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06/06/2018

Les habits d'Alexander Gauland ont été volés.

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Allemagne. Le co-président du groupe des députés de l’AfD Alexander Gauland s’est vu voler ses habits, alors qu’il se baignait dans un lac, par un individu qui lui a crié des propos politiquement hostiles. Il a été contraint de retourner en maillot de bain chez lui. La police criminelle enquête.

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05/06/2018

Kurz et Strache reçoivent Poutine.

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Autriche et Russie. Le chancelier conservateur autrichien Sebastian Kurz et le vice-chancelier patriote HC Strache ont reçu le président russe Vladimir Poutine.

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HC Strache, Vladimir Poutine et Sebastian Kurz

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HC Strache et Vladimir Poutine

Leefbaar Rotterdam placé hors des négociations pour la formation d'un exécutif.

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Pays-Bas. Rotterdam. Leefbaar Rotterdam, arrivé premier lors des élections municipales du 21 mars 2018, est désormais mis hors-jeu par d’autres partis lors des négociations pour la formation de l’exécutif de la ville. Les libéraux de droite du VVD, les libéraux de gauche de D66, les écologistes de GroenLinks, les travaillistes du PvdA, les démocrates-chrétiens du CDA et les partis religieux ChristenUnie-SGP négocient ensemble la formation d’un exécutif.

(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2018/03/23/lee...)

Matteo Salvini : "Avec Orban je changerai l’UE."

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Italie. Revue de presse.

Formation du Gouvernement M5S-Ligue  – Unes : « Réfugiés, frictions avec la Tunisie » - ‘’L’ambassadeur italien à Tunis convoqué’’ (Corriere della Sera), « Migrants, la Tunisie attaque Salvini » - « Migrants, la déchirure italienne en Europe » - ‘’Salvini s’allie avec les pays de l’Est : ‘’avec Orban nous modifierons l’UE’’ (La Stampa), « Salvini : ‘’Avec Orban je changerai l’UE’’ » - ‘’Couac diplomatique avec Tunis’’ (Il Messaggero), « Migrants, le plan de Salvini » - ‘’Coupe à l’accueil pour financer les ententes avec le Niger et les autres pays africains’’ (Il Mattino) « Flat tax : les entreprises en 2019, les familles en deux étapes » (Sole 24 Ore), ‘’La ‘’Flat tax’’ est déjà reportée en 2020’’ (La Repubblica). 

ARTICLE, La Repubblica, G. De Marchis : « Vote de confiance : le discours de Conte pour juguler la domination de la Ligue : ‘’L’Europe est notre maison’’. » : « La mission du Président du Conseil désigné, Giuseppe Conte, sera celle de rééquilibrer les forces entre les alliés. Les retraites et le revenu de citoyenneté viendront avant la réforme des impôts et la mise en place de la ‘’Flat tax’’. ‘’L’emploi, les jeunes, le Sud pour ‘’donner du contenu à l’article 1 de la Constitution’’. Conte confirmera également que ‘’L’Europe est notre maison’’, tout en soulignant qu’il faudra toutefois ‘’une Europe qui soit plus proche des citoyens’’. Parmi les points du programme, la prison ferme pour les délits d’évasion fiscale. Conte a reçu l’appel téléphonique du nouveau Premier ministre espagnol, Sanchez, dans la perspective d’un axe pour réduire le poids de l’Allemagne »

ARTICLE La Stampa  F. Martini  « Les débuts de Conte : ‘’En Europe avec fierté’’ » : « Le discours de Giuseppe Conte devant les Chambres a été vu et revu par la ‘’régie’’ 5 Etoiles et ‘’légiste’’. Parmi les mots-clés : le ‘’changement’’, qui se retrouve dans différents points du ‘’contrat’’. La nouveauté : l’Europe, qui doit être ‘’libérée’’ de toute signification ‘’préjudiciable’’. ‘’L’Europe est notre maison’’, et son gouvernement s’y rendra ‘’la tête haute’’ mais il faudra tourner définitivement la page pour que ‘’l’Europe soit vraiment plus proche des citoyens’’. Parmi les points qui seront évoqués : les jeunes, le revenu citoyen, les retraites, la simplification, la lutte contre la bureaucratie, des appels d’offre publics transparents ».

ENTRETIEN de Riccardo Fraccaro (M5S) ministre pour les rapports avec le Parlement « ‘’Nous avons hérité de 400 lois inutiles. Maintenant simplification et priorité à l’emploi’’ » (Sole 24 Ore): « ‘’ Avec le gouvernement du changement, les thèmes concrets sont au centre de l’action politique. Le président du Conseil obtiendra la confiance sur la base d’un contrat où notre programme [M5S, ndt.] est fidèlement reporté. Les élus pourront donner leur confiance à un gouvernement qui a identifié des solutions efficaces pour la croissance économique, l’emploi, la fiscalité et la simplification bureaucratique. Priorité donc à des mesures pour les citoyens et les entreprises’’ ».

ARTICLE, La Stampa  M. Bresolin « L’Italie trouve de nouveaux alliés auprès des pays de l’Est, ‘’stop à la réforme de Dublin’’ » : « D’un côté de la table il y aura l’Allemagne, la France et les gouvernements du Nord de l’Europe. De l’autre l’Italie et les pays du Sud avec le quartet de Visegrad. Une alliance inédite poussée par un objectif commun : déchirer la proposition de réforme de Dublin préparée par la présidence bulgare. Le document sera discuté au Conseil des Affaires intérieures au Luxembourg. Salvini sera absent en raison de la confiance au Parlement. Toutefois, le message venant de Rome est celui de la résistance. En l’absence d’un accord, la balle passera dans les mains de Tusk qui demandera aux leaders de trouver une issue au Conseil européen de fin juin. Sans un accord, le système actuel resterait en vigueur ».

ARTICLE, C. Mangani, Messaggero, « Pacte Salvini-Orban : de nouvelles règles. L’hypothèse de la fermeture des ports » : « Au Luxembourg, aujourd’hui, rencontre des ministres de l’Intérieur sur le règlement de Dublin. Rome votera non. Le nouveau règlement nous nuit plus, rendant impossible la relocalisation. La véritable position du Conseil sera connue les 28 et 29 juin, quand se tiendra un sommet à Bruxelles pour discuter de la réforme de l’Eurozone et des migrations, de la situation en Libye et de l’accord sur le nucléaire. En attendant de voir comment évolueront les choses, le Ministre Salvini semble avoir baissé d’un ton. Lors d’une rencontre au ministère de l’Intérieur avec les directeurs des départements il a déclaré : ‘’il y a une très bonne équipe, nous ne démonterons pas le travail de mon prédécesseur’’. »

ARTICLE, Corriere della Sera, M. Cremonesi : « Tunis : surpris par les mots de Salvini » : « La Tunisie a exprimé hier, à l’Ambassadeur italien Lorenzo Fanara, « son plus grand étonnement » pour les déclarations du ministre de l’Intérieur Matteo Salvini lors de son voyage en Sicile. Salvini avait qualifié de « taulards » tous les migrants en provenance de Tunisie, créant une tension diplomatique qui a poussé les autorités tunisiennes à convoquer l’Ambassadeur italien. Le ministre de l’Intérieur se rendra aujourd’hui au Sénat pour le vote de confiance et donc il ne participera pas au Conseil des Affaires Intérieures de Luxembourg. Il a ajouté que la réunion européenne se terminera sans succès, parce qu’il n’y a pas une majorité et qu’il sera tout à fait contraire à la réforme du Traité de Dublin, qui ne servirait qu’à charger l’Italie de davantage de migrants ».

ENTRETIEN d’Emma Bonino, ancienne ministre des affaires étrangères et cheffe du parti + Europa « Sur l’euro et les migrants, le plan 5 Etoiles-Ligue est éversif » (La Repubblica): « ‘’Les refoulements collectifs des immigrés proposés par Salvini sont impossibles et illégaux. Le slogan ‘’tous chez eux’’ est l’une des choses les plus saugrenues. Les dérives anti-européennes ne pourront pas retenues par le ministre des affaires étrangères Enzo Moavero Milanesi : ce sera Conte qui se rendra aux sommets européens et internationaux et ce sera Salvini qui ira aux réunions des ministres de l’Intérieur, qui porteront sur l’immigration’’ ».

ENTRETIEN de Moez Sinaoui, ambassadeur de Tunisie en Italie « ‘’Des mots inappropriés mais la coopération va de l’avant » (La Repubblica): « ‘’Ma réaction et celle des autorités tunisiennes est celle de la stupeur. J’ai exprimé cela à la Farnesina [Quai d’Orsay italien, ndt.]. Je sais que mon homologue italien à Tunis a été reçu pour des éclaircissements. C’est un chapitre terminé. Ce qui nous unis est plus important que la polémique’’ ».

ENTRETIEN, Lorenzo Fanara, ambassadeur d’Italie en Tunisie, Il Messaggero « Nous travaillons à une rencontre en juin pour renforcer l’accord entre les deux gouvernements » : « L’incident, ou plutôt la question, a été vite clarifiée lors de ma rencontre au ministère tunisien des Affaires étrangères.  Par ailleurs, même si certaines agences de presse ont traduit de manière inappropriée, il s’agissait d’une invitation cordiale et non d’une convocation. Les paroles du ministre (de l’Intérieur, Salvini) n’ont pas été comprises ».

ARTICLE, Corriere della Sera, L. Salvia : « Gouvernement, l’affaire de la flat tax éclate : ‘’ D’abord les entreprises, les familles en 2020 ‘’ » :«L’économiste et sénateur de la Ligue Alberto Bagnai a déclenché la polémique sur la flat tax. Il ne s’agit pas d’une réforme simple et Bagnai, interviewé à l’émission Agorà sur Rai Tre, a précisé qu’il existe un accord pour appliquer la flat tax d’abord aux entreprises, en 2019, et puis aux familles, en 2020. Pour les entreprises, le parcours sera plus simple, vu que la flat tax existe déjà. Le secrétaire du PD, Maurizio Martina, parle d’une ‘’ plaisanterie ‘’ parce que la réduction des impôts pour les entreprises avait été déjà adoptée par le gouvernement Renzi ».

ENCADRE/PHOTO, « Le rendez-vous du G7. Macron : solution avec Conte » : « ‘’Notre souhait est de continuer à travailler avec l’Italie’’ sur la question des migrants. ‘’Aucun pays ne peut trouver une solution seule et s’isoler’’ a dit Macron, précisant qu’il en parlerait avec Conte au Canada ».

(Traduction : ambassade de France à Rome)

04/06/2018

Le Fidesz rompt ses relations avec le CDA.

Hongrie et Pays-Bas. Le Fidesz du Premier ministre hongrois Viktor Orbán rompt toutes ses relations avec le parti démocrate-chrétien néerlandais CDA, alors que les deux formations politiques siègent ensemble au sein du Parlement européen. Le Fidesz reproche au CDA ses prises de positions contre le Fidesz et les qualifie de mensonges. Il demande des excuses et ne parlera plus avec le CDA tant que celles-ci ne seront pas fournies.

Belgique : 3/4 des personnes âgées ne sont pas en mesure de payer la facture de la maison de repos.

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Belgique. Le Vlaams Belang dénonce le fait que 3/4 des personnes âgées ne sont pas en mesure de payer la facture de la maison de repos.

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"La Flandre de nouveau à nous."

Matteo Salvini : "’Nous ne sommes pas le camp de réfugiés de l’Europe."

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Italie. Revue de presse.

Formation du Gouvernement M5S-Ligue  – Unes : « Migrants, Salvini accuse » - ‘’Nous ne sommes pas le camp de réfugiés de l’Europe’’ (Corriere della Sera), « Migrants-UE, Salvini déchaîné » - ‘’Soros : c’est un gouvernement lié à Moscou’’ (La Repubblica), « Migrants, le plan de Salvini. Merkel avoue ‘’Italie abandonnée à elle-même’’ » (Il Messaggero, Il Mattino).

 

ARTICLE, La Repubblica, E. Lauria : « Tunisie, massacre en mer mais Salvini attaque : ‘’ Ils nous envoient des bagnards ‘’ » : « Le nouveau ministre de l’Intérieur, Matteo Salvini, s’est rendu en mission en Sicile, a Pozzallo, où, au centre d’accueil des migrants, il a affirmé, lors de sa première prise de parole, le cap anti migrants de Rome. Il a déclaré que les migrants ne seront plus les bienvenus et que la belle vie pour les clandestins est finie. Il a aussi lancé un défi à l’UE : ‘’ L’Italie ne doit plus rester seule, l’Europe doit maintenant passer à l’action ‘’ ».

COMMENTAIRE, La Repubblica, E. Stancanelli : « La force des mots simples » : « Salvini crie depuis toujours, c’est sa caractéristique ‘’politique ‘’. Il a tellement crié, que l’entendre crier à nouveau contre les migrants n’est pas une nouvelle. Mais maintenant, il crie d’une autre position, il est ministre de l’Intérieur et nous, nous ne sommes pas les utilisateurs de sa page Facebook, nous ne sommes pas de spectateurs de ses performances à la télévision. Nous sommes les citoyens d’un pays qui lui a confié une des fonctions politiques les plus importantes, il est un ministre de notre gouvernement, il travaille pour nous. Position à partir de laquelle ses mots ont, ou au moins devraient avoir, des conséquences beaucoup plus sérieuses qu’une bagarre sur les réseaux sociaux ».    

ANALYSE, La Repubblica, A. Bonanni « Ces  soupçons sur l’axe russe » : « Le milliardaire américain George Soros a  posé publiquement la question sur les véritables relations entre la Ligue de Matteo Salvini et le Kremlin de Poutine.  Est-ce que l’admiration du nouveau ministre de l’Intérieur pour le leader russe est tout simplement le fruit de la fascination que l’homme fort exerce inéluctablement sur un esprit de droite ou bien existe-t-il un lien organique et peut-être financier entre Moscou et le parti qui pourrait devenir sa ‘’ longa manus ‘’ en Europe ? Salvini  a rapidement nié avoir pris de l’argent de la Russie et on espère qu’il ne sera pas démenti. Parce que, déjà au sein de l’OTAN et de l’UE, la création d’un possible cordon sanitaire pour éviter que des informations sensibles n’arrivent jusqu’au gouvernement italien, réputé trop perméable à l’égard de Moscou,  est en train de prendre corps ».

ARTICLE, La Stampa, A. de Matteo, «Di Maio : ‘’nous devons mettre en place le revenu mais aussi la retraite de citoyenneté’’ » : « Di Maio affirme que la Ligue l’a compris : ce n’est pas de l’assistanat. Il prévoit l’abolition de la loi Fornero pour les retraites et du Jobs act et souhaite que les ‘’centres pour l’emploi démarrent vite’’ ».

ARTICLE, La Stampa, F. Capurso/R. Giovannini, «’’Quote 100’’, un modèle bancaire à l’étude. Ressources pour les personnes mises en chômage technique à la charge des entreprises » : « Le défi est plus complexe que prévu : Di Maio souhaite revoir la loi Fornero sur les retraites après la coupure estivale. Au cœur de ce travail, la ‘’quote 100’’ et les 41 années de travail pour obtenir la retraite avec l’hypothèse d’avoir recours au fonds de solidarité. »

ENTRETIEN de Matteo Renzi, ancien président du Conseil et ancien secrétaire du Parti Démocrate « Ma nouvelle vie de maître de conférences » : « ‘J’irai aux Etats-Unis à l’occasion de l’anniversaire de la mort de Bob Kennedy et ensuite en Afrique du Sud pour l’anniversaire de la naissance de Mandela. Le PD est désormais dans les mains de Martina. Je suis juste intervenu pour bloquer une entente avec le M5S. Dans l’immédiat, je donnerai des conférences à l’étranger’’ ».

EDITORIAL, Il Mattino de samedi, Alessandro Barbano : « Le courage des modérés » : « ‘’Chers lecteurs, je suis en train d’écrire mon dernier articler en tant que directeur de Il Mattino ‘’. L’Italie est en train de vivre une difficile période de crise qui coïncide avec l’imposition d’une rhétorique qui a vidé de sens les mots sur lesquels le pacte civil, entre citoyens et institutions, se fonde. Cela a pour effet d’affaiblir le transfert du savoir et du pouvoir, d’annuler la valeur symbolique de l’autorité ainsi que de réduire à néant les formes de la démocratie en établissant un analphabétisme qui nous montre une Italie pire que ce qu’elle n’est dans la réalité. Cela signifie aussi que plus les mots sont forts et moins ils valent : la politique est réduite à un Babel de mots insignifiants. Nous assistons à un contrat entre deux radicalismes et nous ressentons donc l’urgence d’une pédagogie capable d’éduquer à nouveau la société. C’est en ce moment précis que l’on aperçoit le manque d’une pensée modérée capable de convaincre les citoyens, avec la même efficacité que le populisme, que la démocratie est non seulement utile mais aussi belle. Le Mattino a ces dernières années cultivé la méthode du doute et de la confrontation avec la conviction que la contradiction est une l’énergie du meilleur journalisme. Le nouveau directeur est un homme bien. Il a toutes les qualités pour surmonter le défi qu’il a devant lui. Je lui souhaite d’avoir du courage ».

ARTICLE, Corriere della Sera de dimanche, M. Nava « La main tendue de Macron » : « Emmanuel Macron avait exprimé son respect et son soutien à Giuseppe Conte, le jour après la première tentative, échouée, de former un gouvernement 5 Etoiles-Ligue. L’attitude n’a pas changé maintenant que le gouvernement naît dans un cadre plus rassurant pour les marchés, avec des ministres qui, du moins officiellement, ne prêchent pas en faveur de déchirements avec Bruxelles. Une position qui va à l’encontre de celles des médias transalpins, qui sont le reflet de positions assez sommaires à l’égard du ‘’premier gouvernement populiste de l’Europe occidentale’’ (Les Echos). Cette main tendue n’est pas uniquement un geste de sympathie envers un pays que Macron aime de manière sincère. C’est la conscience pragmatique sur la façon dont vont les choses en Europe et en France. Le président français risque de ne pas trouver d’alliés pour son grand dessin européen, la relation avec l’Allemagne n’étant plus suffisante pour faire avancer l’Europe. D’où la nécessité de maintenir des relations bilatérales avec Rome. Des canaux de dialogue ont été ouverts avec le M5S : l’exigence d’une Europe davantage proche des citoyens est partagée »

RETROSCENA (Coulisses) La Stampa de dimanche O. Lombardo « La tentation française qui divise la coalition jaune-verte » : « Les textos ont un gré de confidence que les appels téléphoniques n’ont pas. Hier, le président du Conseil G. Conte a reçu un appel de la part de la Chancelière Merkel. Il a aussi eu un échange de textos avec le président Macron. Un échange qui a été rapide et amical. En effet, le Français a été le premier à l’avoir appelé, avant que tout ne se gâte avec l’histoire de Savona et la demande maladroite d’impeachment de Di Maio. Macron est pressé et a besoin d’un ami en Europe : Conte. Une source du M5S proche de Conte explique : ‘’la réunion bilatérale la plus attendue sera celle qui aura bientôt lieu avec le Président français’’. Cela parce que cette réunion pourrait dé-diaboliser au niveau international les 5 Etoiles et les libérer du label ‘’populistes’’. Les 5 Etoiles sont ainsi ‘’disposés à collaborer avec le Président français pour un agenda vraiment européen en mesure de relancer une intégration affaiblie par des années d’égoïsmes’’. Mais à une condition : ‘’qu’il s’agisse d’une Europe des peuples et de justice sociale. Que l’Italie ne soit pas prise en remorque par la France ou l’Allemagne’’ a souligné F. Castaldo, vice-président du Parlement européen. Paradoxalement, en ce moment c’est le nouveau ministre pour les affaires européennes, Paolo Savona (indiqué par la Ligue), qui pousse Conte à soutenir Macron et ses projets lors du prochain Conseil européen du 28 juin pour affaiblir le pouvoir de l’Allemagne. Somme toute, le Français veut les mêmes choses que le gouvernement italien : plus d’intégration, plus de flexibilité sur les investissements et rediscuter le plafond à hauteur de 3%. Mais si Salvini devait réaliser sa politique migratoire à l’instar de la Hongrie ou de la Pologne, Conte se verrait dans une position d’embarras vis-à-vis de l’ami français ». 

ARTICLE, Corriere della Sera P. Valentino « Merkel : sur les débarquements l’Italie a été délaissée » : « Deux nouveautés peuvent être soulignées dans l’entretien de la Chancelière dans le FAZ : un ton respectueux envers le nouveau gouvernement italien, avec lequel elle entend ‘’travailler au lieu de spéculer sur ses déclarations’’ pour trouver des solutions aux urgences les plus graves. Deuxièmement, Merkel offre à Macron la réponse la plus détaillée à ses propositions pour la réforme de l’UE. D’une part ‘’chaque pays de la zone euro a un devoir de solidarité quand la stabilité de la devise est en danger’’ avec une ligne rouge infranchissable ‘’la solidarité entre Européens ne devra jamais conduire à une union des transferts mais doit aider les autres à s’aider tout seuls’’. Soit, aucune amnistie sur la dette ou suspension des règles. Quant à la proposition de Macron de transformer le MES en un Fonds monétaire européen, Merkel souligne que celui-ci devra alors être placé sous un contrôle intergouvernemental, soit des parlements nationaux. Sur les migrants, reconnaissant le fait que l’Italie ait été abandonnée à soi-même, Merkel prône pour un système d’asile et pour une police de frontière commune, ainsi que pour une Agence pour les réfugiés »./.

EDITORIAL, Romano Prodi, ancien président du Conseil italien, Messaggero, « L’équilibre à trouver pour notre politique étrangère » : « Le programme commun Ligue-M5S en politique étrangère n’est pas simple car il allie une fidélité affirmée à l’alliance atlantique avec une ouverture totale à la Russie, considérée comme un partenaire économique et commercial  envers lequel il faudrait supprimer les sanctions existantes. La Russie est également considérée comme un allié potentiel de l’OTAN et de l’Union européenne pour combattre le terrorisme islamique et pour gérer les flux migratoires en Méditerranée. Dans la situation actuelle, il s’agit plus d’un désir que d’un dessein politique possible. L’accord de gouvernement ne parle pas de politique méditerranéenne alors que notre rôle y est vital. La France a décidé d’organiser une conférence pour la Libye, profitant de la crise interne italienne, et cette conférence a marginalisé notre rôle. Le problème fondamental de notre politique étrangère est là : si nous n’avons pas une politique en Europe, nous ne pouvons pas en avoir une à l’extérieur ».

ARTICLE, G. Longo, Stampa, « Missions à l’étranger, le gouvernement étudie le retrait graduel de l’Afghanistan » : « Pas tout de suite et pas sans accord préalable avec les pays alliés de l’Otan, mais l’objectif est un retrait progressif des troupes italiennes de l’Afghanistan. Les délais et les modalités sont encore à l’étude mais l’accord entre la Ligue et les 5 étoiles le prévoit. La ministre de la Défense, Elisabetta Trenta, aurait également des doutes sur le Niger où se trouvent 500 militaires italiens pour lutter contre le trafic d’êtres humains et le terrorisme islamique. Elle a précisé que s’il est « important de travailler aux côtés de nos alliés’’, ‘’chaque cas doit être étudié’’. Au centre de la lutte contre le terrorisme elle a indiqué la cyber sécurité ». 

(Traduction : ambassade de France à Rome)

Législatives 2018 en Slovénie.

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Slovénie. Lors des élections législatives de ce 3 juin 2018, le Parti démocrate slovène (SDS), dont le dirigeant est proche du Premier ministre hongrois Viktor Orbán, obtient 24,96 % et 25 députés sur 90 après avoir conduit une campagne anti-immigration. Le parti patriotique SNS décroche 4,2 % et 4 députés.

(http://volitve.gov.si/dz2018/#/rezultati)

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Bled

03/06/2018

Geert Wilders se rendra à Londres.

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Pays-Bas et Royaume-Uni. Geert Wilders se rendra au cours des prochains jours à Londres afin de participer à une manifestation en vue de réclamer la libération de l’activiste anti-islamisation Tommy Robinson.

Matteo Salvini en Sicile.

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Italie. Le dirigeant de la Ligue, vice-Premier ministre et ministre de l'Intérieur Matteo Salvini est ce 3 juin 2018 en tournée en Sicile.

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à Catane

Matteo Salvini : "Le bon temps pour les clandestins est fini : préparez-vous à faire vos valises."

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Italie. Le dirigeant de la Ligue, vice-Premier ministre et ministre de l’Intérieur Matteo Salvini a déclaré ce 2 juin au soir lors d’un meeting : « Le bon temps pour les clandestins est fini : préparez-vous à faire vos valises. »

02/06/2018

Frères d'Italie organise une consultation en faveur de l'instauration de l'élection directe du président de la République.

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Italie. Frères d’Italie invite les citoyens à venir signer un peu partout à travers le pays ce 2 et 3 juin 2018 en faveur de l'instauration de l'élection directe du président de la République. [Cette récolte de signatures n'a pas de conséquences légales.]

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Thuringe : l'AfD donnée à 18 %.

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Allemagne. Un sondage en vue des élections pour le Parlement de Thuringe en 2019 donne l'AfD à 18 %. [En 2014, l'AfD avait obtenu 10,6 %.]

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CDU : démocrates-chrétiens

die Linke : post-communistes

SPD : sociaux-démocrates

AfD : patriotes

Grüne : écologistes

FDP : libéraux

Sonstige : autres

La Ligue organise une consultation en faveur de l'instauration de l'élection directe du président de la République.

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Italie. La Ligue invite les citoyens à venir signer un peu partout à travers le pays ce 2 et 3 juin 2018 en faveur de l'instauration de l'élection directe du président de la République. [Cette récolte de signatures n'a pas de conséquences légales.]

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Eric Stauffer désire se lancer dans l’industrie pharmaceutique.

Suisse. L’ancienne figure de proue du MCG puis de Genève en marche Eric Stauffer veut se lancer dans l’industrie pharmaceutique :

https://www.letemps.ch/suisse/eric-stauffer-veut-se-lance...

Ana Roch réélue à la tête du MCG.

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Suisse. Canton de Genève. La présidente sortante du MCG Ana Roch a été réélue ce 29 mai 2018.

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Ana Roch

(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2016/05/03/eri...) 

01/06/2018

Le gouvernement italien M5S-Ligue.

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Italie. Le nouveau gouvernement :

http://www.lalibre.be/actu/international/voici-a-quoi-res...

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"Naissance du gouvernement Ligue-M5S."

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Italie. Revue de presse.

Formation du Gouvernement M5S-Ligue  – Unes : « Coup d’envoi du gouvernement M5S-Ligue » (Corriere della Sera), « Les populistes au pouvoir » (La Repubblica), « L’Italie archive sa crise la plus difficile » (La Stampa), « Entente Ligue-M5S : Conte président du Conseil, Tria à l’Economie » (Sole 24 Ore), « Le gouvernement Di Maio-Salvini décolle » - ‘’Mattarella confie le mandat à Conte’’ (Il Messaggero), « Naissance du gouvernement Ligue-M5S » (Il Mattino), « Le drôle de couple au gouvernement » (Avvenire), « Bonne chance » - ‘’Berlusconi déçu’’ (Il Giornale). 

EDITORIAL Corriere della Sera M. Franco « La voie obligée (et plusieurs doutes) » : « Le premier gouvernement ‘’contractuel’’, transversal et ‘’populiste’’ non seulement de l’Italie mais de toute l’Europe occidentale, prend forme. On peut le définir comme un gouvernement de droite, pour la présence massive de la Ligue, l’abstention probable de Fratelli d’Italia et pour les chromosomes multicolores des 5 Etoiles. Le gouvernement est un mélange d’hommes politiques, de figures ‘’professionnelles’’ anonymes et sans un véritable poids politique, à commencer par le président du Conseil Giuseppe Conte, assisté par les deux vice-présidents Di Maio et Salvini. Ce ne sera pas une période facile. Le reste de l’Europe regarde l’Italie avec inquiétude car elle craint y voir une « expérience » pouvant se répéter ailleurs et dans un court délai ».

EDITORIAL, A. Campi, Messaggero, « La plaie est refermée; de nouveaux équilibres au banc d’essai » : « L’accord est conclu, le plus difficile (et dangereux) arrive maintenant. Ceux qui ont promu un ‘’contrat’’ devront le respecter sans que l’Italie ne se retrouve en banqueroute. Nous verrons si la souveraineté est une chose sérieuse ou une belle formule vide de sens. Dans l’ensemble, la liste des ministres d’empreinte politico-technique (voir le profil de Conte) ne laisse pas présager un exécutif prêt à faire la révolution ».

EDITORIAL, M. Sorgi, Stampa, « Premier cas en Europe occidentale : expérience de populisme au gouvernement » : «Le gouvernement est né parce que l’affaire Savona est résolue, avec son déplacement du Trésor aux Affaires européennes. Salvini en ressort comme le grand vainqueur qui a su rester leader de la Ligue tout en se détachant du centre droit. Il a montré son sens des responsabilités en acceptant que Savona change de portefeuille. Mattarella a défendu les règles et résolu la crise. Il y a plus de ministres techniques que prévu et paradoxalement Savona e Moavero Milanesi (Affaires étrangères) sont les seuls à avoir une expérience de gouvernement, alors que par exemple Tria, à l’Economie, n’en a aucune.  Accrochons-nous car la semaine prochaine, tous feront le baptême de l’hémicycle mais aussi de l’arène internationale du G7. Les principes du ‘’contrat’’ sont illusoires et il ne faudrait pas que les leaders prennent leurs distances ou entrent en conflit avec leurs partenaires traditionnels et la place historique européenne et occidentale de l’Italie. Ce serait une erreur irrémédiable. L’Europe observe l’Italie avec grande attention et esprit de collaboration, consciente que la crise d’un pays fondateur pourrait provoquer celle, plus grave encore, de toute l’UE ».

COMMENTAIRE Sole 24 Ore L. Palmerini « Le défi du Quirinal : les populistes dans les rangs institutionnels » : « Le premier défi a été remporté : conduire les deux leaders à se confronter avec la réalité du gouvernement et dans les rangs constitutionnels, dans le respect de l’UE et des prérogatives de la Présidence de la République. Le ‘’non’’ de Mattarella à Savona au ministère de l’Economie est sa première victoire : non pas sur la personne mais sur les principes répétés aux deux leaders, rentrés depuis hier dans les rangs du respect des fonctions réciproques. La patience montrée par Mattarella ne signifie pas pour autant une subordination. On verra bien où nous porteront Di Maio et Salvini, habitués à l’opposition et qui se confronteront maintenant avec la réalité du gouvernement en présence d’un Quirinal avec lequel il y a eu une relation un peu ‘’rugueuse’’. Le choix du Quirinal a respecté celui des électeurs qui ont primé les 5 Etoiles et la Ligue ». 

RETROSCENA (coulisses) Corriere della Sera M. Guerzoni « Savona, l’hérétique qui a inquiété l’UE » : « Le premier appel téléphonique de félicitation reçu par Savona est venu de Steve Bannon, l’ancien stratège de Donald Trump et qui est fan du gouvernement jaune-vert. Savona est content, mais pas trop. ‘’S’ils ont trouvé un compromis sur moi, cela s’explique car ils ont compris que je ne suis pas si anti-européen’’, assure-t-il. ‘’Je suis un soldat : on m’a appelé et je me suis mis à disposition avec un grand sens de responsabilité. Avec le professeur Tria (Economie) nous ferons un travail d’équipe’’ a-t-il ajouté ».

COMMENTAIRE, La Repubblica, C. Tito : « La nouvelle droite au pouvoir » : « Le gouvernement jaune-vert naît déjà vieux. Les ministères clé sont entre les mains d’hommes du passé. Moavero (ministre des Affaires Etrangères), ancien ministre du gouvernement Monti, Tria (ministre de l’Economie), rédacteur du programme de Forza Italia et même Savona (ministre des Affaires Européennes), qui était ministre à l’époque du gouvernement Ciampi en 1993. C’est le résultat de trois mois de tractations, de rebondissements inédits et de vétos croisés, d’une mauvaise lutte pour le pouvoir faite par dépit. Un psychodrame inutile dont la raison est malheureusement trop simple : la peur de perdre l’occasion et le pouvoir. Un groupe décoloré mais qui prend le ton d’un gouvernement de droite. Une alliance qui s’appuie sur une sorte de dictature de la mauvaise humeur des citoyens ».    

SONDAGES Sole 24 Ore « Les Italiens favorables à la devise européenne, l’anti-euro uniquement chez les électeurs de la Ligue » : « Le sondage d’IPR Marketing effectué le 28 mai nous dit que 55% des Italiens sont favorables à ce que l’Italie reste dans la devise commune, 29% souhaitent en sortir, 12% n’a pas d’opinions. Auprès des électeurs de la Ligue, les choses changent : 52% d’entre eux souhaitent abandonner l’euro. Même pour le sondage Piepoli, les comptes sont justes ‘’deux tiers des Italiens sont européens et pro-euro’’. Des chiffres que les partis n’ont pas encore pris au sérieux ». 

Corriere della Sera G. A. Falci « Berlusconi prépare l’opposition » : « Dans sa résidence milanaise à Arcore, le ‘’Cavaliere’’ tire les conclusions : ‘’j’ai toujours su comment cela se terminerait. La Ligue n’aurait pas su résister à la tentation de gouverner et les 5 Etoiles auraient fait tout leur possible pour y aller’’. Et à ses fidèles, il confie ‘’le mien a été un acte de générosité, maintenant voyons ce qu’ils sont en mesure de faire’’. Berlusconi veut vraiment voir si Salvini sera réellement le paladin du programme de centre droit. Il se félicite de la nomination de Moavero Milanesi (Affaires Etrangères) et de Tria (Economie) ‘’ce sont deux remparts contre la dérive populiste’’. Chez les ‘’Bleus’’, on craint une OPA de la Ligue sur Forza Italia. Berlusconi le sait et assure ‘’dans l’opposition, je porterai Forza Italia à hauteur de 20%’’ ».

ARTICLE, La Repubblica, A. D’Argenio : « ‘’ Italiens, il faut travailler davantage ‘’ : nouvelle crise avec l’UE après la phrase de Juncker » : « Un incident risque de faire monter la tension entre Bruxelles et Rome dès le premier jour du nouveau gouvernement. C’est le Guardian qui rapporte une phrase très dure sur l’Italie attribuée à Jean Claude Juncker. Le président de la Commission européenne, lors de la conférence New Pact for Europeaurait prononcé ces mots : ‘’ Les Italiens doivent travailler davantage et ils doivent être moins corrompus et arrêter d’accuser l’UE pour tous les problèmes de l’Italie ‘’. Ces déclarations ont fait à nouveau polémique et le président du parlement européen Antonio Tajani a demandé à Juncker de démentir immédiatement les phrases qui lui sont attribuées car, si elles étaient vraies, elles seraient inacceptables. Matteo Salvini a riposté durement à ces déclarations en affirmant qu’elles étaient honteuses et racistes et que le nouveau gouvernement sera capable de faire respecter les droits et la dignité de 60 millions d’Italiens qui s’attendent à une collaboration et pas aux insultes de la part de l’Europe ».

ENTRETIEN de Giorgia Meloni, secrétaire du parti de droite Fratelli d’Italia«’’De notre côté, nous nous abstiendrons mais je crains que ça ne dure pas. Matteo (Salvini) est obligé de renoncer à beaucoup’’ » (Il Messaggero).

(Traduction : ambassade de France à Rome)