13/06/2018
Article de Lionel Baland : nouvelles agressions de femmes par des étrangers en Allemagne.
Allemagne. Nouvelles agressions de femmes par des étrangers en Allemagne :
http://www.bvoltaire.fr/nouvelles-agressions-de-femmes-et...
07:49 | Lien permanent | Commentaires (0)
12/06/2018
Le rassemblement annuel de la Ligue à Pontida aura lieu le 1 juillet.
Italie. Le rassemblement annuel de la Ligue à Pontida aura lieu le 1 juillet 2018.
'Les Italiens d'abord. Le bon sens au gouvernement !"
22:37 | Lien permanent | Commentaires (0)
Saxe : l'AfD donnée à 24 %.
Allemagne. Saxe. Un sondage en vue des élections pour le Parlement de Saxe de 2019 donne l'AfD à 24 % (contre 9,7 % en 2014).
CDU : démocrates-chrétiens
die Linke : post-cuommunistes
SPD : sociaux-démocrates
AfD : patriotes
Grüne : écologistes
FDP : libéraux
Sonstige : autres
22:26 | Lien permanent | Commentaires (0)
Dóra Dúró décidera si elle rend son mandat ou non.
Hongrie. Madame Dóra Dúró, député, ayant annoncé sur Internet, après l’expulsion de László Toroczkai du parti, qu’elle quittera le Jobbik, décidera, après le meeting organisé par László Toroczkai le 23 juin à Ásotthalom - le village dont il est le maire -, si elle rend son mandat au parti ou si elle garde son mandat et participe à une nouvelle formation politique.
(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2018/06/08/las...)
(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2018/05/30/dor...)
22:14 | Lien permanent | Commentaires (0)
"Tensions Ligue-M5S ; Di Maio freine Salvini."
Italie. Revue de presse.
Italie/Malte- migrations – Unes : « Migrants, l’Espagne se propose » - ‘’Doutes sur la sécurité du voyage vers Valence’’ (Corriere della Sera), « Aquarius, la leçon espagnole » - ‘’Les ports italiens fermés, Sanchez accueille le navire » (La Repubblica), « Aquarius vers l’Espagne, Salvini exulte » - ‘’Tension avec le M5S sur les ports fermés’’ (La Stampa), « Migrants, l’Espagne ouvre ses ports » - ‘’Salvini accepte uniquement les réfugiés sur les navires militaires’’ (Il Messaggero), « Débarquements, la nouvelle stratégie » (Il Mattino).
COMMENTAIRE Sole 24 Ore L. Palmerini « Les grands espaces de Salvini et les ronces de Di Maio » : « L’affaire Aquarius est éclairante : elle a permis l’identification de celui qui détient réellement le leadership dans le gouvernement. Il ne suffit pas de dire que Salvini est ministre de l’Intérieur. Il a occupé la scène politique au point de nous faire oublier qu’il existe un Président du Conseil. Et qu’il existe un autre parti de coalition, le M5S qui joue un rôle mineur et qui est désormais complètement à la merci de la Ligue. Le problème pour les 5 Etoiles est celui de trouver un espace. A ce stade, il semble qu’il n’y en ait pas».
ARTICLE La Stampa F. Schianchi et F. Capurso « Tensions Ligue-M5S ; Di Maio freine Salvini : ‘’il ne peut pas à chaque fois fermer les ports’’ » : « Les hommes du M5S sont décidés à entamer un bras-de-fer avec les alliés de la Ligue : ‘’Nous devons raisonner Salvini sur la question des migrants. Nous ne pouvons pas fermer à outrance nos ports. Ouvrons plutôt ceux des autres pays européens’’. Il n’y a pas de volonté de chercher l’affrontement mais la question a été placée au centre d’une réunion au Palais Chigi entre Conte, Savini, Di Maio, la ministre de la Défense Trenta et celui des Transports Toninelli. Entretemps, la minorité au sein des 5 Etoiles s’insurge : « nous risquons de nous aplatir sur les positions de la Ligue et de perdre notre identité ». Le maire 5 Etoiles de Livourne a écrit un post (ensuite effacé) se disant favorable à ouvrir le port de sa ville. Un député, proche du président de la Chambre R. Fico, déplore : « il n’y a pas de débat interne sur cette affaire».
ARTICLE La Stampa M. Bresolin « Un sommet extraordinaire sur la Libye à Rome » : « Le gouvernement italien est en train de travailler pour impliquer la France et les deux leaders libyens, Al-Sarraj et K. Haftar. L’invitation serait également lancée à la Tunisie, cette dernière demandant un engagement majeur dans la lutte contre l’immigration vers l’Europe. L’organisation de cette réunion est dans une phase embryonnaire mais les contacts entre les chancelleries sont en cours. Mardi 26, le Président Macron sera à Rome pour rencontrer le Pape et les jours suivants pourraient représenter une bonne occasion pour le mini-sommet. Vue l’impasse sur la réforme de Dublin, notamment sur les quotas, les leaders devront tenter d’avancer le débat avec des solutions alternatives ».
ARTICLE, P. Rodari, Repubblica « L’Eglise : de Ravasi à Montenegro, les Cardinaux contre la ligne dure » : « Le Saint Siège et l’Eglise italienne manifestent depuis longtemps leur agacement profond contre les déclarations de la Ligue sur les migrants, le Cardinal Ravasi s’en est fait le porte-parole avec un tweet manifestant son irritation ».
ENTRETIEN de Danilo Toninelli, ministre 5 Etoiles des Transports et des Infrastructures « ‘’Je vous le garantis en tant que père : nous sauverons des vies humaines, mais avec les autres’’ » (Corriere della Sera) : « ‘’L’Italie a toujours sauvé des vies humaines et elle ne fera pas marche arrière. Ce sont les autres qui doivent commencer à assumer leurs responsabilités. Je n’y vois pas de contradictions : il y a des priorités indiscutables, mais les autres nations doivent commencer à ouvrir leurs ports : ce n’est pas un entêtement de notre part mais uniquement la demande d’un partage de responsabilité pour une question qui ne concerne pas exclusivement l’Italie. Les mécontentements de la base du 5 Etoiles ? Aucune trahison, nous sommes et serons pour l’accueil, mais il est juste de le faire avec les autres pays, en évaluant un mécanisme de répartition des quotas. Les ministres des Affaires étrangères et de l’Intérieur sont en train de bouger en ce sens ».
ENTRETIEN, Roberto Fico, président de la Chambre des députés, « La loi de la mer prévaut. Je suis pour l’accueil mais l’Europe doit nous aider » LaRepubblica: « En visite à San Ferdinando où a été tué un migrant malien, Fico s’exprime sur l’affaire Aquarius : ‘’j’ai parlé avec l’Amiral du bateau pour m’assurer des conditions des personnes à bord. L’Italie a été un pays accueillant par tradition mais il est clair que nous devons avoir de la solidarité, il faut des solutions collectives, l’Espagne a donné un premier signal. Notre pays est une frontière qui doit être gérée avec le reste de l’UE. Ceux qui comme Orban n’acceptent pas le mécanisme des quotas, doivent être sanctionnés’’. »
ENTRETIEN de Günther Oettinger, Commissaire européen pour le Budget : « ‘’Les Européens ont des obligations, l’Italie mérite la solidarité sur les débarquements’’ » (Corriere della Sera): « ‘’Nous sommes en train de tenter de modifier le règlement de Dublin. Ils avaient été pensés dans une période pendant laquelle beaucoup moins de personnes voulaient aller en Europe. Les propos du nouveau ministre de l’économie Tria [‘’la sortie de l’euro n’est pas dans l’agenda’’] sont des mots qui donnent confiance. Ces mots viennent d’un ministre responsable. Nous sommes reconnaissants pour cette prise de position claire et rapide, qui est importante pour la politique italienne. C’est un gouvernement qui est le fruit d’élections démocratiques ».
ENTRETIEN de Jens Stoltenberg, Secrétaire Général de l’Otan « L’Otan à côté de l’Italie, bientôt des drones de surveillance en Sicile » (La Stampa) : « ‘’Nous faisons déjà beaucoup pour aider l’Italie à faire face au drame des migrations. Nous avons dix navires déployés pour contrôler les eaux internationales. Nous aurons bientôt des drones de surveillance en Sicile. J’ai apprécié l’engagement décidé [du nouveau gouvernement, ndt.] vis-à-vis de l’Alliance. J’ai même découvert avoir un ami en commun avec Giuseppe Conte’’ ».
ARTICLE, V. Errante, Messaggero « Libye, l’action des milices derrière le boom des débarquements ; Rome prête à agir » : « Après le travail de Minniti, les débarquements avaient diminué de 78% et ont repris quand le gouvernement Gentiloni a quitté la scène. Salvini a annoncé hier une mission en Libye qui, il l’espère, pourra résoudre les choses. Lors de la réunion sur la migration qui s’est tenue hier au Palais Chigi étaient aussi présents, autour de Conte, et avec Di Maio et le ministre des Infrastructures Toninelli, le ministre de la Défense Trenta, le chef d’Etat-Major de la Défense, le commandant de la guardia di finanza et les dirigeants des services secrets pour discuter de la question libyenne deux jours avant la réunion de l’OTAN. L’Italie était parvenue à un accord avec les différentes autorités qui représentent la gestion fragmentée du pouvoir en Libye, aussi des milices et tribus qui n’ont plus d’interlocuteur en Europe (elles ne sont pas venues le 29 mai à la conférence organisée par E. Macron). »
(Traduction : ambassade de France à Rome)
Matteo Salvini
17:41 | Lien permanent | Commentaires (0)
Italie : le premier tour des municipales vu par la presse.
Elections municipales – Unes : « 1 électeur M5S sur 2 s’est abstenu, avantage de la coalition de centre droit » (Corriere della Sera), « La Ligue avance au Centre (29%), le M5S s’écroule au Sud (19,7%) » (La Repubblica), « La Ligue victorieuse, le M5S s’écroule » - ‘’L’effet Raggi sur les élections’’ (Il Messaggero).
EDITORIAL, I. Diamanti, Repubblica, « Le vote liquide » : « Trois mois après, de nombreux Italiens, dans de nombreuses communes, sont retournés voter, non pas pour élire les Chambres mais les maires et les administrations locales. Il n’est pas normal d’utiliser ce vote comme une vérification du vote de mars. Les contenus et la logique des compétitions sont trop différents. La Ligue est gagnante dans 2 communes, toute seule, mais elle sera en ballottage (seule ou avec le centre-droit) dans 60 autres. Le score du M5S est bien différent : pas d’élu et en ballotage dans 7 communes. Les grands partis, centre gauche et centre droit, seuls ou en coalition, ont obtenu des résultats meilleurs. Le centre droit a déjà 12 maires élus au 1er tour, le centre gauche et la gauche se sont améliorés par rapport : 5 maires élus au 1er tour et 44 en course. Nous nous trouvons cependant dans une phase instable. Il est difficile dans ce cadre définir des contours et des couleurs précis. Et il est difficile, avant de penser prédire le futur, lire le présent ».
ENTRETIEN d’Antonio Tajani, président du Parlement Européen et ténor de Forza Italia « La Ligue est forte mais Forza Italia est le parti du Centre-Sud » : « ‘’Au Nord, la Ligue a toujours été forte sur le territoire. Leur présence est traditionnelle et la participation au gouvernement n’a pas, je crois, influencé le résultat des élections. Cela est trop récent. A Forza Italia, nous sommes un parti national, qui est par conséquent présent partout. Nous sommes non seulement essentiels mais aussi le moteur au Centre-Sud. L’absence forcée de Berlusconi de la scène politique a été un coup dur pour le parti, notamment au Nord ou il a toujours joué un rôle très important. Nous sommes persuadés que le centre droit est la voie pour gagner’’ ».
(Traduction : ambassade de France à Rome)
17:11 | Lien permanent | Commentaires (0)
11/06/2018
Premier tour des municipales en Italie.
Italie. Lors des élections municipales de ce 10 novembre 2018 organisées au sein de 760 municipalités, la Ligue progresse :
https://www.challenges.fr/monde/progression-de-la-ligue-a...
À Trévise, Mario Conte de la Ligue, candidat du centre-droit, est élu maire au premier tour.
(http://elezioni.tribunatreviso.gelocal.it/2018/elezioni-c...)
À Vicence, Francesco Rucco (Ligue, Forza Italia, Frères d’Italie) est élu maire au premier tour.
(https://tg24.sky.it/speciali/elezioni/italia/comunali/ven...)
À Catane, Salvo Pogliese de Forza Italia (ex-MSI, ex-Alliance Nationale), soutenu par Frères d’Italie et la Ligue, emporte la mairie au premier tour.
(https://elezioni.lastampa.it/2018/elezioni-comunali/sicil...)
Voir les résultats par municipalité :
23:11 Publié dans Musique | Lien permanent | Commentaires (0)
Les post-communistes désirent l'isolement politique de l'AfD.
Allemagne. Le parti post-communiste die Linke a choisi, le week-end passé lors de son congrès à Leipzig, d’adopter une ligne favorable aux frontières ouvertes et opposée aux expulsions. Le parti s’oppose également à toute normalisation du parti patriotique AfD et désire que cette formation politique soit isolée.
22:34 | Lien permanent | Commentaires (0)
Congrès des Freiheitlichen.
Italie. Tyrol du Sud/Haut-Adige. Die Freiheitlichen a tenu un congrès extraordinaire ce 9 juin 2018.
18:35 | Lien permanent | Commentaires (0)
2éme tour de l’élection du dirigeant de la circonscription de Greifswald : le candidat de l’AfD obtient 20,5 %.
Allemagne. Mecklembourg-Poméranie occidentale. Lors du deuxième tour de l’élection du dirigeant de circonscription de la circonscription de Vorpommern-Greifswald ce 10 juin 2018 opposant le candidat de la CDU à celui de l’AfD Axel Gerold, le candidat de la CDU l’emporte avec 79,5 % des voix.
(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2018/05/28/mec...)
18:00 | Lien permanent | Commentaires (0)
Lansingerland : Leefbaar 3B et 3 autres partis ont signé un accord.
Pays-Bas. Province de Hollande du Sud. Lansingerland. Leefbaar3B, les libéraux de droite du VVD, les démocrates-chrétiens du CDA et le parti ChristenUnie ont signé un accord afin de gouverner la municipalité.
(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2018/03/25/lee...)
17:43 | Lien permanent | Commentaires (0)
"Salvini ferme les ports, défi lancé à l’UE."
Italie. Revue de presse.
Italie/Malte- migrations – Unes : « Les ports fermés aux migrants » - ‘’La Vallette refuse le débarquement. Conte : l’UE nous a abandonnés’’ (Corriere della Sera), « 629 personnes prises en otage par Salvini » - ‘’Le ministre ferme tous les ports au navire ONG’’ ( La Repubblica), « Salvini repousse le navire des désespérés » - ‘’Le gouvernement défie l’UE’’ (La Stampa), « Salvini ferme les ports, défi lancé à l’UE » - ‘’Conte : modifions l’accord de Dublin’’ (Il Messaggero).
ARTICLE Corriere della Sera « Relâchement des contrôles en Libye, l’Intérieur contre-attaque » : « La fermeté montrée par le ministre de l’Intérieur Salvini a comme objectif de se focaliser sur la nationalité des ONG. Il s’agit en effet d’organisations espagnoles, allemandes, hollandaises et françaises : c’est justement à ces gouvernements que Salvini veut s’adresser pour faire passer le principe que c’est à eux de prendre en charge ces migrants secourus. Cela remet en cause le code de conduite voulu par son prédécesseur Minniti et approuvé par l’UE. Salvini devra prendre une décision avec le président du Conseil Conte et avec l’autre vice-président, Di Maio, à savoir confirmer ou non l’accord avec la Libye, notamment sur l’investissement économique dans le pays. Tout en sachant que l’aile la plus orthodoxe du M5S contestera, comme par le passé, le manque de respect des droits humains de la part des autorités libyennes ».
RETROSCENA (coulisses) La Repubblica C. Lopapa « Une réponse musclée étudiée au préalable par le ministre Salvini et la gêne du M5S » : « Le coup était prêt depuis une dizaine de jours. Mais les proclamations de Salvini sur « la fin de fête » pour les migrants a provoqué des remous chez les 5 Etoiles. Une bonne partie du Mouvement ne se reconnaît pas dans ce visage dur, laissant des centaines de personnes en plein milieu de la mer avec des mineurs et de femmes enceintes. Et c’est surtout le ministre 5 Etoiles Toninelli qui a perdu son sang-froid : la gestion des ports relève de sa compétence. Or, la décision de la fermeture des ports s’est faite sans lui, même si Di Maio en était informé. Il aura fallu un long éclaircissement entre le ministre Salvini et Toninelli pour arriver à une note conjointe. Mais la partie n’est pas finie. Aujourd’hui le président de la Chambre R. Fico, qui est aussi le chef de l’aile gauche du M5S, se rendra à San Ferdinando en Calabre, à l’endroit où un syndicaliste africain a été tué. Il pourrait lancer un message bien différent que celui du Triumvirat du gouvernement ».
EDITORIAL, S. Stefanini, Stampa, « Les trois dangers de l’épreuve de force » : « En menaçant de fermer les ports italiens à un bateau franco-allemand plein de migrants, le gouvernement Conte lance un triple message : d’arrêt aux ONG, de pression sur Malte, de défi à l’UE. Le danger aussi est sur trois fronts : de soutenabilité humanitaire, d’ouverture d’une crise bilatérale avec La Vallette, d’isolement vis-à-vis de Bruxelles. Rome doit se demander si elle peut les affronter en même temps et quelle en sera l’issue potentielle. La fermeture des ports met Rome face à deux inconnues : un affrontement sur un nombre de fronts trop élevés et la difficulté à faire machine arrière sans perdre la face. Le gouvernement Conte doit se laisser des marges de manœuvre : avec Malte, avec les capitales européennes, avec l’UE. Les courants de sympathies, ténus, pour l’isolement de Rome sur les migrants doivent être exploités. Le gouvernement italien fait de l’Aquarius un bras de fer avec l’Europe, même pour la réforme du droit d’asile. Bien. Mais sans stratégie, en impliquant les pays africains et en faisant de la diplomatie à Bruxelles, la brutalité est inefficace ».
ARTICLE La Stampa G. Foshini « Malte : ‘’l’Italie a voulu nous provoquer’’ » : « Perplexité parmi les hommes entourant le Premier ministre Muscat : ‘’La communication est arrivée quand le navire était proche de notre île : une action contre le règlement maritime’’. Mais l’idée serait d’éviter l’affrontement direct avec le gouvernement italien. La Vallette cherche un soutien de la part de l’UE avec laquelle l’île a eu une position jusque-là de ‘’border line’’. Un haut fonctionnaire maltais a expliqué à La Repubblica ‘’la procédure de sauvetage de l’Aquarius a été transparente et ne laisse pas d’espace aux interprétations : il a été fait par la Marine militaire italienne dans les eaux libyennes, qui a ensuite transféré les migrants sur l’Aquarius. Malte n’a eu aucun rôle’’ ».
ENTRETIEN de Giovanni Tria, ministre de l’Economie « Nos engagements sur l’euro, la dette baissera » (Corriere della Sera de dimanche) : « ‘’L’économie italienne est forte, maintenant moins de déficit et plus d’investissements. Nous faisons attention à ne pas dégrader la confiance sur notre stabilité financière. La confiance est à la base de notre stratégie. Nos fondamentaux sont bons. Sur l’euro la position du gouvernement est claire : la sortie de la devise commune n’est pas en discussion. Le ministre Scholz a dit que c’est aux Italiens de s’occuper de leur déficit. Il a entièrement raison. Sur ce que propose la France [une assurance commune sur les dépôts et un budget de la zone euro sur les investissements], nous sommes d’accord. Nous voulons aller de l’avant sur plusieurs points du programme de gouvernance européenne et de l’union bancaire. Sur la vigilance des banques, la Commission européenne a fait un bon travail, je ne vois pas la nécessité d’y superposer l’action d’un Fonds monétaire européen. Nous ne pouvons accepter des propositions pouvant nuire à la confiance de la durabilité de notre dette’’ ».
ENTRETIEN d’Elisabetta Trenta, ministre de la Défense « ‘’L’Italie reste dans l’Otan mais sera le pont avec l’Est’’ » (Il Messaggero de samedi) : « ‘’Pour les missions internationales, l’Italie honore ses engagements mais elles seront évaluées sur la base de notre intérêt. Il est essentiel que l’Otan et l’Europe collaborent. La défense européenne n’est pas en opposition avec le rôle de l’Otan. Au contraire, elle en renforce le rôle pour la sécurité et la défense collective. L’Italie fait partie de l’Alliance Atlantique, de l’ONU et de l’UE. Mais elle peut faire aussi servir de pont dans les relations avec les pays de l’Est. Nous avons les compétences et les qualités pour le faire. L’Otan doit être plus flexible. Voici pourquoi nous avons rappelé que l’attention de l’Alliance doit être rivée aussi vers la Méditerranée, par le biais d’un véritable ‘’hub’’ régional pour le Sud ayant siège à Naples. Cela pour la conservation des prérogatives des centres de commandement en Italie. La lutte contre Daech est une priorité’’ ».
Elections municipales – Unes : « Bond de la Ligue, le M5S freine, le PD résiste » (Corriere della Sera), « Affluence en baisse, la Ligue avance » (La Repubblica), « La bataille des 761 maires, premier test pour la Ligue et le M5S » (Il Messaggero).
ARTICLE, La Repubblica G. Vitale « La Ligue s’impose dans les communes, le M5S paralysé » : « Le parti du ‘’Carroccio’’ (La Ligue) s’est imposé en Vénétie, en Toscane et se renforce au centre du pays. Le PD tentera sa chance lors des seconds tours. Le M5S perd du terrain, comme toujours dans les élections locales. Ces élections, qui ont vu 7 millions d’électeurs appelés à élire leurs nouveaux maires, ont également enregistré une baisse de l’affluence (-6%), soit 61%. A Rome, les 5 Etoiles implosent dans deux arrondissements : ce qui révèle l’échec de Virginia Raggi dans un test crucial après ses premières deux années de gestion ».
Lettre ouverte de Silvio Berlusconi, leader de Forza Italia et ancien président du Conseil « Un vice-président, un conseil de personnalité et les jeunes sur les réseaux sociaux : voici comment je rénoverai Forza Italia » (Corriere della Sera) : « ‘’Notre moment viendra bientôt, dès que les recettes des 5 Etoiles auront révélé leur dangerosité. J’invite les meilleures énergies de la nation à former une classe dirigeante pouvant affronter les défis après l’échec de ce gouvernement. Forza Italia doit devenir un pôle d’attraction pour tous ceux qui veulent conjuguer l’innovation et la compétence, le changement et la responsabilité’’ ».
(Traduction : ambassade de France à Rome)
13:01 | Lien permanent | Commentaires (0)
10/06/2018
Article de Lionel Baland sur Susanna, violée et tuée par un migrant.
Allemagne. Susanna, violée et tuée par un migrant :
http://www.bvoltaire.fr/susanna-violee-tuee-nouvelle-vict...
22:02 | Lien permanent | Commentaires (0)
Matteo Salvini ferme les ports italiens à un bateau qui transporte des migrants.
Italie. Le ministre de l’Intérieur (Ligue) Matteo Salvini ferme les ports du pays à un bateau qui transporte des migrants.
21:55 | Lien permanent | Commentaires (0)
Martin Reichardt élu président de l'AfD en Saxe-Anhalt.
Allemagne. Saxe-Anhalt. Le député national Martin Reichardt a été élu, avec 82 % des voix (254 sur 310), président de l’AfD de Saxe-Anhalt. Il succède à André Poggenburg, qui s’était retiré en mars 2018 à la suite d’un discours qu’il avait tenu lors du mercredi des Cendres à propos des Turcs vivant en Allemagne. Martin Reichardt désire faire de l’AfD un parti « populaire, patriotique et social ». Sa candidature était aussi soutenue par André Poggenburg.
[Martin Reichardt a été membre des jeunesses du Parti social-démocrate (SPD), puis du parti patriotique die Republikaner, puis du parti libéral FDP, avant de rejoindre en 2015 l’AfD.]
Martin Reichardt
12:25 | Lien permanent | Commentaires (0)
09/06/2018
Geert Wilders et Filip Dewinter à Londres.
Pays-Bas et Royaume-Uni. Le président du PVV Geert Wilders s’est rendu à Londres afin de manifester en faveur de la libération de l’activiste anti-islamisation Tommy Robinson. Il a tenu un discours à cette occasion.
Geert Wilders
Belgique (Flandre) et Royaume-Uni. L’homme fort du Vlaams Belang Filip Dewinter a également pris part à ce rassemblement à Londres et y a pris la parole.
Filip Dewinter et Geert Wilders
18:12 | Lien permanent | Commentaires (0)
L'AfD donnée deuxième parti de Bavière.
Allemagne. Bavière. Quatre mois avant les élections pour le Parlement de Bavière, un sondage publié ce 8 juin 2018 au sein de l’organe de presse Augsburger Allgemeinen donne le parti patriotique AfD à 13,5 %, juste devant les sociaux-démocrates du SPD donnés à 13,4 %. Les sociaux-chrétiens de la CSU sont donnés seulement à 41,1 % et ne pourraient donc plus gouverner seuls la Bavière.
13:18 | Lien permanent | Commentaires (0)
08/06/2018
Laszlo Toroczkai est exclu du Jobbik.
Hongrie. Laszlo Toroczkai, maire d’Asotthalom, est exclu du Jobbik, à la suite du fait qu’il a créé une plateforme en vue de ramener le parti vers ses racines.
(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2018/05/24/la-...)
Laszlo Toroczkai est exclu du Jobbik
18:09 | Lien permanent | Commentaires (0)
Autriche : expulsion d'imams et fermeture de mosquées.
Autriche. Le gouvernement, réunissant les sociaux-chrétiens de l’ÖVP et les patriotes du FPÖ, a décidé, afin de lutter contre « l’islam politique », d’expulser plusieurs imams financés par l’étranger et de fermer sept mosquées.
17:45 | Lien permanent | Commentaires (0)
"58 % des Italiens donnent leur confiance au gouvernement."
Italie. Revue de presse.
Gouvernement M5S-Ligue/TVA et réforme du fisc – Unes : « ‘’Evasion fiscale, il faudra des preuves’’ » : ‘’Di Maio annonce que le fisc devra désormais prouver la fraude fiscale’’ (Corriere della Sera), « Di Maio attaque sur le fisc : ‘’j’arrêterai l’augmentation de la TVA, les entreprises ne seront plus esclaves’’ » (La Stampa), « Di Maio : non à l’augmentation de la TVA » (Sole 24 Ore), « ‘’Fisc, il faut invertir l’ordre de la preuve de fraude’’ » (Il Messaggero), « TVA et impôts, voici les nouveautés » (Il Mattino), « Flat tax en 3 ans » - ‘’Prodi : ‘’c’est un gouvernement de droite’’ (La Repubblica).
ARTICLE, Corriere della Sera, A. Ducci : « Di Maio promet : la TVA n’augmentera pas : ‘’ Inverser la charge de la preuve en cas de fraude fiscale ‘’ » :« Un message clair avec une promesse : la TVA n’augmentera pas. Luigi Di Maio, nouveau ministre du Développement économique, a participé à l’assemblée de la fédération des commerçants démentant l’augmentation de la TVA. Il a aussi annoncé de nouvelles modalités de contrôle du fisc en ce qui concerne la responsabilité de la charge de la preuve en matière de fraude fiscale : il appartiendra dorénavant a l’administration de prouver l’existence de la fraude. »
ENTRETIEN d’Alessio Rossi, président des jeunes de la Confindustria : « ‘’ La flat tax ne sert pas. Mieux vaut simplifier les impôts ‘’ » (La Stampa) :« ‘‘ Nous voulons lancer un appel au nouveau gouvernement : entamons un dialogue, vous devez nous écouter. Il faut travailler ensemble, nous avons des affinités générationnelles. La Flat tax ne sert pas, mieux vaut simplifier les impôts, mais il ne faut pas mettre en danger les comptes publics du pays. Et il faut faire la ligne grande vitesse et le troisième col ‘’ ».
SONDAGES Il Messaggero A. Calitri « 58% des Italiens donnent leur confiance au gouvernement » : « Selon un sondage SWG, la majorité des Italiens approuve le gouvernement Conte. 42% des sondés sont contre. Des 58% favorables, 46% se disent ‘’assez confiants’’, 12% ‘’très confiants’’. Quant à la question : ‘’auriez-vous préféré des élections anticipées ou la formation de ce gouvernement, 69% se disent satisfaits par la naissance d’un gouvernement politique. Quant aux intentions de voix, la formation de l’exécutif galvanise les deux principaux partis : Le M5S séduit 30,9% des sondés ; la Ligue 27,2% ».
ENTRETIEN de Romano Prodi, ancien président du Conseil italien et ancien président de la Commission Européenne « Un gouvernement de droite basé sur des idées inconciliables » : « Nous assistons à une grave crise des partis historiques. Face à la Chine et aux Etats-Unis, si l’Europe n’unit pas ses idées, elle partira en morceaux. Je ne veux pas faire l’anti-Italien, mais quel autre pays a un dicton du genre : « France ou Espagne, pourvu que l’on bouffe » ? Je crois encore en Macron, mais si la France pense pouvoir diriger la politique étrangère, et si l’Allemagne lui répond ‘’alors moi je dirige l’économie’’, alors l’Europe est finie’’ ».
ARTICLE La Repubblica C. Lopapa « Salvini, entrevue avec l’ambassadeur russe » : « Vingt minutes d’entretien privé avec l’ambassadeur russe en Italie, Sergei Razov, à l’occasion de la réception pour le jour de l’indépendance Russe. A la sortie, Salvini ne fait pas de mystères sur le contenu de la rencontre : « un possible véto sur les sanctions, il faut qu’on y réfléchisse. Quelque chose bouge en Europe et nous, nous avons les idées bien claires ». Moscou y croit. D’ailleurs, le leader de la Ligue insiste ‘’ces sanctions ne servent à rien’’. Quant aux pressions de l’Otan, Salvini réplique : « J’aimerais que les organismes internationaux, auxquels nous contribuons économiquement, pouvaient défendre la sécurité italienne et européenne, par exemple en Méditerranée : la seule et unique agression que nous subissons est celle de la Méditerranée, je ne vois aucune agression de la part de la Russie».
ENTRETIEN de Marco Minniti, ancien ministre de l’Intérieur du gouvernement Gentiloni « Sur les migrants, un bond vers l’inconnu : Salvini nous livre aux pays qui veulent les laisser en Italie’’ » (La Repubblica): « ‘’Si nous faisons échouer la réforme de Dublin, nous deviendrons le ‘’hot spot’’ de toute l’Europe, comme le souhaitent d’ailleurs les pays de Visegrad. L’attaque verbale contre la Tunisie représente une énorme et nuisible ‘’fake news’’. Les populistes prêchent pour ‘’zéro immigration’’, tout en sachant que cela n’est pas réalisable. L’annonce de 500 000 rapatriements par Salvini ? Ce sera comme en 2001 lors du gouvernement Berlusconi : on a fini par faire une énorme régularisation de 600 000 irréguliers’’ ».
ARTICLE, La Stampa, F. Schianchi, A. La Mattina : « Ligue et M5S en équilibre entre envie de Russie et loyauté vis-à-vis des Etats-Unis » : « La majorité de la Ligue et du M5S est certaine de la nécessité de revoir les sanctions contre la Russie. C’est une question vitale pour eux. Il s’agit d’une importance électorale fondamentale, puisque beaucoup de petites et moyennes entreprises, qui sont dans leur électorat, ont subi un tort du fait de ces sanctions. L’objectif des deux partis leaders du nouveau gouvernement est de rester en équilibre entre l’alliance de l’OTAN et Moscou et protéger le « Made in Italy ».
ARTICLE Sole 24 Ore G. Pelosi « Otan, Stoltenberg en Italie pour avoir des assurances » : « Le Secrétaire Général de l’Otan se rendra dimanche en Italie pour rencontrer la nouvelle ministre de la Défense Trenta, et le ministre des Affaires Etrangères Moavero Milanesi. Lundi, ce sera au tour du Président du Conseil Conte, de retour du G7. Stoltenberg tentera surtout de comprendre ce à qu’il faut s’attendre de la part du nouveau exécutif M5S-Ligue alors que l’Italie revêt un rôle stratégique pour le fonctionnement de l’Alliance Atlantique. Le ministre de l’Intérieur Salvini, prévient ‘’ l’Italie honore et honorera ses engagements mais pour tout ce que nous avons donné, il est temps, je pense, que l’on reçoive. C’est une question de solidarité’’ ».
COMMENTAIRE Il Messaggero N. Latorre « La mission au Niger comme repart contre les débarquements » : « D’ici le 30 septembre, les missions militaires italiennes à l’étranger devront être refinancées pour 3 mois. D’ici le 31 décembre, il faudra prévoir le financement pour l’année 2019 et la proposer au Parlement. Les missions italiennes dans le monde ont contribué à agrandir le prestige international de l’Italie et de nos forces armées. Dans le contrat de gouvernement on évoque le concept d’ ‘’intérêt national’’. Plusieurs missions seront reconduites. Reste à comprendre si celle au Niger le sera. Il faut rappeler les déclarations critiques de certains représentants du gouvernement nigérien face à la présence italienne, ensuite démenties, qui ont provoqué le sentiment que la présence de nos soldats n’était pas particulièrement appréciée par les Français. Or, la mission avait été décidée avec les alliés européens et donc avec la France. Il est vraiment important de savoir quelles décisions seront prises, afin de comprendre la stratégie de politique étrangère et de défense du nouveau gouvernement ».
ARTICLE La Repubblica C. Tito « Conte au banc d’essai du G7 et le risque d’un rôle secondaire » : « Le scepticisme de nos 6 alliés historiques envers l’Italie a augmenté pendant ces dernières 48 heures pour la position bienveillante à l’égard de la Russie manifestée lors des discours du Président du Conseil devant les Chambres. Il y a aussi le silence italien sur la guerre commerciale imposée par les Etats-Unis et l’absence de débat sur l’Iran : les grands ont du mal à décrypter la ligne du gouvernement M5S-Ligue. Que pense Conte sur ces thèmes ? Le renvoi au fameux ‘’contrat’’ M5S-Ligue ne marche pas. Ce n’est peut-être pas un hasard si le président Conte est parti au Canada avec les dossiers préparés par l’équipe de son prédécesseur Gentiloni. Et la conseillère diplomatique est encore la même, Maria Angela Zappia ».
(Traduction : ambassade de France à Rome)
16:40 | Lien permanent | Commentaires (0)
La Norvège interdit le port de la burqa et du niqab dans les écoles.
Norvège. Le Parlement a voté l’interdiction du port de la burqa et du niqab dans les écoles, tant pour les professeurs que pour les élèves. Le Parti du Progrès se félicite de cette décision.
Danemark. La semaine dernière, le Parlement a interdit le port de la burqa et du niqab dans l’espace public, sous peine d’amende. Le Parti du Peuple danois, qui a voté en faveur de cette interdiction, désirait aller plus loin et établir la possibilité de peines de prison. Le Parlement a rejeté une telle possibilité.
01:04 | Lien permanent | Commentaires (0)
07/06/2018
"Une campagne permanente de 11 mois."
Italie. Revue de presse.
Italie/Otan/sanctions contre la Russie – Unes : « Russie, l’Otan freine l’Italie » - (Corriere della Sera), « Italie-Russie, le stop de l’Otan » - « Russie, l’Otan prévient l’Italie » - ‘’l’Alliance Atlantique : ‘’les sanctions doivent rester’’ (La Stampa).
EDITORIAL, S. Stefanini, Stampa, « Le danger de rester isolés » : « Sur la politique étrangère, les déclarations de Giuseppe Conte ne font pas un pli. Qui ne voudrait pas être chez soi en Europe, avoir la protection de l’OTAN, maintenir une relation privilégiée avec les Etats -Unis et cultiver son amitié avec la Russie ? La confiance étant obtenue, il devra maintenant penser à réaliser l’ensemble de ces objectifs. Bruxelles, Washington et Moscou seront attentifs aux actes. Le nœud le plus difficile est celui de la Russie. Des interlocuteurs russes récemment rencontrés à Riga disaient que l’Italie est importante, mais pas assez pour changer toutes les cartes sur la table. Poutine, fatigué d’attendre Trump, pense à de rapprocher de l’UE, il l’a confirmé en Autriche. L’Italie peut l’y aider, à une condition : qu’elle reste forte, et non pas isolée, dans l’UE et l’OTAN ».
SONDAGES La Repubblica I. Diamanti « Poutine réunifie la droite mais 1 italien sur 2 choisit Merkel » : « Trump se révèle être le moins apprécié par les Italiens : seul 23% (-4%) l’apprécient. En revanche, la côte de popularité de Poutine augmente 39% (+4%), tout comme celle de la Chancelière Merkel qui monte à 51% (+4%). Toutefois, si nous considérons les sondés selon leur parti d’appartenance, les valeurs sont différentes. Parmi les électeurs de gauche, la popularité de Merkel (et donc de l’Europe) est écrasante : 80%. Les électeurs de la Ligue sont plutôt pro-Poutine (53%). Chez les 5 Etoiles, la côte de popularité de Merkel est la plus élevée (55%)».
ENTRETIEN de Manfred Weber, leader du Parti Populaire Européen « Que Conte réfléchisse bien. Sur la Russie, il risque de briser l’Union Européenne » (La Repubblica): « ‘’J’espère que l’Italie réfléchira bien sur la position qu’elle devra assumer sur les sanctions contre la Russie : l’Europe se diviserait et deviendrait ainsi plus faible. La proposition de l’Italie mérite d’être évaluée, mais il faut décider tous ensemble. Salvini peut compter sur notre soutien quand il parle de mieux contrôler les frontières extérieures. Mais il doit dire à Orbàn que l’Italie a le droit de demander de la solidarité et que les pays de Visegrad doivent aider les pays du Sud’’ ».
Gouvernement Conte/Confiance de la Chambre des Députés – Unes : « Conte : plus de fermeté avec l’UE sur la dette » : ‘’Nous négocierons de nouvelles politiques de croissance avec une baisse de la dette’’ (Sole 24 Ore), « Confiance à Conte, le plan sur la dette » - ‘’Conte : ‘’plus résolus vis-à-vis de l’Europe’’ (Il Messaggero). ‘’Salvini défend la flat tax’’ (La Repubblica), ‘’Conte obtient la confiance’’ (Corriere della Sera).
ARTICLE La Stampa U. Magri « Confiance de la Chambre, entre gaffes et applaudissements » : « Le gouvernement Ligue-M5S de Giuseppe Conte a obtenu la confiance à la Chambre des Députés avec 350 voix pour, 236 voix contre et 35 abstentions, après une discussion assez agitée. Le président de la Chambre Fico a dû intervenir plusieurs fois pour rétablir le calme. Conte n’a rien dit de vraiment nouveau, évoquant le revenu de citoyenneté et la ‘’flat tax’’. Il a fait une gaffe en parlant du frère du Président, Piersanti Mattarella (victime de la mafia), en tant que ‘’conjoint tué’’ ».
COULISSES, F. Martini, Stampa, « Pacte Salvini-Di Maio, les réformes les plus coûteuses après les élections européennes de 2019 » : « Au cours des premiers années, les réformes promises les plus en vues ne seront pas mises en œuvre : revenu de citoyenneté, flat tax, réforme des retraites. Le coût en serait trop élevé. Maroni, qui connaît bien Salvini même s’il n’est pas d’accord avec lui, estime que ‘’la lune de miel durera jusqu’aux élections européennes, Salvini visant la fermeture de la page berlusconienne et la mise en place d’un système bipolaire avec le M5S. Le pacte Di Maio-Salvini se fait plus clair : une campagne permanente de 11 mois, sans réformes coûteuses et avec l’objectif d’ « avaler » le PD et Forza Italia ».
RETROSCENA (Coulisses) La Repubblica P. Griseri « Sur la Ligne LGV Lyon-Turin, les 5 Etoiles devront se désister » : « Le nouveau ministre des Infrastructures, Toninelli, craint les questions sur la Ligne Lyon-Turin, transformée par Beppe Grillo en une sorte de Fort Alamo du « non » a priori. Une situation difficile pour un ministre 5 Etoiles qui se trouve face à une œuvre déjà entamée, 21 km de galeries préparatoires, des milliards déjà dépensés et surtout un traité international et une loi à démonter. En réalité, la ligne sera réalisée, avec toutefois des modifications symboliques. Les responsables français et italiens de la construction de la ligne demanderont dans les prochains jours une rencontre avec le Ministre. Il y a aussi un simple calcul politique nous qui conduit au ‘’oui’’ : pour approuver une loi contre la LGV Lyon-Turin, il faudrait l’appui des sénateurs de la Ligue : 10 sénateurs dont 6 sont piémontais, et favorables au chantier ».
ARTICLE La Repubblica R. Rho « La Ligue et le M5S se disputent sur d’autres chantiers » : « Plusieurs chantiers élaborés depuis des années, pour la plupart financés et en partie réalisés, sont en attente des fonds (publics) pour être achevés. Ces ouvrages sont fortement attendus par le monde productif du nord et soutenus par les administrations locales de centre-droit. Or ils sont bloqués par les élus locaux 5 Etoiles. Maintenant que les deux partis gouvernent ensemble, les infrastructures représentent un terrain glissant pour leur lune de miel ».
ENTRETIEN, Danilo Toninelli, ministre des Infrastructures et des Transports « Je dois comprendre si le jeu en vaudra la chandelle, je pense à l’environnement, pas à l’argent » (La Stampa): « Conformément au contrat de gouvernement, une étude de soutenabilité sera effectuée sur la ligne Lyon-Turin. Il existe des critères environnementaux et sociaux dont il faut tenir compte, en plus des critères économiques. Dans tous les cas, nous nous en tiendrons à l’accord conclu avec la France ».
ARTICLE Sole 24 Ore R. Es. « Réforme de la zone euro : Paris demande plus d’efforts de la part de Berlin » : « La France est modérément satisfaite par les propositions d’A. Merkel sur la réforme de la zone euro : elle veut davantage. Les sources de l’Elysée, citées par Reuters, font savoir que l’ambition du Président Macron reste élevée et que la réponse détaillée de la Chancelière dans son entretien au FAZ n’est pas pleinement satisfaisante. Le ministre de l’Economie Bruno Le Maire se rendra vendredi à Berlin pour dévoiler les projets français. E. Macron veut un véritable budget de la zone euro. Même sur l’achèvement de l’Union bancaire, les Français ne sont pas satisfaits. Berlin ne propose qu’un parachute financier ».
ARTICLE, Corriere della Sera, F. Fubini : « Les « intérêts » de Merkel sur le Fonds monétaire UE et la proposition (risquée) que l’Italie peut bloquer » : « Presque au même moment et à 1 500 km de distance, Giuseppe Conte et Angela Merkel ont parlé « d’intérêts ». Le président du Conseil italien a présenté la ligne que son gouvernement suivra à Bruxelles. Il a souligné que dans la situation actuelle, les intérêts de l’Italie coïncident avec les intérêts généraux de l’Europe. En revanche, Angela Merkel a parlé du climat anti-allemand qui s’insinue dans la majorité de gouvernement en Italie et elle a ajouté que les intérêts allemands ne coïncident pas toujours avec ceux de l’Europe. En outre, elle a présenté deux propositions pour le prochain sommet, qui confirment que les intérêts de l’Allemagne et de l’Italie ne coïncident pas nécessairement. La première est une version réduite de l’idée d’Emmanuel Macron concernant un budget commun pour les investissements de la zone euro. L’autre coïncide plus avec les intérêts allemands qu’italiens : la transformation du mécanisme européen de stabilité qui devrait devenir un Fonds monétaire européen ».
(Traduction : ambassade de France à Rome)
17:13 | Lien permanent | Commentaires (0)
06/06/2018
Interview de Marco Tarchi par TV Libertés à propos du nouveau gouvernement italien.
Italie. TV Libertés consacre le début de son JT au gouvernement italien et a interviewé à ce propos le politologue Marco Tarchi.
19:32 | Lien permanent | Commentaires (0)
Ana Brnabić prendra part à la réunion du groupe Bilderberg.
Serbie. Le Premier ministre Madame Ana Brnabić (indépendante, à la tête d’un gouvernement de coalition au sein duquel le parti patriotique SNS est celui qui a le plus de poids) prendra part en juin 2018 à la réunion du groupe Bilderberg à Turin.
19:03 | Lien permanent | Commentaires (0)
"Conte : "Nous sommes populistes.""
Italie. Revue de presse.
Formation du Gouvernement M5S-Ligue – Unes : « Confiance à Conte : ‘’nous sommes populistes’’ » - ‘’Conte ouvre à Moscou sur les sanctions, annonce une coupe aux retraites d’or’’ (Corriere della Sera), « Conte : ‘’la Russie est notre ami’’. Ligne dure sur les migrants » - ‘’Le Président du Conseil obtient la confiance : 171 voix, 25 abstenus, 117 voix contre’’ (La Repubblica), « Conte : ‘’nous sommes populistes mais pas racistes’’. Ouverture à Moscou » (La Stampa), « Première confiance à Conte » - ‘’ Sur l’euro, le Spread ne pardonne pas’’ (Sole 24 Ore), « ‘’Nous, populistes, écoutons les gens’’ » - ‘’Conte annonce : stop au business des migrants, aux retraites d’or et aux sanctions contre la Russie’’ (Il Messaggero).
EDITORIAL, Corriere della Sera, A. Cazzullo : « Promesses et réalité » : « Giuseppe Conte s’est décrit lui-même comme l’exécuteur du ‘’contrat’’, ce nouveau Graal de la politique signé par ses mentors, Di Maio et Salvini. Or ce contrat, tel qu’il a été écrit, est impossible à réaliser : il n’y a pas la couverture financière pour le revenu citoyen, la ‘’flat tax’’ et l’abaissement de l’âge de la retraite. La popularité du gouvernement ne peut pas être un alibi pour renoncer à exercer son esprit critique. Au contraire. Conte, dans son discours, a galvanisé les siens mais n’a pas donné les garanties attendues par un grand pays industriel comme l’Italie. Conte n’a pas dit si la ligne LGV Turin-Lyon se fera ou pas, si le sauvetage d’Alitalia se fera par une vente ou, encore une fois, grâce aux contribuables. Un gouvernement sera jugé sur les faits, pas sur ses déclarations du premier jour. Les Italiens ont de grandes attentes. Berlin, les marchés internationaux, le monde global (comme le G7 imminent) ne seront pas bienveillants. Le changement annoncé hier devra s’en souvenir ».
EDITORIAL, La Repubblica, Mario Calabresi : « Si les comptes ne tombent pas justes » : « Le discours du nouveau président du Conseil est le point d’arrivée d’un parcours de rupture avec l’esprit et les pratiques politiques existantes. Ainsi Giuseppe Conte nous montre les désirs et les besoins qui se fondent sur le contrat du gouvernement, dans lequel malheureusement, trois points fondamentaux sont totalement absents : les délais de réalisation, les financements et les priorités. Comment peut-on réduire les impôts et en même temps augmenter les dépenses sanitaires, sociales, sur la sécurité, les retraites ? Chacun d’entre nous souhaiterait des investissements plus importants dans les domaines de la santé, des retraites, de la recherche et de l’emploi pour les jeunes, mais réaliser tout cela n’est pas facile. Les slogans de Conte, que la gauche avait coupablement abandonnés depuis trop longtemps, touchent profondément mais, pour satisfaire les besoins des citoyens, il faudra faire les comptes avec la réalité. A ce moment-là, peut-être, les nouveaux dirigeants comprendront que leurs prédécesseurs n’étaient pas tous insensibles ou de mauvaise foi. Les solutions simples et immédiates n’existent pas. Elles n’ont jamais existé».
COMMENTAIRE Sole 24 Ore L. Palmerini « La longue liste que le Président du Conseil n’a pas pu synthétiser » : « Plusieurs doutes subsistent au sujet du Président du Conseil qui s’est présenté comme un ‘’garant’’ mais qui a davantage été perçu comme le porte-voix de deux partis. Reste à savoir comment Conte parviendra à gérer les rapports de force entre Di Maio et Salvini. Toutes ces questions reviendront au moment où il faudra adopter une ligne de négociation avec Bruxelles dans les discussions économiques, la négociation sur la flexibilité et l’austérité ».
ENTRETIEN de Riccardo Fraccaro (M5S) ministre pour les rapports avec le Parlement « Le peuple décidera sur les mêmes thématique que le Parlement » (Corriere della Sera) : « ‘’On pense que le M5S veut remplacer la démocrsatie représentative par la démocratie directe. En réalité, nous voulons l’intégrer. Nous voulons qu’il y ait plus d’instruments de participation pour les citoyens (lois d’initiative populaire). Nous avons écrit dans le contrat de gouvernement nos objectifs : lois d’initiative populaire, référendum abrogatifs et d’initiative populaire sans quorum. La plateforme Rousseau ? Elle est utilisée pour gérer nos activités internes. Nous ne voulons absolument pas l’importer dans l’Etat même si davantage de numérisation serait utile’’ ».
COMMENTAIRE, Corriere della Sera F. Venturini « Le mauvais allié : la Hongrie d’Orban » : « Hier nous avons applaudi Conte quand il a dit au Sénat ‘’l’Europe est la maison de tous, l’Italie veut la rendre plus forte et plus juste’’. Or, la veille, le ministre de l’Intérieur Salvini avait annoncé, au terme d’un appel téléphonique avec Budapest, être prêt à ‘’collaborer avec Viktor Orbàn pour changer les règles de cette Union Européenne’’. Parler de ‘’maison’’ Europe et s’allier avec le groupe de Visegrad qui, depuis longtemps, repousse les valeurs de solidarité soutenues par Bruxelles (notamment sur les migrants), ce n’est vraiment pas la même chose. La mémoire des Italiens semble être courte : L’Italie est un pays fondateur de l’Europe. Sauf erreur, nous sommes un pays démocratique, bien différent des régimes autoritaires de Budapest et de Varsovie, qui sont d’ailleurs placés sous procédure à Bruxelles. Mettre en chantier cette alliance paradoxale et inutile ne peut que nuire à l’Italie ».
COMMENTAIRE, La Repubblica, D. Bellasio : « Les pêchés de Moscou » : « La Russie est un grand pays, avec une histoire importante et une culture profonde, comme le montrent les citations littéraires faites par le Président français Macron il y a quelques jours et par Giuseppe Conte hier. Mais il faut dire aussi ce que la Russie est devenue aujourd’hui : un pays qui est intervenu militairement dans un pays souverain, dans lequel les journalistes qui dérangent sont tués, dans lequel la liberté de presse est limitée et où les élections ont un vainqueur déjà connu à l’avance. Quand l’Italie devient plus un problème qu’une solution, elle compte moins. Quand elle est de plus en plus seule parmi les alliés, elle souffre davantage. Quand les partis comme la Ligue et le M5S prennent exemple ou veulent avoir comme alliés la Russie, le Hongrie ou la Pologne, ils montrent bien quelle est leur idée de la démocratie ».
ENTRETIEN de Danilo Toninelli, ministre des Transports et des Infrastructures : « ‘’ Je ne veux pas remettre tout à zéro, les infrastructures sont un volant pour l’économie ‘’ » (Sole 24 Ore) : « ‘‘ Tous les travaux (comme la ligne grande vitesse et le troisième col) seront soumis à une évaluation attentive du rapport coût-bénéfice, en vérifiant la durabilité environnementale et économique. Si l’Italie veut innover, elle doit améliorer ses infrastructures et mieux relier les différentes zones du pays. Il faut simplifier les procédures du Cipe (Comité Interministériel Programmation Economique). ‘’ ».
EDITORIAL, M. Zatterin, Stampa, « La double voie de Macron. Rôle central pour Rome dans la réforme de l’Europe » : « Pour modeler ‘’sa’’ nouvelle Europe, Emmanuel Macron a découvert qu’il a besoin de l’Italie autant que de l’Allemagne. Le schéma sur lequel l’Elysée raisonne suppose un accord avec le gouvernement italien pour permettre la mise en place de la flexibilité et la solidarité que le Président estime nécessaires au sein de l’UE. Des sources révèlent que l’Elysée a poussé un soupir de soulagement à la fin du ballet du Quirinal et trouvé la liste des ministres plus rassurante que prévue. Certes, l’équipe de Macron trouve ‘’extrêmes’’ certaines positions du gouvernement Conte – comme la position sur les banques et le ‘’bail-in’’ -, mais l’impression est que certaines lignes peuvent s’assouplir. De là, la double voie : Macron définira avec Merkel les lignes générales du projet de réforme de la zone euro et cherchera une alliance parallèle avec l’Italie et l’Espagne pour donner ce qui manque à l’union, une ampleur politique et une malléabilité économique qui rendent plus évidents les bénéfices à rester unis. Macron en parlera avec Conte au G7 canadien. Puis il est possible qu’il y ait une rencontre bilatérale à Rome où il doit voir le Pape et devenir sans doute chanoine de Saint-Jean de Latran. La date serait le 26 juin, 48 heures avant le Conseil européen. »
(Traduction : ambassade de France à Rome)
13:09 | Lien permanent | Commentaires (0)