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28/02/2019

Le Forum voor Démocratie et Debout la France désirent rejoindre l’Alliance des Conservateurs et réformistes européens (ACRE).

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Union Européenne. Divers partis ont signé, en présence du président du Forum voor Democratie Thierry Baudet (Pays-Bas) et du dirigeant de Debout la France Nicolas Dupont-Aignan, ce 28 février 2019, à Paris, une déclaration afin de former après les élections européennes de 2019 un grand groupe eurosceptique :

(https://www.boursorama.com/bourse/actualites/europeennes-...)

"Grillo à Di Maio : tu dois dire non à la TAV sinon nous te torpillons."

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Italie. Revue de presse.

Presse écrite : Les tensions au sein du gouvernement font toujours les gros titres des médias transalpins. La presse évoque notamment les vétos croisés entre la Ligue et le M5S, divisés sur les autonomies régionales et le chantier de la liaison Lyon-Turin (TAV) : « Salvini aux 5 Étoiles : maintenant l’autonomie » (Corriere della Sera), « Grillo à Di Maio : tu dois dire non à la TAV sinon nous te torpillons’’ (La Stampa), « Autonomie, déchirure Salvini-M5S » - ‘’Réunion nocturne entre Conte et les deux vice-présidents du Conseil, Salvini menace de tout bloquer si l’autonomie ne devait pas passer’’ (Il Messaggero).

Repubblica propose un entretien du vice-président du Conseil L. Di Maio (M5S), ce dernier expliquant sa position sur les autonomies et le chantier Lyon-Turin : « Je ne couperai pas l’Italie en deux » - ‘’Feu vert à tous les chantiers sauf la TAV’’. Le leader 5 Étoiles explique : ‘’ je ne parlerai pas de TAV tant qu’il n’y aura pas un accord dans la majorité’’ (La Repubblica).

Journaux télévisés : Ils traitent principalement de la réunion de Giuseppe Conte avec ses deux vice-présidents, Salvini et Di Maio, et de l’alarme lancée par la Commission européenne sur le budget italien.

ENTRETIEN de Luigi Di Maio, vice-président du Conseil, ministre du travail et chef de file du M5S (La Repubblica) « ‘’Pour les communes et les régions, nous sommes bloqués à un modèle de base que je veux modifier car je suis fatigué de perdre les élections locales. Je ne me serai pas candidat à la prochaine législature. Je donnerai ma contribution en restant aux côtés du Mouvement. Nous soutenons les autonomies mais pas un accord visant à couper en deux l’Italie. Nous l’avons dit clairement au ministre pour les affaires régionales : il faudra une entente préalable en Conseil des ministres, ensuite le Président du Conseil commencera une négociation avec les trois régions impliquées et ensuite cette entente sera discutée au Parlement. Là, les deux présidents décideront si le texte est amendable ou pas. Qu’une chose soit claire : nous sommes au gouvernement car il existe un contrat. Toutefois, nous restons alternatifs à la Ligue. Quand Salvini fait les choses bien, je le défends. Mais quand il attaque les juges, non, il faut toujours respecter les institutions de l’État. L’alliance avec la Ligue aux élections européennes ? En Europe, nous ne rejoindrons jamais un groupe qui, outre le fait d’être de droite, englobe des pays qui ont prôné plus d’austérité. Les critiques de Bruxelles ? Les comptes publics sont en bonne santé. Nous savions qu’il y avait avant tout une urgence sociale. Nous avons commencé par les plus faibles. Nous savons aussi que dans les prochains mois nous passerons à une nouvelle phase, celle d’un grand plan pour la croissance pour que l’Italie devienne la première force manufacturière d’Europe. La TAV ? Je ne parlerai pas de cela tant que nous ne trouverons pas un accord au sein de la majorité’’ ».

ARTICLE La Repubblica C. Lopapa « L’ultimatum de Salvini : stop aux tergiversations’’ » : « Fort du résultat électoral, Salvini a imposé à l’allié ses requêtes sur les autonomies, ces dernières étant l’objectif incontournable pour la Ligue. Di Maio aurait donné sa disponibilité à revoir le dossier pour surmonter les obstacles en matière fiscale. Toutefois, il n’y aurait encore rien de concret sur ce point. Sur la ligne Lyon-Turin (TAV), Salvini ne veut pas perdre les fonds UE et demande une entente sur la mini-TAV. Or, Di Maio craint la réaction de Grillo et Di Battista, qui l’attaqueraient alors publiquement sur les réseaux sociaux ».

ARTICLE Il Messaggero M. Conti « Conte à Salvini et à Di Maio : il faut maintenant débloquer la TAV et les chantiers » : « Une réunion à l’heure du dîner au Palais Chigi, hier soir, dont le menu était la recherche de ressources afin de tenter de redémarrer. Entretemps, le ministre de l’Economie G. Tria (Indépendant) prépare son voyage à Paris de demain pour rencontrer son homologue français B. Le Maire. Conte s’est présenté avec un texte prévoyant un décret, le ‘’débloque-chantiers’’ qui anticiperait la réforme du code des appels d’offre publics et qui pourrait être voté ce jeudi soir en Conseil des ministres. Une course aux chantiers et aux investissements qui est une sorte de prise d’acte, en ligne avec Bruxelles, des effets limités qu’auront les deux réformes-phare du M5S et de la Ligue (retraites et revenu citoyen). Reporter en mai la ligne Lyon-Turin tout en faisant démarrer les appels d’offre de Telt serait le verre à moitié plein que le M5S pourra revendiquer dans sa partie vide et que la Ligue pourra revendiquer dans sa partie pleine ».

COMMENTAIRE Sole 24 Ore L. Palmerini « Le double jeu de Salvini avec Di Maio et le Palais Chigi » : « Si d’un côté Salvini tend la main à Di Maio en redimensionnant le drame des résultats aux élections en Sardaigne, de l’autre il impose son agenda à Conte et à son allié. Ses déclarations sur une proposition élaborée par la Ligue pour le décret ‘’débloque-chantiers’’ qui aurait été remise au Palais Chigi pour avoir une réponse ‘’d’ici ce soir’’ montre bien que c’est Salvini qui met le pied sur l’accélérateur du gouvernement ».

COMMENTAIRE, Corriere della Sera, M. Franco : « Le Mouvement battu harcèle le leader de la Ligue » : « Le M5S tente de décharger les tensions internes sur Matteo Salvini, comme s’il était coupable des défaites électorales du Mouvement au niveau local. Maintenant, au sein du Mouvement, Salvini est considéré un allié difficile et donc l’attaquer est un moyen de récupérer des positions. Ainsi, pendant que le respect formel du « contrat de gouvernement » est confirmé, les traces de la tension, qu’aux élections européennes de mai est destinée à durer, se multiplient au sein de la majorité. Et, dans les modes un peu rudes avec lesquels le M5S s’adresse à Salvini, se devine la tentative d’en réduire le rôle et les marges d’action. Di Maio sait très bien que s’il veut retrouver une certaine crédibilité, il doit être moins ‘’subordonné’’. Le vice-président du Conseil du M5S tente de ne pas considérer les sondages et souligne le poids parlementaire réel sur lequel les Cinq Etoiles peuvent compter. Cela ressemble à une stratégie de résistance pour calmer ceux qui, au sein du Mouvement, demandent de ne pas céder au programme de Salvini. La tension reste élevée et révèle les escarmouches d’une majorité en souci et d’un M5S nerveux ».

ARTICLE Il Messaggero A. Bas. « TVA, le dossier dans les mains du gouvernement » : « Tria dément le tout mais, en vue de la prochaine loi de finances, le dossier sur les retouches pour la TVA, un point en plus ou des augmentations sélectives, est bel et bien à l’étude au Palais Chigi. L’hypothèse, faire passer la TVA de 22 à 23%, permettant des recettes à hauteur de 4,5 milliards dans les caisses du Trésor. Autrement, une solution plus amère : une TVA à 25% mais avec un coin fiscal moins lourd pour les entreprises et les travailleurs. Les intéressés pourraient demander la déduction des factures, ce qui pousserait aussi à éviter les prestations ‘’au noir’’ ».

RETROSCENA (coulisses), La Stampa, I. Lombardo « Le veto de Grillo et Di Battista : « S’il dit oui, défiance contre Di Maio » - « Le pragmatisme du leader du M5S sur la grande vitesse : « Le ‘’non’’ nous fera perdre des votes au Nord ». Mais le garant du Mouvement est prêt à discréditer en cas de feu vert aux travaux » : « La question a été abordée. Et Di Maio était sincère : « Dire non nous fait perdre les votes du Nord. Nous devons tous en être conscients, avant de dire notre dernier mot ». Mais le dernier mot est le premier, comme l'a rappelé Beppe Grillo. Celui-ci est catégorique : « Cela n'a rien à voir avec le consensus, nous ne pouvons pas céder à cela ». Ainsi, comme Di Battista, il serait prêt à publier un post juste après un éventuel accord du M5S sur les travaux ».

RETROSCENA (coulisses), La Stampa, A. Barbera « J’ai signé la caution sous chantage allemand ». Tria accuse, puis retire ses propos, coup de froid en Europe » : « L’Italie aurait accepté les règles de « sauvetage interne » des banques « sous chantage de l’Allemagne », qui s’est déclarée prête à dénoncer « un système bancaire proche de la faillite ». Hier, a eu lieu à Rome la Commission des Finances du Sénat. Peut-être dans une tentative d'ajuster le tir après l'affrontement avec le M5S, peut-être dans l'espoir d'éviter la colère des épargnants à qui ont été promis des remboursements qui ne viendront pas, le ministre de l'Économie Giovanni Tria se remet dans le rôle souverainiste et, cinq ans après la signature des nouvelles règles sur l’Union bancaire, lance une accusation sans précédent ».

(Traduction : ambassade de France à Rome)

L'AfD donnée à 13 %.

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Allemagne. Un sondage YouGov donne l'AfD à 13 %.

(https://www.wahlrecht.de/umfragen/yougov.htm)

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CDU : démocrates-chrétiens / CSU : sociaux-chrétiens

SPD : sociaux-démocrates

AfD : patriotes

FDP : libéraux

die Linke : post-communistes

Grüne : écologistes

Sonstige : autres

27/02/2019

Pologne : coalition de nationalistes pour les élections européennes.

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Pologne. Janusz Korwin-Mikke, Ruch Narodowy, d’anciens députés de Kukiz'15, etc. lancent une coalition pour les élections européennes dénommée Konfederacja Korwin, Braun, Liroy, Narodowcy.

Herbert Kickl s’oppose au retour des djihadistes.

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Autriche. Le ministre FPÖ de l'Intérieur Herbert Kickl s’oppose au retour des djihadistes :

http://www.fdesouche.com/1166325-lautriche-soppose-au-ret...

Gianni Alemanno condamné à six ans de prison.

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Italie. L’ancien maire nationaliste de Rome Gianni Alemanno condamné à six ans de prison :

https://www.lavenir.net/cnt/dmf20190225_01301598/corrupti...

"Salvini, soutien à Di Maio."

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Italie. Revue de presse.

Presse écrite : Les tensions au sein de la coalition gouvernementale, après la lourde défaite électorale du M5S en Sardaigne, font les gros titres des médias transalpins. La presse souligne la volonté de Salvini de ‘’sauver’’ son allié Di Maio en repoussant les réformes les plus indigestes pour le M5S, les perplexités du ministre de l’Economie G. Tria (Indépendant) sur le revenu de citoyenneté et sur la possibilité d’augmenter les ressources pour les réformes, et enfin les nouvelles règles internes au M5S annoncées par son leader : « Salvini, soutien à Di Maio » - ‘’Nouvel agenda : la légitime défense et les autonomies repoussées, les remboursements pour les victimes des banques anticipés’’ (Corriere della Sera), « Centre droit, le plan de Salvini » - ‘’Le léguiste mise sur le soutien de Toti (Forza Italia) et Meloni (Fratelli d’Italia) (La Repubblica), « Di Maio multiplie par deux son mandat » - ‘’Après la défaite en Sardaigne, plusieurs tabous tombent au sein du M5S’’ (La Stampa), « Affaire TVA, Tria prévient le gouvernement » (Il Messaggero), « Tria : ‘’le revenu est un casse-tête’’ » - ‘’Seule l’augmentation de la TVA peut permettre d’autres ressources’’  (Il Mattino), « Adieu à la légitime défense, Salvini défend uniquement Di Maio » (Il Giornale), « L’UE prévient l’Italie : seul l’endettement augmente » - ‘’La réforme des retraites et le revenu de citoyenneté critiqués’’ (Avvenire). 

Journaux télévisés : Ils traitent de l’annonce de Luigi Di Maio sur la réorganisation du M5S, ainsi que des critiques faites par la Commission européenne sur le budget italien. 

Réseaux sociaux : Ils traitent du report du décret sur la légitime défense. 

ÉDITORIAL Corriere della Sera A. Cazzullo « La seule stratégie possible, le report » : « Salvini veut continuer de gouverner et répète que le gouvernement durera encore 4 ans. Cela est légitime car le gouvernement a encore une large solidité parlementaire. La vraie question est désormais la suivante : gouverner, oui, mais pour quoi faire ? La situation économique est grave, une loi de finances rectificative est à ce stade démentie. Du coup, seul le report des réformes est possible, à commencer par celles des autonomies et de la légitime défense ».

COMMENTAIRE Corriere della Sera M. Franco « Le leadership 5 Étoiles protégé uniquement en apparence » : « Derrière la stratégie du retranchement de la composante de gouvernement du M5S, le doute que l’hémorragie électorale puisse continuer prévaut. Reste que le mécontentement, sans issue, et les élections européennes en mai rendent la situation encore plus incertaine. Le problème n’est pas si le M5S perdra mais combien de voix il perdra. Il faut se demander jusqu’à quand le M5S est disposé à faire durer cette législature, au moment où il a les voix parlementaires qui le rendent indispensable ».

COMMENTAIRE La Stampa M. Sorgi « Le retour du bipolarisme lors du test électoral européen » : « Les résultats des élections en Sardaigne ont été évalués par tous comme un retour au bipolarisme entre les deux coalitions qui ont gouverné en alternance pendant les années de la Deuxième République. Pour les élections européennes, le système électoral sera proportionnel. Le classement sera donc fait non pas par alliances mais par partis. Le sort du nouveau/ancien bipolarisme dépendra des réponses que l’électorat donnera dans ce test européen. A la buvette de la Chambre des Députés, certains disent qu’en cas de succès de la Ligue, Salvini pourrait voir s’il y a lieu de mettre fin à la législature pour consolider, avec des élections anticipées, le renforcement du parti au Parlement. D’autres au sein des démocrates évaluent la possibilité d’un rapprochement M5S-PD qui, dans le Parlement actuel, pourraient avoir une majorité - même si très juste. C’est l’une des surprises que le retour du bipolarisme peut nous réserver ».

ARTICLE, La Repubblica, S. Folli « Le M5S et le jeu d’illusion » : « Salvini ne fait pas œuvre de charité au profit du M5S, on ne peut l’ignorer : il veut juste éviter qu'un effondrement trop rapide du Mouvement ne soit un facteur déstabilisant dans l’équilibre de coalition. Le dirigeant du M5S précise qu'il sera « le chef du mouvement » pendant encore quatre ans. L'objectif est de faire fructifier le décret sur le revenu citoyen. Après les élections européennes, le gouvernement Conte ne tiendra que si Di Maio et les siens acceptent le leadership de la Ligue ».

RETROSCENA (coulisses), La Repubblica, C. Lopapa « Droite, le plan de Salvini pour se démarquer du M5S et dire adieu à Berlusconi » : « Je ne reviendrai jamais avec le vieux centre-droit », a annoncé le chef de la Ligue au lendemain du vote. Vieux non, mais flambant neuf, remodelé à son image, il en a besoin, ce sera son canot de sauvetage. À condition que le centre-droit se « déberlusconise ». Silvio Berlusconi, qui rêve déjà de lui donner une leçon en Basilicate où un vote aura lieu dans un mois, a déjà prévu un blitz à Potenza et Matera. « Matteo tire trop fort, il est convaincu d'être autosuffisant mais il oublie qu'en Italie, les élections se gagnent avec des modérés ». Mais il ne rompt pas, « après la catastrophe de cette année, le gouvernement aura encore besoin de nous ». Avec le M5S déchiré en interne et en chute libre, les élections européennes ressemblent de plus en plus au Big Bang, après lequel tout peut arriver. Surtout si les équilibres majoritaires devaient être renversés ».

ARTICLE, Corriere della Sera, A. Trocino : « ‘’ Nouvelles ‘’ 5 Étoiles, les règles de Di Maio : ‘’ Moi, leader pendant au moins quatre ans ‘’ » : « Luigi Di Maio a organisé une conférence de presse pour annoncer que le Mouvement est « devenu adulte » et qu’il est destiné à de grands changements. Il restera le leader pendant au moins quatre ans. Il a annoncé les nouvelles règles de réorganisation du Mouvement : l’abolition des deux mandats électoraux pour les conseillers des municipalités, l’hypothèse de nouvelles alliances avec les listes civiques pour les élections administratives et la constitution d’un Comité central de dix personnes ainsi qu’une structure avec des représentants régionaux ».

ARTICLE Il Messaggero L. Cifoni « Dette, l’UE retoque l’Italie mais pas de loi de finances rectificative à ce stade » : « L’Italie figure encore une fois parmi les pays européens qui ont des déséquilibres macroéconomiques excessifs, avec la Grèce et Chypre. Voici le verdict de Bruxelles, qui critique notamment la marche arrière de l’Italie sur les retraites. Sur le revenu de citoyenneté, il n’y a pas une opposition de principe mais plutôt des doutes sur l’impact sur la consommation. Pour qu’une procédure pour déficit excessif soit entamée, il faudra une évaluation politique du nouveau Parlement européen après les élections de mai ».

(Traduction : ambassade de France à Rome)

26/02/2019

La Haye : collaboration entre Hart voor Den Haag/Groep de Mos et 50PLUS.

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Pays-Bas. La Haye. Le Hart voor Den Haag/Groep de Mos et le parti des plus de 50 ans 50PLUS ont décidé de travailler ensemble au sein du Conseil municipal de La Haye. Les groupes d’élus des deux partis restent cependant séparés. Le groupe d'élus de Hart voor Den Haag/Groep de Mos est le plus important au sein du Conseil municipal avec 8 sièges et le groupe 50plus dispose d’1 siège.

L'AfD remporte une victoire juridique contre l'Office de protection de la Constitution.

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Allemagne. L’AfD remporte une victoire juridique devant le tribunal administratif de Cologne :

https://www.rts.ch/info/monde/10249719-la-justice-alleman...

Article de Lionel Baland à propos des élections en Sardaigne : une nouvelle victoire pour Matteo Salvini.

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Italie. Élections en Sardaigne : une victoire supplémentaire pour Matteo Salvini :

http://www.bvoltaire.fr/elections-en-sardaigne-une-victoi...

Salvini : "Je ne retournerai jamais avec le centre-droit."

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Italie. Revue de presse.

Presse écrite : Les résultats des élections régionales en Sardaigne font la Une de l’ensemble des médias italiens. La presse souligne notamment la défaite du M5S, passé de 42,5% aux élections législatives de 2018 à 11%, et la victoire de la coalition de la droite. Certains observateurs envisagent des répercussions au sein du gouvernement, le rapport de force s’étant désormais inversé entre le M5S et la Ligue : « Le centre droit l’emporte, le M5S dans le chaos » - ‘’La colère de Grillo contre Di Maio : vite un directoire’’ (Corriere della Sera), « M5S à son plus bas, Di Maio remis en doute » - ‘’Salvini : je ne retournerai pas avec Berlusconi’’ (La Repubblica), « Berlusconi à Salvini : ‘’maintenant c’est toi qui risque’’ » - ‘’Forza Italia à son allié de coalition : les gens ont ouverts les yeux sur les désastres du gouvernement’’ (La Stampa), « La Sardaigne au centre droit. M5S : Di Maio remis en cause » (Il Messaggero), « Débâcle M5S, Di Maio remis en cause » (Il Mattino), « La droite se reprend la Sardaigne, flop M5S » (Fatto Quotidiano), « Sardaigne, le M5S coule » (Avvenire), « Le gouvernement vacille » - ‘’En Sardaigne la coalition de gouvernement vacille. Haute tension. Tria (Indépendant) défend la TAV [Ligne à grande vitesse Lyon-Turin] et les ministres 5 Étoiles se mettent en colère (Il Giornale).

Journaux télévisés : Ils traitent principalement des résultats des élections régionales en Sardaigne et de la mise en garde du ministre Tria sur la TAV. Ils évoquent également Jeremy Corbyn, opposant de Theresa May, qui serait prêt à soutenir un nouveau référendum pour éviter le Brexit sans accord.

Réseaux sociaux : Ils traitent principalement des élections en Sardaigne, ainsi que de l’attaque de deux hommes armés d’un camion-citerne transportant du lait en Sardaigne.

ARTICLE La Repubblica S. Folli « Le conflit des deux gouvernements » : « Jusqu’à hier, le ministre Tria, comme le ministre des affaires étrangères Moavero et parfois même le Président du Conseil Conte, semblaient par moment, les représentants d’un gouvernement appartenant à un univers parallèle. Ce qu’ils disaient et faisaient était souvent séparé de l’activité de l’autre gouvernement, celui géré et monopolisé par les deux vice-présidents du Conseil Di Maio et Salvini. La liaison ferroviaire Lyon-Turin reste emblématique de ce double registre : une analyse coûts-bénéfices qui tente de cacher sous une couverture technique un « non » qui est exclusivement politique. Jusqu’à samedi dernier, Di Maio était un leader en déclin mais encore en position de force. Maintenant, c’est un personnage amoindri à 10%, comme le pourcentage de voix recueilli en Sardaigne. Maintenant, tous au gouvernement lèvent la tête et se sentent davantage libres pour soutenir la ligne du bon sens qui était jusqu’à hier mal vue. Il est probable que Salvini, même avec quelques contradictions, soutiendra toute initiative pour remettre en marche la machine industrielle. Le résultat des électeurs sardes pourrait faire sauter le gouvernement. Mais c’est justement ce qu’ils ne feront jamais pour ne pas compléter leur suicide politique car désormais leur « saison » antisystème est révolue. Par ailleurs, en Sardaigne, Forza Italia a perdu des voix mais celles dont elle dispose encore, lui permettent de ne pas se faire écraser par la Ligue, empêchant le ministre de l’Intérieur [Matteo Salvini] de modeler la droite à sa main. L’objectif est peut-être reporté après les élections européennes, mais le vote en Sardaigne illustre une droite berlusconienne qui résiste ».

ARTICLE, Sole 24 Ore, L. Palmerini, « Comment Salvini peut pousser les 5 Étoiles à la rupture » : « Le résultat d’hier en Sardaigne a confirmé la confiance des électeurs en la coalition de droite et la désaffection envers les 5 Étoiles, mettant Salvini face à la même question : pendant combien de temps encore et à quel prix peut-il continuer à jouer les deux rôles au niveau national et territorial ? Ce sont surtout les propos d’hier du Secrétaire d’Etat [à la présidence du Conseil des ministres] G. Giorgetti (Ligue) depuis Londres qui intéressent : « nous allons droits sur notre chemin, les électeurs nous choisissent. Si les autres ont quelques problèmes, il est juste qu’ils décident eux-mêmes comment les résoudre ». Giorgetti n’a pas seulement dit que la faiblesse de l’allié était désormais un dossier ouvert, mais que cela aura également une conséquence sur le gouvernement. Pourquoi Giorgetti est-il allé à l’étranger pour rassurer les investisseurs internationaux, chose qui relève plutôt d’un ministre de l’Economie ? Car le représentant de la Ligue est le visage le plus rassurant pour les marchés. C’est un choix concerté avec Salvini. Dans le gouvernement, il y a un glissement de l’équilibre politique vers la Ligue. Politique mais aussi économique. La Ligue veut s’emparer du rôle de premier plan. La stratégie de Salvini est de pousser le M5S à faire des choix sur une série de dossiers économiques »

ENTRETIEN, Matteo Salvini, vice-président du Conseil italien, ministre de l’Intérieur, Repubblica, « Je ne retournerai jamais avec le centre-droit. Le Trésor ? J’ai confiance dans le ministre » : « ‘’Je ne retournerai jamais avec la vieille droite, cela doit être clair. Nous gouvernons ensemble dans les régions et les villes, ça s’arrête là’’. Même si les 11% obtenus sont loin des 27 des Abruzzes, Salvini dit ‘’si ça c’est un flop, il est bienvenu, j’en voudrais beaucoup des comme ça’’. Sur le gouvernement, ‘’j’ai donné ma parole et elle est valable cinq ans, pas cinq mois, il y a une alliance de gouvernement et nous entendons respecter notre engagement’’, et encore ‘’le vote en Sardaigne a été un vote local, qui n’a pas d’incidence sur les choix nationaux. Je ne me sens pas plus fort et Luigi (Di Maio) ne doit pas se sentir plus faible’’. Sur la loi de finances : ‘’avec Conte et Di Maio nous parlerons d’économie’’- ‘’pas de loi de finances corrective prévue’’. Sur la TAV : ‘’nous sommes en train d’y travailler, je reste convaincu que la haute vitesse porte emploi et développement. Je ferai tout pour qu’elle se réalise, même avec des coupes et des économies’’ ».

ARTICLE, A. Cuzzocrea, Repubblica, « Le M5S et ces 300 000 voix perdues. Di Miao attaqué se blinde » : « L. Di Maio est mis sur la touche avec un résultat funeste : ne pas réussir à être la première liste en Sardaigne, s’arrêter à 9,7% avec un candidat à 11,2 %, perdre 300 000 voix par rapport à l’an passé : c’est une défaite inimaginable pour le M5S. Le chef politique sait qu’il a commis des erreurs de communication et il accélère sur une réorganisation qui est en réalité la construction d’une forteresse et il ne fait ainsi que s’affaiblir à l’intérieur du mouvement. Certains craignent qu’il ne mette le mouvement dans les mains de Salvini. La war room du Palais Chigi [siège du Premier ministre] semble vouloir opérer un changement de stratégie. Exemples : le rapport avec les entreprises, Maio a dit à Boccia (Confindustria) ‘’parlons-en’’ ; la campagne pour les Européennes commencée de manière erronée. Lors de sa rencontre avec l’Ambassadeur français au Palais Chigi, le leader M5S a fait machine arrière sur de nombreux points, à partir des Gilets jaunes que F. Castaldo (M5S), vice-président du Parlement européen, a lui-même renié ».

ARTICLE, Corriere della Sera, P. Foschi : « Fico met en garde : c’est la démocratie. Mais pour Di Maio le ‘’ M5S va de l’avant ‘’ » : « Le résultat des élections régionales en Sardaigne confirme l’effondrement du M5S, passé de 42,5% aux élections législatives de 2018 à 11%. Le M5S est dans le chaos, le leader Di Maio est remis en cause et Beppe Grillo, en colère, affirme qu’il faut organiser rapidement un directoire. En effet, les dissidents du Mouvement, par la voix de Paola Nugnes, sénatrice proche du président de la Chambre Roberto Fico, ont attaqué le leadership de Di Maio, alors que le vice-président du Conseil a montré sa tranquillité, au moins formellement. Il a déclaré qu’il y avait beaucoup de monde qui espérait que le M5S meure mais qu’il était bien vivant et continuait son parcours de changement du pays ».

RETROSCENA (coulisses), La Stampa, I. Lombardo « Le bouc émissaire est Tria. Di Maio : « s’il veut, il peut partir ». Et le directoire se réunit à 10h » - « Le TAV secoue le M5S : le détenteur du Trésor attaque, étincelle dans le gouvernement. Aujourd'hui sur le blog les nouvelles règles, demain le vote. Avec un œil sur le Piémont » : « Mais pourquoi a-t-il dit ça ? S'il veut partir, et qu'il veut nous forcer à demander sa démission, nous allons le satisfaire. Ça ne prendra qu'un instant ». La réaction de Luigi Di Maio dure aussi un moment, furieux des déclarations faites par Giovanni Tria à l'émission de la Quarta Repubblica. Le leader politique du M5S est barricadé lors d'une réunion ininterrompue avec son cabinet de guerre, avec l'intention d'expulser le cauchemar sans fin des élections régionales. Cette fois-ci, il ne veut pas commettre la même erreur commise dans les Abruzzes. La Sardaigne était une catastrophe attendue, une preuve de plus que tout doit changer au niveau local, afin que tout le M5S puisse rester tel qu'il est, au gouvernement. Il se peut que le ministre de l'Économie choisisse le mauvais lundi pour rappeler aux 5 étoiles que rejeter la TAV pourrait avoir des répercussions désagréables : « l'analyse coûts-avantages ne m’intéresse pas. Le problème, c'est que personne ne viendra en Italie pour investir si le pays montre qu'un gouvernement ne respecte pas les engagements, change les contrats et les lois et les rend rétroactives. C'est là le problème, pas la TAV ». Alitalia ? « Elle ne doit pas être publique, une solution de marché doit être trouvée, dans le respect des règles communautaires ». Il n'aime pas la solution du ministre du Développement économique Luigi Di Maio, qui prévoit l'implication de Ferrovie dello Stato, Poste, du Trésor autour de 15% puis EasyJet et Delta comme partenaires industriels minoritaires. « Bien sûr, il préfère le partenariat avec Lufthansa » évoque un membre de l’équipe de Di Maio, alors qu'il est décidé de confier au ministre Toninelli la réponse sur la TAV : « Tria a oublié qu'il existe un contrat gouvernemental. Tiens-t'en à ça ». Nous sommes à un pas de l'expulsion. Les 5 étoiles se demandent s'il faut aller jusqu'à demander sa démission. Mais quelqu'un signale à Di Maio les conséquences sur les marchés. Pour l'instant, Tria est prévenu ».

(Traduction : ambassade de France à Rome)

25/02/2019

Christian Solinas est élu président de la Sardaigne.

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Italie. Le candidat du centre-droit à la présidence de la Sardaigne Christian Solinas (Parti sarde d'action), qui siège au Sénat dans le groupe de la Ligue, est élu ce 24 février 2019.

Lors de l'élection de l'assemblée de Sardaigne, la Ligue obtient 11,4 %, le Parti sarde d'action 9,9 %, Frères d'Italie 4,72 % et le M5S 9,7 %.

(https://www.corriere.it/elezioni-2019/risultati-regionali...)

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Christian Solinas et le dirigeant de la Ligue Matteo Salvini

Autriche : plus de la moitié des détenus sont des étrangers.

Autriche. Plus de la moitié des détenus sont des étrangers. 45,3 % sont Autrichiens, 18,8 % sont des ressortissants d’autres pays de l’Union Européenne et 35,5 % de pays non-membres de l’Union Européenne.

(https://www.krone.at/1868850)

Le FPÖ écrit à l'ambassadrice d'Israël.

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Autriche et Israël. Le secrétaire général du FPÖ Christian Hafenecker a écrit à l’ambassadrice d’Israël afin de lui expliquer que le FPÖ rejette toute forme d’extrémisme de droite et que des forces politiques hostiles au FPÖ tentent de faire passer le FPÖ pour un parti radical.

De pro NRW à die Linke.

Allemagne. L’ancien secrétaire général de pro NRW Tony-Xaver Fiedler est désormais candidat aux élections municipales à Arnstadt en Thuringe pour les post-communistes de die Linke. En 2015, il avait été le candidat au poste de maire de Essen en Rhénanie du Nord-Westphalie de pro-NRW. Au cours de sa jeunesse, il a été lié aux patriotes du parti die Republikaner et aux nationalistes durs de la DVU.

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Affiche de Tony-Xaver Fiedler lorsqu'il était chez pro NRW

Anvers compte, désormais, plus d’habitants d’origine étrangère que d’autochtones.

Belgique. Flandre. La ville d’Anvers (Antwerpen) compte, désormais, plus d’habitants d’origine étrangère (étrangers, nouveaux belges et personnes dont un ou deux des parents ont une autre nationalité) que d’autochtones. Trois enfants de moins de dix ans sur quatre ont, dans cette ville, une origine étrangère.

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[Lors des élections municipales de 2018, les deux partis nationalistes flamands N-VA et Vlaams Belang ont obtenu ensemble 45,8 %, soit 35,3 % pour la N-VA et 10,5 % pour le Vlaams Belang.]

En attendant les résultats des élections en Sardaigne.

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Italie. Revue de presse.

Presse écrite : Les résultats des élections régionales en Sardaigne font la Une de l’ensemble des médias italiens. Les commentateurs insistent tout particulièrement sur « l’effondrement » du mouvement 5 Étoiles qui totaliserait moins de 20 % des votes, alors que la droite arriverait en tête avec 40 % et la gauche serait à plus de 35 % environ : « Sardaigne, défaite des 5 Étoiles » (Corriere della Sera), « Vote en Sardaigne : effondrement du M5S. Les sondages : duel Solinas (centre-droit) et Zedda (centre-gauche) » (La Repubblica), « La Sardaigne abandonne les Cinq Étoiles » (La Stampa), « Effondrement du M5S, centre-droit en tête » (Il Messaggero), « Cinq Étoiles, l’effondrement continue » (Il Mattino), « Sardaigne, la gauche met en difficulté la droite, un autre effondrement des Cinq Étoiles » (Il Fatto Quotidiano).

Journaux télévisés : Ils traitent principalement du dépouillement des bulletins des élections régionales en Sardaigne et de la chute du M5S dans les sondages ainsi que de la recherche de trois jeunes disparus en mer. Ils évoquent également le fait que Giuseppe Conte répète qu’il n’y aura aucune modification du budget.

Réseaux sociaux : Ils traitent principalement des élections régionales en Sardaigne. Sur Twitter, le hashtag les plus utilisé est #ElezioniRegionaliSardegna.

ARTICLE, Repubblica, C. Tito, « La défaite met le gouvernement en danger » : « Trois compétitions électorales ont eu lieu depuis début 2019. Des Abruzzes à la Sardaigne, le résultat a été sans appel : les Italiens donnent un coup au M5S, en divisant par deux le nombre de voix obtenues il y a moins d’un an. Et surtout, ils redessinent le « tripolarisme » qui s’est affirmé dans notre pays en 2013 et en mars 2018. Il s’agit dorénavant d’un nouveau « tripolarisme » avec deux jambes plus fortes : celle du centre droit et celle du centre gauche. Et une autre minoritaire, sous les 20%. La crise de l’exécutif Conte est mise en évidence par le vote sarde, avec la décadence du M5S. Le jugement des électeurs italiens n’a rien à voir avec un problème de présence du M5S sur le territoire (sinon les élections des maires de Turin et Rome devraient également être lues comme étant le fruit du hasard). La désillusion de nombreux soutiens du M5S est le miroir fidèle de la critique de l’alliance avec la Ligue, de la subordination politique à Salvini, des choix incohérents par rapport à la ligne de Grillo. Le M5S paie les incertitudes et les approximations avec lesquels la majorité actuelle a dirigé jusque-là l’Italie. Le passage de la simple protestation au gouvernement est plus compliqué. Par-dessus tout, il est dorénavant clair que la somme des deux populismes provoque un effet d’unification, qui s’est unifié autour du sujet qui apparait comme le plus fort. Du reste, il ne peut y avoir qu’un seul chef. Celui-ci prend de l’ampleur dans l’annonce de propositions qui n’ont pas besoin d’être appliquées mais qui doivent être crues à court terme : c’est la force de Salvini. Le M5S est de plus en plus replié dans la liturgie idéologique d’Internet dans laquelle croient uniquement Casaleggio et Di Maio. Et le défi n’est pas la transformation du mouvement, qui est déjà un parti, mais bien la crise du gouvernement ».

EDITORIAL, La Stampa, M. Sorgi « Rien ne sera comme avant » : « Un face à face centre-droit et centre-gauche, le premier en léger avantage et le second à sa poursuite, avec le candidat, Zedda qui pourrait même l'emporter sur Solinas, grâce au vote séparé et à la prime prévue par la loi électorale. De prime abord, on dirait que l’avancée de Salvini qui paraissait inexorable, connait un ralentissement. Les efforts du leader légiste et son Ministre de l’Agriculture pour résoudre la protestation des producteurs de lait, n’ont été récompensé comme il fallait s’y attendre. Les votes de ces rebelles indomptables, qui imitent les gilets jaunes français dans la frange la plus extrême, ne sont pas allés au M5S. En reva    nche, la paix signée par Di Maio avec l'ambassadeur français C. Masset avait comme prix l'autocritique de l'alliance superficielle du M5S avec les manifestants violents à Paris. Le pacte Salvini-Di Maio est destiné à tenir un peu plus longtemps, mais aussi à changer sa nature. Il n'y a pas d'avantage à tirer d’une rupture, pour les deux vice-premiers ministres, ni à court, ni à moyen terme. Di Maio, après la scission des militants sur la plate-forme Rousseau pour le choix du sauvetage du ministre de l'Intérieur, est aux prises avec un conflit interne qui jusqu'à présent a du mal à s'organiser ».

RETROSCENA (coulisses), La Stampa, A. La Mattina « Le premier coup de frein à la Ligue. Les doutes de Salvini sur le candidat » : « Ça va être une nuit d'inquiétude. Peut-être Matteo Salvini s'est-il rendu compte que Christian Solinas n'était pas le meilleur candidat possible. Si les vraies voix, que nous ne connaîtrons qu'aujourd'hui, confirmaient les sondages, il gagnerait de justesse. Entre autres, Solinas obtiendrait un pourcentage inférieur à celui de la coalition de centre-droit. Il ne peut pas s’en féliciter comme cela a été le cas lors des dernières élections régionales dans les Abruzzes où il est devenu le premier parti avec 26%. Salvini s’est rendu compte que le choix de Solinas n'était pas excellent mais le pacte entre la Ligue et le Parti d'action sarde, dont Solinas est le secrétaire, a permis à la Ligue de mettre les pieds sur l'île dès le 4 mars. Solinas a été surnommé « l'homme invisible ». Salvini ne l'a jamais mentionné dans les rassemblements et son nom ne figurait pas sur les affiches de la Ligue. Et s'il s'agit d'un ou deux points d'avantage, ce serait un demi-échec pour les objectifs que Salvini s'était fixés. Le vice-premier ministre de la Ligue est déçu. L’enracinement territorial aurait fait défaut. La Ligue et le centre-droit, cependant, ont compté sur le leadership de Salvini qui, pour la première fois, a pu enregistrer un revers ».

RETROSCENA, Corriere della Sera, A. Trocino « Le nouveau coup pour Di Maio. Et la minorité aiguise ses armes » : « Une très lourde défaite, pire encore que celle des Abruzzes. La liste du M5S semble être à la traîne derrière la ligne Maginot du désespoir, soit 20%. Un seuil psychologique sous lequel Luigi Di Maio espérait ne pas tomber. Aussi parce qu'il est difficile de le comparer à ce qui s'est passé il y a moins d'un an, le 4 mars 2018, lorsque le Mouvement a obtenu 42 % sur l'île. Peu de consolation, vu le triomphe de l'allié. La défaite a été donnée par certains dirigeants, qui ont en fait disparu. A tel point que le député sarde Nardo Marino s'est plaint ces derniers jours du « manque de structure et de coordination ». C'est exactement ce que Di Maio essaie de faire maintenant, avec la réorganisation du Mouvement. Trop tard pour la Sardaigne ».

ARTICLE, Fatto quotidiano, P. Zanca « Zedda poursuit Solinas. Le Mouvement glisse sous les 20% » : « Le dépouillement n'a commencé que ce matin à 7 heures. Les sondages de sortie parlent. Cela suit largement les sondages publiés ces dernières semaines : le candidat de centre-droit est en tête, entre 37 et 41 % des voix, mais celui du centre-gauche le suit à très courte distance, tandis que les 5 étoiles restent très loin du podium, bien en dessous de 20 % ».

ARTICLE/RENCONTRE, Corriere della Sera (de dimanche), M. Franco : « Conte : ‘’ Mon gouvernement ne tombera pas ‘’ » : « ‘’ Le gouvernement ne tombera pas, même pas après les élections européennes. Fitch nous a classés comme un pays stable mais avec des perspectives négatives, liées surtout à l’instabilité politique. Moi, je n’arrive vraiment pas à voir cette instabilité. Je suis convaincu que le gouvernement continuera parce que l’impulsion du changement et des réformes ne s’est pas épuisée. L’avis de Fitch est aussi valable que d’autres opinions politiques. La campagne électorale pour les élections européennes sera longue et compliquée et les forces de la majorité pourraient recevoir un consensus proportionnellement différent par rapport aux élections politiques du 4 mars de l’année dernière. Mais, même si cela devait arriver, cette expérience de gouvernement n’en serait pas conditionnée. J’ai le soutien de leaders politiques responsables qui ne commettront jamais l’erreur de faire tomber ce gouvernement, qui a encore beaucoup de choses à faire. Je ne sous-estime pas du tout le spread, mais il ne peut pas conditionner tous les choix de politique économique et j’exclu une loi de finances rectificative ’’».

RETROSCENA (coulisses) La Stampa de samedi « Di Maio signe la paix avec la France et dément la ligne de Di Battista » : « Oublié les guerres coloniales, le Français qui a affamé les africains ou le Président Macron qui se rend au Venezuela pour faire comme Sarkozy en Libye. Le menu à la sauce anti-française préparé par Alessandro Di Battista a été indigeste pour Di Maio. Il est difficile de ne pas voir dans la rencontre de courtoisie au Palais Chigi de Di Maio avec l’ambassadeur français Christian Masset, voulue par le leader 5 Etoiles, une entreprise réparatrice. […]. »

(Traduction : ambassade de France à Rome)

Moldavie : le parti du président Igor Dodon arrive premier lors des législatives.

Moldavie. Lors des élections législatives du 24 février 2019, le Parti des socialistes de la république de Moldavie du président de la République Igor Dodon (qui entretient de bonnes relations avec des patriotes d’Europe occidentale) arrive premier avec  31,15 % des voix. 

(https://pv.cec.md/cec-template-proportionale-rezultate-pr...)

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24/02/2019

L'AfD désire que l'excédent budgétaire allemand soit rendu aux citoyens.

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Allemagne.

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"58 milliards d'excédent budgétaire ! Rendez aux citoyens leur argent !"

Pays-Bas : les patriotes donnés à 36 sièges sur 150.

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Pays-Bas. Le sondage Maurice de Hond de ce 24 février 2019 donne le PVV de Geert Wilders à 18 sièges sur 150 (soit - 2 par rapport aux législatives de 2017) et le Forum voor Democratie à 18 sièges (soit + 16). Les partis du gouvernement [VVD-CDA-D66-CU] sont donnés ensemble à 47 sièges sur 150 (soit - 29).

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VVD : libéraux de droite

PVV : patriotes

Groenlinks : écologistes

FvD : patriotes

PvdA : travaillistes

SP : gauche de la gauche

CDA : démocrates-chrétiens

D66 : libéraux de gauche

Partij voor dieren : partis pour les animaux

Denk : parti qui défend les Néerlandais d'origine étrangère

Christen Unie : protestants 

50plus : parti des pensionnés

SGP : protestants

Autres partis

23/02/2019

L'AfD donnée à 12 %.

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Allemagne. Les patriotes de l'AfD sont donnés à 12 % au sein d'un sondage Forsa.

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CDU : démocrates-chrétiens / CSU : sociaux-chrétiens

SPD : sociaux-démocrates

AfD : patriotes

FDP : libéraux

die Linke : post-communistes

Grüne : écologistes

Sonstige : autres

L'UDC toujours donnée premier parti de Suisse.

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Suisse. Le baromètre électoral de la SSR donne l’UDC premier parti de Suisse, à 27 % (en recul de 2,4 points par rapport à 2015).

(https://www.arcinfo.ch/dossiers/elections-federales-2019/...)

22/02/2019

Frères d'Italie adhère à l'ACRE.

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Italie et Union Européenne. Lors du congrès de l’Alliance des Conservateurs et des réformistes en Europe (ACRE) qui s'est tenu ce 22 février 2019 à Rome, Frères d’Italie a formalisé son entrée au sein de ce groupe.

[Parmi les partis composant l’ACRE figurent le PiS (Pologne) et le Parti conservateur (Royaume-Uni).]

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La dirigeante de Frères d'Italie Giorgia Meloni signe le document

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Giorgia Meloni

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Giorgia Meloni 

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(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2019/02/20/con...)

Publicité électorale de la Ligue sur Internet.

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Italie. Sardaigne. Publicité électorale de la Ligue sur Internet pour les élections régionales de Sardaigne de ce 24 février 2019 : 

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"Pour ceux qui veulent repeupler la Sardaigne avec les migrants : votez Parti Démocrate [centre gauche]. Pour tous les autres : ce dimanche de 7 à 22 h votez pour la Ligue !"

L'AfD donnée à 10 % pour les élections européennes.

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Allemagne. Un sondage Forschungsgr. Wahlen pour les élections européennes de 2019 donne l'AfD à 10 %.

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CDU : démocrates-chrétiens / CSU : sociaux-chrétiens

SPD : sociaux-démocrates

AfD : patriotes

FDP : libéraux

die Linke : post-communistes

Grüne : écologistes

Sonstige : autres