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01/09/2011

Berlusconi et Bossi, spécialistes de la survie, sont de plus en plus essoufflés.

 

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« Derrière les volte-face, les divisions au sein de l’alliance PdL-Ligue » (Massimo Franco, Corriere della Sera) : « Les écarts continus du gouvernement Berlusconi sur le plan de rigueur s’expliquent par une crise économique sans précédent et par une majorité numériquement forte mais divisée et précaire d’un point de vue politique. Les propositions de mesures, annulées en quelques heures, les réunions incessantes avec une partie ou l’autre de la majorité, les accords, démentis le lendemain, et l’incertitude sur la présence de certains ministres aux réunions, sont symptomatiques d’un centre droit incapable d’offrir une solution à l’Europe et à l’opinion publique. Non parce qu’il ne veut pas, mais parce qu’il n’arrive pas à le faire sans risquer de se briser. Les alliés qui ont emporté les élections de 2008 sont les mêmes mais ils ont changé : Berlusconi et Bossi, spécialistes de la survie, sont de plus en plus essoufflés. Les tensions entre le Palais Chigi et Tremonti, ministre de l’Economie en évidente difficulté, ne font qu’empirer la confusion. Inévitable que la Commission UE nous observe avec préoccupation. La dernière mesure concernant les retraites mise de côté, on se demande où trouver les milliards qui manquent et, surtout, si le centre droit parviendra à accepter un nouveau compromis. Casini (UdC), qui pourtant n’a jamais cessé de proposer le dialogue, se demande ‘sur quoi discuter, s’ils ne savent même pas ce qu’ils veulent ?’. Le PD et l’IdV demandent la démission de Berlusconi et de Tremonti, ne serait-ce que parce qu’ils ont affirmé, à l’issue de la réunion d’Arcore, que tout s’était conclu de manière positive. Leur incertitude représente le meilleur des alibis pour les opposants qui, même sans solutions probantes, peuvent toujours invoquer l’irresponsabilité du gouvernement. On attend pour aujourd’hui les modifications du PdL et de la Ligue. Enfin, le choix d’une loi constitutionnelle pour abolir les provinces est, pour certains léghistes, une bataille silencieuse pour gagner du temps et laisser les choses telles qu’elles sont. »

 

(Traduction : ambassade de France à Rome)

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