la coupe des parlementaires : la première étape sera la motion de défiance au président du Conseil Giuseppe Conte, pour voir ceux qui la voteront et après le vote au Sénat le Mouvement attend les décisions du Président de la République. Ces positions visent à un seul objectif : la possible formation d’un gouvernement du Président avec le soutien du PD. Le PD n’est pas nommé, pour une question de sensibilité interne, mais Roberto Fico, Vincenzo Spadafora et Roberta Lombardi sont déjà en train de travailler pour tisser un précieux réseau de relations avec les collaborateurs de Zingaretti ».

ARTICLE,  Corriere della Sera, C. Bozza : « Mouvement 5 Etoiles et l’inconnue de Forza Italia. Le nombre des partis contre les urnes tout de suite » : « Matteo Renzi et Luca Lotti contrôlent environ 35-40 sénateurs sur 51 au total du Parti démocrate [centre-gauche].  A la Chambre les parlementaires atteignent 60-65 sur 111 députés du Parti démocrate. Ainsi, le pouvoir de négociation de Matteo Renzi est tout inclus dans ces chiffres. Dans ce cadre, l’actuel secrétaire Nicola Zingaretti se retrouve comme un général sans troupes. Concernant le Mouvement 5 Etoiles, Beppe Grillo et Luigi Di Maio s’opposent à un vote imminent aux urnes, en faveur de la réduction du nombre des parlementaires. Cela dit, la grande inconnue est Forza Italia. Officiellement le parti est pour le vote tout de suite, même si à son intérieur il y en a qui sont contraires. Tout va dépendre du sommet entre Salvini et Berlusconi ».

ANALYSE, Corriere della Sera, M. Breda : « Le Quirinal ne travaillera pas pour construire des majorités » : « Le chef d’Etat Sergio Mattarella n’intervient pas. Il reste silencieux, en vacances pour quelques jours à la Maddalena. La raison est compréhensible : les négociations entre partis sont en cours et il va s’occuper de tout cela après le déroulement du débat parlementaire sur la motion de censure à Giuseppe Conte. Une éventuelle coalition devrait avoir identité de gouvernement. En effet, le père fondateur du Mouvement 5 Etoiles, Beppe Grillo, et l’ancien chef du Parti Démocrate, Matteo Renzi, semblent aboutir à de possibles signaux d’entente. Cela dit, selon Sergio Mattarella, l’éventuelle coalition ne pourrait exprimer un exécutif crédible si elle naissait exclusivement « contre » quelque chose et non « pour » quelque chose. Ainsi, il faut donc que le gouvernement possède une identité de gouvernement et notamment avec un programme politique et un horizon temporel cohérent ».

(Traduction : ambassade de France à Rome)

10/08/2019

La Ligue donnée à 38 % et Frères d'Italie à 8 %.

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Italie. Un sondage donne la Ligue à 38 % et Frères d'Italie à 8 %.

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Ligue : patriotes

PD : centre-gauche

M5S anti-système

Frères d'Italie : patriotes

Forza Italia : conservateurs

Autres

Brandebourg : l'AfD donnée à 21 %.

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Allemagne. Brandebourg. Un sondage Forsa en vue des élections pour le Parlement du Brandebourg du 1 septembre 2019 donne l’AfD première à 21 %.

(https://www.wahlrecht.de/umfragen/landtage/brandenburg.htm)

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SPD : sociaux-démocrates

CDU : démocrates-chrétiens

die Linke : post-communistes

AfD : patriotes

Grüne : écologistes

BVB/FW : électeurs libres

FDP : libéraux

Sonstige : autres