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23/01/2024

Sahra Wagenknecht ne s'attend pas à ce que les protestations contre l’AfD affaiblissent cette dernière.

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Allemagne. Sahra Wagenknecht du BSW ne s'attend pas à ce que les protestations contre l’AfD affaiblissent cette dernière. Elle rejette la responsabilité de la montée en puissance de l’AfD sur le gouvernement fédéral et sa politique « catastrophique ».

Marion Strache est décédée.

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Autriche. Marion Strache, la mère de l‘ancien président du FPÖ et ex-vice-chancelier FPÖ d’Autriche Heinz-Christian Strache, est décédée ce 22 janvier 2024 à 23h45.

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Marion et HC Strache

22/01/2024

Le gouvernement allemand tente de supprimer le financement public du parti patriotique AfD.

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Allemagne. Le gouvernement réunissant les sociaux-démocrates, les écologistes et les libéraux envisage de tenter d'obtenir l'exclusion du parti patriotique AfD du financement public des partis politiques.

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"Meloni cherche des alliés pour le plan Mattei."

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Italie. Revue de presse.

Plusieurs sujets se partagent les gros titres : « Mer Rouge, l’Italie rejoint la coalition » (Corriere della Sera), « Economie, le coût de la crise : 300 000 familles impliquées dans des redressements judiciaires industriels » (Repubblica) « Migrants, Salvini se démarque du « Plan Mattei » [de Meloni] » (Stampa), « Santé, des fonds supplémentaires sont prévus pour les régions [les plus vertueuses]» (Messaggero), « Cyber-piratage, le risque de rançons pour les entreprises » (Sole 24 Ore), « La nomination du nouveau directeur du théâtre de Rome suscite un tollé » (Domani), « Racisme : le « J’accuse » de Mike Maignan : « vous êtes tous complices » » (Messaggero, Corriere).

PREMIER PLAN, La Repubblica, de M. de Ghantuz Cubbe, « Les artistes prennent la défense du Théâtre de Rome, pour [la secrétaire démocrate Elly] Schlein, ‘’[nous avons] dépassé le niveau d’alerte’’ » : « La droite s’est d’abord accaparée avec autorité la direction générale du Théâtre de Rome, et maintenant elle offre au metteur en scène Luca De Fusco le poste de directeur pour 150 000 euros par an pendant 5 ans. C’est un véritable assaut lancé sur la culture et le spectacle au cœur de la capitale. ‘’La droite au pouvoir a une seule obsession : s’accaparer tous les postes, y placer ses proches, contrôlant à travers ses hommes toutes les instances du pays’’ attaque la secrétaire du Parti démocrate Elly Schlein, ‘’quand cela se fait au détriment de la culture, cela signifie que le niveau d’alerte a été dépassé’’. Il y a deux jours, Luca De Fusco a donc été nommé en conseil d’administration, composé de deux représentants de la région Latium (dirigée par le centre-droit) et d’un représentant du ministère de la Culture, sous la direction du député Frères d'Italie Federico Mollicone, et en dépit de l’avis de la mairie de Rome. Celle-ci a notamment dénoncé la durée du contrat et la rémunération, toutes deux hors-normes pour la fonction, et a l’intention de saisir la justice. Mollicone, en qualité de président de la Commission Culture à la Chambre, affirme quant à lui que tout est en règle. Le ministre de la Culture Gennaro Sangiuliano (Indépendant, autrefois MSI) devra toutefois répondre aux députés sur cette affaire, et notamment sur le rôle joué par Mollicone, qui outrepasserait ses fonctions. En attendant, hier, des acteurs, des producteurs, des employés du secteur ont protesté devant le théâtre Argentina dans le centre de Rome lors d’un sit-in qui s’est transformé en assemblée publique. C’est l’écrivain Christian Raimo qui avait lancé l’appel dénonçant les ‘’méthodes post-fascistes’’ du gouvernement. Une tribune a été signée par d’importants membres et représentants du monde de la culture et du spectacle dénonçant ‘’une grave atteinte à la loyauté et au respect des institutions qui lient le théâtre de Rome à la ville, aux artistes, au public et aux employés du théâtre’’. »

COMMENTAIRE, Corriere della Sera, F. Roncone « La dure leçon qui nous arrive du gardien de foot Mike Maignan » : « Il est affligeant pour le football italien de se faire expliquer directement par Maignan les raisons de son geste. Lui, il les explique avec clarté et ajoute : c’est le système entier qui doit maintenant prendre ses responsabilités. Maignan a immédiatement saisi cette mauvaise habitude de tolérer et d’oublier rapidement les épisodes de racisme dans nos stades. Cette fois encore, nous avons assisté aux protestations à mi-voix de la part du personnel du secteur : ‘’oui mais à la fin combien de personnes imitaient les cris de singe à Udine ?’’. La vérité est qu’indépendamment du nombre de personnes qui l’ont fait, il s’agissait de récidivistes sans peur qui savaient pouvoir compter sur le silence complice des autres spectateurs et des autorités. C’est malheureusement ce qui se passe chaque dimanche dans toutes les tribunes : ce racisme sous-jacent qui explose en un mélange d’ignorance et de violence, avec les saluts fascistes, les montages d’images d’Anne Frank sur les maillots de l’équipe adversaire, ou encore l’imitation des cris d’animaux sauvages. Maignan s’est aperçu qu’après plusieurs heures rien n’avait été fait à Udine pour condamner officiellement ces gestes. Les institutionnels du monde du sport se sont limitées à prononcer des phrases de circonstance. C’est ce qui a poussé le gardien de football du Milan à nous infliger une autre leçon à la fois dure et triste. »

ARTICLE, A&F de Repubblica « L’Europe se divise sur l’atome. La France et l’Italie soutiennent le nucléaire de nouvelle génération » : « L’Union Européenne se divise sur la relance des sites de dernière génération. A l’occasion de la présentation du projet de loi sur la « souveraineté énergétique », en décembre dernier, le Président Macron avait annoncé la nécessité pour la France de se doter de six nouveaux réacteurs nucléaires, pour ensuite annoncer vouloir en multiplier par deux le chiffre, quelques semaines plus tard. C’est une annonce qui n’a pas surpris les experts du secteur et qui confirme le rôle de Paris – et avec lui celui du colosse EDF – en première ligne pour les investissements dans le nucléaire. Cela divise pourtant l’Europe. De l’autre côté du Rhin, l’Allemagne a abandonné le nucléaire en misant sur les énergies renouvelables, suivi par l’Espagne de Sanchez qui a annoncé vouloir fermer progressivement 5 sites d’ici 2037. Depuis l’arrivée de Meloni au pouvoir, l’Italie aussi figure parmi les pays soutenant le nucléaire. Conscient des difficultés et des délais pour leur construction, l’exécutif italien mise plutôt sur la technologie des petits réacteurs modulaires (Smr) pouvant diviser par deux les temps de réalisation. Le quotidien Sole 24 Ore a publié le rapport conjoint d’Edison, Ansaldo nucleare, Enea, Politecnico di Milano et Nomisma, présenté par le ministre de l’Environnement et de la sécurité énergétique, Gilberto Pichetto Fratin. D’après cette étude, il serait possible de réaliser 15 voire 20 petites centrales en commençant les travaux en 2030 pour les achever en 2035. L’opération impliquerait un chiffre d’affaires d’environ 100 milliards d’euros, pour remplacer les combustibles fossiles. Enfin, une étude de la société EY explique que la recherche pourrait à elle-même alimenter un chiffre d’affaires à hauteur de 16 milliards d’euros. Il s’agit d’une source d’énergie compétitive ayant de retombées positives pour l’Europe et pour l’Italie. L’énergie atomique pourrait donner sa forte contribution au mélange énergétique et à la décarbonisation. »

ARTICLE, Corriere della Sera – L’Economia, A. Baccaro : « Meloni cherche des alliés pour le plan Mattei, mais attention au ‘mal de l'Afrique’ » : « Il y a beaucoup d’attentes pour le quatrième sommet Italie-Afrique, qui se tiendra à Rome les 28 et 29 janvier. C’est dans ce cadre que le Plan Mattei, qui jusqu'à présent n'a fait l'objet que d'un décret récemment transformé en loi, devrait prendre forme. À ce jour, les rumeurs qui circulent font état d'une certaine impasse sur la liste des participants : la liste des dirigeants de nombreux pays africains, attendus pour le sommet, n’est pas encore finalisée et certains spéculent déjà sur le fait que l'événement pourrait se transformer, de façon plus pragmatique, en une rencontre entre ministres des affaires étrangères. Le flou autour de cet événement est semblable à celui qui entoure le plan Mattei, qui, selon Giorgia Meloni, a comme objectif de nouer des liens avec l'Afrique en évitant les attitudes "caritatives, paternalistes ou d’assistanat", et en recherchant de nouveaux partenariats tout en renforçant les anciens. Mais surtout, il s'agit de rattraper les autres pays européens qui s’y sont intéressés, en tenant compte de l'urgence migratoire et en prenant au sérieux le leadership que des géants comme la Chine et la Russie ont déjà acquis dans certaines zones du continent africain, là où se trouvent les matières premières. Pour ne citer qu'un exemple, l'Allemagne a depuis longtemps développé des actions de soutien à des pays fiables, dont elle a encouragé les réformes, afin de garantir un terrain plus sûr pour ses investissements. En ce qui concerne l'Italie, Giorgia Meloni, au cours de sa première année de gouvernement, a déjà effectué de nombreuses missions en Afrique, en commençant par les pays bordant la Méditerranée, dont la valeur en termes d'énergie est devenue stratégique après le début du conflit en Ukraine, et où Eni a déjà obtenu une augmentation des importations. Parmi les premiers contacts que Meloni a mis à l'ordre du jour figurent des pays comme le Mozambique et le Congo, puis l'Angola, le Burundi, la Mauritanie, et bien sûr l'Éthiopie et la Somalie. Parmi les objectifs stratégiques du plan, le premier est celui de contribuer à la stabilisation de certains pays qui présentent des situations critiques au niveau gouvernemental. Il ne s'agit pas seulement de la Libye, mais de l'ensemble du front nord-africain. Une stabilisation politique de ces pays est également utile pour atteindre un autre objectif primordial, pour un gouvernement de droite, comme celui de Meloni : le contrôle des flux migratoires. Un objectif encore plus ambitieux serait de permettre aux pays africains d'exploiter eux-mêmes leurs ressources, au moins en partie. Aider les pays à gérer la chaîne de production en les soutenant par l’utilisation de la technologie pourrait être une voie plus acceptable. Il en va de même pour l'agriculture traditionnelle, qui pourrait être modernisée. Un autre domaine, dans lequel le gouvernement souhaite agir immédiatement, est celui de la formation afin ‘’ de créer des profils professionnels techniques qui puissent être utilisés localement, mais qui pourraient se réaliser également en Italie ’’, explique G. Calovini, député de Frères d'Italie, qui a rédigé le projet de loi. L'ambassadeur à Tunis, Fabrizio Saggio, nouveau conseiller diplomatique de la Présidente du Conseil, dirigera la mise en œuvre du plan. Il a été nommé coordinateur de la structure de mission du Plan Mattei et dirigera au Palais Chigi l'équipe composée par le ministre plénipotentiaire Alessandro Cattaneo (Forza Italia), conseiller diplomatique adjoint, et les conseillers Lorenzo Ortona, Lucia Pasqualini, Luca Laudiero, Raffaella Di Carlo, Stefano La Tella et Alice Marziali. »

ENTRETIEN, La Stampa, de Marco Minniti, ancien ministre de l’Intérieur et président de la Fondation Leonardo Med-Or : « L’aide d’Erdogan sur les flux migratoires serait une erreur pour l’Italie et pour la Libye » : « Nous ignorons le contenu de la rencontre entre la Présidente du Conseil Meloni et Erdogan, car il n’y a pas eu de conférence de presse. Toutefois, nous pouvons exclure la possibilité que l’Italie puisse avoir signé un accord avec la Turquie pour gérer les flux migratoires depuis la Libye. Cela irait contre le principe de souveraineté de la Libye, mettant en discussion tous les efforts diplomatiques que les Nations Unies sont en train de faire pour promouvoir des élections et éviter la division en deux du pays. C’est de l’intérêt de l’Italie et de l’Europe de soutenir le plan de l’ONU qui, même si très difficile, pourrait rencontrer un soutien fort et crédible : le pays doit se réunifier par le biais de nouvelles élections. Si au contraire l’Italie devait avoir réellement signé un accord avec Erdogan, il pourrait y avoir un effet-miroir : si tu dialogues avec la Turquie à l’Est de la Libye, après tu dois dialoguer avec la Russie à l’Ouest. Je rappelle qu’à Benghazi il y a le général Haftar, qui a été reçu de manière officielle par le Kremlin il y a quelques temps. Si tu légitimes une partie, après tu dois légitimer l’autre. Est-ce que l’Italie peut se permettre cela, au vu de l’engagement italien et européen en soutien de l’Ukraine ? »

SONDAGES, La Repubblica, d’I. Diamanti, « Aides militaires à l’Ukraine, le soutien des Italiens n’a jamais été aussi bas depuis le début de la guerre » : « Depuis février 2022, une série de sondages Demos-LaPolis pour l’Université d’Urbino a été menée sur l’opinion des Italiens quant à l’envoi d’aide militaire à l’Ukraine par le gouvernement. Fin 2023, le gouvernement italien a approuvé le huitième décret pour l’envoi d’armes à Kiev et prolongeant jusqu’au 31 décembre 2024 l’autorisation d’aides militaires à l’Ukraine en puisant dans les réserves des forces armées italiennes. Les sondages montrent qu’au fil des mois, bien qu’avec des variations significatives de l’opinion, une large part de la population approuvait ces aides : au printemps 2022, le taux d’approbation était légèrement supérieur à 50% et depuis il n’est jamais passé sous le seuil des 40%. On observe un pic de soutien à l’Ukraine pendant l’été 2023 avant une baisse significative à l’automne, après l’attaque du Hamas, qui a déplacé l’attention des médias et de l’opinion ainsi que ses préoccupations. Des écarts profonds et manifestes se sont creusés au sein de la société, au fil des mois, sur ces sujets. A ce jour, le soutien le plus fort aux aides militaires à l’Ukraine est exprimé par les électeurs du Parti démocrate, atteignant 56%, alors même que lors du vote au Parlement il y a quelques jours pour le huitième paquet d’aides, le PD s’est abstenu. L’électorat de Fratelli d’Italia et de Forza Italia est plus réservé (45%), de même que celui de la Ligue (48%). Seulement 34% des électeurs du Mouvement 5 Etoiles approuvent ces aides. Des tendances divergentes émergent également en fonction de l’âge, le soutien est plus fort parmi les moins de 30 ans (46%) et les plus de 65 ans (50%), contre 31% des 45-54 ans. »

ARTICLE, Corriere della Sera, F.Basso « Rome, Paris et Berlin : Une mission navale pour sauver le commerce. L’utilisation de la force est prévue. »

(Traduction : ambassade de France à Rome)

Le président allemand se réjouit que des manifestations ont eu lieu les derniers jours à travers le pays contre le nationalisme et l’AfD.

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Allemagne. Le président de la République Frank-Walter Steinmeier se réjouit, dans un discours vidéo, que des manifestations ont eu lieu les derniers jours à travers le pays contre le nationalisme et l’AfD.

(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2024/01/21/de-...)

21/01/2024

Union des valeurs devient un parti politique.

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Allemagne. Les membres de « l’Union des valeurs », l’aile conservatrice du parti démocrate-chrétien CDU et du parti social-chrétien bavarois CSU, ont décidé samedi 20 janvier 2024 de fonder leur propre parti.

Un journaliste met en avant la suppression de fonds publics à la Thuringe si l'AfD y arrive au pouvoir.

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Allemagne. Le journaliste Jan Fleischhauer met en avant l’idée de supprimer les fonds que reçoit la Thuringe dans le cadre de la répartition entre l’État fédéral et les États fédérés si l’AfD arrive au pouvoir dans cet État.

De nombreuses manifestations contre le nationalisme et l'AfD se sont déroulées à travers l'Allemagne.

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Allemagne. De nombreuses manifestations contre le nationalisme et l'AfD se sont déroulées vendredi, samedi ou dimanche à travers l'Allemagne.

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rouge : vendredi / vert : samedi / bleu : dimanche

Le parti patriotique AfD est donné à 23 % et le parti de gauche anti-immigration BSW à 7 % pour les élections européennes.

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Allemagne. Le parti patriotique AfD est donné à 23 % et le parti de gauche anti-immigration BSW à 7 % pour les élections européennes.

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AfD : patriotes 

CDU : démocrates-chrétiens

Grüne : écologistes

SPD : sociaux-démocrates

BSW : gauche anti-immigration

CSU : sociaux-chétiens bavarois

Électeurs libres

Andere : autres

FDP : libéraux

Die Linke : post-communistes

Parti pour la protection des animaux

Die Partei : satirique

Le ministre-président du Schleswig-Holstein favorable à une interdiction du parti patriotique AfD.

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Allemagne. Le ministre-président démocrate-chrétien CDU du Schleswig-Holstein Daniel Günther appelle à un comportement plus dur vis-à-vis de l'AfD et éprouve une grande attirance pour une interdiction de ce parti.

L'entreprise de ramassage des ordures de l'État de Berlin s'oppose au parti patriotique AfD, sans le citer.

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Allemagne. État de Berlin. L'entreprise de ramassage des ordures de l'État de Berlin s'oppose au parti patriotique AfD, sans le citer : «  # Plus jamais est maintenant », « Nous nous engageons pour une société pluraliste. », « Nous employons des personnes issues de 40 nations. », ...

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Les chemins de fer allemands prennent position contre le parti patriotique AfD.

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Allemagne. Les chemins de fer allemands prennent position contre le parti patriotique AfD, sans le citer ouvertement : « Se lever pour la démocratie ! », « Notre entreprise compte plus de 100 nationalités », « L'histoire ne doit pas se répéter ».

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La section du Brandebourg du parti écologiste vote une motion en faveur d’une procédure d’interdiction du parti patriotique AfD.

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Allemagne. Brandebourg. La section du Brandebourg du parti écologiste a voté une motion en faveur d’une procédure d’interdiction du parti patriotique AfD.

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Reportage : Thierry Baudet lance son parti, le Forum voor Democratie, en Flandre.

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Flandre (Belgique) et Pays-Bas. Thierry Baudet du Forum voor Democratie (Pays-Bas) a lancé son parti en Flandre. 

Il a expliqué que ce qui le différencie du Vlaams Belang (Flandre-Belgique) et du PVV (Pays-Bas) est qu'il est plus favorable à une position neutre par rapport au conflit au Proche-Orient et en Ukraine, alors que le Vlaams Belang et le PVV sont pro-israéliens et pro-ukrainiens. Il reproche également à ces partis de ne pas avoir contesté la vaccination obligatoire.

Le Forum voor Democratie présentera une liste en juin 2024, lors des élections européennes, dans le collège néerlandophone de Belgique (Flandre et Bruxelles) et, si cela se passe bien, le parti pourra se présenter à d'autres niveaux de pouvoir lors de futurs scrutins. En juin 2024, ce parti ne sera pas présent lors du scrutin pour le Parlement flamand et pour celui pour le Parlement belge.

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(https://fvd.nl/events/oprichtingsbijeenkomst-fvd-vlaanderen)

20/01/2024

Le PVV de Geert Wilders est donné à 49 sièges de députés sur 150 et le Forum voor Democratie de Thierry Baudet à 3.

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Pays-Bas. Le PVV de Geert Wilders est donné à 49 sièges de députés sur 150 au sein du sondage Maurice de Hond et le Forum voor Democratie de Thierry Baudet à 3 sièges. JA21 et BVNL sont donnés à 0 siège.

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(TK = législatives)

PVV : patriotes anti-islamisation

PvdA : travaillillistes / Groenlinks : écologistes

NSC :  Nouveau contrat social, de  Pieter Omtzigt [autrefois démocrate-chrétien (CDA)]

VVD : libéraux de droite

D66 : libéraux de gauche

BBB : parti des agriculteurs : agrariens de centre-droit

CDA : démocrates-chrétiens

SP : gauche de la gauche

FvD : Forum voor Democratie : patriotes

PvdD : parti pour les animaux

Volt : pro-européen

Denk : centre-gauche multiculturaliste

CU : Christen Unie : sociaux-chrétiens

SGP : chrétiens protestants

JA 21 : patriotes

Slovaquie : les partis du gouvernement donnés en léger recul.

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Slovaquie. Un sondage AKO donne les deux partis sociaux-démocrates qui prennent part au gouvernement, aux côtés des nationalistes du SNS, à respectivement 22,1 % (SMER) et 14,3 % (Hlas), tous les deux en léger recul par rapport au mois précédent, et le SNS, en très léger recul, à 5,4 %.

Les nationalistes de Republika, qui sont dans l’opposition, sont donnés à 5,3 %, en progression.

Lors de la cérémonie funèbre de Franz Beckenbauer, l'ancien président du Bayern de Munich lance un appel contre l'AfD.

Allemagne. Lors de la cérémonie funèbre en l’honneur de la légende décédée du football Franz Beckenbauer, l'ancien président du Bayern de Munich Uli Hoeneß a lancé un appel contre le parti patriotique AfD.

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Christoph Blocher poursuivra le combat politique tant qu’il le pourra.

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Suisse. Christoph Blocher a tenu un discours ce vendredi 19 janvier 2024 au soir à la traditionnelle fête de l’UDC zurichoise et a affirmé qu’il s’agit du dernier qu’il tient dans ce cadre. Il poursuivra cependant le combat politique tant qu’il le pourra. [Christoph Blocher est né en 1940.]

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Christoph Blocher

Jussi Halla-aho donné troisième, à 14 %, pour les présidentielles finlandaises.

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Finlande. Un sondage Tietoykkönen donne Jussi Halla-aho des (Vrais) Finlandais troisième à 14 % pour les élections présidentielles du 28 janvier 2024.

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Jussi Halla-aho

L'AUR donnée à 18 % pour les élections européennes.

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Roumanie. Une sondage du Center for International Research and Analyses donne les nationalistes de l’AUR troisièmes à 18 % en vue des élections européennes.

19/01/2024

Mecklembourg-Poméranie-Occidentale : les nationalistes de l'AfD sont donnés à 31 % et la gauche anti-immigration du BSW à 5 %.

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Allemagne. Mecklembourg-Poméranie-Occidentale. Les nationalistes de l'AfD sont donnés à 31 % et la gauche anti-immigration du BSW à 5 % pour les élections pour le Parlement du Mecklembourg-Poméranie-Occidentale prévues à l'automne 2026.

(https://www.wahlrecht.de/umfragen/landtage/mecklenburg-vo...)

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SPD : sociaux-démocrates

AfD : nationalistes

CDU : démocrates-chrétiens

Die Linke : post-communistes

Grüne : écologistes

FDP :  libéraux

BSW : gauche anti-immigration

Sonstige : autres

Horebeke : liste d'ouverture entre écologistes et nationalistes flamands.

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Belgique. Flandre. Province de Flandre orientale. Horebeke. L’écologiste Petra De Sutter - qui est vice-Premier ministre belge – a décidé de former une « liste ouverte » avec des candidats écologistes et nationaliste flamands de la N-VA dans sa commune de Horebeke pour les élections communales d’octobre 2024.

(https://www.breizh-info.com/2024/01/08/228676/europe-quan...)

Trois partis patriotiques prendront part au gouvernement du Tyrol du Sud/Haut-Adige.

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Italie. Tyrol du Sud/Haut-Adige. Un accord est conclu entre cinq partis afin de former le gouvernement du Tyrol du Sud/Haut-Adige. Deux germanophones, les démocrates-chrétiens du SVP et les patriotes de Die Freiheitlichen, et trois italophones, Frères d’Italie, la Ligue et Civica.

(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2023/10/23/res...)

L'AfD n'obtient pas le poste de vice-président du Parlement de Hesse auquel elle a droit.

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Allemagne. Hesse. L’AfD, qui est le deuxième parti du Parlement de Hesse, n’a pas de représentant au sein de la présidence de cette assemblée. En effet, les démocrates-chrétiens de la CDU, les écologistes, les sociaux-démocrates du SPD et les libéraux du FDP ont refusé d’accorder à l’AfD le poste de vice-président auquel elle a droit. Ils ont voté contre la candidature de l’AfD Anna Nguyen, qui est issue d’une famille de réfugiés vietnamiens.

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Anna Nguyen

(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2023/10/09/hes...)

"Élections régionales, un accord a été trouvé pour la Sardaigne."

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Italie. Revue de presse.

La décision de la Cour de cassation sur le salut romain, considéré comme apologie du fascisme ‘’à l’exception des cérémonies commémoratives’’, fait les gros titres : « Le salut romain est considéré comme un délit uniquement s’il constitue une menace fasciste » (Corriere della Sera), « Le salut romain n’est pas un délit, l’ultra-droite se réjouit » (Stampa), « Le salut romain n’est pas un délit s’il s’agit d’une commémoration » (Messaggero, Il Giornale). Les élections régionales font aussi la Une : « Meloni fait plier Salvini » (Repubblica), « Elections régionales, un accord a été trouvé pour la Sardaigne » (Messaggero), « Après la Sardaigne, Meloni veut s’imposer partout » (Domani). La France est également citée : « France, les faillites d’entreprises sont en forte hausse » (Sole 24 Ore), « Paris 2024, Jeux dangereux : alertes attentats, mobilité, manifestations, les Parisiens exaspérés à six mois de l’événement » (Il Venerdi).

COMMENTAIRE, Sole 24 Ore, L. Palmerini « Meloni remporte le premier match contre Salvini et prépare le duel télévisé avec Schlein » : « Giorgia Meloni a remporté le premier match : il n’y aura pas de nouvelle candidature de Solinas en Sardaigne, nom sur lequel Salvini a insisté jusqu’au bout. L’enquête judiciaire sur les soupçons de fraude fiscale qui vise Solinas n’a été que marginale dans ce résultat. Depuis le début, la question était surtout politique entre la Présidente du Conseil et le dirigeant de la Ligue. Fratelli d’Italia n’aurait jamais reculé sur cette opération de « rééquilibrage de rapports de force » entre les alliés. Hier, on a un autre indice sur le second match :  la Ligue a déposé une proposition de loi autorisant un troisième mandat pour les présidents de région, notamment pour une troisième confirmation de Luca Zaia (Ligue) en Vénétie. Or un décret aux dispositions similaires, qui aurait dû être adopté en Conseil des ministres, a été reporté à la semaine prochaine et, d’après les rumeurs, cette partie concernant le troisième mandat ne figurerait pas dans le texte. Est-ce là une coïncidence ? Certes, ce serait embarrassant pour la Ligue de déposer un amendement au décret au risque de diviser : d’une part la Ligue votant pour le oui et d’autre part Frères d’Italie et Forza Italia votant pour le non. Entretemps, Schlein et Meloni se préparent à un duel direct aux élections régionales et pourraient monopoliser l’espace politique en accentuant le bipolarisme et en laissant les alliés dans l’ombre, y compris Salvini. En effet, la candidature de Meloni comme tête de liste aux européennes serait vue comme un dernier match avec le dirigeant léguiste, qui pourrait marquer un rééquilibrage des forces par K.O. »

COMMENTAIRE, La Stampa, de M. Sorgi, « Apologie du fascisme : le vent nouveau qui souffle sur la péninsule » : « A droite comme à gauche, les réactions sont prudentes après la décision de la Cour de cassation italienne qui a annulé en appel la condamnation de militants de droite qui avaient fait le ‘’salut romain’’ lors d’une manifestation à Milan, comme cela s’était déjà produit à Rome il y a quelques semaines. Les magistrats ont en effet estimé que le geste en question [le bras tendu] ne constituait pas un délit lorsqu’il était effectué ‘’dans le cadre d’une commémoration’’. En revanche il peut constituer un délit lorsqu’il est effectué dans le but de ‘’ressusciter le parti fasciste’’. Il reviendra aux juges de la Cour d’appel, qui devront donc se prononcer à nouveau après cette décision de la Cour de cassation, d’apprécier la limite entre la commémoration et la ‘’résurrection’’ du fascisme lorsque le procès cassé par cette décision aura à nouveau lieu. Nous saurons alors si la décision de justice participe au vent nouveau qui souffle dans le pays ou s’il s’agit simplement de contenir la portée des polémiques qui, pour les mêmes raisons, sont de plus en plus fréquentes en Italie. Il en va de même pour la polémique suscitée par le calendrier des forces Armées célébrant des militaires décorés « avant et après » l’Armistice du 8 septembre 1943. L’Association des résistants italiens (‘’partigiani’’), les Verts et la Gauche radicale protestent contre le fait de mettre sur le même plan ceux qui ont combattu sous les ordres du fascisme et ceux qui ont combattu après la fin de la dictature. Le ministre de la Défense Guido Crosetto a rétorqué que tous ces militaires avaient participé aux combats pour la Libération. »

 ARTICLE, Sole 24 Ore, P. Bricco, C. Fotina et D. Palmiotti « Aciérie ex-Ilva, le gouvernement entame la procédure pour nommer un commissaire extraordinaire. » 

COULISSES, Corriere della Sera, M.Galluzzo « Pressions des États-Unis sur Rome : il faut jouer un rôle plus important au Liban. »

(Traduction : ambassade de France à Rome)