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04/03/2022

Des réfugiées ukrainiennes rapportent que des étrangers non-Européens violent et agressent sexuellement des Ukrainiennes dans le no man’s land frontalier.

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Le média Unser Mitteleuropa publie cet article en allemand. Voici la traduction :

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L'interview a été réalisée par notre correspondant hongrois Elmar Forster 

Pourquoi avez-vous fui l'Ukraine ? 

Nous avons fui parce que cela devenait absolument dangereux pour moi et mes deux enfants depuis la seconde moitié de la semaine dernière. Il y a un aéroport militaire dans ma ville natale. Des soldats y ont été transférés depuis des années. L'aéroport se trouve à quelques kilomètres de notre appartement et il a été détruit par des missiles tôt jeudi matin. L'impact a secoué le sol. Nous avons eu l’impression que les missiles avaient atterris directement dans la cour. Au même moment, des troupes biélorusses, avec des chars, sont arrivées près de notre ville. 

Pourquoi avez-vous fui vers l'Autriche ? 

Nous avons fui vers l'Autriche parce que des parents vivent ici et que nous y sommes en sécurité et pris en charge. Cependant, cette décision n'a pas été facile. 

Comment avez-vous vécu la fuite ? Quand avez-vous pris la décision de partir ? 

La fuite a été un martyre. Un parent nous a emmenés en voiture le plus près possible de la frontière polonaise. Cependant, il a été refoulé par les forces de l'ordre ukrainiennes bien avant celle-ci, car les hommes valides ne sont pas autorisés à quitter le pays. Nous étions donc « exposés » et avons dû parcourir un long chemin, probablement une trentaine de kilomètres. Nous étions sur la route pendant deux jours, nous devions bien sûr nous débarrasser de tous nos bagages. Sur le chemin, nous avons rencontré de nombreuses femmes, dont certaines étaient très épuisées, certaines s'effondraient parce qu'elles devaient porter de jeunes enfants, certaines même des bébés. Nous les avons aidées du mieux que nous pouvions. Pendant la marche, nous n'avions rien à boire. Nous étions donc heureux quand nous avons finalement traversé la frontière polonaise sans aucun problème, où nous avons été immédiatement accueillis chaleureusement et avons reçu les premiers soins prodigués de la meilleure façon possible. Un grand merci à nos amis et voisins chrétiens polonais ! 

Le gouvernement Selinskyi a distribué des armes parmi la population civile... Cette action était-elle utile ou n'est-elle même pas dangereuse pour la sécurité intérieure ?  

La distribution d'armes à la population civile a été correcte et très efficace. Sans cette mesure, la défense de Kiev et d'autres villes se serait effondrée depuis longtemps. Poutine avait imaginé une Blitzkrieg (guerre éclair). C’est une erreur de jugement complète ! Dans son discours du 21 février, il a insulté et interpellé chaque Ukrainien. Il a maintenant la réponse. L'Ukraine ne sera pas conquise de cette façon. La sécurité intérieure a été détruite par l'attaque organisée par l'élite russe. Il a transformé l'Ukraine en un champ de décombres. Cependant, les Russes n'ont pas réussi à transformer les peuples frères Ukrainiens et Russes en ennemis. Dans tous les cas, la légitime défense est toujours légitime !  

Des informations arrivent lentement en Occident selon lesquelles la crise ukrainienne est également utilisée à mauvais escient par des réfugiés arabes et africains en tant que pseudo-réfugiés...‎  

‎Les histoires d’horreur sur le comportement de certains réfugiés musulmans sont malheureusement la vérité. J’en ai moi-même fait l’expérience : lors de notre fuite, nous avons rencontré des groupes plus importants de jeunes hommes syriens et maghrébins. Ils ont été admis en Ukraine après 2015, ont reçu une bourse d’études aux universités de Kiev, Kharkov et Lviv et ont été pris en charge par l’Ukraine pendant des années.‎  

‎Lors de notre fuite, nous avons rencontré un groupe de ces hommes. Ils nous ont insultées comme étant des salopes incroyantes, des créatures impures et des crasses maudites par Allah... Puis, ils se sont mis en travers de notre chemin.  

Comme nous n’étions pas impressionnés, certains ont ouvert leur pantalon et ont annoncé qu’ils voulaient nous violer. Nous, les femmes, nous nous sommes accrochées ensemble pour qu’aucune ne puisse être arrachée et séparée. J’avais peur à mort, les enfants criaient – mais, Dieu merci, nous avons réussi à battre nos agresseurs pour qu’ils s’enfuient.‎  

‎Nous sommes reconnaissants d’être chaleureusement accueillis en Autriche. Nous travaillerons certainement avec beaucoup de zèle dans la mesure du possible. Natalia‎  

‎J’adresse un salut chaleureux à tous les lecteurs de Unser Mitteleuropa. » 

(https://unser-mitteleuropa.com/fluchtbericht-vergewaltigu...)

"Salvini prépare son voyage vers la frontière ukrainienne."

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Italie. Revue de presse.

Les discussions entre les émissaires des présidents ukrainien et russe hier ayant abouti à un accord sur des corridors humanitaires font les gros titres de la presse italienne, de même que les déclarations belliqueuses de Vladimir Poutine sur la poursuite de l’offensive. Les observateurs émettent des doutes de plus en plus sérieux sur la possibilité d’une trêve. L’accord européen sur l’octroi de la protection temporaire aux Ukrainiens est aussi reprise en une, tandis que l’Italie s’active pour organiser l’accueil des réfugiés et envoyer de l’aide alimentaire et sanitaire en Ukraine : « Poutine torpille la trêve » - L’entente russo-ukrainienne sur les corridors humanitaires a été trouvée mais le chef du Kremlin menace de ne pas arrêter l’avancée militaire (Corriere della Sera), « Ils fuient la mort » - Environ un million d’Ukrainiens a quitté le pays. L’UE décide d’octroyer la protection temporaire aux réfugiés. Selon Macron, « le pire est encore à venir » (La Repubblica), « Dans l’enfer de Kharkiv » (La Stampa), « Une mini-trêve pour sauver les civils » - Le risque d’un défaut de paiement pour la Russie demeure élevé (Sole 24 Ore), « Une trêve pour ceux qui fuient »  - L’accord pour les corridors humanitaires a été trouvé. Alerte sur les centrales nucléaires (Il Messaggero), « La trêve sous la tempête » - Le coup de froid après les négociations : Poutine menace de « ne pas revenir en arrière » et pilonne Kiev (Il Giornale). Les frictions au sein de la majorité sur la réforme du cadastre sont aussi citées, les partis de centre droit s’opposant à une remise à jour de la valeur locative cadastrale. La réforme est toutefois passée en commission avec une seule voix d’écart.

ARTICLE, Sole 24 Ore, A. Scott « Poutine surprend Macron : j’irai jusqu’au bout » : « En Ukraine, "le pire reste à venir". C'est ce dont est convaincu le président français Emmanuel Macron après avoir tenté une nouvelle fois d’entrouvrir une brèche face à la détermination de fer de V. Poutine à mener à bien ce que le président russe appelle une "opération spéciale", une guerre qui ravage le nord et le sud de l'Ukraine et qui est entrée hier dans sa deuxième semaine. Après avoir parlé pendant une heure et demie au téléphone avec le président russe, Macron a déclaré à ses collaborateurs qu' "il n'y a rien de rassurant dans ce que le président Poutine nous a dit." Poutine est déterminé à prendre le contrôle de tout le pays et à le "dénazifier". "Vous pouvez comprendre à quel point ces propos peuvent être choquants et inacceptables", a déclaré une source de l'Élysée à la presse, ajoutant que Macron, soulignant la fausseté de certaines déclarations ("vous vous mentez à vous-même"), a exhorté son interlocuteur à épargner les victimes civiles en permettant l'accès à l'aide humanitaire. Niant que l'armée russe cible les infrastructures civiles, M. Poutine a semblé acquiescer mais n'a pris aucun engagement. »

ARTICLE, Corriere della Sera « Salvini prépare son voyage vers la frontière ukrainienne » : « Entre accélérations et coups de freins, le projet de Matteo Salvini de se rendre sur les lieux du conflit va de l’avant. L’idée serait celle d’une mission, concertée avec les autorités diplomatiques et les services de sécurité, dans une localité de transit de réfugiés sortant de l’Ukraine, pouvant être en Pologne ou en Roumanie. ‘’Je n’ai pas peur de me mettre à disposition au nom de la paix’’ fait-il savoir ‘’je suis en train de voir avec le Premier ministre polonais et avec notre ambassadeur en Pologne : si tout est tranquille et confirmé, on se verra là-bas’’. Le leader de la Ligue a également souligné, avec une pique lancée indirectement au gouvernement, qu’il aurait préféré ‘’la diplomatie et la prière’’ »

ARTICLE, La Repubblica « Le duel télévisé entre Enrico Letta et Marine Le Pen » : « Hier, le dirigeant du Parti démocrate n’a pas hésité à critiquer la leader du Rassemblement National ‘’vos amis étaient Trump et Poutine : le premier a fini son mandat avec l’assaut au Capitole, alors que l’autre bombarde l’Ukraine’’ ajoutant ‘’il n’est pas suffisant de dire que vous vous êtes trompés. Par ailleurs, Salvini aussi a changé d’avis, en soutenant Draghi. Vous êtes de plus en plus seuls’’. Mais Marine Le Pen assure ‘’ce n’est pas vrai, Salvini est un allié fidèle’’. Toujours aux micros tendus, Letta a souligné qu’‘’il est fondamental de continuer à discuter avec Poutine et l’obliger à un cessez-le-feu’’. »

(Traduction : ambassade de France en Italie)