L’AfD exige la fin de l’intervention allemande en Afghanistan.

Allemagne et Afghanistan. Le co-vice-président de l’AfD Georg Pazderski s’oppose à l’envoi de plus de soldats allemands en Afghanistan, où ils sont appelés à remplacer des militaires des États-Unis. Il estime que l’Allemagne n’a pas pour tâche de conduire des guerres insensées au sein de pays étrangers, mais de défendre avant tout l’Allemagne. En conséquence, l’AfD exige la fin de l’intervention allemande en Afghanistan.

La Bavière envisage de financer des chaires au sein de l’université Soros.

Allemagne. Manfred Weber (CSU), candidat du PPE à la présidence de la Commission européenne, a annoncé, lors de sa visite à Budapest ce 12 mars 2019, que la Bavière envisage de financer des chaires au sein de l’université Soros.

"La Ligue et le M5S baissent le ton mais les oppositions parlent d’imbroglio."

Italie. Revue de presse.

Le rejet par la Chambre des communes britannique du projet d’accord sur le Brexit domine les Unes des médias italiens. La presse italienne souligne notamment « l’énième défaite de Th. May » et l’incertitude face à la possibilité d’une sortie de l’UE sans accord : « Un autre revers pour May » (La Repubblica), « Brexit, May retoquée, Londres dans le chaos » (Il Messaggero), « Brexit, May battue encore une fois » - ‘’Londres à un pas du chaos’’ (Il Mattino), « La Grande-Bretagne enlisée dans le Brexit » (Il Giornale).

Le protocole d’accord entre l’Italie et la Chine fait également les gros titres. La presse évoque notamment les divergences au sein du gouvernement. Le Corriere della sera titre sur l’entretien du Président du Conseil qui se veut rassurant : « ‘’Nous et la Chine, un pacte transparent’’ » (Corriere della Sera), « Bras-de-fer Salvini-Di Maio » (La Stampa), « Italie-Chine, la prudence de Conte » (Il Messaggero), « Italie-Chine, Conte rassure l’UE » (Il Mattino), « La République Populiste Chinoise » (Il Giornale).

ENTRETIEN de Giuseppe Conte, Président du Conseil « Une entente avec Pékin pour la croissance, ce ne sera pas un cheval de Troie » (Corriere della Sera) : « ‘’L’Italie fixera avec la Chine un ensemble d’objectifs, de principes et de modalités de collaboration dans le cadre de l’initiative Blet and Road, par le biais d’un mémorandum qui, disons-le tout de suite, n’a pas la nature d’un accord international et qui n’engendre pas d’engagements juridiques. Contrairement à d’autres pays européens, l’Italie formalise de manière transparente le cadre de cette collaboration, dans le respect des principes et des lignes européennes. Il n’y a aucun risque de colonisation. C’est un choix strictement économique et commercial, en cohérence avec notre vocation dans l’Alliance Atlantique, qui est le principe fondamental de notre politique étrangère. Avec les Etats-Unis nous partageons les mêmes valeurs et nous collaborons de manière constante sur plusieurs fronts, à commencer par la stabilisation de la Méditerranée, notamment en Libye. Le Conseil Atlantique nous offre encore la meilleure garantie de protection. La TAV ? C’est désormais une obsession nationale. Il y a des centaines de chantiers sur le territoire que nous pouvons faire démarrer grâce au décret de loi qui anticipera la réforme du code des appels d’offre publics’’ ».

ARTICLE Corriere della Sera P. Di Caro « La Ligue et le M5S baissent le ton mais les oppositions parlent d’imbroglio » : « L’objectif de la majorité et du gouvernement est de ne pas ouvrir d’autres fronts. Ni extérieurs (avec l’UE et les Etats-Unis), ni intérieurs (pour les positions divergentes entre la Ligue et le M5S). Les tons utilisés hier par les ministres Tria, Salvini et Di Maio étaient faits pour rassurer : aucun changement de cap, ni de relations dangereuses mais uniquement un dialogue et un début de négociation avec la Chine. Entretemps, la colère monte au sein de l’opposition. Selon le leader démocrate N. Zingaretti il s’agit de ‘’l’énième imbroglio’’ car ‘’un accord de cette importance aurait eu besoin de nombreuses discussions parlementaires’’. Pour le vice-président de Forza Italia, A. Tajani ‘’nous ne pouvons pas accepter le dumping, ni que nos ports deviennent chinois ».

ARTICLE Corriere della Sera G. Sarcina « La Maison Blanche veut isoler Rome : stop aux informations et au matériel sensible » : « Stop au partage d’informations réservées avec les services de renseignements italiens et stop à la remise de matériel sensible comme le matériel militaire par exemple, dans les ports de Gênes et de Trieste. Voici, concrètement, la première réaction des Etats-Unis si l’Italie devait adhérer à la nouvelle route de la Soie proposée par la Chine. L’affaire est désormais la priorité de l’administration américaine. La semaine dernière, par le biais de M. Marquis, porte-parole du conseiller pour la sécurité nationale J. Bolton, on avait évoqué ‘’des risques de réputation pour l’Italie’’. « Si l’Italie veut augmenter ses exportations, ou attirer plus d’investissements, elle devrait être en mesure de le faire à travers les normaux canaux commerciaux ». Toujours selon Marquis, ‘’nous sommes préoccupés pour les conséquences de l’opérabilité de l’Alliance Atlantique, notamment sur les communications et les infrastructures fondamentales pour soutenir nos initiatives militaires communes’’ ».

ARTICLE, La Stampa, M. Tamburrino : « Salvini occupe tous les journaux télévisés Rai. Au TG1, deux fois plus que Di Maio » : « Le cri d’alarme arrive des données de l’Agcom (Autorité pour les Garanties dans les Communications) qui révèlent une ‘’ Salvinicratie ‘’, c’est-à-dire une occupation médiatique-télévisée de la part du leader de la Ligue, qui semble courir d’un journal télévisé de la RAI à l’autre. Au mois de janvier, Salvini a occupé 15,55 % de l’espace médiatique au TG1, 20,54 % au TG2 dirigé par son ami Sangiuliano, 10,69 % au TG3, et 12,56 % à Rai News, 14,27 % au TG5, et 15,50 % au TG de La 7. Ses alliés de gouvernement n’ont pas eu la même attention. A l’époque du gouvernement Renzi les choses n’étaient pas très différentes et en 2014 le centre droit avait demandé à l’Autorité un nouvel équilibre pour sa présence insuffisante sur vidéo ».

RETROSCENA (Coulisses), La Repubblica, A. Cuzzocrea : « Le grand refus de Di Battista (M5S) à Di Maio (M5S). Il ne veut pas poser sa candidature pour les élections européennes » : « Alessandro Di Battista a disparu des radars depuis un mois. L’espoir du leader du M5S est qu’il change d’avis. Il a évoqué des questions personnelles et en effet c’est véritablement une question personnelle que le dilemme que ‘’ son ami ‘’ Di Maio lui a proposé. Le vice-président du Conseil lui a demandé de revenir avec une stratégie complètement différente, en se présentant aux prochaines élections européennes en tant que tête de liste dans toutes les circonscriptions et en devenant ainsi l’anti-Berlusconi, l’anti-Salvini et l’anti Calenda ou Pisapia. Di Battista a été sûrement tenté parce que le feu de la campagne électorale lui manque, mais il y a eu beaucoup de choses n’ont pas bien tourné et le froid est tombé sur lui après la défaite des élections régionales aux Abruzzes ».

(Traduction : ambassade de France à Rome)

L'homme arrêté à Heerlen maintenu en détention.

Pays-Bas. Un homme de 61 ans a été arrêté à Heerlen dans le Limbourg ce samedi 9 mars 2019, juste avant la distribution de tracts par le président du PVV Geert Wilders, avec en sa possession deux couteaux et une hache. Un juge a décidé ce 12 mars de le maintenir en détention durant deux semaines.

Le Jobbik lance le « mur de la vérité ».

Hongrie. Le Jobbik lance le « mur de la vérité » afin de démystifier les mensonges du Fidesz [le parti du Premier ministre Viktor Orban] et des médias du régime. Il sera présenté au sein de divers endroits du pays.

Le « mur de la vérité » du Jobbik présente les mensonges des médias du système et du Fidesz

Cologne : "Aveu d'impuissance de la justice."

Allemagne. L'AfD dénonce l'impuissance de la Justice dans la cadre des attaques sexuelles de masse de la nuit du Nouvel An 2016 à Cologne :

"Nuit de la Saint-Sylvestre à Cologne : 1304 plaintes, 661 victimes, 3 condamnations, 1 peine de prison [ferme]. Aveu d'impuissance de la Justice !"

(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2019/03/11/att...)

"La stratégie de Salvini pour la nouvelle Ligue : "elle changera de nom"."

Italie. Revue de presse.

La liaison Lyon-Turin (TAV) est largement reprise. La presse évoque notamment le lancement des appels d’offre par la société franco-italienne TELT et les propos du Président du Conseil annonçant vouloir renégocier le projet  avec le Président de la Commission européenne et le Président de la République : « TAV, coup d’envoi aux appels d’offre à hauteur de 2,3 mlds » - ‘’Mais pour l’UE cela ne suffit pas’’ (Sole 24 Ore), « TAV, la farce des appels d’offre » - ‘’Di Maio songe à un vote de confiance mais Conte négocie pour un projet à bas coût’’ (La Repubblica), « Coup d’envoi des appels d’offre » - ‘’Mais 300 chantiers risquent de fermer’’ (Il Giornale).

Le protocole d’accord entre l’Italie et la Chine fait également les gros titres. La presse souligne notamment les inquiétudes américaines et européennes et les divisons au sein du gouvernement : « L’UE prévient l’Italie : une menace pour nos valeurs, restons unis » (Corriere della Sera), « Di Maio rassure les Etats-Unis : ‘’ce n’est pas un accord politique’’ » (La Stampa), « Italie-Chine, le rappel de l’UE » - ‘’Divisions au sein du gouvernement, Salvini perplexe sur l’accord’’ (Il Messaggero), « La bombe USA-Chine sur le gouvernement » - ‘’Tous contre tous’’ (Fatto Quotidiano)

Ligne ferroviaire Lyon-Turin (TAV)

ARTICLE La Repubblica T. Ciriaco « La stratégie de Di Maio : vote de confiance au Parlement mais Conte négocie pour une liaison à bas coût » : « Maintenant que l’illusion s’est dissipée et que les appels d’offre sont désormais une réalité, les 5 Etoiles se retrouvent avec la paille la plus courte en main. Pour G. Conte, la seule issue est celle de négocier avec la France et la Commission Européenne et modifier de manière superficielle le projet, sans renoncer au tunnel de base qui est considéré, par les Français, comme la condition indispensable pour continuer la collaboration. Le Président du Conseil est donc disposé à un accord sur une ‘’mini-TAV’’, le seul compromis possible afin d’éviter une crise de gouvernement. Au Palais Chigi, à vrai dire, on préfère l’appeler « mini-mini-TAV » mais cela n’en change pas la substance. Officiellement, Di Maio reste vent debout. En réalité, il a digéré, de manière officieuse, la possibilité que la ligne Lyon-Turin se fasse. Mais il a besoin d’une issue honorable : que Conte négocie des corrections avec Paris et la Commission Européenne. Sur la mini-TAV, l’accord avec Paris n’est pas indispensable : ce qui se passe du côté italien n’est pas de la compétence de Paris. Mais politiquement, il faut un accord. Quant au plan B, Di Maio a expliqué aux siens qu’en cas d’absence d’accord, ‘’Conte m’a assuré qu’il demandera un vote de confiance au Parlement. Du coup, la Ligue devra assumer la responsabilité de la chute du gouvernement en votant avec les oppositions’’. C’est une hypothèse sanglante que Conte veut éviter. Une ‘’mini-TAV’’ irait d’ailleurs très bien à la Ligue, pourvu que le tunnel de base soit maintenu ».

ARTICLE, La Stampa, M. Tropeano : « TAV, feu vert aux appels d’offre, Paris satisfaite : ‘’ Ainsi le chantier peut continuer ‘’ » : « La société franco-italienne TELT a lancé les appels d’offre pour la liaison Lyon-Turin (TAV) et cela permettra l’avancement du projet ainsi que la poursuite des financements européens et le temps de réflexion souhaité par le gouvernement italien. La ministre des Transports française, Elisabeth Borne, qui a suivi à distance et avec patience, l’évolution de la situation, a déclaré être disponible à une discussion entre partenaires. Le président du Conseil italien Conte a exprimé sa pleine satisfaction pour les choix italiens et a annoncé d’avoir ‘’demandé de rencontrer à Bruxelles, à la fin de mars,  le président de la Commission européenne Juncker et le Président français Macron‘’. Le problème, pour l’Italie, est que la majorité de gouvernement continue de parler des langages différents : selon Salvini le choix est très clair parce que TELT a lancé les appels d’offre, tandis que le ministre des Transports Toninelli (M5S) affirme exactement le contraire».

Italie-Chine

RETROSCENA (Coulisses), La Stampa, M. Bresolin : « Bruxelles lance un avertissement aux pays de l’UE : ‘’ Oui aux affaires avec la Chine, mais elle est un rival ‘’ » : « Pour l’Union européenne le partenariat avec la Chine est ‘’ stratégique ‘’ mais Bruxelles souligne aussi que le géant asiatique est un concurrent et donc que tous les pays membre de l’UE ont des responsabilités précises, parce qu’il faut de l’unité dans les relations avec Pékin».

ARTICLE, Messaggero, A. Gentili « La Ligue avec le Quirinal (présidence de la République) et Moavero (ministre des Affaires étrangères - Indépendant) ; les télécommunications hors de l’accord avec Pékin » : « L’accès de Huawei aux nouvelles fréquences 5G en Italie est remise en cause. Une ‘’porte ouverte’’ aux données sensibles de l’Occident qui a déclenché l’alerte rouge à Washington. ‘’Le traitement des données sensibles est un thème de sécurité et d’intérêt national’’ a répété hier Salvini, et Giorgetti, sollicitant un renforcement du « golden power » a dit que le mémorandum améliorerait ‘’les relations économiques et commerciales avec la Chine’’ mais ne pourrait pas « aller au-delà ». Le M5S agacé a accusé les deux dirigeants de la Ligue d’être contre le développement.  Mais Conte, avec la collaboration de Moavero et influencé par le Quirinal, a garanti dans une note que l’accord avec la Chine interviendrait dans le ‘’respect des normes européennes, nationales et internationales’’. »

ENCADRE, F. Bisozzi, Messaggero, « L’embrouille du gouvernement italien sur la Tav inquiète Pékin » : « Le quotidien chinois Global times a beaucoup critiqué le gouvernement italien pour la gestion de l’affaire TAV, dans la perspective de la visite de Xi Ji ping en Italie. La nouvelle route de la soie est en effet une sorte de  « hyper TAV ». Comme pour la Tav, le gouvernement pourrait faire machine arrière à tout instant sur le mémorandum d’accord ».

Ligue

RETROSCENA (coulisses) La Stampa A. Mattioli « La stratégie de Salvini pour la nouvelle Ligue ‘’elle changera de nom’’ » : « Voici le plan du leader, afin d’éliminer l’empreinte « nordiste » et tenter de se soustraire aux juges et aux demandes de restituer les 49 millions [de fonds publics non remboursés, ndt.]. Le tournant a été annoncé par l’ancien dirigent Roberto Marroni. Par ailleurs, la Ligue a un nouveau responsable aux Affaires étrangères et, peut-être, aussi de nouveaux alliés en Europe. Au Conseil fédéral d’hier, Matteo Salvini a sacré le député européen Marco Zanni comme son homme à Bruxelles. Zanni est depuis toujours en contact avec Lorenzo Fontana, l’inspirateur du tournant souverainiste du parti ».

Marco Zanni

M5S

ARTICLE, Corriere della sera, T. Labate : « Grillo et Di Battista aux marges. Les souffrances des nouveaux Cinq Etoiles » : « La situation d’Alessandro Di Battista est résumée par un représentant important du M5S, qui veut rester anonyme, et qui relie le groupe parlementaire à la société  Casaleggio Associati : ‘’ La situation peut être récupérée, si Alessandro décidait de revenir et de nous donner un coup de main pour la campagne électorale’’. Di Battista se trouve, avec Beppe Grillo (fondateur du M5S mais maintenant simple ‘’ garant ‘’), aux marges du Mouvement et surtout loin de Di Maio et Casaleggio, fondateurs de l’association reconstituée du M5S. Di Battista se trouve ‘’ hors-jeu ‘’, voire même auteur d’une communication erronée. Pour le moment, on ne sait pas si Alessandro Di Battista reviendra, parce qu’il a refusé de participer au plan d’urgence du Mouvement, pour ignorer Salvini, et de commenter tous les derniers événements ».

Elections européennes

ARTICLE La Repubblica S. Folli « Le tournant du PPE qui peut entraver le succès de Salvini » : « L’ennemi du nationalisme léguiste était et demeure E. Macron, le Président français désormais leader des pro-européens orthodoxes. Affaiblir la relation Paris-Berlin et s’insinuer dans la fissure par le biais d’un virement à droite du PPE est le projet de Salvini. Ce n’est pas un hasard s’il comptait sur l’entente avec la Hongrie d’Orban comme levier. Or, au sein du PPE, on a décidé de mettre un mur à sa droite. Le Bavarois Manfred Weber est devenu maintenant le bras armé de Berlin contre l’hérésie Orban. Si ce dernier devait être expulsé, le 20 mars, accusé d’avoir piétiné les droits humains chez lui, cela représenterait une très mauvaise nouvelle pour Salvini. Car participer au chamboulement des équilibres politiques en Europe est autre chose que chercher un abri auprès d’un rassemblement de partis nationalistes sans grand avenir ».

 

ARTICLE, Messaggero, M. Ajello, « Souverainistes au Circo Massimo à Rome, réunion avec Orban et Le Pen pour lancer Salvini chef de l’UE » - « Manifestation mi-avril à Rome. L’objectif pour Salvini est celui de gouverner depuis Bruxelles. Il attaque le PPE : folie que de vouloir expulser le leader hongrois ».

(Traduction : ambassade de France à Rome)

Le domicile et la voiture de Carola Wolle attaqués.

Allemagne. Bade-Wurtemberg. Le député au Parlement du Bade-Wurtemberg Madame Carola Wolle a vu son domicile et sa voiture être attaqués, durant la nuit du 11 au 12 mars 2019, par des gauchistes.

"Attaquer l'AfD"

Matteo Salvini en Basilicate.

Italie. Le dirigeant de la Ligue, vice-Premier ministre et ministre de l’Intérieur Matteo Salvini est ce 12 mars 2019 en campagne en Basilicate en vue des élections régionales du 24 mars 2019.

Danemark : vers une interdiction de financement étranger de certaines mosquées.

Danemark. Le gouvernement et le Parti du Peuple danois travaillent à la mise en place d’une interdiction de financement étranger des mosquées, communautés religieuses et associations qui sapent les libertés fondamentales et la démocratie.

Attaques sexuelles de masse à Cologne en 2016 : seulement 3 agresseurs condamnés.

Plus de trois ans après les attaques sexuelles massives de Cologne - commises essentiellement par des migrants non-Européens à l’encontre de femmes allemandes et ayant fait, selon les enquêteurs, 601 victimes sexuelles - survenues au cours de la soirée du Nouvel An 2016, seuls 3 assaillants ont été condamnés par la justice : un Irakien, un Algérien et un Libyen.

Le Libyen avait peloté et insulté des femmes et bafoué la législation sur le droit de séjour en Allemagne. Il a été condamné à une peine de prison ferme d’un an et neuf mois.

L’Irakien avait embrassé une femme contre sa volonté et léché son visage et l’Algérien avait émis des menaces. Ils s’en tirent chacun avec une peine de prison avec sursis.

Ces trois agresseurs ont pu être trouvés car ils avaient, avant les faits, réalisé des selfies d’eux et de leurs victimes. Les autres agresseurs n’ont pu être clairement identifiés.

Des prévenus ont, en revanche, été condamnés pour vol ou recel.

La cathédrale de Cologne

Sahra Wagenknecht réduit ses activités politiques.

Allemagne. Sahra Wagenknecht, du parti post-communiste die Linke, a décidé de quitter la direction de son mouvement Aufstehen en invoquant le fait que celle-ci doit voir un renouvellement des personnes qui la composent. Wagenknecht a également décidé de ne plus codiriger, à partir de l’automne 2019, le groupe des élus de die Linke à la Chambre des députés. Ayant rencontré des problèmes de santé, elle désire réduire ses activités politiques.

(http://www.bvoltaire.fr/allemagne-le-populisme-de-gauche-...)

"Di Maio (et pas Grillo) fondateur du Mouvement."

Italie. Revue de presse.

La décision du gouvernement italien sur le Lyon-Turin (TAV) est également largement reprise : « TAV, pour la Ligue le Parlement doit en décider » (Corriere della Sera), « Référendum impossible sur la TAV » (La Repubblica), « Salvini : feu vert aux appels d’offre » (Il Messaggero), « Salvini : oui au chantiers »  - ‘’ la TAV également au Sud de l’Italie’’ (Il Mattino).

Journaux télévisés : Ils ouvrent principalement sur l’accident aérien près d’Addis Abeba et sur la décision du gouvernement italien sur la ligne Lyon-Turin.

ENTRETIEN de Giuseppe Conte, président du Conseil : « ‘’ Les appels d’offre de la ligne Lyon-Turin (Tav) bloqués, maintenant je vois Macron ’’ » (Il Fatto Quotidiano) : « ‘‘ J’ai évité la crise politique entre les deux partis de la majorité, je n’avais pas d’idées préconçues sur le rapport d’évaluation de la ligne ferroviaire Lyon-Turin (Tav), que j’ai étudié, mais l’analyse coûts-bénéfices de Ponti a résisté à l’épreuve du stress test de Salvini. Les appels d’offre de la TAV ont été bloqués et maintenant les négociations avec Paris et l’UE commencent. Je verrai le Président Macron dans dix jours, il faut prendre une décision et je ne permettrai à personne de détourner mes décisions pour des raisons idéologiques. C’est la seule façon de garantir l’argent des Italiens ‘’».

RETROSCENA Corriere della Sera M. Guerzoni « Salvini attends les élections européennes : tant que Di Maio résiste, le gouvernement ira de l’avant » : « Matteo Salvini n’a aucune intention de « rentrer dans sa niche », comme le souhaitent ses adversaires. L’irritation avec les 5 Etoiles (qui ont crié victoire pour le coup médiatique de G. Conte sur la TAV) ne s’est estompée qu’en apparence. Aujourd’hui, le processus sur la TAV démarre et cela est suffisant pour le chef de la Ligue afin de tranquilliser les siens. Il se contente du lancement des appels d’offres. Mais quand il aura remporté (comme il l’espère) les élections européennes et les régionales au Piémont, ni Di Maio ni Conte ne pourront arrêter le chantier. Salvini doit lancer d’urgence un message aux entrepreneurs du Nord, déçus par le temps perdu sur la TAV et pas du tout enthousiastes à l’idée d’une ‘’mini-TAV’’. Salvini a fait comprendre à ses alliés que la Ligue n’acceptera pas de « croisade » contre le progrès : ‘’S’ils insistent, on rentre tous à la maison’’. Salvini n’a pas de plan B et ne veut pas encore rompre, sachant que d’éventuelles élections anticipées ne seront décidées que par le Chef de l’Etat. Personne ne veut une crise gouvernementale. Surtout pas Salvini qui a, en un an, phagocyté la moitié du M5S ».

ARTICLE La Repubblica T. Ciriaco et P. Griseri « Pour la mini-Tav il faudrait démolir 140 immeubles. La Ligue freine Conte » : « Après l’escamotage trouvé par le gouvernement, le Secrétaire d’Etat G. Giorgetti (Ligue) prévient ‘’seul le Parlement peut bloquer le chantier’’. Du coup, un décret-loi ne suffirait pas à pouvoir bloquer la TAV. Il faut donc un passage parlementaire, car il s’agit d’un traité international. Il est difficile, donc, que Conte puisse faire quelque chose. Macron et Juncker le lui ont expliqué par téléphone, samedi soir. Et Salvini le sait bien. Entretemps, les polémiques sur le projet ‘’réduit’’ de la TAV commencent à arriver : environ 1 500 personnes devraient quitter leur maison. Ce serait alors non pas seulement un désastre économique mais surtout social ».

ARTICLE Corriere della Sera E. Buzzi « Di Maio (et pas Grillo) fondateur du Mouvement » : « Dans le statut de la nouvelle association régissant la vie des 5 Étoiles, le comique Grillo perd son rôle de fondateur et devient uniquement le garant. Les nouveaux actionnaires fondateurs sont Luigi Di Maio et Davide Casaleggio. Trois pages donnent le coup d’envoi à une autre phase du M5S, qui prend en héritage les différentes associations qui ont jusque-là tenu en vie les 5 Étoiles depuis décembre 2017. Les membres du collège des ‘’prud’hommes’’ sont eux aussi cités. Ils ont tous dû confirmer leur rôle face à Di Maio par le biais d’une communication écrite ».

RETROSCENA (Coulisses), La Stampa, I. Lombardo : « Di Battista déserte Rousseau : ‘’ Personne ne m’a défendu, j’ai été lâché aussi par Di Maio‘’ » : « Alessandro Di Battista, pourtant invité à l’événement organisé par Casaleggio au village Rousseau, n’y a pas participé parce qu’il s’est senti lâché et utilisé par le Mouvement. Il a déclaré que personne ne l’avait défendu ».

ARTICLE, La Stampa, F. Paci : « La Ligue prend ses distances des accords Italie-Chine : ‘’ Il faut protéger nos intérêts ‘’ » : « A la suite de l’avertissement sévère des Etats-Unis contre l’annonce du président du Conseil Conte sur l’adhésion de l’Italie au projet chinois ‘’ Belt and Road ‘’ et à moins de deux semaines de l’arrivée du président chinois Xi Jinping en Italie, le gouvernement a pris ses distances de cette initiative. Le vice-président du Conseil Di Maio a déclaré que le mémorandum avec la Chine est seulement économique et devra faciliter les entreprises italiennes dans la promotion du Made in Italy au sein d’un marché demandeur. La Ligue aussi a déclaré que, même en signant un accord commercial avec la Chine, le gouvernement italien va devra protéger les intérêts nationaux et les infrastructures stratégiques du pays ».

(Traduction : ambassade de France à Rome)

État de Salzbourg : recul du FPÖ lors des élections municipales.

Autriche. État (Land) de Salzbourg. Lors des élections municipales au sein de l’État de Salzbourg ce 10 mars 2019, le parti social-chrétien ÖVP progresse de 4,7 points par rapport à 2014 et obtient 47,5 %. Parmi les 2.134 sièges de conseillers municipaux, l’ÖVP en obtient 1.153, soit un gain de 75 sièges. Les sociaux-démocrates du SPÖ restent en deuxième position avec 27,6 % (soit -0,9 %). Les patriotes du FPÖ reculent de 2,2 points et tombent à 10,1 %. Ils obtiennent 213 sièges, soit une perte de 39 sièges. [Le FPÖ a dû faire face au FPS issu d'une scission en 2015 du FPÖ.] Le FPS, qui s'est présenté dans très peu de municipalités, obtient un nombre extrêmement restreint de conseillers municipaux.

(Résultats en % : https://www.salzburg.gv.at/stat/wahlen/gvw/index.html#erg...)

(Résultats en sièges : https://www.salzburg.gv.at/stat/wahlen/gvw/index.html#erg...)

(Résultats par municipalité : https://www.salzburg.gv.at/stat/wahlen/gvw/index.html#kar...)

Maires

Le FPÖ obtient, pour la première fois depuis 2004, un maire au sein de État de Salzbourg : le député national FPÖ Christian Pewny est élu à Radstadt où il était le seul candidat.

[11 maires seront élus lors d'un second tour]

(https://www.salzburg.gv.at/stat/wahlen/bmw/index2019.html...)

Les Démocrates suédois donnés à 19 %.

Suède. Les Démocrates suédois sont donnés deuxième parti du pays à 19 % au sein d’un sondage Demoskop.

Vox donné à 12 %.

Espagne. Le parti patriotique Vox est donné à 12 % au sein d’un sondage Invymark.

"Ceci est notre pays, notre culture, notre identité."

Pays-Bas.

"Ceci est notre pays, notre culture, notre identité. - Geert Wilders. Le 20 mars # votez PVV."

Derniers rassemblements électoraux du FvD avant les élections provinciales.

Pays-Bas. Le Forum voor Democratie tiendra divers rassemblements électoraux avant les élections provinciales du 20 mars 2019.

"Votez le 20 mars pour le Forum pour le Démocratie"

Le Forum voor Democratie donné à 19 sièges et le PVV à 15 sièges.

Pays-Bas. Le Forum voor Démocratie de Thierry Baudet est donné au sein du sondage Maurice de Hond de ce 10 mars 2019 à 19 sièges de député sur 150 (contre 2 lors des législatives de 2017) et le PVV de Geert Wilders à 15 sièges (contre 20 en 2017).

Matteo Salvini fête ses 46 ans.

Italie. Le dirigeant de la Ligue, vice-Premier ministre et ministre de l'Intérieur Matteo Salvini fête ce 9 mars 2019 ses 46 ans.

Matteo Salvini

Les figures de proue du Forum voor Democratie à Volendam.

Pays-Bas. Les figures de proue du Forum voor Democratie en campagne ce 9 mars 2019 à Volendam, dans la province de Hollande du Nord.

Henk Otten, Theo Hiddema et Thierry Baudet

Thierry Baudet en campagne pour les élections provinciales.

Pays-Bas. Le dirigeant du Forum voor Democratie Thierry Baudet distribue des tracts pour les élections provinciales.

Thierry Baudet (à droite sur la photo)

Viktor Orbán évoque un possible avenir du Fidesz en dehors du PPE.

Hongrie. Le Premier ministre Viktor Orbán évoque un possible avenir de son parti en dehors du PPE :

https://visegradpost.com/fr/2019/03/09/viktor-orban-evoqu...

Geert Wilders à Helmond.

Pays-Bas. Le président du PVV Geert Wilders a distribué ce 9 mars 2019 des tracts à Helmond, dans la province de Brabant du Nord.

Tags sur les façades de plusieurs candidats du PVV.

Pays-Bas. Des tags ont été inscrits sur les façades de plusieurs candidats du PVV aux élections provinciales.