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15/06/2019

Vox n'entre pas à l'assemblée de Castille-La Manche.

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Espagne. Castille-La Manche. Lors des élections pour l’assemblée de Castille-La Manche du 26 mai 2019, Vox n’obtient pas, avec 7,02%, d’élu.

(https://resultados2019.castillalamancha.es/#/es/resultado...)

Vox n'obtient pas d'élu au sein de l'assemblée d'Estrémadure.

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Espagne. Estrémadure. Lors de l’élection de l’assemblée d’Estrémadure du 26 mai 2019, Vox n’obtient pas, avec 4,71 %, d’élu.

(https://resultadosprovisionales2019.juntaex.es/#/es/resul...)

Allemagne : le parti social-démocrate SPD tombe, au sein d'un sondage Forsa, à un plus bas historique : 11 %.

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Allemagne. Le parti social-démocrate SPD tombe, au sein d'un sondage Forsa, à un plus bas historique : 11 %.

(https://www.wahlrecht.de/umfragen/forsa.htm)

L’image contient peut-être : texte
 

CDU : démocrates-chrétiens / CSU : sociaux-chrétiens

SPD : sociaux-démocrates

AfD : patriotes

FDP : libéraux

die Linke : post-communistes

Grüne : écologistes

Sonstige : autres

Görlitz : "C'est maintenant que tout se joue !"

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Allemagne. Saxe. Görlitz. Dans le cadre de la campagne électorale pour le deuxième tour des élections municipales du dimanche 16 juin 2019 qui voit s’affronter le candidat de l’AfD Sebastian Wippel et le candidat démocrate-chrétien (CDU), Sebastian Wippel organise une fête pour les enfants avec château gonflable, limonade et saucisses grillées.

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"Il en va de la saucisse ! / C'est maintenant que tout se joue !" [Autrefois, lors de compétitions dans les villages, le prix apprécié était une saucisse/un saucisson.]

14/06/2019

La justice lève l'interdiction du burkini edictée par la ville de Coblence.

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Allemagne. La co-dirigeante des élus de l’AfD à la Chambre des députés Alice Weidel dénonce le fait que le haut-tribunal administratif de Rhénanie-Palatinat a, en référé [urgence], levé l’interdiction du burkini édictée par la ville de Coblence pour les piscines de cette municipalité.

"Le navire Sea-Watch fait route vers Lampedusa, le dernier défi aux interdictions de Salvini."

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Italie. Revue de presse.

L’intervention du Quirinal pour mettre fin aux polémiques relatives à certaines nominations au Conseil Supérieur de la magistrature fait les gros titres des médias transalpins. Les médias reprennent certaines informations faisant état de pressions d’hommes politiques italiens pour influer sur le choix du procureur de Rome. La presse évoque d’une part l’irritation du Président de la République et d’autre part l’embarras du secrétaire du PD, N. Zingaretti, pour l’implication de L. Lotti, proche de son prédécesseur M. Renzi : « Le tour de vis de Mattarella sur le CSM » - ‘’Les magistrats impliqués seront destitués’’ (Corriere della Sera), « L’affaire Lotti embarrasse le PD » (La Repubblica), « CSM, Mattarella demande de nouvelles règles » - ‘’Irritation de Zingaretti sur Lotti’’ (La Stampa), « Guerre de magistrats, haut-là du Quirinal » - ‘’Mattarella décide de nouvelles élections pour le CSM’’ (Il Messaggero), « CSM, Mattarella : il faut tourner la page » (Il Mattino).

Les négociations entre Rome et Bruxelles relatives à la procédure d’infraction pour dette excessive sont aussi largement citées. La presse évoque notamment la position -dure- de la Commission européenne qui demande à l’Italie des mesures concrètes visant à réduire son déficit et sa dette ainsi que la lettre de G. Conte adressée à la Commission assurant sa disponibilité au dialogue  : « Les partenaires européens veulent des gestes concrets » (Corriere della Sera), « Tria assure une réduction de la dette à hauteur de 10 mlds en deux ans » (Sole 24 Ore), « L’UE fait pression sur l’Italie pour ses comptes publics » (Il Messaggero).

Journaux télévisés : La lettre de réponse du Président du Conseil aux remarques de la Commission Européenne pour dette excessive, l’affaire de la magistrature et les migrants à bord du navire Sea Watch en Méditerranée font l’ouverture des JT.

ARTICLE, Il Messaggero, A. Pollio Salimbeni « Tria assiégé, les ministres européens demandent une loi de finances rectificative » : « La pression sur l’Italie est à son plus haut niveau et Tria se retrouve à nouveau assiégé à l’Eurogroupe. La Commission ne lâche pas prise : parallèlement aux négociations, elle prépare les documents pouvant permettre au prochain Ecofin du 9 juillet de décider d’engager la procédure d’infraction. L’Eurogroupe s’attend à ‘’des éclaircissements sur les objectifs fixés’’ et estime qu’il est préférable d’éviter la procédure pour des raisons à la fois systémiques et politiques. Le Commissaire Moscovici a dit ‘’nous voulons éviter la procédure mais il faut des faits nouveaux, de nouveaux chiffres, les intentions ne suffisent pas’’. Le ministre de l’Economie français, B. Le Maire, a expliqué ‘’Il serait prudent que l’Italie saisisse la main tendue de la Commission et qu’elle décide des mesures appropriées’’. Selon la Directrice du Fonds Monétaire International, C. Lagarde ‘’l’Italie a les instruments pour faire face à la situation actuelle’’ ».

ARTICLE, La Repubblica, A. D’Argenio : « L’UE n’a pas confiance en l’Italie : Immédiatement des mesures anti-déficit » : « Giovanni Tria, ministre de l’Economie, n’a pas convaincu ses collègues de l’Eurogroupe, qui l’ont écouté sans enthousiasme. L'Italie doit respecter les règles communes en matière de finances publiques pour éviter que la dette publique italienne menace la stabilité de la zone euro dans son ensemble. Valdis Dombrovskis a demandé à l'Italie d'apporter des "corrections importantes" à ses finances publiques pour atteindre les objectifs convenus avec Bruxelles. Les partenaires européens ont aussi demandé, pour l’année prochaine, des garanties sérieuses contre la dette italienne qui, à 132% du produit intérieur brut (PIB), est la plus élevée de la zone euro. ».

ARTICLE, Sole 24 Ore M. Rogari et G. Trovati « Le plan de Tria à l’UE : baisse du déficit à hauteur de 8-10 milliards en deux ans » : « Un parcours par étape qui réduit le déficit structurel de 8-10 milliards d’ici deux ans et qui garantit de ne pas augmenter la dette. Voici ce que le ministre de l’Economie pose sur la table de la difficile négociation avec l’UE, avec l’objectif d’arrêter la procédure d’infraction. Ce plan par étapes a été conçu par le Palais Chigi et le Trésor pour fournir ‘’les nouveaux chiffres’’ (comme dit par Moscovici) nécessaires à éviter la procédure. Les premiers 3-4 milliards seront obtenus grâce à la révision des soldes de 2019 et le reste en 2020 venant des politiques sociales (révision des fonds destinés au revenu citoyen et à la réforme des retraites anticipées), de la révision des comptes sur la Santé publique et des remises fiscales ».

ARTICLE Corriere della Sera M. Guerzoni : « Conte a écrit la lettre, des tons fermes avec Bruxelles : impartialité » : « La lettre, qui a un contenu d’une valeur plus politique que numérique, répètera la volonté de revoir les règles européennes et critiquera la tendance de la Commission d’avoir ‘’deux poids, deux mesures’’. Si les indiscrétions sont confirmées, Conte sera moins conciliant et prudent par rapport aux précédents jours et sa ligne coïncidera avec celle de Di Maio et Salvini. Le leader de la Ligue attend de Conte qu’il délivre ‘’un message courageux à l’Europe, baisse d’impôts et investissements pour la croissance’’. Hier, le Président du Conseil a eu au téléphone ses deux adjoints, aussi pour calmer la polémique sur le sauvetage de Radio Radicale qui a vu la majorité divisée, avec les élus de la Ligue votant avec ceux du PD, soulevant ainsi les colères et les soupçons des 5 Etoiles. Le reste a été fait par le Secrétaire d’Etat Giorgetti (Ligue), évoquant la possibilité d’élections anticipées. ‘’Je regrette ce genre de déclarations qui suscitent l’instabilité’’ a déploré Di Maio ‘’si la Ligue décide de débrancher le tout, elle s’en assumera la responsabilité’’. C’est la course contre la montre et Conte, qui rencontrera aujourd’hui à Malte le Président Macron, tentera d’exploiter cela pour négocie ».

COULISSES La Stampa, F. Capurso, « Conte au téléphone à Di Maio : ‘’Matteo et toi êtes contre moi ?’’ » : « Au téléphone, mercredi, Di Maio rassure Conte ‘’je n’ai rien à voir dans ce qu’écrivent les journaux’’, le président du Conseil a encore toute sa confiance, et les doutes de Conte à son sujet sont totalement dissipés. Hier, de nouveau les deux hommes se parlent par téléphone, puis c’est au tour de Salvini : Conte reçoit des assurances sur les perspectives du gouvernement et sur le ton à avoir au cours des semaines à venir avec l’Europe. Les propositions sur les mini-bons du Trésor, l’intention de dépasser les 3%, les vétos sur des coupes éventuelles, qui l’avaient agacé au plus haut point lors de la réunion au palais Chigi, seront peu à peu passés sous silence. Conte, de son côté, enverra à Bruxelles une lettre pour demander que l’on n’utilise pas deux poids deux mesures dans l’estimation du travail des pays-membres : il fera noter que le surplus commercial de l’Allemagne ne respecte pas les règles des traités depuis des années, comme la France dépasse depuis longtemps le seuil des 3% ».

ARTICLE, Sole 24 Ore, L. Palmerini, I. Cimmarusti : « CSM, Mattarella exclut la dissolution et appelle à des élections supplémentaires » : « Le Président de la République, Sergio Mattarella, a exclu la dissolution du CSM et a préféré faire apparaître les responsabilités de chaque juge et lancer la procédure de leur remplacement. Entre autres, ce mécanisme n’interpelle pas le ministre de la Justice et cela est un autre signal clair qui explique que la politique est laissée de côté pour maintenir une autonomie que Mattarella veut absolument sauvegarder ».

ARTICLE, La Repubblica, A. Ziniti : « Le navire Sea-Watch fait route vers Lampedusa, le dernier défi aux interdictions de Salvini » : « Le navire de l'ONG allemande Sea-Watch a recueilli mercredi 53 migrants au large de la Libye, mais il a ignoré l’ordre de les amener à Tripoli, qui n’est pas considéré comme un ‘’port sûr‘’. Le navire a donc fait route vers les eaux territoriales italiennes et vers Lampedusa et a demandé un port sûr à l’Italie. Matteo Salvini, ministre de l'Intérieur, s'est insurgé contre le refus du navire de cette ONG allemande de faire route vers Tripoli, en dépit de l'accord donné par les autorités libyennes, en affirmant que le navire avait le feu vert pour débarquer et que l'attitude de Sea-Watch ressemble à une véritable séquestration de personnes pour des raisons politiques. Le Viminal a publié jeudi un décret ordonnant aux forces de l'ordre italiennes de prendre toutes les mesures nécessaires pour empêcher l'entrée ou le transit de ce navire, mais Sea-watch a déclaré qu’il est criminel de renvoyer des gens secourus (en mer) vers un pays en guerre. Le décret sécurité bis, adopté mardi dernier par le Conseil des ministres mais pas encore signé par le Président de la République, n’est pas encore loi et donc les nouvelles normes pour infliger des amendes et confisquer le navire ne peuvent pas être appliquées ».

(Traduction : ambassade de France à Rome)

13/06/2019

Parlement européen : groupe Identité et Liberté.

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Union Européenne. Le groupe Identité et Liberté regroupe au sein du Parlement européen : la Ligue (Italie), le Rassemblement National (France), l’AfD (Allemagne), le FPÖ (Autriche), le Vlaams Belang (Flandre-Belgique), le Parti du Peuple danois, le SPD (Tchéquie), l’Ekre (Estonie), les Vrais Finlandais :

http://www.rfi.fr/europe/20190613-parlement-europeen-mari...

Allemagne : augmentation massive des délits avec participation de migrants.

Allemagne. Selon les chiffres de l'Office criminel fédéral (BKA), les statistiques des délits avec la participation d'au moins un migrant dont le ou les auteurs des faits ont été identifiés sont en 2014 (avant l'ouverture des frontières de 2015) et en 2018 :

homicides : 2014 : 122 / 2018 : 430

attaques sexuelles : 2014 : 848 / 2018 : 6046

blessures corporelles, ... : 2014 : 18512 / 2018 : 73177

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Saxe : l'AfD donnée première à 25 %.

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Allemagne. Saxe. Un sondage INSA en vue des élections pour le Parlement de Saxe du 1 septembre 2019 donne l’AfD première à 25 %.

(https://www.wahlrecht.de/umfragen/landtage/sachsen.htm)

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CDU : démocrates-chrétiens

die Linke : post-communistes

SPD : sociaux-démocrates

AfD : patriotes

Grüne : écologistes

FDP : libéraux

Freie Wähler : électeurs libres

Sonstige : autres

"L’insistance de Salvini sur la réduction des impôts malgré son feu vert pour négocier avec l’UE."

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Italie. Revue de presse.

Les tensions au sein du gouvernement pour déterminer la stratégie de négociation avec la Commission Européenne afin d’éviter une procédure d’infraction pour dette excessive font les gros titres des médias italiens : « Les conditions de Di Maio pour la flat tax » - ‘’Salvini quitte la réunion avant l’heure’’ (Corriere della Sera), « Salvini à ses ministres : tenez-vous prêts » (La Stampa), « Flat tax, un piège pour le gouvernement » - ‘’Le Trésor s’y oppose pour manque de couvertures, Salvini réunit les siens mais donne son feu vert pour négocier avec l’Europe’’ (Il Messaggero), « Flat tax, le g

ouvernement vacille » (Il Mattino), « Tria s’oppose à la flat tax en déficit, colère de Salvini » (Il Sole 24 Ore), « Une manœuvre de sortie » - ‘’La majorité divisée sur la réduction des impôts en déficit’’ (Avvenire), « Salvini-Toti-Meloni, les trames pour les élections anticipées » (Il Giornale).

ENTRETIEN, Luigi Di Maio, vice-président du Conseil et ministre du Développement économique, Corriere, « Pas de remaniement prévu. Une loi de finances en déficit ? Nous ferons ce qu’il faut » : « ‘’Nous allons en Europe justement pour défendre les Italiens. Nous voulons nous faire respecter, bien sûr, mais avec une attitude responsable. Un dialogue avec l’Europe est nécessaire, et je suis le premier à le vouloir. L’Italie est un pays européen et doit le rester, mais il n’est pas non plus possible que les Italiens doivent courber l’échine. Notre objectif est de baisser les impôts et nous le ferons, la TVA n’augmentera pas. Contre l’Europe des coupes et de l’austérité, le M5S ne s’est jamais laissé faire. Sur la flat tax nous avons immédiatement dit qu’elle devait servir à la classe moyenne et non aux riches. Sur le décret-sécurité bis, nous avons demandé un approfondissement pour éviter des normes inconstitutionnelles. L’important, quoi qu’il en soit, est que l’Italie ait un portefeuille comme le budget ou la concurrence’’. »

ARTICLE, Sole 24 Ore, B. Fiammeri : « L’ultimatum du leader de la Ligue » : « Sans une réduction des impôts, à commencer par la flat tax, il est inutile d’aller de l’avant. Voici le message que Salvini a laissé hier sur la table autour de laquelle étaient assis Conte, Tria et Di Maio. Si ce n’est pas un ultimatum, ça y ressemble beaucoup. La préoccupation exprimée par le ministre de l’Economie pour les tensions croissantes avec Bruxelles et le risque d’une infraction ne le touchent pas. Salvini évoque plutôt une ‘’Commission sortante, délégitimée’’. Salvini s’active en jouant contre la montre. Il est persuadé qu’en gardant la ligne dure, cela aidera à éviter un compromis au rabais ».

ARTICLE, La Stampa, Francesco Bei : « Le gouvernement embourbé dans les peurs. » : « Les 5 étoiles redoutent un vote anticipé qui leur serait fatal. L’arrestation de Paolo Arata, accusé d’être un important médiateur entre la Ligue et le crime organisé, montre le climat de peur qui inonde la vie politique italienne. Les 5 étoiles, auparavant attentifs aux affaires de corruption se taisent et courbent l’échine face à la Ligue. Au sein du gouvernement, l’affrontement entre Tria et Salvini sur la politique à mener face aux menaces de sanctions de l’UE, renforce ce climat pesant. Enfin, Salvini s’ingère dans des dossiers industriels de première importance (Alitalia, Ilva, Whirlpool, Iveco), et montre sa divergence avec les orientations de Di Maio. Le sort réservé à ces milliers de travailleurs concernés par ces affaires sera déterminant, avec le risque de féroces protestations. Les menaces et la peur concernent désormais l’ensemble des composantes du gouvernement. »

ARTICLE, La Stampa, A. La Mattina : « Salvini accuse Di Maio sur les crises industrielles et prévient ses ministres « maintenant tenez-vous prêts. » » : « Salvini a fait comprendre à ses ministres de se tenir prêts car « les choses ne vont pas dans le bon sens », et que la corde peut se rompre à tout moment. Hier, chez lui, avec ses ministres Fontana, Centinaio, Bongiorno, Stefani et Bussetti, le leader du « Carroccio », a répété ce qu’il affirme en public : il ne souhaite pas de crise gouvernementale, mais il y a trop de questions ouvertes et difficilement traitables, notamment concernant Alitalia, que Salvini souhaite privatiser, et l’Ilva : Di Maio souhaite modifier des accords avec sa société mère ArcelorMittal, au risque de fragiliser les établissements présents sur le sol italien. Par ailleurs, Bruxelles et les pays prônant la rigueur budgétaire, souhaitent que la procédure sanctionnant l’Italie soit effective. Sur ce sujet, les dissensions sont fortes entre Salvini et Tria le ministre de l’Economie. Tria, avec le soutien de Conte, a demandé des comptes à Salvini, notamment sur les couvertures financières concernant la flat tax. Salvini a répondu qu’un projet de loi était prévu, mais qu’un dépassement budgétaire était inévitable. »

ARTICLE, Il Messaggero, A. Gentili : « ‘’Nous respectons les pactes mais maintenant de nouvelles règles” : la lettre de Conte et le soutien de Paris» : « D’après des informations du Palais Chigi, Conte dans sa lettre pointe du doigt ces pays (notamment l’Allemagne) qui ne respectent pas les règles du surplus commercial et dénonce le comportement ‘’déloyal’’ de ceux qui utilisent ‘’le levier fiscal particulièrement favorable à l’intérieur du marché unique, générant une sorte de dumping fiscal’’. Pour tenter de bloquer la procédure d’infraction, Conte a un besoin absolu d’alliés. D’après l’entourage de Conte, parmi les alliés potentiels figurerait Emmanuel Macron. Le Président du Conseil et le Président français auront une rencontre bilatérale vendredi à Malte, à l’issue du sommet Med7. Tout comme Conte, Macron a un grand besoin de desserrer les contraintes budgétaires pour galvaniser la croissance. Un peu comme l’Espagne, le Portugal et aussi la Belgique ».

ARTICLE, Il Messaggero, M. Conti : « L’insistance de Salvini sur la réduction des impôts malgré son feu vert pour négocier avec l’UE » : « La réunion de mercredi matin a donné le feu vert à la négociation avec Bruxelles pour bloquer, ‘’coûte que coûte’’, la procédure d’infraction et a permis à Tria de partir pour le Luxembourg sans craindre le feu ami. La politique des ‘’petits pas’’ est la seule possible pour le gouvernement. On assiste à une sorte de paix armée destinée à se terminer fin juillet : une fois évitée la procédure d’infraction, Salvini commencera à demander une réduction des impôts. La flat tax représente cet alibi que Salvini pourrait utiliser pour pousser l’Italie à des élections anticipées, tout en attaquant Bruxelles ».

ARTICLE, La Repubblica, A. Cuzzocrea : « Avec Di Maio ou avec Conte, désormais il y a deux M5S » : « Luigi Di Maio a tenté, par tous les moyens, de maintenir le front du M5S uni, par des rencontres avec les conseillers et les maires, par les ‘’ sages ‘’ au téléphone, par un déjeuner avec Beppe Grillo, pour essayer de sauver le gouvernement. Mais les ‘’loyalistes‘’ sont de moins en moins. Les déclarations de Giuseppe Conte à La Repubblica ont été considérées, par les dirigeants des Cinq Etoiles, « parfaitement équilibrées ». Céder devant Salvini sur le décret sécurité bis, l’imiter avec des contrôles ad hoc dans les magasins des Chinois et des Pakistanais (du jamais vu, un contrôle sur une base ethnique) et le suivre dans les propositions de la Ligue, tout cela est, pour beaucoup, une stratégie suicide. La première préoccupation de Conte est de ne pas donner de prétextes à l’Europe pour aller de l’avant avec la procédure d’infraction pour dette excessive, parce qu’il est convaincu que les deux vice-présidents du Conseil sont en train de sous-estimer le problème et qu’ils n’ont pas compris que, suite aux résultats de dernières élections européennes, le poids de l’Italie en Europe n’a pas augmenté. Au contraire, il s’est réduit. Conte était jusque-là un sparring-partner. Maintenant, il a un rôle en tant que protagoniste au sein du M5S. Les relations entre les deux hommes politiques ne se sont pas encore détériorées, mais la compétition est désormais ouverte. L’alarme du président Conte est partagée par le président de la Chambre Roberto Fico qui, même avec le ministre de l’Economie Tria, en en train de travailler sur plusieurs dossiers. Di Maio n’a aucune envie de faire de l’autocritique, mais il pourrait être obligé à le faire pour deux raisons. La première due à l’absence de limites dans les ambitions de la Ligue, la deuxième à cause de Beppe Grillo. Il reste un grand point d’interrogation : Alessandro Di Battista, toujours en équilibre entre ‘’ loyalistes ‘’ et ‘’ orthodoxes ‘’ ».

ARTICLE, La Stampa, M. Sorgi : « La journée noire du Capitaine » : « Tria, le ministre de l’Economie, cherchera dans les prochaines semaines à convaincre ses partenaires européens. Il est prêt à payer un acompte, en attendant de renégocier avec la nouvelle Commission en octobre. Cependant, l’Italie doit se dépêcher de fournir des éléments, et pourrait déjà envisager sérieusement l’application de la procédure et des sanctions. Les paroles rassurantes de Conte ne doivent pas nous cacher la tempête à venir. »

COULISSES Corriere della Sera T. Labate « ‘’On veut me remplacer ?’’ : les doutes des ministres M5S et la pression de la Ligue » : « Quand G. Conte, au forum Ansa, dit qu’il n’y aura pas de remaniement, le thème a déjà mis le feu aux fusibles des téléphones du palais Chigi. Sur le tapis, le vieux dossier du remplacement de Savona aux Affaires européennes, dont l’intérim est assuré par Conte, et les ‘’mauvaises notes’’ donnés aux ministres M5S dont les cas les plus chauds sont celui de Giulia Grillo (Santé) et Danilo Toninelli (Infrastructures). Le jeu est calqué sur les équilibres de la guerre froide en cours entre Conte et le tandem Salvini-Di Maio. Le M5S, qui s’attend à ce que Salvini fasse officiellement la demande, pourrait céder à la fois sur le choix du Commissaire européen, le remplacement de Savona et sur la Santé, tandis qu’il ne cèdera pas sur les Infrastructures qui lui ‘’revient’’ ».

ARTICLE, La Stampa, F. Manacorda : « Des annulations dans la boîte » : « Le gouvernement jaune-vert ferme les yeux sur de nombreuses évasions fiscales. L’objectif est de satisfaire une base électorale à la recherche de remises fiscales. Mais à force de chercher à plaire et d’effectuer des remises, le risque pour le gouvernement est d’accepter de l’argent de n’importe quelle provenance, et de ne pas être trop regardant sur l’origine des fonds. L’idée de Salvini de « libérer tout le monde », peut faire faire à l’Italie un pas en arrière dans le respect des normes. »

ARTICLE, Il Fatto Quotidiano, W. Mara : « Les possibilités pour Moavero et Giorgetti en perte de vitesse » : « Qui sera le commissaire européen italien ? L’actuel ministre des Affaires étrangères Moavero Milanesi ou le Secrétaire d’Etat Giorgetti ? Le débat italien s’est fait autour de ces deux noms, les seuls qui semblent adéquats. Or, aucun des deux ne convainc pleinement. Cela pour des raisons différentes. Moavero y travaille depuis des mois, il aurait un CV parfait, avec son expérience en Italie et en Europe. Toutefois, la Ligue ne peut pas le souffrir et le M5S le soutient tièdement. Des sources du Palais Chigi font noter à quel point Moavero est peu incisif à la Farnesina. Mattarella lui-même le soutiendrait de moins en moins. Quant à Giorgetti, il semblerait n’avoir aucune intention de se porter candidat. Par ailleurs, il ne parle ni le français ni l’allemand. Entretemps, Conte fait son possible pour éviter le pire : Weidmann à la tête de la BCE. D’où son accord immédiat à la proposition de Macron pour Merkel à la tête de la Commission Européenne. Dans ce cas, un Allemand à la Banque Centrale serait impossible ».

(Traduction : ambassade de France à Rome)

12/06/2019

Vox obtient 1 élu au Parlement de Castille-et-León.

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Espagne. Castille-et-León. Lors des élections au Parlement de Castille-et-León du 26 mai 2019, Vox obtient 1 élu avec 5,49 %.

(https://www.elecciones2019ccyl.es/#/es/resultados/castill...)

Vox n'obtient pas d'élu à La Rioja.

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Espagne. La Rioja. Lors des élections pour le Parlement de La Rioja du 26 mai 2019, Vox n’obtient pas d’élu avec 3,87 %.

(https://iqadi.larioja.org/elecciones/reparto-de-escanos)

Le groupe du RN et de la Ligue devient « Identité et démocratie ».

Union Européenne. Le groupe du RN et de la Ligue devient « Identité et démocratie » :

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/parlement-europeen-le-g...

"Juncker prévient Rome, Salvini propose une amnistie sur les fortunes cachées."

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Italie. Revue de presse.

L’ouverture d’une procédure d’infraction pour dette excessive fait toujours les gros titres des médias transalpins. La presse transalpine parle d’un gouvernement désormais ‘’bicéphale’’ (Corriere della Serra) dans ses négociations avec l’UE, avec un Président du Conseil, G. Conte, cherchant une ‘’autonomie impossible’’ (La Stampa) face aux deux leaders déterminés à aller de l’avant malgré les récents appels de J-C Juncker pour que l’Italie propose des mesures visant à réduire sa dette : « Une taxe sur les fortunes cachées » - ‘’Juncker prévient l’Italie, Conte évoque le tort fait à la Grèce. Salvini lance une proposition de taxe’’ (Corriere della Sera), « Colère de Conte contre ses alliés : ‘’ ils vont vers le gouffre’’ » - ‘’Je reste uniquement s’ils parviennent à me convaincre’’ (La Repubblica), « Salvini cherche les fortunes cachées » - ‘’Procédure juste, Juncker prévient l’Italie : Rome a pris un mauvais chemin’’ (La Stampa), « Salvini, un budget pour défier l’UE » - ‘’Juncker prévient Rome, Salvini propose une amnistie sur les fortunes cachées’’ (Il Messaggero), « Salvini décide de défier les vétos de Bruxelles » - ‘’Juncker critique Tria’’ (Il Mattino), « Salvini : hypothèse impôt sur la fortune » - ‘’La folle idée alors que Bruxelles donne son feu vert à l’infraction’’ (Il Giornale), « UE : pas de remises à Rome » (Avvenire).

Journaux télévisés : les déclarations de J-C Juncker et de G. Conte sur la possibilité d’une procédure d’infraction pour dette excessive et l’adoption en conseil des ministres du ‘’décret sécurité-bis’’ font l’ouverture des JT.

Réseaux sociaux : Les hashtags les plus utilisés aujourd’hui sont #Arata (un conseiller économique de la Ligue, proche de Salvini, arrêté pour fraude) et #cassettedisicurezza (sur l’hypothèse de taxer les fortunes cachées dans les coffres-forts).

ARTICLE, La Stampa, M. Bresolin : « Procédure d’infraction UE. Oui des gouvernements contre Rome. Tria : ‘’ Nous trouverons l’accord ‘’» : « Un pas en avant vers l’ouverture de la procédure, les 28 représentants des Finances de l’UE ont indiqué que la procédure est justifiée et maintenant demandent à l’Italie de passer à l’étape suivante  qui est de faire un pas en arrière. Le mot ‘’dialogue‘’ n’apparaît pas dans les négociations en cours entre la Commission européenne et l’Italie mais la porte reste ouverte pour de nouveaux éléments qui pourraient être discutés si l’Italie acceptait de revoir les comptes 2019. La raison est simple – selon une source de l’UE – parce que des négociations avaient déjà été entamées en novembre dernier mais l’UE attend toujours que le gouvernement définisse sa position et lance des propositions. Conte et Tria sont convaincus que la procédure d’infraction pour dette excessive doit être évitée à tout prix, en accord avec le Quirinal, et sont en faveur d’un dialogue avec les institutions européennes. Ce serait le premier cas d’une procédure pour dette, une mesure très grave qui risque de lier les mains des gouvernements italiens « pour les prochaines années », selon Jean-Claude Juncker. Il a utilisé des paroles sévères, en affirmant que l’Italie n’est pas encore une menace pour la stabilité de la zone euro mais que le problème est sérieux et il a ajouté que Rome a pris un mauvais chemin. Le ministre de l’Economie Tria se rendra demain à Luxembourg pour participer à la réunion des ministres de l’Economie de l’Eurogroupe ».

ARTICLE, Corriere della Sera, Ivo Caizzi : « Le retour de Centeno (Président de l’Eurogroupe). L’Allemagne, l’Espagne et le Portugal ouverts au dialogue avec Rome. » : « Mario Centeno, le Président de l’Eurogroupe est en train de travailler pour favoriser un compromis entre l’Italie et l’UE et éviter la procédure pour déficit excessif. De nombreux pays poussent pour un accord entre l’UE et l’Italie : l’Allemagne à travers son ministre des finances le socialiste Olaf Scholz, ainsi que les premiers ministres socialistes du Portugal et de l’Espagne : Antonio Costa et Pedro Sanchez, opposés à une UE centrée sur les mesures d’austérité. En revanche, des pays comme la Hollande, la Finlande ou l’Autriche, soutiennent la procédure. Angela Merkel, traditionnellement proche de ses alliés du Nord favorables à l’austérité, ne s’opposera pas à son ministre des finances Olaf Scholz. Par ailleurs, elle ne souhaite pas entrer en conflit avec l’Italie, au risque de bloquer les prochaines nominations concernant les institutions européennes.  Le Ministre des finances français, B. Le maire, est idéologiquement proche d’A. Merkel mais doit tenir compte des différences (en particulier sur les nominations) entre le Président Macron et la Chancelière. Par ailleurs, la France a récemment obtenu une généreuse « flexibilité », grâce à l’aide du commissaire européen français, Pierre Moscovici. Enfin, A Berlin et Berlin, on craint qu’une procédure de déficit puisse créer de la spéculation et faire monter les taux d’intérêts italiens, provoquant une contagion sur les marchés financiers pour les banques allemandes et françaises ».

ARTICLE Sole 24 Ore L. Palmerini « Salvini-Conte, les discussions sur l’UE et les tensions sur Bagnai » : « Le Président du Conseil G. Conte a décidé son cap : celui de ne pas entrer en collision avec l’Europe et de ne pas passer pour le premier chef d’un gouvernement sanctionné par une procédure d’infraction. Tout comme il ne veut pas soutenir des mesures comme la flat tax (à laquelle il faut ajouter les 23 milliards d’euros pour éviter l’augmentation de la TVA). Il est vrai aussi que la candidature des Bagnai et autre Borghi pourrait saboter un parcours avec l’UE que Conte souhaiterait construire avec Tria avec la bénédiction du Quirinal. La nomination de Bagnai (un eurosceptique renommé) comme successeur de Savona au ministère en charge de l’Europe devient un autre élément perturbateur que le leader de la Ligue semble vouloir procurer à Conte. C’est une manière pour mettre en place des conditions au Président du Conseil dans la gestion des relations avec Bruxelles. Une chose est claire depuis hier : le parcours qui se profile d’ici le 9 juillet ne concernera pas uniquement l’UE mais la tenue du gouvernement et la permanence de Conte ».

ARTICLE, La Repubblica, T.Ciriaco et C. Lopapa  «Le diktat de Salvini « La Flat Tax pour faire exploser le déficit » : « Une réunion nocturne à Rome suivie d’un Conseil des Ministres n’ont pas suffi à G. Conte pour obtenir un ‘’mandat plein pour négocier avec l’Europe’’ sur lequel il avait misé. Assis à ses côtés, Matteo Salvini reste muet lorsque les journalistes l’interrogent et insistent pour comprendre si ce mandat a été confié ou non. « Si le président du Conseil n’obtient pas le mandat pour siéger au Conseil européen, ce serait comme si on avait voté une motion de défiance contre lui », répond avec un certain embarra Conte « l’avocat du peuple ». Quant à Luigi Di Maio, il ne se fait pas voir aux côtés de Giuseppe Conte, dans la salle de presse. Pourtant, oralement, il lui confie ce mandat ‘’j’ai pleine confiance en lui’’. Mais en réalité, c’est ce matin que la réunion économique aura lieu. Le ministre de l’Economie, Giovanni Tria, et les autres techniciens du Trésor s’y retrouveront, réunis par le Président du Conseil Conte. Quant aux négociations avec l’Europe pour éviter la procédure d’infraction, elles se poursuivent et entrent dans une phase difficile et cruciale pour l’Italie. Comme l’a dit le ministre Tria à la Chambre, il n’y a qu’une solution : que l’Italie siège à cette table de négociation. Sur les plateaux de Porta a Porta, Salvini répète ‘’il n’y a pas d’alternative à ce gouvernement’’, ajoute ensuite : ‘’la seule alternative serait les élections anticipées’’».

ARTICLE Il Messaggero L. Cifoni « Le Trésor tente d’éviter la correction et évoque ‘’la crise que l’on ne prend pas en considération’’ » : « Une correction même limitée des comptes, juste un peu plus que symbolique : à la requête de la Commission Européenne, le ministre Tria continue de résister en proposant un ‘’compromis’’ basé sur la réduction du déficit qui serait déjà en cours de manière spontanée. Une réduction qui permettrait à l’Italie de respecter les règles européennes, si Bruxelles acceptait le point de vue italien au sujet des conditions cycliques dans lesquels se trouve l’économie. Voici les raisonnements que Tria et Conte veulent expliquer à leurs interlocuteurs : c’est là où se joue la -difficile- négociation afin d’éviter l’ouverture d’une procédure. L’Italie pourrait obtenir une amélioration de son solde structurel à hauteur d’au moins 0,2%. Cela en considérant aussi la flexibilité qui se rajouterait liée à la reconstruction du Pont Morandi de Gênes et à la prévention du risque hydrogéologique. Selon le Trésor, il serait nécessaire d’attendre juillet pour avoir des données économiques certaines. Si les commissaires devaient accepter cette approche, cela signifierait reporter la discussion sur la procédure au-delà des premiers jours d’août, soit après l’été. Trouver l’aide de tous les pays sur ce point est une mission compliquée. Tria y travaillera dès demain pour la réunion de l’eurogroupe au Luxembourg ».   

ARTICLE Fatto quotidiano L. De Carolis « Conte : ‘’je ne suis pas le nouveau Monti mais la situation est délicate’’ » : « Lors de la réunion de lundi, Conte a averti Salvini : ‘’n’essaie pas de m’assimiler à Monti’’ et il a répété sa volonté d’éviter une procédure d’infraction de l’UE. Conte, et le ministre Tria, dit-on, suspectent que la Ligue veuille quasiment aller jusqu’à l’affrontement direct avec l’Union, tandis que Di Maio, fragilisé, ‘’ne sait pas trop quoi faire’’. Lundi donc, Conte a surtout attaqué Salvini : ‘’la Ligue et toi ne pouvez pas me comparer à Monti, les mots comme austérité ne sont pas les miens, je suis le président du Conseil qui a adopté le revenu de citoyenneté et le quota 100’’ et encore ‘’si vous continuez, je dirai publiquement que vous mentez, je parlerai de nouveau’’. Le pacte M5S-Ligue sera cependant révisé comme demandaient les léghistes. Sur la Rai 1, à l’émission ‘’Porta a Porta’’, Salvini dit ‘’Conte revendique son poste, que personne n’a jamais remis en cause. J’ai le bracelet de ‘’Salvini président du Conseil’’ mais ce sera pour la prochaine fois, je ne suis pas pressé’’. Le concept ‘’pressé’’ est très relatif ».

ARTICLE La Repubblica LT. Boeri « Les mini-bons du trésor, un impôt sur la fortune » : « Donner aux entreprises des ‘’mini-bonds’’ d’une valeur nominale semblable à celui du crédit qu’ils vantent auprès de l’administration publique, impose une dévaluation importante de leur patrimoine. Du coup, les entreprises voudront vendre ces mini-bonds à des gens comme vous et moi qui seraient disposés à les acheter uniquement à un prix bien plus bas par rapport à leur valeur nominale. Du coup, l’insistance du gouvernement s’explique uniquement par une volonté de frapper les entreprises et, en un second temps, les familles. Par ailleurs, la réforme des retraites anticipées (‘’quota 100’’) pour seulement trois ans fera augmenter notre dette publique plus que ce qui serait nécessaire pour résoudre le problème des paiements en retard de l’administration publique envers les entreprises, chose qui aurait eu une valeur expansive ».

ARTICLE, Corriere della Sera, Dino Martirano : « Voie libre pour le décret sur les migrants. Di Maio : maintenant augmenter les rapatriements. » : « Hier s’est déroulé le premier vrai Conseil des ministres depuis les élections européennes, ce qui a permis de débloquer le décret Sécurité cher à la Ligue. Cette mesure vise surtout à refouler et pénaliser les navires des ONG impliqués dans le sauvetage des migrants, mais également à autoriser une plus grande répression, face aux manifestants ou lors des violences dans les stades. Di Maio, soutient cette mesure : « maintenant j’espère un renforcement des rapatriements des migrants irréguliers. » En échange du soutien des 5 étoiles sur le décret sécurité, la Ligue a annulé son blocage sur le salaire minimum. »

ARTICLE, Il Messaggero, A. Gentili : « Giorgetti proposé à la Commission » : « Le bras droit de Salvini répond sur sa candidature à un rôle dans la Commission européenne : ‘’je fais ce qu’on me demande’’. Et justement, le chef de la Ligue semble décidé à expédier le puissant Secrétaire d’Etat à la Présidence du Conseil dans l’exécutif européen. Il y a plus d’une convergence d’intérêts derrière la nomination de Giorgetti en tant que commissaire européen. Di Maio se débarrasserait de son adversaire le plus redoutable qui s’opposait même à la naissance du gouvernement M5S-Ligue ».

(Traduction : ambassade de France à Rome)

11/06/2019

Vox n'obtient pas d'élu au Parlement de Navarre.

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Espagne. Navarre. Lors des élections du 26 mai 2019 pour le Parlement de Navarre, Vox n’obtient pas d’élu avec 1,31 % des voix.

(https://elecciones2019.navarra.es/Resultados/Comunidad-Fo...)

Vox entre au Parlement de Cantabrie.

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Espagne. Cantabrie. Lors des élections pour le Parlement de Cantabrie du 26 mai 2019, VOX obtient 2 sièges avec 5,05%.

(https://resultados.elecciones2019.cantabria.es/Resultados...)

Vox entre au Parlement des Asturies.

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Espagne. Asturies. Lors des élections pour le Parlement des Asturies du 26 mai 2019, VOX obtient 2 sièges avec 6,42 %.

(https://www.resultadoselecciones2019.asturias.es/Resultad...)

L'AfD donnée à 13,5 %.

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Allemagne. Un sondage INSA pour des élections législatives donne l'AfD à 13,5 %. Les écologistes sont donnés premiers avec 26,5 %.

(https://www.wahlrecht.de/umfragen/insa.htm)

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CDU : démocrates-chrétiens / sociaux-chrétiens

SPD : sociaux-démocrates

AfD : patriotes

FDP : libéraux

die Linke : post-communistes

Grüne : écologistes

Sonstige : autres

Brandebourg : l'AfD donnée première.

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Allemagne. Brandebourg. Un sondage Infratest dimap en vue des élections pour le Parlement du Brandebourg du 1 septembre 2019 donne l’AfD première avec 21 %.

(https://www.wahlrecht.de/umfragen/landtage/brandenburg.htm)

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SPD : sociaux-démocrates

CDU : démocrates-chrétiens

die Linke : post-communistes

AfD : patriotes

Grüne : écologistes

BVB/FW : électeurs libres

FDP : libéraux

Sonstige : autres

Saxe : l'AfD obtient 218 élus dans les conseils de circonscriptions.

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Allemagne. Saxe. Lors des élections municipales et de circonscriptions du 26 mai 2019, l’AfD obtient dans les trois municipalités situées hors des circonscriptions : 12 sièges sur 70 à Dresde, avec 17,1 % ; 11 sièges sur 60 à Chemnitz, avec 17,9 % ; 11 sièges sur 70 à Leipzig, avec 15, 7 %.

Au sein des circonscriptions, l’AfD obtient au total 218 sièges avec 23,66 % des voix. La DSU obtient 1 siège.

Aufbruch deutscher Patrioten de l’ancien cadre de l’AfD André Poggenburg ne décroche pas d’élu et récolte 0,1 %.

(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2019/01/12/and...)

(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2018/06/10/mar...)

[Notons que les nationalistes radicaux du NPD décrochent 6 sièges et ceux de III.Weg 1 siège.]

[Au sein des deux circonscriptions les plus à l’est, près de la frontière polonaise, l’AfD arrive en première position : 29, 1 % au sein de la circonscription de Görlitz et 27 sièges sur 92 ; 29,4 % au sein de la circonscription de Bautzen et 29 sièges sur 98.]

[Henry Nitzsche a été élu sur les listes de l'AfD au conseil de circonscription de Bautzen. (http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2011/02/07/pro-sachsen-est-ne.html) ]

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Saxe

(https://www.mdr.de/sachsen/politik/wahlen/kommunalwahlen/...)

Analyse du deuxième tour des municipales par la presse italienne.

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Italie. Revue de presse.

EDITORIAL, Corriere della Sera, A. Polito : « Ainsi le PD est resté seul » : « Dans les journaux nous écrivons encore « centre-gauche », généralement pour dire qu’il « a perdu », quelque fois « qu’il a tenu », récemment même pour en annoncer, ici et là, « la reprise ». Mais qu’est-ce qu’est, le « centre-gauche » ? A quoi faisons-nous allusion avec ce nom ? Aux dernières élections politiques, seulement le PD de Zingaretti a dépassé le quorum, le centre-droit il y en a eu trois. Même aux élections européennes d’il y a 5 ans, le PD était seul, mais avec 40,8 % de voix, tandis qu’aujourd’hui il en a 22,7%. La vaste et fragmentée zone électorale qui était autour du PD dans le passé a donc été aspirée puis vidée. Le résultat est qu’aujourd’hui il n’existe plus de centre-gauche : autour du PD il y a le désert des tartares. Cette situation rend plus difficile l’opposition, (la confusion des parlementaires démocrates qui ont voté favorablement à la proposition des ‘’mini–bonds’’ en est une preuve évidente), et ne préfigure pas une majorité de gouvernement.  Toute hypothèse d’alternative au populisme et à la droite souffre de la disparition de trois grandes cultures politiques qui ont eu et ont un rôle très important dans le tissu du système politique : la politique de l’environnement, le libéralisme et le mouvement coopératif catholique. Ces trois cultures manquent totalement à l’intérieur du débat politique de notre pays, le PD seul ne suffit plus et maintenant quelqu’un d’autre doit y penser ».

ANALYSE La Repubblica I. Diamanti « Les ballotages photographient un pays instable – La droite a doublé les autres dans l’Italie des chefs-lieux » : « Confirmation de la ‘’continuité instable’’ qui marque notre temps, après les administratives, l’Italie apparaît moins ‘’rouge’’ et plus ‘’verte (Ligue)-bleue (Forza Italia), et a perdu trace du jaune (M5S). Le centre gauche a perdu dans la majorité des villes et n’en guident que 41 sur 110. »

(Traduction : ambassade de France à Rome)

(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2019/06/10/deu...)

"Di Maio se jette dans les bras de Salvini, tensions avec le Président du Conseil sur l’UE."

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Italie. Revue de presse.

La réunion, hier, entre le Président du Conseil et les deux leaders de la majorité fait les gros titres des médias italiens. La presse relève l’existence de deux « lignes » au sein du gouvernement : une première en faveur d’un dialogue avec les institutions européennes afin d’éviter la procédure d’infraction pour dette excessive et la seconde favorable à une ligne plus dure. Les observateurs évoquent un Président du Conseil « isolé » (Repubblica) mais « déterminé » (Stampa) : « Axe entre Salvini et Di Maio » - ‘’Accord sur la sécurité et la baisse d’impôts’’ (Corriere della Sera), « Deux contre un » - ‘’Di Maio se jette dans les bras de Salvini, tensions avec le Président du Conseil sur l’UE’’ (La Repubblica), « Europe, Conte veut carte blanche » - ‘’Le Président du Conseil demande à archiver les ‘’mini-bonds’’, Salvini : je ne vivoterai pas’’ (La Stampa), « Défi à l’UE, Conte assiégé » - ‘’Accord dans la nuit entre Salvini et Di Maio : stop aux requêtes de Bruxelles. Tria dément une loi de finances rectificative’’ (Il Messaggero), « Conte et le siège des deux vice-Présidents : ‘’stop aux demandes de L’UE’’ (Il Mattino), « Pression sur Conte » (Avvenire), « Conte-Salvini, le duel final » (Il Giornale).

Journaux télévisés : La rencontre, hier, entre le Président du Conseil et les deux leaders de majorité après des semaines de friction, fait les gros titres.

RETROSCENA (Coulisses), Corriere della Sera, M. Cremonesi : « Les conditions de Salvini : non à un gouvernement faible avec l’Europe » : « Les deux leaders de la majorité, Salvini et Di Maio, sont très perplexes à propos des prises de position récentes du président du Conseil Conte et, cette fois-ci, ils sont du même côté. Pour Salvini, le thème principal est précisément l’approche de Conte avec l’UE. A ce sujet, deux lignes politiques semblent exister au sein du gouvernement : une première (poussée par Conte et Tria) en faveur d’un dialogue avec les institutions européennes afin d’éviter la procédure d’infraction pour dette excessive et la seconde, représentée par Salvini et Di Maio, favorable à une ligne plus dure. Le leader de la Ligue a affirmé qu’i est tout à fait d’accord pour baisser de ton mais il a souligné que l’UE doit respecter la volonté d’une discussion authentique du point de vue italien. La situation est devenue donc très délicate, parce que Conte se trouve maintenant « isolé » par le siège des deux vice-présidents du Conseil, qui font pression pour bloquer les requêtes de Bruxelles ».

EDITORIAL, S. Folli, Repubblica, « Le gouvernement navigue à vue » : « La seconde vie de Giuseppe Conte, l’avocat des Italiens, a connu un passage important, sinon crucial, hier. Face à Salvini et Di Maio, il est apparu transfiguré, ou du moins il voudrait le sembler. La seconde vie de Conte est celle d’un homme dévoué aux institutions et européen convaincu. Mais le cadre a changé : les élections ont défait l’équilibre étrange entre le M5S et la Ligue, et Conte s’est rendu compte que, pour survivre, il devait jouer un nouveau rôle. On pensera que c’est une mission impossible vu que l’un des deux associés, Salvini, s’est imposé comme le patron de la politique italienne. Il semble disposé à prolonger le gouvernement jusqu’à la fin de l’année, avec un nouveau calendrier, des investissements européens dans les infrastructures, des polémiques avec l’Europe uniquement verbales, la soumission de Di Maio, et même le voyage aux Etats-Unis reporté à plusieurs reprises. C’est pour cette raison que Conte peut se convaincre que sa deuxième vie de président du Conseil institutionnel ‘’mattarellien’’ est devenue plausible : Salvini, avec son indécision, lui permet d’y croire. La survie de Conte est même un excellent alibi pour celui qui n’a pas envie de renverser la table, sachant qu’avec des élections anticipées, l’Italie serait vraiment l’anomalie en mesure de terrifier l’Europe. »

RETROSCENA (Coulisses) Il Messaggero S. Canettieri « La pression de Salvini et Di Maio sur Conte : ‘’non aux diktats de l’UE’’» : « Les deux sont d’accord. A nouveau ‘’amis’’, même si c’est pour convenance, L. Di Maio et M. Salvini se sont présentés devant G. Conte avec les idées claires : dans les négociations avec l’Europe il ne faudra pas baisser la tête. Les soupçons de la part du leader 5 Etoiles sont à l’encontre de Conte ‘’Qu’est-ce qu’il est en train de faire ?’’. Les sommets 5 Etoiles regardent avec soupçon les manœuvres de Conte en Europe, l’axe présumé avec le Quirinal, ainsi qu’une certaine autonomie qu’il aurait assumé ces derniers temps. Di Maio se pose des questions au sujet de l’ « avocat du peuple » ‘’Une chose est certaine, la personne qu’on connaissait il y a six mois n’est plus la même’’. Maintenant, Conte est attendu pour une médiation compliquée et avec un mandat de négociation qui semble réduit ».

ARTICLE Sole 24 Ore M. Perrone et G. Trovani « Haute tension entre Conte et ses adjoints : UE et remaniement évoqués lors de la réunion nocturne » : « La réunion qui aurait dû lancer la ‘’phase 2’’ du gouvernement M5S-Ligue s’est transformée en un règlement des comptes sur le mandat de Conte sur la négociation avec l’Europe et sur le chemin à prendre pour éviter une procédure d’infraction pour dette excessive. Une ligne sur laquelle le ministre de l’Economie G. Tria s’exprimera devant les Chambres, ce mardi, après une fin de semaine intense au G20 de Fukuoka. Lors de la rencontre d’hier soir, le Président du Conseil a réaffirmé l’objectif prioritaire : éviter la procédure d’infraction et sauvegarder l’épargne des Italiens. Pour Conte, l’idée de baisser les impôts peut être bonne mais il faut comprendre comment y arriver et jusqu’à quel point il est possible d’avancer. Sur le remaniement, Conte est disposé à écouter les deux leaders. Pour le poste du ministre des Affaires Etrangères, c’est Salvini qui présentera une liste de candidats. Le M5S est disposé à sacrifier D. Toninelli (Infrastructures). Le poste de G. Grillo (Santé) est lui aussi en danger ».

ARTICLE Sole 24 Ore L. Palmerini « L’amendement (ensuite retiré) sur les mini-bons du Trésor et le réseau des ‘’non’’ » : « Devant une sorte de ligne de résistance, l’amendement sur ces mini-bonds a fini par disparaitre. Toutefois, les bruits avaient circulé au Parlement et provoqué une alarme auprès des institutions. Si on a assisté à une réaction des poids lourds du gouvernement, en Europe et à la BCE, c’est bien parce que la tentative d’introduire ces ‘’mini-bons du Trésor’’ avait bel et bien existé, même si elle a échoué. Le vrai objectif, toutefois, pourrait être celui de faire voir aux yeux des électeurs l’existence d’un axe allant de Tria (Indépendant) (de plus en plus traité comme un technicien) jusqu’à Conte, accusé d’être trop autonome. D’ailleurs, le renversement de l’équilibre des forces entre les deux partis de majorité avait deux conséquences possibles : l’aplatissement de Conte sur les positions du M5S et donc de se faire traiter par Salvini comme un subalterne ou bien revendiquer son autonomie prévue par l’article 95 de la Constitution. Entretemps, le Président de la République a remisé l’idée d’un ‘’parti du Quirinal’’ comme simple polémique politicienne, puisque ses recommandations (sur l’UE et les comptes publics) sont les mêmes qu’il y a un an. Il considère tout cela comme un paravent tactique pour cacher la substance : comment les deux leaders veulent avancer face à Bruxelles et à la loi de Budget ».

ARTICLE, La Stampa, A. La Mattina et Francesca Schianchi : « Conte défie les deux vice-présidents : « Je veux carte blanche pour traiter. » » : « Conte estime que ce n’est plus le moment des provocations. Il souhaite avoir carte blanche pour négocier. En effet, l’unique possibilité est de confier cette responsabilité à Giuseppe Conte et à Giovanni Tria (Ministre de l’Economie) et de rompre avec les querelles incessantes en offrant au contraire une voix unique et claire. Des idées sont déjà sur la table comme la réduction du revenu de citoyenneté. Cette voie, tournée vers le dialogue, est soutenue par le Président Sergio Mattarella, qui attend que cette ligne soit suivie par Di Maio et Salvini. Conte se sert de cette légitimité : « c’est un honneur d’être soutenu par le chef de l’Etat. » Par ailleurs, Conte a rencontré hier Manfred Weber, en lui affirmant que l’Italie soutiendrait sa candidature en échange de nominations italiennes dans la future Commission européenne. »

RETROSCENA (Coulisses) Il Messaggero M. Conti « Conte ne cède pas : ‘Il y a un risque de tourmente sur les marchés’’ » : « A l’issue de la rencontre avec le leader du PPE M. Weber, Conte a pu faire un point de la situation très claire à ses deux adjoints : l’appartenance au front souverainiste n’aide pas Conte à négocier en Europe et ne permet pas aux deux vice-présidents du conseil d’assurer un rôle déterminant. Il y a une sorte d’impuissance qui se retourne contre le Président du Conseil et sur ses ministres de l’Economie et des Affaires Etrangères. Malgré des tons calmes, Conte ne semble pas prêt à lâcher la prise sur sa position exprimée il y a une semaine : la possibilité de quitter le Palais Chigi, faisant ainsi retomber les responsabilités d’une rupture avec l’Europe sur les deux vice-présidents du Conseil, demeure sur la table. Cela fait peur à Di Maio mais pas baucoup à Salvini ».

ENTRETIEN de Lorenzo Bini Smaghi (Président Société Générale), La Stampa, Alessandro Barbera : « Nous ne tirons aucun avantage de l’affrontement. » : « Si, il y a un an, l’Italie avait présenté un programme crédible, elle bénéficierait aujourd’hui d’une plus grande marge de manœuvre.  Elle aurait dû faire ce que les institutions internationales nous recommandent depuis des années : augmenter les investissements, réduire les niches fiscales, réduire les taxes sur le travail, et augmenter celles sur les transactions financières. Le gouvernement, qui devait être celui du changement, a au contraire continué à dépenser et à augmenter le déficit. Ce qui a entrainé une augmentation du « spread », et a diminué la crédibilité de notre pays. Pour les prochaines nominations à l’échelle européenne, il faut arrêter de dire que l’on veut ces postes pour changer les règles européennes, nous décrédibiliserions nos candidats.

ARTICLE, Corriere della Sera, M. Galluzzo : « Le match des nominations » : « Après la présidence de Mario Draghi à la BCE, le premier intérêt de notre pays est que son successeur puisse appartenir à un pays un peu moins vertueux que l’Allemagne. Possible ? Cela ne dépendra pas de nous, parce que l’Italie n’a, actuellement, aucun pouvoir d’influence sur les nominations. Les deux partis de la majorité à Rome sont une minorité à Bruxelles et le seul critère que l’on pourrait faire peser est celui « géographique » et, en effet, hier, une note de Palais Chigi a souligné que l’Italie est l’un des pays fondateurs de l’UE. Lors de la rencontre d’hier entre Conte et Manfred Weber, candidat des populaires à la direction de la Commission, le président du Conseil italien ne lui a pas dit ce que l’Italie pense réellement, mais qu’elle ne peut pas encore déclarer : si Angela Merkel n’abandonne pas son candidat à la Présidence de la Commission, Jens Weidmann, actuel président de la Bundesbank, ne siégera pas à Francfort. L’isolement de l’Italie dépend de l’actuel équilibre du Conseil européen et hier le président du Conseil Conte a confirmé qu’il travaillera pour définir les procédures pour les nominations européennes, de façon à avoir une solution équilibrée sur la base de la combinaison de différents critères, dont le critère « géographique ». Dans l’impasse actuelle, le match de l’Italie est joué dans un espace limité, pour suivre un schéma qui nous convient mais avec une grande incertitude sur ce qui nous concernera. C’est à la Ligue d’exprimer le nom de son candidat : Giancarlo Giorgetti est tête de liste, mais il n’a aucune envie de s’installer à Bruxelles. Un candidat de la Ligue de deuxième rang risquerait d’être anéanti lors de l’examen devant le PE pour devenir Commissaire. L’impasse, donc, est aussi à Rome ».

ARTICLE Il Messaggero M. Conti « Nominations, rencontre entre Conte et Weber » : « L’objectif de l’Italie, répété à plusieurs reprises par Di Maio et Salvini, demeure une charge économique (industrie, commerce ou concurrence) mais le match apparait encore très long. Difficile qu’une solution soit prise lors du conseil européen du 20 juin. Conte a rappelé à l’Allemand Weber que l’Italie ‘’travaillera pour que les procédures pour les nominations européennes permettent une solution équilibrée sur la base de la présence de différents critères à partir du critère géographique’’.

(Traduction : ambassade de France à Rome)

Italie : les 2 partis nationalistes donnés ensemble à 43,6 %.

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Italie. La Ligue est donnée au sein d'un sondage SWG à 37,3 % et Frères d'Italie à 6,3 %. Le M5S est donné à 18,4 %.

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10/06/2019

Deuxième tour des municipales 2019 en Italie.

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Italie. Lors du deuxième tour des élections municipales ce 9 juin 2019 au sein des municipalités de plus de 15.000 habitants, le centre-droit l’emporte au sein de 85 municipalités (soit + 40) et le centre-gauche de 112 (soit – 41) et le M5S 1 (soit -3).

Résultats :

https://www.corriere.it/elezioni-2019/risultati-comunali/...

(https://www.corriere.it/elezioni-2019/notizie/italia-comu...)

 

À Ferrare, bastion de la gauche, le candidat du centre-droit (Ligue, Forza Italia, Frères d’Italie,…) Alan Fabbri (Ligue) emporte le scrutin.

(https://www.corriere.it/elezioni-2019/risultati-comunali/...)

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Alan Fabbri

09/06/2019

Le social-démocrate allemand Sigmar Gabriel exige que son parti adopte une politique restrictive en matière d'immigration.

Allemagne. L’ancien dirigeant social-démocrate (SPD) Sigmar Gabriel, s’inspirant des positions restrictives des sociaux-démocrates danois en la matière - qui leur ont permis de gagner les élections législatives -, exige de son parti une politique plus stricte en matière d’immigration. Deux vice-présidents du parti contredisent Sigmar Gabriel.