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09/10/2019

Herbert Kickl obtient plus de voix de préférence que Norbert Hofer.

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Autriche. Les voix de préférence obtenues, lors des élections législatives de 2019, par l’ancien ministre de l’Intérieur FPÖ Herbert Kickl sont plus du double de celles du président du FPÖ Norbert Hofer.

Norbert Hofer : 30.502

Herbert Kickl : 75.699

Philippa Strache ne pourra pas siéger dans le groupe FPÖ.

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Autriche. Le FPÖ annonce que Philippa Strache ne fera pas partie, en tant que député, du groupe des élus du FPÖ.

(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2019/10/09/fin...)

Finalement, Philippa Strache peut devenir député.

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Autriche. Les autorités électorales ont décidé que Harald Stefan du FPÖ ne peut pas renoncer au mandat direct qu’il a obtenu lors des élections législatives afin de prendre le mandat de liste. Par conséquent, Philippa Strache, la femme de l’ancien président du FPÖ Heinz-Christian Strache, reçoit le mandat de liste (sauf si elle le refuse).

(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2019/10/08/phi...)

"L’Italie aura 345 parlementaires de moins, Di Maio exulte."

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Italie. Revue de presse.

Le vote hier soir d’une loi réduisant le nombre de parlementaires fait les gros titres des médias transalpins. La presse souligne un « plébiscite », une « victoire des 5 Etoiles » mais relève qu’il s’agit du « prix payé par le PD pour cette alliance ». Les commentateurs indiquent que cette réduction du nombre de parlementaires devrait s’accompagner d’une modification de la loi électorale  : « Oui à la coupe de 345 parlementaires » - ‘’La réforme est loi, un vote quasi unanime’’ (Corriere della Sera), « Une coupe à la Di Maio » - ‘’Les 5 Etoiles fêtent dans la rue’’ (La Repubblica), « Tous contre la ‘’Caste’’, le Parlement coupe 345 élus » - ‘’La confrontation pour une nouvelle loi électorale commence’’ (La Stampa), « La coupe des Chambres est loi » - ‘’M5S, PD et le centre droit votent en faveur de la réforme’’ (Il Messaggero), « 345 parlementaires coupés » (Il Mattino), « Coupe des parlementaires, hausse des impôts » (Il Giornale).

ARTICLE La Stampa I. Lombardi « L’Italie aura 345 parlementaires de moins, Di Maio exulte » : « Sur la bannière des 5 Etoiles devant la Chambre, on pouvait y lire ‘’moins 345 parlementaires, un milliard d’économisé’’. Mais plusieurs députés n’ont pas participé à cette communication, qui réduisait la réforme à une simple coupe, à un spot commercial. Pour Di Maio, ‘’c’est une très grande victoire des Italiens. La centralité du Parlement n’est pas remise en discussion comme certains le disent’’. La joie des 5 Etoiles ne trouve pas son écho auprès du PD. La Ligue, elle, voit s’évaporer le rêve d’aller aux élections anticipées. Le ‘’oui’’ à la coupe du PD arrive sans enthousiasme. Parmi les ministres démocrates, Provenzano prévient ‘’nous vivrons d’autres journées historiques quand nous mettrons plus d’argent sur les feuilles de paie des travailleurs et quand nous réduirons les inégalités’’ ».

COMMENTAIRE, Corriere della Sera, M. Franco « Réduction des parlementaires, maintenant vient le plus dur »: « La réduction d’un tiers du nombre des parlementaires n’est pas un bien ou un mal en soi. Beaucoup dépend de la façon dont une réforme constitutionnelle de cette ampleur est présentée à l’opinion publique. Réduire le nombre de députés de 635 à 400 et les sénateurs de 315 à 200 peut temporairement calmer les malheurs d’un pouvoir qui est représenté comme omnivore. Mais cela ne résoudra pas le problème des rapports entre la classe politique et le peuple. A partir d’aujourd’hui, le problème sera de prouver que cela en valait la peine. Les promoteurs ne peuvent pas se contenter de modifier la Constitution sans se préoccuper de la rééquilibrer. Il existe un engagement à présenter avant décembre une nouvelle loi électorale qui semble annoncer une confrontation entre les partisans des scrutins proportionnel et majoritaire. Imaginer construire à nouveau un système de vote seulement pour empêcher à quelqu’un d’autre de gagner signifierait trahir ce qui a été fait. Et le résultat serait d’agrandir le fossé entre les partis et l’opinion publique. »

ARTICLE La Stampa C. Bertini et F. Capurso « Après l’Ombrie la Calabre, Zingaretti et Di Maio négocient sur une alliance » : « Un dîner dans un restaurant romain, un tête à tête : N. Zingaretti et L. Di Maio resserrent les boulons de l’alliance et jettent les bases pour l’élargir sur les régions. Après l’Ombrie, les deux leaders affrontent la question de la Calabre, où l’on votera en janvier, très probablement avec l’Emilie Romagne, même si on n’en discutera pas car là-bas la situation est plus compliquée. ‘’Après ce gouvernement il y a la possibilité de nos partis d’aller de l’avant sur cette alliance’’, affirme Zingaretti. Di Maio en convient car il sait que le passage en Ombrie est important. Par ailleurs, le candidat commun Bianconi, qui partait avec un retard de 20 points, peut maintenant rivaliser contre le rival de centre droit. Si les deux leaders se sont beaucoup dépensés pour leur candidat, Conte ne l’a pas fait. Di Maio a l’impression que le Président du Conseil ne veut pas s’en mêler par crainte d’essuyer une défaite. Mais au Palais Chigi, le message se veut rassurant ‘’il s’agit juste d’une question de rôle institutionnel, d’engagements, de calendrier’’. Di Maio n’est pas dupe et commence à croire que Conte finira par sortir le joker et accélérer pour faciliter les délais pour la reconstruction des zones frappées par le séisme ».

ARTICLE La Stampa A. Lamattina « Entente à droite, le léguiste Volpi dirigera le Copasir » : « A la fin, le léguiste Raffaele Volpi l’emporte. L’ancien secrétaire d’Etat à la défense, qui a su tisser de bonnes relations avec la direction de l’Armée, sera élu à la tête du Copasir [Comité parlementaire pour la sécurité de la République, ndt.]. Une rencontre au Sénat entre Salvini (Ligue) et Meloni (Fratelli d’Italia) et un appel téléphonique avec Berlusconi a débloqué le bras-de-fer qui voulait en course Urso (Fratelli d’Italia) et Vito (Forza Italia). Si la Ligue l’emporte, c’est Fratelli d’Italia qui est en train de jouer un match plus général, en partant par le principe qu’il est désormais le deuxième parti de la droite, devant Forza Italia. Bref, l’heure est aux grandes manœuvres au sein du centre droit pour rééquilibrer la coalition où Meloni n’est plus disposée à se contenter des miettes ».

(Traduction : ambassade de France à Rome)