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29/06/2019

Le capitaine du Sea-Watch a été arrêté après avoir accosté de force à Lampedusa.

Italie. Le capitaine du Sea-Watch a été arrêté après avoir accosté de force à Lampedusa.

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28/06/2019

La solution de Frères d’Italie pour le bateau Sea-Watch.

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Italie. La solution de Frères d’Italie pour le bateau Sea-Watch :

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"Sea-Watch. Que faire ? 1/ Arrêter l’équipage. 2/ Transborder les passagers 3/ Couler le navire. Arrêtons le business de l’immigration clandestine."

Les députés de l'AfD s'exilent en Pologne.

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Allemagne et Pologne. L’AfD, qui rencontre des problèmes lorsqu’elle désire louer des salles ou des chambres d’hôtel, a décidé d’organiser le conclave de ses députés nationaux en Pologne, près de la frontière allemande.

"Salvini attaque Di Maio : Il a tort, Atlantia assure des milliers d’emplois."

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Italie. Revue de presse.

Les divergences au sein du gouvernement font les gros titres des médias transalpins. La presse évoque notamment le dernier bras de fer entre L. Di Maio et M. Salvini, sur l’opportunité de la pérennité du groupe Atlantia au sein de la société Autostrade : « Ilva et Atlantia, affrontement entre Di Maio et les grandes entreprises » (Corriere della Sera), « Salvini attaque Di Maio : Il a tort, Atlantia assure des milliers d’emplois » (La Stampa), « Di Maio attaque Atlantia : nuisible pour Alitalia » (Sole 24 ore), « Autostrade, la guerre de Di Maio » (Il Messaggero).

Journaux télévisés : la démolition du pont Morandi, le navire Sea Watch et la polémique sur le groupe Atlantia dominent les gros titres.

Réseaux sociaux : La tendance la plus suivie est #PonteMorandi avec #genovanelcuore (sur la démolition du Pont Morandi de Gênes).

ENTRETIEN de Matteo Salvini, Leader de la Ligue, Vice-président du Conseil et Ministre de l’Intérieur La Stampa, « Autostrade garantit des milliers d’emplois, évitons les préjugés » : «Salvini ne se prive pas de lancer une pique contre son allié Di Maio ‘’je ne fais pas le juge ou l’avocat. L’aspect légal est une chose, mais dire qu’une entreprise est vouée à la faillite en mettant les employés en danger, c’en est une autre. Avant de dire cela, il faut faire bien attention’’. Puis, sur le sort de la compagnie aérienne, il assure ‘’je ne fais pas le rapprochement entre le destin d’Autostrade et celui d’Alitalia ou d’autres sociétés publiques. Je lisais que Di Battista soupçonne un lien entre la famille Benetton et la Ligue : je ne connais pas les Benetton et nous n’avons jamais été amis. Quant à l’affaire du Sea Watch, Salvini revient sur ses propos ‘’c’est un navire qui est hors la loi, qui a violé plusieurs fois les lois italiennes et européennes. Je m’attends à ce que quelqu’un soit emprisonné. L’absence du gouvernement hollandais et de l’Europe est une honte’’ ».

COMMENTAIRE Sole 24 Ore L. Palmerini « TAV, Ilva, salaires : les compromis impossibles pour la Ligue » : « Sur les matchs économiques du gouvernement, il y a un contrôle des électorats respectifs sur lesquels Salvini et Di Maio ne peuvent pas se permettre de lâcher. Et c’est le leader de la Ligue qui a plus de peur de perdre en restant au gouvernement. Si pour le M5S, l’objectif primaire est d’éviter les élections anticipées, pour la Ligue la priorité est de ne pas répéter l’erreur de son allié qui, en moins d’un an, est passé de premier parti à troisième parti. Cela prouve l’extrême volatilité de l’électorat. D’où la volonté de la part des hommes de la Ligue de ne pas trop céder en termes de compromis. Du coup, Salvini continuera à interférer afin de ne pas perdre le consensus qu’il a jusque-là accumulé ».

ARTICLE, Corriere della Sera, Fiorenza Sarzanini : « Salvini: “nous ne serons pas la plateforme de l’Europe”. Le Viminal (Intérieur), déclenche le processus de saisie du navire. » : « Le débarquement des migrants évoqué par Salvini, est conditionné à une redistribution immédiate des migrants au sein des pays européens, sans aucune assignation sur le territoire italien. Salvini est dans l’attente d’une réponse de Bruxelles. La Hollande a refusé, tandis que la France et l’Espagne auraient manifesté leur disponibilité, à l’image d’autres gouvernements. Le décret sécurité récemment approuvé renforce les prérogatives de l’Etat italien, et donne la possibilité au préfet d’Agrigente de se saisir du navire en cas d’entrée illégale dans les eaux territoriales italiennes, ce qui est le cas du Sea Watch. Le débarquement des migrants et leur transfert vers les structures d’identification sont prévus en cas de saisie du navire. »

EDITORIAL Il Messaggero, C. Nordio « C’est vol de souveraineté, l’Italie doit se faire respecter » : « Le problème juridique du Sea Watch, mouillant devant nos côtes, a été résolu par la Cour européenne des droits de l’Homme : l’Italie doit prêter assistance aux migrants mais elle n’a pas le devoir de les accueillir, ni le bateau, ni eux. Bien qu’il ait la loi de son côté, Salvini a eu le tort de se lancer dans des polémiques tonitruantes quand il aurait dû revêtir l’habit sévère des institutions pour faire appel à une Europe inerte. Ensuite il faudrait une réaction claire du gouvernement. Vu qu’il s’agit d’une flagrante violation de notre souveraineté, ce problème mine l’honneur et la crédibilité nationale. Troisièmement : l’affaiblissement de la cohésion gouvernementale ces jours derniers est ressortie sur le thème de la lenteur des rapatriements que M. Salvini a reproché. Enfin,  la magistrature : il est normal de conclure qu’une affaire si complexe, vu les accointances dévoilées entre politique et magistrats, ne peut être laissé à l’initiative des procureurs de manière individuelle. Le gouvernement et le parlement doivent s’exprimer clairement pour pouvoir se présenter à tête haute face à l’indifférente Europe ».

ARTICLE, Il Fatto Quotidiano, Luca De Carolis : « Le Quirinal est silencieux, le M5S s’aligne : tout est fait pour éviter les urnes. » : « Tout le monde veut éviter le vote, donc Matteo Salvini peut presque tout faire, au moins jusqu’au 20 juillet. La peur d’un vote en septembre fait taire les voix dissonantes, l’hypothèse d’un vote à la rentrée semble donc s’éloigner.  Concernant le Sea Watch, les gouvernants italiens restent muets face aux paroles insultantes de Matteo Salvini envers la capitaine. En effet, les priorités du Quirinal sont d’un autre ordre : éviter la procédure, mais également des élections anticipées. Il en est de même pour Conte, qui « ne pense qu’à la procédure. »  Les migrants en revanche regardent le ministre de l’Intérieur. Di Maio, affaiblit par les récents scrutins, doit s’occuper des autonomies, une blessure pour le Sud qui se sent lésé par ces mesures, et qui est son dernier bassin électoral. Concernant la TAV, Di Maio envoie la balle dans le camp de Conte : « Nous verrons le résultat des négociations entre Conte et la France, les avis émis sont révocables, j’espère qu’une solution sera trouvée rapidement. » Enfin, Di Maio répète à ses ministres et collaborateurs qu’il faut « surmonter le 20 juillet » : en effet, il sait qu’un vote en septembre lui serait fatal. Le Mouvement a besoin de temps pour soigner ses blessures, et se restructurer. Même Di Battista, son grand rival revenu sur le devant de la scène, qui a par ailleurs exprimé son soutien aux migrants : « je les ferais débarquer », ne souhaite pas de vote anticipé : « je crains que Salvini souhaite une crise, mais ce ne serait pas dans l’intérêt du pays. » »

EDITORIAL La Repubblica E. Mauro « La loi supérieure » : « Ce serait une erreur de croire que l’affaire du Sea Watch est une question exclusivement politique, car en réalité elle mesure le sentiment de l’opinion publique. Nous sommes tous concernés. L’affaire a coupé en deux le pays. D’un côté il y a une vision d’urgence sécuritaire proposée par Salvini (et avec laquelle une bonne partie des Italiens est d’accord) et celle de la Capitaine du navire qui a répondu à une obligation qu’elle considère suprême : sauver des vies humaines, secourir les désespérés, tenter de leur donner un abri. Comme le dit Saviano, la Capitaine Rackete a commis un geste de légalité, car elle a obéi à une loi supérieure à celles invoquées par Salvini, qui en demande l’arrestation. Nous avons peut-être oublié le principe qui alimente notre Constitution : la dignité de la personne. Nous ne sommes pas à la hauteur des lois que nous avons-nous-mêmes écrit ».

ARTICLE La Stampa, M. Ballico et M. Manzin « La Slovénie s’oppose à la barrière ‘’cela va contre l’esprit européen’’ » : « A en croire les ténors de la Ligue, le projet d’une barrière entre l’Italie et la Slovénie serait quelque chose de concret. Même le Préfet de Trieste s’est exprimé ‘’si des indications arrivent dans ce sens, nous nous attèlerons à la tâche. Sur la faisabilité, je ne suis pas en mesure de m’exprimer, à ce stade’’. Or, la Slovénie s’y oppose car son ministre des affaires étrangères a clairement dit ‘’cela tuerait l’esprit même de Schengen, la connectivité européenne, le marché interne’’. La Slovénie est disposée à des contrôles aux frontières, mais pas à du fil barbelé ».

ARTICLE, Il Fatto Quotidiano, F. Sylos Labini : « Au-delà des migrants : les italiens en fuite. » : « Depuis le début de l’année 2019, 2500 migrants sont arrivés sur le sol italien : la spéculation politique et la couverture médiatique sont énormes, dans le but de maintenir l’attention du public sur un problème humainement dramatique, et honteux dans sa gestion, mais somme toute assez marginal. L’immigration couvre l’autre face de la médaille : l’émigration des italiens. Selon l’ISTAT, entre 2013 et 2017, plus de 244 000 italiens de plus de 25 ans ont quitté leur pays, dont de nombreux diplômés (64%). Cette émigration touche encore plus fortement le sud de l’Italie, qui subit également de nombreux départs vers le centre et le nord de la péninsule. Les emplois qualifiés en Italie sont de plus en plus rares, et de nombreux diplômés rencontrent de grosses difficultés à trouver un emploi dans leur domaine. Au contraire, ce sont les emplois précaires, sans instruction nécessaire, qui se développent. Une véritable force de gauche devrait lutter contre ce phénomène, et proposer une alternative au culte de la start-up, et aux politiques centrées sur l’abaissement du coût du travail et des droits des salariés, pour proposer au contraire un Etat entrepreneur, capable de créer des secteurs durables, et de nouveaux marchés. Ce changement s’accompagnerait d’une discussion pour réviser les règles européennes, qui ont anéanties les grandes industries italiennes avec participation publique, et qui ont contribuées à abaisser la qualité, et le coût du travail. Cette précarisation et cet abaissement des droits des travailleurs rendent les personnes plus fragiles, et plus facilement manipulables, à travers une information et une politique qui jouent sur l’émotion. »

ARTICLE, Corriere della Sera, Marco Galluzzo : “Conte travaille sur un accord avec l’UE. Les doutes sur la flat tax. » : « Giuseppe Conte explique que toutes les parties sont disposées à une approche constructive, et est confiant sur le dénouement des négociations. En marge du G20, de nombreuses rencontres bilatérales seront dédiées à la procédure. Tria est également optimiste concernant les discussions avec ses partenaires européens : « il y a les bases pour éviter la procédure. Je suis en contact permanent avec Moscovici ». Concernant les discussions internes, il l’est également : « il y a un accord au sein du gouvernement. » Malgré un certain scepticisme de la part des collaborateurs de Conte concernant la stratégie que souhaite mener Salvini sur la flat tax. »

(Traduction : ambassade de France à Rome)

L'homme qui voulait tuer Geert Wilders avec une hache est acquitté.

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Pays-Bas. Alors que le parquet exigeait une peine de quatre ans ferme pour Dick J., qui, lorsque le dirigeant du PVV Geert Wilders distribuait des tracts à Heerlen dans le Limbourg, avait été arrêté avec une hache et avait déclaré à un policier vouloir frapper sur la tête de Geert Wilders avec celle-ci, a été acquitté. Le tribunal correctionnel de Maëstricht (Maastricht) n’est pas convaincu des mauvaises intentions de Dick J. et estime que cet individu handicapé de 61 ans n’a pas réalisé l’impact de ses propos.

(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2019/03/22/l-h...)

Norbert Hofer conduira la liste nationale du FPÖ lors des législatives.

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Autriche. La Liste nationale du FPÖ, lors des élections législatives de 2019, sera conduite par Norbert Hofer. L’ancien ministre de l’Intérieur Herbert Kickl est deuxième. Petra Steger est quatrième.

Le Forum voor Democratie rejoint officiellement l'ACRE.

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Pays-Bas et Union Européenne. Le Forum voor Démocratie de Thierry Baudet a rejoint officiellement, ce 27 juin 2019, le groupe de l’ACRE (Alliance des conservateurs et réformistes européens).

27/06/2019

Tom Van Grieken, le président du Vlaams Belang, est membre du Bureau de la Chambre des députés.

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Belgique. Parmi les membres du bureau [l’organe qui organise la Chambre des députés] de la Chambre des députés figurent Valerie Van Peel (N-VA), Tom Van Grieken (Vlaams Belang) et Sander Loones (N-VA).

Belgique : la N-VA n'obtient pas la présidence de la Chambre des députés.

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Belgique. Lors de l’élection du président de la Chambre des députés ce 27 juin 2019, le candidat libéral flamand Patrick Dewael est élu avec 101 voix face à la candidate de la N-VA Valerie Van Peel qui obtient 41 voix (probablement les voix des députés N-VA et Vlaams Belang). [La N-VA est pourtant le premier parti de la Chambre des députés.]

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Valerie Van Peel

"Sea Watch, Salvini demande l’arrestation."

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Italie. Revue de presse.

La question migratoire fait les gros titres des médias transalpins. La presse relève la décision de la capitaine du navire Sea Watch de faire débarquer les migrants à Lampedusa malgré l’interdiction de la capitainerie italienne : « Migrant, le mur de Salvini » - ‘’Le navire force le blocus’’ (Corriere della Sera), « Courage Capitaine » - ‘’Sea Watch brave l’interdiction, colère de Salvini’’ (La Repubblica), « Le capitaine Carola défie Salvini » - ‘’Lampedusa du côté de l’héroïne’’ (La Stampa), « Sea Watch, Rome accuse les Pays-Bas » (Il Messaggero), « Blocus inhumain » (Avvenire), « Sea Watch, Salvini demande l’arrestation » (Il Giornale).

ARTICLE La Stampa, F. Grignetti « Le plan de l’Intérieur : faire sauter le traité de Dublin et fermer les frontières avec Lubiana » : « Le Ministre de l’Intérieur Salvini a un plan secret, contre l’Europe « qui s’en fiche » du problème migratoire. C’est une escalade qui s’annonce. Salvini est prêt à une guerre totale, en sabotant le Traité de Dublin ainsi que celui de Schengen. Avec l’escamotage de ne plus partager les données des migrants dans le système de Dublin, c’est le traité-même qui imploserait, fait-on savoir au ministère de l’Intérieur. Si le diktat de Salvini devait être porté jusqu’au bout, les migrants deviendraient des fantômes pouvant demander l’asile politique n’importe où. C’est une menace dure. Les chancelleries européennes ont été prévenues. Par ailleurs, l’irritation de Salvini envers l’Europe dure depuis des jours. Salvini est satisfait que la Farnesina (Ministère des Affaires étrangères) ait fait le pas formel auprès du gouvernement hollandais, manifestant ainsi le mécontentement italien contre l’inertie des Pays-Bas envers le navire Sea Watch. Salvini a ainsi planifié l’escalade : patrouilles mixtes entre l’Italie et la Slovénie au Frioul-Vénétie-Julie, faire comme Macron à Vintimille, soit déployer la police le long de la frontière en demandant ainsi une suspension du Traité de Schengen. Une révolution copernicienne, pour les Italiens. Enfin, la réalisation d’une sorte de mur le long de la frontière, comme Trump ou plutôt comme Orban ‘’nous n’exclurons pas la construction de barrières physiques comme l’ont fait d’autres pays européens’’ explique Salvini ».

ARTICLE Il Messaggero, M. Bait « Le ministre : barrières dans le Frioul pour fermer la route des Balkans » : « Sur la table du gouvernement, outre l’hypothèse de suspendre le traité de Schengen existe également celle de réaliser une vraie barrière physique à la frontière avec la Slovénie pour arrêter les flux de l’immigration irrégulière via terre le long de la route des Balkans. M. Salvini a rappelé l’urgence à Trieste et dans d’autres zones de Frioul-Vénétie-Julie juste après les heures frénétiques de l’affaire Sea Watch. Il a déclaré : ‘’la route des Balkans s’est ré-ouverte et en juillet les patrouilles mixtes avec les Slovènes repartira mais si le flux des migrants ne devait pas s’arrêter, à maux extrêmes, remèdes extrêmes : nous n’excluons pas la construction de barrières physiques à la frontière, comme d’autres pays l’ont fait ».

ARTICLE, La Repubblica,  Gad Lerner : « L’honneur de désobéir. » : « Que penserait la mère de Salvini de ce fanfaron de brasserie, qui profite de la souffrance des gens  pour augmenter son crédit politique ? Avec un vocabulaire grossier et misogyne, il insulte Carola Rackete, la capitaine du navire humanitaire Sea Watch 3. Par ailleurs, il menace de ne plus enregistrer les migrants et les débarquements, de manière à ce qu’ils puissent poursuivre leur route vers le nord. Cependant Salvini et l’extrême-droite ne représentent pas l’intégralité de l’Italie : les votes en faveur de la Ligue, de Forza Italia, et de Frères d’Italie (Meloni), rassemblent 13 millions de voix. Il s’agit d’une minorité par rapport aux 60 millions d’habitants que compte la péninsule. Salvini devra faire ses comptes avec une Italie intimidée, muette, car les voix dissidentes peines à se faire entendre. Salvini dénonce que les sauveurs de migrants en mer méditerranée sont les complices des trafiquants d’êtres humains, alors que ce sont les politiques qui ont concédé aux organisations criminelles le monopole des routes qui le sont. La désobéissance civile de la capitaine, en procédant au débarquement des migrants à Lampedusa, est un hommage à la loyauté et au respect des normes sur l’assistance des personnes en danger, et le droit de la mer. La capitaine tente de racheter le déshonneur des gouvernants de l’Union, et de nous tous. »

ARTICLE, Il Fatto Quotidiano, Antonio Padellaro : « Autour du ministre de la méchanceté, les hypocrites se taisent. » : « Une des seules paroles sincères proviennent de Pietro Bartolo, médecin de Lampedusa élu au parlement européen, qui regrette de ne pas être allé chercher les migrants avec sa barque. Le reste de la politique italienne et européenne reste muette. Elle appuie silencieusement les paroles de Salvini : « pour moi ils peuvent rester jusqu’à Noël. ». En outre, la Cour européenne des droits de l’homme, a décidé que les conditions n’étaient pas urgentes pour porter secours aux migrants. Les 5 étoiles, fragilisés par leurs derniers résultats restent mutiques et complices de la Ligue, tandis que le PD se contente de minces protestations sans aucune action. Salvini a gagné en exploitant la peur d’une invasion qui n’existe pas. Nous ne saurions imaginer quel accueil sera réservé à cet homme avec le rosaire à la main et le cœur égaré. »

ARTICLE Sole 24 Ore, L. Palmerini « Les avantages et les inconvénients, pour Salvini, d’une entente avec l’UE » : « Si vraiment Salvini voulait provoquer une crise, obtenir un accord avec l’Europe, elle lui faciliterait la tâche. C’est-à-dire qu’avec une entente dans les mains, en finir avec les 5 Etoiles et préparer les élections anticipées serait beaucoup moins traumatisant qu’avec une procédure de sanction en cours. Il y aurait sans doute moins de risques sur les marchés et moins de tension sur le spread. Il n’est pas exclu que les marchés, comme l’estiment certains analystes, puissent saluer la perspective d’un gouvernement de centre droit, plus homogène dans son agenda. Voilà pourquoi, chez les ministres et au sein de la majorité, on a la sensation que le leader léguiste veuille maintenir un double registre : celui de la communication, où il attaque l’Europe comme hier sur le Sea Watch, et celui plus ‘’gouvernemental’’, où il laisse faire les négociations à Conte et à Tria. Les calculs des convenances se font le long de cette trajectoire ».

ARTICLE, La Repubblica, Mauro Favale : « A Rome, les rues sont envahies par les déchets. Des risques pour les enfants, les malades et les anciens » : « Les déchets s’accumulent à Rome, avec les 40° prévus pour aujourd’hui et demain. Un risque sanitaire émerge, « spécialement pour les enfants et les anciens », rappelle la Région Lazio. Le risque de prolifération des bactéries est grand : ont été détectés, outre les nombreux rats et goélands, des colonies de vers se développant sous les paquets de déchets. Déjà fortement critiqué, le bilan de l’administration romaine s’est alourdi avec l’incendie récent d’un des quatre centres de traitement des déchets (Rocca Cencia). La mairie cherche de trouver un centre de traitement en dehors de la région Lazio. L’AMA (société de traitement des déchets de la commune de Rome), est en situation de crise avec de nombreux centres en sous-effectif, et un rendement réduit. Un nouveau conseil d’administration a été nommé récemment. Cependant, il ne sera pas facile de rétablir à l’équilibre une société qui n’a pas encore approuvé ses comptes de 2017 et 2018, et doit faire face à un contentieux ouvert avec la commune de Rome. »

ARTICLE La Stampa, D. Lessi « Les deux visages de la TAV : en France des roulements sans trêve et pas de congés » : « A haute altitude, tout est plus clair. La politique des compromis qui à Rome fait état d’une « mini-TAV » est bien loin. En France, sur les 8 700 mètres, 8063 ont été creusés. Des roulements sans arrêt et pas de congés, juste dix jours à Noël. L’accès au chantier français se fait sans problème. Il y a du fer barbelé mais les portails sont ouverts. Un ingénieur italien avoue ‘’ici je suis tranquille, les citoyens nous ont bien accueillis. En Italie, je préfère ne pas dire quel est mon travail. Je ne serais pas serein à Chiomonte’’. En effet, Chiomonte, de l’autre versant de la montagne, représente ce chantier « à deux vitesses ». A 40 kilomètres, au Fréjus, des militants qui s’opposent à la Tav ont manifesté, hier. Quant aux tergiversations italiennes, on peut dire que la TAV va de l’avant, certes, mais « à deux vitesses » ».

ENTRETIEN d’Iveta Radicova, coordinatrice du Couloir méditerranéen « Nous attendons une réponse de la part de l’Italie » (Sole 24 Ore): « ‘’Si nous n’avions pas décidé d’ouvrir la procédure, l’Italie aurait perdu les financements. L’incertitude est la pire des choses. Nous sommes en train de demander, de manière respectueuse, sans force ni ultimatum, de nous dire « oui » ou « non » pour la TAV. Nous attendons une simple réponse. Nous avons utilisé toutes les exceptions possibles pour gagner du temps. Il n’y a pas de solution de milieu dans cette histoire, car le point est maintenir ou perdre les financements. Les utiliser pour d’autres projets en Italie est totalement impossible, cela va contre le règlement. Nous avons demandé au ministre Toninelli une rencontre dès la publication de l’analyse coûts-bénéfices. Nous attendons encore une proposition de date de sa part, alors que j’ai rencontré à deux reprises la ministre française des transports et les autres ministres responsables des différents couloirs européens’’ ». 

(Traduction : ambassade de France à Rome)

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26/06/2019

Wijnegem : le N-VA et le VB votent ensemble

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Belgique. Province d’Anvers. Wijnegem. La N-VA, qui est dans la majorité, et le Vlaams Belang, qui est dans l’opposition, ont voté ensemble en faveur d’une interdiction du port du voile dans les écoles primaires. Grâce à cette majorité de rechange, cette mesure a été adoptée.

Accord de gouvernement au Danemark.

Danemark. Après trois semaines de négociations, les quatre partis du bloc rouge se sont mis d’accord : la sociale-démocrate Mette Frederiksen doit devenir Premier ministre d’un gouvernement social-démocrate minoritaire :

https://www.nouvelobs.com/monde/20190626.AFP9221/danemark...

Parmi les points de l’accord figurent :

- Les contrôles frontaliers doivent être maintenus, sans préciser sous quelle forme.

- Les enfants du centre d’expulsion de Sjælsmark doivent être pris en charge au sein d’une autre installation, dans de meilleures conditions.

-  Les réfugiés doivent pouvoir continuer à travailler après deux ans d'activité, quel que soit leur statut de réfugié.

- Des quotas de l’ONU d’acceptation de réfugiés doivent être réintroduits (le nombre n’est pas encore connu).

- Le centre d’expulsion de l’île de Lindholm ne doit pas voir le jour.

- Les forces de travail étrangères doivent pouvoir être engagées, aussi quand elles n’ont pas de diplômes universitaires, mais ont seulement suivi une formation professionnelle.

Malgré ces points de l’accord, Mette Frederiksen déclare que le système de réfugiés et d’asile doit être plus humain et plus strict, bien que la politique rigide des étrangers reste inchangée.

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Mette Frederiksen

"TAV et autonomie, haute tension au sein du gouvernement."

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Italie. Revue de presse.

Les divergences au sein de la majorité gouvernementale font les gros titres des médias transalpins. La presse évoque notamment les différences de vues entre la Ligue et le M5S sur la question de l’autonomie régionale et le chantier de la liaison Lyon-Turin (TAV). Les observateurs insistent notamment sur la décision de l’UE d’augmenter son financement et sa demande d’avoir une  réponse sur la poursuite des travaux : « Querelles et vétos, le gouvernement enlisé » - ‘’Salvini veut accélérer sur l’autonomie, Di Maio freine’’ (Corriere della Sera), « TAV, Conte prêt à dire oui, Di Maio au pied du mur » - ‘’L’UE disposée à financer 55% de l’œuvre’’ (La Stampa), « TAV, feu vert aux avis de marché et fonds européens à 55% » (Sole 24 Ore), « Le Palais Chigi freine sur l’autonomie » - ‘’Les techniciens retoquent la réforme, trop onéreuse’’ (Il Messaggero), « TAV et autonomie, haute tension au sein du gouvernement » (Il Giornale).

Journaux télévisés : La réunion de majorité de mardi soir au Palais Chigi, la décision de la Cour de Strasbourg de rejeter la saisine des migrants sur le navire Sea Watch et enfin les tensions Washington-Téhéran dominent largement les titres des JT.

Réseaux sociaux : La tendance la plus suivie #SeaWatch, du nom du navire de l’ONG qui a recueilli les migrants et se trouve au large des eaux italiennes.

ARTICLE Corriere della Sera, M. Guerzoni « Enième affrontement sur l’autonomie, Di Maio veut la tête d’Autostrade » : « Pas de trêve. La réunion sur l’autonomie de la Vénétie, de la Lombardie et de l’Emilie-Romagne s’est terminée bien après minuit, après trois heures d’altercations et d’accusations réciproques. Di Maio s’énerve quand Salvini, au milieu d’une réunion très tendue, quitte le Palais Chigi pour se rendre au plateau télévisé de Bianca Berlinguer (Rai Tre) en laissant sa place à Giancarlo Giorgetti. Le gouvernement est bloqué et le spectre d’élections anticipées plane entre Montecitorio et le Palais Chigi. Sur l’autonomie, Di Maio demande plus de temps pour ‘’défaire les nœuds sur l’environnement, la santé publique, les transferts fiscaux, les écoles’’. ‘’Ils veulent une sécession’’ aurait-il dit aux siens. Des soupçons infondés, selon les hommes de la Ligue : ‘’le projet n’enlève même pas un sou au Sud’’. La tension est très haute. Et quand Di Maio et Toninelli veulent formaliser la révocation de la concession d’Autostrade sur le destin du pont de Gênes, Salvini s’y oppose. Car arrêter la concession pourrait empêcher d’impliquer le groupe Benetton (actionnaire dans Autostrade) dans le match Alitalia, réduisant à zéro les possibilités de sauver la compagnie aérienne nationale ».

COMMENTAIRE Sole 24 Ore L. Palmerini « Salvini dicte les conditions sur la tenue du gouvernement » : « Salvini a dicté ses conditions qui obligent maintenant Di Maio à un changement de ligne politique, s’il veut éviter les élections anticipées. La preuve hier, la ligne Lyon-Turin (TAV) et l’autonomie renforcée figurent dans l’ordre du jour du gouvernement. Le leader de la Ligue veut encaisser ses bénéfices et modifier l’agenda en mettant Di Maio au pied du mur car il est clair que les deux sujets peuvent représenter d’excellents prétextes pour des élections anticipées. L’annonce que les fonds européens passent à 55% peut modifier les termes de l’analyse coûts-bénéfices en remettant la décision sur la table. Ce qui surprend, c’est la réaction de Di Maio. Au lieu de s’en prendre à Salvini, il a attaqué le ‘’parti du ciment’’ qui, s’il existe, est plus du côté de la Ligue que du M5S. La réaction du leader du M5S semble désespérée, faite plus de rhétorique que de signification politique, puisqu’il n’a pas la force de rompre et de provoquer les élections anticipées. Di Maio a ainsi passé le témoin à Conte en lui attribuant la responsabilité d’une décision qui va vers un feu vert. Le M5S ne peut pas se permettre d’aller aux élections ». 

COMMENTAIRE La Stampa, M. Sorgi « Pourquoi Salvini tire la veste du M5S » : « ‘’Quitte ou double’’, c’est la nouvelle méthode du vainqueur des élections européennes qui dicte l’agenda du gouvernement. Chaque jour, le leader de la Ligue l’utilise pour les questions les plus controversées de l’alliance avec le M5S. Hier, c’était la fois de la TAV. Salvini a répété qu’il n’y avait pas de plan B. Il appelle l’attribution des JO de 2026 aux deux régions léguiste le succès de ‘’l’Italie des oui’. Il pousse ainsi Di Maio à épouser sa ligne sans utiliser le bouclier de Conte. Avec la même attitude, Salvini s’est présenté hier soir à la réunion au Palais Chigi en prétendant que la question des autonomies régionales est prioritaire sur les décisions à prendre dans le cadre des négociations avec Bruxelles. Il faut maintenant comprendre si cette méthode brusque de Salvini envers Di Maio vise à une improbable soumission des 5 Etoiles ou plutôt à pousser ces derniers à une rupture, avec les risques d’élections anticipées. Chose que le M5S veut éviter à tout prix (sans savoir s’il y parviendra vraiment) ».

ARTICLE Il Messaggero A. Gentili « Di Maio prêt au feu vert, l’attribution des JO a changé la donne » : « Le leader 5 Etoiles est prêt à négocier voire à donner son consentement car ‘’Salvini serait aux anges si on devait dire non’’ et ‘’sur la TAV il pourrait ouvrir une crise imminente’’. Aussi parce que si un gouvernement technique n’est pas trouvé, on rentre tous chez nous. Raison pour laquelle voyons voir ce que Conte peut obtenir dans les pourparlers avec les Français. J’ai pleine confiance en lui ». Au Palais Chigi on explique que ‘’tout dépendra de la négociation avec la France. Si Macron devait prendre en charge des dépenses en plus, puisque ses coûts sont mineurs, tout changerait. Il faut aussi comprendre la hauteur des pénalités en cas de renonce. Telt a aussi lancé ses avis de marché et l’UE a haussé ses fonds à 55%. On verra bien, le dossier est ouvert’’. Bref, Conte pourrait décider une sorte de réédition de la tactique du gazoduc TAP en évoquant in extremis les pénalités exorbitantes pour aller de l’avant, chose qui avait suscité la colère des 5 Etoiles. Par ailleurs, le feu vert du CIO aux JO d’hiver 2026 à Milan et Cortina ont changé le climat, avec la pluie de milliards et d’emplois, les 5 Etoiles anticipent un ‘’changement de phase, l’approche idéologique n’est plus la même’’ ».

EDITORIAL Corriere della Sera, A. Panebianco « La force du centre perdu » : « On perçoit très bien dans le pays un désir diffusé et non avoué d’un nouveau parti. C’est la requête de ceux qui s’opposent aux partis actuellement au gouvernement et qui, en même temps (comme l’ont prouvé les récentes élections européennes) ne sont pas attirés par les partis d’opposition (PD et Forza Italia). L’entreprise ne serait pas impossible : la mobilité électorale, aujourd’hui, est très élevée. Il n’y avait jamais eu auparavant une disponibilité d’autant d’électeurs à bouger politiquement d’un coté à l’autre. Avec le bon leadership et la bonne offre, un nouveau parti pourrait très bien obtenir un mandat électoral fort ».

ARTICLE, La Repubblica, Stefano Folli : « Di Maio et le bluff du gouvernement technique. » : « L’évocation d’un gouvernement technique de la part de Di Maio représente bien sa détresse : il n’a plus confiance en aucune formule ou alliance, et est prêt à tout pour éviter des élections anticipées. Luigi Di Maio porte sur ses épaules toutes les contradictions du M5S, y compris sa confrontation avec son rival Di Battista, fondée sur une lutte pour le pouvoir. En évoquant un gouvernement technique, il investit un champ constitutionnel qui ne le regarde pas : il concerne celui du Président de la République. Di Maio souhaite donc prolonger au maximum le gouvernement actuel qui « durera encore quatre ans », et évoque la « stabilité », parole d’ordre du M5S gouvernemental. Cependant, les vœux de Di Maio semblent être au-dessus de ses possibilités. Le PD, par exemple, a exclu la solution d’un gouvernement technique, privilégiant des élections anticipées. Enfin, selon les derniers sondages, la Ligue dépasse les 35% et Fratelli d’Italia (Meloni) les 6%. Comment peut-on penser recourir à un gouvernement technique, contre la volonté d’une telle expansion ? ».

ENTRETIEN de Roberto Fico (M5S), Président de la Chambre, La Repubblica : « Le blog ne suffit plus, revenons au dialogue ou nous finirons piétinés. » : « ‘’Concernant la fermeture des ports, je ne pense pas que ce soit une solution, nous avons besoin de règles, certes, mais également de critères justes, et de responsabilité européenne. L’Italie a les moyens de sauver ces personnes, nous ne sommes pas en situation d’urgence, la vraie bataille se trouve en Europe sur la révision du règlement de Dublin. Concernant la procédure, la négociation doit être menée par le Premier ministre et le ministre de l’Economie, l’Europe n’écoutera pas les multiples voix, elle les écoutera eux. Concernant le dialogue, nous avons aussi développé, en plus du blog, une participation territoriale, mais actuellement nous devons la réviser car elle s’est beaucoup affaiblie. Pour moi, les européennes n’ont pas été un référendum sur la TAV, sur ce sujet, je ne change pas d’idée. Enfin, nous devons redéfinir rapidement notre identité et nos valeurs, en mettant par exemple en avant les enjeux environnementaux’’».

ARTICLE La Stampa, M. Tropeano « TAV, l’UE décide une remise à hauteur d’1,6 milliards pour l’Italie » : « Si l’on devait suivre la trace de l’argent, alors un grand pas en avant a été fait hier à Paris pour la ligne Lyon-Turin lors du Cda de Telt. Par ailleurs, l’UE a officialisé sa volonté de financier le quota de financement communautaire également pour les routes nationales. Ce qui se traduit pour l’Italie d’une remise à hauteur de 1,6 milliards. La dépense du gouvernement de Rome passerait de 3, 104 milliards à 2,367 milliards. Une bonne nouvelle aussi pour Paris dépensera pour son tunnel de base 1,764 mlds au lieu de 2,289. Bruxelles contribuera à hauteur de la moitié de l’œuvre. Avant de signer le chèque, Bruxelles veut d’ici 15 jours la confirmation des engagements pris par les deux gouvernements de réaliser l’œuvre. Cela devra ensuite être confirmé par le nouveau Parlement européen et par la nouvelle Commission européenne ».

(Traduction : ambassade de France à Rome)

Quatrième candidat AfD au poste de vice-président de la Chambre.

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Allemagne. L’AfD, après avoir vu trois de ses candidats recalés, propose Paul Podolay, 73 ans, au poste de vice-président de la Chambre des députés, auquel le parti a droit.

Un attentat à la bombe aurait été planifié contre HC Strache.

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Autriche. L’organe de presse Kurier prétend qu’un trafiquant de drogue aurait planifié en 2018 un attentat à la bombe contre la voiture du vice-chancelier FPÖ de l’époque Heinz-Christian Strache.

Norbert Hofer favorable à une coalition ÖVP-FPÖ.

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Autriche. Le président du FPÖ Norbert Hofer se prononce, au sein d’une interview accordée à l’organe de presse Kurier, pour une coalition réunissant les sociaux-chrétiens de l’ÖVP et les patriotes du FPÖ, à l'issue des prochaines élections législatives.

25/06/2019

"L’attribution des Jeux Olympiques d’hiver à l’Italie."

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Italie. Revue de presse.

L’attribution des Jeux Olympiques d’hiver à l’Italie (Milan et Cortina) fait les gros titres des médias transalpins. La presse écrite évoque la « victoire d’un travail d’équipe » ainsi qu’une sorte de « revanche » à niveau international malgré un contexte économique difficile et la perspective d’une procédure d’infraction pour dette excessive. Certains observateurs soulignent une « victoire »symbolique de la Ligue (Repubblica) au dépens du M5S « isolé » (Stampa), dont les administrations de Rome et de Turin avaient renoncé à se porter candidates :  « La victoire de Milan et de Cortina » - ‘’Conte : ce sera mémorable’’ (Corriere della Sera), « Miracle à Milan (et à Cortina) » (La Repubblica), « JO, il y a une Italie qui gagne » - ‘’Une victoire selon la Ligue et le PD ; les 5 Etoiles isolés’’ (La Stampa), « JO, sprint gagnant de l’Italie » (Sole 24 Ore), « Jeux d’équipe » (Il Messaggero), « Jeux italiens » (Il Mattino), « JO à Milan, l’Italie anti-5 Etoiles l’emporte » (Il Giornale).

EDITORIAL Corriere della Sera, V. Postiglione « Le sens d’un défi » : « Le cri libérateur « Italie, Italie », au-delà de l’ambiance typique d’un stade, raconte une société différente et même une politique différente. Il a été possible de battre la Suède sur les JO d’hiver et à mettre fin au débat sur la quantité de froid et de neige. C’est aussi une victoire ‘’malgré’’. Malgré l’opposition du M5S et la distance du gouvernement. Depuis le début. Depuis que Turin, dirigé par le parti de Beppe Grillo, a confirmé le refus de la liaison Lyon-Turin et le coup de frein sur les JO de 2026. A partir de ce moment, il y a eu le tournant. G. Giorgetti, au nom d’une partie du gouvernement, a lancé la candidature de Milan et de Cortina sans le Piémont. A suivi le oui de Beppe Sala (maire PD de Milan), puis le oui des présidents de région léguistes Fontana (Lombardie) et Zaia (Vénétie). Bref, la victoire du « parti du PIB » qui voit dans les JO une occasion de croissance et non une tentation du diable. Di Maio est resté spectateur. La présence de Giorgetti à Lausanne nous parle d’un parti, la Ligue, qui est peut-être populiste à Rome et à Bruxelles mais qui est pragmatique à Milan et à Venise. Les jeunes quatre championnes italiennes qui ont surpris et peut-être convaincu le jury – car elles savent gagner, étudier à la maison et parler en public – ont raconté une Italie qui est amie du monde. Même si parfois elle a tendance à l’oublier ».

COMMENTAIRE Sole 24 Ore L. Palmerini « Un autre revers pour le M5S » : « La victoire de Milan-Cortina qui s’empare des JO d’hiver de 2026 est un autre symbole de la difficile cohabitation entre la Ligue et les 5 Etoiles. C’est une victoire surtout pour la Ligue lombarde-vénitienne, celle des origines qui veut se différencier des nouveaux arrivés tels Borghi et Bagnai (comme l’a fait Giorgetti en critiquant les mini-bonds proposés par le premier). Ce n’est pas inutile d’insister sur le fait que c’est la Ligue des origines qui a gagné, celle qui a fait grandir une génération d’administrateurs locaux, de maires, et de présidents de région. Ce même courant qui ne cache pas sa gêne envers l’allié 5 Etoiles et qui veut des élections anticipées au plus vite. Une fois encore, le M5S doit soigner ses plaies et la Ligue peut lui reprocher d’être le « parti du non ». Le même sort pourrait se répéter sur la ligne Lyon-Turin (TAV) ».

ENTRETIEN de Giancarlo Giorgetti (Ligue), Secrétaire d’Etat au Palais Chigi « Ma connaissance du français a marché mieux que les Abba pour les Suédois » : « ‘’Aujourd’hui c’est le jour de la victoire des JO. J’espère avoir rendu Salvini content et j’espère qu’il m’aura pardonné les propos sur les mini-bonds. Si Turin avait été de la partie, cela aurait été encore plus facile. Dommage pour Turin. Ceci dit, la position des 5 Etoiles est légitime et cohérente. Le fait d’avoir parlé en anglais et en français a été, je crois, une bonne chose. Presque la moitié des délégués parlait le français. En parlant leur langue, je me suis adressé à eux. Avec un accent décent, parait-il. Les Français semblent satisfaits. Du moins le membre du CIO que je connais, j’espère. Quand j’ai parlé en français, je l’ai regardé comme pour dire ‘’tu vois, je parle ta langue’’».

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COULISSES Il Messaggero, M. Conti « Matteo relance sur l’autonomie pour compenser la négociation avec l’UE » : « Le nord en sauce léghiste est encore plus fort après la victoire hier pour les JO 2026 de Milan et Cortina. Giorgetti a dû le sentir et il n’a pas perdu une occasion depuis Lausanne de se moquer de Borghi (commission budget) en l’invitant à miser les mini-bonds du Trésor sur la victoire de Stockholm. A la thèse de l’Italie qui peut continuer d’augmenter sa dette et ne peut finir comme la Grèce car c’est un trop grand pays, même Salvini n’y croit pas. La pression du Nord par ailleurs est trop forte pour pousser le pays à des aventures. »

ARTICLE La Repubblica R. Petrini « Flat tax, Di Maio attaque la Ligue ; Salvini insiste sur les mini-bonds » : « Le chef du M5E demande aux alliés de gouvernement de dire comment ils imaginent de financier la réforme fiscale proposée. Garavaglia (Ligue) leur répond ‘’les couvertures existent, je ne les dirai pas sinon Di Maio pourrait nous les piquer’’. Mercredi, le conseil des ministres se réunira à Rome pour voter le tant attendu ‘’redressement’’ de budget qui pourra démontrer que le rapport déficit-PIB sera à hauteur de 2,1% et pas à 2,4% comme prévu en avril. Entretemps, Moscovici a décidé de jouer son rôle de ‘’colombe’’, en disant qu’en cas d’effraction, le gouvernement italien aura six mois pour une nouvelle loi de finances et pas trois mois comme initialement prévu ».

REPRISE des propos de Luigi Di Maio, leader du M5S, vice-président du Conseil et ministre du Développement économique Corriere della Sera « ‘’Attention à ceux qui veulent une crise de gouvernement’’ » : « En ce moment, le M5S est prêt aux élections anticipées, même si cela ne ferait qu’ouvrir la voie à un gouvernement technique ‘’Celui qui le fera tomber aura une grande responsabilité, car cela signifierait faire revenir le PD avec les Monti et les Fornero’’. Sur le prochain Budget, le leader 5 Etoiles est de plus en plus convaincu qu’il est possible de le faire en déficit :‘’il faut du courage pour relancer le pays. S’il s’agit de baisser la fiscalité et de créer des dizaines de milliers d’emplois, il faut aller de l’avant’’. Di Maio est persuadé qu’à la fin l’Europe comprendra les raisons de l’Italie. Avec Salvini, l’entente semble être revenue même si les querelles sont à l’ordre du jour, tout comme les piques, les tergiversations et les guerres de position. Il y a aussi un front interne auquel Di Maio doit faire face : celui des équilibres internes au groupe des 5 Etoiles, à commencer par les frictions avec A. di Batista ‘’nous nous sommes envoyés des messages’’ se limite-il à dire. Impossible de ne pas affronter le chapitre des ‘’adieux’’ comme celui de la sénatrice Nugnes et des équilibres de plus en plus précaires au Sénat : ‘’Ce ne sera pas une grosse perte’’, estime Di Maio. Quant aux expulsions, il y aurait environ 200 inscrits au Mouvement qui seront évalués ».

ARTICLE, La Stampa, I. Lombardo : « Il voulait les affaires de l’UE. Les accusations du Mouvement 5 étoiles isolent Di Battista. » : « Di Battista a souhaité se retirer de la vie politique pour poursuivre son rêve d’écrivain. Mais le Mouvement est depuis arrivé au pouvoir, et il souhaite obtenir un poste important. Le poste dédié aux Affaires européennes, actuellement à la charge de Giuseppe Conte, est actuellement le seul disponible. Ce poste plaît beaucoup à Di Battista, cependant il doit faire face au blocage de Salvini, qui souhaiterait attribuer ce poste à un membre de la Ligue. Après la déroute aux élections européennes, le M5S a pensé au remaniement, et le nom de Di Battista, figure de proue de la naissance du Mouvement, est apparu à de nombreuses reprises, pour retrouver un poste de relief au sein du parti, et redorer le blason du Mouvement. Ce qui a provoqué la méfiance de Di Maio. »

ARTICLE Corriere della Sera V. Piccolillo « Sea Watch saisit l’Italie auprès de la cour de Strasbourg » : « Douzième jour : certains des 42 migrants sur le Sea Watch 3 se sont adressés à la Cour de Strasbourg. La Commission Européenne, par le biais d’une porte-parole, fait savoir ‘’il faut prendre en considération l’impératif humanitaire’’. Mais la réponse du ministre de l’Intérieur Salvini est sèche ‘’Il est simple pour l’Europe de résoudre le problème : navire hollandais et ONG allemande, la moitié des migrants à Amsterdam, l’autre moitié à Berlin’’. Or, la porte-parole du « Sea Watch » souligne ‘’la circumnavigation de l’Europe n’est pas une option, elle n’est pas prévue par le droit de la mer, qui règle les secours. Ce serait inhumain’’. Salvini s’en prend aussi à l’Archevêque de Turin qui proposait de se faire charge de l’accueil ‘’cher évêque, je crois que vous pouvez destiner l’argent de votre diocèse pour aider 43 millions d’Italiens’’. Entre-temps, 40 associations humanitaires s’adressent au Président du Conseil G. Conte pour qu’il intervienne. Le leader du Parti Démocrate, N. Zingaretti, répète ‘’il faut les faire débarquer’’ ».

(Traduction : ambassade de France à Rome)

Entente entre la CDU et l'AfD à Penzlin.

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Allemagne. Des politiciens de la CDU sont mécontents du fait qu’au sein de la municipalité de Penzlin - qui compte 4000 habitants - au Mecklembourg-Poméranie occidentale, le groupe des trois élus de la CDU au sein du Conseil municipal s’est mis d’accord avec l’élu local de l’AfD Reinhard Gleisberg. Grâce à cette entente, la CDU est la plus grande force politique de la municipalité et a ainsi droit à plus de sièges au sein de commissions alors que l’élu de l’AfD siège désormais au sein de deux commissions.

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L'AfD donnée à 13,5 %.

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Allemagne. Un sondage INSA donne l'AfD à 13,5 %.

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CDU : démocrates-chrétiens / CSU : sociaux-chrétiens

SPD : sociaux-démocrates

AfD : patriotes

FDP : libéraux

die Linke : post-communistes

Grüne : écologistes

Sonstige : autres

La Ligue donnée à 37,3 % et Frères d'Italie à 6,5 %.

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Italie. Un sondage SWG donne la Ligue à 37,3 % et Frères d'Italie à 6,5 %. Le M5S est donné à 18 %.

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24/06/2019

"Le cannibalisme de Salvini"

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Italie. Revue de presse.

Les tensions au sein du gouvernement et à l’intérieur même des deux partis de gouvernement, font les gros titres des médias transalpins : « Mini-bonds, déchirure de Giorgetti » - ‘’C’est improbable. Flat tax, nouvelles tensions Ligue-M5S’’ (Corriere della Sera), « Double front : Giorgetti dément les mini-bonds, Di Maio attaque Di Battista’’ (La Repubblica), « Mini-bonds, marche arrière de Giorgetti pour un poste à Bruxelles » (La Stampa), « Giorgetti prend de court la Ligue » - ‘’Coup de froid au sein de la Ligue, Salvini insiste sur la flat tax’’ (Il Messaggero), « Gouvernement, tensions au sein des deux partis » (Il Mattino), « Des fissures au sein de la Ligue » (Il Giornale).

COMMENTAIRE La Repubblica, C. Tito « Le cannibalisme de Salvini » : « Infarctus institutionnel : voilà ce que risque le pays avec ce que l’on peut définir comme de l’hyperactivité -un euphémisme- de Matteo Salvini. Il décide, ordonne, même sur des thèmes et des fonctions qui ne sont pas les siens : il trouve les milliards pour la loi de finances à venir, convoque les syndicats (et pas seulement celui de la Police) pour éviter la grève générale. Il prend possession du rôle de la Farnesina et se présente en Europe, et surtout aux ISA, comme celui qui gère la politique étrangère de l’Italie, et peut-être même comme l’exécuteur des ordres arrivant de l’Est. C’est une forme de cannibalisme, il se nourrit des charges des autres. Le M5S est désormais embaumé et Conte, paralysé par la lutte intestine, et, justement, par un vice-président du Conseil présumé qui lui a enlevé toutes les cartes et les redistribue où il veut. Mais il le fait sans offrir de réelle solution. La sanction de l’UE pourrait nous rendre encore plus faible. Une véritable humiliation. Pas même le minime effort ne se profile à l’horizon, qui pourrait faire sortir correctement l’Italie de la crise, on propose une recette de leader, solitaire ».

ARTICLE, Il Messaggero, D. Pirone « Budget, Giorgetti recale les ‘’mini-bonds’’ et secoue la Ligue » : « Il y a une grande confusion au sein du gouvernement. Les propos de Giorgetti surprennent et prennent tout le monde de court. ‘’Y-a-t-il encore quelqu’un qui croit en Borghi ? Les mini-bonds ne sont pas possibles, sinon tout le monde les ferait’’. Si Borghi s’est montré prudent, il faudra voir maintenant comment Salvini réagira, puisqu’il s’était plusieurs fois exposé sur ce point. C’est la première fois que l’aile la plus modérée (qui tourne autour de Giorgetti et du président de la région Vénétie, Zaia) s’expose aussi ouvertement. Quant aux propos de Salvini sur la nécessité d’une réforme des impôts avec la flat tax, cela génère de fortes préoccupations au Palais Chigi et chez les 5 Etoiles. Di Battista accuse ‘’Salvini de chercher un incident’’ pour provoquer des élections anticipées en septembre. A ce stade, Conte et Tria restent silencieux. Mercredi, lors du conseil des ministres, il sera peut-être plus facile d’avoir des explications ».

RETROSCENA, Il Messaggero, M. Conti « La stratégie de Giorgetti déchire le réseau de Salvini sur l’UE » : « Le Secrétaire d’Etat léguiste au Palais Chigi a de fait épousé la ligne de Mario Draghi et du ministre de l’Economie Tria. Une action que certains tentent d’expliquer par la perspective d’une nomination à un poste de commissaire européen mais qui a comme conséquence immédiate de reporter tout le débat sur la dette. Les déclarations du Secrétaire d’Etat marquent une fracture au sein de la Ligue entre l’aile orthodoxe (Giorgetti, Zaia, Fontana) et celle plus eurosceptique et fantaisiste (Borghi, Bagnai) mais aussi un démenti de Salvini, qui a toujours apprécie les mini-bonds »

ARTICLE La Stampa F. Capurso« Di Maio et Di Battista, règlements de compte pour diriger les 5 Etoiles » : « Di Maio devait décider entre l’unité ou la réorganisation du mouvement. Il a choisi la seconde, pour donner une nouvelle structure et une nouvelle organisation à son parti. Par conséquent, il a abandonné Di Battista, avec lequel il y a désormais une profonde division. Et il a tenu à souligner ‘’si dans cette phase délicate quelqu’un déstabilise le mouvement avec des déclarations, il déstabilise également la capacité du mouvement d’orienter les choix du gouvernement’’. Si Di Battista minimise, Di Maio se rend à Campobasso à un meeting qu’aurait dû faire Di Battista pendant la campagne électorale européenne mais qu’il a déserté. Entretemps, le M5S perd une voix au Sénat, avec le départ de Paola Nugnes, qui passe au groupe mixte. Du coup, au Sénat, la majorité ne tient que par un écart de 3 voix. Quant au troisième courant, celui de R. Fico, ses hommes sont confinés à la Chambre, sans représentants au Sénat. Une paix imposée par la force est une paix bien fragile »

ARTICLE, La Stampa, P. Mastrolilli : « FAO : victoire chinoise, le candidat soutenu par les Etats-Unis s’arrête à 12 votes. La rage de Trump, prêt à retirer les financements. » : « La défaite américaine à l’élection du nouveau directeur général de la FAO comprend plusieurs volets. Premièrement, l’Italie, qui avait marqué son rapprochement avec les Etats-Unis, la semaine dernière, par l’intermédiaire de la visite de Salvini à Washington, a voté en faveur du candidat chinois. Par ailleurs, Bruxelles a démontré être également plus proche de Pékin que du candidat géorgien (12 votes) soutenu par Washington. Concernant l’Italie, c’est un affront envers les Etats-Unis, et une marque de confiance envoyée à la Chine après l’adhésion de la part de Rome, à la nouvelle Route de la Soie. Par ailleurs, nous ne pouvons utiliser l’excuse d’une solidarité européenne puisque nous n’avons pas soutenu la candidate française. Cette défaite américaine montre comment les rapports de force mondiaux sont en train de changer. La Chine se place comme le nouveau défenseur du système global, et utilises ses ressources économiques pour attirer de nouveaux alliés. Pékin offre de grands avantages économiques (Italie, Cameroun…), et obtient en échange la fidélité. Les Etats-Unis menacent de retirer leurs financements (environ 100 millions de dollars) : ce chiffre ne devrait pas représenter de difficulté pour la Chine, et pourrait au contraire favoriser des sentiments anti-américains. »

(Traduction : ambassade de France à Rome)

23/06/2019

"Les femmes allemandes sont émancipées!"

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Allemagne. 

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"Les femmes allemandes sont émancipées! Pendant notre temps libre, nous pouvons nous habiller comme nous voulons! Nos hommes ont appris que les femmes sexy ne sont pas du gibier. Nous voulons que cela reste ainsi ! Femmes dans l'Alternative [pour l'Allemagne (AfD)]."

Campagne d'adhésion à la Ligue.

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Italie. La Ligue organise à travers le pays, ce samedi 22 et ce dimanche 23 juin 2019, des stands afin de permettre aux citoyens de devenir membres du parti.

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Un citoyen devient membre de la Ligue

22/06/2019

Le FPÖ donné à 17 %.

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Autriche. Un sondage Research Affairs donne les sociaux-chrétiens de l’ÖVP à 38 %, les sociaux-démocrates du SPÖ à 23 % et les patriotes du FPÖ à 17 %.

[Le FPÖ paye toujours les conséquences de l’affaire de la vidéo d’ibiza. Le FPÖ avait obtenu lors des législatives d'octobre 2017 presque 26 %, l’ÖVP presque 31,5 % et le SPÖ moins de 27 %.]

L'AfD donnée à 13 %.

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Allemagne. Un sondage Forsa donne les écologistes premiers à 27 %. Les patriotes de l'AfD sont donnés à 13 %.

(https://www.wahlrecht.de/umfragen/forsa.htm)

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CDU : démocrates-chrétiens / CSU : sociaux-chrétiens

SPD : sociaux-démocrates

AfD : patriotes

FDP : libéraux

die Linke : post-communistes

Grüne : écologistes

Sonstige : autres