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31/01/2019

Le gouvernement norvégien s'élargit et devient majoritaire au Parlement.

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Norvège. Le gouvernement norvégien s‘élargit et comprend désormais quatre partis. En effet, ce 22 janvier 2019, le Premier ministre conservateur Madame Erna Solberg a fait entrer dans son gouvernement le Parti démocrate-chrétien.

Le gouvernement norvégien est, en conséquence, désormais constitué des conservateurs, des libéraux, des patriotes du Parti du Progrès et des démocrates-chrétiens. Chacun des quatre partis est dirigé par une femme. Le gouvernement dispose désormais d’une majorité au Parlement, alors qu’auparavant il était minoritaire, soutenu de l’extérieur d’abord par les libéraux et les démocrates-chrétiens, puis - après l’entrée au sein du gouvernement des libéraux – par les démocrates-chrétiens.

 

Les partis du gouvernement ont :

Conservateurs : 45 députés

Patriotes : 27 députés

Libéraux : 8 députés

Démocrates-chrétiens : 8 députés

Soit 88 sur 169.

 

Les ministres du Parti du Progrès sont :

Siv Jensen : Finances

Jon Georg Dale : Transports

Åse Michaelsen : Séniors et Santé

Tor Mikkel Wara : Justice et immigration

Harald Tom Nesvik : Pêche

Kjell-Børge Freiberg : Pétrole et énergie

Ingvil Smines Tybring-Gjedde : Mesures de protection sociale

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Ingvil Smines Tybring-Gjedde du Parti du Progrès

Volya et ses alliés espèrent avoir des élus à l’issue des élections européennes de 2019.

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Bulgarie. Volya et ses alliés espèrent avoir des élus à l’issue des élections européennes de 2019 :

https://www.euractiv.fr/section/elections/news/bulgarian-...

Le Parti du Peuple danois obtient (fictivement) de piètres résultats chez les jeunes de 14 à 17 ans.

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Danemark. Les élections scolaires (fictives) ont eu lieu ce jeudi 31 août 2019 auprès de 80.000 jeunes âgés de 14 à 17 ans.  Les partis de droite obtiennent 51,2 % et les partis de gauche 48,8 %. Le Parti du Peuple danois [classé parmi les partis de droite] reçoit 8,4 % des voix.

[Dans les sondages auprès des électeurs adultes, le Parti du Peuple danois est donné en ce début 2019 à entre 16,6 et 18,2 %. L’ensemble des partis de droite est donné à entre 46,1 % et 49,2 %.]

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L'AfD donnée à 14 %.

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Allemagne. Un sondage YouGov pour des élections législatives donne l'AfD à 14 %.

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CDU :  démocrates-chrétiens / CSU : sociaux-chrétiens bavarois

SPD : sociaux-démocrates

AfD : patriotes

FDP : libéraux

die Linke : post-communistes

Grüne : écologistes

Sonstige : autres

"L’Italie en récession, des coupes inévitables."

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Italie. Revue de presse.

Unes : « Conte alerte sur la récession : économie en recul » - ‘’Les entreprises demandent la réouverture des chantiers’’ (Corriere della Sera), « Conte anticipe la récession : ‘’encore une contraction du PIB’’ » (La Repubblica), « Conte voit la récession, colère des industriels » (La Stampa), « Conte : le PIB en recul » (Sole 24 Ore), « L’Italie en récession, des coupes inévitables » - ‘’Le déficit augmentera de 4 mlds. Tria écarte l’hypothèse de correction budgétaire’’ (Il Messaggero), « L’Italie s’arrête, le Sud paie le prix fort » (Il Mattino),« C’est nous qui coulons » - ‘’Conte avoue la récession’’ (Il Giornale).

ARTICLE Corriere della Sera « Conte : ‘’Coup de frein pour le PIB, puis le sursaut’’ » : « Une journée toute milanaise pour G. Conte, hier. D’abord la Bourse de Milan, Piazza Affari, puis une visite chez le Président de la Chambre de commerce, ensuite la rencontre avec le numéro 1 de la banque Intesa Sanpaolo, Carlo Messina. Face aux industriels du Nord, Conte admet ‘’une contraction du PIB probablement au 4e trimestre’’ mais, selon lui, il ne faut pas dramatiser. Au contraire, il est nécessaire de construire un climat de collaboration et de confiance entre le gouvernement et les entreprises, qui jusque-là n’a pas tout à fait commencé. Pendant que le Président du Conseil parlait, le bureau parlementaire pour le budget soulignait ‘’des risques et des incertitudes pour les objectifs de finances publiques au vu du cadre macroéconomique’’ et le fait que pour 2020-2021 ‘’atteindre le rapport déficit/PIB sera entièrement confié aux clauses de sauvegarde sur la TVA et les taxes’’ ou bien que ‘’les dépenses sur la Santé publique feront l’objet de réductions importantes’’. Ce qui veut dire qu’il n’y aura pas d’issue sans douleur : augmentation de la TVA ou coupes dans la dépense sanitaire ».

ARTICLE, La Stampa, F. Poletti « Les industriels déçus par le gouvernement : « Les entrepreneurs lombards rencontrent le Premier ministre pour la première fois après 243 jours : « Nous avons besoin d'un projet à long terme. La sécurité doit débloquer les chantiers » » : « Ce que nous vous demandons, c'est de mener le gouvernement non pas sur la voie facile des dividendes électoraux, mais sur celle d'un projet à moyen et long terme. Après ce premier face à face suite à 8 mois d’attente, Giuseppe Conte « ne nous a pas complètement convaincus. Il nous a seulement répété la qualité de la manœuvre économique ». Il ne nous a pas répondu sur la ligne à grande vitesse entre Lyon et Turin, ni comment relancer les travaux publics ».

COMMENTAIRE La Repubblica M. Ruffolo « Le match avec Bruxelles se jouera en 2020 » : « Deux questions sont désormais inévitables : quel sera l’impact sur les comptes publics ? Le gouvernement sera-t-il contraint à faire une loi de finances rectificative ? L’objectif fixé pour 2019 d’un PIB à 1% ne sera pas atteint. Un 0,6% serait vraisemblable selon des études de recherche. Et encore. Les vrais pépins arriveront avec les engagements qu’il faudra prendre en 2020 et 2021. Dès le mois d’avril, le gouvernement devra dire s’il envisage ou pas d’éviter l’augmentation colossale de la TVA pour couvrir des dépenses déjà prévues. Si la hausse a lieu, le gouvernement se décrédibilisera lui-même. S’il l’évite, le déficit augmentera de 1,2% et de 1,5% ensuite, soit de 3% en deux ans. Et alors, il sera difficile d’éviter de fortes coupes dans la Santé publique ».

ANALYSE La Repubblica F. Manacorda « Les médecins sans remèdes » : « L’Italie n’est pas la seule en Europe à souffrir. Ce qui est frappant, toutefois, c’est l’écart entre les prévisions (ou plutôt les souhaits) du gouvernement italien et l’opinion du reste du monde. Le 1% de croissance sur lequel se base toute la structure du budget représente une cartouche, qui ne pourra pas être utilisée tout le temps, malgré les proclamations d’un Di Maio évoquant il y a juste trois semaine une Italie sur le seuil d’un boom économique. La propagande ne sert pas beaucoup et les conséquences retomberons sur nous tous ».

ARTICLE, Il Mattino, N. Santonastaso « Automobile et mode, le Sud paie le prix fort » : « La récession frapperait-elle le plus le Sud ? Concernant le secteur automobile, il s'agit du secteur dans lequel la crise déjà inquiétante des ventes risque d'être fortement exacerbée par la réduction du PIB, intensifiant un scénario négatif qui s'est manifesté dans le Sud par une baisse des exportations au cours des derniers mois. Pour les produits agroalimentaires, l'effet récessif semble beaucoup plus modeste, tant en terme de demande intérieure qu'en terme de production. La forte exportation enregistrée dans le Sud par les chaînes d'approvisionnement les plus brillantes du Made in Italy suggère une situation au moins stable dans les mois à venir. « L'essentiel du revenu de citoyenneté est concentré dans le Sud. Et le fait que ce Made in Italy soit consolidé à l'étranger est certainement un gage d'un scénario incertain qui, de toute façon, affectera les économies de l'ensemble de l'Europe » selon Giuseppe Di Taranto, économiste de la Luiss. Concernant les produits semi-finis, on en parle peu, mais il s’agit de l'un des secteurs où l'on peut appréhender l'état de santé d'une économie. Dans ce secteur, qui va de l'aluminium à l'emballage alimentaire, dans lequel opèrent des centaines de petites entreprises, la récession risque d'être plus marquée. Pour le secteur du luxe, là aussi, le risque est moindre pour le Nord, qui détient la plus grande part de la richesse et des entreprises engagées dans des secteurs à forte valeur ajoutée tels que la bijouterie, la mode et le design ».

Italie/migrants Enquête sur M. Salvini Unes « Le navire, à Catane, risque d’être placé sous séquestre » (Corriere della Sera), « Le débarquement-piège » - ‘’Le Sea Watch ‘’détourné’’, le parquet de Catane prêt à séquestrer le navire’’ (Avvenire), « Le M5S orienté à ne pas autoriser l’enquête sur Salvini »  - ‘’Mais la base se déchire’’ (Il Messaggero), « Procès Diciotti, Salvini a peur, le M5S vacille » (Il Fatto Quotidiano).

COMMENTAIRE Sole 24 Ore L. Palmerini « L’analyse coûts-bénéfices qui freine le ‘’oui’’ à l’autorisation pour l’enquête sur Salvini » : « Le contrat de gouvernement vient-il avant ou après celui avec les électeurs du Mouvement 5 Etoiles ? L’affaire Diciotti et l’enquête sur Salvini propose un dilemme à Di Maio. Si Salvini a pris quels risques, le coût politique retombe entièrement sur le groupe 5 Etoiles où les fibrillations et les divisions s’amplifient. Le grand examen de Di Maio sera de garder unis les siens en faisant une autre analyse coûts-bénéfices, non pas celle sur la ligne Lyon-Turin mais sur une politique où faire confluer les thématiques telles que l’immigration et les raisons identitaires ».

ARTICLE Fatto quotidiano L. De Carolis « Affaire Diciotti, Di Maio maintenant vacille : Conte veut le ‘’non’’, le mur des groupes » : « Di Maio est tenté de rejeter la demande de procès contre Salvini pour séquestre de migrants, comme suggéré par le président du Conseil mais au sein du M5S souffle le vent de la révolte : ‘’Ainsi on risque la mort’’ ».

COULISSES Messaggero S. Canettieri « Di Maio et les craintes sur le groupe : ‘’dans l’hémicycle nous jouons le tout pour le tout’’ » : « Le M5S ne peut pas se permettre de se déchirer. Le ministre Fraccaro confie au Messaggero ce que tous constatent : ‘’Si j’ai peur pour le M5S ? Non, mais c’est un passage délicat’’. L’ordre des 5 étoiles en général est celui de ‘’faire mijoter Matteo Salvini à petit feu’’ : c’est-à-dire de ne pas le rassurer et de ne pas sortir publiquement une position pro-Salvini. Parce que c’est une épreuve de maturité pour le jeune Di Maio : sauver le mouvement et garder le groupe uni, un défi ‘’le plus important’’, l’a-t-on entendu dire, ‘’depuis que je suis à la tête du M5S’’ ».

ENTRETIEN de Silvio Berlusconi, leader de Forza Italia et ancien président du Conseil » (La Repubblica: « Les 5 Etoiles sont inadéquats. Nous sommes prêts à entrer dans le gouvernement avec la Ligue et les transfuges du Mouvement » : « Salvini a raison d’arrêter un trafic honteux d’êtres humains. J’éviterais toutefois de créer des cas humanitaires avec des souffrances inutiles. Notre gouvernement obtiendrait les mêmes résultats sans des gestes aussi controversés. L’autorisation pour l’enquête sur Salvini ? Je ne crois pas que Matteo pourrait rester au gouvernement avec qui ne soutient pas son action. Plusieurs affirment qu’au Parlement, si ce gouvernement devait tomber, il y aurait une majorité différente, en mesure de soutenir un gouvernement de centre droit sans passer par de nouvelles élections. Nous verrons bien. Forza Italia est un parti du centre ».

ENTRETIEN de Doriana Sarli, députée du M5S « Je ne trahirai pas mes principes uniquement parce que nous gouvernons avec la Ligue » (La Repubblica):« Le M5S a toujours été du côté de la magistrature et je crois que même en cette occasion, il le sera. Personnellement, je ne crois pas que le Mouvement donnera d’instruction pour ne pas voter l’autorisation d'enquêter sur Salvini. Une responsabilité partagée ? Je suis vétérinaire : si je me trompe de médicament, c’est moi qui paie, pas la structure sanitaire où je travaille. Il n’est pas possible de laisser seules des personnes sur un navire. Nous ne pouvons pas non plus séparer les familles’’ ».

Ligne Lyon-Turin (Tav). ARTICLE, La Repubblica D. Longhin « Toninelli empêche Ponti de d’expliquer au Parlement les coûts et les bénéfices » : « L’analyse sur les coûts et les bénéfices sur la ‘’TAV’’ demeure un document ‘’secret’’. Non seulement il ne peut être lu, mais il n’est pas possible d’en parler non plus. Le ministre des Infrastructure Toninelli (M5S) a interdit à M. Ponti, chargé de réaliser l’analyse, d’intervenir en commission des transports à la Chambre pour expliquer le document. Ponti fait pression pour de la ‘’transparence’’ mais obéit. Or, avant de rendre publics les chiffres ‘’il nous faut nous confronter avec nos interlocuteurs internationaux directement intéressés’’, explique Toninelli, qui se cache derrière la confrontation avec la France et Bruxelles. Un moyen pour allonger le temps ‘’il est nécessaire d’attendre ce passage, qui pourrait avoir lieu d’ici la mi-février, ainsi que la réponse de nos interlocuteurs internationaux, avant de donner suite à la requête de la Commission’’. Peu importe, donc, si c’est le Parlement qui le demande. Demain, double rendez-vous au chantier de la TAV : le ministre Salvini se rendra à Chiomonte, dans la Vallée de Suse, la ministre française E Borne à Saint-Martin-La-Porte, de l’autre côté des Alpes ».

Visite en Russie de la Présidente du Sénat M.E. Alberti Casellati. ARTICLE, Corriere della Sera, G-A. Falci « Visite en Russie pour Casellati, première italienne à la chambre haute » : « Une visite de trois jours à Moscou qui marque une première historique, celui de la Présidente du Sénat, Maria Elisabetta Alberti Casellati (Forza Italia), première représentante institutionnelle italienne à prendre la parole en séance plénière au Conseil de la Fédération de Russie et devant la Chambre haute russe. Elle a souligné qu'en Italie, les forces politiques étaient largement favorables « à la nécessité d'une relation plus constructive entre l'Union européenne et l’OTAN, d'une part, et la Fédération de Russie, d'autre part, et au rétablissement des conditions pour surmonter un système de sanctions des deux côtés. Cela nécessite un dialogue et une action constructive de part et d'autre pour réactiver l'esprit de l'accord entre l'OTAN et la Russie conclu en 2002. Nous ne pouvons nier que le contexte international a connu ces dernières années des différences importantes qui ont également affecté nos relations avec la Russie ». L'occasion pourrait être le trentième anniversaire de la chute du mur de Berlin : « Nous devons retrouver ce sentiment de confiance et cette attente optimiste pour un avenir de conciliation et de paix qui ont caractérisé le débat de cette année ».

Elections européennes. COMMENTAIRE La Repubblica D. Bellasio « Le ‘’non’’ de Orban à la pelleteuse de Salvini » : « Depuis la Hongrie, on avait déjà assisté à une déception sur le partage des migrants, sur le front d’une solidarité avec l’Italie populiste. Mais un refus pour un pacte politique, c’est trop ! Pourtant c’est ce qu’a dû encaisser Salvini. Le projet souverainiste de Salvini de modifier l’Europe en s’alliant avec le Hongrois Orban tombe à l’eau. Quant à l’Autriche, le jeune Kurz est en train de s’institutionnaliser. Mieux vaut aussi oublier l’Allemand Seehofer, qui a presque perdu la Bavière, ‘’assiégée’’ par les Verts européens. Orban a compris à quel point on était bien auprès des populaires, si ça se trouve on peut aussi échapper aux sanctions ! Aussi, le ‘’légiste’’ reste-t-il seul. Mais ce n’est pas par de sa faute. C’est une loi de la politique : si tu veux faire tout seul, à la fin tu te retrouves seul. Et il y aura toujours quelqu’un de plus souverainiste ou de plus rusé que toi ».

Venezuela. ARTICLE La Repubblica T. Ciriaco « Moavero : L’Italie veut des élections présidentielles » (La Repubblica) : « Auditionné au Sénat, le chef de la diplomatie a expliqué la position du gouvernement face à la crise du Venezuela, démentant, sans jamais le citer, le ‘’chavisme’’ d’Alessandro Di Battista (M5S). Il le dit clairement : ‘’L’Italie se reconnaît pleinement dans les déclarations de l’UE de samedi dernier’’. Il n’approuve pas l’ultimatum à Maduro de 8 jours que la France, l’Allemagne et l’Espagne ont demandé, et que la Farnesina juge trop pressant mais va toutefois dans la direction européenne, sans préciser le nombre de jours. Moavero répudie en un coup les résistances des 5 Etoiles. Face à Di Maio, Moavero est toujours plus prudent ‘’je ne considère pas opportun de se précipiter à donner des investitures’’. Face à Conte, il est plus déterminé et souhaite ouvertement les ‘’élections présidentielles’’, celles que Maduro a déjà dit ne pas vouloir ».

(Traduction : ambassade de France à Rome)

30/01/2019

Le nombre de membres de l'AfD croît.

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Allemagne. L’AfD a en ce moment plus de 35.000 membres ou promoteurs.

Frères d'Italie favorable à la ligne à grande vitesse Lyon-Turin.

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Italie. Frères d'Italie est favorable à la construction du Train à Grande Vitesse entre Lyon (France) et Turin (Italie).

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"TGV, pourquoi oui ! Moins 50 % sur le temps de parcours."

Matteo Salvini : "Je ne changerai pas d'avis."

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Italie.

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"Le procès contre Salvini fait vaciller le gouvernement."

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Italie. Revue de presse.

Italie/migrants Unes : « Diciotti, Conte assume la responsabilité » - ‘’Les 5 Etoiles se plient à nouveau face à Salvini’’ (La Repubblica), « Conte prévient : le gouvernement vacille » - ‘’La base 5 Etoiles divisée, Di Maio convoque les sénateurs’’ (La Stampa), « Procès contre Salvini, les 5 Etoiles dans l’impasse » - ‘’Conte vient au secours du M5S’’ (Il Messaggero), « Le procès contre Salvini fait vaciller le gouvernement » - ‘’Les 5 Etoiles dans le chaos’’ (Il Mattino), « Salvini : ‘’personne ne peut me juger’’ » (Avvenire, Il Fatto Quotidiano).

Enquête sur M. Salvini. ANALYSE La Repubblica M. Giannini « L’intouchable et les hypocrites » : « La vie des migrants en échange de la vie du gouvernement. C’est une bien pauvre comédie à la Pirandello que jouent Conte, Salvini et Di Maio. L’affaire du navire Diciotti, qui a échappé aux mains du président du Conseil et de ses deux adjoints, est décisive pour l’avenir du gouvernement. Salvini est en difficulté, sans doute pour la première fois depuis son accession au pouvoir. Si le ‘’oui’’ au procès du ministre de l’Intérieur passe, le gouvernement meurt, si c’est le ‘’non’’ naît celui de Salvini, qui depuis hier revêt l’habit de l’intouchable ».

ARTICLE, Il Messaggero, S. Can « M5S en panique, de l’auto-dénonciation au vote en ligne : « cette fois, nous risquons de tomber en dessous des 20% » : « Le problème est de garder le groupe uni ». Au Sénat, la direction du M5S fait immédiatement ressortir un chiffre : au moins 12 sont prêts à voter oui au procès de Salvini, même si l'équipe indique le contraire. L'aile de Roberto Fico ne semble pas disposée à accorder des remises. Le plus nerveux est Di Maio : « Salvini a changé de ligne, sans rien me dire pour faire exploser le groupe dans mes mains ».

RETROSCENA (coulisses), Il Messaggero, S. Canettieri « Matteo avertit : pas de plaisanteries. La colère de Di Maio : tu as changé d'avis » - « Entretien téléphonique entre le ministre de l'Intérieur et le Premier ministre, puis réunion dans la nuit. L'impuissance de la médiation. » : « Ces heures-ci, le fil de la confiance semble avoir été rompu : mieux vaut donc se préparer à n'importe quel scénario, comme le disent ceux qui ont participé à la réunion, même le pire, le plus catastrophique. Un message clair de méfiance à l'égard des politiques d'immigration de la Ligue ».

Migrants/Italie-France. « Migrants, pacte avec 5 pays » - ‘’Conte : La France, l’Allemagne, Malte, le Portugal et la Roumanie disposés à les accueillir’’ (Corriere della Sera).

ARTICLE Messaggero M. Conti « Conte cherche de la solidarité auprès de l’UE mais avec Macron le froid demeure » : « A la fin, la main tendue arrive de la part des cousins français. C’est Macron, tant de fois vilipendé qui, à l’issue du sommet de Nicosie, annonce la disponibilité française à accueillir une partie des 47 migrants qui sont depuis des jours au large des côtes de Syracuse. Malgré les tensions des derniers jours et la froideur avec laquelle les deux présidents ont participé au sommet chypriote, Conte comptait sur la disponibilité d’E. Macron. C’est la confirmation que l’Europe est le cadre à l’intérieur duquel l’Italie est, à la fin, contrainte de se mouvoir pour chercher et trouver de la solidarité. Aucun des leaders souverainistes de l’Est de l’Europe, tant aimés par Di Maio et Salvini, ne s’est montré. Macron et Conte ont échangé uniquement pendant la session plénière même si Conte, à Paris et ailleurs, est perçu de manière différente par rapport à ses deux adjoints. Toutefois, Macron n’hésite pas à ‘’assaisonner’’ la disponibilité française avec le rappel des règles européennes, y compris le traité de Dublin. Le problème, c’est que maintenant au Palais Chigi on attend la prochaine urgence avec l’Europe qui ne trouve pas de solution et l’Italie qui continue à être absente de toutes les négociations en raison des frictions internes à la coalition »

ARTICLE Sole 24 Ore G. Pelosi « Migrants et Europe, le froid entre Conte et Macron demeure » : « Les deux grands ‘’rivaux’’ ne peuvent pas faire semblant que rien ne se soit passé entre Rome et Paris ces derniers jours et semaines. Les échanges d’accusation ont été lourds et pas seulement sur l’affaire des migrants. Les modalités du coup de force italien qui a laissé des femmes et des enfants en mer pendant des jours sans donner son feu vert préalable pour la distribution des migrants, laisse perplexe le président français. Et pas uniquement lui. Macron a rappelé que le droit maritime devait être respecté, que les débarquements doivent avoir lieu dans les ports les plus proches, dans ce cas-là en Italie et qu’il doit y avoir ‘’un partage du fardeau, chose que la France a toujours fait et qu’elle continue également avec les 47 du Sea Watch’’ ».

ARTICLE La Repubblica A. Ziniti « Sea Watch, accord pour le débarquement » - « Cinq pays européens prêts à accueillir les réfugiés. La Cour de Strasbourg : ‘’assurer les soins médicaux, nourriture et eau’’, mais les délais pourraient être longs et à bord des toilettes chimiques, des couvertures et des habits ont été portés » : « La nouvelle a soulagé ceux qui attendaient un signe après que le recours auprès de la Cour européenne des Droits de l’homme. Après de longues négociations, cinq pays accueilleraient les migrants : Allemagne, Portugal, Roumanie, Malte et France. La condition est que, naturellement, l’Italie prenne sa part. Le ministre Salvini, dit-on à l’Intérieur, ne serait pas impatient. Même le mécanisme automatique souhaité hier par Conte n’a, en vérité, jamais été souhaité par l’Italie qui craint qu’on lui refile tous les migrants qui n’ont pas droit au statut de réfugiés et dont les autres pays ne veulent pas. Si le travail de la Commission européenne, sollicitée hier dans la nuit par la Farnesina, était positif, comme la réunion de cette nuit au palais Chigi, l’affaire Sea Watch pourrait être résolue dès aujourd’hui ».

ARTICLE Sole 24 Ore R. Sorrentino « Entre Rome et Paris des stratégies opposées » : « L’Italie est tournée vers la Méditerranée. La France vers le Rhin. Il n’y a pas un exemple meilleur que celui des polémiques entre Paris et Rome pour voir à quel point une approche nationaliste sur l’immigration puisse l’illustrer. Les polémiques sont alimentées également par les élections européennes que les majorités italienne et française affronteront avec des mots d’ordre différents : souverainisme et Europe. Les frictions entre les deux pays durent depuis un certain temps. Les blocages à la frontière de Vintimille en 2015 ont fait couler de l’encre bien avant la victoire électorale de la Ligue et du M5S. Selon l’ONU, en 2017 les immigrés représentaient 12,2% de la population française (10% en Italie) dont les deux tiers sont extracommunautaires. Sur la période 2007-2017, la France a reçu 552 000 demandes d’asile contre 542 000 pour l’Italie. Revenant sur l’escalade d’accusations venues d’Italie, une part élevée des migrants arrivés en Italie vient du Nigeria et non des pays d’Afrique francophone contrairement aux accusations du M5S sur le franc CFA. L’obligation de sauvetage en mer est différente des obligations et des droits des Etats d’accepter ou de repousser les migrants et les réfugiés. Or, la rhétorique politique a mélangé les circonstances ». 

EDITORIAL La Repubblica M. Riva « Le piège des faux européens » : « On ne s’improvise pas européen. Il est compréhensible que le pauvre Conte ait senti hier la nécessité de mettre du baume après les polémiques insensées ouvertes par ses deux incontenables vice-présidents du Conseil contre les institutions européennes et deux des plus importants pays de l’Union, France et Allemagne. Il faut un langage un peu plus élaboré ou on joue au plus stupide, comme a répliqué Paris avec un sarcasme déplaisant mais pas tout à fait déplacé. Quel sens cela a-t-il par exemple de dire avoir ‘’pris Allemagne et France les doigts dans la confiture’’ sur la question du siège européen de l’ONU ?  Etant donné le sérieux du problème, on se demande si le Palais Chigi est conscient des obstacles qui empêchent l’Union d’avoir son propre siège. La construction unitaire n’est pas un jeu de table où l’un vaut l’autre. A Ventotene, Altiero Spinelli et Ernesto Rossi n’avaient pas prévu les Quatre de Visegrad, la nouvelle Ligue hanséatique et le duo Le Pen-Salvini, mais ils avaient senti combien la lutte contre les faux européens serait rude et combien l’œuvre d’un fédérateur serait importante » 

ARTICLE, La Stampa I. Lombardo « Sea Watch, bientôt le débarquement. Ouvertures de 5 pays européens » : « Le froid entre le Président français et le leader italien est percevable dès que Macron s’arrête pour répondre à quelques questions de la presse italienne. La décision de la France est un signe de disponibilité et de détente nonobstant la pluie quotidienne d’accusations qui arrivent d’Italie ». 

ARTICLE, Il Messaggero A. Gentili « Après le ‘’retrait unilatéral’’ du M5S, Moavero s’inquiète pour les relations avec les alliés » : « Moavero, qui représente – sur indication du Quirinal – un élément de continuité pour la politique étrangère italienne, n’a aucune intention de donner sa démission. Il est toutefois préoccupé par l’impact que les déclarations unilatérales peuvent avoir sur le système de relations internationales et sur la crédibilité de l’Italie. Moavero, qui sait bien que les deux partis de majorité sont en train de mobiliser leurs électeurs en vue du rendez-vous européen, tente néanmoins (dans le chaos pré-électoral) d’affirmer un principe de bon sens. Aucune friction avec la ministre de la Défense E. Trenta (M5S) : le gouvernement n’a jamais discuté si maintenir ou pas les troupes en Afghanistan ». 

ENTRETIEN d’Elisabetta Trenta (M5S), ministre de la Défense, F. Sarzanini « Trenta : la décision m’appartient, j’en ai informé les responsables. L’Italie a d’autres priorités » (Corriere della Sera) : « ‘’Je ne pense pas que je devais en informer le ministre des Affaires Etrangères, Enzo Moavero Milanesi, car cela relève de mes prérogatives. Après tout, il s'agit d'une planification technique, une activité que les militaires mènent constamment pour être toujours prêts à intervenir. J'en ai informé les responsables, y compris le président du Conseil et le Chef d'état-major de la Défense’’ ». 

ARTICLE Il Messaggero U. Man.« Hypothèse d’une fusion entre Fincantieri et Leonardo » : « L’idée circule depuis quelques jours aux hautes sphères du Palais Chigi. Si cela devait s’avérer, ce serait une véritable bombe dans le panorama des entreprises publiques italiennes. Le gouvernement serait en train d’envisager - mais le conditionnel est nécessaire, s’agissant de sociétés cotées en bourse – la création d’un grand pôle de la défense et de la construction navale : la fusion entre Fincantieri et Leonardo. Un mariage qui créerait un colosse en mesure de rivaliser au niveau global, quelle que soit l’issue avec les Français de STX. L’opération est soutenue notamment par le Mouvement 5 Étoiles. Le Palais Chigi reste silencieux mais avec les nouvelles nominations aux sommets personne n’a le courage d’exclure un coup de théâtre ».

Ligne Lyon-Turin (Tav). ARTICLE, Il Messaggero, A. Gentili « Ligne LGV, M5S contre la Ligue, et Salvini va au chantier » : « Le coup de Salvini exaspère Toninelli. Tôt le matin, le ministre a déclaré : « Matteo verra aussi notre analyse et nous prendrons une décision ensemble conformément au contrat gouvernemental ». Puis, avec un visage dur : « Je demanderai à Salvini des explications sur les comptes qu'il a faits, parce qu'ils ne correspondent pas aux comptes réels.  Bref, j’en ai marre d’entendre dire que c'est nous qui bloquons les chantiers. Ce n'est pas vrai ». Un peu plus tard, une note du ministère de Toninelli définit le dossier de la Ligue comme « une soupe chaude, d'une fiabilité douteuse et pleine d'erreurs grossières ? » La version officielle : « Il y a un traité international, il faut d'abord le partager avec la France et Bruxelles ». La vérité : le M5S vise à retarder le plus possible. Même après les élections européennes, si Paris, comme ils le pensent, offrira son soutien à la Commission européenne pour convaincre de ne pas bloquer les fonds communautaires ».

ENTRETIEN de Massimo Garavaglia (Ligue), vice-ministre de l’Economie « Que le ministre Toninelli fasse sortir cette étude-fantôme sur les coûts et les bénéfices » (La Stampa): « ‘’Nous voulons voir un dossier officiel. Jusque-là il n’y a eu que des anticipations évoquant un avis défavorable sur l’œuvre. Il y aura bien un dossier, derrière ces conclusions, non ? Le fait d’inclure le manque de péages ou de taxes non récupérées me semble une boutade. Par ailleurs, l’Italie est sous infraction européenne pour pollution : je me demande si quelqu’un trouve intelligent de garder 3 millions de camions qui passent par là-bas. On parle de Lyon-Turin, mais il faudrait aussi dire Milan-Turin-Paris. Si on me dit qu’en 4h30 on peut parcourir Milan-Paris, l’attraction du train devient bien intéressante ».

Commune de Rome/M5S-Ligue. ARTICLE, Corriere della Sera, M-E Fiaschetti « CasaPound, Salvini freine Raggi » - « L’évacuation votée par le Parti démocrate et le M5S. Mais le ministre dit : libérons d’abord les bâtiments les plus dangereux : ceux qui sont délabrés et placés sous séquestre » : « La motion du Parti démocrate et du M5S approuvée : la maire de Rome, Virginia Raggi, s’engage à expulser les occupants illégaux du mouvement d’extrême droite ‘’Casapound’’ du bâtiment occupé depuis décembre 2003 ».

(Traduction : ambassade de France à Rome)

29/01/2019

Le Parti du Peuple danois soutient une proposition des sociaux-démocrates.

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Danemark. Le Parti du Peuple danois soutient la proposition présentée par les sociaux-démocrates d’introduire un âge de la retraite différent selon la profession et le nombre d’années prestées, permettant aux travailleurs qui exercent des fonctions physiquement pénibles et sont actifs depuis particulièrement longtemps de partir plus tôt à la retraite.

Le président du Parti du Peuple danois Kristian Thulesen Dahl estime que, même si après les élections législatives de juin 2019 son parti travaille avec le centre-droit, le Parti du Peuple danois votera cette mesure avec les partis qui le désirent, comme le Parti social-démocrate.

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Kristian Thulesen Dahl et la dirigeante du Parti social-démocrate Mette Frederiksen

Bavière : toilettes pour le troisième sexe dans des écoles fondamentales.

Allemagne. Bavière. Au sein des municipalités de Pullach, Garching et Taufkirchen, les écoles fondamentales qui voient le jour disposeront de toilettes pour le troisième sexe, c’est-à-dire pour les transsexuels et les intersexuels. Les enfants pourront donc choisir entre trois installations différentes.

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"Lettre de Matteo Salvini au directeur du Corriere della Sera."

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Italie. Revue de presse.

Italie/migrants Unes : « Salvini : le procès ne doit pas avoir lieu » - ‘’Lettre du ministre au quotidien pour que le Sénat rejette l’autorisation sur l’enquête’’ (Corriere della Sera), « Procès contre Salvini, le gouvernement en danger » - ‘’La Ligue prévient le M5S, Di Maio freine ses parlementaires’’ (Il Messaggero), « Sea Watch-Italie, un défi en Europe » - ‘’L’ONG fait appel à la Cour européenne’’ (Il Mattino), « Le gouvernement à la dérive » - Chaos total, impasse sur le Sea Watch, Salvini au barreau’’ (Il Giornale).

LETTRE de Matteo Salvini, leader de la Ligue, vice-président du Conseil des ministres et ministre de l’Intérieur, au directeur du Corriere della Sera « Je referai tout, je ne fais pas marche arrière » : « Cher Directeur, ma situation judiciaire est strictement liée à mon activité en tant que de ministre de l’Intérieur et à ma ferme volonté de maintenir les engagements de la campagne électorale. J’avais dit que je lutterai contre l’immigration clandestine et défendrai les frontières nationales. [...] Je ne veux pas échapper au jugement. Les juges m’accusent d’être allé contre la loi en imposant l’arrêt des débarquements. Je l’ai fait en vertu de mon rôle de ministre de l’Intérieur, pas en tant que citoyen ou leader d’un parti. En bref, c’était une décision qui n’aurait pas pu être prise si je n’avais pas ce rôle de responsable de l’Intérieur. [...]Du coup, toute comparaison avec d’autres situations sur l’article 96 de la Constitution est déplacée. [...]Quant à l’évaluation du Sénat, elle est contrainte de vérifier la présence de deux conditions (chacune suffisante pour rejeter l’autorisation de me mettre sous l’enquête) : un intérêt de l’Etat significatif du point de vue constitutionnel ou la poursuite d’un intérêt d’importance publique. [...] Après réflexion, j’estime que l’autorisation de procéder à l’enquête devrait être rejetée. La lutte contre l’immigration clandestine correspond à un intérêt public et reconnu même par le droit européen (article 79). [...]En deuxième ressort, qui n’est pas moins important, il y a des considérations politiques précises. C’est le gouvernement, et donc pas Matteo Salvini, qui a agi afin de vérifier la possibilité d’une répartition égalitaire entre les pays de l’UE des migrants à bord du navire Diciotti. [...] Pour terminer, je ne renie rien et j’assume mes responsabilités de ministre. Je suis convaincu d’avoir toujours agit dans l’intérêt supérieur du pays et dans le plein respect de mon mandat. Je referai tout, je ne fais pas marche arrière ».

COMMENTAIRE La Repubblica S. Folli « Une responsabilité partagée en cas d’absence de stratégie » : « Les derniers sondages publiés hier par Ilvo Diamanti nous indiquent que les deux partis au gouvernement obtiennent 58% du consensus des Italiens et que ces derniers semblent apprécier l’image d’un leader fort. Un leader fort est censé trouver des solutions, même avec des moyens expéditifs. Or l’affaire du navire Sea Watch semble aller vers une voie sans issue et devient un défi au bon sens avant même d’être une menace à la stabilité des institutions. Ce n’est pas un hasard si le Quirinal laisse filtrer les inquiétudes du Président Mattarella. Ce dernier voudrait une solution rapide. La limite de l’intransigeance de Salvini est justement là : ne pas être en mesure d’offrir une stratégie pour lutter contre l’immigration. Le ‘’fermez tous les ports’’ est à ce stade rentable du point de vue électoral mais il n’apporte pas de perspective, de vision stratégique sur le problème ».

ARTICLE, La Stampa, M. Bresolin « Des absences à la politique de report, l'Italie oublie les réfugiés dans l'UE » - « L'exécutif Ligue-M5S a fait ses débuts en Europe en faisant sauter le projet d'accord pour la réforme de Dublin. En 8 mois, Salvini n'a jamais assisté aux réunions officielles des Ministres de l'Intérieur de l’UE» : « L’exercice a été confié à l'ambassadeur italien auprès de l'UE, avec un objectif précis : faire sauter l'accord sur ce texte, qui pour le gouvernement était « trop peu ambitieux ». Mission accomplie, grâce à l'alliance sans précédent avec les pays de Višegrad, qui avait le même objectif que l'Italie, mais pour des raisons diamétralement opposées (« Non à la redistribution »).

Italie/Afghanistan: Unes « Afghanistan, tension avec la Ligue et Moavero » (Corriere della Sera), « L’Italie retire ses soldats » (La Repubblica), « Retrait de Kaboul, l’Italie devient une affaire » - ‘’Moavero et l’Otan prudents’’ (Il Messaggero), « Le ‘’retrait’’ de Kaboul, le gouvernement divisé » (Avvenire).

RETROSCENA (coulisses) Corriere della Sera F. Sarzanini « ‘’Un choix inévitable’’, la Défense répond aux critiques et aux mécontentements » : « ‘’Un choix inévitable après l’annonce des Etats-Unis de réduire leur présence’’ mais surtout après l’issue des négociations entre les Talibans et Washington qui ‘’va vers l’accord final’’. Voilà comment au ministère de la Défense, on explique la décision de retrait du contingent italien d’ici 12 mois. Face à la surprise du ministre des Affaires étrangères Moavero (qui dit ne rien savoir de tout cela), on souligne que ‘’les réunions techniques avec la Farnesina suivent depuis longtemps les possibles évolutions de la mission. Aller vers cette solution est un fait acquis’’. L’exultation des 5 Etoiles est mitigée par la prudence de la Ligue, peu désireuse d’ouvrir un front également sur ce point. Le retrait avait déjà été pris en considération par le gouvernement précédent mais tout devra être renégocié avec l’Otan, afin de ne pas mettre en danger les militaires qui sont encore en Afghanistan ».

COMMENTAIRE Corriere della Sera M. Franco « L’ambiguïté du contrat sur les missions à l’étranger » : « Ces dernières heures, une superficialité et une confusion dangereuses pour la présence de nos militaires, émergent de la mission en Afghanistan. A la surprise génerale, des sources de la Défense ont informé que la ministre E. Trenta (M5S) aurait donné des dispositions pour le retrait de 900 soldats italiens d’ici fin 2019. La décision aurait été prise en accord avec des Etats-Unis, qui sont en train de négocier une trêve avec les Talibans. Le problème est que la Ligue dément l’existence de décisions déjà prises : il s’agirait uniquement d’une ‘’évaluation de la ministre Trenta’’. Et la réaction du chef de la diplomatie a été très froide ‘’je l’apprends maintenant. La ministre Trenta ne m’en n’a pas parlé’’. Or le Palais Chigi fait savoir qu’il s’agissait d’une question ’’partagée’’ avec E. Trenta. L’opacité augmente, avec les craintes que ces anticipations non concertées mettent en danger les soldats italiens en Afghanistan ».

COULISSES Il Messaggero M. Conti « Action du M5S en pensant aux élections, irritation de la Ligue et du Ministre Moavero » : « Sur indication de la ministre de la Défense Trenta hier, le retrait d’Afghanistan de 800 militaires italiens sera planifié en un an par le centre opérationnel inter-forces. Ce n’est pas un choix officiel du gouvernement : le ministre Moavero dit ne rien savoir, la Ligue ne cache pas son irritation et une note du palais Chigi est publié hier soir. Elle fait savoir en quelques mots que cette décision ‘’est partagée par le président du Conseil’’. La réaction du ministre des Affaires étrangères est entre surprise et inquiétude mais la réaction immédiate de satisfaction des parlementaires M5S explique le sens très électoral de l’annonce. La diplomatie, italienne se préoccupe du difficile rapport entre le gouvernement de Kaboul et les talibans. Mais dès que la Ministre Trenta a appris le plan américain, elle a pris ses dispositions et l’annonce, étant donné les tensions au sein du gouvernement a été jugée par beaucoup, ‘’trop rapide’’, soulevant des interrogations entre les forces politiques d’opposition et des hauts gradés de l’armée. Un coup de frein arrive également du quartier général de l’OTAN, Stoltenberg estimant qu’il est ‘’trop tôt pour spéculer sur le retrait’’ et affirme : ‘’nous ne laisserons pas l’Afghanistan avant d’avoir une situation qui nous permette de réduire le nombre de troupes. Notre objectif est celui d’empêcher que le pays ne redevienne un paradis pour le terrorisme international’’ ».

ARTICLE Corriere della Sera M. Galluzzo « Une réunion à Chypre entre Macron et Conte, dialogue après les querelles » : « Difficile qu’ils puissent s’ignorer pendant tout le sommet. Improbable, aussi, qu’ils puissent tout clarifier. Aujourd’hui E. Macron et G. Conte se rencontreront et se salueront lors du 5e sommet des pays de l’euro de la Méditerranée, à Nicosie. Ils auront chacun une bilatérale avec le président Chypriote, ils affronteront chacun des thématiques internationales qui ont jusque-là vu Rome et Paris distants, notamment sur les migrants, mais aussi les réformes économiques européennes et les stratégies énergétiques. Le président chypriote a en agenda des rencontres avec les deux, incluant les explorations d’ENI et de Total dans les eaux de l’île. ‘’L’évaluation que les leaders soient ou non à la hauteur ne peut que relever du peuple. Les Italiens l’ont établi et sont constants dans cette conviction, comme le prouve le consensus de ce gouvernement, qui est parmi les plus important parmi les autres gouvernements européens’’, fait savoir Conte en répondant aux récents propos du Président Macron au Caire. Entre Rome et Paris, les relations institutionnelles et formelles restent proches même si les tensions n’ont pas manqué entre Macron et Conte. A Davos, par exemple, Conte s’était opposé à l’axe entre Paris et Berlin sur le siège permanent à l’ONU, en proposant que ce dernier aille plutôt à l’Union Européenne. Les distances entre le gouvernement italien et celui français, aggravées aussi par le rapprochement de la campagne électorale européenne, sont visibles sur différents dossiers, de la ligne Lyon-Turin (Tav) à Fincantieri ».

Ligne Lyon-Turin (Tav) – Une « La Ligue présente les motivations pour continuer la Tav » - ‘’L’analyse voulue par Salvini dément celle de la commission’’ (La Stampa)

ARTICLE, Il Fatto Quotidiano, L. De Carolis « Luigi agrippé à Matteo : unis pour survivre » - « Ligne Lyon-Turin et ennemis internes : les deux premiers ministres se donnent en spectacle mais cherchent un compromis sur tout : à présent, c’est à la LGV entre Lyon-Turin de jouer » : « Salvini et Di Maio savent qu'ils ont besoin l’un de l’autre pour maintenir le gouvernement à flot et pour se défendre contre leurs pires adversaires internes. Ils cherchent donc un point de chute commun. Di Maio a pensé à une médiation sur la LGV ces dernières semaines. A tel point que quelques membres du gouvernement se voient confier la tâche de maintenir le contact avec les différentes parties concernées. Mais négocier sur le Turin-Lyon n'est plus possible. « Le non à la LGV est l'identité du M5S », a-t-il rappelé. Les deux dirigeants Ligue-M5S doivent donc s’accorder pour survivre : au moins jusqu'au vote de mai. Pour cette raison, Di Maio a anticipé que la ligne du M5S sera de voter oui au renvoi en jugement au Sénat, « parce que sinon le groupe ne serait pas debout, nous ne pouvons pas déroger à un de nos principes. Et le ministre de l'Intérieur a montré qu'il comprenait. Mais maintenant, la crainte d'un éventuel procès s'est accrue ». Hier, les discussions sur les mentions présentées par le Parti démocrate, Forza Italia et Fratelli d’Italia, tous en faveur de la LGV, ont commencé. Fratelli d’Italia a présenté un texte dans lequel il demande au gouvernement d'organiser un référendum consultatif sur la mise en œuvre des travaux « dans les régions concernées ». La difficulté est la description de la phase qui suit l'analyse coûts-bénéfices parce que le M5S veut rester vague, tandis que la Ligue aimerait un engagement précis. Pourtant, le gouvernement espère que le vote sur les motions sera reporté à plus tard. Parce que cette semaine, le projet de loi constitutionnelle sur le référendum se tiendra, et la semaine prochaine, les décrets seront discutés, à commencer par les simplifications. « Le thème de la LGV pourrait glisser jusqu'à la mi-février ».

ARTICLE, La Stampa, A. La Mattina et A. Rossi « Contre-dossier de Salvini : la suspension de la ligne LGV, ça nous couterait 24 milliards d’euros » : « Matteo Salvini ne veut plus entendre de raisons, surtout qu'il ne veut pas être lié à ce qu'il appelle les « ruminations » du M5S et Alessandro Di Battisti. Pour le leader de la Ligue, la LGV doit être faite parce que les chiffres en sa possession, que la presse publie aujourd'hui, disent que « la suspendre coûte plus cher que la terminer ». Les ministres, sous-secrétaires et techniciens de la Ligue n'ont jamais reçu le texte de l'analyse coûts-avantages que le ministre Danilo Toninelli garde. Certains à la Ligue ont eu la « chance » de le consulter. Les coûts qui n'existent pas ou qui sont présumés exister sont supposés : augmentation de la TVA, absence de recettes provenant des droits d'accises sur les carburants. Celles du document de la Ligue, en revanche, sont le fruit du travail de certains professeurs d'université. Ils se concentrent sur trois aspects : les avantages de la LGV, les coûts directs d'un demi-tour italien et les coûts indirects. Tout d'abord, le dossier de la Ligue contredit le ministre des Infrastructures, chiffrant à 20 milliards le coût des travaux. Le tunnel vaut 8,6 milliards, la construction totale n'en vaut pas plus de 14, dont les 4,6 milliards de Toninelli sont à des années-lumière ».

(Traduction : ambassade de France à Rome)

28/01/2019

Le vécu réel de la R.D.A. a quasi disparu.

Allemagne. Le vice-président du groupe des députés fédéraux de la CDU Arnold Vaat estime que, en moyenne, les connaissances à propos de l’ancienne République Démocratique Allemande (R.D.A.) [communiste] sont à peine existantes au sein de la société. 

En effet, à l’Ouest la population n’a pas eu de contacts avec ce régime et, à l’Est, une partie de la population est trop jeune. D’autres ont été actifs au sein de l’appareil du pouvoir de la R.D.A. Il estime que, de nos jours, 7 millions de personnes (sur 80 millions d’Allemands) ont connu ce régime sans avoir été impliquées dans l’appareil du pouvoir. 

Cela a pour conséquence, selon lui, que la probabilité que les thèmes de la mentalité, de l’identité et de l’histoire vécue soient rendus tels qu’ils étaient est faible et que les déclarations sur la R.D.A. relèvent souvent d’un discours appris et pas de la réalité.

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Berlin-Est, 1977

Des clandestins utilisent les trains et bus longues distances afin de pénétrer en Allemagne.

Allemagne. La police fédérale a découvert au cours de l’année 2018 14.000 voyageurs clandestins qui ont pénétré illégalement dans le pays en utilisant les bus longues distances ou les trains.

Frères d’Italie votera contre la levée de l'immunité de Matteo Salvini.

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Italie. La dirigeante de Frères d’Italie Giorgia Meloni annonce que les élus de son parti voteront contre la levée de l’immunité du ministre de l’Intérieur Matteo Salvini (Ligue) - sauf si ce dernier demande le contraire - dans l’affaire des migrants du navire Diciotti bloqués pendant plusieurs jours en août 2018 dans le port de Catane.

"Di Maio : nous transférerons les migrants en Hollande."

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Italie. Revue de presse.

Italie/migrants/ Unes « Sea Watch, un plan pour la séquestration » - ‘’Le M5S orienté à autoriser l’enquête sur Salvini. Di Maio attaque les Pays-Bas’’ (Corriere della Sera), « Migrants, blitz des parlementaires. Fico : ils doivent débarquer » - ‘’Le président de la Chambre intervient, trois députés montent à bord’’ (La Repubblica), « Enquête sur Sea Watch, la séquestration probable » - ‘’Di Maio : nous transférerons les migrants en Hollande [Pays-Bas]’’ » (Il Messaggero), « Sea Watch, enquête ouverte. Di Maio : séquestrons le navire’’ » (Il Mattino), « Migrants, c’est un show » - ‘’Salvini  irrémovible, Di Maio ouvre. Trois députés à bord. C’est la campagne électorale’’ (Il Giornale).

 ÉDITORIAL Corriere della Sera A. Panebianco « Politique, justice et hypocrisies » : « [Toute cette histoire] nous rappelle le problème des marges de liberté des décisions politiques d’un État comme le nôtre qui se comporte, pas toujours de manière crédible, en ‘’État de droit’’. Les régimes hybrides qui mélangent la démocratie et l’autoritarisme peuvent être de formes différentes. Les deux types possibles sont la ‘’démocratie illibérale’’ et la ‘’démocratie judiciaire’’. Dans la première, c’est le politique soit le gouvernement qui contrôle, du moins en principe. Dans ce schéma, les juges dépendent aussi de l’exécutif. La politique ne doit pas se soumettre aux limites juridiques. Dans la deuxième, le gouvernement est au pouvoir uniquement de manière formelle, aucune décision n’est prise sans le cachet de la magistrature. Ce qui veut dire que l’idéal serait une situation qui soit à mi-chemin. Depuis l’affaire ‘’Mains propres’’ des années 90, l’Italie navigue près des côtes d’une démocratie judiciaire. Il y a un certain paradoxe dans les actions judiciaires engagées contre le ministre de l’Intérieur et sa politique d’immigration. Cela s’apparente à une intrusion typique de la démocratie judicaire pour de nier le caractère discrétionnaire de la décision politique et son autonomie. D’autre part, il est bizarre que ce soit le Ministre Salvini qui soit dans le collimateur des juges, lui qui est l’expression d’un parti politique, la Ligue, qui comme le M5S, n’a jamais brillé par sa défense de l’autonomie politique quand la magistrature s’en prenait aux autres partis. C’est un aspect peu élogieux de notre tradition : on défend l’aspect discrétionnaire de la politique ou on oublie de le faire, selon nos intérêts. En général, le principe qui vaut est le suivant : les libertés libérales sont pour nous. La prison ou au moins le lynchage moral, pour tous les autres ».

ARTICLE, Corriere della Sera F. Caccia « Les députés à bord du Sea Watch. Les deux leaders : séquestration et envoi des migrants en Hollande » : « Les députés S. Prestigiacomo (Forza Italia), R. Maggi (+Europa) et N. Frattoianni (Sinistra Italiana) sont montés à bord du navire qui se trouve au large de Siracuse, en présence d’un psychiatre, pour constater les conditions des migrants. Sur les plateaux télévisés de La7 ‘’Non è l’Arena’’, L. Di Maio a révélé le plan du gouvernement : faire en sorte que la magistrature puisse séquestrer le navire et que ‘’nous travaillons pour faire arriver ces migrants en Hollande’’ ».

RETROSCENA (Coulisses), La Repubblica, A. Cuzzocrea : « Les Cinq Étoiles divisés sur l’urgence et Fico fait pression pour faire débarquer tout le monde » : « Depuis plusieurs jours, Roberto Fico, président de la Chambre, est en train de travailler sur la question du navire Sea Watch et des 47 migrants à bord que le gouvernement ne veut pas faire débarquer à Syracuse. Fico a déclaré qu’il fallait faire débarquer tous les migrants et que tout le reste vient après. Il a aussi affirmé que les trois parlementaires de l’opposition peuvent monter à bord, pour constater les conditions de vie des migrants, après l’accord du commandant du navire. Il a donc défendu les prérogatives des trois parlementaires comme l’a fait aussi la vice-présidente de la Chambre, Mara Carfagna (Forz italia), qui a souligné qu’il n’existait pas de loi qui déclare illégitime ce qui est désagréable pour le gouvernement. Le M5S est de plus en plus en difficulté, le vice-président du Conseil Di Maio et le ministre des Transports Toninelli s’alignent sur les positions de Salvini, ils menacent de transférer les migrants en Hollande et de préparer un plan pour la séquestration du navire. Mais le leader du Mouvement, après les accusations sur le ‘’ néocolonialisme français ‘’, est obligé d’encaisser la réponse sardonique du président Macron : ‘’ Le peuple italien est notre ami et mérite des dirigeants à la hauteur de son histoire. Je ne vais pas répondre aux critiques de Salvini et Di Maio, la seule chose qu'ils attendent, c'est ça. Bon courage et bonne agitation. Tout ça n'a aucun intérêt " ».

COULISSES, S. Canettieri, Messaggero, « Affaire Diciotti - Les doutes des pro-Grillo dans l’hémicycle et Matteo Salvini dépose son mémoire défensif » : « Le verdict au Sénat est attendu la troisième semaine de mars. Même si Salvini devait renoncer à l’immunité, il y aurait deux votes et le risque d’un affrontement au sein de la majorité est palpable. Divers membres de la Ligue préviennent : ‘’les principes du M5S ok, mais nous nous attendons à de la loyauté de leur part vis-à-vis du contrat de gouvernement car ce qui nous arrive aujourd’hui pourrait leur arriver demain ».

ENTRETIEN de Lorenzo Fontana (Ligue), ministre de la Famille, A. Carugati « Conséquences pour le Gouvernement si le M5S vote contre Salvini » (La Stampa) : « À ce stade, enquêtez aussi sur moi. Je remets mon mandat entre les mains et la volonté de Salvini pour faire comprendre que cette situation ne le concerne pas lui seulement, mais également tous les ministres. Je pense que les raisons politiques, juridiques et historiques sont du côté de Matteo. Nous sommes et serons à ses côtés pour faire face à tous les scénarios. Il est clair que si le M5S choisissait de voter en faveur de l'autorisation de le poursuivre, cela aurait inévitablement des conséquences politiques. Face à un système qui, depuis des années, alimente le trafic d’êtres humains, la fermeté n'est pas seulement nécessaire, c'est aussi un devoir ».

ARTICLE, Corriere della Sera T. Labate « Di Battista défie Salvini ‘’qu’il ait le courage d’affronter les puissants » : « Alessandro Di Battista (M5S) a réussi à faire ce que tout pilote aimerait faire : passer directement de la cinquième vitesse à la marche arrière sans casser le moteur. C’est pourtant ce qu’il a fait sur les plateaux de Domenica Live sur la question de l’autorisation du Parlement pour que la justice enquête sur Salvini sur l’affaire du navire Diciotti : ‘’Le M5S peut difficilement se le permettre...même si l’action sur le navire Diciotti a été une action de tout le gouvernement’’. Puis, il termine avec des mots bien plus prudents ‘’Que Salvini renonce à l’immunité et se laisse juger’’, car ‘’il sera acquitté’’. Sans renoncer à ses piques, Di Battista ajoute ‘’qu’il s’en prenne aux puissants, comme les Benetton. S’il le fait, je le soutiendrai’’. Mais pour attaquer Salvini, Di Battista doit faire attention à ne pas frapper Di Maio ni Conte. ‘’Très bien si Salvini provoque un incident diplomatique avec l’UE car l’Europe s’en fiche de l’Italie’’ ».

ARTICLE, Corriere della Sera S. Montefiori « Macron : l’Italie mérite d’autres leaders. Querelle » : « Interrogé au Caire par les journalistes sur les récentes critiques venant des ministres italiens, le Président E. Macron a expliqué ‘’L’Italie est un très grand peuple ; le peuple italien est notre ami et il mérite des gouvernants à la hauteur de son histoire’’. Comme pour dire que Di Maio et Salvini ne le sont pas. C’est l’énième crise entre l’Italie et la France, après celle sur les migrants et après l’offre d’aide aux gilets jaunes par Di Maio. Elle a commencé deux dimanches plus tôt, quand le ministre italien DI Maio a accusé la France d’"appauvrir l’Afrique’’ avec le Franc CFA. Mardi après-midi Macron rencontrera celui qu’il considère comme son seul interlocuteur au sein du gouvernement italien, le président du Conseil G. Conte à l’occasion de la réunion du Med7 à Chypre. Des réunions sur les migrants seront organisées ainsi que sur une question pouvant provoquer de nouvelles rivalités : les recherches d’hydrocarbures faites au large de Chypre par les Français de Total et par l’Italienne ENI ».

ARTICLE Il Messaggero M. Conti « Les tensions Italie-France – Macron, venin sur le gouvernement : ‘’l’Italie mérite d’autres leaders’’, la réplique : ‘’c’est le peuple qui décide’’ » : « ‘’Le peuple italien est notre ami et mérite des leaders à la hauteur de son histoire’’. Le Président Macron depuis l’Égypte où il est en visite rend la ‘’courtoisie’’ et utilise plus ou moins les mêmes mots que Di Maio pour répliquer au gouvernement et alimenter une querelle qui prend de plus en plus, les couleurs de la campagne électorale, même s’il ne cite bien sûr ni Salvini ni Di Maio. Ce dernier poursuit ses accusations, disant à la télévision que la France continue de coloniser de nombreux pays africains et est cause des départs. Même si les données sur la provenance des migrants le démentent, Di Maio répète qu’au prochain Conseil européen, Conte soulèvera le problème et il élargit l’affrontement avec d’autres pays européens et met les Pays-Bas dans son collimateur. Le Ministre Moavero doit de plus en plus souvent essayer de justifier les déclarations des deux vice-présidents du Conseil. »

ARTICLE, La Stampa, A. Carugati « Macron - Di Maio, le duel ne s'arrête jamais : « Depuis Le Caire, le président Macron relève le gant contre le gouvernement M5S-Ligue. Et il intervient sur les événements politiques italiens. « Si la crainte du prochain Conseil européen est l'immigration, nous demanderons à mettre sur la table le dossier du CFA, car la France appauvrit les États africains, puis les gens partent et viennent ici » évoque Di Maio. Macron a parlé des attaques des deux dirigeants italiens : « Je ne répondrai pas, ils n'attendent rien d'autre, tout cela n'a aucune importance ». Di Maio insiste : « Ce gouvernement est un ami du peuple français. Nous voulons remettre l'Italie au cœur de l'Union européenne, après des années pendant lesquelles elle a été le « paillasson » de l'Allemagne et de la France ». L'affaire diplomatique reste ouverte. C'est au Premier ministre Conte de tenter d’éteindre l’incendie en rappelant que discuter des flux migratoires « ne signifie pas remettre en cause notre amitié historique avec la France, et encore moins avec le peuple français. Cette relation reste forte et solide en dépit de tout débat politique. Le ministre français des Affaires Etrangères, Le Drian a expliqué à son homologue italien la façon hostile dont les déclarations de Di Maio étaient perçues. Il a rappelé à Moavero que si la France ne donne pas de leçons à l'Italie, l'Italie doit en faire de même. La « telenovela » a recommencé. Et cela semble devoir durer jusqu'aux élections européennes de mai.

ARTICLE Affari&Finanza (Repubblica) G. Galli « Paris et l’Afrique, un complot inexistant » : « Le franc CFA est l’expression d’un système sur lequel la Banque de France s’engage à intervenir en soutien de pays africains en cas d’attaques spéculatives et en garantit l’accès à tous les marchés globaux. Il est curieux que selon les données en main au ministère de l’Intérieur, seulement 8% des migrants voulant arriver en Italie provient de la zone du franc CFA. Sur le plan géopolitique, au lieu d’attaquer la France, nous devrions nous demander s’il vaut mieux que certains pays soient liés à l’Europe, plutôt que proie facile de la Chine, des Etats-Unis ou d’autres encore ».

Ligne Lyon-Turin (Tav). ENTRETIEN de Massimo Garavaglia (Ligue), sous-secrétaire à l’Economie « La Tav tient debout » (Corriere della Sera): « ‘’Nous sommes en attente de voir cette mystérieuse analyse des coûts et des bénéfices pour la confronter avec les données que nous avons afin de comprendre. D’après nous, il est très difficile de montrer que le projet ne tient pas debout. Voter les motions de Forza Italia et du Parti Démocrate (centre-gauche) en faveur de la ligne Lyon-Turin ? Je ne sais pas. Il est normal que la tension monte entre la Ligue et le M5S. Nos deux partis sont en compétition aux élections européennes’’ ».

ARTICLE, Il Messaggero, « TAV, semaine décisive entre verdict des techniques et motions à la Chambre » : « Semaine chaude sur le versant Turin-Lyon. La clôture de l’analyse coûts-bénéfices que Toninelli devrait présenter à la ministre française Borne et à la commissaire Bulc, à Bruxelles, est attendue. Au conditionnel car la synthèse n’est apparemment pas prête. Le thème de la TAV reste un motif de haute tension entre Ligue et M5S. Le M5S ne veut pas céder sur une de ses batailles originelles et Fico comme Grillo se mettent en avant pour faire cesser les travaux. »

RETROSCENA, La Stampa, A. La Mattina, « Salvini met Di Maio sur la sellette : tu ne peux pas rester avec le dictateur rouge – Affrontement au sommet du Palais Chigi. Pour Salvini, la position de l’UE est trop souple » : « Le leader de la Ligue a averti le vice-premier ministre M5S, que tous les problèmes existants étaient des problèmes internes au M5S, liés à la dynamique des différents rôles et sensibilités au sein de ce mouvement ; il a demandé à ce qu’ils ne deviennent pas des questions de gouvernement parce que si le fil entre les deux vice-premiers ministres était rompu, il y aurait un court-circuit et la fin de l’expérience Ligue-M5S. Le cas du Venezuela est un de ceux-là. La position prise par l'Union européenne semble, pour Salvini, déjà trop souple et celle du Premier ministre Giuseppe Conte hésitante, « pas très courageuse ». Il y a eu, il y a 4 jours, un sommet au Palais Chigi auquel ont participé Conte et ses deux premiers ministres, où Salvini a demandé de prendre une position claire et directe contre Maduro, le « dictateur rouge ». […] Mais finalement, le gouvernement s'est retrouvé face à l'ultimatum de Bruxelles, dans le sillage de la France, de l'Allemagne et de l'Espagne, et est resté un peu en retrait. Une solution que Salvini n'aime pas. Ce qui est important pour lui, c'est que nous connaissions sa position. Cette fois, pas du côté russe de Poutine, mais aligné avec l'Amérique de Trump qu'il espère rencontrer à la fin du mois à Washington. L'occasion sera la « Conservative Political Action Conference », la conférence annuelle des conservateurs américains à laquelle participera le chef de la Maison-Blanche. Salvini a déjà reçu l'invitation par l'intermédiaire de Rudolph Giuliani, un proche collaborateur du président américain, après une rencontre avec le sous-secrétaire italien aux Affaires étrangères. Au Forum conservateur, qui aura lieu entre le 27 février et le 2 mars, l'intervention du leader de la Ligue est attendue. Dans les plans de la Ligue, ce sera déjà une consécration pour Salvini dans ce monde : une poignée de main et une séance photo avec Trump seraient une occasion exceptionnelle pour les médias ».

(Traduction : ambassade de France à Rome)

27/01/2019

L'ouvrage postume du journaliste Udo Ulfkotte porte sur les crimes sexuels commis par les migrants.

Allemagne. Udo Ulfkotte était un journaliste qui avait travaillé pour la presse du système, puis avait ensuite dénoncé les dérives de cette dernière. Parmi ses productions les plus connues figurent Gekaufte Journalisten (Journalistes achetés) et Die Asyl-Industrie (L’Industrie de l’asile).

Fragile du cœur, il était décédé au début de l’année 2017 d’une crise cardiaque survenue deux heures après qu’il avait appris que son prochain ouvrage ne serait pas publié. Celui-ci portait sur les crimes sexuels commis par les migrants et établissait un lien entre l’immigration de masse et la délinquance sexuelle. Ce livre est désormais disponible [en allemand].

Au sein de cette publication, Ulfkotte reproche aux médias de trafiquer et de cacher la réalité des faits et montre que le sang des femmes et filles violées et souvent tuées par les migrants colle aux mains et claviers des journalistes de la presse du système.

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"Tous sont des cas isolés. Immigration de masse et délits sexuels.", paru en ce début 2019.

Italie : collecte de preuves afin d’attaquer en justice l’équipage d’un bateau pro-migrants.

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Italie. Le ministre de l’Intérieur Matteo Salvini (Ligue) désire poursuivre l’équipage d’un bateau affrété par une ONG afin de transporter / sauver des migrants :

https://www.20min.ch/ro/news/monde/story/Salvini-entend-p...

Pays-Bas : les partis du gouvernement donnés en déroute électorale.

Pays-Bas. Les quatre partis qui forment le gouvernement (VVD, CDA, D66 en ChristenUnie) sont donnés ensemble à 48 sièges sur 150 au sein du sondage Maurice de Hond du 27 janvier 2019, soit une perte de 28 sièges par rapport aux élections législatives de 2017. Les libéraux de droite du VVD perdraient 1/3 de leurs sièges, les chrétiens-démocrates du CDA et les libéraux de gauche de D66 chacun plus de la moitié de leurs sièges et le parti ChristenUnie passerait de 5 à 6 sièges.

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En pourcentage, le VVD est donné premier parti des Pays-Bas à 15 %, le PVV de Geert Wilders est donné deuxième à 12 %, suivi par les écologistes à 11 % et Forum voor Démocratie de Thierry Baudet à 11 %.

Le PVV donné à 18 sièges et FvD à 17 sièges.

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Pays-Bas. Le PVV de Geert Wilders est donné à 18 sièges de député sur 150 et le Forum voor Démocratie à 17 sièges sur 150 au sein du sondage Maurice de Hond de ce 27 janvier 2019.

14:22 Publié dans Voyage | Lien permanent | Commentaires (0)

26/01/2019

Le bal des patriotes 2019 à Vienne.

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Autriche. Le traditionnel bal des patriotes a eu lieu ce vendredi 25 janvier 2019 au Palais de la Hofburg à Vienne. Le vice-chancelier et président du FPÖ Heinz-Christian Strache a tenu le discours d’ouverture. 3.000 personnes ont pris part au bal alors que 1.600 gauchistes ont contre-manifesté dans la rue.

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Le vice-chancelier HC Strache et sa femme arrivent à la Hofburg

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Le chef de file des élus du FPÖ à la Chambre des députés Johann Gudenus et sa femme

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Le vice-chancelier et président du FPÖ HC Strache et Johann Gudenus

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Des membres de l'AfD au bal des patriotes à Vienne.

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Autriche et Allemagne. Des membres du parti patriotique AfD ont pris part au bal des patriotes à Vienne ce 25 janvier 2019, notamment le chef de file des élus de l’AfD au sein du Parlement de Mecklembourg-Poméranie occidentale Nikolaus Kramer et le député fédéral de l’AfD Enrico Komnig.

Les délégués de l'UDC approuvent le nouveau programme politique "Pour une Suisse libre et sûre."

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Suisse. Environ 540 délégués de l'UDC et hôtes se sont réunis à Gossau ce 26 janvier 2019 et ont approuvé, à l'unanimité, le nouveau programme politique du parti intitulé « Pour une Suisse libre et sûre. » :

https://www.laliberte.ch/news-agence/detail/l-udc-se-dote...

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Tom Van Grieken au bal des patriotes à Vienne.

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Autriche et Belgique (Flandre). Le président du parti nationaliste flamand Vlaams Belang Tom Van Grieken a pris part ce vendredi 25 décembre 2019 à Vienne en Autriche au traditionnel bal des patriotes.

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Le président du FPÖ HC Strache et le président du Vlaams Belang Tom Van Grieken

"Blocus naval immédiatement."

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Italie. Frères d'Italie demande qu'un blocus naval soit instauré immédiatement afin de protéger le pays de l'afflux de migrants.

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