31/10/2020
"Soutenez nos entrepreneurs. Achetez flamand."
Belgique. Flandre.
"Soutenez nos entrepreneurs. Achetez flamand."
12:20 | Lien permanent | Commentaires (0)
30/10/2020
"Le virus pénalise maintenant le gouvernement."
Italie. Revue de presse.
ARTICLE, La Repubblica « Polémique sur l’expulsion manquée, Salvini s’en prend à Lamorgese » : « Luciana Lamorgese est dans le collimateur. Son prédécesseur Matteo Salvini utilise des mots bien durs et demande la démission de la ministre de l’Intérieur qui aurait, selon lui, la responsabilité de ne pas avoir su arrêter les flux migratoires. ‘’Je demande pardon au peuple français, aux fils des victimes et des décapités, au nom de Conte et Lamorgese qui ont la responsabilité de ce qui est arrivé à Nice. C’est un terroriste islamique. Il a débarqué à Lampedusa le 20 septembre, a été mis sur un navire à Palerme, expédié à Bari, à nos frais, identifié le 9 octobre, on le salue et il s’en va. Plus de trace de lui jusqu’à ce matin. Alors que moi, je dois comparaitre à la barre car j’ai retardé d’autres débarquements alors que j’étais ministre’’. Le centre droit est uni dans l’attaque contre Lamorgese. Le PD et Italia Viva défendent la ministre : ‘’c’est une accusation qui est un faux débat et qui est absurde. Quand [des attaques ont été commis par] la main homicide d’Amri, auteur de l’attentat à Berlin, aucun des partis de centre gauche n’a attaqué le ministre de l’époque, le léguiste Maroni. Face à des faits aussi imprévisibles, il ne peut y avoir de responsabilités collectives ni individuelles’’, explique Matteo Mauri (PD) ».
SONDAGES, La Stampa, A. Ghisleri« Les Italiens effrayés par la rue » : « Selon le sondage Euromedia Research, l’Italie serait divisée sur les fermetures. Ce que les Italiens craignaient est en train petit à petit à se concrétiser. Les citoyens se sentent impuissants face à l’inévitable : 49,4% des Italiens sont favorables à un confinement. Parmi ces derniers, 29,3% considère nécessaire une fermeture de 3 semaines ; 20,1% à une fermeture de 2 mois. 32% des sondés s’y opposent, 18,5% ne se prononce pas ».
SONDAGES, La Repubblica, I. Diamanti « La popularité de Conte baisse, Zaia ex-aequo, le virus pénalise maintenant le gouvernement » : « Le climat d’opinion change et le consensus du gouvernement baisse de 16 points par rapport au début de l’urgence sanitaire. La côte de popularité de G. Conte baisse de 10 points (58%) et se retrouve côte à côte avec le président de Vénétie, L. Zaia. Suivent Mario Draghi (54%), R. Speranza (42%), G. Meloni (42%), P. Gentiloni (40%), S. Bonaccini (39%), M. Salvini (38%), D. Franceschini (37%), E. Bonino (37%), S. Berlusconi (36%), V. De Luca (36%), N. Zingaretti (32%), L. Di Maio (32%). Pour ce qui concerne les partis, la Ligue continue à perdre 1,5 pts en un mois (23%) alors que le PD est juste derrière (21,5%). Le M5S glisse sous la barre des 16% et est ainsi devancé de peu par Fratelli d’Italia (16,2%). Forza Italia résiste sur « son » 7% »
ENTRETIEN, Corriere della Sera, d’Antonio Tajani, vice-président de Forza Italia « Nous n’avons pas besoin d’un gouvernement d’unité mais écrivons ensemble le budget » : « ‘’Il faut un réel partage des décisions à prendre pour sauver le pays. Nous n’avons jamais sous-estimé la situation et cela fait des mois que nous demandons d’utiliser le MES, utile pour renforcer la santé publique, les transports, l’école. Macron, par exemple, a pris des décisions très dures mais il a écouté les partis de l’opposition. Notre gouvernement semble être sourd alors que la situation est dramatique’’ »
(Traduction : ambassade de France à Rome)
12:45 | Lien permanent | Commentaires (0)
28/10/2020
"La droite souffle sur les braises, Conte tente d’éteindre de feu."
Italie. Revue de presse.
Les incidents lors des manifestations pour protester contre les mesures restrictives édictées par le gouvernement font toujours les gros titres des médias italiens. Entretemps, la courbe des contagions continue sa hausse (21.994 nouveaux cas en 24 h), notamment en Lombardie (5 035 cas positifs). Les journaux télévisés mettent en exergue l’adoption d’un décret, mardi soir, débloquant environ 5 milliards d’euros pour les catégories en difficulté (restaurants, bars, salles de sports, théâtres, cinémas, etc.) : « Lamorgese : ‘’arrêtons les individus violents » - ‘’Avertissement de l’Intérieur : l’extrême droite et les altermondialistes derrière les violences’’ (La Stampa), « ’’Que les manifestants excluent les individus violents’’ » - ‘’La ministre Lamorgese dénonce les extrémistes de droite et de gauche ainsi que les « ultras »’’ (Il Messaggero), « La droite souffle sur les braises, Conte tente d’éteindre de feu » (Fatto Quotidiano), « La crainte d’un nouveau confinement à Milan » - ‘’Conte demande le respect des règles, ‘’sinon ce sera le confinement généralisé’’. Fontana (Lombardie) s’oppose à l’idée d’une fermeture’’ (Corriere della Sera), « ‘’Le vaccin pour tous disponible uniquement à l’été’’ » - ‘’L’Agence Européenne des Médicaments tue l’espoir d’une solution dès Noël’’ (La Repubblica), « La grande peur et de l’argent pour ceux qui ferment » - ‘’Le gouvernement, craignant la révolte, débloque les aides pour les secteurs les plus touchés’’ (Il Giornale).
Sur Twitter, le hashtag # Salvinivergognati (#SalviniTuDevraisAvoirHonte), en référence aux critiques envers le leader de la Ligue qui a enlevé son masque lors d'une intervention au
ARTICLE, La Repubblica, de C. Lopapa, « Les projets de scission de Casaleggio et compagnie s’appuient sur le blog du Mouvement 5 Etoiles » : « Les données des 250 000 inscrits au blog 5 Etoiles seraient entre les mains du président de la plateforme « Rousseau ». Davide Casaleggio serait en train de mettre sur pied un parti parallèle sur la base des inscrits au blog, qui sont presque le double de ceux du Mouvement. Une guerre larvée est donc en cours pour conquérir la banque de données de centaines de milliers de noms, numéros de téléphone, adresses mail, protégés par des accords sur la vie privée assez ‘’élastiques’’ et facilement contournables. Voilà ce qui se trame dans les coulisses du Mouvement au bord de la rupture et face à la probable scission d’un groupe constitué par Davide Casaleggio et Di Battista. De nombreux anciens partisans se sont dissociés du Mouvement au cours des derniers mois. Mais la préoccupation de ces derniers jours dans les rangs des 5 Etoiles porte plutôt sur le contrôle de la banque de données de la Plateforme « Rousseau », pour le moment gérée exclusivement par Casaleggio. Si l’on y ajoute les inscrits au blog et que le scénario de la scission se vérifie, Casaleggio aurait entre les mains des données extrêmement précieuses pour former très vite une nouvelle communauté autour de son nouveau parti. Di Battista a appelé à un renvoi des Etats généraux qui seront décisifs pour définir de nouvelles lignes à même de ressouder le mouvement. Di Maio et Crimi ont pour l’instant rejeté la proposition et veulent maintenir les discussions internes prévues les 14 et 15 novembre. »
(Traduction : ambassade de France à Rome)
12:55 | Lien permanent | Commentaires (0)
27/10/2020
"Le gouvernement des ambiguïtés."
Italie. Revue de presse.
COULISSES, Il Messaggero A. Gentile, « Conte boycotté au sein du gouvernement mais le Quirinal éloigne tout scénario de crise » : « Contrairement à ce qui s’était passé pendant le confinement, la trêve Covid semble ne pas marcher cette fois-ci. Le Quirinal laisse filtrer le message selon lequel ‘’ce n’est pas le moment’’ de faire tomber le gouvernement. ‘’Mattarella a été clair : l’ennemi c’est le virus’’. Conte, préoccupé par la tenue économique et sociale de l’Italie, a choisi la stratégie de l’écoute, recevant au Palais Chigi une délégation de restaurateurs, d’opérateurs des foires et des fêtes foraines mais aussi de proposer un décret à hauteur de 5 milliards afin d’effectuer au plus vite le versement d’aides pour les secteurs les plus touchés par les restrictions décidées dimanche ».
COMMENTAIRE, La Repubblica, S. Folli « Le gouvernement des ambiguïtés » : « Entre les 5 Etoiles et le PD règne un climat de règlement de comptes et Matteo Renzi d’Italia Viva a demandé à ce que le décret soit modifié sur les mesures relatives aux théâtres, salles de concert et cinémas. Le message de Mattarella était un appel moral au sens des responsabilités. Il est probable aussi que l’opposition n’accepte l’offre de collaboration avec Conte qu’en obtenant en contrepartie un changement radical avec l’action menée jusque-là par l’exécutif, voire la promesse d’élections anticipées. Il manque de fait un accord préliminaire entre les partis politiques sur cela. Or, cette entente fait défaut, à moins que ce ne soit pas le Président de la République qui passe à l’action pour en vérifier la faisabilité ».
(Traduction : ambassade de France à Rome)
13:36 | Lien permanent | Commentaires (0)
26/10/2020
Açores : Chega obtient 2 élus au sein du Parlement lors des élections régionales.
Portugal. Açores. Le parti Chega a obtenu 2 élus au sein du Parlement lors des élections régionales, avec plus de 5 %.
22:02 | Lien permanent | Commentaires (0)
Salvini : "C’est stupide de fermer des lieux sûrs."
Italie. Revue de presse.
Les nouvelles mesures restrictives décidées ce dimanche par le gouvernement italien suite à la hausse record des nouveaux cas (21.273) en 24 heures dominent les gros titres des médias italiens. La protestation venant des secteurs les plus touchés par les restrictions est également mise en exergue : « L’Italie fermée le soir, interdictions et protestations » - ‘’Un quasi-confinement, les commerçants protestent’’ (Corriere della Sera), « Covid, la révolte de la culture » - ‘’Le monde du spectacle s’oppose à la fermeture des cinémas et des théâtres’’ (La Repubblica), « L’Italie s’éteint à 18h, c’est la révolte » - ‘’Grogne de la part du monde du spectacle et de celui de la restauration, Gualtieri promet des indemnités’’ (La Stampa), « Fermeture des salles de sports, des piscines et des cinémas » - ‘’Des subventions à fonds perdu pour les secteurs en danger’’ (Sole 24 Ore), « Des aides ‘’automatiques’’ pour les entreprises » - ‘’Bientôt le décret pour soutenir environ 350 000 entreprises risquant de fermer définitivement’’ (Il Messaggero, Il Mattino), « Fermeture le soir et tous à la maison » (Fatto Quotidiano).
ARTICLE Corriere della Sera, M. Cremonesi « L’attaque de Salvini et du centre droit ‘’c’est stupide de fermer des lieux sûrs’’ » : « Le centre droit a passé toute la journée de dimanche à critiquer le nouveau décret du gouvernement, évoquant la disparité de traitement selon les catégories, le fait d’avoir ignoré les régions, l’invitation à verser ‘’de l’argent pour de vrai’’. Mais il l’a fait sans hausser le ton. Salvini a même proposé une liste de ‘’propositions de bons sens’’ parmi lesquelles l’enseignement en présence jusqu’à 16 ans, les fonds à tous les travailleurs, également pour les professions libérales, l’émission de bons de l’Etat à 30 ans. Mais aussi le fait que “l’arrêt des activités dans les salles de sports, les piscines, les cinémas et les théâtres qui ont tant investi pour se mettre en règle avec les critères sanitaires est une bêtise’’. Tajani de Forza Italia reprend le ton modéré de Berlusconi pour demander à ce ‘’que Conte écoute les appels de Mattarella et lance une phase de collaboration institutionnelle avec les Régions, les mairies et l’opposition’’ ».
ENTRETIEN, Corriere della Sera de Giorgia Meloni, dirigeante de Fratelli d’Italia « ‘’Nous sommes prêts à collaborer mais il faut des règles claires. Une fois que la période d’urgence sanitaire sera passée, il faudra aller aux élections’’ ». « ‘’Pour que nous soyons impliqués, [dans la gestion de la pandémie, comme proposé par Silvio Berlusconi, ndt.], je pose trois conditions : il faut des règles claires sur qui fait quoi et comment, le gouvernement doit reconnaitre l’inefficacité de ses actions et abolir les décisions erronées et, enfin, il faut établir dès maintenant, avec la garantie du Chef de l’Etat, qu’une fois terminée la gestion de la pandémie nous irons aux urnes. Nous sommes prêts à manifester devant le Palais Chigi pour faire entendre la voix des catégories pénalisées par les nouvelles mesures. Trois parlementaires de FdI sont des restaurateurs, ils sont prêts à commencer une grève de la faim tant qu’on ne saura pas à qui ira l’argent’’ »
ENTRETIEN, Corriere della Sera de Giovanni Toti, président de la Région Ligurie « ‘’Ce sont toujours les mêmes qui sont touchés et la grogne risque de monter » : « ‘’Ce sont toujours les gens du secteur de la restauration qui sont touchés. Il faut agir différemment, sans fermer des pans entiers du secteur productif d’un pays. Les bars peuvent se refaire le matin mais les restaurants perdent 70% de leurs recettes. Il faudrait consacrer aux personnes âgées souffrant de pathologies des créneaux horaires privilégiés pour les transports et les supermarchés, en utilisant même les taxis’’ »
(Traduction : ambassade de France à Rome)
12:49 | Lien permanent | Commentaires (0)
25/10/2020
Geert Wilders et les dirigeants politiques turcs s’affrontent sur Twitter à propos d’une caricature.
Pays-Bas. Le dirigeant du PVV Geert Wilders (Pays-Bas) et les dirigeants politiques turcs s’affrontent sur Twitter à propos d’une caricature du président Erdogan placée sur Twitter par Geert Wilders :
19:04 | Lien permanent | Commentaires (0)
Les délégués de l'UDC Suisse invitent le gouvernement à refuser l'accord institutionnel avec l'UE.
Suisse. Communiqué de l’UDC, premier parti du pays :
Lors de leur assemblée tenue sous forme numérique, les délégués de l'UDC Suisse ont invité le Conseil fédéral (gouvernent) à refuser l'accord-cadre institutionnel avec l'UE. La grande majorité d'entre eux a soutenu une résolution dans ce sens. En outre, les délégués ont fixé les mots d'ordre du parti pour les votations populaires du 29 novembre prochain : ils rejettent clairement aussi bien l'initiative « Entreprises responsables – pour protéger l’être humain et l’environnement » que l'initiative « Pour une interdiction du financement des producteurs de matériel de guerre. »
13:40 | Lien permanent | Commentaires (0)
23/10/2020
"Si Di Battista devait être élu, il diviserait le Mouvement."
Italie. Revue de presse.
La hausse des contaminations à la covid (+16 079 nouveaux cas en 24 h) et l’audition du Président du Conseil G. Conte devant la Chambre au sujet des prochaines mesures à prendre pour contrer la pandémie font les gros titres des médias italiens. L’enseignement à distance et le problème du nombre de tests disponibles alimentent également le débat : « Conte : ‘’nous sommes prêts à intervenir’’ » - ‘’Une situation très critique. Une semaine pour décider si l’on doit laisser circuler uniquement les étudiants et les travailleurs’’ (Corriere della Sera), « Dix jours pour l’épreuve de vérité » - ‘’Conte : évaluons les effets du couvre-feu avant de décider d’autres mesures’’ (La Repubblica), « Le gouvernement : ‘’arrêtons l’hystérie sur les tests’’ » - ‘’Le vice-ministre de la Santé dénonce une précipitation injustifiée. La ministre de l’Education fixe l’objectif à 50% pour l’enseignement à distance’’ (La Stampa), « Covid, 2 000 volontaires pour les traçages » (Sole 24 Ore), « Les régions sont prêtes à tout fermer, les tests disponibles aussi en pharmacie » - ‘’Le gouvernement prêt à accepter le tour-de-vis des régions’’ (Il Messaggero), « Opposition aux mesures prises pour l’école, Azzolina résiste » (Fatto Quotidiano), « Campanie, 10 jours pour éviter le confinement » (Il Mattino), « S’il faut fermer, il faudra des financements » - ‘’Un million d’emplois en danger. Enseignement à distance, bras-de-fer entre Azzolina et la Lombardie’’ (Il Giornale).
PREMIER PLAN, Corriere della Sera, de M. Giannattasio, « Non à l’école entièrement à distance, les maires lombards contre Attilio Fontana » : « L’équilibre entre cours en présentiel et cours à distance a suscité des tensions entre les élus locaux, les représentants des régions et le gouvernement. ‘’Ce point de l’arrêté n’a pas du tout été adopté en concertation avec nous, je suis absolument contraire à l’enseignement à distance ’’, souligne le maire de Milan, Giuseppe Sala. ‘’Nous estimons que des décisions fermes sont nécessaires. Si le ministre ne les juge pas adaptées, il peut toujours les contester’’ déclare Attilio Fontana, le gouverneur de la Lombardie. La Campanie envisage de garder ouvertes au moins les écoles primaires, les Pouilles suspendent les cours en présentiel pour les trois dernières classes (équivalent de seconde, première et terminale) au lycée. »
ARTICLE, La Repubblica, S. Folli « Les ténors du M5S contre Casaleggio ‘’il est en train de boycotter nos Etats généraux’’ » : « Aujourd’hui commencent les Etats généraux du Mouvement, qui se feront à distance. Les poids lourds du Mouvement accusent le président de l’Association Rousseau, Davide Casaleggio, de vouloir anticiper les décisions qui relèvent du congrès qui commence avec les assemblées provinciales de cette fin de semaine. Casaleggio s’est déjà exprimé sur le plateau d’Omnibus (La7) contre le principe d’un système collégial, qu’il considère comme ‘’une structure dépassée, typique des partis traditionnels’’ et qui va ‘’contre les principes fondateurs du Mouvement’’. Les propos du député Trizzino synthétisent bien l’humeur des ténors : ‘’on va vers une forme de parti et cela ne représente pas un blasphème. Que Casaleggio accepte cela’’. Entretemps, l’aile de Di Battista conteste la méthode qui a été arrêtée : ‘’les Etats-généraux ? Ils risquent de montrer qu’ils sont un rendez-vous inutile, puisqu’il n’y a aucun vote de prévu’’ ».
COULISSES, Corriere della Sera, d’E. Buzzi, « Rousseau hors de portée du Mouvement 5 Etoiles, et l’ouverture de Casaleggio qui se dit ‘’prêt à discuter’’ » : « ‘’Ils m’avaient offert un ministère’’, celui de Di Maio. La déclaration de Davide Casaleggio sur la chaine télévisée La7 a mis le feu aux poudres, l’entrepreneur affirmant avoir refusé un ministère – il s’agirait du ministère du développement économique, dont le portefeuille était détenu par Di Maio à l’époque de la coalition avec la Ligue, d’après les révélations d’Adnkronos. Casaleggio a réitéré son refus d’accéder à un quelconque secrétariat politique. »
ENTRETIEN, La Stampa, de Vito Crimi, chef par intérim du Mouvement 5 Etoiles « ’’Si Di Battista devait être élu, il diviserait le Mouvement’’ » : « Les états généraux devraient avant tout permettre de savoir ce que “veut’’ le Mouvement. ‘’L’élection du nouveau chef se fera en fait dans un deuxième temps. Je suis pour une direction collégiale et c’est bien la tendance générale que je perçois au sein du mouvement. Il n’y a pas de différences idéologiques fondamentales au sein du parti, tout au plus des sensibilités variées, mais les objectifs sont communs. La plateforme Rousseau n’est qu’un instrument et il va de soi qu’il faut clarifier les relations avec l’Association qui la gère. Je ne suis pas non plus favorable à un troisième mandat pour les parlementaires. Les alliances avec le Parti démocrate ? Elles sont plus probables que des alliances avec d’autres partis. Mais il nous faudra d’abord définir plus clairement notre propre identité, une ligne commune sur les thèmes qui divisent encore tels que l’immigration et l’autonomie des régions.’’ »
(Traduction : ambassade de France à Rome)
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Geert Wilders vit depuis 16 ans sous protection policière.
Pays-Bas. Le dirigeant du PVV Geert Wilders vit depuis 16 ans sous protection policière.
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22/10/2020
La France accusée par des souverainistes italiens d'avoir annexé une partie du Mont-Blanc.
Italie et France. La France accusée par des souverainistes italiens d'avoir annexé une partie du Mont-Blanc :
https://www.lejdd.fr/International/Europe/la-france-accus...
14:42 | Lien permanent | Commentaires (0)
"La Ligue se divise et Conte en retire les bénéfices."
Italie. Revue de presse.
La hausse très forte des cas de Covid-19 (+15 199 cas en 24 h) et le débat autour d’un couvre-feu généralisé font les gros titres des médias italiens : « Flambée de cas positifs et de victimes » : ‘’Conte : évitez les déplacements inutiles. La Lombardie décide de mettre en place l’enseignement à distance pour les lycées » (Corriere della Sera), « Les grandes villes assiégées » - ‘’ Record de contagions à Milan, Rome, Naples et Gênes. Le Latium décide de mettre en place un couvre-feu’’ (La Repubblica), « Le gouvernement prêt à verrouiller les villes » - ‘’ Bras-de-fer entre les maires et l’Intérieur sur le contrôle des mesures“ (La Stampa), « L’évolution du virus, les villes en alerte » (Sole 24 Ore), « Nouveau pic de contagions, le Latium instaure le couvre-feu » - ‘’L’Italie dépasse à nouveau le seuil des 15 000 cas’’ (Il Messaggero), « Un couvre-feu à minima » ‘’Des fermetures nocturnes inutiles, les experts demandent le confinement de Milan et de Naples’’ (Fatto Quotidiano).
ENTRETIEN, Corriere della Sera, Luca Zaia (Ligue), président de la Région de Vénétie : « ‘’Environ 10 centres Covid sont prêts. Ce sont les indicateurs qui nous dictent ces nouvelles mesures“ » : « Le président vénitien n’a aucune intention de critiquer son collègue Fontana pour l’utilisation du terme ‘’couvre-feu’’ et surtout, il n’exclut pas de nouveaux confinements, aussi parce que ‘’ces décisions relèvent de choix sanitaire et non politiques’’ car ‘’le seul moyen est de partager les bonnes pratiques et tenter d’amortir le choc, car ce choc va arriver“. Zaia ajoute que ‘’son calendrier est déjà revenu en mode confinement, j’ai relancé les réunions quotidiennes de la cellule de crise. Si le chiffre des patients en thérapie intensive devait augmenter, je suis prêt à ouvrir 10 centres Covid’’ ».
SONDAGES, La Stampa, A. Ghisleri « Nouvelle vague, la peur de l’Italie » : « Le sondage Euromedia Research réalisé le 20 octobre indique que 53% des sondés (surtout les électeurs du centre droit) estiment que l’Italie n’est pas prête ni préparée à affronter cette deuxième vague. En revanche, 48,3% estiment que par rapport aux autres pays, le gouvernement Italien dirigé par G. Conte a bien agi (33,6% disent le contraire, 18,1% ne se prononcent pas). Enfin, une majorité d’Italiens (52,7%) pense que l’on va vers un reconfinement ».
COMMENTAIRE, La Repubblica, S. Folli « La Ligue se divise et Conte en retire les bénéfices » : « Petit à petit, l’Italie est en train de se refermer. Dans ce contexte, Conte a décidé de suivre une ligne prudente et rusée : au lieu de passer pour celui qui ferme le pays, comme en février, il laisse que ce soient les Régions qui en décident. Il tient aussi à démontrer qu’il sait être à la hauteur et produit une liste de données à l’appui. Il n’est pas certain que cette stratégie sera efficace à long terme, surtout si son principal but est de garantir le maintien de sa côte de popularité. Du coup, les grandes villes dirigées par la droite, notamment par la Ligue, doivent assumer la responsabilité de proclamer le dénommé « couvre-feu » et les confinements ciblés. Salvini n’a pas su empêcher le président de la région de Lombardie, A. Fontana, de prendre ses nouveaux arrêtés, même si tous étaient au courant de ses doutes. G. M. Centinaio, l’un des hommes les plus proches du chef de la Ligue, a dit ne pas vouloir suivre les règles décidées par son collègue, le président de la Lombardie. Il n’est pas clair si Conte voulait ce résultat, toujours est-il qu’aujourd’hui la Ligue exprime deux visions opposées sur la manière avec laquelle il faut se battre contre la Covid. Il est certain qu’avoir divisé le principal parti d’opposition ne fait que favoriser le Palais Chigi ».
COULISSES, La Repubblica, de C. Lopapa, « Voilà pourquoi Attilio Fontana (Ligue) a désobéi à Matteo Salvini » : « Il y a quelques jours, le président de la région Lombardie, parmi les plus sévèrement touchées d’Italie, a pris la décision d’instaurer un couvre-feu. Or cette décision a été prise à l’insu du chef de la Ligue, peu après que celui-ci ait signifié sa désapprobation au cours d’un entretien privé. Matteo Salvini en fait une question politique : ‘’Conte ne nous implique dans aucune de ses prises de décision, nous n’avons même pas été consultés sur les mesures du dernier décret, donc ça ne peut pas être aux régions, presque toutes de centre-droit, de couvrir ensuite ses arrières’’. Mais face à la gravité de la situation (4126 nouveaux cas ont été enregistrés hier pour la Lombardie) et après concertation avec les principaux maires, le président de région s’est vu contraint de réagir, en dépit de la ligne de Salvini et sans prendre le temps de l’informer. Cette action autonome a jeté un grand froid au sein de la Ligue qui se retrouve face au même problème qu’en mars dernier : la communication vague voire contradictoire de son leader quant à la politique à suivre pour combattre le virus. En privé, Luca Zaia (région Vénétie) rappelle que les manœuvres politiques ne doivent pas interférer pas avec la gestion de la crise sanitaire. Il s’est cependant abstenu de réagir publiquement. »
COMMENTAIRE, Sole 24 Ore, L. Palmerini « La nouvelle voie de Conte dans le dialogue avec les régions » : « Le pari de Giuseppe Conte, en ce moment, est d’éviter le confinement. Le fait de tout fermer serait presque admettre qu’il a perdu un temps précieux sans avoir d’abord créé un rempart pour ralentir le nombre des contagions et rendre les chiffres compatibles avec les capacités sanitaires existantes. C’est un objectif que le Président s’est fixé lui-même, non pas sans une belle dose de courage, au vu de la journée d’hier. Ceci dit, le Président du Conseil aurait intérêt à signer un pacte avec les régions, même celles dirigées par le centre droit, qui sont d‘ailleurs les plus touchées par les contagions. Cela priverait Salvini et Meloni d’arguments ».
(Traduction : ambassade de France à Rome)
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21/10/2020
"Le centre-droit prépare les candidatures pour les élections municipales."
Italie. Revue de presse.
Les nouvelles mesures restrictives adoptées au niveau régional (Lombardie, Campanie, Piémont) pour mettre un frein à la hausse des contaminations (10 874 nouveaux cas en 24h) font les gros titres des médias italiens. Les quotidiens citent notamment l’appel du ministre de la Santé R. Speranza à ‘’rester chez soi’’ autant que possible : « Le couvre-feu antivirus s’étend » - ‘’La Campanie ferme à 23h, le Piémont ferme les centres commerciaux pendant le week-end “ (Corriere della Sera), « Virus, l’Italie est en train d’opérer des fermetures. Speranza : ‘’restez chez vous’’ » - ‘’Après la Lombardie, la Campanie adopte le couvre-feu’’ (La Repubblica), « Le Piémont divise par deux les achats dans les magasins » (La Stampa), « Virus, le choix revient aux régions » - ‘’Le gouvernement choisit de donner plus de pouvoir aux présidents des régions pour décider des mesures restrictives’’ (Il Messaggero), « Campanie, le quasi-couvre-feu » - ‘’Rester chez soi de 23h à 5h du matin, interdiction de passer d’une province à l’autre sans motif valable’’ (Il Mattino), « Le Comité Technique et Scientifique : ‘’la Lombardie aurait dû imposer des fermetures dès vendredi’’ » - ‘’Le cri d’alerte des experts ignoré par la région’’ (Fatto Quotidiano).
ARTICLE, Corriere della Sera, M. Guerzoni « Un couvre-feu aussi en Campanie. Salvini met un coup d’arrêt à la décision de la Lombardie » : « Tout était prêt, il ne manquait plus que la signature du ministre de la Santé. Puis la politique s’est immiscée dans la décision sur le couvre-feu en Lombardie, conduisant au report de la signature d’un jour. Le coup de frein s’explique par le scepticisme de M. Salvini, qui a arrêté dans son élan le président léguiste de Lombardie : ‘’avant de tout fermer je veux comprendre’’. Son raisonnement est le suivant : ‘’le gouvernement rejette toutes nos propositions et puis c’est à nous d’imposer les mesures les plus impopulaires ?’’. Bref, Salvini voudrait que les maires revoient et adoucissent les mesures à prendre. Quoi qu’il en est, l’exemple de la Lombardie est suivi par d’autres régions qui demandent au fur et à mesure au ministre Speranza, par le biais du ministre pour les régions Boccia, l’autorisation de mettre en place des zones rouges ».
PREMIER PLAN, La Repubblica, d’E. Lauria et C. Vecchio, « Coup d’arrêt à 23h en Campanie, les nouvelles restrictions arrivent en Ligurie et dans le Piémont, ‘’restez chez vous autant que possible’’ exhorte Speranza » : « Le ministre de la santé lance à la télévision un appel aux Italiens ‘’Limitez-vous seulement aux activités essentielles’’, et le Président de la République Mattarella rappelle que, “pour lutter contre la pandémie, nous sommes tous responsables’’. Les premières mesures locales de lutte contre la Covid commencent à voir le jour. Avec un certain effet domino, les différentes régions prennent chacune leurs décisions sur l’école, le couvre-feu, l’ouverture des commerces ou encore la dispersion des rassemblements. »
COULISSES, La Repubblica, de T. Ciriaco, « Vers un nouveau décret, mais sur le ‘’non’’ au couvre-feu généralisé, le Président du Conseil a peu d’alliés » : « L’Italie attend un nouveau décret d’ici dimanche prochain, qui devrait revenir sur plusieurs points laissés en suspens tels que le sort des salles de sport ou la possibilité d’un couvre-feu généralisé de 23h à 6h du matin. Les experts prévoient une croissance forte des nouveaux cas et une pression énorme sur les hôpitaux dans les prochaines 72h. Certains pays européens, dont la France, vont sûrement devoir envisager des mesures très strictes à la limite du confinement total. Face à cette situation, Giuseppe Conte compte beaucoup sur l’arrivée rapide d’un vaccin qui permettrait d’éviter un confinement total, probablement fatal pour l’économie italienne. L’objectif serait de vacciner jusqu’à 10 millions d’Italiens d’ici juin 2021. Les vaccins en cours de développement sont en train de passer les tests, ceux d’AstraZeneca et de Pfizer-BioNTech semblant être les plus prometteurs. On espère que les premières doses seront disponibles en décembre, mais il s’agit là d’un pari très audacieux, et en attendant le gouvernement devra tout mettre en œuvre pour infléchir la courbe de la diffusion du virus. La discussion à propos du couvre-feu est donc de plus en plus vive : d’un côté le PD, l’aile la plus ferme de la coalition, serait en faveur d’un couvre-feu de 23h à 6h, de l’autre le Mouvement 5 Etoiles, davantage favorable à une obligation allant d’1 heure à 5 heures du matin. Le Président du Conseil souhaite pour sa part éviter l’une ou l’autre de ces deux propositions, restant dubitatif quant à l’efficacité réelle d’une telle mesure. »
COMMENTAIRE, La Repubblica, de S. Folli, « L’unité nationale qu’il faut retrouver » : « Le ‘’couvre-feu’’ est un mot qui n’est pas aimé par Salvini, toutefois c’est celui qu’a décidé d’employer la Lombardie, symbole du pouvoir de la Ligue dans l’Italie du Nord, et qui va changer la donne. Tout d’abord parce que c’est une décision qu’a prise le président lombard Fontana, en accord avec le gouvernement PD-M5S. Par ailleurs, il prend de l’avance sur une série de choix analogues qui vont aussi être pris ailleurs, dans un pays angoissé par la deuxième vague, comme le montre le cas de la Campanie. Le fait d’arriver non préparés à la crise d’automne n’est pas uniquement une question de structures sanitaires que l’on n’aurait pas suffisamment préparées mais d’absence de coopération suffisante entre les différentes entités politiques et administratives. IL n’est pas surprenant que le Président Mattarella s’inquiète : nous sommes fin octobre, les unités de soins intensifs connaissent une fréquentation similaire à celle de mars, les litiges entre le centre et les régions semblent donc incompréhensibles et incitent le chef de l’Etat à intervenir discrètement pour réduire la fracture ou simplement prendre la mesure de ce qui arrive. Nous nous retrouvons face à une faiblesse collective : celle du gouvernement Conte, pris de court par la reprise violente du virus, et celle de l’opposition qui se retrouve avec peu de cordes à son arc. L’unité nationale reste un thème tabou, mais il n’en reste pas moins que son ombre est projetée sur un débat politique stérile et inutile ».
ARTICLE, Corriere della Sera, M. Gabanelli et S. Ravizza : « Le décret Salvini a-t-il réduit le nombre des arrivées ? » : « Entre les 365 derniers jours où Matteo Salvini a été Ministre de l’Intérieur et les 365 premiers jours où Luciana Lamorgese l’a remplacé, les débarquements de migrants en Italie ont connu une hausse de 8 428 arrivées sur la première période à 27 775 sur la deuxième. Est-ce les décrets ″Sécurité″ de Salvini qui avaient fait ralentir les flux ? Alors que ces mêmes décrets n’ont été révisés qu’il y a deux semaines par Lamorgese ? Que disent-les chiffres ? La diminution des débarquements avait déjà commencé sous le ministre Marco Minniti. L’accord de février 2017 avec la Libye a été déterminant pour réduire le nombre d’arrivées. Ce que les décrets Sécurité de Salvini ont vraiment changé, c’est le nombre de morts en mer et le nombre de migrants irréguliers dans le pays : le risque de mort en mer est passé de 2% à 6% et, avec la suppression de la protection humanitaire, les migrants irréguliers ont augmenté de 37 000 sur 2 ans, alors que les rapatriements sont peu nombreux. Le nouveau décret de Lamorgese du 5 octobre rétablit un certain nombre de protections pour les migrants. Mais lui imputer l’augmentation du nombre de débarquements est erroné : le pic eu lieu en juillet, avant le décret, et la majorité des migrants viennent de Tunisie, durement touchée sur le plan économique par la Covid. »
ARTICLE, La Stampa, A. Di Matteo « Le centre-droit prépare les candidatures pour les élections municipales » : « Le centre-droit tente de se réorganiser après les défaites qu’il a connues lors des élections de septembre, mais aussi parce que la deuxième vague de l’épidémie est en train de mettre en difficulté le gouvernement. Du coup, les élections municipales pourraient aller mieux que prévu. M. Salvini (Ligue), G. Meloni (FdI) et A. Tajani (FI) se sont ainsi réunis à Rome, pour discuter des grandes villes qui devront choisir leur maire : Rome, Milan, Turin, Naples. Plusieurs noms sont cités. Parmi ceux-ci, celui de Guido Bertolaso (ancien responsable de la Protection Civile) pour Rome, Paolo Veronesi (fils du grand médecin Umberto) pour Milan. A Turin, Salvini voudrait comme candidat Paolo Damilano, même si Fratelli d’Italia auraient proposé Augusta Montaruli. Pour Naples, c’est le nom de l’ancien chef de Condindustria Antonio D’Amato qui a circulé. La prochaine rencontre est prévue pour vendredi prochain. Salvini souhaiterait pouvoir définir les candidatures d’ici le mois de novembre ».
ARTICLE, La Repubblica, de C. Lopapa, « Duel pour Rome, Berlusconi mise sur Bertolaso, Salvini s’y oppose » : « Beaucoup d’agitation au sein du centre-droit qui tente d’identifier, d’ici début novembre, ses candidats pour la course aux municipales de 2021. Les trois partis ne parviennent toujours pas à s’accorder sur les noms et les dernières frictions portent notamment sur le candidat à la mairie de Rome. Giorgia Meloni, Ignazio La Russa, Antonio Tajani, Licia Ronzulli, Silvio Berlusconi et Giancarlo Giorgetti se sont concertés sur la question sous l’égide du chef de la Ligue, Matteo Salvini. Une vingtaine de noms ont été proposés pour les principales villes, dont seulement quelques-uns sont connus du grand public. Après avoir écarté plusieurs propositions, Salvini clarifie sa ligne : ‘’ Nous devons aux électeurs des noms pouvant créer un consensus au-delà de nos partis respectifs’’ : il faudra donc trouver un candidat extérieur à ces trois partis. La ligne vaut aussi pour Milan, où le centre-droit envisage de présenter Paolo Veronesi. »
(Traduction : ambassade de France à Rome)
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20/10/2020
"Le M5S doit repartir plus uni."
Italie. Revue de presse.
La hausse des contaminations à la covid, et notamment la décision de la région Lombardie d’imposer un couvre-feu à partir de jeudi, fait les gros titres des médias italiens. Dans le même temps, le Mécanisme européen de Stabilité (MES) revient dans le débat politique. « Lombardie, couvre-feu à partir de 23 heures » - ‘’La demande a été faite par les maires et le président de région, Fontana. Avis favorable de Speranza’’ (Corriere della Sera), « ‘’Couvre-feu en Lombardie’’ » - ‘’La demande de Fontana reçoit un avis favorable du ministre Speranza. On craint d’atteindre le chiffre de 600 personnes en thérapie intensive d’ici la fin du mois’’ (La Repubblica), « Couvre-feu, la Lombardie donne le départ » - ‘’Le Piémont évalue à son tour cette possibilité’’ (La Stampa), « Vie nocturne, les maires resserrent la vis » - ‘’De Bari aux mairies lombardes, couvre-feu de 23h à 5h’’ (Il Messaggero), « L’échec en Lombardie, contrainte à la fermeture » - ‘’Les traçages hors de contrôle, record de cas positifs et pénurie de places dans les hôpitaux’’ (Fatto Quotidiano), « Couvre-feu en Lombardie »- ‘’L’hôpital de la Fiera de Milan rouvre’’ (Il Giornale).
ENTRETIEN, Corriere della Sera, de Luigi di Maio, par E. Buzzi, « Le Mouvement doit repartir plus uni. Un troisième mandat ? On ne l’a jamais proposé » : « ‘Je fais confiance à Casaleggio, mais il faut un point d’équilibre entre l’organisation du Mouvement et les territoires. L’hypothèse d’un nouveau confinement, tel que nous l’avons déjà connu, immobilisant le pays et l’industrie, est hors de question. L’Italie ne pourrait pas se le permettre. Il est vrai que le nombre de nouveaux cas augmente et qu’il faut anticiper en prenant des mesures strictes, justement pour ne pas nous laisser surprendre. Nous suivons de près les analyses du comité technico-scientifique. Nous traversons un moment extrêmement délicat pour notre pays, communiquer et transmettre un message d’unité me semble être la chose la plus importante. Je ne comprends donc pas les polémiques alimentées par certains maires. Sur le MES, le Président du Conseil s’est déjà exprimé à ce sujet, et je suis d’accord avec ceux qui affirment qu’il ne faut pas instrumentaliser le sujet à des fins politiques. Au nom du gouvernement, je pense pouvoir réaffirmer toute notre ouverture au dialogue avec les collectivités locales. Je tiens à le répéter : il est primordial de maintenir le dialogue, de parler avec tous, de repartir ensemble et unis. Le document présenté récemment et illustrant les principales positions des ténors du Mouvement 5 Etoiles a tout mon soutien : c’est un document qui unit, tourné vers le futur et qui revient sur les thèmes qui nous sont les plus chers, tels que l’environnement, la santé, l’intelligence artificielle ou encore le numérique. C’est un véritable guide pour le futur de l’Italie. Nous définissons notre cap en pensant déjà à 2021’’. »
(Traduction : ambassade de France à Rome)
14:15 | Lien permanent | Commentaires (0)
19/10/2020
Canton d'Argovie : l'UDC obtient 2 sièges au gouvernement.
Suisse. Canton d'Argovie (Aargau). Lors des élections pour le gouvernement de ce 18 octobre 2020, l’UDC (SVP en allemand) obtient 2 sièges sur 5.
(https://www.ag.ch/de/aktuelles/wahlen_und_abstimmungen/wa...)
20:17 | Lien permanent | Commentaires (0)
Argovie : l'UDC obtient 30,3 %.
Suisse. Canton d'Argovie (Aargau). Lors des élections du dimanche 18 octobre 2020, l’UDC (SVP en allemand) obtient 30,3 % (soit - 1,6 point) est reste le premier parti d’Argovie. L’UDC obtient 43 sièges (soit -2) sur 140.
(https://www.ag.ch/app/wahlen/grw2020/output/sitzverteilun...)
20:08 | Lien permanent | Commentaires (0)
Entretien de Lionel Baland avec le chef de file des élus du Vlaams Belang au sein du Parlement flamand Chris Janssens.
Belgique. Flandre. Entretien avec le chef de file des élus du Vlaams Belang au sein du Parlement flamand Chris Janssens :
https://www.breizh-info.com/2020/10/19/152431/chris-janss...
14:53 | Lien permanent | Commentaires (0)
"Giorgia Meloni critique la gestion de la crise par le gouvernement Conte."
Italie. Revue de presse.
Les nouvelles mesures adoptées hier par le gouvernement face à la hausse des contaminations à la Covid (+11 705 nouveaux cas en 24 heures) font les gros titres des médias italiens. Les observateurs soulignent notamment le choix de l’exécutif de ne pas imposer de confinement généralisé mais plutôt de mettre en place des zones rouges, laissant aux maires la liberté de décider des restrictions plus contraignantes comme le couvre-feu : « Nouveau tour de vis, voici les mesures » - ‘’Conte : il faut concilier la santé et l’économie. Le MES ? Ce n’est pas la panacée’’ (Corriere della Sera), « La colère des maires contre Conte » - ‘’Conte choisit la ligne souple après le bras-de fer entre les maires et le ministre Speranza. Les sports amateurs interdit, les salles de sport et les piscines encore ouvertes’’ (La Repubblica), « Conte : ‘’les maires décideront s’il faut imposer le couvre-feu’’ » - ‘’Possibilité de fermer à 21h. Conte veut une école en présentiel. Les lycées commenceront à 9h’’ (La Stampa), « Covid, restrictions souples » - ‘’Les maires décideront s’ils veulent imposer un couvre-feu’’ (Sole 24 Ore), « Les écoles ouvertes, mais le sport s’arrête. Vie nocturne : les maires décideront comment agir’’ (Il Messaggero), « Conte décide de ne pas fermer l’Italie : ‘’tout dépend de nous’’ » (Fatto Quotidiano).
ENTRETIEN, Corriere della Sera, de Giorgia Meloni, présidente du parti Fratelli d’Italia, « ″Protéger les plus fragiles, oui, mais non aux fermetures. Les mesures du gouvernement sont inutiles. ″ » : « Giorgia Meloni critique la gestion de la crise par le gouvernement Conte : ″comme à l’accoutumée depuis six mois, le gouvernement n’associe pas l’opposition, il se limite à passer un appel téléphonique à la dernière minute. Il n’y a aucune stratégie globale. Nous combattons le virus avec des mesures en grande partie inutiles. De plus, nous n’avons pas de chiffres précis sur l’épidémie, il n’y a aucune transparence. ″ La présidente de Fratelli d’Italia propose plusieurs alternatives : ″il faut changer de paradigme. Nous ne pouvons pas viser le risque zéro, c’est impossible. Il faut s’adapter et se concentrer sur la protection des plus fragiles et des plus exposés. On ne peut pas adopter la même stratégie pour les jeunes et les plus âgés. De plus, on ne meurt pas seulement de la Covid, mais aussi de pauvreté et d’hôpitaux qui ne fonctionnent plus comme avant’’. »
ENTRETIEN, Corriere della Sera, de Walter Ricciardi, consultant du ministre de la Santé, par M. Bocci, « ‘’Nous devons renforcer le système en vue de la troisième vague’’ » : « ‘’Face à une diffusion exponentielle, il est désormais trop tard pour que seule la stratégie du traçage soit efficace : par endroits, il va tout simplement falloir fermer. Cependant, l’amélioration de nos méthodes de traçage reste importante, car nous pourrions devoir faire face à une troisième vague. Je ne suis pas convaincu par l’efficacité d’« Immuni » en son état actuel. Le personnel médical et sanitaire est encore trop peu nombreux, nous en avons encore pour des mois avec le virus, il faut mobiliser plus de soldats dans nos tranchées. A l’échelle régionale, il faut des fermetures ciblées, très précises. Dans les hôpitaux la pression est à nouveau énorme, les patients atteints d’autres pathologies sont parfois renvoyés chez eux et il y a des contaminations au sein du personnel soignant. Les doutes sur la disponibilité d’un vaccin en 2020 sont de plus en plus forts’’ ».
ARTICLE, Il Messaggero, F. Malfetano « Rome, Calenda se porte candidat, Letta le soutient et le PD demeure en silence » : « C’est Carlo Calenda qui lance le coup d’envoi de la campagne électorale de la Capitale. Ce ne pouvait être que lui, le PD étant tiraillé entre un soutien à son ancien ministre et les candidatures pour les primaires, tandis que le M5S subit les affres de la position à adopter face à V. Raggi et le risque d’implosion au niveau national. La candidature a été annoncée sur le plateau de « Che tempo che fa » sur Rai Tre. Les démocrates restent pour le moment silencieux, même si la plupart d’entre eux estime nécessaire de passer par les primaires. Or, Calenda l’a bien dit : ‘’comment penser pouvoir les organiser, en pleine pandémie ?’’. Le PD prend ainsi son temps et attend de voir le résultat des états généraux du M5S qui devraient pouvoir faire émerger un dirigeant auquel se confronter ».
(Traduction : ambassade de France à Rome)
14:23 | Lien permanent | Commentaires (0)
17/10/2020
Heinz-Christian Strache dissout son bureau et licencie ses collaborateurs.
Autriche. Après sa défaite électorale à Vienne, Heinz-Christian Strache dissout son bureau et licencie ses collaborateurs. Les moyens financiers, soit 350.000 euros (en plus du revenu des élus), que son parti obtiendra à la suite du fait qu’il dispose d’élus dans 16 des 23 conseils de quartier (arrondissement), serviront à rembourser les dettes. HC Strache ne prendra pas un mandat dans un Conseil de quartier.
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"Anversois flamand"
Belgique. Flandre. Anvers (Antwerpen). Le Vlaams Belang lance une campagne intitulée « Anversois flamand » afin de dénoncer le fait que, sans arrêt de l’immigration, celui-ci devra vivre dans une sorte de réserve.
Anke Van dermeersch, Filip Dewinter et Sam Van Rooy présentent leur nouvelle campagne.
"Anversois flamand : fier de"
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16/10/2020
"15 jours pour décider s’il faut tout fermer ou pas."
Italie. Revue de presse.
La hausse exponentielle du nombre des contaminations au Coronavirus en 24 heures (8 804) et les premières mesures restrictives adoptées par certaines régions font les gros titres des médias italiens. Selon le Corriere della Sera, le gouvernement envisagerait de mettre en place un couvre-feu à partir de 22h : « Contagions, on va vers le couvre-feu » - ‘’Hypothèse de fermeture à partir de 22h. La Campanie opère des fermetures, la Lombardie dépasse le seuil 2 ’’ (Corriere della Sera), « Premiers confinements, c’est au tour de l’école » - ‘’Le président de la Campanie décide de passer à l’enseignement à distance, colère de la ministre Azzolina’’ (La Repubblica), « Le virus se propage, les régions mettent en place des fermetures » - ‘’Environ 5000 foyers de contamination. L’Italie dans la liste britannique des pays non sûrs (La Stampa), « Covid, environ 9 000 cas, les bourses en berne » (Sole 24 Ore), « Un Noël sous confinement possible, les commerçants disent qu’il ‘’vaut mieux fermer avant’’ » (Il Messaggero), « 15 jours pour décider s’il faut tout fermer ou pas » (Fatto Quotidiano), « Le couvre-feu est dans l’air » - ‘’Plus de cas et de victimes, le gouvernement envisage de suivre l’exemple de la France’’ (Il Giornale), « Ecoles et fêtes, le coup d’arrêt de De Luca » (Il Mattino).
ARTICLE, Sole 24 Ore « Le Covid s’invite dans la loi de finances, la moitié des fonds seront destinés à l’urgence » : « Les amortisseurs sociaux, la reconduction des bonus et les aides au tourisme et la restauration représentent le 50% du déficit de 23 milliards que la loi de finances s’apprête à discipliner. La réforme fiscale n’arrivera pas avant 2022 ».
ENTRETIEN de Maria Elena Boschi, chef de groupe Italia Viva à l’assemblée, La Repubblica : « Sans nous, il n’y a pas de majorité alors décidons ensemble ». « Sur le renvoi de la discussion parlementaire sur la réforme constitutionnelle, nous l’avons demandé pour des raisons de mérite et de méthode. Avant de décider de l’âge des électeurs, il fait décider des compétences du Sénat. Zingaretti, Di Maio mais aussi Zaia et Berlusconi se sont dit ouverts au dépassement du bicaméralisme paritaire. (…) Nous ne faisons pas monter les enchères et nous ne souhaitons pas de remaniement. Une alliance avec le M5S pour les municipales ne m’emballe pas, mais si d’aucuns veulent ouvrir ce débat, entamons le dialogue. L’alliance avec le M5S est pour IV très difficiles car dans les communes où ils ont gouverné, de Livourne à Turin en passant par Rome, les résultats ont été décevants. »
ENTRETIEN, Corriere della Sera, de Davide Casaleggio, président de la plateforme « Rousseau » « ‘’Le principe du 3e mandat va contre les engagements pris’’ » : « ‘’Avec la nouvelle application « Rousseau X » les citoyens auront un nouveau instrument pour participer activement et pour décider de la ligne politique du M5S. Les inscrits pourront ainsi voter, lire les nouvelles du blog des Etoiles, découvrir les événements. L’avenir de la plateforme Rousseau et le M5S ? Rousseau est l’écosystème même du Mouvement, c’est là où les idées évoluent, où les décisions sont prises. L’histoire des tribunaux ou d’une scission ? Je ne les ai vus évoqués que dans les journaux’’ ».
(Traduction : ambassade de France à Rome)
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15/10/2020
Geert Wilders dénonce le manque de place dans les hôpitaux.
Pays-Bas. Le dirigeant du PVV Geert Wilders dénonce le manque de place dans les hôpitaux alors que le Premier ministre libéral de droite Mark Rutte (VVD) a envoyé 100 milliards dans d’autres pays de l’Union Européenne.
17:22 | Lien permanent | Commentaires (0)
Vienne : conseils de quartier : le FPÖ obtient 78 sièges et la Team HC Strache 17 sièges.
Autriche. Vienne. Lors des élections pour les Conseils de quartier (arrondissement) de ce 11 octobre 2020, le FPÖ a obtenu 78 sièges et la Team HC Strache 17 sièges. Le Wiff obtient 1 élu.
14:27 | Lien permanent | Commentaires (0)
"A présent, Conte n’exclut plus un confinement à l’échelle du pays."
Italie. Revue de presse.
ARTICLE, Corriere della Sera, M. Guerzoni : « A présent, Conte n’exclut plus un confinement à l’échelle du pays. « Cela dépendra beaucoup des citoyens et de leur comportement ». Il y a trois jours seulement, G. Conte disait écarter toute hypothèse d’un confinement à l’échelle nationale mais mardi, il n’en était plus aussi certain. Hier à Capri, lorsqu’on l’a interrogé sur le confinement pour noël que prévoirait le virologue Andrea Crisanti, le président du Conseil a répondu par une formule qui traduit bien l’état de l’alerte : « Beaucoup dépendra des citoyens et de leur attitude (…), la formule gagnante est de collaborer et respecter les règles fixées par le gouvernement ». Il a également rappelé aux présidents de région que le DPCM leur permet de prendre des mesures plus drastiques pour lutter contre l’épidémie que celles qui sont énoncées au niveau national « dès que le besoin s’en fait sentir ». G. Conte serait même prêt à mettre de côté les querelles idéologiques et à demander à l’Europe les moyens du MES (pour donner davantage de moyens au système de santé). Au sein du gouvernement, on se demande s’il ne faudrait pas revoir le DPCM, aussi à la lumière du couvre-feu instauré à Paris à partir de 21h. »
ARTICLE, Corriere della Sera, G. Santucci « A présent, Milan a peur : « Il nous reste peu de temps pour inverser la tendance » : « On constate un doublement du nombre de malades par rapport aux chiffres de la veille. Dans la province de Milan hier, il y a eu 1032 nouveaux cas positifs, contre 440 mardi. D’un jour sur l’autre, même le nombre de tests a doublé. L’épicentre de l’épidémie s’est clairement relocalisé de Bergame et Brescia à Milan : entre 50 et 60% des nouveaux malades lombards sont milanais. E. Catena, le directeur de l’unité de soins intensifs de l’hôpital « Sacco » avertit : « la situation pourrait potentiellement devenir explosive et très inquiétante ». Les hôpitaux de la région sont passés en phase 2 et il resterait « 15 jours pour pouvoir mettre en place des mesures utiles pour inverser la tendance ».
ENTRETIEN, Corriere della Sera, Riccardo Molinari, président du groupe de la Ligue à l’assemblée, « Une ligue extrémiste et anti-UE ? Non, nous allons mieux nous faire connaître auprès des partis populaires et des socialistes ». : « ‘’Les recettes de la ligue pour faire face à l’urgence économique, pré ou post-Covid, se sont avérées être les bonnes. Le rôle de la BCE a changé, le pacte de stabilité a été suspendu, la rigidité que nous avons combattue depuis toujours a baissé. (…) Nous devons faire changer l’image qui nous est associée comme parti anti-européen. (…) Nous observerons attentivement le plan de relance européen comme un premier pas vers la mutualisation des dettes, thème tabou il y a encore quelques mois. (…) Selon les règles du parlement européen, nous sommes dans un groupe avec des partis très différents du nôtre et certaines combinaisons sont peu naturelles, ce qui a conduit certains à s’associer à l’extrême droite. Mais un parti qui a rassemblé 34% des voix peut-il être considéré comme l’expression de la droite la plus dure ? Nous sommes dans ce groupe car nous partageons avec les autres partis les critiques à l’égard des règles européennes’’. »
ARTICLE, Corriere, Cronaca di Roma : « Raggi risque de devoir passer par les primaires”. « Les oppositions entre membres du M5S, divisés entre partisans et opposants à un deuxième mandat de Raggi, conduisent à exiger des primaires pour une désignation par la base du mouvement. Et deux nouvelles réunions pour identifier les noms des candidats. Pour le moment, les noms qui émergent sont ceux de la maire sortante et de Carlo Calenda, qui a dit vouloir se présenter avec ou sans le soutien du PD et, dans tous les cas, sans se soumettre aux primaires. Lundi, Raggi sera aussi occupée par le procès en appel après le non-lieu prononcé en première instance sur l’accusation d’usage de faux pour la nomination de Rinato Marra comme chef de la délégation au Tourisme, lequel est le frère de son ex-bras droit Raffaele. Non pas que le verdict suppose pour Raggi d’abandonner la course, car le règlement ne lui interdit pas de se représenter. Mais l’affaire de Chiara Appendino est toute fraiche : la maire de Turin a renoncé à un second mandat et s’est retirée du M5S pour avoir été condamnée pour usage de faux, ce qui lui a fait gagner des points aux yeux des dirigeants nationaux du M5S. Raggi, en défiant Di Maio –qui souhaite au niveau local la même alliance M5S-PD qu’au niveau national-, a déclaré vouloir se représenter. En cas de condamnation, le mouvement pourrait exiger ces primaires que Raggi ne pourrait dès lors plus éviter ».
ARTICLE, La Repubblica, « Rome, Calenda se porte candidat et demandera le soutien du PD » : « Carlo Calenda, l’ancien ministre du Développement économique, se lance dans la campagne pour Rome ni tout seul, ni contre le Parti démocrate mais à la tête d’une coalition de centre gauche et qui exclurait bien entendu le M5S. Calenda en aurait parlé aussi au chef du PD, N. Zingaretti, pour comprendre si la tentation d’une alliance avec les 5 Etoiles est oui ou non de l’histoire ancienne »
- Déplacement du ministre des Affaires étrangère L. Di Maio à Moscou
ENTRETIEN, La Repubblica, de Luigi Di Maio, ministre des Affaires étrangère, « ‘’Sur Navalny, nous demandons à la Russie une vraie enquête’’» : « ‘’L’Italie a voté les sanctions [contre la Russie] : c’est un instrument que nous utiliserons à l’égard de certaines personnes, qu’elles soient ou non des institutionnels, mais nous ne voulons pas viser le peuple russe. Le message que j’ai adressé à mon homologue russe Lavrov est clair : nous nous attendons une enquête approfondie pouvant faire lumière le plus vite possible sur les causes de la tentative d’homicide contre Navalnyj. En même temps, l’Italie a un PIB déterminé par les exportations à hauteur de 32%. Avec D. Manturov, nous avions au programme de nos discussions le Circeif, qui est la conclusion d’un parcours grâce auquel de nombreuses entreprises italiennes ont conclu des accords importants. L’Italie ne veut pas isoler la Russie. Toute l’UE reconnait que la Russie peut jouer un rôle dans la solution de la crise de Minsk. Nous ne reconnaissons pas le résultat électoral et nous soutenons les droits du peuple biélorusse et de son autodétermination. Nous sommes amis du peuple américain, le résultat des élections ne modifiera pas notre position géopolitique. Les Etats-Unis demeurent nos principaux alliés dans l’Alliance Atlantique pour les valeurs et les rapports économiques. Sur le Plan de relance, après les rencontres qui se sont tenues à Bruxelles, je suis confiant sur un accord. Quant au MES, le fait d’aller nous endetter ultérieurement, avant même de pouvoir expliquer comment nous allons dépenser les fonds européens, me semble privé de sens’’ ».
(Traduction : ambassade de France à Rome)
14:12 | Lien permanent | Commentaires (0)
14/10/2020
Christoph Blocher quitte la vie politique mais reste membre de l'UDC.
Suisse. Après l’annonce de son retrait de la vie politique, le leader historique de l’UDC Christoph Blocher affirme qu’il reste membre du parti.
Christoph Blocher
23:03 | Lien permanent | Commentaires (0)