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09/06/2019

Des personnes du monde du cinéma publient une lettre ouverte contre le candidat de l'AfD à la mairie de Görlitz.

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Allemagne. Avant le deuxième tour de l’élection du maire de Görlitz en Saxe, qui doit voir s’affronter le 16 juin 2019 le candidat de l’AfD Sebastian Wippel et celui de la CDU (démocrate-chrétien), des stars de cinéma et des producteurs s’opposent, au sein d’une lettre ouverte, au candidat de l’AfD.

[Görlitz a servi de lieu de tournage lors de la réalisation de certains films.]

Parmi les signataires figurent Stephen Daldry, Daniel Brühl et Brigitte Broch, ainsi que l’auteur Bernhard Schlink. 

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Görlitz

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Daniel Brühl est l'acteur principal du film "Good bye Lenin !"

(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2019/06/05/seb...)

Moldavie : Igor Dodon n'est plus président de la République.

Moldavie. Le président socialiste (qui entretient de bonnes relations avec des patriotes d’Europe occidentale) Igor Dodon a été relevé de ses fonctions :

https://www.lemonde.fr/international/article/2019/06/09/l...

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Chișinău, capitale de la Moldavie

(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2019/02/25/mol...)

08/06/2019

L'assassinat de Walter Lübcke aurait un mobile privé.

Allemagne. Dans le cadre de l’assassinat du politicien CDU pro-immigration Walter Lübcke, un jeune homme qui était proche de lui a été arrêté et est suspecté des faits. (Source : organe de presse FAZ)

(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2019/06/04/un-...)

Frères d'Italie donné au-dessus de Forza Italia.

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Italie. Au sein du centre-droit, chacun des 2 partis nationalistes dépasse désormais les conservateurs de Forza Italia de Silvio Berlusconi : un sondage Index Research pour La7 donne Frères d’Italie de Giorgia Meloni à 7 % devant Forza Italia, alors que la Ligue de Matteo Salvini est donnée à 34 %.

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"Législatives de 2019, européennes de 2019, sondage"

07/06/2019

Accord entre Vox et le Parti Populaire afin d'avoir la possibilité de gouverner ensemble des municipalités.

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Espagne. Le Parti Populaire a conclu un accord avec VOX afin que ces partis aient la possibilité de gouverner ensemble dans la trentaine de municipalités où ils ont obtenu ensemble une majorité lors d’élections municipales qui se sont tenues le 26 mai 2019, par exemple à Almeria, Algésiras, Ceuta, El Ejido, …

(https://www.vrt.be/vrtnws/nl/2019/06/07/geen-conrdon-sani...)

Le Forum voor Democratie et le PVV entreront très probablement dans l'exécutif de la province du Limbourg.

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Pays-Bas. Province du Limbourg. Selon les formateurs de la future coalition, les partis patriotiques Forum voor Démocratie et PVV entreront très probablement dans l’exécutif de cette province. Parmi les 7 membres de l’exécutif proposés figurent 1 PVV, 1 Forum voor Démocratie, 2 démocrates-chrétiens (CDA), 1 libéral de droite (VVD), 1 écolo.

(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2019/03/21/per...)

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"Trêve entre les deux vice-Présidents du Conseil - "Mais Salvini rencontre Berlusconi.""

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Italie. Revue de presse.

Les déclarations du Président de la BCE rappelant à l’Italie la nécessité de revoir ses dépenses publiques sont largement reprises en Une des médias italiens : « Nouvel agenda et défi à l’Europe sur les impôts. Draghi prévient » (Corriere della Sera), « Draghi prône Conte ‘’pas de raccourcis pour réduire la dette’’ (La Stampa), « BCE, les taux bloqués, retour du QE » - ‘’Draghi demande à l’Italie un plan crédible sur sa dette’’ (Sole 24 Ore), « Le coup de fouet de Draghi, avertissement à l’Italie » - ‘’Que la réduction de la dette soit crédible’’ (Il Messaggero, Il Mattino), « Draghi : mini-bonds signifient maxi-endettement » (Avvenire).

La rencontre entre M. Salvini et L. Di Maio après les fortes frictions de la campagne électorale européenne, font également les gros titres des médias transalpins. Les observateurs font état d’une ‘’trêve’’ entre les deux leaders de la majorité gouvernementale, pour faire face à la possibilité d’une infraction de la part de la Commission européenne : « Ligue et M5S réessaient » (Corriere della Sera), « La paix temporaire entre Di Maio et Salvini » - ‘’Flat tax et remaniement’’ (Fatto Quotidiano), « Trêve entre les deux vice-Présidents du Conseil » - ‘’Mais Salvini rencontre Berlusconi (Il Giornale). »

Journaux télévisés : La rencontre, hier, entre les deux leaders de majorité après des semaines de friction et les rappels du Président de la BCE à l’Italie sur sa dépense publique font les gros titres.

ARTICLE Corriere della Sera F. Basso « Dette, Draghi avertit l’Italie : ‘’il faut un plan crédible d’abaissement de la dette’’ » : « Mario Draghi a répondu à une question : ‘’nous ne sommes pas les interlocuteurs de la Commission ni du Conseil européens mais je note que personne n’a jamais demandé à l’Italie une rapide réduction de la dette/PIB qui est impossible, nous le savons tous’’. Rappelant indirectement le gouvernement à ses responsabilités, il explique qu’il faudrait plutôt ‘’un plan à moyen terme qui soit autant crédible que les actions qui suivront pour le mettre en place’’. »

ARTICLE Sole 24 Ore, M. Rogari et G. Trovati « Conte prend du temps avec l’UE et cherche 3 Mds de coupes » : « ‘’Préfigurer des économies de dépense est autre chose que de dire que l’on fera des coupes’’ sur le revenu de citoyenneté et sur la réforme des retraites anticipées. Or, cette distinction, faite encore hier par le Président du Conseil Conte afin d’éviter une loi de finances rectificative, devra se traduire par un acte officiel devant réduire les fonds destinés aux deux réformes-phare. Pour 2019, la réduction de dépense envisagée devrait faire diminuer d’1,3 milliards (0,07% du PIB) la dotation de 11 milliards prévue dans le budget. Difficile d’en prévoir les retombées pour les années successives. La même dynamique appliquée à des fonds plus consistants (16,3 milliards en 2020) devrait faire arriver à une somme de 3 milliards pour réduire le déficit. Dans la note de réponse à Bruxelles, le Palais Chigi a fixé explicitement pour ‘’fin juillet’’ le rendez-vous avec les données à jour sur la dépense effective des deux mesures. Il est évident que derrière ces dates il y a l’objectif d’allonger le temps pour le verdict de l’UE. Car si on arrivait à surmonter l’Ecofin du 9 juillet, on arriverait au mois d’octobre. A ce point, la correction demandée par Bruxelles passerait dans la loi de finance 2020 ».

ARTICLE Il Messaggero, L. Cifoni « La stratégie du report, le Trésor mise à arriver en septembre » : « Gagner du temps et arriver jusqu’en septembre sans que la procédure pour dette excessive ne soit adoptée. Cela afin de jouer le match en même temps que celui (qui est peut-être plus dur) du budget 2020. Voici la stratégie du gouvernement, qui devra cependant faire face à l’isolement de notre pays dans le contexte européen. Comme prévu par les règles, l’Eurogroupe devrait prendre une décision dans les 4 mois à venir. Or, puisque le terme n’est pas obligatoire, la discussion pourrait être reportée avec le consentement de tous. A Bruxelles, personne ne croit à ce scénario sans une contrepartie de la part de l’Italie. Afin d’être crédible, le gouvernement italien devrait alors présenter d’ultérieures mesures évoquées à plusieurs reprises par le commissaire Moscovici. Le gouvernement italien pourrait réduire les fonds destinés au revenu de citoyenneté et à la réforme des retraites anticipées. Or, personne (Salvini et Di Maio) n’est disposé à faire un tel pas, car cela voudrait dire remettre en discussion les deux mesures-phare de la majorité M5s-Ligue ».

ARTICLE Corriere della Sera M. Guerzoni « Un pacte en trois points entre les vice-présidents du Conseil et le défi à l’Europe sur les impôts est lancé » : « Après une rencontre ‘’utile, positive, cordiale’’, Matteo Salvini et Luigi Di Maio – de nouveau face à face après des semaines de froid –ont signé une note conjointe pour dire que le ‘’gouvernement doit aller de l’avant’’. Parmi les objectifs : ‘’la baisse des impôts’’ (avec l’ajout : ‘’il faut des mesures extraordinaires et aucune augmentation d’impôt pour le développement de l’économie’’) et le début d’un ‘’dialogue constructif avec l’Europe qui remette les Italiens au centre après des années de gouvernements passifs’’. Ils ne veulent pas parler de ‘’remaniement’’ mais ont commencé à réfléchir sur des changements, avec le changement aux Infrastructures où le départ de Toninelli apparaît certain et le choix du successeur de Savona aux politiques européennes. Pour la prochaine commission européenne, ils seraient d’accord pour mettre un technicien plutôt qu’un politique ».

ARTICLE, La Stampa, F. Capurso et A. La Mattina : « Durs avec l’UE, Di Maio-Salvini se blindent contre Conte. Salvini: “Ne pas être passif à Bruxelles, Conte se fait une raison ou se démet.” : « Di Maio et Salvini n’ont pas encore digéré la conférence de presse de Conte où celui-ci les a poussé à prendre leurs responsabilités. Les deux hommes se sont rencontrés en évoquant la nécessité pour Conte de protéger les intérêts italiens, et d’éviter la procédure d’infraction qui pèse sur l’Italie. Par ailleurs, Di Maio a validé toutes les propositions de Salvini, notamment celle sur le décret « débloque-chantiers », codifiant ainsi le nouveau rapport de forces au sein du gouvernement. La réduction des taxes est également une priorité fixée par Salvini. Quant à la nomination du commissaire européen italien, Di Maio a également laissé le choix à la Ligue. Il se dit également que les 5 étoiles sont prêts à sacrifier un ministère, et pas des moindres : celui des Infrastructures et des Transports (dirigé par Toninelli). Le vrai problème est Giuseppe Conte : sera-t-il d’accord sur la ligne dure à tenir envers l’Europe ? Il ne souhaite pas subir la procédure d’infraction et rappelle que les règles européennes doivent être respectées. Cependant Salvini, avec le soutien de Di Maio, est clair sur la ligne dure à tenir : « il se fait une raison ou se démet. » Une position commune doit être trouvée rapidement au sein du gouvernement, car le ministre de l’économie Giovanni Tria doit présenter la position mardi devant le Sénat, avant de le faire devant les gouvernements des Etats européens. »

ARTICLE, La Repubblica, C. Lopapa, « Di Maio et Salvini « Recommençons » Un nouveau « non » face à l’Europe » : « Ils ont décidé de montrer leurs « visages féroces » à la bureaucratie de Bruxelles. A nouveau ensemble, les leaders de la Ligue et des Cinq Etoiles veulent « aller de l’avant ». D’après eux, il existe un « problème Conte » au sein du gouvernement. C’est dans ces conditions que Conte s’engage dans des négociations avec la Commission Européenne et tente d’éviter in extremis la procédure d’infraction. Mais personne ne fait non plus d’allusion à la récupération des ressources confisquées par Bruxelles. Ce serait un problème de « médiation » de la part du Président du Conseil, Conte. Di Maio semble avoir pris acte du résultat des élections du 26 mai, se montrant disponible notamment pour réviser l’agenda du gouvernement sur la sécurité et sur l’autonomie »

(Traduction : ambassade de France à Rome)

06/06/2019

L'AfD donnée à 13 %.

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Allemagne. Un sondage Infratest dimap donne l'AfD à 13 % et les écologistes à 26 %.

(https://www.wahlrecht.de/umfragen/dimap.htm)

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CDU : démocrates-chrétiens / CSU : sociaux-chrétiens

SPD : sociaux-démocrates

AfD : patriotes

FDP : libéraux

die Linke : post-communistes

Grüne : écologistes

Sonstige : autres

Élections pour le Parlement de Brême.

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Allemagne. État de Brême. Lors des élections pour le Parlement du 26 mai 2019, l’AfD obtient 6,1 % (soit + 0,6 %) et 5 sièges (soit +1) (4 à Brème et 1 à Bremerhaven). BIW (Bürger in Wut - Citoyens en Colère) obtient 2,4 % (soit -0,8 %) et maintient son siège (à Bremerhaven).

(http://www.wahlen-bremen.de/Wahlen/2019_05_26/04010000/ht...)

[Le seuil des 5 % s'applique séparément dans chacune des deux zones. Donc, BIW siège au sein de l'assemblée de l'État de Brême car il dépasse les 5 % à Bremerhaven, même s'il n'a pas 5 % au total de Brême et de Bremerhaven.]

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Jan Timke (BIW) est réélu.

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Frank Magnitz (AfD), qui avait été agressé, était tête de liste de l'AfD lors du scrutin.

(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2019/01/11/vid...)

Christian Thulesen Dahl à propos de la défaite du Parti du Peuple danois.

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Danemark. À la suite de la lourde défaite subie par son parti lors des élections législatives de ce 5 juin 2019, le président du Parti du Peuple danois Christian Thulesen Dahl a déclaré : « Nous avons été sanctionnés par les électeurs et nous en tenons compte. C’était à attendre. J’en endosse, en tant que président du parti, la responsabilité. 

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Christian Thulesen Dahl

(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2019/06/06/le-...)

"L’Europe divise Conte et Salvini."

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Italie. Revue de presse.

L’annonce du lancement, par la Commission européenne, d’une procédure pour déficit excessif contre l’Italie fait les gros titres des médias transalpins. Tous les observateurs soulignent les conséquences négatives pour l’économie italienne d’une crise ouverte avec Bruxelles : « Les ouvriers paieront la crise » (La Repubblica), « L’Europe divise Conte et Salvini » - ‘’Conte : ‘’Je n’irai pas contre Bruxelles’’ ; Salvini : des conditions inacceptables’’ (La Stampa), « Coup de matraque de l’UE sur la réforme des retraites » - ‘’Mais l’Italie a encore des marges pour éviter l’infraction’’ (Il Messaggero, Il Mattino), « Moscovici : à ce stade, aucune procédure mais il faut des faits » - ‘’L’Italie est allée bien au-delà des limites. C’est au gouvernement italien de montrer que la procédure peut être évitée’’ » (Sole 24 Ore), « Pénalty » (Avvenire), « Conte, écrasé entre ses deux adjoints, craint l’incident parlementaire » (Il Giornale).

ARTICLE Corriere della Sera, F. Fubini « Les courts délais du Trésor, on négocie sur les épargnes de 2019. Le vrai problème est le budget » : « De prime abord, les délais pour le Trésor semblent bien courts, si l’Italie veut éviter une procédure d’infraction sur ses comptes. Après cette décision ‘’justifiée’’ de la part de la Commission, l’agenda des gouvernements européens pour décider si Bruxelles est dans le vrai devient bien serré. Le 9 juillet, les ministres de l’Union européenne devraient décider si l’Italie doit être placée ou non sous surveillance étroite, avec la menace de sanctions si elle ne devait pas se plier aux demandes de correction des comptes. Pour le gouvernement Ligue-M5S, les délais sont étroits, surtout maintenant que les relations entre les partis et leurs leaders sont plus effilochés qu’il y a six mois. Nous sommes entrés dans une phase où les parties commencent à négocier sérieusement. Ils sont déjà en train de le faire, en réalité. C’est un match à deux directions : la première entre le gouvernement italien et le reste de l’UE, le second entre le Président du Conseil Conte et du ministre de l’Economie Tria avec le reste du gouvernement. Conte et Tria insisteront sur le fait que le déficit en 2019 sera à hauteur de 2,2% par rapport au PIB, donc en dessous des 2,5% prévus par Bruxelles et avec même une légère amélioration ‘’structurelle’’. Ils devront le faire avec leurs interlocuteurs de Bruxelles mais aussi avec ceux de Rome. Car ni Di Maio ni Salvini n’ont encore accepté que l’épargne aille combler la réduction du déficit. Selon une source à Bruxelles, c’est surtout la trajectoire de la dette et du déficit de l’année prochaine qui inquiètent le plus. Le cœur de la confrontation des prochaines semaines sera : sur quoi le gouvernement s’engagera pour corriger la trajectoire avec le budget qui sera présenté en octobre ? A ce stade, il n’y a pas de réponse. La procédure n’est pas inévitable, si les gouvernements d’Espagne, de France et d’Allemagne devaient hésiter dans les prochains jours : ils ont tous peur que Salvini transforme ce tournant comme un instrument de propagande interne contre l’UE, avec des conséquences imprévisibles. Personne ne veut non plus offrir un traitement de faveur, contre les règles communautaires, à l’allié des souverainistes qui sont en train de faire une opposition dure à Paris, Berlin et Madrid. Le match reste ainsi ouvert. Il n’y a pas beaucoup de jeu à faire. L’Italie n’est pas en train de gagner mais la prochaine passe, si elle veut vraiment la faire, relève de l’Italie ».

COMMENTAIRE, La Repubblica, S. Folli : « Même sur l’Europe, un gouvernement à deux faces » : « L’ouverture de la procédure d’infraction par la Commission est certainement grave mais pas encore dramatique. On l’ouvre, on peut aussi la fermer. Le problème est que la philosophie politique du gouvernement Ligue-M5S ne prévoit pas de répondre à l’Europe avec un comportement vertueux mais plutôt de la défier par le non-respect des paramètres du déficit et de la dette. Ainsi, on crée un court-circuit dont la première victime est le bon sens institutionnel de Conte et de Tria. La question européenne illustre la contradiction au sein du gouvernement, où le président du Conseil parle une langue – et Di Maio avec lui - et Salvini une autre, parce qu’il poursuit un projet divergent du cadre actuel. Il est évident que ce contraste ne peut pas durer longtemps parce qu’il n’y a pas les conditions pour réaliser un programme ambitieux en dehors des règles de l’Union ».

EDITORIAL La Stampa M. Sorgi « La tactique du double jeu » : « Tout finira comme en octobre : Tria et Conte négocieront avec la Commission européenne pour éviter la procédure d’infraction pour excès de dette qui a été ‘’justifiée’’ hier à Bruxelles mais qui a besoin d’un mois de réunions entre sherpas et Conseils Ecofin pour être entérinée. Et sans doute réussiront-ils, en expliquant mieux les termes de l’intervention de Tria, pour éviter une vraie loi de finances d’été et mettre à mal le fragile équilibre à l’intérieur de la majorité M5S-Ligue. Ces derniers continueront de dire qu’ils ne toucheront pas à la flat tax, au revenu de citoyenneté, au quota 100. Ils ont déjà commencé à le faire hier, même s’ils savent que ce ne sera pas le cas et les économies réalisées sur ces mesures contribueront à contenter Bruxelles. Il s’agit de trouver entre 5 et 10 milliards - 3,5 étant potentiellement trouvables. Les deux vice-présidents du Conseil, Salvini et Di Maio, sont conscients au vu des sondages que la plupart des Italiens sont en faveur d’un compromis avec l’Europe. La raison de ce double jeu, C. Borghi (Ligue et en faveur d’une sortie de l’euro jusqu’à peu de temps) l’a clarifié sur La7 en disant que ce n’était « pas la peine de se battre avec ces commissaires sortants. La vraie partie se jouera avec les prochains ». En fait, il se passera plus ou moins la même chose qu’à fin 2018 quand l’hypothèse de porter le rapport déficit-PIB à 2,4 (il monterait vers 3,5 aujourd’hui sans les remèdes nécessaires) avait été durement rejetée par la Commission. Et Di Maio et Salvini laissèrent faire Conte pour éviter une guerre perdue d’avance. Reste à voir si la Commission qui, à travers Moscovici et Dombrovskis, s’est exprimée sans donner d’ultimatums, continuera sur cette ligne, attendant de reporter la vraie négociation à l’automne ».

ANALYSE La Stampa M. Zatterin  « L’avantage de négocier avec l’UE » : « Trois choses très simples ressortent du rapport de la Commission européenne sur l’Italie : la première est l’affirmation que le gouvernement n’a rien fait pour réduire le monstrueux déficit, la seconde a trait à un scénario fiscal qui se dessine ne laissant prévoir aucune amélioration et justifie donc une procédure, la troisième est l’invitation faite à Rome de corriger cette dérive, dans l’intérêt des citoyens italiens et de l’Union, mais avec une disponibilité au dialogue pour éviter les sanctions. ‘’La porte est ouverte’’ a dit Moscovici. Mais dans la péninsule, il existe plus d’un problème structurel, avec entre autres, trop de travail au noir, de bureaucratie et de corruption. Puis arrive la dette, passée de 131 à 132% en 2018 alors qu’elle aurait dû baisser. Les banques italiennes sont pleines de bons du trésor italien et s’il y avait une crise monétaire, l’effet boule de neige serait terrifiant. C’est pour cette raison que la Commission invoque la réduction de la dette. De nombreux membres de l’équipe Juncker sont réticents à utiliser un langage trop dur contre l’Italie dans la mesure où nul ne représente plus un cas unique en Europe : frapper dur sur l’Italie peut porter à l’instabilité sur les marchés et la politique ; la sauver signifie accepter les violations et affaiblir les règles dans lesquelles la majeure partie des capitales croient encore. Le gouvernement Conte peut jouer au dur ou discuter. A la Commission, la plupart attendent d’être convaincus avec de bons arguments pour nous donner un délai supplémentaire. Ils traitent l’Italie comme un morceau d’Europe, convaincus que le bien de l’un contribue au bien-être de tous. Il faudrait se confronter avec fermeté et pragmatisme, concéder un minimum pour obtenir d’autre marges de dépenses. Celui qui ne le comprend pas vit dans un autre monde ou est de mauvaise foi, voire pire encore ».

ENTRETIEN de Valdis Dombrovskis, vice-président de la Commission UE : « ‘’ Vous avez besoin immédiatement d’une loi de finances bis et il faut oublier la flat tax ’’ » (La Repubblica) : « ‘ L’approche en politique économique du gouvernement italien n’a pas fonctionné, au contraire elle est en train de nuire au pays. Le gouvernement a voulu utiliser des dépenses en déficit pour relancer l’économie, mais on assiste à la hausse de la dette et au ralentissement de l’économie. Il faut changer l’attitude et les politiques non seulement pour respecter les règles mais aussi pour le bien de l’économie. Pour éviter la procédure d’infraction, l’Italie doit absolument changer son budget, dont la stratégie pour l’année prochaine est liée à l’augmentation de 23 milliards de TVA, que le gouvernement la reporte tous les ans. La procédure pourrait durer plusieurs années pour pouvoir redresser le déficit nominal et structurel. Le pays doit clarifier les choses à son intérieur, la Commission a toujours préféré la voie du dialogue. L’Italie doit faciliter les investissements, faire les réformes et respecter son budget, parce que l’on ne peut pas examiner une mesure financière, comme la flat tax, en dehors du contexte, sans trouver un autre équilibre fiscal qui évite des conséquences négatives sur les comptes ‘’ ».

ENTRETIEN avec Pierre Moscovici, commissaire Européen pour les affaires économiques Il Sole 24 Ore : « Maintenant nous attendons de Rome des mesures concrètes. » : « Nous avons mené une enquête précise et rigoureuse sur l’Italie, et nous en avons conclu que la procédure pour déficit excessif est justifiée. Il incombe maintenant à l’Italie de produire des analyses, des chiffres ou des mesures capables de démontrer qu’une telle procédure peut être évitée. Les règles budgétaires ont été adoptées et doivent être respectées, et la procédure doit être appliquée lorsqu’elles ne sont pas suivies. C’est la crédibilité de la zone euro qui est en jeu. En effet, les derniers résultats italiens ne sont pas bons et ne sont pas compatibles avec nos exigences : aucune croissance économique, une détérioration des finances publiques, et une méfiance des marchés. Je suis désolé de m’apercevoir qu’aujourd’hui le « spread » grec est inférieur au « spread » italien. Quant à la procédure, ce fut une décision sereine, rapide et unanime. L’Italie a franchi un certain seuil, et à un certain moment il faut constater les faits. Il était impossible de prévoir l’écroulement de la croissance italienne. L’Italie doit respecter les règles adoptées par tous. »

(Traduction : ambassade de France à Rome)

Le Parti du Peuple danois s'effondre lors des élections législatives.

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Danemark. Lors des élections législatives du 5 juin 2019, le Parti du Peuple danois s’effondre de 12,4 points et tombe à 8,73 %. Il perd 21 députés et tombe à 16 sièges. La gauche obtient une majorité au Parlement.

Un parti nationaliste plus dur, la Nouvelle droite, obtient 2,36 % et 4 sièges et un parti ethno-nationaliste, Ligne dure, décroche 1,8 %, et pas de siège.

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Le Parti du Progrès, dont la Parti du Peuple danois était une scission, a soutenu lors de la campagne la Nouvelle Droite.

Sebastian Wippel de l'AfD obtient 36,4 % à Görlitz lors du premier tour de l'élection du maire.

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Allemagne. Saxe. Görlitz. Lors du premier tour de l’élection du maire le 26 mai 2019, le candidat de l’AfD Sebastian Wippel est arrivé en tête avec 36,4 %. Le deuxième tour aura lieu le 16 juin 2019.

(https://www.wahlen.sachsen.de/wahlergebnisse-2019-nach-ge...)

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"Görlitz - en sécurité? Görlitz, famille, vie/vivre."

05/06/2019

La protection du climat et de l’environnement seront des points importants du programme du FPÖ.

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Autriche. Le président du FPÖ Norbert Hofer annonce que la protection du climat et de l’environnement seront des points importants du programme du parti.

Le Vlaams Belang doit recevoir des sièges dans les conseils d'administration d'institutions culturelles flamandes de la Région bruxelloise.

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Belgique. Région de Bruxelles. À la suite des résultats des élections régionales du 26 mai 2019, le Vlaams Belang a le droit de siéger au sein des conseils d’administration de plusieurs institutions culturelles flamandes de la Région bruxelloise.

" Ligue-M5S, trêve forcée."

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Italie. Revue de presse.

La décision de Bruxelles sur les comptes publics italiens et la question de la pérennité du gouvernement font les gros titres des médias transalpins. La presse écrite anticipe d’une part une notification d’infraction de la part de la Commission Européenne et d’autre part l’instauration d’une « trêve forcée » entre les deux leaders de la majorité gouvernementale : « Le ‘’non’ de l’Europe à la dette italienne, Ligue et M5S affichent l’entente sur le décret ‘’chantiers’’ » (Corriere della Sera), « La tourmente qui arrive de l’Europe » - ‘’La Commission retoque l’endettement italien. Trêve de façade entre Salvini et Di Maio’’ (La Repubblica), « Tria promet ‘’nous corrigerons les comptes’’ » - ‘’Engagement de l’Italie dans l’annexe de la lettre adressée à Bruxelles’’ (La Stampa), « Gouvernement, preuves d’entente en vue de la sanction UE » - ‘’Le Quirinal [présidence de la République] prévient Di Maio : sauvegarder les comptes publics’’ (Il Messaggero), « Ligue-M5S, trêve forcée » - ‘’Le risque de sanctions pousse les deux leaders au dialogue’’ (Il Mattino), « La farce finale » - ‘’Trêve armée entre les deux partis’’ (Il Giornale), « Paix armée » (Il Fatto Quotidiano), « Le Quirinal demande à renouer avec l’UE » - ‘’Preuves de trêve au sein du gouvernement’’ (Avvenire).

Journaux télévisés : L’accord des deux partis de majorité sur le décret « débloque chantiers » et la lettre de Bruxelles sur les comptes publics italiens font les gros titres.

RETROSCENA (coulisses) Il Messaggero S. Canettieri « Les deux négociateurs derrière le dégel » : « Les deux Secrétaires d’Etat de la Ligue et du M5S se sont appelés et ont posé les conditions pour ‘’faire à nouveau de la politique à une table et pas dans les journaux’’, afin de tenter de faire sortir la coalition du brouillard des bluffs et des piques réciproques. Depuis le Palais Chigi, on fait savoir qu’il est trop tôt pour parler de paix, ‘’le mot trêve est préférable’’ et que l’hypothèse d’élections anticipées reste toujours valable. Toutefois, un rayon de soleil semble s’entrevoir, surtout pour le M5S. L’espoir que la table ne saute pas a été donné par l’entente sur le « débloque chantiers ». Les deux Secrétaires d’Etat font à peu près le même raisonnement : la situation est délicate et le climat est susceptible des humeurs des deux chefs. Le départ pour Bruxelles de Giorgetti serait pour le Gouvernement la meilleure des assurances sur la vie, puisque de Di Maio au dernier des 5 Etoiles personne ne l’apprécie ».

ARTICLE, Corriere della Sera, T. Labate : « Être au gouvernement ou rompre. La lutte au sein du M5S » : « La « trêve » entre les deux leaders de la majorité gouvernementale à la suite de l’appel du Président du Conseil G. Conte et des pressions du Quirinal est forcée. Le M5S, bien qu’affichant l’entente sur le décret ‘’débloque chantiers’’, considère que le contrat de gouvernement signé avec Salvini n’est plus suffisant, parce qu’il faut dresser la liste des choses à faire mais il faut aussi donner l’ordre chronologique, respecter la façon et la forme. L’armistice entre la Ligue et les Cinq Etoiles pourra durer deux ou trois jours, mais après les deux vice-présidents du Conseil vont se retrouver face à face. La lutte interne au sein du M5S continue, si être ou non au gouvernement, et même Casaleggio demande les élections anticipées, sinon la Ligue pourrait assimiler d’autres voix ».

ARTICLE Sole 24 Ore L. Palmerini « Le Quirinal attend de voir le test sur les comptes publics et l’UE » : « Le discours du Président du Conseil Conte semble avoir provoqué un premier effet. Hier il y a eu un appel téléphonique de dégel entre les deux vice-Présidents du Conseil Salvini et Di Maio. Mattarella a été clair sur le fait que la trêve doit tenir le test imminent de l’Europe et des comptes. Voici le doute qui demeure et qui a été évoqué avec Di Maio lors de son entrevue au Quirinal, poussant ce dernier à trouver le chemin du dialogue avec Bruxelles et de la prudence sur les comptes. Toutefois, les signaux du leader de la ligue demeurent ambigus. Bref, malgré la manœuvre habile de Conte, il se peut qu’on revienne à la case de départ. Sur ce point, Conte a été clair et les fibrillations sur les marchés auraient comme responsable Salvini. Susciter une crise et aller aux élections anticipées dans une situation de tensions sur nos titres d’Etat serait un pari très risqué. C’est ce qui pousse Mattarella à la prudence. Et à l’attente de voir s’il y a vraiment une trêve. Ce qui sera évalué lors des deux tests croisés : l’Europe et les comptes publics »

ENCADRE La Stampa M. Sorgi « Conte, l’homme de réserve du M5S » : « La trêve décidée hier entre Salvini et Di Maio, bien qu’elle soit présentée comme résolvant tout, reste circonscrite au décret pour débloquer les grands chantiers. Après la conférence de presse de Conte, Di Maio a tenté de rassurer le Président Mattarella, sans y parvenir totalement. Conte a agi comme il a agi car le M5S le lui a demandé et s’y opposer aurait été une cassure réelle avec le Mouvement qui l’a porté au palais Chigi, après des compromis lors la campagne électorale et dans son rapport avec la Ligue. Or, en cas d’élections anticipées, ce n’est pas Di Maio qui se représentera étant donné la règle des deux mandats et le très mauvais résultat aux Européennes, ni Di Battista qui n’est en mesure de représenter la ligne de l’opposition – actuellement minoritaire au M5S. Conte pourrait se transformer en l’homme de réserve, même si on ne pas peut dire s’il s’agit de son ambition ou d’une illusion ».

EDITORIAL Il Messaggero M. Gervasoni « La fin de l’alibi et l’heure du tournant pour le pays » : « Nous estimons qu’il est clair, comme cela le sera sans doute pour les deux vrais chefs du gouvernement, M. Salvini et L. Di Maio, qu’il n’est pas possible de continuer de la sorte encore longtemps. Les deux partis de majorité devraient réécrire le contrat de gouvernement pour prendre en compte le renversement des rôles après les élections européennes. La logique voudrait aussi que Salvini fasse tomber le gouvernement pour capitaliser le résultat des dernières élections. L’Italie a surtout besoin d’un choc de croissance, d’ouvrir les chantiers, de faire augmenter les investissements par le biais de la réduction fiscale. Il s’agit de décisions qui ont besoin d’un exécutif bien soudé. Donc, que Salvini et Di Maio parviennent à signer un nouveau contrat, sinon autant aller aux élections anticipées ».

EDITORIAL du directeur, Il Foglio, C. Cerasa: « Accepter la réalité d’un gouvernement Salvini. » : « Matteo Salvini n’est pas un mal mineur par rapport à Luigi Di Maio, ça nous la savons, mais la question qui se pose actuellement est la suivante : un gouvernement Salvini est-il un mal mineur par rapport à un gouvernement Salvini-Di Maio ? Le gouvernement est actuellement bloqué et après le résultat des dernières élections qui a accentué la paralysie, un scenario doit être évoqué : un pays guidé par Matteo Salvini. Nous ne savons pas quand cela se passera, mais si la Ligue décide de bloquer le gouvernement et de provoquer des élections, elle aura une situation de rêve avec des concurrents affaiblis. Un gouvernement dirigé par Salvini est une possibilité concrète. Le chercheur Guido Tabellini écrit aujourd’hui dans Il Foglio qu’un gouvernement guidé par Salvini serait une bonne chose pour le pays et permettrait de rompre avec une situation de crise politique dans laquelle les différents partis ne pensent qu’à court terme.  Pendant que le M5S a démontré son incompétence politique, la Ligue a au contraire démontré qu’elle était capable de tout, particulièrement dans le domaine économique, avec un euroscepticisme dangereux pour l’économie italienne. Mais la Ligue est également capable de transformer un salvinisme de lutte, davantage utile pour plaire que pour gouverner, en une gouvernance calme, et raisonnable. En somme, Salvini devrait se transformer par rapport à ce qu’il est, tout d’abord recherchant un dialogue avec le vieux centre-droit, et instaurer un dialogue avec les autres pays européens, sur une transformation des règles, plutôt qu’une sortie brutale de l’UE. Il devrait finalement faire le contraire de ce qu’il a fait jusqu’alors. Le futur de l’Italie se fera vraisemblablement avec Salvini »

RETROSCENA (Coulisses), Corriere della Sera, M. Cremonesi : « ‘’ Nous nous sommes entendus ‘’, mais pour le leader de la Ligue le test décisif est sur les impôts » : « Le sens des mots de Matteo Salvini est authentique, même si un peu décevant pour les partisans de la Ligue et, peut-être, lu avec un fil d’ironie : ‘’ Avec Luigi nous nous sommes très bien entendus ‘’. Tandis que le parti est euphorique pour le résultat électoral, Salvini a répété à tout le monde que l’appel téléphonique d’hier avec Di Maio, le premier depuis longtemps, a été très important pour clarifier leurs intentions, même s’ils n’ont parlé que du décret ‘’ débloque chantiers ‘’. Pour cette raison, la Ligue pense qu’il ne faut pas parler de remaniements mais que Conte devrait quitter l’intérim du ministère des Affaires Européennes, qui était à la Ligue, laissé par Paolo Savona, parce que la Ligue a remporté les élections européennes. Aujourd’hui, elle n’a personne pour la représenter en Europe. Il reste que la Ligue ne se prononce pas sur la durée du gouvernement et affirme qu’il faut bien se comporter, surtout au Sénat, où la majorité est faible et la loi sur l’autonomie pourrait créer un accident de parcours. Les élections européennes ont récompensé la Ligue également au Sud, qui a ainsi montré que ces régions n’avaient pas peur des autonomies ».

ENTRETIEN de Silvio Berlusconi, leader de Forza Italia : « ‘’ Nouveau gouvernement ou bien les élections. Maintenant la fédération de centre droit ’’ » (Corriere della Sera) : « ‘ La crise est inévitable, maintenant ils ont fait un énième compromis paralysant les appels d’offre, au détriment des entreprises. L’UE demandera à ce gouvernement de payer pour toutes les erreurs commises en politique économique. L’Italie devra rédiger une loi des finances très délicate et entamer avec l’Union des négociations très difficiles et pour le faire elle devra compter sur un gouvernement influent et non sur un exécutif désavoué par les électeurs et par les mêmes parties du soi-disant contrat. Je ne veux plus jamais entendre parler d’un gouvernement technique. Le seul schéma gagnant est celui du centre droit uni, il n’y a aucune possibilité d’une entente avec le PD ‘’ ».

ARTICLE La Stampa, M. Bresolin « Procédure contre l’Italie sur la dette prête. La Commission voit la fin du gouvernement » : « Et si la procédure pour dette contre l’Italie finissait par porter le coup final à un gouvernement déjà en difficulté ? Pour les hautes instances européennes, c’est ‘’très probable’’ et il s’agirait d’un ‘’dommage collatéral’’. Elles craignent d’être ‘’montrées du doigt par les partis de majorité’’ et ne souhaitent pas ‘’passer pour les responsables d’une crise qui était déjà en cours’’. Parmi les commissaires, dit une source, ‘’certains pensent courir le risque d’être accusés d’avoir manigancé pour faire chuter le gouvernement’’.  Les souverainistes et Salvini surtout en profiteraient pour attaquer plus encore l’UE. Pour l’éviter, Bruxelles réitèrera donc son ouverture au ‘’dialogue’’ avec Rome. La majorité des commissaires est très déterminée à poursuivre son action : l’Italie a trop longtemps ignoré les règles et une attitude trop souple ne paie pas comme le montrent les 34 % obtenus par Salvini. Aux yeux de Bruxelles, dont la ligne est ‘’une crise de gouvernement ne dépendra pas de nous mais uniquement de l’Italie’’, les paroles de Conte lundi soir montrent qu’une crise est déjà en cours, avant même le début de la procédure. C’est en substance le ‘’bouclier’’ qui sera utilisé pour repousser les accusations en cas de besoin. Mais qui sait si cela suffira ».

ARTICLE, La Repubblica, C. Lopapa et C. Vecchio : « Salvini donne la ligne à Di Maio : discutons mais non aux diktats. » : « Le président du Conseil Giuseppe Conte ainsi que le ministre de l’économie Giovanni Tria ont pour mission de dialoguer avec l’UE lors des prochains jours, et tenter d’éviter la procédure d’infraction qui pèse sur l’Italie. Mais avec une condition posée par Salvini : « traiter ne veut pas dire se rendre aux diktats de Bruxelles. » L’enjeu est également de choisir une personne d’envergure pour rejoindre la nouvelle commission européenne. Giuseppe Conte, lors des négociations, devra également soutenir la flat tax demandée par la Ligue, mais également supporter le « non » à l’augmentation de la Tva. L’enjeu autour de la procédure d’infraction qui pèse sur l’Italie, d’ici au 5 juin jour de la sentence européenne, est au centre des tractations. »

RETROSCENA (coulisses) Il Messaggero M. Conti « Le couperet de l’UE pousse à l’union. Mattarella demande plus de responsabilité » : « Le réveil sera brusque pour les deux vice-présidents du Conseil. Le réveil viendra de Bruxelles sous la forme d’une lettre dont le contenu a été largement anticipé mais aussi sous-estimé. L’ouverture d’une procédure pour dette excessive, si confirmée lors de l’Ecofin de juillet, aura des conséquences dévastatrices pour l’Italie. La médiation entre les deux Secrétaire d’Etat, V. Spadafora (M5S) et G. Giorgetti (Ligue) a contribué à préparer le terrain pour l’appel téléphonique entre les deux leaders. Cela a préparé le chemin pour l’accord sur le décret ‘’débloque-chantiers’’ et à la promesse réciproque d’une rencontre à deux qui pourrait avoir lieu demain. Reste le fait que ‘’pour ne pas aller à Bruxelles le chapeau à la main’’, comme le dit Salvini, la ‘’cohésion’’ souhaitée hier par le Président du Conseil Conte est indispensable. Le Président Mattarella a demandé de travailler à un nom fort pour la Commission ».

ENCADRE La Stampa, M. Bresolin « L’Italie hors du jeu des nominations » : « A Bruxelles les négociations continuent pour les nominations de dirigeants des institutions, sans l’Italie puisque la Ligue et le M5S sont hors de la majorité, aussi bien au Parlement qu’au Conseil européen. Demain, un dîner permettra de faire le point. Socialistes, libéraux et populaires ont organisé une réunion avec les principaux négociateurs : pour le centre gauche ce sera Sanchez et Costa ; Rutte et Michel pour les centristes de Macron, tandis que Merkel a délégué au croate Pienkovic et au letton Karins pour le PPE. Deux pays restent sans représentation : la Pologne, le Royaume-Uni, et l’Italie, qui représentent seulement 32,22% et ne sont pas en mesure de former une minorité de blocage. »

ARTICLE, Il Messaggero, S. Canettieri et L. De Cicco : « Accord entre la Ligue et le M5S, adieu au décret ‘’sauve-Rome’’ : maintenant une loi valable pour tous » : « Sur l’onde de la trêve entre les deux partis, l’hypothèse de la suppression du ‘’Sauve-Rome’’, le décret invoqué par le Capitole pour renégocier la dette avec les banques et éviter le défaut des caisses, évapore. Ce matin, un amendement sera inséré en Commission Budget pour aligner la Capitale aux autres villes italienne en difficulté, de Catane à Alexandrie. C’est la ligne de Salvini qui s’impose. Il s’agira ainsi d’un ‘’sauve-commune’’, en harmonie avec la vieille devise léguiste ‘’pas de faveurs à Rome’’. La Maire de Rome V. Raggi s’en félicite ‘’pour nous c’est tout de même une victoire’’. A ce stade, ce sont surtout les couvertures pour l’amendement qui provoquent des questions ».

(Traduction : ambassade de France à Rome)

04/06/2019

En Saxe-Anhalt, l'AfD obtient 16,4 % et 108 élus lors des municipales.

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Allemagne. Saxe-Anhalt. Lors des élections municipales au sein des municipalités hors des circonscriptions et de circonscriptions du 26 mai 2019, l’AfD 16,4 % et 108 élus.

(https://wahlergebnisse.sachsen-anhalt.de/wahlen/kw19/fms/...)

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L'AfD obtient 74 élus locaux au Mecklembourg-Poméranie Occidentale.

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Allemagne. Mecklembourg-Poméranie Occidentale. Lors des élections municipales de municipalités hors de circonscription et de circonscriptions du 26 mai 2019 au Mecklembourg-Poméranie Occidentale, l’AfD obtient 14 % et 74 sièges.

(https://wahlen.mvnet.de/dateien/ergebnisse.2019/kreistags...)

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Le Parti du Peuple danois subit le fait que les partis du système reprennent et appliquent son programme.

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Danemark. Le Parti du Peuple danois subit le fait que les partis du système reprennent et appliquent son programme :

https://www.la-croix.com/Monde/Au-Danemark-deux-decennies...

"Conte freine Salvini et ouvre la crise."

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Italie. Revue de presse.

La conférence de presse du Président du Conseil G. Conte fait les gros titres des médias transalpins : « Conte : un tournant ou je démissionne » - ‘’Ultimatum aux alliés mais c’est déjà la bagarre sur les chantiers’’ (Corriere della Sera), « Avant-dernier ultimatum de Conte » - ‘’Mais la Ligue est dure d’oreille’’ (La Repubblica), « La déchirure de Conte avec la Ligue » - ‘’Conte, il faut la cohésion pour éviter la procédure d’infraction, pas une campagne électorale permanente’’ (La Stampa), « Appel de Conte à la Ligue et au M5S : loyauté sinon je démissionne » (Sole 24 Ore), « Conte-Salvini, défi sur les contraintes UE » - ‘’Conte : je ne vivoterai pas, il faut respecter les règles UE’’ (Il Messaggero), « Conte et Salvini divisés par l’UE » (Il Mattino), « Conte freine Salvini et ouvre la crise » (Il Giornale), « Conte ne vivotera pas » (Avvenire).

EDITORIAL La Stampa M. Sorgi « L’avocat ouvre la crise en direct télévisé » : « La crise du gouvernement s’est ouverte hier en direct avec l’intervention du président du Conseil. Jusqu’à ce moment, on en était resté à un effritement de l’alliance M5S-Ligue, aggravée par les disputes quotidiennes Di Maio-Salvini dans cette campagne électorale pour les élections européennes qui s’est achevée avec la défaite du premier et la victoire du second. Ce qui manquait, c’était de savoir qui prendrait la responsabilité de faire cesser l’aventure commencée il y a juste un an. Or, G. Conte, ‘’l’avocat du peuple’’ (comme il s’était défini), a dit franchement qu’il n’en pouvait plus. Mais l’encouragement à continuer n’est pas arrivé. Salvini, cité sans être expressément nommé au cours de son discours, a évité l’affrontement en disant plus ou moins : on continue et on fait comme je dis. Mais c’est ce que les 5 étoiles ne peuvent accepter : être sous le contrôle du Capitaine, qui depuis le 27 mai joue le rôle du patron, sans même une réécriture du fameux contrat de gouvernement – auquel Conte continue d’attribuer de l’importance sans comprendre que les choses ont totalement changé. On ne sait pas ce qui se passera. Dans les régimes à la proportionnelle, la crise peut demeurer latente jusqu’à ce que l’un des protagonistes ne prenne l’initiative. Si Conte, qui promeut ‘’la grammaire constitutionnelle’’ n’a pas été au Parlement demander la confiance, c’est qu’il a des raisons. La première pourrait être qu’il a concordé son action d’hier, même s’il a fait mine de prendre ses distances avec le M5S – qui n’est pas en mesure de faire face des élections anticipées, il perdrait trop. Le M5S préfèrerait renégocier le contrat de gouvernement, quitte à payer un coût élevé (notamment sur la TAV et tout le reste). Conte, considéré comme n’étant pas « super partes », aurait préféré, disent certains, donner sa tête plutôt que se la faire couper. Salvini a le contrôle de l’agenda qui pourrait ramener les Italiens aux urnes et il prévoit que la crise s’ouvre dans un mois avec la dissolution des Chambres et un vote autour du 20 septembre. Si Conte ne démissionne pas, le Quirinal ne peut intervenir. La Commission européenne, hésitante entre ouvrir une procédure d’infraction contre l’Italie, n’a plus d’interlocuteurs. Du pont de commandement du Palais Chigi, le commandant a lancé le ‘’sauve qui peut’’ ».

COMMENTAIRE, La Repubblica, S. Folli : « Ce message à Salvini » : « Comme s’il avait prononcé son discours à travers le filtre d’une réalité parallèle, le Président du Conseil G. Conte s’est adressé à ses deux vice-présidents du Conseil, Salvini et Di Maio, presque dans le but de les appeler à filer droit et de parler d’une ‘’phase deux ‘’ du gouvernement, même si ‘’ l’avocat du peuple ‘’ n’est pas ingénu et sait très bien qu’il n’y a pas de ‘’phase deux‘’. Cependant, il existe une marge pour freiner Salvini dans sa poussée à des élections anticipées en septembre. En théorie, Conte s’est adressé équitablement aux deux partis, Ligue et M5S. Mais, en réalité, son discours était pour un seul interlocuteur : Salvini. C’est à lui qu’il demande de laisser vivre le gouvernement et de lui permettre de travailler avec la Commission européenne pour éviter la procédure d’infraction. Par son langage embrouillé, dépourvu de charisme mais clair dans ses objectifs, le président du Conseil, sans aucune force politique a essayé de tisser une toile sur Salvini. Le non-dit de la conférence paradoxale d’hier est probablement ici, aucun véritable ultimatum de Conte, parce qu’il n’aurait aucun sens. Aucune véritable volonté d’abandonner le gouvernement par un discours fait de maniérismes de la vieille école politique italienne. En réalité, Conte se sent assez fort, malgré les apparences, pour tenter de contraindre le gagnant du 26 mai à s’exposer en personne, sans attendre que Di Maio lui offre le prétexte ou l’occasion. Conte vise surtout les négociations avec la Commission en automne et s’il réussit, à travers toutes les acrobaties nécessaires, il utilisera l’Europe pour émousser les armes du leader de la Ligue, l’authentique, bien que dissimulée, cible de son intervention. La parole est maintenant au leader de la Ligue ».

EDITORIAL, Corriere della Sera, F. Verderami : « La patience est finie. » : « Giuseppe Conte a expliqué que le gouvernement était paralysé. Une situation produite par une exténuante campagne électorale qui s’est aggravée après le vote. Le président du Conseil indique à Salvini et Di Maio que des réponses vagues ne suffisent pas et qu’il faut aller de l’avant. Par ailleurs, l’état lamentable des comptes publics nécessite des solutions rapides, compatibles avec les règles et les devoirs pris par l’Italie avec l’UE et sur les marchés internationaux. Conte a indiqué que des solutions devaient être trouvées rapidement, pour éviter de lourdes sanctions financières. La conférence de presse organisée par le Président du Conseil montre ses difficultés et son impuissance : à défaut de pouvoir se faire écouter par son gouvernement, il parle aux italiens. L’augmentation de l’abstention durant ces dernières élections, à rebours des autres pays européens, montre une méfiance qui ne peut se résorber en un tweet ou un discours. Et encore moins avec un gouvernement fondé sur le conflit. La patience est finie. »

EDITORIAL Il Messaggero, M. Ajello « l’insoutenable fragilité » : « La synthèse de Conte basé sur une illusion (la phase 1 est révolue et maintenant j’aimerais commencer la phase 2 mais cela ne dépend pas de moi) consiste en une tentative fragile de faire quelque chose dans le cadre d’un accord désormais peu praticable avec les deux vice-présidents du Conseil. Notamment avec Salvini. Quand Conte insiste sur son impartialité face aux 5 Etoiles, cela ressemble à un geste de bienveillance envers la Ligue. Malgré les tons forts et sévères, la solitude de Conte rend ces mots faibles. On aperçoit en Conte un effort de s’en sortir pas trop mal de cette expérience. Or, cette invitation publique à retrouver une entente trahit une sorte de ‘’sauve qui peut’’. Aujourd’hui commence le Vietnam pour G. Conte ».

ARTICLE, Sole 24 Ore, L. Palmerini : « Europe, comptes et délais, les passages qui mènent vers le Quirinal » : « Les prémisses du discours de Conte ont été un tournant sur le profil institutionnel, d’où il a pris la force pour donner cet ultimatum aux deux partis de majorité. Il a mis sur la table la possibilité de sa démission, en suivant un sillage qui rappelle ses fonctions constitutionnelles et pas celles d’un parti politique. C’est un peu comme s’il avait cherché publiquement l’appui transparent de Sergio Mattarella, rappelé dans son discours avec des mots de gratitude pour le soutien et les conseils. Au Quirinal on nie que le discours ait été concordé mais on avoue avoir été prévenus au préalable. Conte a demandé aux deux leaders Di Maio et Salvini de prendre rapidement une décision sur l’avenir du gouvernement. Mattarella aussi attend de vérifier la réponse publique des deux chefs de parti. C’est surtout la ligne sur l’Europe qui surprend pour sa superposition parfaite avec celle du Quirinal, comme si Conte était devenu le ‘’garant’’. Les règles européennes doivent être respectées et il ne laisse aucun espace aux ambiguïtés et encore moins aux violations. De fait, Conte ferme la porte de Salvini et ouvre celle de Bruxelles, rappelant la nécessité de tenir les comptes publics en règle. Si Conte n’était pas encore le président du Conseil en charge, ses mots ressembleraient à la marque d’un gouvernement du Président de la République ».

ARTICLE, Il Messaggero S. Canettieri : « Di Maio tente la carte du remaniement : donnons-lui les ministères les plus compliqués. » : « Di Maio veut repartir et est prêt à tout, également à mettre en jeu les ministères des 5 étoiles visés par la Ligue. L’ouverture du leader du M5S est totale, il s’ouvre également aux orientations de Salvini sur les rapports à entretenir avec la Commission, et sur la nécessité de réviser les contraintes européennes. Sur les ministères, une ouverture est évoquée sur ceux jugés difficiles et clivant : sont en jeu la Santé de Giulia Grillo, les Transports de Toninelli (maintenant privé des deux sous-secrétaires de la Ligue qui faisaient contrepoids : Rixi et Siri, révoqués), mais également le ministère de la Défense dirigé par Elisabetta Trenta, même si ce dernier changement parait plus compliqué, du fait du poids politique de la ministre. Giuseppe Conte, quant à lui, a pris ses distances avec le M5S, qui l’a désigné comme possible ministre, suite à la défaite électorale du parti aux européennes. »

COULISSES La Stampa M. Bresolin « L’Europe prépare le procès d’un gouvernement désormais affaibli » : « Le projet de rapport sur la dette de la Commission européenne, qu’elle adoptera demain après réunion des 28 commissaires, se conclut ainsi : ‘’l’analyse indique que le critère de la dette doit être considéré comme n’étant pas respecté et que, donc, une procédure pour déficit excessif basé sur la dette soir justifiée’’. Les directeurs de cabinet respectifs ont donné leur accord lors d’une première réunion qui s’est achevée peu avant la conférence de presse de G. Conte, vu comme de plus en plus faible. Bruxelles demande des ‘’signaux tangibles’’ d’action (avec une loi de finances corrective et la promesse d’une loi de finances ‘’rigoureuse’’ à l’automne. A y regarder de près cependant, les chiffres ne sont pas si différents de ceux conclus le 18 décembre dernier entre gouvernement et Commission. Quel en est le motif ? D’un côté, le contenu politique a changé, surtout au niveau européen. En décembre la protestation des gilets jaunes avait obligé Macron à augmenter les dépenses en déficit, ce qui avait nettement adoucit la ligne française, et celle de Bruxelles, sur l’Italie. D’autre part, la Commission Juncker ne veut pas quitter la scène en étant accusée de ne pas faire appliquer les règles du pacte de Stabilité et Croissance. L’exécutif de l’UE a donc décidé une position plus rigoureuse. Laissant aux gouvernements le soin d’appliquer les règles à la lettre. Ou de gracier, encore une fois, l’Italie ». 

ARTICLE, La Repubblica, L. D’Albergo, L. Monaco : « Querelle Raggi-gouvernement sur le décret sur l’autonomie financière de Rome (Salva-Roma). Tensions avec les leaders du M5S » : « La maire de Rome, Virginia Raggi, est aujourd’hui contre l’exécutif. Après des mois de négociations et d’espoir pour annuler la dette de 12 milliards de la Capitale, sa patience a expiré. Elle a affirmé que, peut-être, le gouvernement préfère sauver les banques, le décret ‘’Salva-Roma ‘’ est placé en bas de la liste des priorités. Les arrondissements de centre-gauche ont attaqué durement le Conseil municipal des Cinq Etoiles, en déclarant que la ville de Rome est fermée par incapacité et que les services sont en danger ».

(Traduction : ambassade de France à Rome)

Le FvD choisit Toine Beukering en tant que candidat à la présidence du Sénat.

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Pays-Bas. Le groupe des élus du Forum voor Démocratie au Sénat a décidé de présenter l’ancien général Toine Beukering en tant que candidat à la présidence du Sénat.

[Ce poste doit, en principe, revenir au groupe le plus important, celui du Forum voor Démocratie.]

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Toine Beukering

Paul Cliteur devient le chef de groupe du Forum voor Démocratie au Sénat.

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Pays-Bas. Paul Cliteur a été choisi à l’unanimité des élus en tant que chef de groupe du Forum voor Démocratie au Sénat.

[Paul Cliteur est un juriste et philosophe qui a publié de nombreux ouvrages.]

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Paul Cliteur

Un cadre pro-migrants de la CDU tué par balle.

Allemagne. Walter Lübcke (CDU) a été tué :

https://fr.sputniknews.com/international/2019060310413288...

03/06/2019

Vox entre au Parlement d’Aragon.

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Espagne. Aragon. Vox entre au Parlement d’Aragon avec 3 sièges et 6,08 % lors élections régionales qui se sont tenues le 26 mai 2019.

Strache porte plainte contre les médias allemands Der Spiegel et Süddeutsche Zeitung.

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Autriche et Allemagne. L’avocat de l‘ancien président du FPÖ et ancien vice-chancelier d'Autriche Heinz-Christian Strache a porté plainte, en Allemagne, contre toutes les personnes et institutions responsables de la fabrication et de la diffusion de la vidéo d’Ibiza, parmi lesquelles figurent les médias allemands Der Spiegel et Süddeutsche Zeitung qui ont diffusé la vidéo.

Strache avait déjà déposé plainte à Vienne en Autriche contre le détective munichois et la soi-disant nièce de l’oligarque, tous les deux impliqués dans la vidéo.