Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

22/06/2021

Tino Chrupalla dépose une gerbe de fleurs sur la tombe du soldat inconnu sur la Place rouge.

AfD.jpg 

Russie Unie.jpg

Allemagne et Russie. Le co-président de l’AfD Tino Chrupalla, en visite à Moscou, a déposé une gerbe de fleurs, sur la tombe du soldat inconnu sur la Place rouge, en souvenir des victimes de l’attaque allemande le 22 juin 1941 contre l’Union soviétique.

Chrupalla est invité, en tant qu’orateur, à une conférence du ministère russe de la Défense.

AfD 1.jpg

AfD 2.jpg

Article d’Álvaro Peñas : Le Parquet européen : un nouvel outil de Soros ?

El Correo.png

Par Álvaro Peñas 

Lors de l'inauguration officielle du nouveau Parquet européen (OEPP), qui a eu lieu à Luxembourg, la vice-présidente de la Commission européenne et commissaire chargée des valeurs et de la transparence, Věra Jourová, a déclaré à plusieurs journalistes que l'arrêt de la Cour de justice de l'Union européenne (CJUE) concernant l'action de la Hongrie et de la Pologne sur le mécanisme de conditionnalité de l'État de droit interviendrait à la fin de l'été ou au début de l'automne. Le commissaire a déclaré à plusieurs reprises que l'issue du jugement rendu contre les requérants entraînerait l'application de ce mécanisme de conditionnalité et pourrait conduire à un gel des fonds qu'ils reçoivent de l'UE. Pour Madame Jourová, qui a décrit la création de l'OEPP comme un événement sans précédent et exceptionnel dans l'histoire de l'Europe, le fait que la Hongrie et la Pologne n'aient pas rejoint le nouvel OEPP est un signe clair des lacunes de l'Etat de droit dans ces deux pays.

La Hongrie, la Pologne, le Danemark, la Suède et l'Irlande sont les seuls pays qui ont décidé de ne pas adhérer à l'OEPP, une organisation qui supervisera les enquêtes sur les éventuels détournements de fonds européens. Le commissaire européen à la justice, Didier Reynders, s'est fait l'écho des critiques de Mme Jourová, en faisant remarquer que ces pays sont obligés de s'engager et de coopérer avec l'OEPP, car la protection du budget est un effort commun. Le ton de l'UE envers la Hongrie et la Pologne est celui d'une menace permanente. La vérité est qu'aucun des deux pays n'a encore interrogé les organismes d'enquête européens tels que l'Office européen de lutte antifraude au sujet des enquêtes financières sur l'utilisation des fonds européens, mais les nouvelles déclarations de Jourová mettant l'accent sur le recours aux sanctions dès l'inauguration de l'OEPP semblent être un autre signe que nous avons affaire à un nouvel outil de Bruxelles pour persécuter les dissidents, c'est-à-dire tous les gouvernements qui ne veulent pas se plier à l'agenda mondialiste.

Le premier procureur en chef de l'OEPP est l'avocate roumaine Laura Codruta Kövesi, qui a déjà été nommée procureur général européen en octobre 2019. Lors de l'inauguration, M. Kövesi a déclaré que l'OEPP était "le premier instrument de l'UE pour protéger l'Etat de droit". En tant que chef de l'Agence nationale anticorruption (DNA) de Roumanie, M. Kövesi a engagé des poursuites de grande envergure contre des hommes politiques roumains, notamment des mises en accusation massives. En 17 mois, elle a ouvert trois fois plus de dossiers que lors des trois années précédentes, incluant 1 138 personnes, dont 24 maires, cinq députés, deux anciens ministres et un ancien premier ministre. Nombre de ces inculpations n'ont pas abouti devant les tribunaux et Mme Kövesi a été accusée par ses détracteurs, notamment les sociaux-démocrates qui ont été les plus touchés par ses activités, de mener une chasse aux sorcières politique. Ses actions ont conduit à sa révocation de la tête du bureau anti-corruption en juillet 2018, malgré le soutien à l'époque de la société Open Society, qui s'est opposée à sa révocation. Ce n'est guère surprenant, étant donné que les ONG du réseau Soros considèrent la DNA comme leur bras politique. Un an plus tard, Kövesi est élu procureur général européen. En outre, le 5 mai 2020, la Cour européenne des droits de l'homme (CEDH), une institution compromise par le rapport Puppinck, a confirmé la plainte de Kövesi contre la Roumanie pour son licenciement en tant que procureur anti-corruption. Dans sa décision, la Cour européenne des droits de l'homme "a tenu compte des avis de l'Open Society Justice Initiative, de l'Institut des droits de l'homme de l'Association internationale du barreau et de la Fondation Helsinki pour les droits de l'homme, qui ont été admis comme intervenants par le président de la section". C'est-à-dire trois ONG du réseau Soros.

Les liens entre Kövesi et Soros ne sont pas passés inaperçus en Hongrie. En juillet 2020, le président du Parlement hongrois, László Kövér, l'a accusée d'être un "agent étranger" et a comparé ses méthodes à celles du dictateur communiste Ceausescu. M. Kövér a déclaré que la procureure roumaine s'était fait un nom en intentant "des dizaines de procès politiques contre ceux qui appartenaient à l'autre camp politique". Entre autres, contre les maires hongrois (en Transylvanie). Ils ont été accusés de manière totalement injuste, emmenés loin de leur famille à l'aube par une unité de police, etc. Au cours de cette période, des centaines de milliers de conversations ont été interceptées grâce à la coopération entre la DNA et la Securitate. Si le camarade Ceausescu était encore en vie, il serait ravi de voir ce qui se passe en Roumanie."

Les médias se sont empressés de souligner que la Hongrie et la Pologne (les autres pays ne sont pas mentionnés), sont opposées au nouveau procureur européen parce qu'elles figurent en bonne place sur la liste des chiens de garde anti-corruption de Transparency International, la coalition mondiale contre la corruption, une ONG dirigée par Michiel van Hulten, qui mentionne dans sa liste de donateurs la fondation Open Society Institute (FOSI), l'Open Society Institute, la Development Foundation, la Foundation to Promote Open Society et l'Open Society Initiative for Europe. Là encore, le bras long du réseau Soros, qui a la main sur le juge, le procureur et l'organisme "indépendant" qui dépose la plainte. La Hongrie et la Pologne ne coopéreront certainement pas avec un projet qui, malgré toute la propagande des médias grand public, n'est qu'un outil de plus entre les mains de leurs pires ennemis.

Cette publication est parue en premier sur EL CORREO DE ESPAÑA, notre partenaire de la Coopération médias européenne.

(https://elcorreodeespana.com/politica/221808495/Fiscalia-...)

"Peu d’engagements sur les migrants et les relocalisations au point mort."

M5S.jpg

FI-AN.jpg

Italie. Revue de presse.

La presse italienne ouvre sur la levée de l'obligation du port du masque pour le 28 juin, proposée par le comité scientifique CTS et confirmée par le ministre de la Santé. Les observateurs relèvent la perplexité de certains immunologues face au variant indien Delta ainsi que les déclarations du Président du Conseil sur la possibilité de faire jouer la finale de l'Euro 2020 dans un pays connaissant peu de contaminations. « Levée de l'obligation du port du masque à partir du 28 juin » - Draghi soulève la question de la finale de l'Euro 2020 (Corriere della Sera), « Pour le CTS : adieu au masque à partir du 28 juin» -  Draghi : il serait préférable de faire jouer la finale à Rome (La Repubblica),  « Bas les masques à partir du 28 juin» - Craintes pour le variant indien, Draghi chez Merkel : non à la finale de l'Euro2020 dans un pays ayant une courbe de contaminations élevée ( La Stampa),  « Draghi prend le ballon et la barre de l'Europe » - Attaque sur la finale de l'Euro2020. Aucune entente sur les migrants au sommet avec Merkel (Il Giornale), « Les médecins de famille s'opposent à l’administration du vaccin AstraZeneca » (Fatto Quotidiano).

ARTICLE, Corriere della Sera, « Coup de froid entre Conte et Grillo » : « Les signaux venant du Mouvement 5 étoiles parlent d'"impasse totale", de "chaos", et l'événement prévu pour la présentation des statuts est même reporté. Giuseppe Conte et Beppe Grillo n'ont pas encore réglé leurs différends sur les nouvelles règles du M5S. "On navigue à vue, les prochaines étapes vont sûrement être reportées" dit une source (la réservation de la salle pour l'événement a d’ailleurs été annulée). "Pas d'inquiétude, c'est une discussion normale", fait-on savoir dans les milieux proches de Conte tandis que les proches de Grillo s’inquiètent de la disparition du rôle du fondateur dans le M5S nouvelle formule.  Mais le délai pour mener à bien le processus est court. Si les règles ne sont pas publiées d'ici le 25 juin - un délai qui semble actuellement peu plausible même pour les plus optimistes - la naissance du nouveau Mouvement risque d’être reportée vers la deuxième quinzaine de juillet, ce qui entrainera des difficultés au quotidien. Depuis les territoires, en effet, la pression sur les dirigeants s'accentue : "A qui devons-nous demander l'utilisation du symbole ? Quel symbole ? Qui donnera le feu vert aux listes ?". Autant de questions qui nécessitent des réponses rapides, car dans de nombreuses régions d'Italie, les Cinq Étoiles ont fixé une date limite fixer les candidats d'ici début août. Entre-temps, hier, un nouveau départ a été enregistré chez Rousseau. Pietro Dettori, l'un des trois membres de l'association milanaise, s'en va. Il explique dans un post sur Facebook. "Les derniers mois ont été difficiles et la conclusion des événements, loin d'être indolore, est connue de tous. Le chemin que j'ai choisi est différent. Parce que je crois encore au Mouvement. Ceux qui me connaissent savent que j'ai une relation presque charnelle avec le Mouvement. C'était un choix presque obligatoire après les tensions de ces derniers mois. "

ENTRETIEN, Il Messaggero, de Vincenzo Amendola, Secrétaire d’Etat aux Affaires européennes, « C’est le coup de sifflet initial, stop aux polémiques ; les fonds devront être investis dans leur totalité pour 2026 » : « La Présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, doit lancer officiellement l’émission des fonds du Plan de Relance avec le versement des premiers 13%. Il nous faut quant à nous cesser les polémiques et nous mettre immédiatement au travail pour la bonne réalisation du Plan. C’est le véritable progrès qui servirait à l’Italie. Concentrons-nous sur les réformes pour la simplification de l’administration afin que tout aille ensuite plus vite sur chacun des projets. Les deux chantiers doivent progresser en parallèle. Il va falloir être rapide et la totalité des fonds devra avoir été investie pour 2026. Contrairement à l’année dernière, tous les partis semblent satisfaits du PNRR, et même Giorgia Meloni s’est montrée ouverte au Next Generation UE. Il faut donc une synergie entre forces politiques, représentants des filières industrielles et partenaires sociaux plutôt que de mener la traditionnelle bataille sur les réseaux sociaux. Les réformes de la Justice et de l’Administration ne sont pas imposées par Bruxelles, elles sont absolument nécessaires à notre pays, tout dépendra de la réelle volonté des partis, ensuite ce changement, même profond, pourra se faire assez rapidement, au nom de l’intérêt national. Au cours de ces dernières années, l’Europe a rencontré deux grands problèmes dérivant d’un manque de solidarité : les politiques d’austérité d’une part, problème dépassé avec les fonds pour la relance, l’immigration d’autre part, sujet qui sera à l’ordre du jour du prochain conseil européen, sur proposition de l’Italie, alors que la dernière discussion date de 2018. Il y a deux objectifs : accélérer la renégociation du Traité de Dublin qui est trop lente et marquer un tournant dans la politique de gestion des flux migratoires qui relèvent de la politique extérieure de l’UE et pas uniquement des relations bilatérales entre l’Italie et la Libye. Le gouvernement italien présentera à ce sujet au Parlement une résolution déjà signée par toutes les forces politiques de la majorité et qui devrait donner un important élan aux négociations. »

ARTICLE, Il Foglio : « Draghi parvient un peu à convaincre Merkel ». « Au Palais Chigi, on est conscient que le facteur temps joue cette fois-ci contre l'Italie. Car Mario Draghi sait qu'il doit obtenir un changement de cap immédiat sur la gestion des flux, pour faire face à l'habituel exode estival. Toutefois, si hier le Président du Conseil a confié à ses collaborateurs que la rencontre avec A. Merkel s'est déroulée "un peu mieux que prévu", c'est parce que sur au moins deux aspects il est convaincu d'avoir reçu de sa part le soutien qu'il espérait en vue du Conseil européen de jeudi. D'une part, il existe en effet un accord sur la relocalisation des migrants sauvés en mer. L'Italie a obtenu qu'avec la France et l'Allemagne, ces trois pays, à parts égales de 30 % chacun, assument la charge de la redistribution, les 10 % restants étant répartis entre les différents pays "volontaires" (Luxembourg, Irlande, Roumanie). Un accord sur lequel la ministre de l’Intérieur Lamorgese travaille depuis un certain temps. Cette dernière a eu avec son homologue français Gérald Darmanin en marge du Conseil européen début juin, une conversation très animée d'une demi-heure, ce qui montre bien que la médiation reste compliquée. Macron et Merkel souhaitent que Draghi exerce un contrôle accru sur les mouvements secondaires et, surtout en ce qui concerne l'Allemagne, que l'Italie s'engage à accepter sur son territoire tous les "dublinés" en attente d'extradition en raison de la pandémie. Merkel pourrait, le cas échéant, s'ériger en modèle sur un autre aspect : celui de la recherche d'une immigration qualifiée. On pourrait tenter de donner un rôle accru aux ambassades européennes dans les pays de départ, pas seulement africains, pour coordonner les flux avec les besoins du marché du travail. Ce n'est pas un hasard si Merkel et Draghi ont parlé hier d'un projet visant à créer des écoles de spécialisation professionnelle dans les capitales des États dans lesquels la politique de voisinage de l'UE est en vigueur. Des perspectives d'avenir, certainement. Or l'été vient juste de commencer. »

ARTICLE, La Stampa, « Peu d’engagements sur les migrants et les relocalisations au point mort » : «Sur les migrants, A. Merkel et M. Draghi sont contraints de trouver un accord au rabais. Oui à l'aide aux pays d'Afrique du Nord, mais rien n'a été décidé - du moins à ce stade - sur la relocalisation des demandeurs d'asile débarquant sur les côtes italiennes. Le premier sommet bilatéral entre les deux dirigeants pourrait même être le dernier. L'Italien aurait aimé arriver à Berlin plus tôt, l'agenda dicté par la pandémie ne le lui a permis qu’au moment où l'Allemagne se trouve en pleine campagne électorale. Mme Merkel, qui a un pied hors de la Chancellerie, ne peut se permettre de prendre des engagements sur un sujet aussi délicat que l'immigration. Les diplomaties avaient évoqué un accord à trois permettant une répartition équitable des arrivants, mais Paris que Berlin ont demandé en contrepartie le retour des migrants secondaires : les personnes qui ont transité par l'Italie et qui se sont ensuite dispersées en Europe. Les élections allemandes (en septembre) et les élections du printemps en France ne permettent pas de faire de prévisions. Emmanuel Macron, jusqu'à présent l'excellent allié de l'Italie dans ce dossier aussi, doit faire face à la débâcle des élections régionales de dimanche. Draghi peut toutefois se réjouir d'avoir imposé la question à l'ordre du jour de la réunion des dirigeants européens, en surmontant l'approche du gouvernement Conte qui avait tenté de construire une coalition des pays du Sud. Il faut maintenant espérer que l'été ne s'accompagne pas d'une urgence migratoire et que la question ne s'impose pas d'elle-même. »

ARTICLE, Corriere della Sera : « Sur les migrants, l’entente Draghi-Merkel :"Il faut renouveler l’accord avec la Turquie"».

(Traduction : ambassade de France à Rome)