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15/04/2025

Les prévisions visent à endormir les Suisses.

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Suisse. Dans ses dernières prévisions, la Confédération ne prévoit une Suisse à 10 millions d'habitants qu'en 2040. Pourtant, la Suisse comptait déjà plus de 9 millions d'habitants fin 2024.

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Une auberge qui avait accueilli une fête du FPÖ subit un vol.

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Autriche. Vienne-Margareten. Après une fête organisée dans l’auberge « Zur Elisabeth » par le parti patriotique FPÖ, 20 tables et 40 bancs ont été volés durant la nuit. Le dommage s’élève à 5.000 euros.

Le mémorial de Wannsee s'en prend à l'AfD.

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Allemagne. Devant le bâtiment où s’est tenue en 1942 la Conférence de Wannsee, un panneau indique :

« En janvier 2024, le réseau Correctiv publiait ses recherches à propos d’une rencontre de la Nouvelle droite dans une villa à Potsdam. Des membres de l’AfD, des Identitaires et de la CDU ont parlé là de la manière de déporter des millions de gens hors d’Allemagne.

Rapidement s’est propagée l’expression Wannsee 2.0. »

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Peter Szijjártó : "Nous utiliserons notre droit de veto si Bruxelles veut faire entrer Kiev rapidement dans l’UE."

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Hongrie, UE et Ukraine. Le ministre hongrois des Affaires étrangères Peter Szijjártó (Fidesz) déclare : « Nous ne donnerons pas un seul centime pour aider les Ukrainiens et nous utiliserons notre droit de veto si Bruxelles veut faire entrer Kiev rapidement dans l’UE. »

L'AfD et le BSW dénoncent le fait que Friedrich Merz désire livrer des missiles Taurus à l'Ukraine.

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Allemagne. Le parti patriotique AfD et le parti de gauche anti-immigration BSW dénoncent le fait que le futur chancelier démocrate-chrétien CDU Friedrich Merz promet la livraison de missiles de croisière allemands Taurus, qui peuvent potentiellement viser Moscou, à l’Ukraine.

"Giorgia Meloni s’adresse à Ursula von der Leyen : "Nous convaincrons Donald Trump et il n’y aura pas d’alliance avec la Chine"."

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Italie. Revue de presse.

Les Unes du jour portent sur l'Ukraine « Trump attaque Zelensky » (Corriere della Sera), « Ukraine, Trump parle comme Poutine » (Stampa), « Ukraine, Trump: « c'est la faute de tout le monde » » (Messaggero), « Massacres en Ukraine, Trump accuse Biden et Zelensky » (Giornale), les droits de douane « Droits de douane, l'offre de l'Europe à Trump » (Repubblica).

Le voyage à venir de G. Meloni à WashingtonRepubblica : « Giorgia Meloni s’adresse à Ursula von der Leyen : ‘nous convaincrons Donald Trump et il n’y aura pas d’alliance avec la Chine’ ». « A la veille de sa visite à Washington, la Présidente du Conseil italien s’entretient avec la présidente de la Commission européenne sur le Pacte de stabilité, les sanctions contre la Russie et les relations avec Pékin ». « La présidente de la Commission européenne a fait savoir hier que les contacts avec Meloni étaient ‘réguliers’ et qu’elle ‘accueillait favorablement toute action des États membres’ qu’elle-même ‘coordonne de près’, tout en réaffirmant que ‘la compétence pour négocier’ sur les droits de douane relevait bien de Bruxelles. G. Meloni et U. von der Leyen ont discuté des tarifs douaniers, bien sûr. L’objectif est de les éliminer, comme on le sait, des deux côtés de l’Atlantique. Mais pas seulement. Selon des sources gouvernementales, la leader italienne a fait part de ses doutes sur les relations avec la Chine, que la commission est en train d’entretenir, sur les risques d’une surproduction de Pékin qui pourrait avoir un impact négatif sur le marché italien et européen. Sur ce point, il ne peut y avoir d’entente à grande échelle avec von der Leyen : oui, la commission a lancé une task force pour contrôler les importations de l’Est, mais von der Leyen ne peut pas ignorer les pressions opposées qui viennent d’Espagne et de France, intéressées par le dialogue avec la Chine. Le gouvernement italien n’a pas non plus apprécié la manière dont la haute représentante pour la politique étrangère de l’UE, Kaja Kallas, a annoncé hier un paquet de nouvelles sanctions contre la Russie sur le gaz et le pétrole. Pas sur le fond, mais parce que ‘pour la énième fois’ les États membres, dont Rome, auraient été mis devant le fait accompli, sans concertation sur le calendrier et les modalités. Meloni et von der Leyen ont également discuté du réarmement. Mais ici, il semble y avoir un accord : le délai du 30 avril pour demander la dissociation des dépenses de défense du Pacte de stabilité est abandonné, et la Présidente du Conseil aurait obtenu des assurances de la Commission que la deadline serait maintenant déplacée en juin. ». Corriere della Sera : « Meloni devra jouer le rôle de médiatrice dans une négociation entre l’Amérique et l’Europe qui doit absolument se conclure rapidement. Le tout avec un dialogue constant avec la présidente de la Commission européenne, comme le fait savoir clairement la porte-parole de cette dernière ». Il Foglio : « L’Italie de G. Meloni est sortie du mémorandum de la « Route de la soie » signée en 2019, certes, mais D. Trump veut encore plus : derrière une posture antichinoise, l’Italie demeure toujours, aux yeux de l’Amérique, comme le ventre mou de l’influence chinoise en Europe. Les récents voyages en Chine des ministres A. Urso, M. Piantedosi (indépendant) et du président du Sénat I. La Russa (Frères d'Italie) (et M. Salvini dans un mois) n’ont pas été appréciés à Washington. Trump veut savoir s’il peut vraiment faire confiance à Meloni ». Il Giornale « Il s’agit d’un voyage à haut risque : l’Italie est aujourd’hui face à un carrefour crucial où elle pourrait avoir une place importante dans l’échiquier international. Le dilemme est le suivant : faut-il continuer à adopter la posture traditionnelle européenne ou plutôt faire de levier sur d’autres approches ? Quoi qu’il en soit, un succès renforcerait Meloni. En revanche, si Meloni devait repartir les mains vides, cela pourrait marquer le début d’une crise de crédibilité internationale de son gouvernement ». Domani « Meloni est placée sous surveillance spéciale de l’UE, la Commission tient en effet à faire savoir que la mission de Meloni est ‘’fortement coordonnée’’ avec les institutions européennes. En effet, le commissaire européen pour le Commerce, Sefcovic, était à Washington pour rencontrer la contrepartie américaine et sonder le terrain pour ‘’une solution négociée’’. Le voyage de Meloni à la Maison Blanche se fait donc sous le parapluie européen et le Palais Chigi est bien prudent à ne pas divulguer d’informations sur la stratégie à suivre ». Repubblica : « Giorgia Meloni entre les droits de douane et l’Ukraine. Donald Trump a été pris de court par Poutine ». « L’urgence de ce voyage s’explique par la volonté de ne pas laisser la crise actuelle fragmenter la relation historique entre les Etats-Unis et l’Europe. Les circonstances offrent une opportunité et l’Italie tente de la saisir, même si cela ne dépend pas d’elle seule. Contrairement à Pedro Sanchez qui se rend en Chine, l’Italie de Giorgia Meloni s’efforce de recoudre les lambeaux d’une toile ancienne, aujourd’hui déchirée. Reste à voir si la mission sera réussie, mais un échec du voyage ne bénéficierait à aucun des protagonistes du débat public en Italie et en Europe, ni même aux Etats-Unis. En substance, ce sera un voyage d’exploration politique à propos duquel l’emphase un peu enfantine des partisans dépourvu de sens critique de la présidente du Conseil et le pessimisme a priori de ses détracteurs sont inadaptés. Il y a un lien évident entre la question ukrainienne et les droits de douane. Giorgia Meloni ne peut avoir l’ambition de tout régler mais pourra faire un discours réaliste défendant les intérêts italiens tout en étant loyal envers les obligations européennes. Ce sera également l’occasion de comprendre si elle a en face d’elle le Trump de la campagne électorale ou un Trump déçu par Poutine. L’optimisme facile et pro-russe de Trump a sans aucun doute subi un coup dur mais Meloni fera face à un interlocuteur encore attaché à ses thèses, ne serait-ce que par orgueil."

Le réarmement. Corriere della Sera : « Plus qu’un retrait, le « parti du pacifisme » (Ligue et M5S) semble dans l’embarras. Le massacre russe à Soumy en Ukraine a démenti le récit de ceux qui parlaient d’une Europe « belliciste », d’un Poutine désireux d’une trêve et d’un Trump comme un négociateur habile pouvant mettre fin au conflit. Même le dirigeant de la Ligue, M. Salvini a dû reconnaitre un ‘’massacre terrible’’  en soulignant que ‘’frapper des civils ne favorise pas la paix’’. Seul hier après-midi, le M5S a parlé d’un « une erreur, une barbarie qui confirme l’urgence de mettre fin au plus vite au conflit ». Entre réticence et embarras, on devine la volonté de ne pas irriter le président américain. Tout cela renforce paradoxalement l’action de Meloni en soutien d’un réarmement européen ».

Le nucléaire. Messaggero : « Matteo Salvini appelle à ‘lancer le nucléaire sûr’ en abandonnant ‘l’approche idéologique qui a prévalu ces dernières années’. La première centrale en Italie serait prévue pour 2032, si le projet est lancé tout de suite comme le souhaite le gouvernement ». « Pour le ministre des Infrastructures il doit s’agir d’une énergie propre et il n’exclut pas que Milan soit une ville pionnière sur le nucléaire de nouvelle génération. Il mise sur les mini-réacteurs SMR à fission : ‘cette nouvelle technologie permettra aux familles et aux entreprises de faire des économies sur leurs factures’ affirme-t-il. ‘Nous ne pouvons pas avoir la France juste à côté de nous dotée de 50 réacteurs déjà opérationnels et payer les factures 30 à 50% plus chères en Italie’. Pour le PDG d’ENEL aussi, le moment est venu. Avec Ansaldo Energia et Leonardo ils se sont vus confier la mission de gérer la newco qui devra déterminer la meilleure façon de saisir l’opportunité [du nucléaire]. »

L’immigration. Corriere della Sera : « La Commission européenne a finalisé la liste des pays d'origine considérés comme « sûrs » au niveau européen pour le retour des migrants, qui doit être soumise aux États membres. Selon le projet, il s'agit de la Tunisie, de l'Égypte, du Bangladesh, de la Colombie, de l'Inde, du Kosovo et du Maroc. La liste modifiera le règlement sur les procédures d'asile, prévu par le nouveau pacte sur la migration approuvé l'année dernière et qui sera appliqué à partir de 2026. Le verdict de la Cour de justice sur les CPR en Albanie est attendu entre fin mai et début juin, après les recours déposés auprès du tribunal de Rome par des migrants secourus en Méditerranée et transférés dans les centres en raison de leur provenance de pays considérés comme sûrs par l'Italie, dont l'Égypte et le Bangladesh, pour l'examen accéléré de leur demande d'asile. Pour Sara Kelany, responsable du département immigration de Fratelli d'Italia, le projet de la Commission « donne raison à l'Italie sur les pays sûrs ». Fatto Quotidiano : « Des 40 migrants transférés en Albanie, il y en a un qui a déjà fait son retour en Italie. Le gouvernement aurait en effet déporté illégalement un demandeur d'asile, en plus avec les poignets liés pendant au moins dix heures. Les avocats des personnes transférées pourraient mettre en évidence cet élément de contrainte prolongée dans de futures initiatives juridiques. Quoi que le ministre de l'Intérieur Matteo Piantedosi (indépendant) entende par « pratique tout à fait normale », ce qui s'est passé semble aller à l'encontre des directives ministérielles elles-mêmes (qui citent les directives communautaires) qui n'autorisent pas la contrainte comme mesure préventive, mais seulement en cas d'opposition au retour de l'individu, sous réserve des principes de nécessité et de proportionnalité, et non pour toute la durée du transfert. Or, il n’y aurait eu aucune rébellion de la part des 40 migrants, malgré la totale absence d’information sur ce qui se passait, y compris la destination, fait savoir un avocat de quatre migrants ».

(Traduction : ambassade de France à Rome)

La constitution hongroise précisera qu’une personne est "soit un homme, soit une femme".

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Hongrie. La Constitution précisera désormais qu’une personne est « soit un homme, soit une femme » et « la primauté du droit des enfants à un développement physique, mental et moral correct sur tout autre droit ».

De plus, « la citoyenneté d’un Hongrois détenteur d’un autre passeport pourrait être suspendue », à l’exception des ressortissants de l’Union européenne et de quelques autres pays européens.