07/04/2025
Templin : Christian Bork de l‘AfD a emporté le premier tour de l’élection directe du maire.
Allemagne. Brandebourg. Templin. Christian Bork de l‘AfD a emporté le premier tour de l’élection directe du maire. Le deuxième tour aura lieu le 4 mai 2025.
AfD : nationalistes
CDU : démocrate-chrétiens
liste locale
SPD : sociaux-démocrates
Die Partei : satirique
sans parti
Christian Bork
15:40 | Lien permanent | Commentaires (0)
Le Premier ministre hongrois Viktor Orbán a reçu l'écrivain français Emmanuel Todd.
Hongrie et France. Le Premier ministre hongrois Viktor Orbán a reçu l'écrivain français Emmanuel Todd.
Viktor Orbán et Emmanuel Todd
15:11 | Lien permanent | Commentaires (0)
L'éditeur et rédacteur en chef du Deutschland-Kurier condamné pour un montage satirique.
Allemagne. L'éditeur et rédacteur en chef du Deutschland-Kurier David Bendels est condamné en première instance à une peine de prison de sept mois pour avoir publié un photomontage satirique et critique sur le ministre fédéral social-démocrate de l'Intérieur Nancy Faeser (SPD).
14:03 | Lien permanent | Commentaires (0)
"Salvini, prêt pour le ministère de l’Intérieur."
Italie. Revue de presse.
Les Unes du jour portent sur les droits de douane : « Droits de douanes, pression sur Trump » (Repubblica, Messaggero), « Les cartes que l’UE peut jouer » (Sole 24 Ore), « Droits de douane : les rangs de la fronde anti-Trump grossissent » (Stampa) ; la réélection de M. Salvini au congrès national de la Ligue « Le sacre de Salvini » (Messaggero), « Salvini, prêt pour le ministère de l’Intérieur » (Corriere della Sera) ; et la manifestation du Rassemblement National à Paris : « L’orgueil lepéniste ne conquiert pas Paris » (Stampa), « Le défi de Marine » (Corriere della Sera), « Marine réveille la droite : « je vais de l’avant » » (Giornale).
Les droits de douane/UE. La Repubblica : « L’Europe se réunit pour donner sa réponse aux Etats-Unis. Il est possible de distinguer deux approches différentes : celle des « faucons » – notamment de la France – qui plaide pour une riposte dure contre Trump, et celle des « colombes » – notamment de l’Italie et de la Pologne – préférant éviter une escalade pouvant provoquer une stagflation (combinaison entre l’inflation et une stagnation de l’économie) ». Il Messaggero de dimanche : « L’Italie se positionnera encore parmi les « colombes », en demandant d’éviter le bras-de fer et donc une riposte musclée, option préférée par les « faucons ». L’objectif est de préserver le pacte transatlantique qui semble aujourd’hui vaciller ». Corriere della Sera : « Aujourd’hui au Luxembourg, les ministres du commerce des 27 discuteront de la riposte à donner, l’objectif étant de sortir de la réunion avec « un message unitaire » comme le fait savoir une source diplomatique européenne. Hier, von der Leyen a eu un entretien téléphonique avec Starmer, l’objectif restant celui de négocier avec les Etats-Unis ». Il Messaggero : « Meloni convoque une réunion d’urgence aujourd’hui à 17h au Palais Chigi avec les ministres de l’Economie, des Affaires européennes, de l’Agriculture, des Entreprises et de la Défense, ainsi que les deux vice-présidents du Conseil A. Tajani et M. Salvini. Une première estimation des effets des droits de douane sur les secteurs les plus sensibles aux mesures de Trump sera établie. À commencer par l'agroalimentaire, un secteur particulièrement cher à Meloni et à son parti. Avec ces données, la présidente du Conseil s'adressera aux entreprises demain, pour étudier ensemble la situation et définir les premières contre-mesures à mettre en place. Et surtout pour faire passer un message : « Vous n'êtes pas seuls, le gouvernement est prêt à faire sa part ». Le ministre de l’Agriculture Lollobrigida serait prêt à demander à l’UE d’aider les secteurs les plus impactés par les tarifs douaniers et trouver ainsi un compromis sur lequel le Made in Italy n’est pas disposé à céder. ».
L’annonce d’une prochaine visite de G. Meloni à Washington. Corriere della Sera : « Meloni prépare sa rencontre avec Trump et vise à réduire de moitié les droits de douane réciproques. La Présidente de la Commission européenne a de bonnes raisons de compter sur cette rencontre bilatérale, sans doute le 16 avril prochain, entre G. Meloni et le Tycoon. Selon le gouvernement italien, ‘’cela peut faciliter les négociations entre l’UE et les Etats-Unis afin d’éviter une guerre commerciale’’. L’objectif concret est d’arriver à des droits commerciaux réciproques à hauteur de 10% ». Il Messaggero : « Le message que G. Meloni veut adresser à D. Trump peut se résumer ainsi : moins de barrières économiques en échange d’une augmentation européenne dans les dépenses pour la Défense. La Présidente du Conseil veut comprendre s’il y a un espoir pour les produits italiens et s’il est possible de négocier sur les droits de douanes vers l’UE. Des sources du Palais Chigi rassurent : Mme Meloni se rendra à Washington ‘’non pas pour se démarquer de l’UE mais plutôt pour fluidifier les relations entre l’Europe et les Etats-Unis’’. A l’occasion de l’inauguration du nouveau hub de MSC Croisières à Miami, construit par Leonardo, Meloni a souligné dans son message vidéo ‘’les bénéfices réciproques Italie-Etats-Unis’’ ».
Réélection de Matteo Salvini à la tête de la Ligue. Corriere della Sera : « Matteo Piantedosi (indépendant) glacial et stop de Fratelli d’Italia » : « La demande, soutenue en bloc ce week-end par la direction de la Ligue, est officielle : Matteo Salvini veut retourner au ministère de l’Intérieur. Mais le rôle de l’actuel ministre, M. Piantedosi, est difficile à remettre en cause et, si l’idée était qu’il soit candidat pour les régionales en Campanie, l’intéressé dit lui-même ne pas être disponible. Matteo Salvini, dès son acquittement dans le procès Open Arms [sur le secours de migrants et la rétention en mer], avait lancé l’hypothèse de son retour à l’Intérieur. Retour qui d’après la Ligue, donnerait un nouvel élan de popularité au parti aujourd’hui à 9% dans les sondages contre 34% aux européennes de 2019 lorsque Salvini était ministre de l’Intérieur. Si Fratelli d’Italia y voit ‘’une erreur de langage’’, Salvini est convaincu d’être dans une phase ascendante, avec notamment un nouveau rôle qu’il entrevois au niveau international après la participation au Congrès de la Ligue ce samedi d’Elon Musk et Marine Le Pen. L’opinion des alliés n’est pas négligeable, si la ligne qui transparait de Fratelli d’Italia est ‘on ne change pas une équipe qui gagne’, le ton de Forza Italia est plus polémique ‘si Matteo Salivini insiste, et il ne le fera pas, nous sommes prêts à ouvrir une crise et saisir le Président Mattarella pour nous retirer [de la coalition]’. »
Immigration. Repubblica : « D’après un sondage Demos &Pi, les Italiens seraient divisés au sujet des centres pour migrants en Albanie mais c’est toutefois le « non » qui l’emporte. 52% s’y oppose [aux centres], 46% est favorable et 2% s’abstient. Les plus favorables sont les électeurs orientés à droite : Ligue (84%), Fratelli d’Italia (77%), Forza Italia (72%), mais aussi les partis de centre : Italia Viva (62%) et Azione (56%). Les partis orientés à gauche, en revanche, sont plus réticents : M5S (46%), +Europa (41%), PD (34%) et AVS (32%). Concernant la gestion de l’immigration irrégulière, les Italiens se positionnent sur trois avis différents : a) la situation « est restée inchangée » (41%), b) « elle a empiré » (37%) et c) « elle s’est améliorée » (20%). 2% ne se prononce pas. »
Inéligibilité de Marine Le Pen. Corriere della Sera : « Seulement les plus fidèles ont manifesté pour Marine Le Pen. ‘Elle a besoin de vous’ dit Jordan Bardella. Le Rassemblement national attendait en réalité au moins 20 000 personnes or des estimations indépendantes en ont compté à peine 6 000 et la place Vauban était clairement à moitié vide. Des leaders étrangers, dont Matteo Salvini, ont réaffirmé leur solidarité à Marine Le Pen. Plus de la moitié des Français (61%) considèrent que sa condamnation est justifiée. Quant à la contre-manifestation des écologistes et de la France Insoumise, là aussi la foule n’atteint probablement pas la moitié des 15 000 personnes annoncées par les organisateurs et c’est surtout la division avec les socialistes absents qui émerge, rendant évidente la fin du Nouveau Front Populaire. La vraie surprise vient peut-être de la troisième manifestation de la journée, organisée par Renaissance pour relancer l’ancien premier ministre Gabriel Attal. Si la participation est là aussi inférieure à 10 000 personnes, l’enthousiasme est plus présent, profitant des déboires de l’adversaire historique. »
Il Messaggero, Francesco Lollobrigida (Frères d’Italie), ministre de l’Agriculture « J’espère que les négociations entre l’Europe et les Etats-Unis pourront aboutir à une levée des barrières commerciales et à une réouverture des marchés. Personne ne veut d’une guerre commerciale avec les Etats-Unis : ni le gouvernement italien, ni nos entrepreneurs. Nous sommes tous conscients du fait qu’une guerre commerciale ne profiterait à personne. Il est possible de chercher d’autres marchés sans renoncer toutefois aux Etats-Unis. C’est ce que le gouvernement Meloni est en train de faire pour l’export agro-alimentaire. Pour l’Italie, être en Europe ne signifie pas avoir de mauvaises relations avec Trump. Nous n'avons pas l'intention de renoncer au marché américain du vin. Les vins français sont toujours en tête aux États-Unis, suivis des vins italiens, puis des vins espagnols et australiens. La différenciation des droits de douane pourrait n'avoir aucun effet sur les vins français ou italiens. Avoir une approche musclée est contre-productif. La ligne la plus dure doit être laissée de côté comme ultime solution. La voie principale est celle de la diplomatie »
La Stampa, Luca Ciriani (Frères d’Italie), ministre chargé des Relations avec le Parlement : « Seule la Commission européenne peut apporter une réponse formelle en termes de droits de douane, et c'est là que nous nous confronterons. Mais rien n'empêche l'Italie d'agir politiquement pour éviter une guerre commerciale. Pourquoi ne devrions-nous pas faire de la politique dans l'intérêt de notre pays ? Je ne vois pas pourquoi la présidente Meloni ne devrait pas s'activer également au niveau bilatéral. Le plan européen et le plan politique national ne s'excluent pas. Les droits de douane sont un mauvais choix, qui nuit non seulement à l'économie italienne, mais aussi à celle des États-Unis et de l'ensemble du système occidental’’. ’’Il est vrai que la politique de Trump est agressive, mais l'UE semblait vivre dans un conte de fées ces dernières années, alors que le monde changeait. La Chine et les États-Unis s'affrontent sur l'IA, l'espace, les technologies de pointe... et nous nous sommes auto-imposés des contraintes, au point de nuire à notre propre industrie automobile. Il ne faut pas seulement parler de droits de douane et de Trump, en général l’UE doit se réveiller.’’ »
(Traduction : ambassade de France à Rome)
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