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10/10/2019

Ombrie : le candidat de la Ligue donné en tête.

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Italie. Revue de presse.

COMMENTAIRE La Repubblica S. Folli « Réforme et Russiagate, les deux cygnes noirs » : « Les problèmes demeurent même après le vote sur la réduction des parlementaires : les corrections institutionnelles manquent toujours à l’appel. Quant au Russiagate, l’imbroglio impliquant la direction des services secrets en relation avec l’autorité politique, il se trouve actuellement sur un plan différent. Toutefois, il n’est pas exclu qu’ils ne se superposent dans un futur proche. Une chose est sure, la coalition semble destinée à une vie précaire. Il ne faut pas oublier qu’en politique comme en économie il existe ce qu’on appelle les ‘’cygnes noirs’’, c’est à dire des événements imprévisibles pouvant chambouler les programmes prévus. Pour la réduction du nombre des parlementaires, il faudra attendre le référendum. Or, si les Chambres devaient être dissoutes avant cela, on irait voter avec le système électoral actuellement en vigueur. Car la confusion règne sur quel modalité de vote sera adopté, si majoritaire (voulu par une partie du PD et par Salvini) ou proportionnel (Renzi, M5S et un segment de la gauche). Pour l’intrigue internationale, Conte sera auditionné par le Copasir [organisme de contrôle parlementaire des services secrets], qui hier a élu son président, le léguiste Volpi. La situation pourrait lui échapper des mains, même si le Président du Conseil a réussi jusque-là à se mouvoir avec habileté. Mais s’il ne trouvera pas un soutien politique, sa faiblesse pourrait devenir le premier ‘’cygne noir’’. Entretemps, Mattarella s’apprête à se rendre à Washington au moment le moins facile ».

ARTICLE Sole 24 Ore L. Palmerini « Salvini-Renzi, le duel télévisé avec un ennemi commun » : « Dans un moment marqué par une période d’ennui relatif dans le panorama politique, c’est le duel télévisé entre Renzi et Salvini, prévu pour mardi prochain dans l’émission Porta a Porta (Rai Uno), qui mouvemente la scène médiatique. Sur le ring, les deux opposants offrent un écart d’environ 30 points de pourcentage, d’après les sondages. En réalité, ce retour télévisé s’explique parce que les deux Matteo ont besoin de visibilité. Salvini doit réparer la mauvaise passe de la crise gouvernementale, perdant cette image de ‘’commandant’’ qui sait diriger les siens vers des victoires. Renzi a besoin d’oxygène pour se montrer, il lui faut fixer les perspectives de son parti et il doit expliquer à ses électeurs les raisons de la scission du Parti Démocrate. Le point le plus curieux sera de voir comment ils parleront de Conte. Les deux ne supportent pas le Président du Conseil. Pour la même raison : ils ont besoin d’un gouvernement faible et d’un chef du gouvernement amoindri. Du coup, les deux sont des rivaux mais sont aussi unis par le même ennemi ». 

ARTICLE, Corriere della Sera, M. Galluzzo « Le léghiste de fer proche des forces armées et les ironies sur les réseaux sociaux pour attaquer le président du Conseil » : « Depuis hier un léghiste est de retour à la tête du Copasir, après Giacomo Stucchi au cours de la dernière législature. Raffaele Volpi, originaire de Pavie, 60 ans au mois de février prochain. Léghiste de fer, tellement proche de Matteo Salvini qu’ils ont partagé un appartement à Rome pour quelques mois, très attaché à Giancarlo Giorgetti, il s’est distingué au cours de ces années par un profil institutionnel très proche des forces armées.  Il a souvent pris parti en faveur des F35, des relations fondamentales entre Rome et Washington, et a été sous-secrétaire à la Défense dans le premier gouvernement Conte. Plusieurs fois il a attaqué, avec beaucoup d’ironie et quelques moqueries, le président du Conseil Conte sur les réseaux sociaux.

ANALYSE, Il Messaggero, D. Pirone « Élections en Ombrie, la candidate de la Ligue en tête : entre 48% et 52% » : « Selon un sondage SWG, la candidate du centre droit, la léghiste Donatella Tesei, est en tête dans la course pour les élections régionales du 27 octobre en Ombrie ; elle disposerait d’un niveau de consensus situé entre 48 et 52% des électeurs. Le candidat civique du PD et M5S, Vincenzo Bianconi, serait à 7 points, dans une fourchette comprise entre 41 et 45%. En ce qui concerne les listes de partis, la Ligue ne semble pas souffrir de sa sortie du gouvernement, avec une fourchette comprise entre 36,5 et 40,5%.  Et à gauche ? Le PD, formation politique qui, depuis le temps du PCI, a toujours été le parti majeur en Ombrie, est accrédité d’un consensus entre 20.5 et 24.5 %. Le M5S serait situé entre 13 et 15% ».

(Traduction : ambassade de France à Rome)