Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

13/01/2019

Les écologistes excluent une coopération au niveau du Parlement européen avec le M5S.

M5S.jpg

Union Européenne et Italie. Les écologistes excluent une coopération au niveau du Parlement européen avec le M5S, à cause de la participation du M5S au gouvernement italien aux côtés de la Ligue.

Le ministre Panos Kammenos annonce sa démission.

Grecs indépendants.jpg

Grèce. Le ministre patriote de la Défense Panos Kammenos (ANEL) annonce sa démission :

https://www.europe1.fr/international/grece-le-ministre-de...

12/01/2019

André Poggenburg, ancien grand format du parti, quitte l’AfD et fonde un nouveau parti.

Allemagne. L’ancien dirigeant de l’AfD de Saxe-Anhalt et ancien chef de file des élus de l’AfD de Saxe-Anhalt André Poggenburg a quitté le parti et fonde un nouveau parti politique intitulé « Aufbruch deutscher Patrioten ». Ce parti devrait prendre part aux élections de l’automne 2019 en Saxe, Thuringe et Brandebourg. Poggenburg reproche à l’AfD d’être moins nationaliste qu’auparavant et désire rester sur la ligne politique qui était, selon lui, autrefois celle de ce parti.

André Poggenburg.jpg

André Poggenburg

Aufbruch deutscher Patrioten.jpg

"Aufbruch deutscher Patrioten" (Percée / Renouveau des patriotes allemands)

AdP.jpg

L'AfD donnée à 12 %.

AfD.jpg

Allemagne.

AfD 1.jpg

CDU : démocrates-chrétiens / CSU : sociaux-chrétiens

SPD : sociaux-démocrates

AfD : patriotes

FDP : libéraux

die Linke : post-communistes

Grüne : écologistes 

Sonstige : autres

Le FPÖ donné à 21 %.

FPÖ.jpg 

Autriche. Un sondage Unique Research donne les sociaux-chrétiens de l’ÖVP à 35 %, les sociaux-démocrates du SPÖ à 27 %, les patriotes du FPÖ à 21 %.

Lors des élections législatives de 2017, l’ÖVP avait obtenu 31,5 %, le SPÖ un peu moins de 27 % et le FPÖ presque 26 %.

"Votez le 20 mars pour le départ de Rutte."

PVV.jpg

Pays-Bas. 

PVV 1.jpg

"Votez le 20 mars [2019, lors des élections provinciales] pour le départ de Rutte [le Premier ministre]."

11/01/2019

Sebastian Kurz reçoit Ueli Maurer.

UDC.jpg  

Autriche et Suisse. Le Premier ministre social-chrétien (ÖVP) autrichien Sebastian Kurz a reçu ce 11 janvier 2019 à Vienne le président suisse patriote (UDC) Ueli Maurer.

UDC 1.jpg

Sebastian Kurz et Ueli Maurer

Vidéo de l'agression du député AfD Frank Magnitz.

AfD.jpg

Allemagne. Brême. La vidéo de l’agression du député fédéral de l’AfD Frank Magnitz ne montre pas qu’après être tombé durant son agression, il a été frappé à la tête à l’aide de coups de pied(s) :

https://dlc2.t-online.de/s/2019/01/11/s20190111_7323041.mp4

 

Par contre, un des agresseurs aurait peut-être utilisé un objet :

PI-News.jpg

(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2019/01/08/ali...)

Brandebourg : l'AfD donnée à 21 %.

AfD.jpg

Allemagne. Brandebourg. Un sondage pmg – policy matters donne l’AfD à 21 % (contre 12,4 % en 2014) en vue des élections pour le Parlement du Brandebourg du 1 septembre 2019.

(https://www.wahlrecht.de/umfragen/landtage/brandenburg.htm)

AfD 1.jpg  

SPD : sociaux-démocrates

CDU : démocrates-chrétiens

die Linke : post-communistes

AfD : patriotes

Grüne : écologistes

FDP : libéraux

Sonstige : autres

Que prône le parti Kukiz’15 ?

Kukiz'15.jpg 

Pologne. Que prône le parti Kukiz’15 ? Olivier Bault, journaliste vivant en Pologne, répond : 

Son principal objectif, c'est de remplacer le vote à la proportionnelle par un vote uninominal majoritaire à un tour. C'est un groupe un peu hétéroclite, avec des conservateurs, des libéraux-conservateurs, des nationalistes et des individus auxquels il est difficile de coller une étiquette. Il est en principe classé à droite, y compris à droite du PiS. Hostile à la relocalisation des migrants, il est en revanche favorable à la démocratie directe, et c'est peut-être le seul point qui le rapproche du M5S (Italie). C'est aussi un parti assez eurosceptique, plutôt davantage que le PiS.

"La Ligue et le M5S sont divisés sur tous les fronts."

M5S.jpg

Ligue.jpg

Italie. Revue de presse.

Ligne Lyon-Turin(TAV)/Tensions au sein du gouvernement : Unes - « Querelle sur la TAV, l’axe du Nord contre les 5 Étoiles » (Corriere della Sera), « Ligue-M5S, chaos total, le feu vert au revenu citoyen reporté » (La Repubblica), « TAV, Salvini défie Di Maio » - ‘’La Ligue manifestera à Turin en faveur du chantier, feu vert au référendum » (La Stampa), « Référendum TAV, le défi Ligue-M5S » (Il Messaggero), « La Ligue et le M5S divisés sur tous les fronts » (Il Mattino).

ARTICLE, La Repubblica, C. Lopapa : « Le gouvernement paralysé par les disputes. Revenu et retraites, décrets reportés » : « La Ligue et le M5S sont divisés sur tous les fronts, le chaos est total et les deux mesures phares du « gouvernement du changement », le revenu de citoyenneté et la réforme des retraites par Quota 100, sont reportées. Les frictions entre les deux partis de la majorité ont donc touché toutes les questions importantes en débat : décret sur la sécurité, ligne grande vitesse Lyon-Turin (TAV), la question des forages dans les Pouilles, l’immigration et la question de la maire de Rome, Virginia Raggi. Sur la TAV, M. Salvini a pris position en faveur de la ligne en proposant un référendum en cas d’avis négatif, tandis que le M5S, par le biais de son ministre des Transports D. Toninelli, s’apprêterait à la bloquer en raison d’une analyse coûts-bénéfices qui serait vraisemblablement défavorable ».

COMMENTAIRE Sole 24 Ore L. Palmerini « La Ligue conserve l’option d’une crise de gouvernement » : « On peut dire que Salvini a visé toutes les cibles possibles contre le M5S. D’abord contre la maire de Rome V. Raggi. Ensuite en critiquant la position des alliés sur les forages et surtout en ouvrant les hostilités sur la ligne grande vitesse Lyon-Turin. Salvini  a décidé d’envoyer ses fidèles pour le représenter à la manifestation de Turin de samedi en faveur du chantier et a lancé l’idée du référendum à l’instar des opposants du gouvernement. La stratégie est la suivante : conserver la possibilité d’une crise gouvernementale. Ce n’est pas dit qu’il la provoquera, mais Salvini a sans doute besoin de garder les mains libres et être aussi prêt à débrancher le tout. Il y a le soupçon sur le fait que Salvini tente de soulever ces arguments pour cacher les difficultés grandissantes sur la question migratoire, son cheval de bataille. L’histoire des 49 migrants a montré comment sa position en Europe est en train de devenir de plus en plus gênante puisque ses alliés potentiels, les pays de Visegrad, ne veulent absolument pas entendre parler de redistribution ».

ARTICLE, Il Messaggero U. Mancini « TAV : faire machine arrière coûte jusqu’à 3,4 milliards. Voici pourquoi la ligne Lyon-Turin doit être achevée » : « Entre 2,4 et 3,4 milliards : ce serait le coût de l’arrêt de construction de la TAV. Mais de cela la commission technique pour l’analyse coût-bénéfices guidée par le prof. Marco Ponti ne parle pas. Dans un document confidentiel que ce journal a pu voir, la société écrit noir sur blanc que le trou serait gigantesque. Mais à part cette donnée économique, ce n’est pas tout ce qui embarrasse le gouvernement : il y a d’autres considérations de l’observatoire sur le Lyon-Turin et une série d’études indépendantes, et notamment le fait que la Tav soit urgente et nécessaire au regard de la demande croissante de transport de marchandises et services à travers les Alpes (ce que la commission de Ponti ne prend pas au sérieux). »

ENTRETIEN de Marco Ponti, président de la commission coûts-bénéfices sur la ‘’TAV’’ « Selon nous, l’œuvre ne doit pas être faite mais c’est la politique qui en décidera » (Corriere della Sera) : « ‘’Nous quantifions les effets positifs et négatifs de cette dépense. Ce sont les chiffres qui comptent, pas notre point de vue. Les grandes œuvres produisent peu d’emplois par rapport à leurs coûts. L’analyse coûts-bénéfices n’est qu’un instrument de compréhension. C’est à la politique d’en décider’’ ».

Migrants. ARTICLE, Il Fatto Quotidiano, L. De Carolis « « Matteo nerveux » et Conte se découvre l’idéal anti-Salvini » : « L'avocat du peuple n'est pas un homme de paille, maintenant tout le monde l'a compris. Si cela s’avère nécessaire, il est fait de gomme : excellent pour amortir et paralyser Matteo Salvini. Et puis, Luigi di Maio a décidé qu’au cours de cette phase vers les européennes, il est préférable de laisser Giuseppe Conte, le parfait anti-Salvini, en première ligne. Il y a l’objectif de suivre le rythme de la Ligue et peut-être même de le dépasser rapidement. Hier, dans un communiqué sur Carige, dans les étages supérieurs du Mouvement, ils ont souri : « Salvini est nerveux, les siens le presse». Salvini, habitué à sortir souvent triomphant par des escarmouches internes, subit le coup. « Luigi di Maio souffre de la popularité de Conte » a admis il y a quelques jours la majorité des M5S. Mais le vice-Premier ministre est aussi pragmatique. « L'idée d'accueillir les femmes et les enfants a commencé avec Di Maio », expliquent-ils. Mais ensuite, il a laissé la balle au Premier ministre, parce que se battre personnellement aurait été une confrontation totale avec l'autre vice premier ministre avec lequel il ne voudrait jamais se battre, au nom d'un pacte de non-belligérance entre pairs. Tant d’espace pour Conte, qui, avec ses conseillers diplomatiques, a dirigé les négociations concernant les avec les autres pays. Hier, Conte a promis dans une vidéo : « La ligne de conduite en matière de politique d'immigration du gouvernement italien a changé ? Absolument pas. A ce sujet, le pacte de gouvernement ne change pas d'idée sur la nécessité d'une ligne de rigueur ». Les guerres de positions sont jouées et le principal général qui prétend ne pas l’être, est Conte »

ARTICLE Corriere della Sera M. Galluzzo « Migrants, Conte revendique la ligne ‘’c’est un cas exceptionnel’’ » : « hier Giuseppe Conte a revendiqué son propre rôle lors de son troisième message vidéo en 7 mois de gouvernement. Il a minimisé le bras-de-fer avec son ministre de l’Intérieur (et adjoint) en parlant d’incident de parcours et surtout, il a souligné que la ligne du gouvernement n’avait absolument pas changé envers les migrants. L’accueil d’une dizaine de migrants débarqués à Malte représente ‘’un cas exceptionnel que je revendique et qui ne met pas en discussion la cohérence de notre action et la ligne de fermeté du gouvernement’’. En effet, explique-t-il : ‘’J’ai sollicité le commissaire Avramopoulos pour qu’il se charge de la redistribution des migrants qui ont récemment débarqué à Pozzallo et qui n’ont pas encore été relocalisés’’. La rencontre avec le commissaire aura lieu lundi prochain au Palais Chigi ».

ARTICLE Il Messaggero S. Canettieri « La maire de Rome en guerre contre Salvini sur la sécurité, Di Maio la censure » « La maire 5 Etoiles Virginia Raggi plaide pour avoir davantage de policiers, après le guet-apens meurtrier d’hier matin devant une maternelle dans la capitale. Le chef de la Ligue n’a pas hésité à lui répondre ‘’qu’elle pense plutôt aux trous de sa ville et aux déchets’’. Le leader 5 Etoiles Di Maio, sans cacher son irritation, a rappelé la maire à l’ordre ‘’je ne veux pas d’autres fronts ouverts, le gouvernement est en train de bien travailler pour la Capitale’’ ».

ARTICLE, La Repubblica, G. Filetto : « Carige, le parquet est en train d’enquêter sur les alliances parmi les partenaires et les dommages aux épargnants » : « Le parquet de Gênes est en train d’enquêter sur les alliances des associés ainsi que sur les possibles dommages aux épargnants. L’hypothèse est celle d’abus de marché. Sous examen aussi la coalition dirigée par Raffaele Mincione, assistée par l’avocat Guido Alpa ».

ARTICLE, La Stampa, L. Martinelli : « Volte-face de Drouet : ‘’ Non à l’aide de Di Maio ‘’ » : « Éric Drouet, un des leaders les plus charismatiques des gilets jaunes, qui semblait disponible à une collaboration avec le M5S et même à rencontrer Luigi Di Maio, a fait marche arrière. Il a déclaré hier, dans un message sur Facebook, que les gilets jaunes étaient un mouvement apolitique et qu’ils refusaient toute aide politique, indépendamment de la provenance ».

ARTICLE Corriere della Sera L. Cremonesi « Le mystère d’Hannibal, le fils de Kadhafi disparu que Poutine veut libérer » : « Depuis trois ans, le 4e fils de Kadhafi se trouve dans une prison de Beyrouth. Bloqué par une milice syrienne, il a été ensuite revendu à une milice chiite du Hezbollah libanais qui l’a torturé pour connaître le mystère de la disparition en Libye du leader libanais Musa Sadr. C’est la diplomatie russe qui, aujourd’hui, selon le quotidien saoudien à Londres, Al Sahrq al Awsat, serait en train de plaider en faveur d’Hannibal en contactant le président du parlement libanais. Une démarche qui révèle l’intérêt avec lequel la Russie de Poutine regarde le pays africain et se positionne pour jouer en position de force à la conférence sur la Libye que l’ONU s’apprête à organiser ».

(Traduction : ambassade de France)

10/01/2019

Anvers : 90 % des Turcs et Marocains ont voté à gauche.

VB.jpg

N-VA.jpg

Belgique. Flandre. Anvers (Antwerpen). De nouveaux chiffres confirment le fait que les allochtones votent de manière disproportionnée à gauche. En effet, l’Université d’Anvers peut établir, à la suite de sondages réalisés à la sortie des urnes, que 90 % des Turcs et Marocains ont voté à gauche lors des élections municipales d’octobre 2018.

De plus, 53,7 % des Turcs et des Marocains à Anvers ont voté pour un candidat issu de l’immigration.

Le parti nationaliste flamand N-VA et libéral [situé à droite] Open Vld ont obtenu à peine 1,1 % auprès de ces personnes et le parti nationaliste flamand Vlaams Belang quasi aucune voix.

Le Jobbik est opposé au fait de former une liste électorale commune avec d’autres partis d’opposition.

Jobbik.jpg

Hongrie et Union Européenne. Le Jobbik est opposé au fait de former une liste électorale commune avec d’autres partis d’opposition pour les élections européennes, mais continuera à collaborer avec ces partis dans le futur. La raison est qu'une telle liste se dissoudrait quasi-automatiquement après les élections, car ces partis ont des idées trop différentes.

Article d’Olivier Bault sur la visite de Matteo Salvini à Varsovie.

Ligue.jpg

M5S.jpg

Kukiz'15.jpg

Italie et Pologne. Article d’Olivier Bault sur la visite de Matteo Salvini à Varsovie :

https://present.fr/2019/01/10/matteo-salvini-en-visite-a-...

"Les migrants en Italie, coup de froid entre Conte et Salvini."

M5S.jpg

Ligue.jpg

Italie. Revue de presse.

Gouvernement/migrants : Unes - « Conte résiste, colère de Salvini » - ‘’Une partie des migrants iront aussi en Italie, Salvini menace des rétorsions sur le revenu de citoyenneté’’ (Corriere della Sera), « Migrants, Conte l’emporte sur Salvini » - ‘’Le bras-de-fer arrive jusqu’au Palais Chigi’’ (La Repubblica), « Les migrants en Italie, coup de froid entre Conte et Salvini » (La Stampa), « Le gouvernement vacille sur les migrants » - ‘’La trêve arrive dans la nuit’’ (Il Messaggero), « Débarquements, trêve au sein du gouvernement » (Il Mattino), « Les migrants et l’Europe reviennent sur Terre » (Avvenire), « Salvini fait naufrage » (Il Giornale).

COMMENTAIRE La Repubblica S. Folli « Pas de crise mais le gouvernement est déjà fini » : « Ce n’est pas encore la crise de gouvernement et d’une certaine manière, l’implosion de l’exécutif M5S-Ligue aura même été évitée. Toutefois, comme jamais auparavant, nous sommes arrivés à un point de non-retour. Non pas sur Carige, ni sur le budget mais sur les migrants. L’élément d’équilibre entre les deux partis était le compromis implicite de l’équidistance du président du Conseil de ses deux vice-présidents, même au péril de se faire invisible. Il était clair que cette fiction ne pouvait pas durer longtemps et d’ailleurs cette phase est révolue. Conte a arrêté les acrobaties et a commencé à aider les 5 Étoiles dans leur phase de perte de vitesse. Conte utilise désormais son rôle institutionnel comme bouclier et a cornerisé, pour la première fois, le ministre de l’Intérieur. Avec Di Maio, il a infligé au chef de la Ligue un échec sur le sujet qui lui est le plus cher, le ‘’non’’ aux migrants. Si le nombre de migrants accueilli est microscopique, ce qui compte c’est la fin d’un tabou, la blessure infligée au pouvoir incontesté du leader de la Ligue et de sa philosophie politique. Ceci-dit, le gouvernement pourra même aller de l’avant jusqu’aux élections européennes, mais uniquement grâce à l’absence d’alternative. Par ailleurs, Salvini a encore plusieurs flèches à sa disposition, à commencer par le revenu de citoyenneté qui doit passer l’aval du Parlement et qui a déjà suscité pas mal de mécontentements au sein du monde de la Ligue ».

ARTICLE La Repubblica T. Ciriaco et A D’Argenio « Sea Watch, la défaite de Salvini. L’Italie aussi accueillera les migrants » : « Conte et Di Maio choisissent la ligne de l’opposition frontale avec le ministre de l’Intérieur. Ce dernier menace de rétorsion et se présente au Palais Chigi pour une réunion nocturne. Pour une fois, Salvini semble contraint de courir après. Il gesticule, il joue des coudes, promet de mettre le feu mais n’a pas la possibilité d’arrêter les arrivées par la voie aérienne : en tant que ministre de l’Intérieur, cela ne relève pas de ses fonctions. Quant à la résolution du problème des 49 migrants bloqués à Malte, le moteur de l’entente est la Commission européenne mais l’axe politique est clairement franco-allemand ».

ARTICLE, La Stampa I. Lombardo « Salvini craint le rôle du Président du Conseil, ‘’amis’’ des bureaucrates européens » : « Malgré son ironie spontanée affichée à l’ambassade d’Italie à Varsovie, l’affaire met en discussion le pilier idéologique de la Ligue, son rôle et ses pouvoirs en tant que ministre de l’Intérieur. Ce n’est pas vraiment comme la défaite de son équipe de foot préférée. Salvini le sait bien. Il ne signera pas l’autorisation à accueillir le quota de migrants que l’Italie prendra en charge. C’est plutôt Conte qui pourrait le faire en nom d’un ‘’secours humanitaire’’, laissant ainsi la possibilité à Salvini de pouvoir dire ‘’je n’ai rien lâché’’. Aux yeux de Salvini, Conte se sent garant de la stabilité européenne aussi sur le thème des migrants, avec le soutien du Président Mattarella ».

Ligne Lyon-Turin : Unes - « La TAV ‘’retoquée’’, les forages bloqués » (Corriere della Sera), « Vers le ‘’non’’ à la ligne Turin-Lyon » - ‘’Le rapport dans les mains du gouvernement’’ (La Stampa), « La TAV retoquée, les forages bloqués pendant trois ans » (Il Messaggero), « Le M5S bloque la TAV et les forages » (Il Giornale).

 ARTICLE, Il Messaggero, F. Pacifico « L’Italie bloquée, la commission ‘’coûts et bénéfices’’ rejette la ligne LGV Lyon-Turin » : « La première analyse concernant la ligne LGV entre Lyon et Turin est négative : la future ligne, selon Toninelli, ne fera pas augmenter en termes considérables le trafic de marchandises entre l’Italie et la France. Mais elle garantira de meilleurs rendements sur le plan social, c’est-à-dire moins de trafic, de pollution et d’accidents. En première ligne figure l’économiste Marco Ponti, contre la ligne du TGV. Aujourd’hui, il manque les conclusions juridiques. Le Ministère des Infrastructures et des Transports fait savoir qu’il s’agit uniquement d’une première ébauche qui sera discutée avec la France. Le ministre Toninelli veut clore le dossier en mai, après les élections européennes ».

ARTICLE La Stampa A. La Mattina « Bras-de-fer sur les personnes porteuses de handicap, la Ligue veut davantage d’argent » : « Il y a un autre front, outre celui des migrants, que le leader de la Ligue pourrait perdre : celui des ressources destinées au revenu de citoyenneté pour les familles nombreuses et les retraites des porteurs de handicap. Avec la coupe du déficit, les 6 milliards qui restent ont réduit le nombre des destinataires. Une bataille menée par la Ligue, notamment par le ministre de la Famille, Fontana. Ce dernier a affirmé hier que sans un ajustement, la Ligue ne votera pas le décret de loi sur le revenu citoyen ».

ARTICLE, Corriere della Sera, M. Guerzoni « Salvini chez Kaczynski pour le ‘’contrat’’ UE : avec les autres nationalistes nous seront les premiers aux urnes » :« La suggestion de devenir président de la Commission européenne ne lui déplait pas mais pour le moment, jure M. Salvini en Pologne devant les journalistes, ce n’est pas ‘’l’idée avec laquelle je me réveille le matin’’. À Varsovie, il a eu des rencontres ‘’positives, concrètes et satisfaisantes’’ avec le premier ministre et celui de l’Intérieur, mais il est surtout contente de celle de Kaczynski du PIS, parti nationaliste et eurosceptique qui gouverne la Pologne ». Salvini (pour qui ‘’chaque pays est libre de mener ses réformes’’) lui offre un appui précieux sur la réforme de la justice qui a violé pour Bruxelles l’état de droit et le portera devant la cour de justice européenne, éloignant les sanctions vis-à-vis de la Pologne. Raison pour laquelle le président du PIS pourra fermer un œil sur les bons rapports de Salvini avec Poutine et M. Le Pen, deux leaders qu’il déteste ».

(Traduction : ambassade de France à Rome)

09/01/2019

Les 3 députés AfD de Bavière surveillés ne le sont plus.

AfD.jpg

Allemagne. Bavière. L’Office bavarois de protection de la Constitution ne surveille plus les députés AfD du Parlement de Bavière Uli Henkel, Ralf Stadler et Andreas Winhart depuis le début de l’année 2019. Deux étaient sous surveillance pour des propos tenus et un pour des relations avec des personnes radicales.

Aleksandar Vucic se voit octroyer l’ordre Alexandre Nevsky.

SNS.jpg

Serbie et Russie. Le président serbe Aleksandar Vucic se voit octroyer par le président russe Vladimir Poutine l’ordre Alexandre Nevsky.

Vox, PP et Ciudadanos concluent une alliance pour gouverner l'Andalousie.

Vox.jpg

Espagne. Vox, PP et Ciudadanos ont conclu, ce 9 janvier 2019, une alliance pour gouverner l'Andalousie :

https://www.france24.com/fr/20190109-espagne-pp-ciudadano...

Matteo Salvini rencontre Jarosław Kaczyński.

Ligue.jpg

Italie et Pologne. Le Vice-Premier ministre italien et dirigeant de la Ligue Matteo Salvini a rencontré ce 9 janvier 2019 à Varsovie le dirigeant du parti au pouvoir en Pologne Jarosław Kaczyński (PiS) afin de parler de l’Europe et du futur.

Ligue 1.jpg

Matteo Salvini et Jarosław Kaczyński

"Migrants, Conte défie Salvini."

M5S.jpg

Ligue.jpg

Italie. Revue de presse.

Gouvernement/banques/migrants : Unes - « Carige, trois milliards prêts » - ‘’Les opposition contre Conte : conflit d’intérêt’’ (Corriere della Sera), « Carige, 1,3 milliards venant du gouvernement. Migrants : Conte défie Salvini » (La Repubblica), « Carige, attaque contre Conte pour un conflit d’intérêt » (La Stampa), « Carige, les bons d’émission de titres garantis jusqu’à hauteur de 3 mdls » (Sole 24 Ore), « Plan de sauvetage pour Carige, bras-de-fer sur les 4 Mds d’euros » (Il Messaggero), « Conte et l’UE font pression pour le débarquement à Malte » (Avvenire).

ARTICLE, Corriere della Sera M. Galluzzo « Migrants, le Président du Conseil défie Salvini : ‘’il s’oppose aux débarquements ? Je les ramènerai en avion’’ » : « À sa deuxième apparition sur les plateaux télévisés, le chef du gouvernement parle tous azimuts ou presque. Sur les migrants, il explique ‘’il s’agit d’un cas exceptionnel, avec des enfants et des femmes qui se trouvent en mer depuis deux semaines : sans trahir la ligne de cohérence du gouvernement, j’estime que l’Italie peut soutenir quelques femmes et quelques enfants’’. Sur la ligne Turin-Lyon, il explique ‘’je n’ai pas de sentiments à ce sujet. Je veux voir le travail de la commission sur l’évaluation coûts-bénéfices.’’. Enfin, sur les gilets jaunes, Conte souligne ‘’Macron lui-même comprend que quand Di Maio fait ce genre d’affirmations, il le fait en tant que leader du M5S et pas comme vice-président du Conseil. Connaissant l’ADN du Mouvement, il y a une forte censure des comportements violents, inacceptables’’ ».

RETROSCENA (coulisses), Il Mattino, A. Gentili « La manœuvre pour freiner la course de la Ligue, et Conte parlera au Parlement européen » : « Depuis que le gouvernement Ligue-M5S est né en juin dernier, Giuseppe Conte s’est ouvertement engagé dans la guerre contre Matteo Salvini. Mais hier, à l’émission Porta a Porta, il a attaqué de front le dirigeant de la Ligue sur le sujet des migrants. Certains disent que Conte a décidé de faire la guerre, non seulement pour protéger et raviver la position de Di Maio qui invitait Salvini à accueillir « au moins les femmes et les enfants ». Mais aussi pour tenter de « mettre en sourdine » le décret par lequel le gouvernement a lancé lundi soir le sauvetage de la banque Carige ».

ARTICLE, Corriere della Sera P. di Caro « La partie modérée des gilets jaunes snobent Di Maio. L’Elysée : ‘’pour nous c’est Conte qui compte’’ » : « Di Maio tente de baisser de ton d’une polémique qui a suscité les protestations de toute l’opposition, la prise de distance de son allié Salvini et la colère du gouvernement français. Les séquelles de son annonce sur le soutien du M5S au mouvement des gilets jaunes sont encore lourdes. Les réactions indignées et froides venant de France, de l’Europe et même des gilets jaunes semblent refuser sa main tendue. Le ministre des Affaires Etrangères Moavero (Indépendant) a rencontré la ministre Loiseau, qui avait répondu, par tweet, au vice-président du Conseil, des phrases fortes confirmant la forte irritation de Paris. À ce state, il faut exclure toutefois des initiatives diplomatiques officielles. D’autant plus qu’hier soir l’Elysée a envoyé des signes de trêve ‘’notre interlocuteur naturel est le président du Conseil G. Conte’’ ».

EDITORIAL Il Messaggero, M. Ajello « La régression des M5S, du gouvernement aux gilets jaunes » : « Le soutien de Di Maio aux gilets jaunes provoque une avalanche de critiques de la part du gouvernement français et ne font pas du bien à l’image de l’Italie. Sans doute cela sert-il à encaisser des voix dans la perspective des européennes et à marquer le retour du plus révolutionnaire de tous au M5S, Di Battista. Au lieu d’inciter les Français à la lutte et de souffler sur les braises, initiative toujours dangereuse – perdant l’occasion de faire des critiques à Macron, comme Salvini l’a fait en rejetant les violences, Di Maio aurait pu célébrer l’expérience italienne, d’un parti qui arrive à la maturité en gouvernant et propose un modèle, une transformation. Le gilet-jaunisme semble être la maladie infantile du M5S. Et démontre l’isolement européen de Di Maio. »

COMMENTAIRE, La Stampa, S. Stefanini : « Italie et France risquent de se trouver au beau milieu des sables mouvants » : « Il fallait s’y attendre, la solidarité de Di Maio aux gilets jaunes a été un coup bas, gratuit et malheureux. La réponse de Paris a été immédiate et dure. Pendant que le Pape François lance des appels au multilatéralisme, le vent du nationalisme revient souffler entre Rome et Paris. L’Elysée joue durement, mais Di Maio, en oubliant son rôle institutionnel, l’a cherché. Le Mouvement Cinq Etoiles peut se permettre, peut-être, de soutenir les gilets jaunes. Pas le vice-président du Conseil italien non. Dans les relations bilatérales italo-françaises, les contrariétés ne manquent pas : Bardonecchia, la concurrence en Libye, les critiques du président français sur l’immigration, le manque d’aide lors des négociations sur le budget. L’Italie est fondamentale dans le projet européen que Macron veut relancer. Prochainement orpheline de Londres, l’UE a besoin de Rome pour rester l’expression d’une Europe inclusive. Autrement, elle devient un simple axe Berlin-Paris, nettement déséquilibré au détriment de la seconde. D’Emmanuel Macron, qui a été élu tout en agitant le drapeau européen et à côté du tricolore, on attendait plus de maturité et de stratégie. Luigi Di Maio a fait bien pire, il y a une règle non écrite dans les relations entre les Etats : la politique étrangère ne se mêle pas des affaires intérieures. Entre des gouvernements amis et démocratiques, la règle est le respect réciproque, même si l’on fait partie de partis politiques différents. Traînées par la polémique, France et Italie – partenaires UE, alliées OTAN, pays voisins – risquent un affrontement sur tous les terrains et de se perdre dans des sables mouvants. Il est nécessaire de faire un pas en arrière, avant que la polémique nationaliste prenne la main. Les dommages réciproques que les deux pays peuvent causer l’un à l’autre, ainsi qu’à l’Europe et à l’Occident, sont inestimables ».

ARTICLE, Il Mattino, F. Pierantozzi « Gilets jaunes, Paris attaque « Di Maio fait de la propagande » » : « L’Union européenne n’agit pas en pacificateur, et le porte-parole du président Juncker, même s’il a d’abord affirmé que « nous ne commentons pas les autres commentaires, encore moins ceux qui viennent de commentateurs professionnels ». Il a ensuite précisé que « la Commission soutient le président Macron et les autorités françaises qui ont toute notre confiance pour mettre en œuvre le programme pour lequel il a été élu ».

ENTRETIEN de Luigi Di Maio (M5S), vice-président du Conseil (Il Fatto Quotidiano) : « Je rencontrerai bientôt les gilets jaunes pour nous unir pour les élections européennes » : « La déclaration du leader du Mouvement 5 Etoiles avait pour but de ‘’former un groupe pour les élections européennes’’. Interrogé sur « l’attaque adressée à un pays étranger », Di Maio a répondu : « Ce n’est pas un crime de lèse-majesté que de travailler à des alliances en Europe comme le fait macron qui a donné le signal de départ dans la mesure où le jour après notre prise de pouvoir au gouvernement, il a commencé à parler des populistes à vomir et de lèpre ».

ENTRETIEN de Jacline Mouraud, leader du mouvement des Gilets jaunes (Il Mattino) : « Les offres du M5S sont inappropriées, non à l’ingérence dans notre pays » : « ‘’Sincèrement, je ne connais pas assez la politique italienne pour évaluer l’offre. Ce que je peux dire est que la France n’est pas l’Italie et que l’Italie n’est pas la France, nous sommes deux peuples et deux pays avec des situations différentes. Je ne sais rien sur la possible rencontre des représentants du mouvement avec Di Maio, il est difficile aujourd’hui de parler de représentants. J’ai décidé de former un parti pour affirmer qu’avec la violence nous n’obtiendrons aucun résultat ».

ENTRETIEN de Danilo Toninelli « Les travaux sur le Brenner iront de l’avant mais nous bloquerons les forages » (Corriere della Sera): « ‘’La ligne Lyon-Turin est une œuvre à hauteur de 20 milliards, si nous considérons aussi les coûts pour la France. L’Union Européenne n’a dit qu’oralement qu’elle aurait soutenu les coûts à hauteur de 50%. L’analyse sur les coûts et les bénéfices par des techniciens indépendants sera bientôt prête : si elle est rentable, nous la ferons. Je ne déciderai pas selon mes considérations politiques. Le projet de la ligne TAV se base sur des estimations de circulation de marchandises erronées à 80% par rapport aux prévisions actuelles. Le coût de l’œuvre est de 11 milliards et aucun chantier n’a commencé car nous sommes dans la phase des vérifications’’ ».

ARTICLE La Repubblica A. Ginori « Le rachat en doute, coup de froid entre Rome et Paris » : « Salvini montre du doigt la France et l’Allemagne qui ont fait recours contre Fincantieri. Il parle de ‘’énième démonstration que l’Europe n’existe pas ou à sens unique’’. L’accord avait été signé en février 2018 sous le gouvernement Gentiloni. L’arrivée, un mois plus tard, du gouvernement M5S-Ligue a freiné encore les choses. L’opération devait se réaliser début 2019. Entretemps, les Chantier de l’Atlantique sont à nouveau passés, en juillet, dans les mains de l’Etat français. Il n’est pas clair si et quand ils seront cédés à Rome »

COMMENTAIRE La Repubblica G. Di Feo « Dans le chantier des insultes » : « Macron avait lié le pacte sur les navires à la Ligne Lyon-Turin. Le tout se basait sur un seul mot : garanties. La campagne contre Paris a terni la crédibilité du gouvernement de Rome. L’initiative française contre le grand accord Fincantieri-Stx arrive au lendemain du soutien des deux vice-présidents du Conseil italiens aux gilets jaunes. Il ne faut pas être surpris. La politique internationale demande une vision et de la compétence. La crédibilité se mesure dans le long terme et n’a pas l’instantanée des tweets si chers à nos deux leaders. Le gouvernement du changement a décidé de tout remettre en cause. L’Allemagne et la France sont devenus les ‘’ennemis du peuple’’ alors que l’on se jette dans les bras des pays populistes et totalitaires de l’Est. Toninelli bloque la Ligne Lyon-Turin. Peut-il vraiment penser que les Français assisteront sans rien faire à la mise en poussière des milliards investis ? Les amateurs au pouvoir à Rome ne se sont pas préoccupés de comprendre à quel point leur comportement (la guerre à la frontière sur les migrants, les piques sur la Libye, l’attaque contre la TAV et le soutien aux gilets jaunes) aurait eu un impact sur les rapports économiques, dont le volume d’affaire a atteint un plus haut historique en 2017 avec un excèdent commercial en faveur de l’Italie de 6 milliards d’euros. Maintenant, ils risquent tous de payer le prix d’une politique étrangère réduite à un talk-show ».

(Traduction : ambassade de France à Rome)

08/01/2019

Alice Weidel à propos de l'agression contre Frank Magnitz.

AfD.jpg

Allemagne. La codirigeante du groupe des députés de l’AfD à la Chambre des députés Alice Weidel estime que l’attaque contre le député de l’AfD Frank Magnitz est le résultat de la haine propagée par les adversaires politiques du parti et par les médias.

(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2019/01/07/fra...)

222ème anniversaire du drapeau italien.

FI-AN.jpg

Italie. 

FdI 1.jpg

"Dans chaque maison, sur chaque place, dans chaque cœur, nous portons le drapeau tricolore. Symbole de liberté. 222ème anniversaire du premier drapeau tricolore."

"Di Maio soutient les gilets jaunes, colère de Paris."

M5S.jpg

Ligue.jpg

Italie. Revue de presse.

Gilets jaunes/M5S/France : Unes - « Di Maio avec les gilets jaunes, colère de Paris : balayez devant votre porte » (La Repubblica), « Gilets jaunes, querelle avec Paris après l’éloge de Di Maio et Salvini » (Il Messaggero), « Di Maio soutient les gilets jaunes, colère de Paris » (Il Mattino)

ARTICLE, A. Ginori, Repubblica, « Di Maio soutient les gilets jaunes. Colère française : ‘’qu’il ne donne pas de leçons’’ » - « Le mouvement veut se transformer en parti et le chef du M5S offre d’utiliser la plateforme Rousseau : ‘’tenez bon’’. Salvini prudent. La Ministre Loiseau réplique : balayez devant votre porte » : « Un nouveau front s’ouvre avec Paris après les affrontements de ces derniers mois, de l’immigration à la TAV. Aux propos de Di Maio, Nathalie Loiseau répond immédiatement par un commentaire sec sur twitter : ‘’La France se garde bien de donner des leçons à l’Italie. Que Salvini et Di Maio apprennent à gérer leurs propres affaires’’. L’ingérence des deux vice-présidents du Conseil dans les affaires internes françaises est inédit dans les relations entre les deux pays, d’autant plus que la majorité 5 étoiles a démontré par le passé qu’elle n’apprécie pas les commentaires de la part d’autres gouvernements européens. Parmi les fidèles de Macron, l’irritation est palpable. Le dirigeant d’En Marche, Anglade dit à Repubblica : ‘’ce sont des déclarations qui reflètent la compétition Di Maio-Salvini pour s’accréditer comme représentants du peuple dans la coalition. Les 5 étoiles, vampirisés par la Ligue, tentent de reprendre la main’’, ajoutant ‘’ce qui m’étonne c’est qu’un responsable politique dise ‘’tenez bon’’ après les graves violences sur les places, contre les élus et les institutions de la République française’’ ».

EDITORIAL La Stampa F. Geremicca « Le populisme contre les souverainistes » : « Luigi Di Maio a ainsi ouvert et donné une ligne à la campagne électorale européenne de son Mouvement. Le choix est donc tombé sur ce que nous pourrions appeler le ‘’populisme des rues’’ : un choix sans doute épineux, au vu des manifestations parisiennes. D’un côté Di Maio avec les protestations des rues et les gilets jaunes, de l’autre Salvini avec les leaders souverainistes d’Europe. Le M5S au travail pour trouver des alliances inédite ; la Ligue pour développer et renforcer des relations traditionnelles. Avec ces prémisses, il n’est pas difficile de prévoir une lente mais inexorable croissance du taux de conflictualité entre les deux alliés de gouvernement ».

EDITORIAL La Repubblica, S. Folli « Si Di Maio se met un gilet jaune » : « On n’avait sans doute jamais vu en Europe un gouvernant utiliser ce ton et ces mots pour encourager un mouvement avec des côtés subversifs agissant dans un pays comme la France qui plus est. Ces déclarations donnent la mesure de la panique dans laquelle se trouve le mouvement. Il est évident qu’il s’agit d’une action très maladroite à usage interne pour détourner l’attention après les ‘’trahisons’’ infligées à leur électorat. Il s’agit aussi de retrouver l’esprit du 4 mars. Mais la magie ne reviendra pas ainsi. Croyant couper la route à Salvini par la démagogie, il est évident qu’il ne suffira pas à Di Maio de se mettre un gilet jaune. Attaquer Castaner dans l’espoir de mettre la Ligue est difficulté est un mauvais calcul. Salvini est un extrémiste mais il n’est pas stupide. Mais sur le fond : il s’agit d’un manque de préparation des 5S qui ne se rendent pas compte d’avoir dépassé la limite en politique étrangère ».

ARTICLE La Stampa F. Sforza « La colère de Paris contre les deux vice-présidents » : « Les mots de la ministre N. Loiseau par un tweet, ont été le seul commentaire du gouvernement français aux propos italiens sur la crise qui est en train de diviser la France. Aucune déclaration officielle de l’Ambassade française à Rome et le ‘’no comment’’ est compréhensible, d’autant plus qu’il arrive à la fin de plusieurs mois où les malentendus et les méfiances réciproques entre les deux pays ont pris des proportions qui n’ont pas de précédents dans l’histoire récente. Si les intérêts en jeu – et les coopérations existantes– sont encore trop forts pour créer un affrontement direct entre Rome et Paris, ils sont suffisamment faible pour faire en sorte que le conflit puisse se jouer à Bruxelles, en vue des élections européennes et de la possible construction d’un mouvement populiste où les gilets jaunes et les 5 Etoiles pourraient se retrouver sur un front commun ».

ARTICLE, Il Messaggero, E. Pucci : « Gilets jaunes, bras-de-fer Italie-France, Di Maio et Salvini anti-Elysée. Paris : ‘’Balayez devant votre propre porte’’ » :« Pas d’approbation de la part de Salvini, seulement une pique contre Macron. « Nous – souligne un ténor de la Ligue – sommes autre chose que ceux qui incendient les voitures et attaquent les institutions, nous n’en avons rien à faire ». Aujourd’hui, le chef du M5s se rend à Bruxelles pour chercher des alliés alors que le ministre de l’Intérieur se rend à Varsovie ».

COMMENTAIRE La Stampa F. Martini « Ligue et M5S : les deux fours du PPE » : « L’avenir de l’Europe et de la doctrine européenne se jouent en partie au sein de celui qui demeure le parti dirigeant l’Union Européenne, le PPE. C’est là que la frontière entre la vieille et la nouvelle Europe s’est déplacée. Les deux partis gouvernant l’Italie ont des rôles complémentaires dans ce jeu. Destinés à un succès électoral, Salvini et Di Maio renforceront personnellement ces contacts européens. L’aile modérée du PPE a commencé à faire la cour au M5S alors que celle de droite courtise la Ligue. Et la réponse de Di Maio ‘’nous misons à faire pencher la balance et ce seront les groupes historiques qui viendront vers nous’’, ce qui veut dire : cher PPE, nous sommes là. A moins que le soutien aux gilets jaunes n’anticipe pas un nouveau tournant du M5S ». 

Gouvernement/banques Unes - « Le gouvernement sauve maintenant Carige » - ‘’L’Etat assurera les titres d’émission de l’institut génois, hypothèse de de nationalisation’’ (Corriere della Sera), « Carige, sauvetage d’Etat » - ‘’Le Conseil des ministres réuni d’urgence adopte le décret prévoyant la recapitalisation’’ (Il Messaggero), « Carige, garantie d’Etat sur les bons » (Sole 24 Ore), « Le gouvernement anti-banques pense à la nationalisation de Carige » (Il Giornale).

ARTICLE, Sole 24 Ore L. Davi « Carige, une garantie d’Etat sur les bons d’émission d’actions » : « La recapitalisation par le ministère du Trésor devrait se faire après les pressions de la ville de Gênes et pourrait absorber une tranche du quota inutilisé du fonds de 20 milliards créé par le décret de Gentiloni en fin 2016, un fonds de volontaires pour aider les banques en difficulté ».

ARTICLE, Il Mattino, M. Conti : « Migrants, Malte : ils prennent l’Europe, le véto de la Ligue » : « Conte négocie avec Bruxelles pour accueillir les femmes et les enfants, « mais aussi les hommes parce nous ne voulons pas diviser les noyaux familiaux », comme le disait hier Di Maio. Pour sa part, Salvini continue de faire valoir que « l’Italie ne prendra personne ». Une position identique à celle du Hongrois Orban et du Polonais Kaczynski que Salvini rencontrera demain à Varsovie ».

Forages dans la mer Ionienne : ARTICLE, Il Messaggero, D. Pirone : « Révolte des 5 étoiles, le Ministère du développement économique : difficile de les arrêter » : « Les accusations sur les réseaux sociaux aux dirigeants du Mouvement: les engagements ont été trahis. Les techniciens du gouvernement travaillent pour intervenir avec les simplifications du décret-loi » : « il suffit de lire les commentaires sur les réseaux sociaux aux explications du Ministère du Développement économique. Beaucoup se sentent « trahis » et crient clairement avec la même colère qui faisait la force des 5 étoiles.  Il y aura aujourd’hui au Sénat une assemblée des groupes parlementaires et des opposants de l’aile la plus écologiste du Mouvement qui annoncent vouloir parler du cas des foreuses avec l’objectif de bloquer tout ce qui est possible ».

(Traduction : ambassade de France à Rome)

Le Vlaams Belang demande que le port du voile soit interdit au sein du Conseil municipal d'Anvers.

VB.jpg

Belgique. Flandre. Anvers (Antwerpen). Le Vlaams Belang demande que le port du voile soit interdit au sein du Conseil municipal, alors que deux élues le portent.

Matteo Salvini rencontrera Jaroslaw Kaczynski.

Ligue.jpg

Pologne et Italie. Le vice-Premier ministre italien Matteo Salvini rencontrera le 9 janvier 2019 à Varsovie en Pologne le dirigeant du PiS, le parti au pouvoir en Pologne, Jaroslaw Kaczynski.