Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

10/06/2024

Le parti de gauche anti-immigration BSW prend avant tout des voix aux partis de gauche.

BSW.jpg

AfD.jpg

CSU.jpg

Allemagne. Le parti de gauche anti-immigration BSW prend avant tout des voix aux partis de gauche (Grüne, Linke, SPD) et peu de voix aux patriotes de l'AfD.

BSW 2.jpeg

abstentionnistes

écologistes

AfD : patriotes

FDP : libéraux

Union : CDU/CSU : démocrates-chrétiens / CSU : sociaux-chrétiens bavarois

die Linke : post-communistes

SPD : sociaux-démocrates

Estonie : les nationalistes de l’EKRE progressent et obtiennent 14,9 %.

Ekre.jpg

Estonie. Les nationalistes de l’EKRE progressent et obtiennent 14,9 %. Ils ont un élu, Jaak Madison.

Luxembourg : les nationaux-conservateurs de l'ADR entrent au Parlement européen.

ADR.jpg

dei Konservativ.png

Luxembourg. Les nationaux-conservateurs de l'ADR entrent au Parlement européen en obtenant 11,76 %. Fernand Kartheiser est élu député européen.

Déi Konservativ obtient 0,58%.

09/06/2024

Le Premier ministre belge Alexander De Croo annonce sa démission suite à la victoire des deux partis nationalistes flamands N-VA et Vlaams Belang.

N-VA.jpg

VB.jpg

Belgique. Le Premier ministre libéral Alexander De Croo annonce sa démission suite à la victoire des deux partis nationalistes flamands N-VA et Vlaams Belang lors des élections fédérales et à l'effondrement électoral de son parti.

De Croo.png

Alexander De Croo

Finlande : les (vrais) Finlandais obtiennent 7,6 % lors des élections européennes.

Vrais Finlandais.jpg

Finlande. Lors des élections européennes, les (vrais) Finlandais, qui prennent part au gouvernement national, obtiennent 7,6 %, soit un recul de 6,2 points.

Analyse des élections ce lundi avec Guillaume Bernard, Thibaud Gibelin et Lionel Baland.

Radio Courtoisie.jpeg

UE. Ce lundi à 7h50, je prendrai la parole dans la matinale de Radio courtoisie aux côtés des écrivains Guillaume Bernard et de Thibaud Gibelin, à propos des élections européennes.

(https://www.rc.fr/)

Ligne droite.jpeg

08/06/2024

Umberto Bossi votera pour Forza Italia.

Ligue.jpg

Italie. L’ancien dirigeant de la Ligue du Nord Umberto Bossi ne votera pas pour la Ligue, mais pour Forza Italia car il estime que l’actuel dirigeant de la Ligue Matteo Salvini a trahi le parti.

Geert Wilders prend la parole lors d'un rassemblement organisé en Belgique par le Vlaams Belang.

PVV.jpg

VB.jpg

Pays-Bas et Belgique (Flandre). Geert Wilders prend la parole lors d'un rassemblement organisé en Flandre par le Vlaams Belang.

VB 3.jpeg

Tom Van Grieken et Geert Wilders

Le BSW s'oppose au traité de l'OMS sur la pandémie.

BSW.jpg

Allemagne. Le parti de gauche anti-immigration BSW s’oppose au traité de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) sur la pandémie.

Le Premier ministre danois a été frappé.

Danemark. Mette Frederiksen, le Premier ministre social-démocrate danois, a été frappé dans la rue par un homme qui a été immédiatement arrêté, alors qu’elle faisait campagne pour les élections.

07/06/2024

Lionel Baland dans le reportage de TV Libertés sur les élections européennes en Italie.

TVLibertés.jpg

FI-AN.jpg

Ligue.jpg

M5S.jpg

Italie. Sujet consacré aux élections européennes en Italie (de 14’19’’ à 20’22) :


Le FPÖ est donné à 32 %.

FPÖ.jpg

Autriche. Le FPÖ est donné à 32 % pour les élections législatives de l'automne 2024.

FPÖ 1.jpg

FPÖ : patriotes

SPÖ : sociaux-démocrates

ÖVP : sociaux-chrétiens

écologistes

NEOS : libéraux

Bier : satyrique 

KPÖ : communistes

Plusieurs années de prison pour les membres d'un groupe islamiste qui voulait assassiner le maire d'Anvers.

N-VA.jpg

Belgique. Les membres d’un groupe islamiste ayant planifié une attaque mortelle contre le maire d’Anvers (Antwerpen) et président du parti nationaliste flamand N-VA Bart De Wever ont été condamnés à des peines de plusieurs années de prison.

Une camionnette utilisée comme véhicule de campagne de l'AfD a été incendiée.

AfD.jpg

Allemagne. État de Berlin. Des inconnus ont incendié, à Pankow, une camionnette utilisée comme véhicule de campagne de l'AfD.

"L'alarme de Meloni : "Je crains l'abstentionnisme. C'est un vote important.""

FI-AN.jpg

Ligue.jpg

Italie. Revue de presse. 

La décision de la BCE de baisser d’un quart de point les taux d’intérêt dans la zone euro fait les gros titres : « Une première baisse des taux après 5 ans » (Corriere della Sera, Messaggero), « BCE, première baisse des taux depuis 2019 » (Sole 24 Ore), « Baisse des taux d’intérêt, voici ce qui changera » (Giornale). Les commémorations du 80e anniversaire du Débarquement en Normandie sont largement citées par tous les médias avec large couverture photographique et vidéo : « Kiev est notre Normandie » (Repubblica), « Un D-Day pour Kiev » (Corriere della Sera), « Une « déclaration de Normandie » pour célébrer les 80 ans du Débarquement » (Avvenire). Enfin, le dernier jour de campagne électorale pour les européennes fait la une de certains quotidiens « Elections, le spectre de l’abstention : Meloni invite à aller voter » (Messaggero), « Le bras-de-fer entre Meloni et Schlein sur la Santé publique » (Stampa), « Temps de parole, Meloni monopolise le débat : après La7, c’est le tour de RaiUno chez Vespa » (Fatto Quotidiano) 

Les JT couvrent essentiellement  le lancement de la « Social Card », une mesure pour aider les familles à lutter contre l’inflation, les meetings de fin de campagne des candidats aux élections européennes, la baisse des taux de la BCE de 0,25%, mais aussi le conflit au Proche-Orient, où les combats se poursuivent, et la guerre en Ukraine, avec une offensive russe importante dans la nuit d’hier, alors que Volodymyr Zelenski s’entretiendra avec Emmanuel Macron en marge des commémorations du débarquement. 

ARTICLE, Il Messaggero, « L'alarme de Meloni : "Je crains l'abstentionnisme. C'est un vote important"» : «La Présidente du Conseil a lancé un appel aux citoyens, quelques heures avant l'ouverture des bureaux de vote : "Ne vous détournez pas". "Le taux de participation m’inquiète toujours", a expliqué Meloni en quittant les studios de la Rai hier soir, où elle venait d'être interviewée par Bruno Vespa. "Les élections européennes sont des élections étranges parce que les citoyens perçoivent parfois l'UE comme lointaine, alors qu'en réalité elle est beaucoup plus importante qu'elle ne paraît. Je ne suis pas inquiète pour mon propre résultat, mais je serais désolée si peu d'Italiens votaient". Meloni a clôturé sa campagne électorale avec une dernière intervention télévisée centrée sur les thèmes prioritaires de sa campagne (santé, migrants et données économiques) et sur l'affrontement avec le Parti démocrate. "Ils sont à l'opposition et nous sommes au gouvernement", en se référant aux attaques reçues par Elly Schlein pour les ressources allouées au protocole avec l'Albanie plutôt qu'au système de santé. "Nous avons investi 670 millions pour cinq ans, soit environ 134 millions par an pour l'accord", a déclaré Meloni. Et encore : " Un politicien sérieux doit s’exposer sur la santé. Je n'aide pas le secteur privé, j'aide les malades", a ajouté la Présidente, parlant de "batailles idéologiques du PD menées au détriment des citoyens.". Meloni renouvelle également la promesse de ne pas démissionner en cas de défaite au référendum sur l’élection directe du Président du Conseil ("Je veux aller au bout de ces cinq ans") et sa volonté de modifier la loi Bossi-Fini sur l’immigration pour permettre des "contrôles plus stricts" ; elle revient également sur la question de la séparation des carrières des magistrats qui vient d'être approuvée par le Conseil des ministres, avant de se féliciter des estimations du PIB de l'Istat ("C'est une des rares fois où nous avons une croissance supérieure à celle de la France et de l'Allemagne et où nous ne sommes pas en queue de peloton") et de l’élan impulsé par l'exécutif ("S'il y a un gouvernement qui crée de la stratégie, le tissu industriel, qui est extraordinaire, crée de la richesse"). Mais le point fort de la communication de Meloni d'hier a été le renouvellement de la carte sociale valable pour l'achat de produits alimentaires de base, mais aussi de carburant ou d'abonnements aux transports publics locaux, dont le montant a été porté à 500 euros (contre 460 précédemment) pour les familles dont les revenus ne dépassent pas 15 000 euros et qui ne bénéficient pas d'autres mesures de soutien. 

ARTICLE, Il Messaggero, « "Moins de 50 % des électeurs iront voter" » : « L'abstentionnisme, ce fantôme qui plane sur les élections depuis quelques décennies, continue de faire peur. Lors de ce scrutin, le parti de l'abstention pourrait atteindre pour la première fois la majorité absolue. D’après certains analystes, le taux de participation sera inférieur à 50 %. Un pronostic sombre. " Les sondages ne sont pas en mesure de donner des pourcentages exacts, étant donné qu'aujourd'hui environ 20 % de l'électorat ne sait pas encore s'il ira voter et surtout pour qui il votera", explique Antonio Noto, directeur de Noto Sondaggi. Le premier aspect qu’il faut considérer est le territoire : "La participation n'est pas homogène au niveau national : dans le nord, elle a tendance à dépasser 60 %, dans le sud, elle est inférieure à 50 %." Dans les îles, la baisse de la participation est beaucoup plus marquée que dans le reste du pays : "Elle passe même sous la barre des 40 %". "Dans le Sud, les citoyens ont tendance à moins voter, mais en exprimant une préférence pour les candidats, par rapport au Nord, où le vote est plus fortement idéologique". Selon Noto, l'abstentionnisme pénalisera différemment les partis : "Lorsque la participation est faible, les partis idéologiques ont tendance à être plus avantagés, car leurs électeurs maintiennent une certaine constance dans leur soutien politique". En revanche, les partis dont l'électorat est plus fluctuant, fasciné par le charisme des leaders politiques, ont tendance à souffrir davantage : "Ces électeurs sont moins prévisibles et peuvent changer de préférence politique d'une élection à l'autre, passant de la droite à la gauche ou ne se rendant pas aux urnes". En matière d'abstentionnisme, la génération des jeunes est au centre des débats. Selon l'institut de sondage Swg, le taux d'abstentionnisme chez les jeunes avoisinera les 50 %. » 

ARTICLE, La Repubblica, S. Folli « Ce fil qui relie la Russie aux amis italiens » : « Le fait que Poutine ait été satisfait de la ligne modérée, pas trop antirusse et parfois même amicale de l'Italie signifie beaucoup en filigrane. Cela signifie probablement que quelqu'un a bien travaillé ou, du moins, que le « Tsar » en est convaincu. Si l'Italie est la seule nation nommée de manière presque positive dans une longue liste de capitales hostiles au Kremlin et à ses activités militaires, ce n’est pas un hasard. D'autre part, il suffit de parcourir les journaux pour s'en rendre compte. Salvini est un vieil ami de la Russie, comme le confirment ses photos, vidéos et autres sarcasmes visant à mettre Poutine sur un trône et à se distinguer de la ligne pro-OTAN du Palais Chigi. Par ailleurs, si la ligne de Meloni, de son ministre de la défense Crosetto et du président du Sénat La Russa est atlantiste, celle de son parti est beaucoup plus tiède, voire ambiguë. On perçoit encore les vieilles positions anti-américaines d’antan. Meloni a le mérite d’avoir rénové la politique étrangère. Toutefois, elle est à la tête d’un regroupement en Europe dont les tentations pro-Poutine sont à l’ordre du jour. Cela est encore plus vrai pour Marine Le Pen. A gauche, les 5 Etoiles sont déterminés à abandonner l’Ukraine à son destin et le PD a dans ses listes une série de « pacifistes » prorusses comme jamais auparavant. La politique étrangère n’aura jamais été aussi polarisée, avec des polémiques très dures. » 

SONDAGES, La Stampa, A. Paci « Les Italiens sont surtout préoccupés par les salaires et la santé » : « Les Italiens se rendront aux urnes pour élire samedi et dimanche le nouveau Parlement Européen en pensant surtout aux problèmes nationaux. Nous avons assisté à une campagne électorale avec des mesures adoptées à la dernière minute, en style berlusconien. Selon la responsable d’Euromedia Research, Alessandra Ghisleri, ‘’la migration demeure un sujet fort, et notamment la partie concernant la redistribution des migrants, la capacité de l’Italie à absorber toutes les personnes arrivant sur nos côtes mais voulant pour la plupart aller ailleurs. C’est un sujet très européen’’. Concernant l’Ukraine, ‘’au début nous avons pensé qu’il était possible de la faire gagner par le biais d’une guerre par procuration, en envoyant des armes et en étant confiants dans le fait que les parties finiraient par résoudre le problème sur le terrain de bataille. Or, la majorité des Italiens a toujours été contre l’envoi d’armes à l’Ukraine. Chaque électeur italien votera en espérant que les conflits se terminent’’. ‘’Mais la principale inquiétude des Italiens est en réalité la stabilité économique, la peur de ne pas arriver à planifier sa vie. Cela peut déterminer chez les Italiens la tentation de changer de parti. En deuxième place se trouve la santé, soit l’inaccessibilité aux services sanitaires dans sa propre région’’. » 

(Traduction : ambassade de France à Rome)

Entretien de Lionel Baland avec Derk Jan Eppink du parti néerlandais des agriculteurs BBB.

Breizh-info.png

BBB.png

Pays-Bas.  Entretien avec Derk Jan Eppink du parti néerlandais des agriculteurs BBB :

https://www.breizh-info.com/2024/06/07/233913/pays-bas-bbb/

Derk Jan Eppink.jpeg

Derk Jan Eppink

06/06/2024

The Economist titre à propos des élections européennes : "Les trois femmes qui façonneront l'Europe." : Ursula von der Leyen, Giorgia Meloni et Marine Le Pen.

FI-AN.jpg

RN.png

Royaume-Uni et UE. The Economist titre à propos des élections européennes : « Les trois femmes qui façonneront l'Europe. » : Ursula von der Leyen, Giorgia Meloni et Marine Le Pen.

TE.jpeg

L'AfD est autorisée à tenir une manifestation en faveur du policier décédé.

AfD.jpg

Allemagne. L’AfD a introduit un recours juridique et est autorisée à tenir ce vendredi 7 juin 2024 à Mannheim une manifestation en mémoire du policier mort des conséquences de l’attaque islamiste au couteau.

(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2024/06/05/la-...)

"La rencontre entre Meloni et Rama : les centres pour les migrants seront opérationnels dès août."

FI-AN.jpg

Ligue.jpg

Italie. Revue de presse. 

La presse titre largement sur la visite de G. Meloni en Albanie et l'accord italo-albanais pour la construction de centres d’accueil des migrants sauvés en mer, fortement critiqué par les partis d’opposition : « Polémique sur les migrants et le système sanitaire » (Corriere della Sera), « Meloni, tensions sur les migrants » (La Stampa), « Meloni en Albanie : « migrants, voici un modèle pour l’UE » » (Messaggero), « La rencontre entre Meloni et Rama : les centres pour les migrants seront opérationnels dès août » (Giornale), « Meloni lance la « campagne d’Albanie » » (Avvenire).  

Les JT couvrent essentiellement la guerre en Ukraine et les propos de Vladimir Poutine, qui menace d’armer des pays pour frapper l’OTAN en réponse aux frappes ukrainiennes en Russie, les célébrations du débarquement en Normandie, auxquelles le président Sergio Mattarella assistera, l’annonce de l’ouverture des centres d’accueil de migrants en Albanie à partir d’août, mais aussi la situation au Proche-Orient, où Israël a bombardé une école gérée par l’ONU, faisant 27 morts et le début des élections européennes, notamment aux Pays-Bas. 

Sur X le hashtag #Albania, en référence à la visite de G. Meloni en Albanie, fait tendance. 

PREMIER PLAN, Corriere della Sera, de M. Guerzoni, « Migrants en Albanie, Meloni défend l’accord » : « Le secrétaire de +Europa, Riccardo Magi, était hier dans le port de Shengjin pour protester contre le "Guantanamo italien", en réaction à l'annonce de Giorgia Meloni sur les deux centres italiens d'accueil et de détention des migrants sur le sol albanais qui entreront en fonction le 1er août. Cela se produit à l’issue du point presse au cours duquel Edi Rama rejette la "campagne de calomnie" attribuée à certains médias italiens. La leader de la droite salue les policiers et les militaires qui dirigeront le premier centre d'accueil. Lorsque Riccardo Magi tente de forcer le passage pour proteste, il est vivement empoigné par les agents de sécurité de Tirana. "Si un député est traité ainsi devant les caméras, imaginez ce qui arrivera à ces pauvres migrants" s’écrie-t-il en présence de Meloni. Sur les réseaux sociaux, Matteo Renzi exprime sa solidarité. La journée mouvementée de la Présidente du Conseil a commencé à Gjader, où elle arrive en hélicoptère avec le ministre Piantedosi, sans journalistes. La Présidence du Conseil invoque ‘’des raisons de sécurité’, car tout le monde sait bien que les travaux ont pris beaucoup de retard. À Shengjin, en revanche, tout est prêt. Des portes métalliques infranchissables et des conteneurs pour l’identification et le tri des naufragés. Si les travaux se terminent bien le 31 juillet à Gjader aussi, il y aura dans un premier temps mille places pour aller progressivement jusqu’à trois mille". La Présidente du Conseil remercie le Premier ministre albanais pour cet "accord de grande portée européenne qui est déjà un modèle", déplore la "dure campagne de diffamation qui a dépeint l'Albanie comme un narco-État". Elle répond aux oppositions et notamment à la secrétaire démocrate Elly Schlein, qui lui reprochait "800 millions d’euros dépensés pour un coup électoral" : l’accord avec l’Albanie prévoit une dépense de 670 millions sur cinq ans et, si la capacité maximale est atteinte, "136 millions d’euros seront économisés". Au reproche de ne pas avoir investi cet argent pour la santé, elle rétorque que "17 milliards d’euros de fonds publics ont été gaspillés avec la fraude sur le bonus de l’Etat pour la rénovation énergétique des bâtiments, et ainsi soustraits aux personnes malades". Le Président de la région Campanie, Enzo De Luca, se défend se défend des accusations de la Présidente du Conseil sur les flux migratoires réguliers gérés par des réseaux mafieux : "Elle n'aurait pas dû s’adresser au Procureur pour la lutte anti-mafia, mais à Piantedosi. C’est le gouvernement qui s'occupe des migrants". On se souviendra également longtemps de la furieuse invective d'Edi Rama à l'encontre des "journalistes d'investigation" qui ont dévoilé les coulisses des chantiers de ces centres pour migrants. A ces durs propos contre la presse, Meloni hoche la tête et sourit, pour que tout le monde comprenne qu'elle approuve. » 

ENTRETIEN, La Stampa, d’Edi Rama, Premier ministre albanais, « Les Italiens jugeront eux-mêmes de l’utilisation de cet argent pour ces centres qui ne seront pas un ‘’Guantanamo’’ européen » : « ‘’Nous sommes prêts. Nous avons donné à l'Italie un lieu afin de résoudre un problème. En ce qui concerne les hotspots, j'ai dit non aux demandes d'autres pays, j'ai seulement accepté celle de l'Italie, qui est spéciale pour moi. Des milliers d'années d'histoire commune nous lient et la mer nous unit. Parler de Guantanamo pour ces centres de migrants, c'est cracher au visage des victimes de cet enfer, alors qu'il ne fait aucun doute qu'il existe des risques potentiels sur le non-respect des droits humains. Le projet a pris en compte ces questions cruciales et nous avons donc limité le nombre de migrants à trois mille. Quant aux fonds investis par l'Italie, ce sont les Italiens qui jugeront de leur utilité, pas moi ni les Albanais. La presse italienne ne fait qu’attaquer un accord entre deux gouvernements. Certains parlent même de propagande électorale. Quant à Riccardo Magi, [un député italien bloqué de force par les services de sécurité], mes forces de sécurité, comme celles des autres chefs de gouvernement, ont agi correctement, ils ne font que leur travail. La responsabilité de la sécurité dans les centres relève des autorités italiennes mais, si besoin, nos forces de l'ordre s'en chargeront. Le personnel italien restera à l’intérieur du périmètre des hotspots. Enfin, concernant l’entrée de l’Albanie dans l’UE, c’est un processus qui n’est pas facile, il y a des conditions à remplir. Ceci dit, tous les gouvernements italiens ont été des ‘’avocats’’ exceptionnels de la cause albanaise". » 

COMMENTAIRE, La Stampa, de M. Sorgi, « La tension pré-électorale » : « La campagne électorale demande plus de retenue et de sang-froid que d’autres moments de la vie politique, car le moindre événement peut devenir un sujet de propagande, parfois involontairement. Comme le couac d’hier en Albanie entre Meloni et Magi. Le paradoxe veut que la polémique entre la présidente du Conseil et le dirigeant de +Europa apparait plus importante que l’agression de ce dernier par les forces de l’ordre albanaises, filmée et devenue virale sur les réseaux sociaux. Il est légitime de se demander ce qui aurait pu se passer si Meloni n’était pas intervenue pour dire qu’il s’agissait d’un parlementaire italien. En réalité, c’est surtout l’échange entre les deux sur le terme de « pauvres gens » employé par Magi pour qualifier les migrants pouvant être ainsi détenus, terme que Meloni a tourné en dérision [‘’pauvres gens, tu parles’’, ndt.], qui a fait couler de l’encre. Cela est révélateur de la tension avec laquelle Meloni affronte les derniers jours de campagne électorale. Toutefois, Meloni aurait dû garder son sang-froid. Surtout car il faudra assurer le respect des droits humains pour les migrants qui seront conduits dans les centres albanais pour le compte de Rome. Il est possible que les clandestins transférés en Albanie fassent appel à la justice, cette dernière ayant manifesté leur attention pour ces ‘’pauvres gens’’ et pour le respect des droits fondamentaux. Bref Meloni, décrite comme une experte en communication, s’est sans doute rendue compte de l’effet néfaste et involontaire provoqué par le différend avec Magi. D’autant plus que le déplacement à Tirana avait déjà en soit un air de propagande, puisque les travaux pour la réalisation de ces nouveaux centres sont très en retard. » 

ARTICLE, la Repubblica, C. Tito, « Elections européennes : guerre hybride sur les réseaux sociaux, Moscou alimente l’abstentionnisme » : « Une guerre se cache derrière la campagne électorale, une guerre à base de désinformation de la part des Russes afin de discréditer l’UE et ses institutions. À quelques jours des élections, l’alerte a été lancée par la Commission européenne, pour qui l’opération de désinformation va en s’intensifiant. Ce sont les pays les plus grands qui sont touchés : Allemagne, France, Italie (à eux trois presque 50% des électeurs européens), des pays où certaines listes ont été épinglées par le passé pour leur rapport à Moscou, comme c’est le cas du RN ou de l’AfD. 275 profils pro-russes ont été identifiés sur les réseaux Facebook et Instagram, et ils auraient réussi à toucher 1,5 millions d’utilisateurs en Italie, quasi un million en France, et environ 400 000 en Allemagne et en Pologne. L’objectif est de discréditer les partis pro-européens et de renforcer les listes ‘’antisystème’’, principalement d’extrême-droite. La stratégie est simple : alimenter un vote protestataire en pointant du doigt les médias traditionnels, en propageant des fakes news, et en créant la peur d’attentats. L’objectif est aussi d’augmenter le taux d’abstention et de montrer que l’UE ne compte pas. En Italie, l’hashtag « Jenevotepas » a été remis sur le devant de la scène, et les propos « NoEU » ou « NoVax » ont aussi été partagés en masse. Certaines campagnes sont même directement soutenues, comme celle de Vannacci, candidat de la Ligue, par exemple. Une bonne partie de la désinformation concerne la guerre en Ukraine, car Poutine espère pouvoir affaiblir le soutien à Zelensky et éviter la formation d’une Commission déterminée à contrecarrer les plans russes. Vladimir Poutine, depuis Moscou, nie : « Nous ne faisons aucune désinformation sur les élections ». Et il ajoute sur l’Italie : « Chez vous, la russophobie primitive ne prend pas ». L’UE a réagi en mettant en place une veille qui devrait permettre de bloquer ces tentatives, avec la conscience que le plus gros reste à venir : ce sont dans les trois derniers jours que la désinformation pourrait le plus frapper, avec une amélioration des moyens utilisés, notamment l’IA. Les institutions européennes mettent toutefois en garde sur le caractère systémique de cette entreprise, qui n’est pas limitée aux élections et résulte de dynamiques de long terme. » 

(Traduction : ambassade de France à Rome)

Geert Wilders a voté pour les élections européennes.

PVV.jpg

Pays-Bas. Geert Wilders a voté pour les élections européennes.

PVV 1.jpg

05/06/2024

Süd-Tiroler Freiheit dénonce le fait que le ministre de l’Intérieur italien Matteo Salvini souhaite réintroduire la conscription.

Süd-Tiroler Freiheit.jpg

Ligue.jpg

Italie. Tyrol du Sud / Haut-Adige. Süd-Tiroler Freiheit dénonce le fait que le ministre de l’Intérieur italien Matteo Salvini souhaite réintroduire la conscription.

Nouvelle attaque au couteau à Mannheim.

AfD.jpg

Allemagne. Bade-Wurtemberg. Mannheim. Le candidat de l'AfD aux élections municipales à Mannheim Heinrich Koch a été attaqué avec un couteau près de la place du marché par un individu qui détruisait des affiches de l’AfD.

La WDR contrainte d'inviter le BSW à un débat.

BSW.jpg

Allemagne. La justice a décidé que la chaîne de télévision publique WDR doit inviter le parti de gauche anti-immigration BSW à son débat télévisé pour les élections européennes.

La Chambre des députés a respecté une minute de silence à la mémoire du policier tué à Mannheim.

AfD.jpg

Allemagne. La Chambre des députés a respecté une minute de silence à la mémoire de Rouven L., le policier tué lors de l’attaque islamiste au couteau à Mannheim.

(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2024/06/04/l-a...)

"Visite de Giorgia Meloni en Albanie."

FI-AN.jpg

Ligue.jpg

M5S.jpg

Italie. Revue de presse.

Deux décrets examinés hier en Conseil des ministres, l’un pour réduire les temps d’attente dans le système sanitaire public, l’autre pour lutter contre la fraude dans la gestion des flux migratoires légaux, font la Une de la presse italienne : « Immigration, 'un réseau criminel opère derrière le décret sur les flux migratoires réguliers’ affirme Giorgia Meloni » (Corriere della Sera), « Listes d’attente [pour les soins et visites médicales], le bluff du gouvernement » (La Repubblica), « ‘Fraude sur le décret flux migratoires, la loi sur l’immigration Bossi-Fini doit être changée’ avertit Giorgia Meloni » (Il Messaggero). Le titre de numéro un mondial remporté hier à Roland Garros par le joueur de tennis italien Jannik Sinner est également cité en une de la plupart des quotidiens.

Les JT couvrent essentiellement la visite de Giorgia Meloni en Albanie aujourd’hui, dans le cadre des accords italo-albanais sur l’immigration, les projets de lois relatifs aux listes d’attente chez les médecins au décret « Salvacasa », mais aussi la guerre au Proche-Orient, où les négociations pour une trêve se poursuivent malgré les offensives à Gaza et au Liban, et la guerre en Ukraine, avec l’envoi de formateurs français confirmé par l’Elysée. La nouvelle place de n°1 mondial de Jannik Sinner, une première historique pour le tennis italien, est aussi très largement mentionnée.

PREMIER PLAN, Corriere della Sera, d’A. Logrosinco, « Santé, décret et polémiques ; et le dossier immigration est rouvert » : « À quelques jours des élections, le Conseil des ministres se penche sur deux questions qui ont particulièrement animé et polarisé le débat politique durant cette campagne électorale. D’une part l'immigration, au sujet de laquelle Giorgia Meloni a remis en personne un rapport au Procureur national chargé de la lutte anti-mafia Giovanni Melillo, mettant en évidence le risque d'infiltration mafieuse dans la procédure d'entrée régulière prévue par le décret sur les flux migratoires légaux. D’autre part, le système de santé public, avec des mesures pour la réduction des temps d'attente pour les prestations de santé. L'opposition a qualifié ces mesures de "propagande grossière". Quant aux syndicats de médecins, ils émettent des doutes sur l'efficacité de mesures pour lesquelles aucun fonds n’a été alloué pour le moment. Sur le volet immigration, Giorgia Meloni pointe un nombre de demandes de permis de travail pour des citoyens non européens qui n’est pas cohérent avec la situation des territoires, notamment dans la région Campanie. Par ailleurs, le taux de contrats de travail effectivement signés par rapport au nombre de demandes acceptées est très bas, n’atteignant pas les 3% en Campanie. Le soupçon de la Présidence du Conseil est donc que la voie légale permise par le décret sur les flux migratoires réguliers serait détournée comme un canal d'immigration irrégulière par des réseaux mafieux. Giorgia Meloni entend réagir rapidement pour lutter contre le phénomène : "après le G7, nous présenterons une série de mesures pour résoudre le problème de l'immigration illégale et de la fraude liée à la criminalité organisée". La mesure prévoit notamment une révision de la loi Bossi-Fini sur l’immigration avec pour objectif de ‘’permettre l'entrée en Italie uniquement à ceux qui ont un contrat de travail". Sur la santé, un décret-loi et un projet de loi ont été approuvés afin de réduire les listes d'attente en étendant les soins et les visites médicales également le week-end et sur des plages horaires plus larges, en augmentant les tarifs des heures supplémentaires des médecins et en créant une "plate-forme nationale unique de réservation pour faciliter la coordination des services publics et privés conventionnés". Les oppositions soulignent pour leur part le manque de concret des mesures du gouvernement : "Le gouvernement ne fait que des annonces, sans débloquer de fonds", dénonce Giuseppe Conte, leader du M5S. La secrétaire du Parti démocrate, Elly Schlein, ironise : "Notre campagne dans toute l'Italie sur la santé publique a déjà permis des avancées, avant même les élections : nous avons forcé le gouvernement à admettre que nous avions raison, qu'il n'y a pas assez de ressources pour réduire les listes d'attente". »

COMMENTAIRE, Corriere della Sera, de M. Franco, « Sur l’Ukraine, le souverainisme est destiné à se diviser » : « Ces derniers jours de campagne électorale mettent en évidence les divisions au sein des alliances, davantage que celles entre la majorité et l’opposition. C’est une dynamique inévitable lors d’élections basées sur un système proportionnel. La polémique au sein des partis d’opposition demeure en arrière-plan, alors qu’entre les partis de la majorité elle semble croitre de jour en jour. Les attaques de la Ligue contre Forza Italia, accusée de ‘’manigancer avec les socialistes’’, reflettent la crainte d’être dépassée par le parti berlusconien, malgré le fait Salvini insiste sur la possibilité d’une ‘’surprise’’ favorable à la Ligue. On peut identifier deux cibles derrière l’attaque contre Sergio Mattarella et les propos sur les ‘’provocations de l’Otan à l’encontre de la Russie’’ : l’allié Tajani, défenseur de la Présidence de la République italienne et de l’UE, et Giorgia Meloni, qui n’abandonne pas sa stratégie atlantiste de soutien à Kiev. La politique étrangère devient ainsi un terrain de lutte politique. Le jeu des alliances en Europe exacerbe les divergences à droite. Pourtant, dernièrement, G. Meloni a insisté sur une coalition n’excluant personne à droite, dressant une sorte de barrière contre les socialistes. C’est une manière de neutraliser les polémiques de Salvini et de garder les mains libres en vue de la phase post-électorale. C’est néanmoins une ambiguïté qui ne sera levée qu’après le 9 juin. Ainsi, le bloc à droite apparait bien plus hétérogène qu’il ne voudrait laisser croire. Notamment sur les relations avec l’OTAN et sur l’attitude à l’égard de la Russie. Sur le plan interne, la distance se mesurera sur la base des nouveaux rapports de force. Cela aura aussi des retombées sur les réformes institutionnelles sur lesquelles Fratelli d’Italia, Forza Italia et la Ligue ont affiché jusque-là une harmonie et une complémentarité qui devra être reconfirmée. Ainsi, le Quirinal représente le seul bouc émissaire d’une compétition au sein de la majorité que la Ligue tente de faire retomber sur l’institution la plus respectée, en Italie comme à l’étranger. »

COMMENTAIRE, Sole 24 Ore, de L. Palmerini, « Les coûts et les bénéfices pour le gouvernement d’un défi orienté exclusivement à droite » : « La première question que l’on pourrait se poser est si, après les élections, le beau fixe reviendra au sein de la majorité. Certes, les divisions existaient déjà mais cette dernière ligne droite pour les élections européennes a creusé les clivages. Par exemple Salvini, hier, a repris sa propagande contre son allié Tajani et Forza Italia qui, selon le dirigeant léghiste ‘’gouverne depuis des années avec les socialistes, avec von der Leyen et les défenseurs des voitures chinoise, des viandes de synthèse et de ceux qui ne contrôlent pas les ports et les frontières de l’Italie’’. Il est vrai que Salvini craint de se voir passer devant par Forza Italia et que la Ligue devienne le parti le moins important de la coalition du point des chiffres. Toutefois, les arguments qu’il a choisi pour son défi à droite suscitent des doutes. Après avoir lancé la candidature du général Vannacci, Salvini a mis en scène un des représentants de la partie la plus à droite de la Ligue : le sénateur Claudio Borghi, celui qui demandait la sortie de l’Italie de l’euro. Aujourd’hui, la cible de Borghi n’est plus la devise européenne mais la Présidence de la République. La publication des sondages est suspendue en cette période de réserve mais il semblerait que Matteo Salvini soit poussé dans cette fuite par des résultats non-officiels encourageants. Autant jouer la carte Borghi pour aller chercher des voix encore plus à droite. Est-ce que ces polémiques seront ensuite oubliées une fois le rendez-vous électoral passé ? C’est assez peu probable, surtout si Salvini devait récupérer des voix parmi l’électorat de Fratelli d’Italia et empêcher que Forza Italia devance la Ligue. Cela provoquerait des divisions internes au sein du gouvernement, notamment avec Tajani. Ce dernier est le garant d’une ligne de politique étrangère différente de celle de Salvini, sur la Russie comme sur le souverainisme. Tajani a été le premier, contrairement à Meloni, à défendre Sergio Mattarella des attaques récentes. Forza Italia pourrait cependant se retrouver prise en tenailles dans la fuite en avant à droite choisie par Fdi et la Ligue. Si le virage à droite de Salvini devait porter ses fruits, les prochains mois pourraient s’annoncer bien compliqués. »

ENTRETIEN, La Stampa, de Matteo Salvini, chef de la Ligue, vice-président du Conseil et ministre des Transports, « Meloni ne votera pas pour von der Leyen» : « Mon objectif aux européennes est de faire mieux par rapport aux élections législatives et d’atteindre la barre des 10% de voix. Concernant les déclarations de Meloni sur les migrants, je suis moi-même visé par une enquête pour avoir lutté contre le phénomène des passeurs. Derrière ces arrivées se cache un commerce de la criminalité organisée, que je ne cesserai jamais de combattre. J’ai confiance en mes alliés du gouvernement, combattre l’immigration demeure ma priorité. Concernant les quelques critiques internes au sein de la Ligue sur la candidature du général Roberto Vannacci, il est normal que certains préfèrent élire un candidat connu depuis des années plutôt qu’un indépendant, mais on peut indiquer trois préférences et chacun est libre de faire ses choix. Personnellement, je voterai pour deux dirigeants historiques de la Ligue et pour Vannacci : il n’est pas inscrit au parti mais les portes de la Ligue sont ouvertes pour lui. Nous ferons beaucoup de chemin ensemble. Vannacci fera un très bon score, juste derrière Meloni et Schlein et devancera même Tajani. Je ne peux pas parler à la place de Giorgia Meloni mais il est assez clair que l’hypothèse qu’Ursula von der Leyen soit reconduite est exclue. Je ne sais pas si la Ligue et FdI voteront ensuite pour des candidats différents. En tous cas, il n’y aura pas de retombées pour le gouvernement ni de remaniement si cela devait s’avérer. Je partage le rêve de Berlusconi : réunir en Europe, comme en Italie, les trois âmes de la droite : I&D, les Conservateurs et PPE. Il faut empêcher le retour au pouvoir des partis de gauche, des éco-extrémistes et de ceux qui ont fait des déclarations irresponsables comme Macron. Concernant Sergio Mattarella, personne ne demande sa démission. Nous avons simplement dit que le 2 juin nous célébrons la Fête de la République : nous sommes depuis toujours contre un élargissement de la souveraineté européenne aux dépens de la souveraineté italienne. Nous sommes pour plus d’Italie et moins d’Europe. Je convoquerai un congrès d’ici la fin de l’année et je compte me représenter à la direction du parti. »

ARTICLE, Sole 24 Ore : « Aujourd’hui, visite de Giorgia Meloni dans les deux centres d’accueil des migrants en Albanie » : « L’objectif politique : montrer que le projet de gestion de l’immigration en Albanie ne sera pas un échec mais un modèle européen ; l’objectif diplomatique : renouer avec Edi Rama et dissiper les incompréhensions. Aujourd’hui, vers midi, la présidente du conseil et le ministre de l’Intérieur Matteo Piantedosi visiteront les chantiers de Shengjin et de Gjader, où les centres prévus par le protocole Albanie-Italie signé en novembre devront accueillir jusqu’à 3000 migrants en même temps. Avant ce déplacement, Giorgia Meloni a eu une conversation téléphonique avec Charles Michel, le président du Conseil Européen. Lors de l’échange, elle lui a demandé d’inscrire à l’ordre du jour du sommet des 27 et 28 juin la question migratoire. L’agenda stratégique 2024-29 de l’Union a aussi été évoqué, avec pour sujets centraux la sécurité, la défense, et l’immigration. En Albanie, il n’y aura cependant pas d’inauguration puisque les travaux avancent au ralenti. La structure de Shengjin a bien avancé, en revanche celle Gjader en est encore au tout début. La réalisation et la gestion des centres sont à la charge de l’Italie, mais le casse-tête financier n’est pas encore réglé : 645 millions d’euro, dont 34 millions par ans pour le logement et la nourriture, auxquels il faudra ajouter les 13,5 millions pour l’affrètement des navires qui transporteront les migrants jusqu’aux centres. Mais pour Giorgia Meloni, c’est le message qui compte : l’accord avec l’Albanie est un élément d’un système plus vaste pour combattre l’immigration illégale, ‘’un phénomène que les Etats membres ne peuvent pas affronter seuls’’, comme le répètera la Présidente du Conseil, qui veut servir d’avant-garde : ‘’15 ministres de l’UE citent l’accord avec l’Albanie comme un modèle’’, rappelle Giorgia Meloni. »

(Traduction : ambassade de France à Rome)