Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

04/02/2019

Peter Kofod sera tête de liste du Parti du Peuple danois aux européennes.

DF.jpg

Danemark et Union Européenne. Peter Kofod, 28 ans, sera la tête de liste du Parti du Peuple danois pour les élections européennes de 2019. Les députés européens sortants Anders Vistisen et Pia Adelsteen seront respectivement deuxième et troisième.

Bade-Wurtemberg : l'AfD donnée à 13 %.

AfD.jpg

Allemagne. Bade-Wurtemberg. Un sondage Forsa donne l'AfD à 13 % (contre 15,1 % lors des élections de 2016), les écologistes à 33 % (contre 30,3 % en 2016) et les démocrates-chrétiens de la CDU à 23 % (contre 27 % en 2016) pour des élections pour le Parlement du Bade-Wurtemberg. [Le Bade-Wurtemberg est gouverné par les écologistes et la CDU.]

AfD 1.jpg

Grüne : écologistes

CDU : démocrates-chrétiens

AfD : patriotes

SPD : sociaux-démocrates

FDP : libéraux

die Linke : post-communistes

Sonstige : autres

"Procès et TAV, tension Ligue-M5S."

M5S.jpg

Ligue.jpg

Italie. Revue de presse.

Ligne Lyon-Turin (Tav)/frictions au sein du gouvernement Unes : « Ligue et 5 Etoiles, le règlement des comptes » - ‘’Di Maio attaque : la TAV ne se fera pas’’ (Corriere della Sera), « Procès et TAV, tension Ligue-M5S »- ‘’Salvini : je n’ai pas peur des élections’’ (La Repubblica), « Le dossier secret qui peut sauver la TAV » - ‘’Les fragilités du texte de la commission’’ (Il Messaggero), « Ligue-M5S, la querelle sans fin » - ‘’Dossier TAV, les points critiques’’ (Il Mattino).

ENTRETIEN de Matteo Salvini, ministre de l’Intérieur et vice-président du Conseil des ministres « Grands travaux, pas d’arrêt. Le Plan Marshall pour la relance », M. Ajello (Il Messaggero de dimanche) : « Les mots sont une chose, les faits en sont une autre. La compréhension est toujours là. C'est comme ça depuis huit mois. La majorité des Italiens sont de notre côté. Si je vous montre mon téléphone portable, vous le trouverez plein de messages de citoyens qui nous complimentent sur le quota 100. Mon ton est celui du pragmatisme. Vous pouvez économiser un milliard en apportant certains changements et vous pouvez examiner le projet en ce sens, comme le dit le contrat du gouvernement. Je ne vois pas de problèmes majeurs. Mais dans une période de ralentissement économique général, de la Chine à l'Allemagne, nous devons relancer un grand plan de travaux publics, qui inclut la LGV ainsi que l'ouverture et le développement de 400 projets, du Nord au Sud. Et pour ce faire, nous devons réduire de moitié le temps bureaucratique nécessaire aux réalisations. En mars, face à la récession, tous les efforts doivent être faits pour aider les particuliers et les entreprises à trouver un emploi, et les investissements publics doivent être relancés. Ils sont également bons pour l'environnement. Tout relancer, avec un grand Plan Marshall sur les travaux publics, sur l'entretien des hôpitaux et des écoles, et sur la libération des contraintes paralysantes de la bureaucratie. « Je le répète, nous avons tous montré ici que nous agissons concrètement et en parfaite harmonie avec les choix ». « Avec le M5S, nous gouvernons bien et nous continuerons à le faire. Concernant le Diciotti, j'ai toujours dit que je l'empêcherai de débarquer, et je l'ai fait. Au 2 février de cette année, les chiffres sont les suivants : les débarquements et expulsions réduits à 202 et à 466. À la même date l'an dernier, il y avait plus de 40 00 débarquements. Au Sénat, j’ai dit : « j'ai défendu mon pays ». Les sénateurs ne devraient pas se focaliser sur la question spécifique de la séquestration, mais se poser la question suivante : Salvini a-t-il bloqué Diciotti en raison de ses fantasmes personnels ou pour la patrie ? Je suis parfaitement calme. Et ce serait un précédent pour l'Italie. Ce serait la première fois qu'un ministre serait jugé non pas pour des crimes, mais pour sa cohérence avec ses promesses électorales. C'est très clair pour les citoyens. Et toutes les 5 étoiles qui ont lu le programme m'ont appelé en me disant : c'est clair que tu es du côté de la raison ».

ARTICLE La Repubblica « La colère du leader de la Ligue : ‘’je n’accepte pas le chantage de la part des 5 Étoiles et je n’ai pas peur d’une crise de gouvernement » : « Di Maio et Di Battista ont décidé de mettre un point final à la TAV. Le message est surtout celui-là : le M5S serait prêt à voter pour l’autorisation de l’enquête contre Salvini [pour l’affaire du navire Diciotti, ndt.]. D’après l’entourage de Savini, il n’a pas parlé avec Luigi hier non plus. Le dernier avertissement du chef du M5S a été le suivant ‘’je ne lui suggère pas d’insister sur des thématiques pouvant provoquer des tensions au gouvernement’’. En revanche, Salvini continue à croire que sur la TAV les 5 Étoiles ne « font pas pour de vrai ». La Ligue a déjà une stratégie une fois que l’analyse coûts-bénéfices sera publiée : La Ligue proposera un référendum, même si la réalisation de la liaison ferroviaire n’a plus le soutien de G. Conte. Le raisonnement du ministre de l’Intérieur est le suivant ‘’s’ils veulent arrêter une œuvre que la majorité des Italiens veut, qu’ils le fassent’’. D’ailleurs, avec les prochaines élections aux Abruzzes de dimanche (et celles du 24 en Sardaigne), Salvini rêve de pouvoir offrir à Di Maio un avant-goût de ce qui se passera aux élections européennes ».

ARTICLE, Corriere della Sera, G. A. Falci : « Duel avec la Ligue, sur le terrain aussi Fico : ‘’ A la place de Salvini, moi, je demanderais d’être jugé ‘’ » : « C’est un affrontement rapproché celui entre Matteo Salvini et Luigi Di Maio et ils sont en train de se battre comme s’ils n’étaient pas alliés de gouvernement. Ce duel entre la Ligue et le M5S a lieu sur la LGV Lyon-Turin mais aussi sur la possibilité d’un procès pour Salvini pour l’affaire Diciotti. Le ministre de l'Intérieur a exhorté le Sénat à rejeter une demande d'ouverture d'un procès contre lui en raison de son refus de laisser des migrants débarquer d'un navire. Cet appel risque d'accentuer des tensions déjà palpables entre les deux alliés. Sur cette question, le président de la Chambre Roberto Fico a fait connaître ses positions et a déclaré qu’à la place de Salvini il demanderait aux parlementaires de donner l’autorisation de procéder « sans si et sans mais »

RETROSCENA (coulisses), Il Messaggero, M. Di Branco « La Ligue veut traiter avec Paris : « On va faire des économies, mais pas d’arrêt » : « En fin de compte, la direction de la Ligue assure que la LGV sera faite. « Nous avons des éléments qui indiquent la nécessité d'achever le corridor européen et le contrat ne précise pas que la LGV ne sera pas réalisée, mais que les travaux doivent être discutés à nouveau et que des changements importants peuvent être apportés à ces travaux qui pourraient réduire le coût de la construction. Le principal moyen est de s'asseoir à table avec la France et l'Europe et de trouver ensemble une médiation commune ». »

ARTICLE, IL Messaggero, D. Pirone « Tous les sondages concordent : au moins 6 Italiens sur 10 veulent le tunnel » : « 54% des Italiens sont favorables à la LGV entre Turin et Lyon, selon SWG. 59% sont pro-Tav, selon Ipsos-Corsera. 60% des Italiens ont répondu « oui » à la question : « Êtes-vous favorables aux grands travaux ? » selon l’Institut Tecné ».

ARTICLE La Stampa F. Capurso et A. Mondo « L’effet TAV au Piémont : La Ligue est tentée de se présenter seule » : « En attente d’établir le destin de la liaison Lyon-Turin, les seuls trains allant l’un contre l’autre sont ceux des deux vice-présidents du Conseil Di Maio (M5S) et Salvini (Ligue). Les deux leaders se retrouvent aux Abruzzes pour faire campagne et séduire les rues. Les deux protagonistes sont conscients du fait que la liaison ferroviaire, avec une mèche de plus en plus courte, risque de faire sauter le gouvernement. Il faut négocier au moins jusqu’aux élections européennes. Ce n’est pas un hasard si Salvini dit ‘’moi je ne me dispute avec personne’’. Puis il ajoute ‘’si quelqu’un a creusé un tunnel 25 kilomètres, il est plus utile de le terminer ou de le laisser comme ça ? Il ne faut pas être titulaire d’une licence pour le comprendre’’. Depuis la Capitale, il semblerait que l’analyse coûts-bénéfices sera adressée à Paris dans la semaine. Toujours dans la semaine, Conte tentera sa dernière tentative de médiation. Des indiscrétions parlent de fortes pressions pour que le ministre des Infrastructures D. Toninelli (M5S) ne perde pas de temps. Le match sur la TAV dépend aussi des élections régionales au Piémont. La Ligue serait tentée de ne pas se présenter avec Forza Italia et de miser sur une personnalité de la société civile ».

ARTICLE La Stampa I. Lombardo « Le tourbillon Di Battista dicte la ligne mais l’effet sur les sondages tarde à arriver » : « Des nationalisations à la politique étrangère, l’ancien député Alessandro Di Battista déploie ses attaques. Il est vrai aussi qu’il s’agit d’une responsabilité titanesque. L’attente était messianique et Di Battista (Dibba) est devenu l’ange rédempteur du M5S. Ses incursions sont rudes, à l’instar d’un corsaire. La cible est presque toujours Salvini. Il frappe et il se cache derrière un de ses collègues qui explique ‘’ce ne sont que des idées personnelles’’. Quand on dit que Di Battista sera prochainement le nouveau leader du Mouvement, prêt à mettre Di Maio dans sa poche et de reporter le parti à ses origines, les 5 Étoiles ont un petit sourire au coin de la bouche. Toutefois, certains reconnaissent ‘’Dibba ne sera jamais comme Di Maio pour une simple raison : il ne se lève pas tôt’’ ».

ENTRETIEN de Frans Timmermans, vice-président [travailliste] de la Commission Européenne « Les socialistes ne peuvent pas dialoguer avec les 5 Etoiles, désormais contaminés par la droite » : « ‘’Je parle de l’expérience que j’ai eu avec les 5 Etoiles au niveau européen : il n’y a aucune unité chez eux. Je discute avec certains et je ne vois pas de différences avec nous. Puis je parle avec d’autres et il est impossible de s’entendre. Du coup, je ne peux pas discuter avec eux car je ne sais pas qui ils sont. Leur expérience avec l’extrême droite risque de les contaminer à jamais. Regardez l’expérience du Brexit : pendant 20 ans les hommes politiques ont attaqué l’UE pour ensuite faire un référendum. Maintenant, ils disent que l’Europe est peut-être une bonne chose. C’est la raison pour laquelle il est important de la manière avec laquelle nous parlons d’Europe’’ ».

(Traduction : ambassade de France à Rome)

63 % estiment que le ministre de l'Intérieur Matteo Salvini ne doit pas être jugé pour l'affaire du bateau Diciotti.

Ligue.jpg

Italie. 63 % estiment que le ministre de l'Intérieur Matteo Salvini ne doit pas être jugé pour l'affaire du bateau Diciotti. Ce score atteint 90 % auprès des électeurs de la Ligue, 84 % auprès des électeurs du centre-droit, 83 % auprès des électeurs du M5S et 12 % auprès des électeurs du Parti Démocrate [centre-gauche].

Ligue 1.jpg

(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2019/01/24/mat...)

03/02/2019

Fernand Deliaert du Vlaams Belang est élu président de la Commission communale à Evergem.

VB.jpg

N-VA.jpg

Belgique. Flandre. Province de Flandre orientale. Evergem. La figure de proue locale du Vlaams Belang Fernand Deliaert a été élue président de la Commission communale chargée mensuellement de préparer la réunion du Conseil communal [municipal].

Ce poste est attribué dans cette commune [municipalité], traditionnellement, à un membre de l’opposition. Un parti d’opposition a retiré son candidat et un autre n’en a pas proposé, par conséquent Fernand Deliaert du Vlaams Belang a été élu à ce poste par les élus de la majorité.

Le bourgmestre [maire] N-VA d’Evergem estime que le cordon sanitaire autour du Vlaams Belang n’est pas rompu et que des commissions ont déjà été dirigée au sein du Parlement flamand par le Vlaams Belang.

[Le cordon sanitaire est un accord entre partis qui veut que ceux-ci refusent de gouverner avec le Vlaams Belang. La N-VA ne souscrit pas à ce cordon sanitaire, mais ne l’a cependant brisé nulle part.]

La N-VA met la main sur de plus en plus de hautes fonctions au sein de la haute-administration.

N-VA.jpg

Belgique. Flandre. La N-VA, qui prend part au gouvernement flamand, met la main sur de plus en plus de hautes fonctions au sein de la haute-administration en y plaçant des gens de sa tendance politique, alors qu’autrefois ces fonctions étaient occupées par des membres des trois partis du système (sociaux-chrétiens, socialistes, libéraux).

L'AfD donnée à 15 %.

AfD.jpg

Allemagne. L’AfD est donnée à 15 % au sein d’un sondage Emnid.

(https://www.wahlrecht.de/umfragen/emnid.htm)

AfD 1.jpg

CDU : démocrates-chrétiens / CSU : sociaux-chrétiens

SPD : sociaux-démocrates

AfD : patriotes

FDP : liébraux

die Linke : post-communistes

Grüne : écologistes

Sonstige : autres

02/02/2019

Thierry Baudet opposé au retour des djihadistes.

FvD.png

Pays-Bas. Thierry Baudet du Forum voor Democratie s’oppose au fait que le gouvernement tente de récupérer les personnes qui sont parties rejoindre l’État islamique. Il demande que la nationalité néerlandaise leur soit retirée afin que ces combattants islamistes ne remettent jamais un pied aux Pays-Bas.

Le Jobbik attaqué financièrement.

Jobbik.jpg

Hongrie. Le premier parti d’opposition, le Jobbik, est poussé au bord de la faillite par une deuxième amende monstre liée aux dépenses électorales. Il lui est reproché un financement non-identifié et illégal de campagne électorale.

Frères d'Italie ouvre un siège à Milan.

FI-AN.jpg

Italie. Frères d’Italie a inauguré ce 31 janvier 2019 un siège à Milan et affirme ainsi sa présence dans la partie la plus au nord du pays, alors que cette zone est plutôt celle des autres partis du centre-droit : Forza Italia et la Ligue.

La dirigeante de Frères d’Italie Giorgia Meloni déclare : « Nous voulons être un mouvement qui considère les revendications de la classe productive, qui donne une réponse de centre-droit aux nombreux électeurs déçus qui cherchent un nouveau point de référence face à la politique du gouvernement qui contraint des entrepreneurs à fermer leurs portes à cause des difficultés créées par la facturation électronique, qui augmente les impôts, bloque les investissements publics, gaspille les ressources pour mettre en place un revenu de citoyenneté qui n'aide pas ceux qui veulent travailler et qui déprime l'économie. »

FdI 2.jpg

Daniela Santanché et Giorgia Meloni

FdI 3.jpg

FdI 4.jpg

FDI 5.jpg

Ignazio La Russa

01/02/2019

Matteo Salvini visite le chantier de la ligne Lyon-Turin.

Ligue.jpg 

Italie. Le ministre de l’Intérieur Matteo Salvini a visité ce 1 décembre 2019 le chantier de la ligne de Train à Grande Vitesse Lyon-Turin, près de Turin.

Ligue 1.jpg

"Récession, le gouvernement en alerte."

M5S.jpg

Ligue.jpg

FI-AN.jpg

Italie. Revue de presse.

Italie/prévisions de croissance de l’Istat. Unes : « L’Italie est maintenant en récession » - ‘’Le PIB baisse de 0,2%, les industriels lancent l’alarme’’ (Corriere della Sera), « Récession, l’UE accuse. Les risques allant des banques aux consommations » (La Repubblica), « Le gouvernement craint des corrections budgétaires » - ‘’Sommet au Palais Chigi : les réformes vont de l’avant’’ (La Stampa), « Récession, les entreprises veulent un sursaut » (Sole 24 Ore), « Récession, le gouvernement en alerte » - ‘’Di Maio accuse le PD. Le Patronat demande un sursaut » (Il Messaggero), « Deux décrets contre la récession » - ‘’Le gouvernement lance un plan pour les chantiers’’ (Il Mattino), « Voici le ‘’sboom’’ » - ‘’Di Maio accuse les gouvernements précédents mais les investissements ne sont pas là’’ (Avvenire), « Italie en récession, Di Maio ment » (Il Giornale), « Récession, à qui la responsabilité ? » (Fatto Quotidiano).

ARTICLE Corriere della Sera L. Salvia « Tria [Indépendant, ministre de l’Économie et des Finances] : il faut relancer immédiatement les investissements » : « L’autre jour, Tria avait expliqué au Secrétaire du Trésor américain, S. Mnuchin, que la loi de finances prévoyait 15 milliards d’investissements sur trois ans. Aujourd’hui, il le répétera aux dirigeants de JPMorgan et aux autres investisseurs, tout en soulignant un autre chiffre : les 100 milliards déjà alloués mais bloqués par les engrenages de la bureaucratie. Il annoncera la création d’une régie technique avec la contribution d’ingénieurs et d’autres experts, afin d’ouvrir les chantiers ».

ARTICLE La Repubblica A. D’Argenio « La Commission Européenne accuse Rome : le gouvernement est responsable de la récession » : « Le vice-président de la Commission Européenne, Dombrovskis, commente : ‘’Comme nous le craignions, l’impact de l’incertitude des politiques économiques sur la confiance des entreprises et sur les conditions financières est en train de devenir visible’’. Pour lui, l’Italie ralentit plus que les autres pays de la zone euro. Voici donc comment nous voit Bruxelles : l’Italie demeure la lanterne rouge en Europe ».

ENTRETIEN, V. Boccia, président de la Confindustria, Messaggero, « Il faut réagir tout de suite pour éviter que la crise ne brûle toute l’année, les 450 mille emplois sont en jeu » : « Il faut une croissance sans faire augmenter la dette. Il faut diviser les rôles entre parti et gouvernement. A quoi cela sert-il d’attaquer la France et Macron pour des exigences de parti ? La France absorbe 10% de notre export, c’est notre second marché au monde, ce n’est pas le moment de créer des sentiments négatifs vis-à-vis de nous ».

EDITORIAL, La Stampa, C. Cottarelli « L’Italie a une autre option » : « Au quatrième trimestre de 2018, le PIB a baissé de 0,2%. L’Istat a confirmé la croissance négative du trimestre précédent. Deux trimestres négatifs consécutifs : c’est une récession « technique ». L'objectif de croissance du PIB du gouvernement pour 2019 n'est pas en péril, il est impossible à atteindre. Cette entrée en récession est due au ralentissement du PIB dans le reste de la zone euro, mais le reste de l'Europe continue de croître. Et, le ralentissement de la croissance en 2019 affaiblit nos finances publiques ».

RESTROSCENA (coulisses), La Stampa, A. Barbera « Le semestre européen blanc donne de l’oxygène à l’exécutif » - « Le vote de fin mai suspend les décisions de la Commission. Pendant ce temps, Di Maio relève la barre des remboursements pour les actionnaires des banques : « Le mot d'ordre du gouvernement est « transitoire ». La récession va passer, dit Giuseppe Conte. C’est une question de mois : « Au second semestre 2019 » ».

COMMENTAIRE Corriere della Sera F. Fubini « Les raisons de ceux qui ont perdu le match du budget » : « On comprend mieux maintenant les raisons de ceux qui ont perdu, ceux qui voulaient pour l’Italie un déficit plus bas, ceux qui hésitaient de miser sur un déficit entre 2,4-2% pour cette année. Mais désormais il est trop tard. Sauf miracle, il faudra une coupe de 20 milliards pour le budget de 2020. Et puisque le gouvernement a dit ne pas vouloir déclencher les clauses pour augmenter la TVA, l’Italie se trouvera avec une augmentation du déficit à 3%. Il n’est jamais trop tard pour y penser ».

Crise Venezuela Unes – « L’Europe s’exprime en faveur de Guaido, abstention de Ligue et M5S » - ‘’Le gouvernement divisé’’ (Corriere della Sera), « Divisions au sein du gouvernement sur le Venezuela » (Il Messaggero), « L’UE avec Guaido, le M5S freine l’Italie » (Avvenire).

ARTICLE La Repubblica A. D’Argenio et C. Vecchio « Le Parlement Européen reconnait Guaido mais à Rome, c’est le bras-de-fer entre les 5 Etoiles et la Ligue » : « Les deux partis s’abstiennent malgré leurs positions différentes : les 5 Etoiles pour Maduro, la Ligue pour Guaido. Les divergences au sein de la majorité restent ainsi inchangées. Même les deux secrétaires aux affaires Etrangères se heurtent. Manlio Di Stefano (M5S) a dit hier soir ‘’l’Italie ne reconnaît pas J. Guaido car nous sommes totalement contre le principe qu’un pays ou avec des pays tiers puissent déterminer les politiques internes d’un autre pays’’. Son collègue de la Ligue Guglielmo Picchi, en revanche, a indiqué par le biais d’un tweet ‘’La Ligue considère la présidence Maduro terminée. Qu’il convoque des élections’’. Sans élections immédiates, la France fait savoir qu’elle reconnaitra Guaido ».

ARTICLE, La Stampa, A. Di Matteo « Salvini est contre tous. Di Maio anti-Macron. Conte rit avec Merkel » - « Un autre ‘’off’’. Sur le navire Diciotti : on ne peut pas parler d’immunité » : « C’est comme un flashback : le geste de complicité avec l’un des deux premiers ministres qui pose sa main sur le bras de son interlocuteur. Impossible de ne pas penser à Angela Merkel et Nicolas Sarkozy qui se moquaient de Silvio Berlusconi à l’automne 2011. Mais cette fois, il y a une différence fondamentale : l'un des deux protagonistes est toujours Merkel, comme il y a 8 ans, mais l'autre n'est plus le président français. Cette fois, la Chancelière est rejointe par Giuseppe Conte, Président du Conseil italien. Conte parle des deux vice-premiers ministres presque comme s'ils étaient deux écoliers indisciplinés : « Angela, ne t'inquiète pas... Je suis très déterminé. Si je dis : « On va arrêter ça maintenant ! » Ils ne se battent pas ». Il se présente comme le véritable garant de la ligne de gouvernement, au-delà des humeurs bizarres des deux chefs de parti. Conte explique que le M5S souffre en particulier du rôle de protagoniste de Salvini sur l'immigration. La Chancelière demande des éclaircissements sur la ligne M5S et c'est ici que nous arrivons au rire avec Conte. « Il y a une campagne électorale et maintenant beaucoup dans le parti disent : « Notre ami est l'Allemagne, nous devons donc faire campagne contre la France ! ». C’est la ligne suivie par le M5S, tant pendant les négociations avec l'UE pour la manœuvre que pendant ce début d'année : attaques contre la France et silence sur Berlin. Merkel commente : « C'est une approche très simpliste..... Salvini est contre la France et l'Allemagne ? Et Di Maio est contre la France ? ». Conte insiste : « Salvini est contre tous ». »

ARTICLE Sole 24 Ore L. Palmerini « Salvini-Di Maio, la compétition entre revenu citoyen et débarquements » : « Le vice-président du Conseil L. Di Maio a dit hier ‘’l’immigration n’est pas la priorité. Il y a des millions de personnes qui attendent le revenu de citoyenneté et la retraite anticipée’’. Il s’agit d’une tentative de changer l’agenda du gouvernement après avoir subi pendant des mois celui du ministre de l’Intérieur. Ce dernier a été très habile pour susciter l’attention en créant, au cas par cas, une affaire : les évacuations, les interdictions de débarquement, en marginalisant les 5 Etoiles. Ces derniers n’ont pas été aussi habiles à créer des campagnes de communication aussi puissantes du point de vue populaire. Du coup, Di Maio jouera la seule carte pouvant sensibiliser l’électorat à l’instar de l’immigration : le revenu de citoyenneté ».

Ligne Lyon-Turin (Tav). ARTICLE, La Stampa, N. Zancan « Le chantier blindé attend Salvini, « 150 ouvriers en moins, maintenant le oui à la LGV » - « Aujourd'hui la visite du vice-premier ministre dans le tunnel du Val de Suse. Il rencontrera des ouvriers, des policiers et des militaires. Les partisans du Non l'attendent aussi. Le maire de Vénaux : « ceux qui ont voté pour le M5S ont donné un mandat précis au gouvernement » ».

ARTICLE, Il Messaggero M. Ajello « Tav, la pression de la Ligue et les 5 Etoiles négocient » : « C’est le ministre 5 Etoiles des infrastructures, D. Toninelli, qui le dit ‘’si nous disons oui à la Tav, ce sera dans l’intérêt des Italiens’’. Quelque chose pourrait ainsi bouger. Le raisonnement de la Ligue, celle d’une ‘’mini-Tav’’ à coût réduit, commence à faire sa place au sein du M5S. Artom, un proche de Casaleggio, se pose en médiateur avec les 5 Etoiles ».

ENTRETIEN de Giorgia Meloni, leader du parti Fratelli d’Italia (droite) « Le centre droit national n’existe plus, il faut une réalité souverainiste » (Corriere della Sera): « Nous irons aux élections européennes avec un système proportionnel, du coup il y aura une grande compétition entre partis. Le centre droit ? Au niveau local il marche bien et je suis sûre que pour les élections aux Abruzzes, notre candidat Marsilio saura convaincre. Au niveau national, il n’y a pas de marges pour revoir la coalition telle que nous l’avons connue jusqu’à maintenant. Je travaille pour un grand mouvement souverainiste et conservateur. Nous souhaitons devenir le deuxième mouvement pouvant s’allier à la Ligue qui, bien que forte, n’est pas en mesure de gouverner seule ».

(Traduction : ambassade de France à Rome)