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01/09/2011

Les procès-spectacle à l’encontre de György Budaházy.

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Le 4 juin 2002, György Budaházy met en place le blocage du pont Elisabeth à Budapest afin de protester contre le trucage des élections. Avant d’en arriver là, il a tenté, sans succès,  par tous les moyens légaux, d’obtenir le recomptage des voix : manifestation, pétition, grève. Suite à ce blocage du pont, György Budaházy est condamné à 30 jours de travaux d’intérêt général pour  avoir parqué sa voiture illégalement. Le cas est porté devant la Cour des droits de l’homme à Strasbourg.

 

György Budaházy tente d’éviter la reconstruction du Szabadság tér (Place de la Liberté) où se trouve un monument soviétique. Il utilise, en vain, tous les moyens légaux afin de s’opposer à cette représentation de l’occupation soviétique. Suite à une action qu’il conduit afin d’attirer l’attention sur la question, György Budaházy passe une fin de semaine en prison et paye une amende.

 

En 2003, György Budaházy mène une campagne contre l’entrée de la Hongrie au sein de l’Union européenne. Ses posters « No - EU » sont confisqués. Il est poursuivi et acquitté pour « utilisation de symboles interdits du despotisme » et pour avoir monté un cheval dans Budapest.

 

György Budaházy fait ensuite campagne contre les activités d’une association favorable à l’utilisation de la drogue et pour l’octroi de la citoyenneté hongroise aux Hongrois vivant au sein des régions limitrophes de la Hongrie.

 

En 2003, György Budaházy est présent lors d’une manifestation, à Budapest, contre une célébration du détachement de la Transylvanie après la Première guerre mondiale. La manifestation est dissoute de force par la police.

 

György Budaházy enlève le symbole soviétique qui se trouve sur le monument soviétique à Budapest. Il est condamné à une amende de 500.000 forints, condamnation réduite en appel à 200.000 forints.

 

György Budaházy place divers écrits sur Internet. Il est accusé de tentative de renversement par la force de l’ordre constitutionnel. Il est placé en détention domiciliaire entre mars 2007 et janvier 2008. À l’issue de la procédure , il est condamné à une année de prison, étendue à 3 ans parce qu’il a écrit ses opinions au sein de 13 textes encourageant la résistance.

 

Au printemps 2007, György Budaházy lance le mouvement « Hunnia » afin de stopper les délits des politiciens. L’enregistrement de Hunnia par les autorités est refusé par la justice. De nombreuses affaires de corruption sont mises à jour, notamment l’affaire du casino à Sukoró. Afin de le faire taire, György Budaházy est accusé de terrorisme.

 

En octobre 2007, György Budaházy est condamné à payer 500.000 forints pour avoir tenu un discours lors d’une manifestation, alors qu’il était sous arrestation domiciliaire.

 

En avril 2008, György Budaházy est arrêté sans raison lors d’une manifestation, poursuivi par la justice, puis acquitté.

 

En mars 2009, il est accusé d’attaque contre un policier lors d’une manifestation alors que les enregistrements vidéo montrent que ce n'est pas le cas.

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