30/05/2008
La voix du Nord de l'Europe.
Dans cette nouvelle rubrique, je vous proposerai des informations sur les mouvements politiques du Nord de l’Europe en général, et du monde germanique en particulier. (Norvège, Danemark, Pays-Bas, Bavière, Suisse, Autriche) et notamment la traduction d’informations récoltées sur les sites des partis politiques patriotiques de ces pays.
02:44 | Lien permanent | Commentaires (0)
17/05/2008
La Belgique expliquée.
par Lionel Baland
Au cours des derniers mois, la Belgique a fait beaucoup parler d’elle. Ces tensions, qui paraissent surgir de nulle part, existent en réalité depuis des siècles. Elles sont réapparues, de manière récurrente, au cours de l’histoire. Au sein de cet article, nous allons tenter de fournir des pistes afin de mieux comprendre cet imbroglio incompréhensible qu’est la Belgique.
Dans la Belgique de l’Antiquité vivent les Belges, une peuplade combattue par Jules César. Ensuite, la Belgique fait partie de l’Empire Romain. Lors des invasions germaniques, le pays est submergé par les tribus germaniques. Les langues germaniques s’imposent.
Pourtant, au fil des siècles, une frontière linguistique se forge. D’un côté de cette ligne fictive, les dialectes germaniques l’emportent définitivement sur le latin. De l’autre, les parlés latins reprennent le dessus sur les parlés germaniques.
Au XVIème siècle, le latin est remplacé en tant que langue de culture par le français, le néerlandais et l’allemand. Chaque village parle son dialecte latin ou germanique et doit se choisir une langue de culture. Les villages optent pour la langue de culture la plus proche de leur dialecte. Par exemple, un village de dialecte wallon (donc latin) choisit le français comme langue de culture.
Des exceptions existent : le village de Baelen qui parle un dialecte allemand décide de prendre le français comme langue de culture, car ce village situé sur la frontière linguistique est proche de Verviers, ville de dialecte latin et de langue de culture française. Des villes ou villages situés sur la frontière linguistique changent de dialecte au cours de l’histoire. Ils sont de dialecte wallon ou flamand, selon les époques.
Bruxelles est au départ une ville flamande. Une partie de la population, surtout au sein des couches sociales les plus élevées, parle le français à côté du flamand. C’est également le cas dans d’autres cités de Flandre et même à Maëstricht, ville qui se situe actuellement aux Pays-Bas.
En 1815, le congrès de Vienne construit un royaume des Pays-Bas qui comprend les actuels Pays-Bas et la Belgique. Le Luxembourg est octroyé au roi des Pays-Bas avec un statut particulier.
En 1830, la révolution belge éclate. Une guerre a lieu et les Néerlandais sont chassés du territoire. La Belgique est consacrée par les puissances internationales. Un roi est trouvé : il règne sous le nom de Léopold Ier. Il est prince allemand, marié avec une princesse anglaise qui est décédée. Il se marie avec la fille du roi des Français. En 1839, un traité régit les relations entre les Pays-Bas et la Belgique. La partie germanophone du Luxembourg devient un État indépendant qui revient au roi des Pays-Bas. La partie francophone du Luxembourg devient belge. Le découpage du Luxembourg entre la partie germanophone et francophone ne se fait pas seulement sur ce critère et des territoires germanophones se trouvent en Belgique. C’est le cas de la ville d’Arlon.
La Belgique de 1830 étant une réaction contre les Pays-Bas, la langue qui prime au sein de l’État belge est le français. La Belgique est un territoire où, selon les régions, la population parle un dialecte de type flamand, latin, allemand ou luxembourgeois et où les langues de culture sont le néerlandais, l’allemand et le français. Á ces différentes composantes le français fut imposé par la bourgeoisie. Á l’école primaire, le français, le néerlandais ou l’allemand sont les langues utilisées. Les études secondaires et supérieures sont seulement possibles en français.
Á Bruxelles, ville d’origine flamande, un citoyen a le choix entre mettre son enfant à l’école primaire en français ou en néerlandais, sachant que les études d’un niveau supérieur sont seulement possibles en français. Ce phénomène conduit nombre de Bruxellois à choisir le français comme langue d’éducation pour leurs enfants. La cité se francise progressivement.
En Flandre naît, au cours du XIXème siècle, un mouvement nationaliste dont le fer de lance est la flamandisation de la société et des instances officielles. En effet, comment un agriculteur flamand peut-il être par exemple jugé en français, langue qu’il ne comprend pas ? Le clivage est en premier lieu social. La bourgeoisie est en Flandre, comme dans le reste du pays, francophone. Le peuple en Flandre est de langue flamande.
Peu à peu, pas à pas, la conscience du peuple flamand s’aiguise. Hendrik Conscience publie en 1838 Le Lion des Flandres. Cet ouvrage retrace la lutte du peuple flamand, contre l’envahisseur français, et sa victoire lors de la bataille des Éperons d’Or (1302).
Lorsque la Première guerre mondiale éclate, les paysans flamands sont envoyés au front combattre les Allemands en étant dirigé par des officiers francophones. De nombreux soldats flamands meurent car ils ne comprennent pas les ordres qui leurs sont donnés en français par des officiers francophones. D’autres flamands accueillent les Allemands en libérateurs.
Les nationalistes flamands enrôlés au sein de l’armée belge sont envoyés au casse-pipe. L’Etat belge est ainsi débarrassé de ces troublions. Les autres, ceux qui ont collaboré avec les Allemands, sont brisés par l’État belge au sortir de la Première guerre mondiale.
Lorsque la deuxième guerre mondiale éclate, l’État belge fait arrêter, alors qu’ils sont protégés par la constitution, les députés d’opposition ainsi que de nombreux opposants politiques. Face à l’avancée des troupes allemandes, ces gens sont refilés par l’État belge à la République française. Joris Van Severen, un des chefs de file du nationalisme flamand, est assassiné par des soldats français à Abbeville. Les autres déportés terminent leur périple dans les camps de concentration de la République.
Au sortir de la deuxième guerre mondiale, la répression aveugle s’abat sur les nationalistes flamands qui ont choisit de faire un bout de chemin avec l’Allemagne.
Mais dés la fin des années 40, le mouvement nationaliste flamand est reconstitué. Le combat se poursuit. Pendant que les nationalistes flamands engrangent des succès, la Flandre devient, au fil des ans, économiquement de plus en plus prospère. L’économie wallonne périclite.
La Flandre prend de plus en plus de poids au sein de l’État belge, mais les zones de langue flamande reculent. De nombreux Bruxellois vont habiter dans la périphérie de Bruxelles, c’est-à-dire en Flandre et ne parlent pas le Flamand. Des communes flamandes de la périphérie bruxelloise sont peuplées de francophones qui refusent de s’exprimer en néerlandais lors de leurs contacts avec les autorités.
Bruxelles, devenue capitale de l’Union Européenne, attire de nombreux fonctionnaires et entreprises internationales. Ces ressortissants d’autres pays préfèrent parler le français, langue plus internationale et plus répandue, plutôt que le néerlandais.
Les revendications des nationalistes flamands sont tout à fait justifiées et ne sont pas extrémistes. Elles se limitent à la défense de la langue, de la culture et de l’identité flamande au sein de la Flandre et de Bruxelles. Quoi de plus légitime ?
Cet article est paru dans Synthèse nationale N°7.
22:03 | Lien permanent | Commentaires (0)
1989.
par Lionel Baland
Les années qui se terminent par 89 ont cette particularité de voir advenir des événements majeurs qui influencent considérablement le siècle suivant. 1789: la révolution française. 1889 : la naissance d’Adolf Hitler. 1989: la chute du communisme. Au début de cette année 1989, qui pouvait prévoir l’effondrement, à l’instar d’un simple château de carte, de cet immense empire communiste qui avait placé la moitié de la planète en coupe réglée et était prêt à submerger l’autre moitié ?
1989, c’était il y a moins de vingt ans. Á cette époque, un terrible ennemi se dressait face à nous : le communisme. Depuis 70 ans, la terreur rouge étendait ses tentacules sur le monde. En plein cœur de l’Europe, un immense rideau de fer séparait le vieux continent en deux blocs antagonistes. Berlin, symbole de la division de l’Europe, était coupée, elle aussi, en deux par un mur de la honte.
Derrière le rideau de fer, l’autre Europe était maintenue dans la terreur et l’asservissement. La misère matérielle y côtoyait la détresse morale. Les révoltes des peuples avaient été broyées par les chars du Pacte de Varsovie. Berlin-Est, Poznan, Budapest, Prague résonnaient comme des symboles de la liberté assassinée.
En Europe de l’Ouest, le communisme s’était engouffré dans toutes les brèches idéologiques du régime. Il avait introduit son poison venimeux au cœur de la société en utilisant les médias et l’enseignement. Il avait imposé ses raisonnements au monde occidental. Idéologiquement, l’Occident était déjà conquis.
Face à ce déferlement, seul une poignée de nationalistes et d’anticommunistes luttaient de toutes leurs forces dans un combat inégal dont l’issue laissait peu de doutes. Les Marxistes devaient l’emporter.
Pourtant, en cette fin des années 80, contre toute attente, les premières brèches apparaissent dans le système. La Pologne, foyer de toutes les résistances et la Hongrie connaissent des évolutions.
En juin 1989, Erich Honecker, dirigeant communiste de la République Démocratique Allemande, déclare, lors d’un voyage à Moscou, que le mur de Berlin est encore là pour cinquante ou cent ans.
Neuf novembre 1989, Berlin-Est. 19h. Les autorités de la R.D.A. annoncent que les candidats à l’immigration peuvent, dés l’instant, passer à l’Ouest en utilisant tous les postes frontières. Personne n’ose y croire. Personne ne bouge.
21h30. Un jeune couple franchi le mur. Des milliers de gens s’engouffrent dans la brèche. Une marée humaine se lance à l’assaut du mur de Berlin. Le mur tombe. Au cours des semaines qui suivent, l’onde se propage à travers l’Europe de l’Est. Les démocraties populaires tombent. Le 25 décembre 1991, l’onde de choc atteint Moscou. L’U.R.S.S. s’effondre. Le totalitarisme est mort.
Même si les nationalistes et anti-communistes de l’époque n’ont pu contrer ou juguler le communisme, celui-ci, miné de toutes parts s’est écroulé. La situation que nous connaissons à l’heure actuelle est similaire. Une idéologie totalitaire qui a pénétré tous les rouages de la société. Une situation qui apparaît désespérée aux yeux des nationalistes, des résultats électoraux souvent médiocres, une population amorphe qui se désintéresse de la situation générale.
Et pourtant, à l’instar de ce qui s’est passé il y a vingt ans avec le communisme, le système qui régit l’Europe occidentale est miné de toutes parts. Que les listes nationalistes obtiennent de bons scores ou des résultats médiocres lors des élections a une importance toute relative. La société actuelle est un échec cuisant. Ce système vermoulu s’effondrera, comme le communisme s’est effondré dans la honte et la famine, il y a vingt ans. Les faits nous donnerons raison.
Article paru dans Synthèse nationale N°8.
21:48 | Lien permanent | Commentaires (0)
14/05/2008
Création d'un lien
13.05.2008.
Instauration d'un lien depuis le site de Synthèse nationale vers ce site.
00:17 | Lien permanent | Commentaires (0)
09/05/2008
Synthèse nationale n°8
VERS UNE NOUVELLE DROITE POPULAIRE : Synthèse nationale n°8
Au sommaire de ce nouveau numéro (n°8 - mai/juin 2008) de Synthèse nationale, la revue politique et culturelle nationale et identitaire :
- la situation actuelle de la droite nationale et sur la création de la Nouvelle Droite Populaire... (Robert Spieler, Jean-François Touzé, Bruno Mégret)
- l'écologie et la surpopulation... (Jean-Philippe Wagner, Francis Verdavoine-Bourget)
- Mai 1968 (Chantal Spieler, Patrick Gofman, Patrick Parment, Philippe Randa)
- les rubriques consacrées à l'actualité (Arnaud Raffard de Brienne, Pieter Kerstens, Jean-Claude Rolinat) ou à l'histoire (Lionel Baland, Pierre Descaves)
Et bien d'autres sujets traités...
124 pages, 12,00 €
19:30 | Lien permanent | Commentaires (0)
Synthèse nationale N°7
Synthèse nationale n°7 (mars-avril 2008),
12 €, 120 pages.
Dans ce numéro, vous retrouverez :
Lionel Baland, Odile Bonnivard, François Ferrier, Patrick Gofman, Roland Hélie, Patrick Parment, Martin Peltier, Arnaud Raffard de Brienne, Philippe Randa, Jean-Claude Rolinat, Chantal Spieler, Nicolas Tandler, Jean-François Touzé, Patricia Vayssière, Pierre Vial... et la revue des blogs.
19:30 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : lionel baland, national, patriote
Publications de Lionel Baland
Articles au sein de différentes publications:
Ardennes Magazine à Houffalize (Belgique)
Clin d'Oeil à Malmedy (Belgique - Groupe Vers l'Avenir)
La Libre Belgique - Gazette de Liège (Belgique)
Sud (Belgique - Organe de presse du mouvement politique Sud)
C4 (Liège - Belgique)
Reportage de guerre:
Publié dans le journal La Meuse (Liège - Belgique) du 12 octobre 1992.
La Presse rexiste (des débuts au 10 mai 1940) :
Mémoire de fin d'étude de journalisme.
Publié dans la Revue du CLHAM (Liège - Belgique).
Travail cité à plusieurs reprises dans l'ouvrage de l'historien Mathieu Simons préfacé par le Professeur d'université liégeois Francis Balace Rex et l'ordre nouveau dans l'arrondissement de Verviers, 1935-45 paru aux Editions Vieux Temps à Andrimont en Belgique.
Publié aux éditions Deterna à Paris sous le titre : Léon Degrelle et la presse rexiste (1ère, 2ème et 3ème édition).
Réédition chez L'Æncre en 2021.
Dans ce cadre, réalisation de la préface de la réédition du livre La Révolution du XXème siècle de José Streel aux édition Déterna à Paris.
Réédition chez L'Æncre en 2021.
Synthèse nationale: http://synthesenationale.hautetfort.com
Synthèse nationale N°7 : La Belgique expliquée.
Synthèse nationale N°8 : 1989, lorsque l'inimaginable devint réalité.
Synthèse nationale N°9 : En Italie, l’Union des droites est possible.
Synthèse nationale N°10 : Autriche : les nationalistes sont de retour / La Transnistrie, un pays illégal.
Synthèse nationale N°11 : Joerg Haider, un mythe est né.
Synthèse nationale N°12 : L'UDC, premier parti de Suisse, dit "non" aux abus.
Synthèse nationale N°13 : Cologne : Pro Köln s'oppose à la construction d'une mosquée géante.
Synthèse nationale N°14 : Le vent du Nord gonfle le voile du nationalisme (I) : la Norvège / Congrès anti-islamisation de Cologne : un succès incontestable, malgré les entraves des autorités et de l'extrême-gauche.
Synthèse nationale N°15 : Le vent du Nord gonfle le voile du nationalisme (II) : le Danemark et Hambourg. / Voyage au pays de Jörg Haider, la Carinthie...
Synthèse nationale N°16 : Heinz-Christian Strache : la deuxième marche sur Vienne a débuté.
Synthèse nationale N°17 : Russie Unie, le parti de Vladimir Poutine. / Espagne : la résistance identitaire fait irruption dans le paysage politique catalan… (En collaboration avec Enrique Ravello, directeur de la revue espagnole Identidad).
Synthèse nationale N°18 : Pia Kjærsgaard, la présidente du Parti du Peuple Danois, donne une interview au Vlaams Belang.
Synthèse nationale N°19 : Le nouveau nationalisme russe.
Synthèse nationale N°20 : Le Jobbik ou la nostalgie de la Grande Hongrie... / Hongrie : la répression antinationaliste pour cacher les manoeuvres antinationales d'un pouvoir mondialiste...
Synthèse nationale N°21 : La longue route du nationalisme aux Pays-Bas.
Synthèse nationale N°22 : La longue route du nationalisme aux Pays-Bas (II).
Synthèse nationale N°23 : Les partis nationalistes en Pologne après 1989 (en collaboration avec l'écrivain nationaliste polonais Michal Kowalczyk).
Synthèse nationale N°24 : Entretien avec le Président du parti nationaliste hongrois Jobbik Gabor Vona. / Un entretien exclusif avec la soeur de György Budahazy, le prisonnier politique le plus célèbre de Hongrie.
Synthèse nationale N°25 : L'énigme Otto Rösch et la tache brune du SPÖ.
Synthèse nationale N°26 : Les racines brunes du Parti socialiste autrichien.
Synthèse nationale N°27 : Pierre Nothomb et la Grande Belgique.
Synthèse nationale N°28 : Jörg Haider, l'homme qui ébranla l'Europe. / Jörg Haider : répondre aux calomnies de la presse du système. / Interview à propos du livre Jörg Haider, le phénix. Histoire de la famille politique libérale et nationale en Autriche.