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14/10/2020

Vienne : élections pour les conseils de quartier.

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Autriche. Vienne. Lors des élections pour les conseils de quartier de ce 11 octobre 2020, le FPÖ tombe à 7,75 % (soit -20,15 points). La liste de HC Strache obtient 2,82 % et des élus.

(https://www.wien.gv.at/wahlergebnis/de/BV201/index.html)

"Salvini programme un tour des capitales européennes accompagné de son allié Giorgetti."

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Italie. Revue de presse.

Le Coronavirus, et notamment la hausse des hospitalisations en soins intensifs, fait les gros titres des médias italiens. « Virus, bras-de-fer entre les régions et le gouvernement » - ‘’Les transports et l’école suscitent le débat autour du décret adopté par l’exécutif’’ (Corriere della Sera), « Dans les maisons de retraite, le cauchemar est de retour » - ‘’Des fermetures pour prévenir le pire. Les contagions augmentent : 5901 nouveaux cas en 24 heures’’ (La Repubblica), « Covid, le risque d’avoir 100 décès par jour » - ‘’Un record de contagions, les hôpitaux craignent l’implosion’’ (La Stampa), « Echec des tests rapides chez les médecins de ville. Conte : nous éviterons le confinement » (Sole 24 Ore), « Les aides anti-Covid bloquées » - ‘’Les ministères bloquent 200 circulaires, les 2/3 de celles qui devaient être appliquées ne sont pas encore rédigées’’ (Il Messaggero), « Les régions épinglées [pour leur inaction], 5 mois ont été perdus » - ‘’L’expert sanitaire W. Ricciardi critique les régions : ‘’augmentez les tests et les places’’ ‘’ (Fatto Quotidiano), « Des restaurants fermés et pénalisés » - ‘’Aucune aide pour les cafés et les restaurants. Les prévisions de PIB revues à la baisse’’ (Il Giornale). 

ENTRETIEN, Corriere della Sera, de Luca Zaia, président de la région de Vénétie « ‘’De cette manière nous pourrons organiser la didactique à distance afin d’éviter que tout ne se referme’’ » : « ‘’Ma proposition n’est pas une « lèse-majesté ». Je l’ai proposé dans le meilleur des contextes : la conférence avec mes collègues Présidents des régions. L’accueil a été favorable. Il faudrait prévoir pour les élèves plus grands plus d’alternance et des leçons à distance. Nous l’avions dit dès le début : les transports auraient posé problème. Le gouvernement ne nous a pas écouté. Et maintenant, avec le nouveau décret, ce sont les catégories des commerçants qui travaillent autour des mariages qui est la plus pénalisée’’ »

COMMENTAIRE, Corriere della Sera, M. Franco « Un populisme obligé à un virage européiste » : « Di Maio se rend à Bruxelles pour discuter du fonds de relance avec le Président du Parlement Européen D. Sassoli alors qu’à Rome le M5S s’oppose au Mécanisme Européen de Stabilité. Or, la métamorphose qu’est en train d’effectuer le Mouvement l’obligerait à une approche moins idéologique à l’égard de l’Union Européenne. Entretemps, Salvini et Giorgetti (Ligue) s’apprêtent à faire une tournée dans les capitales européennes pour ‘’créer et renforcer’’ des alliances, ce qui se traduit par une tentative de trouver de nouveaux canaux avec le PPE ».

ARTICLE, La Repubblica, de C. Lopapa, « Salvini n’abandonne pas les souverainistes et programme un tour des capitales européennes accompagné de son allié Giorgetti » : « Match nul entre le chef de la Ligue et son numéro 2 d’un côté et les députés européens du parti de l’autre. Après un tournant sur le Plan de Relance, Salvini invite le président du Conseil, Conte, au dialogue. Le chef du groupe a souhaité faire un point avec ses 28 euro parlementaires. Il se montre ferme : ‘’Il n’y aura aucune ouverture du côté du PPE’’ et insiste sur le fait qu’il n’y aura pas de rupture, ni avec Marine Le Pen ni avec les Allemands de l’AFD, son bras droit Giorgetti réplique ‘’je ne l’ai jamais proposé’’. En revanche, on reconnaît que ‘’les temps ont changé’ et les deux ont fait l’annonce d’un tour des capitales européennes à partir de novembre, guidés par la volonté de ‘’dialoguer avec tout le monde’’. On pense à Budapest et Orban, ou encore à Vienne et Kurz. Pour Giorgetti, la Ligue doit sortir de son isolement en Europe si elle veut être reconnue comme une force de gouvernement à part entière, ‘’puisque notre objectif c’est Salvini à la tête du gouvernement’’ souligne-t-il. ‘’Nous sommes contre le MES, mais pas contre le Recovery’’ rappelle Salvini à ses parlementaires européens. Dans la foulée, il lance un appel à Conte au Sénat : ‘’Nous sommes prêts à collaborer, nous attendons votre coup de fil, ne jouez pas en solitaire, vous n’irez nulle part’’. »

(Traduction : ambassade de France à Rome)

13/10/2020

"Les manœuvres de la Ligue et l’unité nationale."

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Italie. Revue de presse.

Les nouvelles mesures pour lutter contre la pandémie, adoptées lundi soir en Conseil des ministres, font les gros titres des médias italiens. Les quotidiens confirment les nouvelles mesures qui avaient déjà filtré hier dans la presse (réduction de la quarantaine à 10 jours, interdiction de pratiquer des sports de contact, fermeture des restaurants et des bars à 23h…) et relèvent la controverse entre la ministre de l’Education L. Azzolina et les présidents des régions, ces derniers ayant demandé l’instauration de cours à distance pour les classes du second cycle : « Dîners et voyages scolaires, voici les restrictions » - ‘’Une limite fixée à 6 invités à la maison. Les hospitalisations en hausse’’ (Corriere della Sera), « Virus, bras-de-fer sur l’école » - ‘’Les régions demandent la mise en place de l’enseignement à distance face au problème des bus bondés’’ (La Repubblica), « Voyages scolaires, dîners et fêtes : le tour de vis » (La Stampa), «  Le gouvernement s’oppose au confinement qui « pourrait tuer l’économie’’ » (Il Messaggero), « Covid, l’étau se resserre sur les fêtes et le sport » - ‘ « Autorisation d’une quarantaine réduite à 10 jours’’ (Sole 24 Ore), « L’Europe se ferme, l’Italie se limite à des restrictions » (Fatto Quotidiano), « L’école à risque » - ‘’Les régions demandent la mise en place des cours en ligne’’ (Il Giornale).  

ARTICLE Corriere della Sera, L. Salvia « Les régions font pression pour recourir au Mécanisme Européen de Stabilité (MES) » : « Aujourd’hui, le MES n’apparait plus si éloigné qu’avant. Avec l’argent du plan de relance qui demeure théorique et les chiffres inquiétants des contaminations, la pression vient justement des territoires. Les présidents des régions étant compétents dans le domaine de la dépense sanitaire, ils voient plus rapidement les risques qui se profilent à l’horizon. Que les présidents issus du centre-gauche invoquent l’activation du MES, cela est normal. Pourtant, même certains présidents de régions du centre-droit le demandent, comme Toti (Ligurie). Et si Salvini considère le MES comme une « arnaque », certains présidents de la Ligue, comme Zaia (Vénétie) et Fontana (Lombardie) montrent des signes d’ouverture à ce mécanisme ».

ARTICLESole 24 Ore, de B. Fiammeri « Loi de finances, Forza Italia disposée au dialogue » : « Après le Conseil européen, vendredi soir le Conseil des ministres pourrait adopter le document de programmation économique (DBP). Quid des partis d’oppositions ? Un signal est arrivé hier en commission budget de la Chambre, où les partis de centre-droit se sont abstenus. De là à penser qu’elles pourraient voter le DBP, nous en sommes très loin. Toutefois, le débat est ouvert au sein de Forza Italia. Il y aurait eu des contacts directs entre les poids lourds de Forza Italia et le gouvernement. Silvio Berlusconi attend toutefois un signal clair et demande à ce qu’« ’il y ait une demande explicite et transparente de la part du gouvernement ou sinon à la rigueur, nous nous limiterons à l’abstention’’ »

COMMENTAIRE, La Repubblica, de S. Folli, « Les manœuvres de la Ligue et l’unité nationale » : « Une importante part d’incertitude entoure le vote prévu demain au Sénat sur l’écart budgétaire, puisque 161 voix favorables seront nécessaires, soit la majorité absolue. Conte ne pourra évaluer quelles sont les « voix responsables » qui manquent pour l’heure à la majorité (…). Alors que Conte joue les équilibristes, le scénario lui-même évolue. C’est aussi ce qui explique l’agitation manifeste au sein de la Ligue. L’adhésion au Parti Populaire européen est encore loin d’être actée. Ce sera un chemin long et accidenté, dont le premier pas à franchir sera la prise de distance vis-à-vis des groupes d’extrême droite au Parlement européen. La difficulté vient ici du décalage entre la ligne promue par Giorgetti et celle, plus classique, de l’euroscepticisme. Reste que, pour Salvini, il sera de plus en plus difficile de soutenir ce « souverainisme » intransigeant face à une Union européen qui, durant toutes ces années, a su résister sans se désintégrer. Au fond, la véritable question est celle de la cohésion nationale en Italie, pour faire face à une crise reconnue même par le gouvernement en place. La Ligue devra choisir de quel côté se ranger. »

(Traduction : ambassade de France à Rome)

Un député Vlaams Belang demande des moyens supplémentaires pour les banques alimentaires.

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Belgique. 

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12/10/2020

Chemnitz : lors de l’élection du maire, le candidat de l’AfD arrive cinquième.

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Allemagne. Saxe. Chemnitz. Lors de l’élection du maire, le candidat de l’AfD Bernhard Ulrich Oehme arrive cinquième avec 13,22 %.

(https://www.chemnitz.de/chemnitz/de/rathaus/wahlen/ob-wah...)

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"Ulrich Oehme. Votre candidat pour la mairie 2020. La bonne voie pour Chemnitz."

Thomas Kirste de l’AfD arrive deuxième, avec 28,84 %, lors de l’élection du dirigeant de la circonscription de Meißen.

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Allemagne. Saxe. Circonscription de Meißen. Thomas Kirste de l’AfD arrive deuxième, avec 28,84 %, lors de l’élection du dirigeant de la circonscription. Le candidat présenté par la CDU est élu. Le candidat soutenu par les partis de gauche est troisième.

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Vienne : le FPÖ chute massivement et Strache n'a pas d'élu.

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Autriche. Vienne. Lors des élections pour le Conseil municipal / Parlement de l’État de Vienne du 11 octobre 2020, le FPÖ recule massivement et obtient 7,11 % et 8 sièges sur 100. Le parti de Heinz-Christian Strache obtient 3,27 % et n’entre donc pas au sein de l’assemblée (car il faut atteindre 5 % pour avoir des élus).

(https://www.wien.gv.at/wahlergebnis/de/GR201/index.html)

"Le virage de Salvini : désormais il se revendique "chef de file du centre-droit"."

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Italie. Revue de presse.

ARTICLE, Corriere della Sera, d’A. Trocino, « Majorité obtenue sur le fil au Sénat, Forza Italia arrive en renfort » : « La majorité fait ses comptes et cherche désespérément des alliés parmi les députés d’autres partis. Les absences au Sénat liées au Covid créent un déséquilibre d’un nouveau genre entre les forces politiques de la Chambre. On se souvient du quorum qui n’avait pas été atteint à la Chambre pour voter le prolongement de l’Etat d’urgence. Une quarantaine de députés jaunes et rouges étaient en effet en quarantaine. Or plusieurs questions politiques et institutionnelles importantes doivent être discutées cette semaine au Sénat et à la Chambre, notamment celle de la loi de Finances qui nécessite une majorité qualifiée. La majorité aura besoin de 316 députés pour faire obtenir l’approbation de l’écart budgétaire, d’autant plus que l’on peut s’attendre à des pressions de l’opposition. Au Sénat, la situation est donc délicate, au point que la majorité compte sur une aide venue de Forza Italia qui, pour sa part, dément formellement et à même menacer d’éviction ceux qui s’y hasarderait. Certains ont pourtant déjà manifesté leur soutien à Conte. Pour Paolo Romani de « Cambiamo », ce n’est pas la bonne façon d’affronter le problème, la question n’étant ‘’pas politique mais institutionnelle‘’. »

ENTRETIEN, Fatto Quotidiano, de Nando Pagnoncelli, président d’Ipsos Italia, groupe de sondages » « ‘’Les Italiens sont loin de la réalité : ils aiment Conte mais votent pour la droite’’ » : « ‘’La majorité des électeurs, environ 54%, a une instruction moyenne qui ne va pas au-delà du premier cycle et de ces derniers, environ 20% n’a aucun titre d’étude. Dans l’ensemble, les Italiens jugent positif la gestion du Président du Conseil face à la pandémie. Ils parviennent à faire une distinction entre la politique et les institutions. Ils pratiquent ainsi de la contradiction, qui est aussi le fruit d’une connaissance approximative. Ils peuvent ainsi subir la ‘’contagion’’ des télévisions. En 2014 il avait été possible d’évaluer l’écart entre la réalité et l’imaginaire. L’image de répertoire de migrants bondés sur un petit navire passée aux JT avait transformé le passé en présent. Les sondés pensaient que les étrangers en Italie représentaient 30% de la population alors qu’elle n’était que de 8% »

Mouvement 5 Etoiles

ARTICLE, La Stampa, « Di Maio abandonne Raggi. L’accord avec le PD pour le second tour » : « L’accord entre Luigi Di Maio et Nicola Zingaretti prévoit que sur Rome chacun aille sur son propre chemin. Celui qui, entre le M5S e le PD, passera le deuxième tour, signera un accord avec l’autre pour s’assurer le soutien. Cela était inévitable, puisque V. Raggi a imposé sa candidature et ne veut pas quitter le Capitole. Du moment où les sondages tablent sur un dépassement du PD sur le M5S, la stratégie du PD est celle de se présenter d’abord seuls pour ensuite frapper plus fort à deux. Hier au plateau télévisé de Mezz’ora in più de RaiTre, Di Maio avait dit qu’il ne fallait pas trop se fossiliser sur tel ou tel candidat, mettant de fait Raggi dans une mauvaise lumière ».

ENTRETIEN, Fatto quotidiano de samedi, de Gianluigi Pellegrino avocat en droit administratif « Le Futur des Cinq étoiles : symbole et liste d’inscrits, pourquoi Casaleggio ne peut pas les utiliser » : «‘’En cas de divorce judiciaire du M5S, la question du partage se pose, et donc incidemment celle de la propriété du logo, de la liste des inscrits, et du blog. Le logo du M5S est la propriété de l’association du même nom : aucun autre mouvement ne peut se l’approprier, et Casaleggio non plus. S’agissant de la liste des inscrits, les données peuvent être réclamées par le M5S à tout moment. L’utilisation du blog en revanche devra être partagée. Le mouvement est par ailleurs libre de révoquer le contrat de mandat et de choisir une autre plateforme que l’association Rousseau. Néanmoins, les fonds versés à l’association pour la gestion ne pourront pas être réclamés’’ ».

ARTICLECorriere della Sera, de P. Di Caro « Le virage de Salvini : désormais il se revendique ‘’chef de file du centre-droit’’ » : “ Les agences de presse ont reçu un communiqué condamnant l’actuelle politique migratoire du gouvernement et à la fin duquel Salvini signait comme le ‘’chef de file du centre-droit’’. Il ne se revendique donc plus comme le chef de la Ligue, mais comme celui de toute la coalition de droite, comme certains, dont Toti, l’y encourageaient depuis quelque temps. Dorénavant, Salvini sera donc considéré comme tel et se portera les positions de la droite italienne sur les questions de politique générale. Pourtant, certains alliés ont été surpris par une nouveauté qui n’avait pas été discutée en amont, suscitant donc des réactions contrastées. Antonio Tajani de Forza Italia choisit pour sa part de faire bloc derrière Salvini, ‘’le plus important d’obtenir le plus de voies’’, même si ‘’au niveau national comme au niveau européen, la position de FI continuera à être dictée par Silvio Berlusconi notre chef de file’’. Tajani semble donc dire que, ou la politique est définie communément, ou on ne peut pas prétendre parler au nom de tous (on pense en particulier aux positions très arrêtées de FI sur le MES et sur l’immigration). Le numéro deux de Fratelli d’Italia, pour sa part, en appelle aux ‘’droits et aux devoirs de la tête d’une coalition, le premier de ces devoirs étant de préserver l’unité de celle-ci’’, ce qui n’a pas toujours été le cas jusqu’à présent, il espère donc que le communiqué de Salvini est le signe d’une prise de conscience et d’une volonté de changement sur ce plan-là. »

(Traduction : ambassade de France à Rome)

11/10/2020

Le Vlaams Belang est donné à 27,1 % et la N-VA à 22,2 %.

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Belgique. Flandre. Le Vlaams Belang est donné à 27,1 % et la N-VA à 22,2 % au sein d’un sondage VTM Nieuws, Het Laatste Nieuws, RTL et Le Soir. Les deux partis nationalistes flamands disposeraient ainsi d’une majorité en Flandre.

10/10/2020

12ème anniversaire du décès de Jörg Haider.

Autriche. Jörg Haider est décédé depuis 12 ans. 

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Le reportage réalisé en 2018 par TV Libertés en se basant sur mon ouvrage :


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Meeting de fin de campagne du FPÖ pour les élections à Vienne.

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Autriche. Vienne. Le FPÖ a tenu ce 9 octobre 2020 son meeting de fin de campagne électorale.

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09/10/2020

Le Parlement de Rhénanie du Nord-Westphalie a décidé d’interdire les drapeaux de guerre de l’Empire.

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Allemagne. Rhénanie du Nord-Westphalie. Le Parlement de Rhénanie du Nord-Westphalie a décidé d’interdire les drapeaux de guerre de l’Empire car ceux-ci sont utilisés par des extrémistes de droite. L’AfD a voté contre cette interdiction.

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Thomas Kemmerich est lâché par la direction fédérale de son parti.

Allemagne. Le dirigeant du parti libéral FDP de Thuringe Thomas Kemmerich est lâché par la direction fédérale de son parti, après qu’il a twitté que lors de son élection à la tête de la Thuringe [avec aussi les voix de l'AfD], le fait qu’il ait accepté son élection n’était pas l’erreur (…), mais la relation avec les autres partis démocratiques à propos de la situation. Kemmerich n’obtiendra par de soutien financier, logistique ou organisationnel pour une campagne électoral en tant que candidat de tête de la part du parti au niveau fédéral.

(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2020/07/22/l-a...)

(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2020/02/08/tho...)

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Thomas Kemmerich

"Salvini, Meloni et Tajani lancent leur campagne en vue des municipales."

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Italie. Revue de presse.

La nouvelle hausse de la courbe des contagions (4 458 nouveaux cas et environ 1000 de plus par rapport à la veille) fait les gros titres des médias italiens. La pénurie de places dans les hôpitaux et la création d’une « mini-zone rouge » à Latina sont également citées. Le quotidien turinois annonce des tests obligatoires également pour les personnes venant de France : « Contaminations, feu vert aux fermetures ciblées » - ‘’Première fermeture à Latina, le gouvernement envisage d’autres limitations’’ (Corriere della Sera), « Le virus ne laisse pas de répit, alerte dans les hôpitaux » - ‘’Le gouvernement prépare des confinements par zones dans les foyers les plus graves’’ (La Repubblica), « Contagions, le retour des zones rouges » - ‘’Des tests également dans les cabinets de médecins de famille afin d’éviter l’implosion. Des tests obligatoires pour les personnes venant de France’’ (La Stampa), « Virus, alerte pour les ‘’banlieusards’’ » - ‘’Crainte pour les travailleurs venant de Campanie’’ (Il Messaggero), « Pire ou mieux ? Les experts divisés » (Fatto Quotidiano), « Le plan pour la deuxième vague » (Il Mattino).

COMMENTAIRE, Sole 24 Ore, L. Palmerini « Les tourments des 5 Etoiles sur les échéances de la loi de finances » : « C’est la coïncidence entre les Etats généraux du M5S et les travaux parlementaires de la loi de finances qui représente la principale appréhension du gouvernement et du PD. Il faut comprendre ce qui arrivera au Mouvement et s’il y aura vraiment une division, même limitée, au vu de la fine marge d’écart de la majorité au Sénat. Il y a aussi le problème des absences des parlementaires testés positifs au Covid et ceux placés en quarantaine. Car la semaine prochaine le Sénat devra se prononcer avec une majorité qualifiée pour adopter la relation qui accompagne la mise à jour du document économique et financier (Nadef) ».

ENTRETIEN, Corriere della Sera, de Stefano Buffagni, député M5S et vice-ministre du développement économique « ‘’Trop d’incompréhensions, il faut arrêter les disputes au sein du M5S et abaisser la pression fiscale » : « ‘’Il est temps de mettre de côté les disputes car la priorité est l’intérêt des Italiens, qui nous ont donné leur confiance et qui nous ont permis de devenir le premier parti il y a deux ans et donc d’entrer au gouvernement. Nous devons nous serrer les coudes car les Italiens ont besoin de sécurité et de perspectives. Le Covid ayant frappé durement notre tissu économique, nous devons intervenir pour réduire les taxes des PME’’ ». 

Centre-droit

COMMENTAIRE, La Repubblica, S. Folli « Le labyrinthe européen de Salvini » : « Dans l’effort de M. Salvini, voulant lustrer l’image de la Ligue aussi et surtout à l’égard de l’Europe, il y a deux aspects qui sont singuliers. Le premier est le réalisme tardif avec lequel il a bougé. Il s’est fait devancer par ses coéquipiers Giorgetti et Zaia, représentants de l’âme du Nord de la Ligue, la seule qui donne un sens à ce parti au vu des échecs électoraux au Sud dans la recherche d’un profil national. Mais ce qui est pire, c’est qu’il s’est fait devancer par Giorgia Meloni dans la recherche d’une nouvelle relation avec l’Europe. La jeune alliée de Salvini a bougé avant et mieux par rapport à l’ancien ministre. Du coup, Salvini a dû récupérer son retard, le poussant à un élan incohérent. Le voici qu’il mise sur le slogan « révolution libérale » qui ne lui appartient pas et qui est même copié à d’autres (Silvio Berlusconi de Forza Italia). La possible sortie de la scène de Trump changera la donne et imposera aux nationalistes européens de revoir leur identité ».

ARTICLE, La Repubblica, de C. Lopapa, « Seulement des candidats issus de la société civile, c’est ainsi que le centre-droit entend conquérir Rome et milan » : « Salvini, Meloni et Tajani lancent leur campagne en vue des municipales. Les trois ténors devraient laisser plus de place au centre-droit. Après l’échec des élections régionales, c’est un peu la dernière chance pour la coalition, l’ultime objectif étant de prendre ensuite la tête du gouvernement. ‘’C’est fini la répartition par ville : Fratelli d’Italia à Rome, la Ligue à Milan et Forza Italia à Turin. Désormais, chacun de nous présentera une liste de noms, y compris de personnes externes aux partis, comprenant des entrepreneurs, des professionnels, des managers. Nous choisirons ensuite ensemble le meilleur pour chacune des villes.’’ Ils font donc le pari de la société civile pour percer dans les métropoles où, historiquement, le centre-droit ne perce habituellement pas. Cette liste de noms, encore inexistante, devra être prête en novembre, d’après le calendrier fixé par G. Meloni, qui souligne leur course contre la montre. En tous cas, l’attitude du chef de la Ligue a sensiblement changé, il se montre plus modéré et enclin au dialogue que d’habitude. Il semble même tenté d’abandonner le groupe souverainiste ‘’Identité et démocratie’’ au Parlement européen. Cela impliquerait cependant de briser l’entente avec la représentante de l’extrême-droite française, Marine Le Pen. De leur côté, Toti e Carfagna multiplient les rencontres avec parlementaires, députés et sénateurs, essentiellement de Forza Italia, en vue de la création de leur nouveau parti qui devrait occuper la place des modérés sur l’échiquier politique, dès janvier 2021. »

(Traduction : ambassade de France à Rome)

08/10/2020

Marine Le Pen reçoit Andre Ventura.

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France et Portugal. Marine Le Pen a reçu, ce 8 octobre 2020 à l’Assemblée nationale, Andre Ventura, candidat à l’élection présidentielle au Portugal, pour échanger sur la situation politique en France et au Portugal. Le parti de Ventura, Chega, a rejoint le parti politique européen ID.

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Andre Ventura et Marine Le Pen

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"Salvini tend la main à Giorgetti : oui au dialogue avec le PPE."

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Italie. Revue de presse.

La hausse de la courbe de contagions enregistrée hier (3 678 cas, soit un millier de plus en 24 heures) fait les gros titres des médias italiens. Les quotidiens reprennent les principales nouvelles mesures décidées par le gouvernement : le port du masque obligatoire à l’extérieur et la prorogation de l’état d’urgence jusqu’à fin janvier. « Hausse des contagions, maintenant il y a des mesures plus sévères » - ‘’Speranza : nous travaillons afin d’éviter un autre confinement’’ (Corriere della Sera), « Virus, peur au Sud » - ‘’La Campanie, les Pouilles et la Sicile préoccupent’’ (La Repubblica), « Bond des contagions, Ricciardi lance l’alerte : ‘’les régions sont endormies’’ » (La Stampa), « Covid, le retour de la peur : 3 678 nouveaux cas » (Sole 24 Ore), « Des contagions comme pendant le confinement » - ‘’Record de cas depuis avril. Tour-de-vis pour les commerces et les fêtes’’ (Il Messaggero, Il Mattino), « La Campanie et la Lombardie sont les régions les plus touchées » (Fatto Quotidiano), « Le retour du cauchemar » (Il Giornale).

COMMENTAIRE, La Stampa, M. Sorgi « Face à la panique causée par le virus, Conte est désormais le seul arbitre du jeu » : « Conte redevient le seul arbitre du jeu dans une situation imprévisible. Politiquement, tout s’articule autour de lui. Et pas seulement parce qu’il a demandé et obtenu la prorogation de l’état d’urgence qui lui permet de prendre des décisions par le biais de ces décrets tant critiqués en Conseil des ministres (Dpcm), tout en maintenant des relations plus soutenues avecle Parlement. Le fait est que les Italiens, comme le révèlent de plus en plus les sondages, estiment qu’il a géré du mieux possible la crise Covid et qu’il pourra continuer de la sorte. Du coup, faire la guerre contre Conte devient inutile : la crise du centre-droit, et les maigres résultats obtenus aux élections commencent par là».

 

Mouvement 5 Etoiles

ARTICLE, Fatto Quotidiano, L. De Carolis « Querelle avec Casaleggio, le Mouvement songe à un plan B pour ses fonds et sa plateforme » : « Maintenant, au sein du M5S, on pense sérieusement à un plan B, pour le cas où une véritable guerre judiciaire devait éclater avec Davide Casaleggio. Il s’agirait de trouver un site internet et un blog alternatifs à ceux de « Rousseau ». Si hier le régent Crimi avait démenti toute possibilité de querelle judiciaire, personne ne peut écarter l’hypothèse d’une rupture d’ici quelques semaines, même pendant les Etats généraux. On craint que Casaleggio puisse verrouiller l’accès à la plateforme (alors qu’il faudra ensuite voter en ligne sur le nouveau statut et se prononcer sur la forme de gouvernance). Or, Casaleggio s’oppose à l’idée que le mouvement aille vers l’adoption d’une direction politique. Il veut un nouveau chef (A. Di Battista) »

Centre-droit

ENTRETIEN, Corriere della Sera, de Matteo Salvini, chef de la Ligue « ‘’Je veux une révolution libérale. Nous devons ouvrir au-delà du milieu politique’’ » : « ‘’Les limites de notre périmètre politique doivent être élargies en impliquant les entrepreneurs et les professionnels. J’ai en tête un modèle précis - explique-t-il - celui des Marches. Je veux une Ligue plus présente dans les milieux extérieurs à la politique. Nous avons bien discuté avec Giorgetti. Il est clair que nous retournerons tôt ou tard au gouvernement et que nous devrons alors avoir de solides alliances européennes. Nous y travaillons. Il y a des échanges à des niveaux élevés. Même s’il n’est pas clair où ira le PPE. S’il s’oriente vers la gauche, cela ne m’intéresse pas. S’il va vers les positions d’Orbán, j’entame le dialogue. Le centre droit doit écouter et s’impliquer. Nous avons besoin d’une révolution libérale. Nous devons libérer notre énergie, exploiter les potentialités des Italiens. Et je ne prétends pas être seul dans cet engagement. Je travaille aussi avec Forza Italia. Modifier les décrets Sécurité a été une erreur, un pas en arrière dangereux parce que cela revient à donner de l’espoir à 80% des demandeurs d’asile qui ne fuient aucune guerre. Il y aura une remontée de l’immigration clandestine" ».

ARTICLE, Messaggero, E. Pucci, « Salvini tend la main à Giorgetti : oui au dialogue avec le PPE – ‘’Je ne romps pas avec Le Pen’’, mais il se tourne vers le centre » : « Vingt-quatre heures ont suffi à Salvini pour organiser les Etats généraux de la Ligue. Il a rencontré hier Giorgetti, pendant une heure au Sénat, puis dans les bureaux de la Chambre. Puis il a vu, un par un, tous les dirigeants de la Ligue. La nouveauté la plus importante est qu’il s’est montré favorable à la thèse de son numéro deux, Giorgetti. La Ligue ne frappera pas à la porte du PPE mais a donné son aval pour un dialogue, afin d’entamer des discussions au niveau européen avec les chancelleries et nouer des relations. ‘’Nous ne devons pas dénaturer le parti mais stop à l’isolement’’, ont déclaré les dirigeants léguistes. Salvini rencontre aujourd’hui les dirigeants de Fratelli d’Italia et Forza Italia. »

(Traduction : ambassade de France à Rome)

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Giancarlo Giorgetti

07/10/2020

"L’offensive de Salvini sur les ″décrets migrants″ : prêt à proposer un référendum."

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Italie. Revue de presse.

La modification des règles concernant l’accueil et la prise en charge des migrants, avec l’abrogation des décrets de 2018 voulus par l’ancien ministre de l’Intérieur M. Salvini, fait la Une du quotidien La Repubblica : « Moins de réfugiés, plus de travailleurs : la nouvelle Italie des migrants » - ‘’Le vice-ministre Mauri : ‘’les décrets de Salvini exploitaient la peur’’. Baisse des arrivées par bateau provenant de Tunisie’’ (La Repubblica).

  • Quorum non atteint lors du vote sur la prolongation de l’état d’urgence

COMMENTAIRE, La Repubblica, S. Folli : « Les anomalies et les courts-circuits » : « Hier à la chambre, la majorité a accusé l’opposition d’irresponsabilité en raison de l’absence de quorum. Il s’agissait de l’état d’urgence et des mesures décidées par le gouvernement. Nul ne s’interdit sur le plan politique de juger le centre droit et de l’accuser d’irresponsabilité. C’est peut-être vrai. Toutefois, il relève de la majorité d’assurer le quorum, notamment quand il s’agit de voter des lois marquantes pour l’action politique de l’exécutif ».

COMMENTAIRE, Il Messaggero, M. Ajello « Tous ces bancs vides, dans les rangs du centre-gauche comme du centre-droit, sont un affront au pays » : « Y a-t-il quelques chose de plus important que de décider de la façon de continuer la lutte contre le virus et comment assurer la santé de tous ? On a assisté, de la part de la majorité comme de l’opposition, à une preuve d’irresponsabilité et d’incapacité d’être à la hauteur de la situation grave dans laquelle se trouve l’Italie. C’est une démission intolérable de la part des parlementaires de leur rôle institutionnel ».

Politique migratoire

DOSSIER, La Repubblica, de A. Ziniti, « Décret immigration, un revirement en demi-teinte : les nouvelles règles et ce qu’il reste à élucider » : « Le nouveau décret immigration, porté par la nouvelle ministre de l’Intérieur Lucia Lamorgese, a finalement été approuvé sans trop de difficultés. Son prédécesseur a immédiatement réagi : ‘’Au lieu de construire, ils détruisent. Nous rassemblerons les signatures nécessaires pour les arrêter’’. Renzi, qui ne veut pas que tout le mérite en revienne au PD, tweete ceci : ‘’Après avoir fait évoluer notre ligne sur l’Europe et arrêté [la réforme des retraites] Quota 100, nous supprimons maintenant les décrets sécurité de Salvini’’ (au sein du gouvernement, on craignait pourtant certaines résistances de la part du Mouvement Cinq Etoiles). Le PD se félicite quant à lui d’une belle avancée en matière de ‘’sécurité, de légalité et d’humanité’’ et qui démontre ‘’combien il est important de garantir à ce pays un gouvernement qui fait les choses’’ (Zingaretti). Giorgia Meloni dénonce un gouvernement qui ‘’a cédé face aux trafiquants’’. De leur côté, les ONG et les associations sont plus mitigées. Si tout ce qui s’éloigne des décrets Salvini est jugé bon à prendre en soi, certains soulignent le retard et le manque de courage de la part du gouvernement (Amnesty International, Mediterramea) mais surtout le fait que, bien que les amendes potentielles soient beaucoup moins élevées qu’auparavant, l’Italie continue de criminaliser des ONG aidant des personnes qui risquent leur vie en mer (Open Arms, Mediterramea). Elles encouragent toutefois le gouvernement à poursuivre dans cette voie. »

« Les nouvelles mesures :

- secours en mer obligatoire (les navires humanitaires secourant les migrants en mer ne pourront plus être refoulés aux abords de ports italiens, à conditions de respecter certaines règles telles que l’obligation pour les ONG de signaler aux autorités italiennes l’opération de secours).

- permis spéciaux pour ceux qui sont menacés (le président de la République a tenu à rappeler ce que prônent la Constitution et le droit international, à savoir l’interdiction de renvoyer dans leur pays d’origine des personnes qui seraient alors en danger. Elles devront désormais bénéficier d’une protection spéciale et la typologie des situations dites de vulnérabilité a été élargie).

– un accueil mieux réparti et de la formation (les structures d’accueil vont évoluer, elles seront plus petites et mieux réparties sur l’ensemble du territoire, elles proposeront bientôt à nouveau une série de services évincés par le décret Salvini comme l’accès à la formation et l’orientation professionnelles, à des cours d’italien, ainsi que l’inscription sur les registres de la mairie permettant entre autres un accès facilité aux soins médicaux) »

« Les objectifs manqués :

- La Libye n’est pas un port sûr (la zone SAR libyenne et le fait que les navires devraient en théorie suivre les instructions de Tripoli sur la coordination des secours en mer et ramener les migrants au point de départ. Le fait que l’ONU ne considère pas la Libye comme un pays sûr constitue un contresens qui doit encore être résolu).

– l’obtention de la nationalité semble encore bien lointaine (la question du droit du sol n’a pas encore été abordée, et la requête que peuvent faire les citoyens étrangers résidant en Italie de longue date reste un parcours bureaucratique laborieux et semé d’embûches, que Salvini avait allongé de 2 à 4 ans. Le gouvernement en a déçu beaucoup en se limitant à en réduire la durée de 4 à 3 ans).

– pas de permis, pas de travail (des milliers de migrants vivant et travaillant en Italie sont concernés : les demandeurs d’asile qui n’obtiennent finalement pas la protection perdent leur autorisation temporaire de séjour et par conséquent leur travail, se retrouvant dans l’illégalité. Le gouvernement n’a pas encore apporté de solution pour palier à ce cas de figure). »

EDITORIAL, Il Foglio « Une bonne preuve de sécurité » : « Le décret « sécurité » abolit certaines des normes les plus restrictives introduites par le précédent texte signé par Salvini sans tomber dans l’excès de l’accueil indiscriminé des extrémistes à la Saviano. L’accueil doit être sélectif, la protection « spéciale » pour les réfugiés est juste tant qu’il n’y a pas d’abus. Les frontières européennes, et donc aussi les frontières italiennes, ne doivent pas être abolies. Elles doivent être contrôlées et gérées avec bon sens et esprit humanitaire. Reste maintenant la dure épreuve de l’application des nouvelles règles. Et puis il faut des structures d’accueil adéquates si l’on ne veut pas qu’elles demeurent ce qu’elles ont été jusque-là, des lieux de confinements. Le succès ou l’échec de la politique migratoire passe par la résolution de ce problème ».

ENTRETIEN, La Repubblica de Matteo Mauri, vice-ministre de l’Intérieur « Les décrets de Salvini présentaient des problèmes de sécurité » : « ‘’Notre politique parle au cœur et à l’esprit et non au « ventre » des gens. Salvini a réussi à faire passer son récit. Ses décrets sur l’immigration sont la conséquence logique d’une action de propagande politique et ont créé concrètement de réels problèmes de sécurité pour le pays et nous avons dû en affronter les conséquences. La suppression de la protection humanitaire a constitué un très grave problème non seulement pour les migrants mais aussi pour les Italiens, car avoir plus de migrants irréguliers dans la rue crée des conséquences potentielles sur la sécurité. Même l’exclusion des demandeurs d’asile du système d’accueil a créé de gros problèmes, laissant des milliers de personnes sans véritable accueil et sans aucune intégration" »

ARTICLE, La Stampa, A. La Mattina, « L’offensive de Salvini sur les ″décrets migrants″ : prêt à proposer un référendum » : « Alors que les élections administratives lui ont laissé un goût amer dans la bouche, le chef de la Ligue Matteo Salvini regarde désormais vers les communales de 2021, et vers la bataille référendaire pour abroger les nouvelles dispositions prises par le gouvernement qui, de fait, vident de leur contenu ses « décrets sécurité » pris quand il était ministre de l’Intérieur. En proposant ce référendum, Salvini renoue avec ses thèmes de prédilection qui ont assuré son succès par le passé : ordre public et immigration. Cependant, cette rhétorique ne fait plus recette puisque la Ligue a obtenu de mauvais scores lors des dernières élections, et que son chef a quelque peu perdu son aura de taulier de la politique italienne. Mais il tente de se ressaisir et a désormais le regard tourné vers les élections communales de l’année prochaine, où il veut trouver ses têtes de liste pour Milan, Turin, Bologne, Rome et Naples. Ces élections municipales sont vues comme un tremplin pour les élections politiques de 2023 par le centre-droit. »

ARTICLE, La Repubblica, F. Tonacci, « Arrivées de migrants, moins de réfugiés et plus de migrants économiques. L‘invasion qui n’existe pas » : « Il n’y a pas d’urgence ni d’invasion migratoires : au 5 octobre 2020, 24.332 personnes ont débarqué en Italie, un chiffre à peu près similaire à celui de 2018 à la même date (21.131). Et ce sont de plus en plus des travailleurs, donc des migrants économiques, qui arrivent sur nos côtes. La principale raison à cela est le coup porté par la pandémie de Covid-19 à nombres d’économies de pays qui étaient déjà fragiles. C’est notamment le cas de la Tunisie, de laquelle sont arrivées 4.287 personnes en juillet. Mais depuis que les gouvernements italien et tunisien ont trouvé un accord, ce flux s’est largement réduit depuis. »

  • Mouvement 5 Etoiles

ENTRETIEN, Fatto Quotidiano, de Vito Crimi, dirigeant par intérim du M5S « ‘’Les chefs ne comptent pas, le dernier mot reviendra aux votants sur la plateforme Rousseau’’ » : « ‘’Ce ne sont pas les figures historiques du M5S qui décideront du contenu et de la direction des États généraux. Il y aura un processus de participation « par le bas » où tout le monde aura un espace grâce à la plateforme Rousseau. A l’assemblée de Rome des 7 et 8 novembre pourront participer les représentants choisis des différents territoires. Les ministres pourront également être représentés, à condition qu’ils se rendent aux assises territoriales et qu’ils soient choisis. On discutera des thèmes à mettre au cœur de l’agenda politique, de l’organisation pour les réaliser et des règles, sur la base des indications territoriales. Le document final de synthèse devra ensuite être voté par les inscrits sur la plateforme « Rousseau ». Si on devait opter pour un organe collégial, il faudra prévoir un « primus inter pares », c’est-à-dire un représentant légal comme chef politique. Rousseau est notre plate-forme, c’est là que nous votons. Avec Casaleggio, on ne finira pas au tribunal, il n’y a pas de raison’’ ».

L’ENTRETIEN, La Repubblica, de Roberto Fico par A. Cuzzocrea, « “Evitons la scission, pour ma part quand j’étais réticent je n’ai pas abandonné le navire” » : ‘’Le PD n’est pas la peste noire, les partisans du Mouvement 5 Etoiles ont voté oui à cette alliance. Se retrouver au tribunal avec Casaleggio n’aurait pas de sens : j’ai toujours essayé de faire avec et c’est ce qu’il faudra faire cette fois aussi. A Montecitorio (Chambre des députés), nous garantirons le travail en présentiel et je ne transigerai pas, ceci dit nous pourrons discuter du vote à distance, c’est une possibilité. Lors du ballotage, nous avons obtenu de bons résultats avec les démocrates, ce modèle est à reproduire dans les grandes villes où il faudrait aussi mobiliser la population. Je me réjouis de la modification des décrets sécurité de Salvini. J’avais promis que j’allais me battre en vue de cet objectif’’ ».

ARTICLE, La Repubblica, de C. Lopapa, « Après le flop de Salvini, c’est au tour des modérés ; Toti invite à dîner le nouveau centre-droit » : « Le centre-droit, très affaibli, tente de renaître de ses cendres. Forza Italia et l’aile modérée se remobilisent vers le centre à la suite du désaveu de la double-échéance électorale du mois dernier. Salvini, pourtant en difficulté, continue de refuser le dialogue avec le PPE malgré l’invitation de Giancarlo Giorgetti. Certains comptent bien s’engouffrer dans la brèche laissée béante au centre : Toti et Carfagna (anciennement Forza Italia), doivent se rencontrer ce soir pour discuter de la création d’un parti d’inspiration libérale et populaire d’ici la fin de l’année. Toti raisonne ‘’Au centre-droit, il y a toujours eu de nombreux dirigeants ; aujourd’hui il manque celui de l’aile modérée.’’ Le président de la Ligurie est prêt à rivaliser avec le chef de la Ligue pour prendre la tête de la coalition. Salvini ne voit cependant pas l’opération d’un mauvais œil, lui qui se positionne à droite. Pourtant, mis sous pression constante, son parti commence à accuser le coup. Giorgetti, à Catane, a déjà exposé sa vision des choses : avec la proportionnelle en vue, mieux vaut miser sur le centre. Et il n’est pas le seul à raisonner de la sorte, nombreux sont les poids lourds qui se joignent à lui (Luca Zaia, Attilio Fontana, Massimo Bitonci…). Au sein du monolithe de la Ligue, quelque chose commence à s’agiter. »

(Italie : revue de presse)

La Ligue est donnée à 24,8 % et Frères d'Italie à 15,8 %.

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Italie.

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Ligue : patriotes

Parti Démocrate : centre-gauche

Frères d'Italie : patriotes

M5S : anti-système

Forza Italia : conservateur-libéraux

06/10/2020

Le gouvernement italien assouplit les lois anti-migrants de Matteo Salvini.

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Italie. Le gouvernement italien assouplit les lois anti-migrants de Matteo Salvini :

https://www.leparisien.fr/international/italie-le-gouvern...

Le Parti du Peuple danois fête ses 25 ans.

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Danemark. Le Parti du Peuple danois fête ses 25 ans.

05/10/2020

Municipales en Italie.

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Italie. Des élections municipales ont eu lieu ce 4 et 5 octobre 2020 au sein de quelques municipalités.

Résultats :  https://www.quotidiano.net/politica/ballottaggio-comunali...

Björn Höcke demande à ses adeptes de le suivre sur Telegram.

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Allemagne. L’homme fort de l’aile nationaliste, autodissoute, de l’AfD Björn Höcke se prépare à une possible future censure et demande à ses adeptes de le suivre sur Telegram.

(https://telegram.org/)

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"Restez connecté à l'époque de la censure : maintenant aussi sur Telegram !"

"Procès Gregoretti, premier round pour Salvini."

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Italie. Revue de presse.

  • Procès contre Matteo Salvini sur l’affaire « Gregoretti »

ARTICLE, La Repubblica de dimanche, de C. Lopapa, « Salvini prend sa revanche ‘’cette fois c’est à mon tour de m’amuser, je ne retournerai pas seul à la barre’’ » : « Une fois sorti du tribunal, en privé, Salvini jubile, il se sent déjà à moitié sorti du procès Gregoretti. Il s’agit d’une victoire certaine au moins sur le plan politique, qui le sera peut-être aussi sur le plan judiciaire. Il se réjouit car, à partir du 20 novembre, ce sera à ‘’ceux qui [l]’ont abandonné et trahi pour conserver leur siège’’ de témoigner à la barre. Devant les journalistes, il manifeste plus de retenue : ‘’En tant qu’Italien je souhaiterais que le président du Conseil et les ministres s’occupent en permanence des problèmes des Italiens plutôt que de devoir se présenter dans les tribunaux pour raconter ce que tout le monde sait. D’après moi, ils sont innocents eux aussi’’. Non pas que ses ennuis judiciaires soient tous résolus, l’affaire Open Arms, bien plus complexe, et plusieurs autre enquêtes étant encore en cours. Quoiqu’il en soit, le chef de la Ligue rêve de se relancer politiquement suite à ce retournement de situation. Le centre-droit a pour habitude de toujours faire bloc face aux ennuis judiciaires. Toutefois, plusieurs parlementaires descendus dans la rue à Catane en soutien à Salvini ont de fait partagé les propos de G. Giorgetti en déclarant en « off » : ‘’Nous devons décider si nous voulons rester immobiles dans notre coin ou commencer à raisonner comme un grand parti populaire plutôt que populiste afin de pouvoir prétendre accéder au gouvernement’’ »

ARTICLECorriere della Sera de dimanche, de G. Bianconi, « Procès Gregoretti, premier round pour Salvini, d’après le juge ‘’certaines accusations sont contradictoires’’ » : « Le Premier ministre lui-même demande l’acquittement du chef de la Ligue. Ce dernier ne sait pas encore si son procès sera renvoyé, ou bien s’il sera acquitté, comme l’a demandé la défense mais aussi le Parquet. Avant de rendre son verdict, le juge souhaite auditionner d’autres membres du gouvernement, précédent ou actuel : entre autres Luigi Di Maio, Lucia Lamorgese, ou encore l’ambassadeur Maurizio Massari, représentant de l’Italie auprès de l’Union européenne. ‘’Bien entendu, je suis entièrement disponible et je témoignerai en toute transparence, comme toujours’’ souligne Conte. Les témoins seront entendus les 20 novembre et 4 décembre prochains. La question que le juge souhaite tirer au clair d’ici là est celle consistant à savoir si la décision de retenir les migrants sur le « Gregoretti » en attendant que les autres pays européens acceptent de prendre en charge leur accueil a été un ‘’acte politique’’ porté par l’ensemble du gouvernement, argument invoqué par Salvini, ou bien un ‘’acte administratif’’ dicté par les « objectifs politiques’’ de l’ancien ministre de l’Intérieur. Les témoins sont ainsi convoqués ‘’pour une juste vérification de la politique adoptée à l’échelle gouvernementale en matière de relations avec l’Union européenne, notamment pour ce qui est du fameux pacte de gouvernement’’ passé entre la Ligue et le Mouvement Cinq étoiles lors du premier gouvernement Conte ».

  • Mouvement 5 Etoiles

ARTICLE La Stampa de samedi : « Di Batista prêt à dire adieu au Mouvement 5 Etoiles » : « Alessandro Di Battista a déclaré à Accordi & Disaccordi qu’une alliance structurelle avec le parti démocrate affaiblirait le Mouvement 5 Etoiles en réinstaurant une forme de bipolarisme. Il a ajouté que c’était précisément pour en finir avec ce bipolarisme qu’il s’était engagé en politique, et non pour ‘’choisir le moins pire’’, ajoutant que s’il existait une autre ligne politique importante plus proche de la sienne, il ferait ‘’autre chose’’, sous-entendu hors du Mouvement 5 Etoiles. L’ex-député affirme cependant qu’il ne souhaite pas de scission au sein du parti et qu’il soutient le gouvernement Conte ».

ARTICLE, Fatto Quotidiano, L. Giar. « Casaleggio menace de scission et les fidèles du M5S lui répondent : le blog n’est pas à toi’’ » : « Cette fois-ci il n’y a pas besoin de « coulisses » : les tensions existent depuis longtemps et maintenant David Casaleggio décide d’officialiser son opposition à la direction gouvernementale prise par le M5S en menaçant pour la première fois de quitter la « création » de son père Gianroberto. La réponse des ténors des 5 Etoiles ne s’est pas fait attendre et l’accusent d’avoir utilisé le blog et le symbole du Mouvement à des fins personnelles et ‘’non partagés avec le M5S’’. Casaleggio rappelle que ‘’la transformation en parti est incompatible avec notre idée de Mouvement’’ ».

(Traduction : ambassade de France à Rome)

03/10/2020

Article de Lionel Baland sur les persécutions organisées par l’Office de protection de la Constitution (Allemagne) à l’encontre des nationalistes.

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Allemagne. Les services de renseignement allemands persécutent les nationalistes et leurs structures, tant politiques qu’intellectuelles :

https://www.breizh-info.com/2020/10/03/151519/les-service...

Le procès de Matteo Salvini reporté. La justice convoque le premier ministre Giuseppe Conte.

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Italie. Le procès de Matteo Salvini reporté. La justice convoque le premier ministre Giuseppe Conte :

https://www.lemonde.fr/international/article/2020/10/03/i...