26/03/2019
Thierry Baudet renonce au poste de conseiller provincial.
Pays-Bas. Le dirigeant du Forum voor Démocratie Thierry Baudet renonce au poste de conseiller provincial. Ayant été élu à la fois dans la province de Hollande du Nord (56.154 voix de préférence) et de Hollande du Sud (77.035 voix de préférence) alors qu’il était dernier sur les deux listes, il avait la possibilité de siéger dans l’une ou l’autre de ces provinces.
[Thierry Baudet est député national]
19:57 | Lien permanent | Commentaires (0)
Flevoland : un élu de Forum voor Democratie déménage.
Pays-Bas. Province de Flevoland. Lors des élections provinciales de ce 20 mars 2019, le Forum voor Démocratie a obtenu 8 élus dans la province de Flevoland. Or, seulement 7 candidats étaient domiciliés dans cette province et les 3 autres dans la province de Hollande du Nord. Un de ces derniers, Maxim Gortworst, vient de déménager vers la province de Flevoland et peut donc devenir conseiller provincial. [Un conseiller provincial doit habiter dans la province.]
19:49 | Lien permanent | Commentaires (0)
HC Strache à propos du versement d'argent réalisé par l'assaillant de Christchurch.
Autriche. Alors que le domicile du dirigeant des identitaires Martin Sellner a été perquisitionné car il aurait reçu dans le passé un virement de 1.500 euros, sans l’avoir rencontré, de l’auteur des attaques de Christchurch en Nouvelle-Zélande Brenton Tarrant, le vice-Premier ministre FPÖ Heinz-Christian Strache écrit sur Twitter que toute la lumière doit être faite sur le séjour de Brenton Tarrant en Autriche et que, grâce au gouvernement en place, l’Autriche est un État de droit qui fonctionne avant d’ajouter : « L'extrémisme de gauche, de droite ou religieux n’a pas sa place dans notre société. »
Le portable, l’ordinateur et la carte de banque de Martin Sellner, ainsi que les appareils de sa copine, l’écrivain Brittany Pettibone, ont été saisis.
17:22 | Lien permanent | Commentaires (0)
"17% des déçus du M5S ont voté pour le centre droit : la Ligue ‘’dévore’’ son allié."
Italie. Revue de presse.
Les frictions au sein de la majorité gouvernementale au lendemain des élections régionales en Basilicate font les gros titres des médias transalpins Les commentateurs évoquent une tension au sein de l’exécutif à cause de ce qui est présenté comme un « renversement du rapport de force » entre les deux partis de majorité : « Le vote agite la majorité » - ‘’Salvini dément la crise, Di Maio prétend des éclaircissements’’ (Corriere della Sera), « Le gouvernement en dette » - ‘’ L’Exécutif vacille après le vote en Basilicate‘’ (La Repubblica), « Le plan de Salvini : un pacte avec la droite pour abandonner le M5S » (La Stampa), « Di Maio, en crise, accuse Salvini » - ‘’Arrêtons les piques entre nous’’ (Il Messaggero), « Haute tension M5S-Ligue » (Il Mattino), « La Basilicate passe à droite, le M5S battu » (Avvenire).
Les aveux de Cesare Battisti sont abondamment repris avec large couverture photographique en Une.
ARTICLE Corriere della Sera M. Guerzoni « Salvini rassure les 5 Étoiles mais la tension augmente » : « Matteo Salvini vante le mérite de la victoire en Basilicate et, au-delà des proclamations, ne semble pas trop se préoccuper des répercussions déstabilisantes sur le gouvernement. D’ici les élections européennes, les querelles verbales et politiques ne pourront qu’augmenter. Salvini se voit contraint de continuer l’expérience gouvernementale, ‘’nous devons aller de l’avant nécessairement pendant 4 ans’’. A moins qu’aux élections du 26 mai, les 5 Étoiles n’obtiennent un score en dessous des 20%, barre sous laquelle l’adieu au gouvernement serait inévitable ».
COMMENTAIRE Sole 24 Ore L. Palmerini « Des résultats qui se heurtent au pacte Salvini-Di Maio » : « Dans la dynamique des deux alliés, les voix au Parlement ne représentent plus celles exprimées dans le pays d’aujourd’hui. Entre les deux vice-présidents du Conseil, le rapport de force s’est inversé. Le Ministre de l’Intérieur voudra mettre son allié à l’épreuve en faisant démarrer la réforme des autonomies régionales (sujet épineux pour les 5 Etoiles) avant les élections européennes. A ce stade, les dilemmes pour le M5S devront être résolus : passer dans l’opposition ou bien rester au gouvernement en courant le danger de devenir une ‘’colonie’’ de Salvini ».
ARTICLE, La Repubblica, A. Cuzzocrea, M. Pucciarelli : « Di Maio, le leader en suspens, s’il obtient moins de 20 % aux élections européennes, le leadership serait en danger » : « Un leader fragile. Au lendemain des élections régionales en Basilicate, avec l’énième succès de la coalition de droite aux dépens du M5S, la tension reste très élevée au sein des deux partis de majorité. La position de Di Maio est fragilisée, même si le résultat de dimanche, avec 20,4 %, montre que le Mouvement est encore la première force politique en Basilicate. Mais la possibilité de nouvelles élections qui permettraient à la droite de prendre, seule, le pouvoir est de plus en plus évoquée. Le leadership de Luigi Di Maio est donc en danger, mais il est en danger depuis le premier jour de la formation du gouvernement. Si le M5S était en dessous de 20 % aux prochaines élections européennes, il serait impossible de dire que les chiffres ne sont pas comparables à ceux des élections politiques, pour justifier la défaite. Luigi Di Maio est au courant de cette situation et il est en train de tout essayer : il a freiné sur les nouvelles règles internes et a dit à Alessandro Di Battista, qui a refusé de le rencontrer pour lui donner une réponse sur sa candidature aux élections européennes, qu’il n’y avait aucun voyage à faire et qu’il fallait seulement travailler pour le Mouvement. En tout cas, la stratégie du M5S pour Strasbourg reste confuse ».
ANALYSE Il Messaggero D. Pirone « 17% des déçus du M5S ont voté pour le centre droit : la Ligue ‘’dévore’’ son allié » : « Les analystes de l’institut de sondage SWG fournissent les données sur les flux de voix de la nouvelle géographie politique de Basilicate par rapport à 2018. La donnée la plus éclatante est que le M5S a perdu la moitié de ses voix par rapport aux 44,4% d’il y a un an. Uniquement un électeur sur trois a confirmé sa voix au M5S. Pour les autres, 17 % sont allés au centre droit, 12% au centre gauche et 1% au candidat indépendant de gauche. Selon le directeur SWG, « ceci signifie paradoxalement que le M5S a subi un revers mais n’est pas en crise, son électorat ressemble à celui de Berlusconi par le passé, il disparaît dans un ‘’non-vote’’ mais revient en scène, s’il entend le rappel de la forêt’’.»
ARTICLE La Stampa, F. Martini « Le compte à rebours pour une nouvelle saison : vers une nouvelle liste unitaire Ligue-Meloni » : « Dans les jours précédents, Matteo Salvini avait lancé au gouvernement américain des signaux très importants : Rome avait préparé un accueil triomphal au Chinois mais le chef de la Ligue ne s’était pas associé à ces manifestations importantes et festives. C’est pour lui de donner des gages au gouvernement américain. De l’exprimer aujourd’hui et surtout demain, dans le cas toujours plus probable d’élections anticipées. Le leader de la Ligue veut donner naissance à un nouveau centre-droit souverain, avec Giorgia Meloni et, éventuellement, sans Berlusconi. Cette perspective est poussée par S. Bannon. Le gouvernement américain a été informé de l’intention de la Ligue d’arriver à un règlement de compte, avec le soutien des alliés 5 Étoiles. Un commentaire, à chaud, du leader de la Ligue fait suite aux résultats de l’élection de la gauche dans la région Basilicate. (« 7 à 0 ! ») Les attentes non déclarées de la Ligue et la surprise de cette victoire ne font qu’accroître l’échec des 5 Etoiles. Comme Salvini et ses pairs l’avaient imaginé. Il est tenté par l’idée de créer une grande coalition nationale-populiste, mais pour le moment, il joue encore sa carte de la « couverture ». Ayant organisé un sondage préliminaire avec G. Meloni, Salvini prend en compte l’hypothèse d’élections anticipées et s’y prépare. »
ENTRETIEN de Luigi Di Maio, leader 5 Étoiles, vice-président du Conseil et ministre du développement économique « Il faut un éclaircissement entre alliés. Nous n’avons pas besoin de Berlusconi » (Corriere della Sera) : « ‘’Il n’est pas possible de comparer des élections locales aux élections nationales de 2018. Ce qui s’est passé en Basilicate est évocateur : c’est un candidat de Berlusconi qui l’emporte et tous s’en félicitent. Nous, nous nous présentons seuls, les autres font des amalgames improbables. Plutôt que de gouverner avec Berlusconi, le M5S entrera dans l’opposition. Le M5S ne perd pas ses morceaux : Grillo reste le garant, Di Battista demeure le premier des activistes et puis il y a les parlementaires et les nouveaux élus : il y a un processus de croissance. Avec mon allié, il y a une confrontation mais pas de frictions. Quant aux remboursements aux victimes des faillites bancaires, le ministre de l’Economie Tria ne doit pas seulement signer les décrets dans de courts délais mais il devrait être content de le faire. Je lui parlerai, je m’occuperai personnellement de cette affaire. Le droit du sol ? Il n’est pas prévu dans l’agenda. Pourquoi on en parle tant que cela ? Parce que j’ai demandé la citoyenneté pour des mérites spéciaux à un jeune Egyptien qui a sauvé ses copains en alertant les Carabiniers ? Mais cela est prévu dans la loi italienne’’ ».
ARTICLE, La Repubblica, R. Petrini : « Le gouvernement de la dette. L’augmentation est un record : six milliards par mois » : « Le FMI voit la nouvelle crise venir : la dette publique italienne bat tous les records et le gouvernement Ligue-M5S manque d’oxygène et semble bloqué. Depuis janvier 2018, l’augmentation, selon les données d’Unimpresa, a été de six milliards par mois, le double de l’année précédente. Cette avalanche de dettes risque d’écraser l‘économie, l’Italie revient au centre de l’attention parce qu’elle est le maillon le plus faible de la chaîne et le spread augmente à nouveau. Les marchés sont pessimistes. Le ministre de l’Economie Giovanni Tria doit tenter de résoudre ce problème en relançant de nouvelles mesures pour la croissance, pendant qu’il est dans le collimateur de Ligue et M5S, qui demandent des ressources pour le décret des banques et la flat tax ».
ENTRETIEN, Gian Marco Centinaio (Ligue), ministre du Tourisme, Messaggero, « Chine, Macron est envieux. Avec Pékin entente à égalité » : « ‘’Macron devrait se relaxer ou sans doute être moins envieux. Je ne vois pas pourquoi il se scandalise si nous essayons d’amplifier notre volume d’affaires. L’Elysée est peut-être irrité avec Rome parce que, habitué à arriver premier, nous l’avons cette fois pris de court, et les défaites sont difficiles’’. ‘’Nous avons été et nous sommes attentifs à la sécurité nationale, à l’utilisation du big data, à la protection de nos frontières, commerciaux aussi’’. ‘’Je ne vois pas où est le manque de réciprocité dont parle Macron’’. ‘’Nous devons maintenant trouver un accord sur le Lyon-Turin’’. ‘’Les familles des victimes et le peuple italien doivent obtenir justice. D’autres retards sont inadmissibles’’».
ARTICLE La Stampa, F. Grignetti “La pression du Conte sur le président Macron. MS5 « Amenons-les en Italie » « Dépasser la doctrine Mitterrand : En France encore 15 fugitifs » « Du côté italien, la pression diplomatique s’accentue depuis des mois. Macron et Conte sont restés réunis à Paris et sont restés concentrés sur de vieux dossiers. La partie française a reconnu que beaucoup de demandes d’extraction sont restées bloquées, dans le passé, sans même les avoir présentées à un magistrat. Cette décision était exclusivement politique et en aucun cas, judiciaire. Battisti confesse s’être moqué de tout le monde. D’après Stefano Buffagni « Nous avons déjà entamé une discussion très franche avec Macron sur la nécessité de dépasser la doctrine de Mitterrand ». Les fugitifs, encore abrités en France, doivent trembler. Le ton utilisé par les « Cinq Etoiles » laisse penser qu’ils ne veulent plus que Salvini ait le champ libre, alors que depuis des mois, il les devance.
(Traduction : ambassade de France à Rome)
12:03 | Lien permanent | Commentaires (0)
25/03/2019
D'où viennent les électeurs du Forum voor Democratie ?
Pays-Bas. Une enquête Ipsos détermine pour qui avaient voté lors des législatives de 2017 les électeurs qui ont choisi lors des provinciales de 2019 le Forum voor Démocratie (FvD) :
PVV : patriotes
FvD : patriotes
VVD : libéraux de droite
CDA : démocrates-chrétiens
SP : gauche de la gauche
50Plus : parti des plus de 50 ans
niet gestemd : abstentionnistes
D66 : libéraux de gauche
PvdD : parti pour les animaux
GL : écologistes
PvdA : travaillistes
Overige partijen : autres partis
23:11 | Lien permanent | Commentaires (0)
Qui a voté pour le Forum voor Democratie ?
Pays-Bas. Une enquête Ipsos montre que, parmi les électeurs du Forum voor Démocratie de Thierry Baudet lors des élections provinciales de ce 20 mars 2019, 64 % sont des hommes et 36 % sont des femmes.
Un tiers des électeurs de ce parti a plus de 65 ans et près de la moitié a entre 35 et 64 ans.
79 % des électeurs du Forum voor Democratie ont exprimé un vote contre le gouvernement national. La raison principale de ce rejet du gouvernement est le coût des règles climatiques, l’immigration et l’intégration mais aussi le coût des soins, la qualité de ces soins et les pensions.
22:39 | Lien permanent | Commentaires (0)
Que penser des résultats du scrutin en Basilicate ?
Italie. La Ligue obtenant plus de 19 % dans une des parties les plus méridionales du pays était autrefois un scénario impensable. Ce résultat montre que le changement de cap mis en place par Matteo Salvini fonctionne dans l’ensemble de l’Italie.
L’autre parti patriotique, Frères d’Italie de Giorgia Meloni, obtient 6,3 %, contre 3,7 % au même endroit lors des élections législatives de 2018. Le parti n’était pas présent en tant que tel lors des élections régionales de 2013.
Le M5S est le premier parti lors de ce scrutin, avec 20,3 %. Lors du même scrutin en 2015, le M5S avait obtenu 13 % et lors des législatives de 2018 44,4 %. Le M5S, se présentant seul, n’est pas en mesure de s’imposer face aux coalitions de centre-gauche ou de centre-droit afin d'obtenir le poste de président de région. Le M5S décroche, cependant, le huitième meilleur score de son histoire lors d’un scrutin régional.
Le grand perdant est le Parti Démocrate de centre-gauche.
Le M5S obtient le huitième meilleur score de son histoire lors d'une élection régionale.
22:23 | Lien permanent | Commentaires (0)
Conseil régional de Basilicate : répartition des sièges.
Italie. Lors des élections régionales de ce 24 mars 2019 en Basilicate, la Ligue obtient 6 sièges de conseiller régional sur 19, Forza Italia 3 sièges et Frères d’Italie 1 siège. Au total, le centre-droit obtient 13 sièges sur 21.
Le centre-gauche décroche au total 5 sièges
Le M5S reçoit 3 sièges.
(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2019/03/25/bas...)
19:59 | Lien permanent | Commentaires (0)
Le sigle de Frères d'Italie pour les élections européennes.
Italie. Le sigle de Frères d'Italie pour les élections européennes :
Giorgia Meloni. "Souverainistes, conservateurs."
18:57 | Lien permanent | Commentaires (0)
Appel au meurtre contre Thierry Baudet : une dame arrêtée.
Pays-Bas. La police a arrêté une femme de 21 ans à la suite de l’appel au meurtre lancé à l’encontre du dirigeant du Forum voor Démocratie Thierry Baudet lors d’une manifestation.
(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2019/03/24/ams...)
18:08 | Lien permanent | Commentaires (0)
"Basilicate, la Ligue s’envole, le M5S s’écroule."
Italie. Revue de presse.
Les résultats des élections régionales en Basilicate font les gros titres des médias transalpins. La presse écrite souligne la victoire du candidat de la coalition de droite , devant la gauche et le M5S : « Le centre droit gagne encore » - ‘’Le M5S en perte de vitesse’’ (Corriere della Sera), « Coup bas pour le gouvernement, les 5 Étoiles s’écroulent » (La Repubblica), « Conte : le vote des régions ne menace pas mon gouvernement » (La Stampa), « Le centre droit s’impose, le M5S s’écroule » (Il Messaggero), « Basilicate, la Ligue s’envole, le M5S s’écroule » (Il Mattino), « Di Maio game over » (Il Giornale).
ENTRETIEN de Giuseppe Conte, Président du Conseil : « ‘’Les élections régionales ne menacent pas mon gouvernement » (La Stampa) : «’’Les compétitions locales ne peuvent pas conditionner l’expérience de gouvernement national. Ce sont deux choses qu’il faut garder séparées. Sinon, nous devrions faire un remaniement chaque mois. Ces derniers rendez-vous ont vu des performances pas très brillantes du M5S mais il faut garder la lucidité et les voir dans un contexte plus large. Le gouvernement est en train d’avancer rapidement. Les résultats sont en train d’arriver. C’est la chose la plus importante. La compétition est physiologique quand on s’approche des échéances électorales. Ceux qui ont la responsabilité d’un leadership doivent aussi penser à la sensibilité de ceux qui votent. La dialectique politique sert à marquer un espace politique. Salvini et Di Maio sont des hommes responsables et je n’ai pas de raison de penser qu’ils puissent remettre en question le maintien de l’action du gouvernement. Mettre fin à cette expérience de gouvernement serait une grave erreur que les Italiens, sans doute, ne pardonneraient pas. Une erreur qui rendrait les sondages d’aujourd’hui sans valeur. Un parti sous mon nom ? J’ai déjà été clair sur ce point. Je situe mes engagements institutionnels dans l’horizon temporaire de cette législature. Les accords avec la Chine ? Ce gouvernement assume l’engagement de défendre les intérêts des Italiens et sur cela je ne dérogerai pas. La relation euro-atlantique de l’Italie n’est pas remise en question. Nous devons éviter d’avoir une vision provinciale et dire et écrire que l’Italie est isolée. Allemagne et Allemagne ont des relations commerciales avec la Chine plus importante que la nôtre. L’Italie doit penser aux intérêts de ses propres entreprises, mais nous ne sommes pas disposés à mettre en danger notre sécurité nationale. Merkel et Macron m’auraient critiqué ? Des bêtises, ils ne l’ont pas fait et je ne le permettrai jamais. Nos relations sont cordiales. On est resté au bar jusqu’à 2 heures du matin et personne ne s’est permis de me dire : qu’est-ce que tu es en train de faire ?».
ARTICLE, Corriere della Sera, M. Galluzzo : « L’avenir de Conte : ‘’ mon expérience au gouvernement se terminera à la fin de mon mandat ‘’ » : « Le président du Conseil Giuseppe Conte a démenti, hier, tous les rumeurs qui le voient comme une possible barrière à la crise du M5S ou en tant que candidat d’un nouveau mouvement politique pour un nouveau projet de gouvernement à la fin de son mandat actuel. En effet, Conte a déclaré : ‘’ Je n’ai aucune perspective de travailler pour une nouvelle expérience de gouvernement. Ma mission se terminera à la fin de mon mandat. Ce que nous devons faire jusqu’au dernier jour est de travailler sans répit et avec la plus grande concentration dans le but de sélectionner les intérêts des Italiens et de les poursuivre ‘’ ».
ARTICLE La Repubblicata, Giuliano Foschini, « La Basilicate passe au centre-droit tandis que les 5S s’effondrent et que la Ligue s’envole » « Vito Guardi, PDG à la retraite de la Garde des Finances, est le nouveau président de la Basilicate, élu avec plus de 42 % des votes. Choisi par Berlusconi, il conduira un gouvernement de droite. Et suivant le principe de la proportionnelle, ce sera la première fois, qu’au Sud de l’Italie, la Ligue sera le premier parti de la coalition. Si le centre-gauche perd sa place, après 24 ans de gouvernement ininterrompu, c’est surtout le parti Cinq Étoiles qui s’effondre, ne représentant plus que 20 % des votes. En effet, le parti paye ses promesses trahîses concernant la question du pétrole et des forêts. Le centre-gauche qui avait récolté, il y a cinq ans plus de 60 % des voix, n’a pas résisté au tsunami de l’arrestation du gouverneur, Marcello Pittella. De plus, il n’a pas trouvé en Carlo Trerotola, un pharmacien qui débute en politique, le profile capable de renverser les choses. « La Basilicate a choisi le bon gouvernement » affirme Berlusconi. Depuis aujourd‘hui, le centre-droit gouverne 10 régions contre les 9 du centre gauche. Le prochain défi sera dans le Piémont. En somme, la Basilicate est prise. Le reste doit encore commencer. »
EDITORIAL La Stampa M. Sorgi « L’ombre du déclin sur Di Maio » : « Comme tout test local, et celui-ci en était un vraiment petit, cette élection anticipe les élections européennes et aura ainsi des conséquences à court et moyen terme. La marche vacillante du gouvernement, avec la guérilla quotidienne entre les deux vice-Présidents du Conseil qui se contredisent sur tous les sujets (de la TAV à la sécurité, de l’immigration à la politique étrangère) ne pourra que ressentir le contrecoup : les relations internes de l’alliance Ligue-M5S iront encore plus mal. L’inévitable soumission des 5 Étoiles (le sauvetage du ministre de l’Intérieur Salvini du procès pour séquestration des migrants sur le navire Diciotti) n’a guère aidé le M5S. L’enquête pour corruption sur le président du conseil municipal romain De Vito (M5S) encore moins. Et le revenu de citoyenneté, pensé comme étant la panacée du grand bassin électoral, semble ne pas donner les fruits attendus. L’automne et l’hiver ont déjà fortement affaibli L. Di Maio. Ce printemps ne s’annonce pas très salutaire pour lui ».
EDITORIAL, Il Messaggero A. Campi « Le retour à l’opposition, voie obligatoire » : « De la Chine à la Basilicate, le saut est long géopolitiquement mais les nouvelles l’imposent. Après avoir discuté d’équilibres mondiaux et de la manière dont le soft power permet aux grandes puissances d’étendre leur influence, parlons maintenant du vote en Basilicate. Il ne changera pas la face du monde, ni celle de l’Italie mais donne quelques indications sur notre avenir immédiat. Les données disponibles donnent vainqueur la coalition de droite, avec juste derrière le PD tandis que le M5S s’effondre. Les récentes élections locales photographient ce qu’est réellement le M5S : un parti qui vaut (peut-être) 20% des votants mais qui est surtout adapté à faire opposition et à canaliser les protestations dans les assemblées représentatives, plus que de se proposer comme un acteur du changement institutionnel et porte-drapeau d’une forme de démocratie inédite. Il semblerait qu’hier un nouveau pas en avant ait été fait, qui pourrait séparer les destins de la Ligue et du M5S, après les avoir uni pour un changement qui n’a pas eu lieu ».
ARTICLE La Repubblica L. Pagni « Tous contre Tria sur le défi du Document économique et financier » : « En vue des prochaines échéances financières du gouvernement et à l’approche des élections européennes, la Ligue et les 5 Étoiles reviennent avec force contre le ministre de l’Economie G. Tria. Ils le font de manière concertée : trop obséquieux avec l’Europe et les contraintes budgétaires pour les premiers, trop proche des banquiers et des intérêts des plus forts pour les seconds. Les partis sont prêts à aller jusqu’au bout, arrivant même à ‘’placer sous tutelle’’ le ministre. Ce n’est pas tant les remboursements des victimes des banques en faillite, mis en attente par Tria jusqu’au feu vert de Bruxelles, qui représentent le vrai sujet sensible. C’est plutôt l’écriture du document économique et financier (DEF), qui contiendra les indications pour le budget successif qui devra être adopté d’ici le 10 avril. Un contenu qui ne sera absolument pas secondaire, en vue de la campagne électorale européenne. La Ligue voudrait qu’une première esquisse de la ‘’flat tax’’ puisse y figurer. Le M5S ouvreront un match sur les entreprises à participation publique de la Caisse de Dépôts et Epargnes ».
ENTRETIEN de Marco Minniti, ancien ministre de l’Intérieur : « ‘’ Le gouvernement est en train d’attiser les tensions sur l’immigration, le PD doit se battre pour le droit du sol ’’ » (La Repubblica) : « ‘‘ Nous ne pouvons pas continuer avec l’obsession de l’étranger sans enfreindre les règles de la démocratie. Le PD doit se battre pour la nouvelle loi sur la citoyenneté, il s’agit aussi d’une bataille identitaire même s’il existe le risque de perdre des voix. Il faut laisser à Zingaretti la possibilité de travailler sur ce défi. L’affaire de Rami est un emblème et un signal positif, mais la citoyenneté ne doit pas être prodiguée du haut, c’est simplement inacceptable, elle est un droit ‘’».
(Traduction : ambassade de France à Rome)
12:05 | Lien permanent | Commentaires (0)
Basilicate : le candidat du centre-droit est élu président de la région.
Italie. Basilicate. Lors des élections régionales de ce 24 mars 2019, le candidat du centre-droit (Ligue, Frères d'Italie, Forza Italia) Vito Bardi est élu président de la région. La Ligue est le premier parti du centre-droit avec plus de 19 %. Frères d'Italie obtient 5,92 %. Le candidat du M5S Antonio Matta décroche plus de 20 %.
https://www.corriere.it/elezioni-2019/risultati-regionali...
Le dirigeant de la Ligue Matteo Salvini et Vito Bardi
11:49 | Lien permanent | Commentaires (0)
24/03/2019
Article de la rédaction du Visegradpost : "Jobbik : brève histoire d’un virage à 180°."
Hongrie. La rédaction du Visegradpost explique l’évolution du Jobbik :
https://visegradpost.com/fr/2019/03/24/jobbik-breve-histo...
23:45 | Lien permanent | Commentaires (0)
Décès de Rafi Eitan à Tel-Aviv.
Autriche et Israël. Le vice-Premier ministre et président du FPÖ Heinz-Christian Strache et le ministre des Transports et vice-président du FPÖ Norbert Hofer rendent hommage à Rafi Eitan, décédé ce 23 mars 2019, qui avait dirigé le commando qui avait enlevé Adolf Eichmann en Argentine.
(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2016/11/07/le-...)
Allemagne et Israël. Beatrix von Storch, membre de la direction de l’AfD, rend hommage à Rafi Eitan.
(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2018/02/04/une...)
21:50 | Lien permanent | Commentaires (0)
Le magazine français Éléments publie un entretien avec Santiago Abascal.
Espagne et France. Le magazine français Éléments N°177 publie un entretien avec Santiago Abascal, le président de Vox (Espagne).
(http://www.revue-elements.com/elements-Les-36-familles-du...)
21:13 | Lien permanent | Commentaires (0)
Geert Wilders demande que le parquet poursuive la personne masquée qui a appelé au meurtre de Thierry Baudet.
Pays-Bas. Le dirigeant du PVV Geert Wilders demande que le parquet poursuive la personne masquée qui a appelé au meurtre de Thierry Baudet.
Geert Wilders estime anormal d’avoir été poursuivi pour avoir demandé si les gens veulent plus ou moins de Marocains, alors qu’une personne appelle au meurtre d’un politicien et n’est pas, pour le moment, poursuivie.
(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2019/03/24/le-...)
14:08 | Lien permanent | Commentaires (0)
Amsterdam : un gauchiste appelle à tuer Thierry Baudet.
Pays-Bas. Lors de la manifestation « antiraciste » du samedi 23 mars 2019 à Amsterdam, un manifestant anfifa a appelé, devant une caméra de la télévision, à tuer le dirigeant du Forum voor Démocratie Thierry Baudet.
(https://www.telegraaf.nl/video/3340995/demonstranten-roep...)
13:42 | Lien permanent | Commentaires (0)
Le Forum voor Democratie donné premier pour des législatives.
Pays-Bas. Au sein du sondage Maurice de Hond de ce 24 mars 2019, le Forum voor Démocratie de Thierry Baudet est donné premier parti du pays en vue d’élections législatives avec 17 %. Les libéraux de droite du VVD du Premier ministre Mark Rutte sont donnés en deuxième position à 15 %. Le PVV de Geert Wilders est donné septième à 7 %.
13:26 | Lien permanent | Commentaires (0)
23/03/2019
À Westland, la LPF Westland a aidé le Forum voor Démocratie lors des provinciales.
Pays-Bas. Au sein de la municipalité de Westland, dans la province de Hollande du Sud, la LPF Westland - une liste patriotique qui dispose de 7 conseillers municipaux sur 39 - a soutenu le Forum voor Démocratie, avec lequel elle entretient des contacts depuis plusieurs années, lors du scrutin provincial de ce 20 mars 2019.
Le Forum voor Démocratie, qui se présentait pour la première fois à des élections provinciales, obtient à Westland un peu moins du ¼ des voix. Le PVV de Geert Wilders y tombe à 7, 2 %, divisant son score par plus de deux par rapport à 2015.
(https://www.gemeentewestland.nl/actueel/nieuws/nieuwsberi...)
(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2019/03/20/la-...)
19:59 | Lien permanent | Commentaires (0)
Bavière : l'AfD propose d'interdire la construction de minarets.
Allemagne. Bavière. L’AfD a déposé ce jeudi 21 mars 2019, au sein du Parlement de Bavière, une proposition de loi visant à interdire la construction de minarets. Les autres partis ont rejeté cette demande.
14:21 | Lien permanent | Commentaires (0)
Un artiste perturbe le Bal des livres afin de réclamer une déclaration commune contre Thierry Baudet.
Pays-Bas. Lors du Bal des livres, qui marque l’ouverture de la semaine du livre, l’artiste néerlandais Freek de Jonge est intervenu en perturbant l’événement afin de réclamer une déclaration commune à l’encontre du discours que Thierry Baudet a tenu lors de la soirée post-électorale du 20 mars 2019 :
02:54 | Lien permanent | Commentaires (0)
22/03/2019
Allemagne : le nombre d’allocataires sociaux originaires de Roumanie et de Bulgarie a été multiplié par trois.
Allemagne. Le nombre d’allocataires sociaux originaires de Roumanie et de Bulgarie a été multiplié par trois depuis la fin de la limitation de l’accès au marché de l’emploi allemand aux Roumains et aux Bulgares le 1 janvier 2014.
Le nombre est passé de 45.000 à 150.000.
21:15 | Lien permanent | Commentaires (0)
Un professeur d'université appelle au meurtre de Thierry Baudet.
Pays-Bas. Un enseignant de l’université d’Utrecht dénommé Corné Hanssen appelle indirectement au meurtre du dirigeant du Forum voor Démocratie Thierry Baudet en écrivant sur Facebook « Volkert ? Où es-tu ? », en référence à Volkert van der Graaf, l’assassin de l’ancien dirigeant patriote néerlandais Pim Fortuyn.
20:24 | Lien permanent | Commentaires (0)
Matteo Salvini à Ferrandina.
Italie. Meeting du dirigeant de la Ligue, vice-Premier ministre et ministre de l’Intérieur Matteo Salvini ce 22 mars 2019 à Ferrandina en vue des élections régionales du 24 mars 2019.
Matteo Salvini à Ferrandina
20:01 | Lien permanent | Commentaires (0)
"Frongia, le fidèle de Raggi, dans le réseau de la corruption."
Italie. Revue de presse.
La visite en Italie du Président chinois Xi Jinping fait les gros titres des médias transalpins. La presse écrite souligne notamment l’imposante délégation chinoise, avec en arrière-plan les perplexités des Américains et des partenaires européens face à une possible ‘’porte ouverte’’ offerte par l’Italie à la puissance chinoise : « Le débarquement de Xi (avec une escorte royale) » (Corriere della Sera), « Le Seigneur Xi » - ‘’Le leader chinois rencontre Mattarella. L’UE retoque l’accord italo-chinois’’ (La Repubblica), « Éape romaine de la tournée européenne de Xi » (La Stampa), « Xi en Italie » - ‘’L’UE relance son dispositif de défense contre la Chine’’ (Sole 24 Ore), « Xi à Rome, le contrepied de l’UE » (Il Messaggero).
L’ouverture d’une enquête judiciaire sur le bras droit de la Maire de Rome V. Raggi (M5S), D. Frongia (conseiller pour le Sport) dans le cadre de l’enquête sur le nouveau stade de Rome, est aussi largement reprise : « Tempête sur la Raggi, un conseiller parmi ceux placés sous enquête » (Corriere della Sera), « Frongia, le fidèle de Raggi, dans le réseau de la corruption » (La Repubblica), « Le bras droit de la maire Raggi sous enquête » (La Stampa), « Le conseiller municipal poursuivi en justice, Raggi vacille » (Il Messaggero), « La tourmente de Rome secoue le M5S » (Il Mattino), « L’étau se resserre sur Raggi » (Il Giornale).
La prise d’otage de collégiens d’hier à Crema (Milan) est encore évoquée. La presse reporte notamment la possibilité qu’un jeune collégien égyptien, remarqué pour son courage, puisse obtenir la nationalité italienne : « Je suis un Italien » - ‘’Rami, Egyptien né en Italie, aura enfin la nationalité’’ (La Repubblica), « Le plan fol de Sy : utiliser les collégiens comme bouclier » (Corriere della Sera), « Attentat au bus des collégiens, le chauffeur aurait déjà tenté deux jours plus tôt son geste » (Il Messaggero).
ENTRETIEN de Luigi Di Maio, vice-président du Conseil : « ‘’ Sécurité, ce n’est pas Salvini qui décide. Voilà le plan sur le modèle des Etats-Unis ’’ » (La Stampa) : « ‘‘ Sur le plan de la sécurité nous pouvons nous améliorer du point de vue politique et nous devons commencer à travailler sur la prévention et pas seulement sur la répression. Je crois que l’Italie aussi doit se doter d’une ‘’ National Security Strategy ‘’ sur le modèle des États-Unis. La ministre Trenta est en train d’y travailler sous la direction du Palais Chigi. Il s’agit d’un document de stratégie de sécurité nationale. La menace a désormais changé, nous ne pouvons pas continuer à raisonner individuellement, nous devons avancer à travers une coordination plus étroite entre la Défense, l’Intérieur, le ministère des Infrastructures et des Transports et d’autres ministères, avec le soutien du Palais Chigi et du DIS (Département Informations pour la Sécurité). Lors de mon prochain voyage aux Etats-Unis je ne rencontrerai pas de représentants du gouvernement américain, ceci est faux, et vous en connaîtrez bientôt les détails. Il s’agit d’une visite à notre principal allié, avec lequel nous avons une longue histoire d’alliances, l’OTAN. C’est notre maison naturelle. Il y a eu beaucoup de discussion sur la Route de la Soie. J’ai déjà précisé qu’il ne s’agit pas d’un accord politique mais d’une opportunité commerciale. Je ne comprends pas ces instrumentalisations, j’ai entendu parler de colonisateurs, c’est absurde. Dans le décret Brexit nous avons mis une norme pour renforcer la golden power sur la 5G, pour protéger une infrastructure fondamentale. Je n’ai pas oscillé entre la ligne plus institutionnelle et la ligne de Di Battista, je reste moi-même, Alessandro est différent de moi et je le remercie du grand travail pour le Mouvement. Mon objectif est de travailler pour la croissance du pays. Sur l’affaire de l’ouverture de l’enquête sur le nouveau stade de Rome, je ne demanderais pas à la maire de Rome Raggi de reculer, c’est de la politique-fiction ‘’».
ARTICLE La Stampa C. Bertini « Toninelli l’emporte mais le Sénat vacille » : « Les deux motions de censure contre le ministre 5 Etoiles D. Toninelli, présentées par Forza Italia et le Parti Démocrate, ont été rejetées. Toninelli s’est défendu : ‘’rediscuter la TAV est un devoir pris par le gouvernement dès sa naissance et moi, j’ai été cohérent’’. Toutefois, au Sénat, le soutien du gouvernement est descendu à deux reprises sous la barre des 161 voix, soit la majorité absolue. Et certains ont intérêt à profiter de la situation tant que cela est possible : l’abstention de La Russa doit être vue comme une pression pour faire entrer Fratelli d’Italia dans la majorité, maintenant que les 5 Etoiles sont plus faibles ».
ARTICLE La Repubblica C. Tito « La tentation des 5 Étoiles : une liste ‘’Conte’’ comme alliée » : « La poussée propulsive étant en perte de vitesse, un projet pour reconfigurer l’organisation et le dispositif électoral est en train d’être étudié ces derniers jours. On pense à une liste civile nationale, allié avec celle ‘’traditionnelle’’ du M5S et avec à la tête un leader in pectore : Giuseppe Conte. Il ne s’agit que d’un projet, à la phase d’embryon, toutefois, il fait déjà l’objet de confrontations. Pour une raison assez évidente : l’hypothèse d’un vote anticipé semble de jour en jour plus concret. Les élections européennes sont désormais un test décisif. Toutes les simulations voulues par le leader léguiste disent toujours la même chose : La Ligue, avec Forza Italia perd 10 points. C’est la raison pour laquelle on travaille pour que G. Toti (Président de la Ligurie) réalise une scission de Forza Italia d’ici juin. Le parti de Berlusconi est désormais à la dérive. »
EDITORIAL Corriere della Sera M. Franco « Les alliés et le sens du déclin » : « Le Mouvement 5 Etoiles de gouvernement est entré officiellement au purgatoire : l’espace ambigu des majorités parlementaires, numériquement incertain, les motions sur les ministres sauvés des procès grâce à l’aide de G. Meloni (Fratelli d’Italia) et S. Berlusconi (Forza Italia), ce dernier considéré imprésentable mais devenu un appui, les sondages guères flatteurs, et enfin des enquêtes judiciaires à Rome qui touchent également des représentants du ‘’grillisme’’. Il est difficile de se soustraire à l’impression que le principal parti de l’exécutif ait pris une pente descendante difficile à remonter. Elle mélange la crise de leadership de Di Maio, celle de la crédibilité de ses mesures miraculeuses et de sa capacité d’offrir une stratégie alternative pour l’Italie »
ARTICLE Corriere della Sera M. Guerzoni « Le conseil municipal de Raggi vacille. Di Maio déplore trop de superficialité » : « Le leader du M5S a appelé hier la maire de Rome pour lui faire part de sa colère en raison du retard avec lequel son collaborateur, D. Frongia, a averti les sommets du parti. Au sein du mouvement, la consternation, la préoccupation, voire une vraie peur : ‘’tout va s’écrouler, Raggi est désormais restée seule’’ ».
Le maire M5S de Rome Virginia Raggi
ARTICLE Corriere della Sera M. Galluzzo « Les leaders de l’UE promettent le bouclier pour freiner la pénétration chinoise, Rome dans l’embarras » : « Les nouvelles mesures annoncées par Bruxelles, sans citer directement la Chine, représentent un véritable bouclier. Et ce n’est pas un hasard que ce soit au moment où le Président chinois arrive à Rome. Hier soir, Conte en a discuté avec ses collègues européens. Certains se sont montrés intéressés. D’autres, comme Macron, ont montré ouvertement leur opposition, évoquant la nécessité d’une politique unitaire et pas bilatérale. Le Président français a annoncé par ailleurs une rencontre à 4 à Paris avec Xi, Merkel et Juncker pour trouver des points de convergences ».
ARTICLE, La Stampa, A. Barbera : « L’Italie entre dans la Route de la Soie. Les entreprises signent 15 accords » : « Le dernier qui avait été accueilli avec une égale importance avait été Barack Obama. Le Président chinois Xi Jinping est arrivé en mission à Rome avec une l’imposante délégation chinoise, il rencontrera le Président de la République Mattarella et signera avec l’Italie l’accord sur la Route de la Soie. L’Italie est le premier pays du vieux groupe du G7 à le signer et les Américains n’aiment pas cela. Quatre autres pays de l’Union l’ont déjà fait (Pologne, Hongrie, Grèce et Portugal) et ce soir il y aura un dîner officiel au Quirinal sans la présence embarrassée de Matteo Salvini, qui est toujours plus préoccupé de rassurer l’allié américain. Face à la faiblesse de l’exécutif européen, le Président français Emmanuel Macron s’est chargé du dossier. Mardi prochain, il attend à l’Elysée le Président chinois Xi et il a invité aussi, pour cette occasion la Chancelière Angela Merkel et le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker mais il n’a pas invité le président du Conseil italien Giuseppe Conte. Encore une fois, l’Italie a été tenue à l’écart de ce rendez-vous ».
ARTICLE Sole 24 Ore L. Palmerini « Les conditions du Quirinal : réciprocité et pas de domination sur les technologies » : « Même si favorable aux accords commerciaux et à un partenariat avec Pékin sur différents secteurs, Mattarella a insisté pour garder les ententes dans un cadre de multilatéralisme, dans le respect des règles européennes et de l’alliance traditionnelle avec les Etats-Unis. Quant aux technologies ‘’elles doivent être utilisées et réglées ensemble pour la collaboration et pas pour la compétition ou la domination’’. La soirée se terminera avec un dîner au Quirinal avec 170 invités : il y aura le gouvernement – Salvini absent pour campagne électorale – les protagonistes du monde des industries, dont le président de Confindustria ».
ARTICLE Sole 24 Ore M. Rogari et G. Trovati « DEF léger ou lourd ? Haute tension Tria-M5S » : « La ligne du ministre de l’Economie se heurte à celle du M5S sur deux points : le Décret sur la croissance, attendu au Conseil des ministres dans 7 jours après le retour de Tria de son nouveau voyage en Chine, et de la consistance à donner au DEF (document économique et financier). Très léger comme le demande la politique, plus articulé comme souhaiterait une partie du gouvernement. Certes, du point de vue électoral, un report du dossier serait une bonne chose. Toutefois, il y a des engagements européens à respecter, qui imposent fin avril l’envoi du ‘’programme de stabilité’’. Et surtout, il ne faut pas alerter les marchés en mettant à mal cette légère récupération du spread. Ecrire un DEF pouvant galvaniser le PIB actuellement en perte de vitesse sur déficit et dette, serait le message le plus rassurant ».
(Traduction : ambassade de France à Rome)
13:12 | Lien permanent | Commentaires (0)