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16/02/2019

Affiche du PVV pour les élections provinciales.

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Pays-Bas. Affiche du PVV pour les élections provinciales du 20 mars 2019.

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Geert Wilders. "Votez PVV".

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Militants en Frise

Flandre : sondage pour les législatives.

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Belgique. Flandre. Un sondage IPSOS en vue des élections législatives de mai 2019 montre, en Flandre, un recul du parti nationaliste flamand N-VA, de 5 points par rapport à 2014. Les écologistes augmentent leur score de 7 points. Les trois partis du système (sociaux-chrétiens, libéraux et socialistes) chutent. Le parti nationaliste flamand Vlaams Belang augmente son score de plus de 5 points.

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N-VA : nationaliste flamands

Groen : écologistes

CD&V : sociaux-chrétiens

Open-Vld : libéraux [situés à droite]

Vlaams Belang : nationalistes flamands

Sp.a : socialistes

15/02/2019

Geert Wilders désire empêcher les détenteurs de la double nationalité d'élire ou d'être élus.

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Pays-Bas. À la suite de disputes au sein de la Chambre des députés entre des élus du PVV de Geert Wilders et du parti [qui défend les intérêts des Néerlandais d’origine étrangère] Denk, Geert Wilders et Martin Bosma (PVV) ont introduit une proposition de loi en vue d’empêcher les personnes disposant de la double nationalité de pouvoir voter ou être élues.

Geert Wilders a déclaré à propos des élus de Denk : « Ils siègent ici parce qu’ils sont aussi Néerlandais, mais il est clair pour tous qu’ils défendent avant tout les intérêts turcs. Ce sont les plus grands défenseurs aux Pays-Bas du régime d’Erdogan. »

Wilders estime que le parti Denk est « une cinquième colonne ».

La Ligue est donnée à 34,5 % en vue des élections européennes.

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Italie. Un sondage Euromedia en vue des élections européennes donne la Ligue à 34,5 %, le M5S à 23,5 % et Frères d’Italie à 5 %. Forza Italia de Silvio Berlusconi est donné à 10,8 % et le Parti Démocrate [centre-gauche] à 15,5 %.

L'AfD entre au Conseil de la Radio-télévision publique bavaroise.

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Allemagne. Bavière. L’AfD dispose désormais d’un représentant au sein du Conseil de la Radio-télévision publique bavaroise : le député au Parlement de Bavière Uli Henkel. Il combattra afin d'obtenir la suppression de la redevance obligatoire.

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(http://eurolibertes.com/politique/uli-henkel-candidat-lis...)

"Autonomies, le stop du M5S."

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Italie. Revue de presse.

La réforme des autonomies régionales fait les gros titres des médias transalpins. La presse écrite souligne notamment les fortes divisions au sein du gouvernement, le M5S épousant les perplexités des régions les moins riches, surtout celles du Sud, qui seraient économiquement pénalisées par la réforme  « Autonomies, le stop du M5S » - ‘’Tension avec Salvini sur les pouvoirs spéciaux aux régions’’ (Corriere della Sera), « Régions autonomes, pas d’entente » - ‘’Le Trésor prévient : attention au budget’’ (La Repubblica), « Autonomies, le stop des 5 Étoiles » - ‘’Le Conseil des ministres n’adopte pas la réforme’’ (La Stampa), « Autonomies, un enjeu de 11 milliards » - ‘’Mais c’est la bagarre’’ (Sole 24 Ore), « Autonomies, le coup de frein du M5S » (Il Messaggero), « Stop des 5 Étoiles à la réforme qui divise l’Italie » (Il Mattino). 

COMMENTAIRE, Corriere della Sera, M. Franco « L’enlisement d’un gouvernement bloqué par les résultats des élections locales » : « Après le résultat des élections dans les Abruzzes, la majorité du gouvernement s’était empressée de dire que rien n’aurait changé. Or, les relations entre le M5S et la Ligue sont déjà en évolution : en pire. D’ici les élections de mai, il est difficile que le ton baisse. La stratégie de la précipitation sur le ‘’revenu citoyen’’ du M5S, et celle de la Ligue sur les autonomies régionales, a provoqué une paralysie réciproque. Les Léghistes craignent que soutenir la mesure-phare des 5 Étoiles ne déplaise aux électeurs du Nord. Les fidèles de Di Maio ne veulent pas donner à Salvini une autonomie de la Lombardie, de la Vénétie et de l’Emilie-Romagne vécue, surtout au ‘’Mezzogiorno’’, comme le début de la désintégration de l’Unité de l’Italie ». 

ARTICLE, La Repubblica, S. Folli « Une stabilité en mode bagarre, en attendant les élections européennes» : « La majorité n’est pas en train de se fissurer et le gouvernement tient debout. Le paradoxe : il tient bien qu’il ait perdu sa force de propulsion. Bloqués sur la ligne grande vitesse, confus sur l’autonomie demandée par les Régions du Nord, incertains sur les points de l’agenda politique, les deux pôles de la coalition sont statiques. Un gouvernement inerte reste debout non seulement en raison de l’absence d’alternatives mais surtout car aucun des deux actionnaires de la coalition n’a intérêt à ouvrir une crise aujourd’hui. La preuve, c’est le bouclier qu’est en train d’offrir Di Maio à Salvini sur l’enquête du navire Diciotti. Ce qui prouve aussi l’extrême faiblesse du Mouvement à la suite des élections aux Abruzzes ».

ARTICLE, Sole 24 Ore, F. Greco, M. Perrone : « Salvini retoque les calculs sur la Tav » : « Salvini lance sa pique contre l’analyse coûts-bénéfices sur la ligne ferroviaire Lyon-Turin écrite par M. Ponti et son équipe. ‘’Cela ne m’a pas convaincu’’, explique-t-il.

ARTICLE, La Repubblica, A. Cuzzocrea : « Adieu à la limite de deux mandats pour le M5S : un autre tabou abandonné » - « Diciotti, oui au vote en ligne » : « Il y a une vidéo dans laquelle le M5S explique aux inscrits ce qui est en jeu dans l'affaire Diciotti. Et pourquoi les sénateurs de la commission des élections sénatoriales voudraient voter non à la demande de la Cour des ministres de Catane contre Matteo Salvini. Ce vote devrait donner le coup d’envoi de la « restructuration » du mouvement annoncée par Di Maio. Avec un autre vote en ligne, l'un des dogmes absolus du mouvement sera l’adieu à la limite du double mandat, qui ne vaudra plus que pour des parlementaires, des députés et des conseillers régionaux. Les choses changeront pour les conseillers communaux et peut-être pour les maires. Le deuxième dogme est l'interdiction des alliances. Le leader M5S a déjà mentionné la possibilité de s'inscrire avec des listes civiques aux prochaines élections municipales et régionales. Troisième dogme : le mouvement vit sur le net. Di Maio est certain que ce n'est pas assez. Et il est prêt à choisir une personne par région pour s'occuper du territoire et résoudre les désaccords fréquents entre les groupes de militants. Enfin, le tabou du tabou : la naissance d'un "secrétariat politique". Les dirigeants politiques pensent à une sorte de direction élargie à dix personnes pour permettre au chef de l'Etat de se décharger de certaines responsabilités, de les partager et de justifier ainsi son quadruple rôle : leader, ministre du Développement économique, ministre du Travail et vice-premier ministre ».

ARTICLE, Fatto Quotidiano « Le hors-antenne de Chalençon - Gilets jaunes, l’allié du M5S : ‘’Paramilitaires prêts contre Macron’’ » : « ‘’Nous avons des paramilitaires prêts à intervenir parce qu’ils veulent aussi faire tomber le gouvernement. Aujourd’hui tout est calme mais nous sommes à l’aube d’une guerre civile’’ dit Christophe Chalençon, un des représentants du mouvement des gilets jaunes, invité de l’émission Piazza Pulita sur La7. Luigi di Maio a rencontré une délégation de gilets jaunes, dont Christophe Chalençon, en France la semaine dernière. Ce dernier a annoncé une prochaine rencontre à Rome avec le M5S « avec qui, il y a une alliance ». Et cela pourrait être un problème pour le M5S et Di Maio qui présentera ce matin les « leaders des mouvements européens » avec qui le Mouvement veut créer un nouveau groupe parlementaire à Bruxelles ».

(Traduction : ambassade de France à Rome)

14/02/2019

Le Parti du Peuple danois propose un accès direct aux physiothérapeutes sans passer par les médecins généralistes.

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Danemark. Le Parti du Peuple danois propose, en vue de réduire le nombre de consultations médicales, que les citoyens soient autorisés à se rendre directement chez un physiothérapeute sans devoir disposer d'une ordonnance médicale, tout en bénéficiant des remboursements de soins.

Umberto Bossi hospitalisé.

Italie. Umberto Bossi (77 ans), l’ancienne figure de proue de la Ligue du Nord, a été hospitalisé en urgence : son état est considéré, par les médecins, comme étant grave.

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Umberto Bossi

HC Strache organise un débat sur le thème "antisémitisme islamique".

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Autriche. Le vice-chancelier patriote Heinz-Christian Strache (FPÖ) a invité ce mercredi 13 février 2019 au soir à Vienne la population à prendre part à un débat qu’il a organisé sur le thème « antisémitisme islamique » dans le cadre de son nouveau think tank Denkwerk Zukunftsreich (Atelier de pensée riche d’avenir).

Parmi les intervenants figuraient Heinz-Christian Strache, le publiciste juif Henryk M. Broder, l’ex-musulmane Laila Mirzo - qui critique désormais cette croyance - et le sociologue, spécialiste de la science politique et auteur Michael Ley. 750 personnes ont répondu à l’appel.

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Conte : "C’est le chant du cygne de cette Europe et le gouvernement ne tombera pas ."

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Italie. Revue de presse.

Les déclarations du Président du Conseil G. Conte, qui revient notamment sur les critiques dont il a fait l'objet au Parlement européen. La presse écrite souligne notamment les propos du chef du gouvernement qui assure être ‘’un vrai leader’’ à la tête de l’exécutif : « Conte : le vrai leader c’est moi et mon gouvernement ne tombera pas » (La Repubblica), « Conte : des attaques déplacés » - ‘’C’est le chant du cygne des vieux partis’’ (Corriere della Sera).

Le Corriere della Sera titre sur l'entretien accordé par le MinistreLa Stampa titre sur une invitation qui serait adressée au Quirinal par le Président de la République : « Le Drian : le retour de l’ambassadeur à Rome est prêt » (Corriere della Sera), « Crise avec Paris : Macron devance le Palais Chigi et invite Mattarella à l’Elysée » (La Stampa).

La liaison ferroviaire Lyon-Turin (Tav) est encore largement reprise. La presse évoque notamment les pressions de la Commission Européenne pour avoir des clarifications de la part du gouvernement italien ainsi que les polémiques sur la véridicité des chiffres publiés : « Tav, la guerre des chiffres » - ‘’Un contre-dossier révèle des avantages à hauteur de 400 millions » (La Stampa), « Tav, Bruxelles demande des explications » - ‘’Le contre-dossier dévoile des bénéfices supérieurs’’ (Sole 24 Ore).

 ARTICLE/RENCONTRE, La Repubblica, C. Tito : « Conte : ‘’C’est le chant du cygne de cette Europe et le gouvernement ne tombera pas ‘’ » : « ‘’ Ceux qui m’ont critiqué appartiennent aux vieux partis et se sont dressés contre le vent de nouveauté qui souffle en Italie. Je n’étais pas confus mais tout simplement plein d’amertume parce que l’occasion très importante de discuter de l’avenir de l’Europe a été perdue ‘’. Le lendemain de l’affrontement entre Conte et le parlement européen de Strasbourg, le président du Conseil italien souligne sa déception pour l’occasion perdue et n’a aucune intention de passer pour le bouc émissaire d’un conflit qui a une seule origine : les prochaines élections européennes. Conte a souligné que le véritable leader du gouvernement italien c’était lui et que le gouvernement ne tombera pas. La crise avec Paris sera rapidement résolue. L’Italie n’a jamais été contre l’UE mais elle est plutôt en train de travailler pour un changement de route et pour une Europe plus juste et équitable ».

RENCONTRE avec Giuseppe Conte « Pour ceux qui m’ont attaqué au Parlement européen, c’était le chant du cygne », M. Franco (Corriere della Sera) : « ‘’Mon gouvernement exprime le changement qui a lieu en Italie et en Europe. C'est pourquoi ils m'ont attaqué’’. Pourtant, ces insultes ont matérialisé l'image d'une Italie encerclée, isolée de ses alliés historiques. L'Italie, selon Conte, resterait un îlot de stabilité entouré de l'instabilité des autres ».

COULISSES, Il Messaggero S. Canettieri-F. Pierantozzi, « Conte et les attaques contre l’Italie : il s’agit seulement de propagande électorale. Avec Paris le dialogue repart » : « Verhofstadt (allié manqué du M5S) a attaqué Conte mais ce dernier s’attendait à ‘’entrer dans la fosse aux lions’’. Ce qui l’a ‘’vraiment surpris’’ c’est l’attitude des parlementaires européens du PD : hurlements et insultes arrivaient de leurs bancs et ils ont même tenté de ‘’boycotter’’ le salut du président du Conseil à l’ensemble de la délégation italienne. Le thème de l’isolement de l’Italie en Europe demeure, même si Conte nie et dit qu’il s’agit de ‘’dialectique politique’’ ».

Liaison ferroviaire Lyon-Turin (Tav) :

ARTICLE, La Repubblica, P. Griseri : « Liaison ferroviaire Lyon-Turin (Tav) : l’avis contraire de Coppola : ‘’ Positive jusqu’à 2,4 milliards ‘’ » : « Un contre-dossier sur l’analyse de la liaison ferroviaire Lyon-Turin (Tav) a été présenté, au ministre des Transports Toninelli, par Pierluigi Coppola, le seul expert de la commission non aligné contre la Tav. Ce contre-dossier révèle des avantages à hauteur de 400 millions qui pourraient arriver jusqu’à 2,4 milliards d’euros si l’UE, comme promis, apportait sa contribution de 40 à 50 % et si l’on renonçait au tunnel à côté d’Orbassano ».

COULISSES, M. Conti, Messaggero, « Salvini ‘’vide’’ le revenu de citoyenneté et avertit les siens : ‘’tenez-vous prêts’’ » - « Engagement pour résoudre le problème Tav avec Di Maio. Mais la Ligue fait reporter l’ok à la mesure du M5S » - « Le ministre de l’Intérieur, décidé à faire le plein aux Européennes, se prépare au pire des scenarii » : « Salvini et Di Maio semblent tous deux résignés à l’impossibilité de mener une action de gouvernement réelle avant fin mai ».

Mouvement 5 Étoiles :

ARTICLE, La Repubblica, A. Cuzzocrea : « Cinq Etoiles, le tournant de Di Maio : de mouvement à parti politique. Mais les orthodoxes freinent » : « Luigi Di Maio, leader du M5S et vice-président du Conseil, a passé deux jours difficiles, surtout après la débâcle aux élections régionales aux Abruzzes. Il a fait son autocritique et a souligné que le Mouvement devrait changer de route et devenir un parti politique, s’il veut avoir des possibilités de l’emporter dans des compétitions comme les élections régionales. Di Maio a décidé de repartir, en imposant sa vision et ses choix surtout à Giuseppe Conte, qui est en train de jouer  un rôle de plus en plus autonome, et avec qui les tensions sont très fortes. Di Maio voudrait donc réorganiser les alliances mais les orthodoxes du Mouvement ainsi que Davide Casaleggio, fils du fondateur des Cinq Etoiles, ne sont pas du tout d’accord avec cette réforme ».

Autonomie régionale :

ARTICLE, Corriere della Sera, D. Martirano « La journée de l’autonomie qui divise les alliés » : « Ce soir, le Conseil des ministres abordera la question politique de l'autonomie régionale. Un rocher à fleur d’eau très dangereux qui sépare la Ligue et le M5S mais aussi les gouverneurs du Nord et du Sud du parti démocrate. Ces thèmes constituent une menace pour le Sud appelé à s'opposer à ‘’un nouveau Risorgimento [période historique coïncidant avec lunification de l’Italie, ndt.]’’ par le gouverneur Vincenzo De Luca (Pd). Le chef du syndicat CGIL Maurizio Landini alerte « parce que l'unité du pays est remise en question ». Mais le gouverneur lombard Fontana a déjà répondu : « Ce sont les administrateurs politiques du Sud qui n'ont pas su mettre en valeur tout le potentiel de leurs territoires ».  Ce soir, après un intense travail entamé en juillet, la ministre de la Ligue Erika Stefani illustrera les points sur lesquels les ministères composés de membres de la Ligue ont déjà donné le feu vert au renforcement des pouvoirs des Régions et qui sont cependant en attente des ministres du M5S. Les trois projets, s'ils sont signés par les trois gouverneurs, devront passer par la commission bicamérale des Affaires régionales et ensuite, sous la forme de trois projets de loi distincts, devront être approuvés par la Chambre à la majorité absolue. S'agissant de la possibilité de modifier les textes, les présidents Elisabetta Casellati (Forza Italia) et Roberto Fico (M5S) seraient orientés à ne permettre des interventions que sur les modalités d'application des accords ».

Enquête sur l’affaire du Navire Diciotti :

ARTICLE Sole 24 Ore « Le président propose à la Commission de ne pas poursuivre Salvini » : « Sur l’affaire Diciotti, M Gasparri (Forza Italia) n’a pas de doute : Matteo Salvini ne doit pas être placé sous enquête car, comme il l’explique dans sa note de président de la Commission pour les immunités des Sénateurs, les décisions prises furent conditionnées par ‘’un intérêt public urgent’’ partagé par tout le gouvernement. D’où sa proposition de rejeter la requête d’autorisation d’enquête du Tribunal de Catane. La parole passe maintenant aux 22 membres de la commission. Pour l’emporter, Salvini a besoin aussi des voix des 5 ÉEtoiles. Si officiellement aucune décision n’a été prise, des sources indiquent que les 5 Étoiles seraient plutôt orientés vers le ‘’non’’ à poursuivre ».

ENTRETIEN de Gianluigi Pellegrino, avocat spécialisé en droit public et administratif « Si l’Italie refuse le procès du ministre, il risque d’y avoir une sanction de la Cour européenne des droits de l’Homme, S. Truzzi (Fatto Quotidiano) : « Ce qui est reproché par les juges à Salvini est une conduite spécifique, à laquelle ni Conte, ni Di Maio, ni Toninelli ne disent avoir collaboré. Les magistrats affirment qu'il s'agit d'un enlèvement : le processus est complexe. Les magistrats demandent si agir dans le périmètre de la politique gouvernementale était nécessaire pour défendre l'intérêt national suprême d’accueillir les migrants avec cinq jours de retard en les gardant sur le navire. Selon eux, il s'agit d'un enlèvement. Parce que cet isolement a été utilisé pour avoir plus de pouvoir pour négocier avec les pays de l'UE. Si l'Italie affirme que la justice ne peut déterminer si des hommes ont été enlevés ou non, elle risque une sanction retentissante de la Cour européenne des droits de l'Homme. Un ministre peut faire une fausse déclaration dans l'exercice de ses fonctions dans l'intérêt national, mais ne peut jamais se considérer autorisé à tuer ou à isoler des personnes. Ce n'est pas parce que ce sont des migrants qu'ils n'ont pas de droits humains fondamentaux ».

(Traduction : ambassade de France à Rome)

Autriche : paquet législatif anti-violence.

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Autriche. Le paquet législatif anti-violence est passé ce 13 février 2019 devant le Conseil des ministres du gouvernement regroupant les conservateurs de l’ÖVP et les patriotes du FPÖ. Parmi les nombreuses mesures contenues dans ce paquet figurent : le renforcement des peines, la protection des victimes ainsi que des peines de travail pour les auteurs des faits. Ces changements législatifs sont une réponse à la violence croissante, notamment des viols et des agressions sexuelles, exercée par des demandeurs d’asile ou des étrangers contre les femmes et les enfants.

13/02/2019

Geert Wilders visite une synagogue à Amsterdam.

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Pays-Bas. Le président du PVV Geert Wilders a visité ce 13 février 2019 une synagogue à Amsterdam et y a affirmé son soutien à la communauté juive et à l’État d’Israël.

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Au centre : Geert Wilders

Le FPÖ de Basse-Autriche demande des logements financièrement abordables.

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Autriche. Basse-Autriche. Le FPÖ de Basse-Autriche a présenté ce 13 février 2019 les points forts de son programme pour cette année. Le thème principal est le fait que des logements financièrement abordables soient disponibles, avant tout pour les jeunes afin d’éviter leur départ.

Vox prend part à Madrid à une manifestation contre le gouvernement.

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Espagne. Ce Dimanche 10 février 2019, 50.000 personnes ont pris part à Madrid à un rassemblement, contre le gouvernement, auquel ont participé les libéraux de Ciudadanos, les conservateurs du Parti Populaire et les patriotes de Vox.

"Giuseppe Conte au Parlement européen."

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Italie. Revue de presse.

Réseaux sociaux : Ils traitent principalement du discours de Giuseppe Conte au Parlement européen hier. Jean-Claude Juncker, président de la Commission européenne fait également partie des sujets de conversation. Sur Twitter, les hashtags les plus utilisés sont #Verhofstadt, #Grillo, #burattino, #Conte, #PresidentedelConsiglio. 

Journaux télévisés : Les journaux télévisés traitent principalement de l’analyse coûts-bénéfices de la ligne Lyon-Turin qui a été diffusée hier, de la lettre du pape François à Maduro ainsi que des polémiques de l’intervention de Giuseppe Conte au Parlement européen. La protestation des agriculteurs sardes est également évoquée. 

Presse écrite : 

L'intervention de G. Conte au Parlement européen à Strasbourg fait les gros titres des médias transalpins. La presse souligne, "l'humiliation" du Président du Conseil italien après les très vives critiques dont il a fait l'objet, notamment celles de la part de Guy Verhofstadt, le traitant de ‘’marionnette’’ de L. Di Maio et M. Salvini : « Le Parlement Européen accuse Conte : ‘’tu es une marionnette’’ » - ‘’Conte réplique : vous êtes des lobbyistes’’ (La Repubblica), « L’Europe humilie Conte : marionnette » (La Stampa). 

La publication de l’analyse coûts-bénéfices de la ligne Lyon-Turin (TAV) fait également les Unes. La presse quotidienne souligne notamment les divisions au sein de l’exécutif sur l’opportunité de continuer le chantier ainsi que les critiques sur l’objectivité des chiffres de l’analyse des experts : « TAV et revenu, le gouvernement divisé » - ‘’Avis négatif sur l’œuvre, les amendements de la Ligue contre le revenu citoyen’’ (Corriere della Sera), « La Tav bloquée jusqu’aux élections européennes » - ‘’Le M5S confirme le stop, la Ligue menace d'un référendum’’ (Il Messaggero), « La Tav paralyse le gouvernement » (Il Mattino), « Tav, des coûts supérieurs aux bénéfices, les entreprises préviennent : 50 000 emplois en danger» (Sole 24 Ore), « Tav, la colère du Nord » (La Repubblica), « Les chiffres retoquent la Tav » (Fatto Quotidiano), « La folie 5 Étoiles, l’Italie bloquée » (Il Giornale). 

L’appel téléphonique d’hier soir entre le Président de la République et le Président S. Mattarella est largement repris par les journaux télévisés, les sites internet des quotidiens et les réseaux sociaux. 

RETROSCENA, Corriere della Sera, M. Galluzzo « Le président du Conseil qui sait encaisser : ‘’je ne représente pas les lobbies’’ » : « Il a encaissé pendant longtemps, comme les boxeurs qui s'entraînent pour ça. Il est apparu embarrassé, contrit, étonné, parfois désorienté. Mais il n'a pas perdu patience. Ces attaques ont brisé l’idylle présumée en raison de la querelle permanente de ses deux vice-premiers ministres avec l’Union Européenne. Tous étaient contre lui, comme dans un procès contre l’Italie. Après un procès parlementaire sans précédent, parfois violent, dans une salle presque déserte, après avoir subi des moqueries, Conte s'accorde une pause avec des représentants italiens à Bruxelles et à Strasbourg ». 

COMMENTAIRE La Repubblica A. Bonanni « Un pays qui est resté seul » : « Le gouvernement italien a offert hier à Strasbourg un bien mauvais spectacle. Ce qui est le plus préoccupant, c’est le spectacle de l’isolement de l’Italie en Europe. Certes, ce n’était pas nouveau. Mais le voir de manière aussi directe, dans un hémicycle à demi vide en signe de protestation et de mépris, avec la colère et l’embarras de l’avocat Conte, donnent la mesure des dégâts provoqués et une anticipation de ce qui nous attend ». 

ARTICLE La Stampa F. Bei et U. Magri « Macron devance le gouvernement et appelle Mattarella : ‘’Président, nous vous faisons confiance’’ » : « A la fin, c’est Mattarella qui s’est chargé de la tâche de recoudre les liens avec la France. L’impasse a été surmontée grâce à un appel téléphonique d’E. Macron à notre Président. Un geste significatif, qui, du côté français, s’interprète comme la reconnaissance de Mattarella en tant qu’interlocuteur privilégié. La Présidence française n’indique pas si elle renverra l’Ambassadeur Christian Masset immédiatement au Palais Farnèse. L’entretien téléphonique en jette les bases et, selon des sources diplomatiques, le point a effectivement été évoqué par les deux présidents. Si d’un côté il y a un contact positif, de l’autre il y en a un en attente : la lettre du chef de Confindustria V. Boccia, signée avec son homologue français Roux de Bézieux, adressée à Conte pour l’inviter au bilatéral qui se tiendra à Paris dans un mois. L’espoir est que l’éventuelle participation du Président du Conseil à la réunion bilatérale qui se tiendra à Paris dans un mois puisse pousser Macron à faire un pas en avant et renvoyer l’Ambassadeur à Rome. Conte hésite : serrer la main à Macron alors que Di Maio et Di Battista rencontrent les gilets jaunes, signifierait désavouer les chefs 5 Étoiles ». 

ARTICLE, La Repubblica, A. Ginori, A. Oppes : « Mattarella et Macron, appel téléphonique pour débloquer la crise » : « […] Les attaques de Salvini et de Di Maio, avec un Président du Conseil incapable de freiner l’escalade, ont convaincu Paris que seul Mattarella pouvait être l’arbitre du match en cours. […]».

Liaison ferroviaire Lyon-Turin (Tav) : ANALYSE, Corriere della Sera, D. Di Vico « C’est le pays qui paie » : « Les derniers rapports parlementaires indiquent que les représentants de la Ligue travaillent d'arrache-pied en ce moment pour déposer des amendements au décret sur le revenu citoyen. Le leitmotiv des textes est de délimiter le périmètre, de rendre son exécution plus difficile, de modifier l'identité de ce que Luigi Di Maio et ses collaborateurs considèrent comme la réforme sociale la plus importante de l'après-guerre à ce jour. Il est facile de penser à la réplique des hommes de Matteo Salvini dans la publication et la courbe de l'analyse coûts-avantages du TAV, qui associe pleinement les thèses du M5S de l’inutilité des travaux et qui conteste la récente visite du vice-premier ministre de la Ligue au chantier de Chiomonte. Après cette réponse, la conclusion la plus immédiate que l'on puisse tirer est que nous sommes entrés dans une saison post-contractuelle. Le fameux contrat entre la Ligue et le M5S, c’est-à-dire la forme politico-programmatique avec laquelle les lignes de base de deux forces politiques, qui avaient remporté les élections sans se présenter aux électeurs comme des alliés potentiels, avaient été habilement comprimées, ne semble plus tenir ». 

ARTICLE, La Repubblica, A. D’Argenio, C. Lopapa : « Ligne Lyon-Turin (Tav), la carte du report : encore trois mois pour éviter de perdre les fonds ». 

COMMENTAIRE Il Messaggero D. Tabarelli « TAv, les contradictions environnementales dans l’analyse » : « Les calculs faits par l’abc du M5S sont difficiles à comprendre, dans un document farfelu où trouver un raisonnement lucide est impossible. Notamment sur le côté environnemental, où l’impact semble bien sous-estimé. Dans les révolutions et les mouvements, les imprécisions et les contradictions sont inévitables mais quand elles deviennent la règle, on finit à la farce, une farce vouée à la tragédie ». 

ENTRETIEN d’Edoardo Rixi (Ligue), vice-ministre des transports « Ne pas réaliser l’œuvre est un scénario absurde. Nous sommes prêts au référendum » (Il Messaggero) : « Le rejet était prévisible mais il y a encore les marges pour améliorer le projet du côté des coûts, comme par exemple faire arriver la contribution des fonds européens de 40 à 50%. Maintenant il faut comprendre si on veut ou pas faire le tunnel. Nous ne pouvons pas réduire à zéro la connexion ferroviaire avec la France. Il y a plusieurs aspects de cette analyse qui ne me convainquent pas. Il faut du bon sens, pas une approche idéologique’’ ». 

ARTICLE, La Repubblica, A. Ginori, C. Bonini : « Terroristes, le jour de la vérité : d’autres noms dans la liste des fugitifs » : « Le rendez-vous est pour aujourd’hui à place Vendôme. Une délégation de magistrats italiens se rendra donc à Paris pour rencontrer les collègues français au siège du ministère de la Justice. Il s’agit d’une ‘’ réunion technique ‘’, mais avec une valeur hautement politique, vu le moment de crise diplomatique en cours entre les deux pays. Le but de cette rencontre sera d’évoquer le sort de quinze terroristes fugitifs en France depuis des décennies, plus deux noms qui viennent d’être ajoutés à la liste, deux personnes visées d’un mandat d’arrêt européen pour des faits plus récents. Les négociations seront longues et complexes aussi parce que cette réunion bilatérale, la première à ce niveau depuis 2002, intervient dans un contexte politique très tendu ». 

(Traduction : ambassade de France à Rome)

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Giuseppe Conte au Parlement européen

Ana Gil Román, présidente de la Commission de la Culture et du Patrimoine du Parlement d’Andalousie.

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Espagne. Andalousie. Vox a désigné Madame Ana Gil Román à la présidence de la Culture et du Patrimoine du Parlement d’Andalousie. La presse met en avant le fait qu’elle avait publié sur Twitter des vers du fondateur de la Phalange José Antonio Primo de Rivera.

(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2019/02/07/vox...)

12/02/2019

La Ligue et Frères d'Italie remercient les électeurs des Abruzzes.

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Italie. La Ligue et Frères d'Italie remercient les électeurs des Abruzzes.

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Le dirigeant de la Ligue Matteo Salvini

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La dirigeante de Frères d'Italie Giorgia Meloni et le nouveau président des Abruzzes Marco Marsilio : "Merci les Abruzzes".

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Marco Marsilio : "Merci !"

(http://www.bvoltaire.fr/italie-les-patriotes-triomphent-d...)

Le Jobbik annonce qu’il se présentera seul aux élections européennes.

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Hongrie. Le Jobbik annonce qu’il se présentera seul aux élections européennes, et pas en coalition avec d’autres partis.

SME Rodina rejoint le MENL.

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Slovaquie et Union Européenne. Le parti patriotique SME Rodina, qui dispose d’élus au sein de la Chambre des députés, rejoint officiellement le Mouvement pour une Europe des Nations et des Libertés (MENL) [Rassemblement National, FPÖ, PVV, Ligue,...].

Oskar est de retour !

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Suisse. Oskar Freysinger sera le coordinateur de la campagne de l'UDC romande en vue des élections fédérales d’octobre 2019 :

https://www.letemps.ch/suisse/ludc-romande-mise-oskar-fre...

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Oskar Freysinger

"Psychodrame à 5 Étoiles."

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Italie. Revue de presse.

Presse écrite/Journaux télévisés : Les résultats des élections régionales aux Abruzzes font toujours les Unes des médias transalpins. La presse transalpine revient sur la lourde défaite du M5S et évoque les tensions au sein de la majorité, le rapport de force étant désormais renversé par rapport aux résultats de mars 2018. Le plan du M5S pour se relancer serait, selon les médias, d’opposer un non définitif à la Ligne Lyon-Turin  : « Tensions au sein du gouvernement après le test électoral » - ‘’Les mécontentements chez les 5 Étoiles envers la Ligue’’ Corriere della Sera), « Le M5S divisé après le revers aux Abruzzes » - ‘’Premier pas : le non définitif à  la liaison Lyon-Turin’’ (La Repubblica), « Salvini ternit Di Maio, le M5S revient sur la Tav et mise sur Conte pour la Sardaigne» (La Stampa), « L’effondrement du M5S secoue le gouvernement » - ‘’Mécontentements chez les 5 étoiles pour l’alliance à droite’’ (Il Messaggero, Il Mattino), « Abruzzes, secousses électorales » (Avvenire), « Psychodrame à 5 Étoiles » (Il Giornale).

Journaux télévisés : Les journaux télévisés traitent principalement de la LGV avec la rencontre entre G. Conte et L. Di Maio et M. Salvini sur l’analyse coûts-bénéfices et de la nécessité d’indépendance de la Banque d’Italie. La crise vénézuélienne est également traitée.

Articles de Presse

RETROSCENA (coulisses), Corriere della Sera, A. Trocino « La colère du M5S. Et il y a ceux qui pensent à un accident pour faire tomber le gouvernement » : « Il y a du désespoir pour les nombreux efforts faits dans les Abruzzes, récompensés par « l'ignorance et la servilité », comme l'expliquait hier Sara Marcozzi. Puis il y a la colère pour « Salvini qui nous utilise et nous jette », comme l'a bien expliqué Giorgio Trizzino, député M5S. Dans le mouvement, l'ambiance est très noire. Au quartier général du M5S, ils essayent de rester calmes. Mais même la froide rationalité finit par concrétiser une tentation qui grandit de jour en jour : faire imploser ce gouvernement, faire rompre l'étrange coalition le plus vite possible, avant même les européennes. La ligne officielle est la suivante : on va de l’avant. Mais aucune décision n'est prise. Aussi parce qu'il s'agit d'une situation classique « perdant-perdant » dans tous les cas. Rompre au Palais Chigi aurait un coût élevé. Il s'agirait de faire échouer tous les projets identitaires du M5S à partir du revenu citoyen ; de passer sur le banc des accusés comme une force irresponsable ; et de donner à Salvini une arme formidable pour reconstruire le centre-droite. À moins, comme le pensent certains dirigeants, d’un incident empêchant le gouvernement d'aller de l'avant et permettant de blâmer la Ligue. Les possibilités ne manquent pas. Il y a la question de la LGV. Et il y a l'autorisation de poursuivre Salvini. C'est un jeu compliqué, risqué, et aussi parce que le leader de la Ligue est un homme politique accompli. Ensuite, il y a la résistance naturelle des dirigeants et des parlementaires à abandonner un gouvernement qui, s'il tombe, pourrait marquer le début de la fin de la législature. Même si un accord verbal à ce sujet avec Casaleggio et Grillo, déjà signé, résout le problème : dans le cas d'une fin anticipée de la législature avant l'hiver prochain, tout le monde aurait la possibilité de se représenter ».

RETROSCENA (coulisses) La Stampa I. Lombardo « La faiblesse de Di Maio et les règles du M5S ‘’maintenant davantage de Conte et moins de Di Battista’’ » :« Il y a la tentation de mettre fin à l’expérience avec la Ligue – qui aurait compromis l’identité plurielle, sociale et tolérante du mouvement – et de revoir la règle du deuxième mandat pour ne pas inquiéter les parlementaires 5 Étoiles et les persuader ainsi de la nécessité de nouvelles élections. Certains, au sein du Mouvement, préfèreraient laisser tomber Di Battista et privilégier Conte, ce dernier étant très populaire dans les sondages et proposant des recettes à l’opposé de l’ancien député. Si Di Battista attaque Macron, Conte, lui, exprime le souhait de renouer au plus vite avec la France ».

ARTICLE, La Repubblica, A. Ginori et V. Nigro « Crise avec la France, la trêve prête par un contact entre Macron et Mattarella » : « L’arrivée en France du vice-président du Conseil italien provoque beaucoup d’attentes même dans la fatigante recherche d’une solution à la crise diplomatique inédite entre les deux capitales. Conte devrait lancer aujourd’hui à Strasbourg un signe d’assouplissement que le gouvernement français attend depuis des jours. Plusieurs fois annoncé, la conversation téléphonique entre Conte et Macron n’a pas encore eu lieu.  Un silence qui se fait pesant à cinq jours du rappel de l’Ambassadeur à Rome décidé par Macron après le blitz de Di Maio pour rencontrer des gilets jaunes. Conte utilisera probablement la solennité de l’hémicycle européen pour lancer un signal fort sur l’importance des relations bilatérales avec la France. Le ministre français des Affaires Etrangères explique que l’Ambassadeur rappelé dans la capitale ne rentrera qu’au « moment opportun ». Alors que la campagne pour les européennes vient de commencer, Paris aimerait être rassurée sur le fait qu'il n'y aura plus de « provocations » de la part du gouvernement Ligue-M5S. Si Salvini a répété hier de vouloir rencontrer son homologue Christophe Castaner, Di Maio pour sa part a déjà annoncé vouloir revoir des gilets jaunes, les invitant à Rome pour un événement public à la fin du mois. Ce n'est pas un hasard si, dans les coulisses, l'Elysée pousse aujourd'hui le Quirinal à jouer le rôle de garant. Le quotidien français le Parisien affirme que le seul moyen de désamorcer la crise est désormais une conversation directe entre Matterella et le Chef de l'Elysée. Un geste inhabituel qui, selon Paris, correspond à la gravité de la situation. Il n'y a pas de déni du Quirinal, mais de la prudence, également parce que le calendrier prévoit que Conte fasse le premier pas formel dans le dégel. Ce n'est qu'après que Mattarella pourra peut-être intervenir pour tenter de reconstruire réellement la relation bilatérale ».

ARTICLE, La Repubblica, A. Cuzzocrea, P. Griseri : « Après le revers aux Abruzzes, la ligne dure du M5S : stop immédiat à la ligne Lyon-Turin (Tav) » : « La liaison Lyon-Turin (Tav) est maintenant devenue une question à éclaircir très rapidement entre la Ligue de Salvini et le M5S de Di Maio. Après les élections régionales aux Abruzzes, qui ont conduit au revers du Mouvement, la ligne du Mouvement, allié de gouvernement de Salvini, est très dure : stop immédiat à la Tav. En outre, le ministre des Transports Toninelli a annoncé, pour plaider encore plus son point de vue, la publication de l’analyse coûts-bénéfices de la liaison ferroviaire qui est, depuis hier, à l’examen des deux vice-présidents du Conseil ».

(Traduction : ambassade de France à Rome)

11/02/2019

Article de Lionel Baland : les patriotes triomphent dans les Abruzzes.

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Italie. Les patriotes triomphent dans les Abruzzes :

http://www.bvoltaire.fr/italie-les-patriotes-triomphent-d...

Résultats en sièges des élections pour le Conseil régional des Abruzzes.

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Italie. Elections pour le Conseil régional des Abruzzes de ce 10 février 2019 : résultats en siège (sur 29 sièges) :

Ligue : 10

Frères d’Italie : 2

(Total centre-droit : 17)

M5S : 7

Casa Pound : 0

(https://elezioni.interno.gov.it/regionali/scrutini/201902...)

" La surprise aux Abruzzes, la Ligue s’envole, le M5S s’écroule."

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Italie. Revue de presse.

Les résultats des élections régionales dans les Abruzzes occupent la Unes de tous les quotidiens italiens et fait l’ouverture de l’intégralité des journaux télévisés : « Le centre droit l’emporte, le M5S s’écroule » - ‘’Berlusconi : une majorité naturelle’’ (Corriere della Sera), « Le centre droit l’emporte aux Abruzzes, le centre gauche récupère le M5S est mal » (La Repubblica), « Abruzzes, le centre droit devant les autres » (Il Messaggero), « La surprise aux Abruzzes, la Ligue s’envole, le M5S s’écroule » (Il Mattino), « Le centre droit l’emporte, le M5S s’écroule » (Il Giornale).

Réseaux sociaux : Ils traitent principalement des élections régionales dans les Abruzzes. Sur Twitter, les hashtags #Abruzzo avec plus de 20 000 tweets et #ElezioniRegionali sont parmi les plus actifs en ce moment.

Journaux télévisés : Les journaux télévisés traitent principalement des résultats des élections régionales dans les Abruzzes et sur la révolte des agriculteurs sardes suite à la baisse du prix du lait. D’autres journaux ouvrent sur le ministre Tria évoquant le besoin d’indépendance de Banque d’Italie. 

Articles de Presse 

EDITORIAL Corriere della Sera A. Panebianco « Le charme des gouvernements illibéraux en politique étrangère » : « Les Français ne sont pas des anges. Nous non plus. Et notre gouvernement n’est pas le premier à utiliser les tensions avec un autre Etat pour couvrir ses désastres internes. A une différence près seuls les souverainistes peuvent se permettre un conflit de cette portée avec un pays avec lequel nous sommes liés par des milliers de liens et qui détient plusieurs instruments pour nous le faire payer cher. La Ligue et le M5S considèrent que la faiblesse de l’opposition leur assure l’impunité. Aujourd’hui cela est vrai. Mais ce ne sera pas comme ça pour toujours »

ENTRETIEN de Vincenzo Boccia, président du Patronat Confindustria « Trop d’immaturité au sein du gouvernement. Arrêtons de renvoyer les responsabilités sur l’UE et sur Macron » (Corriere della Sera) : « Le gouvernement ferai mieux de prendre acte des chiffres et de la réalité. Je me réfère clairement aux tensions avec la France : il faut absolument éviter des incidents avec un pays avec lequel nous avons des intérêts aussi profonds : nous sommes les fondateurs de l’Europe et de grands partenaires commerciaux. Avec le gouvernement, Confindustria a du mal à s’entendre. Notamment du point de vue budgétaire car avec l’arrivée d’une nouvelle récession il n’est pas possible de faire un budget faisant augmenter le déficit et la dette. En débloquant la liaison Lyon-Turin et les autres chantiers, nous aurions déjà 450 000 emplois. Nous demandons des solutions. Les critiques de Ligue et M5S contre la Banque d’Italie et Consob montrent qu’ils sont dans une campagne électorale continue. Ce climat ne nous plaît pas. Nous estimons que ce gouvernement doit murir, dans le respect de la valeur de la représentativité et de la liberté de critique ».

ARTICLE Corriere della Sera F. Roncone « Di Battista, une gaffe après l’autre en rêvant de la Farnesina » : « Alessandro Di Battista a un rêve (qui n’est plus secret) : devenir le chef de la diplomatie. Raison pour laquelle il s’entraine. Parlons de l’épaisseur internationale de ‘’Dibba’’ : il avait commencé en suggérant de négocier avec Daech. Puis, il avait expliqué que Napoléon avait combattu une bataille importante à Auschwitz (Austerlitz), puis que les Grecs, désespérés, s’injectaient le virus du sida pour avoir des allocations et qu’Obama n’était qu’un vulgaire putschiste. Bref, il y a vraiment du talent. Mais il faut le confirmer. C’est pourquoi hier, depuis Paris, il était en liaison avec l’émission Mezz’ora in più pour expliquer qu’il était en France pour ‘’renifler un peu la situation’’. En réalité, Dibba, face aux caméras, s’exalte. Et il explique à la journaliste que l’urgence migratoire a été causée par l’intervention militaire française de 2011 (alors que le phénomène va de l’avant depuis plus de 25 ans) et que le Chef de l’Etat de l’époque, G. Napolitano, s’y était ‘’plié de manière vile, Berlusconi encore plus car lui, il était contre’’. Et enfin il fait sa petite grimace comme pour se demander ‘’j’ai dit encore quelque chose d’énorme ?’’. La journaliste lui demande de s’excuser, mais Dibba renchéri ‘’Mattarella ne se serait jamais comporté comme Napolitano’’. Un peu plus tard, Mattarella a contacté téléphoniquement Napolitano pour ‘’exprimer au Président émérite une grande appréciation pour sa présidence, à laquelle les Italiens doivent une reconnaissance obligée’’ ».

ARTICLE/SONDAGE, Il Mattino, F. Lo Dico : « Dibba, le retour flop sur les sondages Cinq Etoiles » : « Le M5S est en chute libre dans les sondages. Dans l’attente des résultats des élections régionales aux Abruzzes, les sondages internes signalent les Cinq Etoiles en dessous de 25 % : par rapport aux élections politiques un déclin drastique entre 8 et 9 points. Depuis le retour de Di Battista, surnommé Dibba, il y a eu une baisse de 2 % ces derniers mois. Un effet boomerang dont il y a une trace dans le dernier sondage de Pagnoncelli pour Ipsos : 28 % des électeurs est de l’avis que Di Battista est moins convaincant qu’auparavant, contre 17 % persuadé du contraire ».

ARTICLE Fatto Quotidiano G.G. Migone « Le conflit éternel avec la France » : « Les tentatives maladroites de dialogue avec la partie la plus réactionnaire des ‘’gilets jaunes’’ n’est rien d’autre que la mauvaise politique rapportée à l’échelle européenne, pas tant sur le mérite (discutable) mais pour une raison plus profonde. Le style utilisé parvient à affaiblir voire à compromettre nos bonnes raisons. Ne soyons pas dupes. La forme, en politique et surtout en politique internationale, est substance. Dans le contexte des disputes italo-françaises, la proposition du Président du Conseil Conte d’instituer un siège permanent à l’UE au Conseil de sécurité de l’ONU était sacrosainte, mais elle a été formulée au mauvais moment et s’est transformée en une provocation à l’égard de la France. Ce qui divise l’Italie de la France et de l’UE dans son ensemble est le manque d’une politique commune sur le problème du siècle : l’immigration depuis des pays plus pauvres et plus tourmentés vers notre Continent. Cela demande une disponibilité à distribuer équitablement le poids de l’accueil et de l’intégration. Si cela avait lieu du côté français, sans exhibition et violations territoriales, à Vintimille comme à Monginevro et sans les pétarades du vice-président du Conseil Di Maio avec son ami/rival Di Battista, tout le monde y gagnerait, à commencer par les plus faibles ».

ARTICLE La Stampa N. Pinna « Blitz contre les camions français, les pasteurs sardes haussent le ton » : « La menace des éleveurs sardes se fait de plus en plus préoccupante. La tension était tellement élevée, hier, qu’au port de Porto Torres un camion de viande provenant de la France a été visé. Les portes du camion ont été ouvertes et une partie de la marchandise a été jetée à terre. La protestation est arrivée même au stade San Siro : les joueurs du Cagliari se sont présentés avec un t-shirt blanc solidarisant avec les sardes »   

Banque d’Italie : ARTICLE, Repubblica, A. Cuzzocrea « Bankitalia, le gouvernement prêt à défier le Quirinal » - « Le ministre Tria s’est fait porte-parole de la ligne du Quirinal : « L'indépendance de la Banque centrale doit être défendue ». Mais le M5S et la Ligue n'acceptent pas la médiation. Aujourd'hui expire le mandat de Signorini, l'un des députés du gouverneur Visco » : « Sur le non à la confirmation de la direction de Banque d’Italie, Luigi Di Maio et Salvini sont prêts à défier le chef de l'Etat. Les deux vice-premiers ministres ont décidé d'aller de l'avant ensemble, également pour se détourner des difficultés du gouvernement à compenser les « escroqués des banques » sans arbitrage de la Consob.  La « discontinuité » exigée par la banque centrale voit également l'accord de Giuseppe Conte, qui, face au front uni des deux partis qui composent le gouvernement, devra mettre de côté sa prudence. Hier, la déclaration de Giovanni Tria à l'Ansa « l'indépendance de la Bankitalia doit être défendue », est apparue au sommet des deux partis comme la première étape d'une offensive qui part du Quirinal. Mais même pour la Ligue, l'intention n'est pas de céder : « Pourquoi le ferions-nous ? », la question trouve un écho au siège de Matteo Salvini. Di Maio l'affirme : « Ce n'est pas une attaque contre Bankitalia et la Consob, mais ce gouvernement rassemble deux forces politiques qui ont toujours enseigné que ceux qui devaient contrôler ne contrôlaient pas. Nous sommes consultés sur le renouvellement de la direction de la procédure constitutionnelle et nous avons le droit de dire non ». En réalité, la Constitution n'a rien à voir avec elle et les procédures sont établies par la loi sur l'épargne de 2005. Depuis lors, aucun gouvernement n'est intervenu pour mettre fin à une nomination. Deux heures après la déclaration de Tria, une correction du bureau de presse a été faite : « la déclaration du ministre sur l'indépendance de la Bankitalia est purement institutionnelle, évidente et même triviale. Ses paroles ne sont dirigées contre personne ». A ce stade, le seul rempart reste le chef de l'État. Mattarella a gardé le secret absolu dans ces heures et ne veut pas divulguer quoi que ce soit qui pourrait alimenter l'affrontement entre le gouvernement et Bankitalia »

ARTICLE, La Stampa I. Lombardo « La tentation de la Ligue et du M5S : utiliser l’or de la Banque d’Italie » : « L’idée du gouvernement M5S-Ligue serait d’utiliser une partie des réserves d’or pour les détourner vers la dépense, évitant ainsi une loi de finances rectificative et l’augmentation de la TVA dans le budget de l’année prochaine. Un scénario inévitable si la croissance devait continuer à être ralentie. Le Quirinal, à ce stade, reste muet, dans l’espoir de savoir vite si Conte se laissera ou pas influencer par les convictions des deux leaders Di Maio et Salvini. Le sort du DG Signorini vacille, sa relève pouvant marquer une discontinuité, quel que soit son remplaçant ».

(Traduction : ambassade de France à Rome)

Élections régionales dans les Abruzzes : percée de la Ligue et élection du candidat de Frères d'Italie à la présidence.

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Italie. Abruzzes. Lors des élections pour l'assemblée et la présidence de la Région des Abruzzes de ce 10 février 2019, le candidat du centre-droit (Frères d’Italie, Ligue, Forza Italia,...) à la présidence de la région Marco Marsilio (Frères d’Italie) est élu avec 48,03 % des voix. Le candidat de centre-gauche arrive deuxième et la candidate du M5S troisième. Celui de Casa Pound obtient 0,47 %.

La Ligue obtient plus de 27,56 % et Frères d'Italie 6,45 %. Le M5S décroche 19,67 % et Casa Pound 0,42 %.

[Au sein du tableau, la sixième ligne "Unione Di Centro" est une erreur à supprimer] :

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(https://www.corriere.it/elezioni-2019/risultati-regionali...)