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08/11/2019

"L’éloge de la compétition entre les deux Matteo."

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Italie. Revue de presse.

ARTICLE Sole 24 Ore M. Perrone « Mattarella : ‘’Des solutions urgentes’’ » : « Ce n’est pas un hasard si Giuseppe Conte s’est rendu hier au Quirinal pour faire part au Président de la République du drame du dossier concernant Ilva. Depuis lundi, le Quirinal suit l’affaire de près et avec la plus vive attention. D’où l’appel au Gouvernement pour trouver des solutions dans des temps courts. Les conséquences sur les travailleurs est la principale préoccupation du Président Mattarella. Conte a fait part du résultat négatif de la rencontre avec ArcelorMittal mais aussi de la volonté de l’exécutif de négocier pour arriver à un accord pouvant permettre la continuité du site sidérurgique. G. Conte est conscient que sur le dossier Ilva c’est le destin même du gouvernement qui est en jeu. Sur les plateaux de Porta a Porta (Rai Uno), le Président du Conseil a confirmé vouloir ‘’revoir dans les prochaines heures’’ les représentants de Mittal, sans exclure la possibilité de l’intervention de la Caisse de Dépôts et de Prêts (CDP) et d’une nationalisation en cas d’échec des négociations ».

SONDAGES, Il Messaggero, M. Ajello: « Le Président du Conseil s’effondre dans les sondages (-11 pts) et mise sur l’Ilva pour reprendre du souffle » : « Selon le sondage de SWG, depuis le mois de septembre, Giuseppe Conte a vu une perte progressive de sa côte de popularité, désormais à 40%. Sur l’affaire Ilva, le Président du Conseil a voulu prendre en main le dossier en se proposant comme modèle d’un pays qui ne veut pas abandonner les travailleurs et qui veut miser encore sur le Sud de l’Italie. D’où l’annonce, sur les plateaux de Porta a Porta (Rai Uno), d’un plan d’investissement ‘’extraordinaire’’ pour le Sud. Ce changement d’attitude s’explique aussi par des raisons politiques : le besoin de tenir uni les partenaires de majorité. Conte est populaire surtout auprès des électeurs du M5S (92%), suivis par ceux du PD (65%), mais aussi encore auprès de l’électorat du centre droit (20%) et de la Ligue (17%) ».

ENTRETIEN de Matteo Renzi, leader d’Italia Viva : « Les élections anticipées, un suicide de masse » (La Repubblica) : « ‘‘ La législature doit arriver jusqu’en 2023 et sans de nouveaux impôts, pour éviter la défaite des régions et des collèges uninominaux. Le PD doit bien réfléchir, les élections anticipées seraient un suicide de masse, il faut travailler ensemble à un pacte pour la croissance et il ne faut pas gâcher l’effet positif de l’accord Etats-Unis-Chine sur les droits de douane. Je suis en train de voyager beaucoup, personne ne se demande s’il  y aura une nouvelle récession, mais plutôt quand elle arrivera. Il faut absolument trouver une solution pour l’ILVA, quand j’étais au gouvernement j’ai passé des nuits blanches pour maintenir l’usine sidérurgique ouverte et maintenant on ne peut pas tout arrêter à cause de la cupidité de M. Mittal. La question de l’immunité pénale n’est pas du tout la raison de la décision d’Arcelor- Mittal de résilier son offre d’achat mais, tout simplement, un alibi pour virer 5 000 travailleurs. L’ILVA et l’Alitalia sont des questions du gouvernement précédent mais aujourd’hui la responsabilité est du gouvernement PD-M5S qui doit trouver des solutions et des alternatives à tout ce que les populistes ont fait jusqu’à maintenant. Aujourd’hui, nous soutenons le président du Conseil Conte et son exécutif, mais demain je ne sais pas ».

EDITORIAL Il Foglio C. Cerasa « L’éloge de la compétition entre les deux Matteo » : « A la fin, les seuls partis qui ont sérieusement pris en compte la concurrence déclenchée par la scission de Renzi ne se trouvent pas à l’intérieur de l’actuelle majorité mais sont dans l’opposition. Berlusconi a annoncé la naissance d’un nouveau parti, Altra Italia, où pourrait naitre ‘’mon successeur’’ dans la perspective d’éviter que le bassin électoral de Forza Italia ne soit aspiré par le mouvement de Renzi. Un autre leader à avoir pris au sérieux Renzi est Salvini. Entre les deux Matteo, il existe en effet une compétition sur une tranche d’électorat du centre droit. Face à Forza Italia en difficulté, la Ligue extrémiste pourrait être tentée par un revirement plus modéré. Cela a été constaté dans les récentes déclarations de Salvini ‘’je ne travaille pas pour sortir de l’euro’’, ‘’je ne pense pas à un Italexit’’, ‘’celui qui remet en doute mon atlantisme mérite ma moquerie’’ et encore ‘’sur le modèle de démocratie entre Moscou et Washington il ne fait aucun doute que je préfère le second’’. Et encore l’ouverture sur la candidature de Draghi comme successeur de Mattarella : ‘’Why not ?’’. Le fait que la confrontation avec l’autre Matteo ait poussé Salvini à changer est une bonne nouvelle. Cela devrait faire réfléchir aussi les partis de la majorité avant qu’ils n’offrent le témoin et les pleins pouvoirs à Salvini ».

(Traduction : ambassade de France à Rome)

Thuringe : une partie importante des nouveaux électeurs de l'AfD est venue de l'abstention.

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Allemagne. Thuringe. Lors des élections du 27 octobre 2019 pour le Parlement de Thuringe, une partie importante des nouveaux électeurs de l'AfD est venue de l'abstention.

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CDU : démocrates-chrétiens

die Linke : post-communistes

SPD : sociaux-démocrates

AfD : patriotes

Grüne : écologistes

Andere : autres

FDP : libéraux

Nichtwähler : abstentionnistes

Neuwähler : nouveaux électeurs / verstorben : décédés

Zuzug : ceux qui ont aménagé en Thuringe / Wegzug : ceux qui ont quitté la Thuringe

Thuringe : résultats définitifs des élections pour le Parlement.

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Allemagne. Thuringe. Lors de l’annonce des résultats définitifs des élections du 27 octobre 2019 pour le Parlement de Thuringe, le parti libéral FDP passe bien le seuil des 5 % nécessaires afin de siéger à l’assemblée.

Pourcentages :

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Gains et pertes :

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Répartition des sièges : 

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CDU : démocrates-chrétiens

die Linke : post-communistes

SPD : sociaux-démocrates

AfD : patriotes

Grüne : écologistes

FDP : libéraux

(https://www.bvoltaire.fr/allemagne-deroute-electorale-pou...)

07/11/2019

L'importation de réfugiés par avion vers l'Allemagne se poursuivra.

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Allemagne. Les images de 154 réfugiés somaliens arrivant par avion à Kassel avaient tourné sur les réseaux sociaux. Une réponse du gouvernement fédéral à une question du député fédéral de l'AfD Steffen Kotré montre que l'Allemagne s'est engagée à réinstaller en 2018-2019 jusqu'à 10.200 réfugiés sélectionnés dans le cadre du programme de réinstallation de l'Union Européenne, dont 6.000 provenant de camps de réfugiés en Turquie.

Pour chacun de ces réfugiés, l‘Allemagne reçoit 10.000 euros du Fonds d’Asile et de Migration de l’Union Européenne.

(http://eurolibertes.com/politique/entretien-steffen-kotre...)

Émission de Radio Synthèse sur Radio Libertés avec Lionel Baland.

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France et Europe. Émission de Radio Synthèse avec Lionel Baland sur les partis patriotiques en Europe et à propos de l’ouvrage sur Pierre Nothomb :

https://www.tvlibertes.com/tour-deurope-des-populismes-sy...

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(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2019/11/04/lio...)

" L’agonie d’une alliance sans âme."

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Italie. Revue de presse.

La décision d’Arcelor-Mittal de résilier son offre d’achat pour l’usine sidérurgique Ilva de Tarente fait toujours la Une des médias transalpins et l’ouverture des journaux télévisés. La presse se focalise aujourd’hui sur les déclarations du Président du Conseil Italien qui juge « inacceptable » le plan d’Arcelor-Mittal qui prévoit la suppression de 5 000 emplois. Les commentateurs soulignent également les divisions au sein du gouvernement entre le PD et M. Renzi favorables à un compromis et le M5S enclin à une « ligne dure » : « Ilva, le ‘’stop’’ de Conte à Arcelor » - ‘’Le Président du Conseil juge inacceptable le plan prévoyant la suppression de 5 000 emplois proposé par la société’’ (Corriere della Sera), « Fumée noire pour l’Ilva et pour le gouvernement » - ‘’Le rachat par l’Etat n’est pas exclu’’ (La Repubblica), « Mittal demande 5 000 suppressions d’emplois » (La Stampa), « Ex-Ilva, le gouvernement et Arcelor négocient mais le M5S se met de travers » (Sole 24 Ore), « Ex-Ilva, le gouvernement se divise » - ‘’Le PD et Renzi pour l’immunité, le M5S pour la ligne dure’’ (Il Messaggero), « Ilva, Mittal va de l’avant et le gouvernement se divise » (Il Mattino), « Di Maio va contre les travailleurs » - ‘’Même Zingaretti s’énerve’’ (Il Giornale).

COULISSE, Il Messaggero, A. Gentili: « Conte se range avec le M5S. Pd : de cette façon l’entreprise meurt » : «  Sur le destin de la plus grande aciérie d’Europe, le gouvernement jaune-rouge oscille. Et oscillera. Beaucoup. Au point d’imposer un renvoi de toutes les décisions, vu le manque de positions communes.  Le gouvernement a oscillé si fort qu’il a alarmé Mattarella, déjà très préoccupé pour le destin de l’ex Ilva, sur le destin de la législature »

ENTRETIEN de Dario Franceschini, ministre de la Culture et chef de délégation PD pour le gouvernement Conte II « Un nouveau pacte avec Renzi et M5S, arrêtons les ruses, on décide ensemble » : « Franceschini ne cite jamais Di Maio ou Renzi, mais c’est bien à eux qu’il s’adresse quand il évoque des ‘’passages compliqués’’ qui attendent la majorité. ‘’L’examen de la loi de finances va bientôt être présentée au Parlement, c’est un rendez-vous qui est toujours épineux même quand les majorités sont homogènes et sont le fruit d’une alliance électorale. Il faut un pacte de méthode : les éventuelles modifications à la loi de stabilité et à d’autres décrets futurs, doivent être concordées au préalable au sein de la majorité. Sans ruses, de manière collégiale, abandonnant l’idée de vouloir battre le partenaire de gouvernement. Autrement, nous risquons de répéter le scénario du précédent gouvernement M5S-Ligue, qui a ensuite déraillé. Doit-on rester ensemble uniquement par peur de Salvini ? C’est la raison pour laquelle je propose un second pacte : laisser aux territoires la possibilité d’évaluer les conditions pour se présenter aux électeurs de manière unie et pas les uns contre les autres’’ »

COMMENTAIRE, La Stampa, G. Orsina « Un gouvernement plus rouge que jaune » : « On ne pouvait pas prévoir qu’une fois au gouvernement, les jaunes auraient fini par prévaloir sur les rouges. Au contraire, il aurait été normal d’imaginer que le PD, fort d’une habitude du pouvoir, aurait facilement apprivoisé les naïfs 5 étoiles. Le M5S n’est pas une force de gouvernement, ni de stabilité, c’est une force d’opposition, de rupture, de déstabilisation. Pour les démocrates, le discours est à l’inverse. Dans ce cas, la forme (responsabilité, stabilité, conservation du pouvoir) est plus importante que les contenus. Une fois qu’il est né, le gouvernement doit donc survivre, presque, à tout prix. Le PD a perdu sa base programmatique, suite à la crise globale de la gauche et après s’être transformé en une « force » de système.  Il n’a plus son meilleur négociateur, Renzi, qui au contraire, est contre lui. Selon toutes probabilités, le phénomène populiste durera. Et s’il est destiné à durer, il doit être mis au service de la démocratie. Il n’y a pas d’alternatives à la « romanisation » des barbares mais il est illusoire de penser qu’elle pourra s’accomplir sous le contrôle diligent et sévère des partis de l’establishment. Ils sont trop faibles désormais. Les barbares peuvent être romanisés seulement par la réalité des faits »

EDITORIAL, La Repubblica, E. Mauro : « L’agonie d’une alliance sans âme » : « Une vieille question est en train de revenir à l’ordre du jour, avec la crise d’un gouvernement qui ne sait pas s’il veut survivre sans âme ou plutôt se confier au suicide assisté, en mettant fin à sa courte existence. Naturellement, les protagonistes de cette aventure sans nom voudraient continuer, parce qu’ils sont une minorité dans le pays, face à la vague de droite. Aucun d’entre eux n’a intérêt à se soumettre aux élections. Mais l’organisme politique qu’ils ont créé, c’est-à-dire le gouvernement et sa majorité, n’est pas vital, il végète. Après avoir bloqué la prétention des « pleins pouvoirs » de Salvini, le gouvernement n’a pas encore trouvé la signification politique de son pouvoir, de son sentiment républicain, de son esprit qu’il pourrait indiquer à l’opinion publique. De même, il n’a pas trouvé de raison d’exister pour répondre aux besoins et aux attentes. Il a décidé de continuer ensemble, même sans avoir quelque chose en commun, même sans une dénomination commune, comme s’il ignorait sa mission et sa nature politique. Le résultat est une fragilité permanente, face à laquelle la politique est faible et ne suit pas une identité sûre, avec laquelle choisir et décider une ligne politique précise, mais plutôt une existence au jour le jour, basée sur une alliance qui semble être un sac vide ».

(Traduction : ambassade de France à Rome)

Italie : la Ligue donnée à 34,2 % et Frères d'Italie à 10 %.

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Italie. Un sondage EMG donne la Ligue à 34,2 % et Frères d'Italie à 10 %.

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Ligue : patriotes

Parti Démocrate : centre-gauche

M5S : anti-système

Frères d'Italie : patriotes

Forza Italia : conservateurs

Italie Viva : centre-gauche / centre (de Matteo Renzi)

Séance de dédicaces de Lionel Baland à la Nouvelle Librairie à Paris.

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France. Séance de dédicaces ce 6 novembre 2019 à la Nouvelle Librairie.

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(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2019/11/03/lio...)

06/11/2019

Le non de Mattarella au Cardinal Ruini qui veut ouvrir un dialogue avec Salvini.

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Italie. Revue de presse.

COMMENTAIRE, Corriere della Sera, A Polito : « Tentatives de suicide (politique) » : « De la TVA à l’ILVA, c’est l’histoire d’un gouvernement dont la pérennité sera peut-être longue, mais s’il continue comme ça, ce ne sera pas forcément une bonne chose. Il existe l’illusion que plus les sondages baissent et plus le gouvernement durera, pour éviter une catastrophe électorale. On attend les élections en Emilie-Romagne en janvier et, si on survit, il y aura les nominations des organismes au printemps et puis on verra. Ce n’est pas ainsi que cela devrait fonctionner. Normalement soit les gouvernements fonctionnent, soit ils tombent. La triste condition du gouvernement Conte 2 s’explique par une raison très simple : il n’a pas de majorité. Il ne l’a pas parmi les citoyens. Il ne l’avait déjà pas à sa naissance, mais on imaginait qu’il aurait pu réunir tous ceux qui ne voulaient pas confier « les pleins pouvoirs » à Salvini. Au contraire, quelques semaines ont suffi à faire comprendre que l’objectif principal du gouvernement jaune-rouge, c’est-à-dire arrêter l’ascension de Salvini et le faire oublier, était un échec. Les relations entre les partis de majorité ne sont pas basées sur un accord réciproque pour bien gouverner. Et maintenant, il y a Renzi qui chercher désespérément des voix au détriment de tous, même s’il continue de répéter qu’il est paisible. Mais Matteo Renzi a beaucoup mois de poids dans les sondages que l’autre Matteo. Le climat des disputes continue au sein du gouvernement et le ‘’festivals des impôts‘’ organisé à l’occasion de la loi de finances a été une véritable ‘’tentative de suicide politique‘’, affectueusement assistée par Italia Viva. Pour éviter le désastre, il faut changer radicalement les choses. La ministre des Politiques Agricoles Bellanova, à la suite du communiqué d’Arcelor Mittal sur l’ILVA, demandait au gouvernement d’intervenir rapidement : voilà quelque chose qui ne va pas, les ministres, et leurs partis, doivent se rappeler que ce sont eux qui constituent le gouvernement. Le président du Conseil doit absolument assumer les responsabilités qui lui avaient déjà échappé lors du gouvernement précédent ».

EDITORIAL, S. Folli, Repubblica, « Le M5S d’acier écrase le PD » : « Un nom domine dans les chroniques dédiées au désastre de l’Ilva, c’est celui de Barbara Lezzi, sénatrice du M5S et ancienne ministre pour le Sud dans le gouvernement Conte I, suspectée de désir de vengeance après son exclusion du nouvel exécutif. Carlo Calenda, mais pas seulement lui, l’estime responsable de la rupture avec Arcelor Mittal : son amendement qui a éliminé le bouclier judiciaire, garantie pour l’investisseur étranger, aurait provoqué sa fuite. A ce stade, il semble exagéré de mettre tout sur son dos, même si par ailleurs elle symbolise bien l’idéologie têtue du M5S, se déclarant fière de l’issue de cette affaire. Les responsabilités sont aussi à recherchées dans les autres partis, qui promettent de manière téméraire de repérer vite (sic) un autre acheteur sur la scène internationale. Comme le dit Calenda, tout autre investisseur voudrait les mêmes garanties légales que celles que Mittal demandait. Revenons à la figure de Barbara Lezzi : elle incarne, mieux que personne, la classe dirigeante inexistante du M5S, inexistante et sans compétences mais en mesure de contaminer négativement le PD. Face aux 5 étoiles, le PD cède et est passif de manière surprenante. Le PD, de par son expérience et sa tradition, devait phagocyter les « inexperts » du M5S pour finir par rendre convaincante l’alliance sur le terrain des contenus et des réformes. Mais c’est l’inverse qui est en train de se produire ».

RETROSCENA (coulisses) Il Messaggero S. Canettieri « Le silence de Di Maio représente de fait une ouverture qui est contestée par la base du M5S » : « Ces dernières heures, Di Maio a suivi l’affaire avec Patuanelli sans faire de déclarations publiques, laissant « l’initiative à Conte ». Cela laisse comprendre que Conte devra assurer ses obligations et les éventuels mérites. Or, si une solution devait être trouvée, cela pourrait susciter des étincelles au sein du M5S. La possibilité d’un bouclier judiciaire pour ArcelorMittal serait votée par le PD, avec la Ligue et la droite. Les 5 Etoiles sont plutôt orientés vers le non. Nous assisterions alors à une sorte de répétition du vote sur la TAV, qui avait vu les 5 Etoiles en minorité. Le psychodrame est donc surtout au sein du M5S. Pour plusieurs de leurs sénateurs, il s’agit d’une question de principe, une question identitaire. Comme cela fut pour la liaison Turin-Lyon (TAV) »

RETROSCENA (Coulisses), Corriere della Sera, M. T. Meli : « Ça suffit avec ceux qui veulent nous mettre en difficulté. Le stop de Zingaretti » : « Même la patience de Nicola Zingaretti a des limites. Il ne supporte plus la mauvaise pente prise par le gouvernement et par la majorité. Il ne se réfère pas seulement à Matteo Renzi, leader d’Italia Viva qui, selon lui, est en train de « mettre en difficulté le PD » par « une action de bas niveau », mais il pense aussi au comportement de Giuseppe Conte, qui ne le convainc pas du tout. En outre, Zingaretti a été aussi surpris par la rapidité avec laquelle Luigi Di Maio a rejeté toute hypothèse d’alliance avec le PD pour les prochaines élections régionales. Le leader du PD n’est donc plus disposé à tout supporter, chacun devra assumer les responsabilités de son rôle et éviter toutes les polémiques. On peut gouverner ensemble comme des alliés et non comme des ennemis ».

ARTICLE La Repubblica, G. Casadio « Le non de Mattarella au Cardinal Ruini. Eloge des catholiques qui œuvrent dans le domaine social. ‘’Que la politique ne soit pas inhumaine’’ » : « A l’occasion de la cérémonie en l’honneur de Zaccagnini, leader historique de la Démocratie Chrétienne, à Ravenne, Sergio Mattarella en a profité pour répondre de manière indirecte au Cardinal Ruini, qui s’est dit favorable (dans un entretien au Corriere) à l’ouverture d’un dialogue entre l’Eglise et Salvini : ‘’la foi authentique doit être vécue de façon laïque’’, a dit le Président. »

(Traduction : ambassade de France à Rome)

Andreas Kalbitz exige le démantèlement des centres qui servent de base arrière aux éléments de gauche radicale.

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Allemagne. Le chef de file de l’AfD au Brandebourg Andreas Kalbitz exige, à la suite des émeutes qui ont engendré de lourdes blessures à des policiers le 3 novembre 2019 au sein du quartier de Friedrichshain-Kreuzberg à Berlin, le démantèlement des centres qui servent de base arrière aux éléments de gauche radicale qui exercent des actes de violence.

Horst Seehofer désire renforcer les contrôles aux frontières.

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Allemagne. Le ministre de l’Intérieur Horst Seehofer (CSU) désire renforcer les contrôles aux frontières à la suite du fait qu’un libanais, chef de clan, est revenu en Allemagne.

05/11/2019

En cas de nouvel afflux de migrants, l’AfD désire que des soldats soient envoyés aux frontières.

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Allemagne. En cas de nouvel afflux de migrants en direction de l’Allemagne, l’AfD désire que des soldats soient envoyés aux frontières du pays.

Quels sont les moyens les plus importants que les partis politiques doivent utiliser lors de campagnes électorales ?

Royaume-Uni. Un sondage YouGov pose la question suivante : « Quels (un ou deux) sont les moyens les plus importants que les partis politiques doivent utiliser lors de campagnes électorales ? ». Les jeunes estiment que les campagnes en ligne seront les plus importantes pour obtenir un bon résultat lors des législatives de 2019. Les personnes âgées pensent que l'utilisation de la radio-télévision et du porte-à-porte sont les moyens les plus importants.

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(Selon la classe d'âge)

Débats TV / Internet / TV-radio / porte-à-porte / brochures de parti

Article de Francis Bergeron dans Présent sur l'ouvrage de Lionel Baland à propos de Pierre Nothomb.

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France et Belgique. L'écrivain Francis Bergeron consacre, au sein du quotidien Présent de ce samedi 2 novembre 2019, un long article à l'ouvrage de Lionel Baland sur Pierre Nothomb.

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Thuringe : des cadres de la CDU désirent des discussions avec l'AfD.

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Allemagne. Thuringe. Une demande, émise par le vice-président du groupe des élus de la CDU au sein du Parlement de Thuringe Michael Heym, d’un rapprochement avec l’AfD provoque des tensions au sein de la CDU, des critiques, mais aussi un soutien : 17 cadres de la CDU de Thuringe ont, au sein d’un écrit, demandé que la CDU accepte de discuter avec l’AfD, sans citer ce parti ouvertement au sein de ce papier.

(https://www.bvoltaire.fr/allemagne-deroute-electorale-pou...)

"Ilva, Arcelor Mittal rend les clés."

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Italie. Revue de presse.

La décision du groupe Arcelor-Mittal d’annuler son offre de rachat de l’usine de l’acier Ilva de Tarente fait les gros titres des médias transalpins. La presse souligne les craintes sur l’avenir  de la société et des 10 000 emplois concernés et reprend les déclarations du gouvernement appelant au maintien des engagements d’Arcelor : « L’affaire Ilva secoue le gouvernement » - ‘’10 700 emplois en danger, le Quirinal fait pression pour trouver une solution’’ (Corriere della Sera), « Sur la peau de l’Ilva » - ‘’Arcelor Mittal annonce l’adieu après la fin de l’immunité juridique’’ (La Repubblica), « Mittal, adieu à Ilva et ouverture de la crise de l’acier » - ‘’Conte : ils cherchent un prétexte’’ (La Stampa), « Ilva, Arcelor Mittal rend les clés » (Sole 24 Ore), « Le revers de l’acier » (Il Messaggero), « Fuite de l’Italie » (Il Mattino), « Mittal, le dernier chantage » (Fatto Quotidiano). 

COMMENTAIRE, La Stampa, M. Sorgi : « L’environnement et la justice déchirent l’exécutif » : « Après l’impôt sur le plastique jetable, abandonné après avoir découvert que la plupart des entreprises qui sont concernées se trouvent en Emilie-Romagne (la région où l’on votera en janvier et qui déterminera l’avenir du PD), c’est l’affaire Ilva qui tombe sur la tête du gouvernement au moment le moins indiqué : l’arrivée de la loi de finances au Parlement. Zingaretti est de plus en plus nerveux en raison de l’activisme de Renzi qui a dit dans un entretien au Messaggero que le gouvernement pouvait aller de l’avant ‘’avec ou sans Conte’’. L’affaire de Tarente est emblématique des difficultés du gouvernement de trouver un équilibre sur des thématiques délicates comme l’environnement et la justice. Arcelor Mittal a décidé de se retirer après que le Conte II ait décidé de démentir le gouvernement Conte I en retirant le « bouclier pénal » demandé par les acheteurs. C’est surtout le M5S qui s’y était farouchement opposé, engagé depuis toujours du côté de l’Ilva. Le PD avait prévenu que cette décision rendrait ingérable l’usine, puis il a fini par plier, tout comme Italia Viva. Avec le résultat de se retrouver avec le même problème qu’avant, avec le risque de la perte de milliers d’emplois ».

ENTRETIEN, Corriere della Sera, de Matteo Salvini, sénateur et leader de la Ligue : « Je cherche le dialogue avec les catholiques. Je rencontrerai Ruini et pas seulement lui » : « ‘’Je cherche un dialogue avec les évêques, le monde catholique. Il s’agit d’une ouverture extraordinaire.’’ ‘’On ne finit jamais d’apprendre. Mais sur la famille, la défense de la vie et de la liberté d’éducation je suis déjà aligné aux positions de l’Église.’’ ‘’Je rencontrerai Ruini de façon réservée. Je veux parler avec lui et avec les nombreux catholiques qui montre de l’intérêt pour mes idées ‘’. ‘Je ne considère pas que le vote en Émilie-Romagne sera crucial mais à gauche il y a une grande préoccupation. Il y a en jeu le vote des citoyens de ces territoires’’. ‘’Tout ce qui peut aider à nous apporter plus de votes est bienvenu ; je ne suis pas jaloux (de Altra Italia de Berlusconi)‘’. ‘’Si nous votions aujourd’hui le centre droit aurait la majorité absolue et gouvernerait le pays ‘’.  Q : Vous affirmez que ce gouvernement est « l’ennemi du Sud ». ‘’ Le cas d’Ilva est le plus éclatant. Mais des crises d’entreprises existent en Sicile et en Campanie aussi ; avons-nous oublié Whirlpool ? Et quel sera le destin d’Alitalia ?’’. »

ARTICLE, La Repubblica, S. Bignami : « Emilie, les premiers sondages : ‘’ La droite n’est pas devant, ce sera un face à face » : « Pour les prochaines élections régionales en Emilie Romagne, le jeu est ouvert, voire très ouvert, et tous les premiers sondages confirment que le résultat ne sera pas du tout évident. La Ligue est le parti le plus fort mais la popularité de Stefano Bonaccini, PD, président actuel de la Région, est à 48 % tandis que celle de Lucia Borgonzoni, Ligue, est à 31 %. La conquête de la Région Emilie Romagne ne sera pas du tout une promenade pour la droite comme elle l’a été en Ombrie ».

ARTICLE, La Stampa, F. Paci « Le Sud en récession en 2019, l’écart avec le Nord se creuse » : « D’après le rapport annuel du Svimez, le Sud et le Nord de l’Italie n’ont jamais été aussi éloignés. Malgré le revenu de citoyenneté (avec un impact quasiment nul sur l’emploi) et les promesses de la politique, le Mezzogiorno demeure un monde à part. A part le fait que l’économie stagne plus qu’ailleurs, on remarque environ deux millions de personnes émigrées, dont la moitié est en-dessous de 34 ans et le quart dispose d’une licence universitaire. L’écart avec les régions du Nord est passé en dix ans de 16,9% à 21,6%, soit un écart de 3 millions d’emplois. Auquel s’ajoute la crise démographique. Le Sud est en train de se vider. Le Président du Conseil Conte a annoncé un ‘’plan pour le Sud’’ d’ici la fin de l’année. Mais c’est une course contre la montre ».

ARTICLE La Stampa L. Cresci « Les ultras contre Ballotelli embarrassent le monde du foot mais pas Salvini » : « Le chef des ultras de l’Hellas de Vérone et représentant de Forza Nuova, Luca Castellini a dit : ‘’Ballotelli est Italien parce qu’il a été adopté mais il ne sera jamais complètement Italien’’. Le ministre du Sport Spadafora a encouragé le maire de Vérone, qui avait démenti les cris racistes, de ‘’revoir les vidéos du match’’. La secrétaire d’Etat à l’instruction, Lucia Azzolini (M5S), a pour sa part ajouté ‘’j’aimerai savoir ce qu’en pense un tifoso comme Salvini’’. Or, Salvini a répliqué ‘’Ballotelli ? Nous n’avons pas besoin de phénomène. Avec 20 000 emplois en danger de l’Ilva, c’est le dernier de mes problèmes. Un ouvrier de l’Ilva vaut pour moi dix fois plus que Ballotelli’’, assure-t-il en évitant de faire des critiques sur ces cris racistes. Sur les réseaux sociaux, le footballeur a répliqué ‘’les amis, ici ce n’est plus de foot que l’on parle. Ce sont des situations sociales et historiques plus grands que vous, vous êtes en train de devenir fous, réveillez-vous, ignorants’’. Entretemps, la police est en train d’enquêter sur les auteurs des cris racistes ».

(Traduction : ambassade de France à Rome)

04/11/2019

Italie : la Ligue donnée à 34,1 %, Frères d'Italie à 8,9 % et le M5S à 16,8 %.

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Italie. Un sondage SWG donne : 

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Ligue : patriotes

Parti Démocrate : centre-gauche

M5S : anti-système

Frères d'Italie : patriotes

Forza Italia : conservateurs

Italia Viva (de Matteo Renzi) : centre-gauche/centre

Marie d’Armagnac interviewée par TVLibertés sur Matteo Salvini.

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Italie. Interview de la journaliste Marie d’Armagnac par TVLibertés sur Matteo Salvini :


État de Berlin : l'AfD et la CDU empêchent l'élection d'un magistrat post-communiste.

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Allemagne. État de Berlin. Lors de l’élection à la Cour constitutionnelle de l’État de Berlin, le 31 octobre 2019, de magistrats, la candidate sociale-démocrate (SPD) et le candidat démocrate-chrétien (CDU) ont obtenu la majorité de 100 voix sur 160 nécessaires au sein du Parlement de l’État de Berlin, alors que la candidate des post-communistes de die Linke a échoué.

La CDU, le SPD et die Linke s’étaient pourtant mis d’accord sur le vote pour ces trois candidats. Le scrutin étant secret, la CDU estime qu’il n’est pas possible de déterminer que ce sont les élus de la CDU qui n’ont pas voté pour la candidate post-communiste.

Le dirigeant du groupe des élus de l’AfD au sein du Parlement de l’État de Berlin Georg Pazderski se félicite de la situation et estime que son parti et la CDU ont barré la route à une candidate de gauche radicale. L’AfD considérait que cette candidate manque d’expérience dans le domaine.

Lionel Baland sera sur Radio Libertés ce jeudi 7 novembre 2019 à partir de 18h, dans l'émission Synthèse.

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France.

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(https://www.tvlibertes.com/emission/podcast)

Thuringe : si la CDU et le FDP ne rejetaient pas l'AfD, celle-ci obtiendrait le poste de ministre-président.

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Allemagne. Thuringe. Lors des élections pour le Parlement de Thuringe du 27 octobre 2019, les patriotes de l’AfD ont obtenu 22 sièges sur 90, les démocrates-chrétiens de la CDU 21 sièges et les libéraux du FDP 5 sièges. En conséquence, si la CDU et le FDP ne rejetaient pas toute alliance avec l’AfD, l’AfD obtiendrait le poste de ministre-président de Thuringe au sein d’une coalition AfD-CDU-FDP.

(https://www.wahlen.thueringen.de/datenbank/wahl1/wahl.asp...)

"Budget, il manque encore 2 milliards."

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Italie. Revue de presse.

L’élaboration de la loi de finances fait toujours les gros titres des médias transalpins. La presse revient notamment sur la polémique autour de la mise en place d’une « taxe plastique » souhaitée par le leader du M5S, L. Di Maio, qui insiste sur la nécessité d’un « tournant écologique», mais qui est  fortement critiquée par Viva Italia (Renzi) et les industriels du secteur : « Entente difficile sur le budget, le défi au Parlement » (Corriere della Sera), « ‘’Taxe sur le plastique’’ : Gualtieri ouvre aux modifications » - ‘’Viva Italia exulte, Zingaretti : stop aux ruses’’ (La Repubblica), « Budget, il manque encore 2 Mdls » - ‘’Le budget arrive au Sénat, bagarre sur le plastique’’ (Il Messaggero), « Fonds aux communes, le Sud pénalisé » (Il Mattino), « Gouvernement de plastique » (Il Giornale), « Tous les mensonges sur le plastique » - ‘’Les entreprises italiennes déplorent des mesures déjà adoptées en Europe’’ (Fatto Quotidiano). 

ARTICLE, Corriere della Sera, M. Galluzzo : « Loi de finances, duel sur les taxes. Gualtieri disponible, coup de frein de Di Maio » : « La loi de finances arrive au Sénat avec deux semaines de retard mais les problèmes semblent encore nombreux. On prévoit des centaines d’amendements, même de part de la majorité gouvernementale et Italia Viva est mobilisé contre la nouvelle taxe sur les véhicules d’entreprises. Le ministre Gualtieri affirme qu’il est surprenant que la majorité fasse de la propagande contre sa propre loi de finances. Il est intervenu aussi sur la « plastic tax », en confirmant qu’il est ouvert à des modifications. Moins disponible, Luigi Di Maio défend avec acharnement cette mesure. »

COMMENTAIRE, La Repubblica de dimancheS. Folli: « Quel est le jeu de Renzi?» : « Dans le fonds, Renzi n’a pas tort quand il indique les contradictions d’une politique économique sans courage, ayant tendance à taxer les classes moyennes déjà ciblées par le fisc. Ce n’est pas un hasard si Italia Viva vise à devenir le point de repère de cet électorat. Toutefois, il ne suffit pas de se vanter de ne pas avoir fait augmenter la TVA. Comme l’a dit Calenda, n’importe quel gouvernement aurait eu intérêt à cela. Il ne suffit pas, non plus, de s’attaquer à l’impôt sur le plastique ou aux voitures d’entreprises. Un parti « no tax » comme se déclare Renzi, devrait avancer des propositions plus téméraires pour trouver des ressources alternatives. Renzi, qui ne peut pas se permettre d’élections anticipées car son parti est à peine né. Il rejette l’idée d’un affrontement frontal contre Conte. Mais l’attentisme risque de favoriser Salvini ».

ARTICLE, Corriere della Sera, P. Di Caro « Berlusconi lance l’Altra Italia » : « Berlusconi sait bien que s’il veut éviter la fin de Forza Italia il doit donner des réponses. Interviewé par Bruno Vespa, il dit vouloir réfléchir ‘’à la création de deux ou trois noyaux de Altra Italia dans chaque région, en tirant le meilleur des listes civiques qui s’inspirent de nos valeurs. Une structure jeune qui puisse se fédérer avec Forza Italia. C’est de là que pourra arriver mon successeur‘’. Selon le Cavaliere, il est indispensable aujourd’hui de récupérer au moins deux des ‘’sept millions d’italiens qui se définissent libéraux, conservateurs et modérées mais qui ne votent pas ‘’.»

COMMENTAIRE, La Repubblica, I. Diamanti : « Le pays dépaysé a perdu le Centre » : « L’Italie est en train de perdre le Centre, sur le plan politique et géopolitique. Sur le plan politique, cela a déjà eu lieu depuis quelque temps, avec la Première République, quand le centre coïncidait avec le gouvernement dirigé par la Démocratie Chrétienne, avec tous ses alliés modérés. La DC était un « Centre » très vaste et articulé qui s’étendait à la droite et à la gauche. Toutefois, après le déclin de Berlusconi et de Forza Italia, le Centre s’est réduit à 10 %, tandis que Centre-Droit et Centre-Gauche aujourd’hui attirent encore 15-19 % des électeurs. La zone extérieure de cette définition politique reste stable et large : 30 % des électeurs se considèrent « au-delà » de l’alternative Droite-Gauche. Mais le Centre est en train de se réduire surtout sur le plan géopolitique, en effet il a presque disparu. Le lien des partis politiques avec le pays montre que le territoire enveloppe la société, la participation, l’histoire et l’identité de Droite, de Gauche et du Centre. C’est la Troisième Italie, caractérisée par des traits économiques et sociaux communs et par des cultures politiques alternatives, où la Gauche reste concentrée dans le Centre de l’Italie et la DC reste au Nord-Est : des zones de « petites entreprises » et de « grands partis », précisément la DC et le PCI (Parti Communiste). Mais aujourd’hui, le Centre de l’Italie a perdu sa couleur, ses racines et les régions qui étaient rouges sont en train de changer de couleur. L’Italie a perdu son Centre également dans l’espace politique-territorial, le Centre a perdu sa couleur. Il était Rouge, hier il est devenu Jaune et aujourd’hui il est Vert. Demain, on ne le sait pas. Mais les dernières élections en Ombrie laissent présager que sa couleur et son identité historique et politique changeront encore. Les prochaines élections en Emilie Romagne seront fondamentales pour le vérifier ».

ARTICLE, Il Messaggero, « Migrants, d’autres débarquements mais les chiffres sont inférieurs à ceux de l’année passée » : « Les débarquements ont repris. Hier il y en a eu deux à Tarente et à Pozzallo, avec un total de 239 migrants. En 2019 il y a eu 10 000 arrivées, soit 56% en moins par rapport à 2018 mais la tendance est en hausse : en septembre et en octobre le nombre d’étrangers venus par mer a été plus important par rapport à l’année passée. Les 88 migrants du navire Alan Kurdi ont été conduits dans un ‘’hotspot’’. 21 resteront en Italie, les autres seront transférés, d’après le ministère de l’Intérieur, dans les pays qui ont donné leur disponibilité : la France, l’Allemagne, le Portugal et l’Irlande. Parmi les migrants débarqués, les Tunisiens sont les plus nombreux (2 555), suivis des Pakistanais (1 094) des Ivoiriens (973) et des Nigérians (944). La Lombardie est la région qui en héberge le plus grand nombre dans les centres d’accueil (13 512) devant l’Emilie-Romagne (9 593), le Piémont (8 858) et le Latium (8 774) ».

(Traduction : ambassade de France à Rome)

Jörg Urban de l'AfD explique les raisons du succès de son parti en Saxe.

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Allemagne et Autriche. Interrogé par le magazine patriotique d’Autriche Neue Aula (numéro 1), le chef de file de l’AfD en Saxe  (Allemagne) Jörg Urban, dont le parti a obtenu  27,5 % en Saxe lors des élections pour le Parlement du 1 septembre 2019, explique que ce succès est dû aux électeurs et aux militants du parti, mais également au fait que l’AfD de Saxe a thématisé diverses idées touchant les citoyens : le parti s’est prononcé de manière offensive contre le cours hostile à la Russie du gouvernement fédéral et d’autres partis politiques et a proposé diverses mesures sociales telles que de l’argent pour les personnes qui prennent en charge à la maison un proche, une somme d’argent pour les nouveau-nés, un repas scolaire gratuit mais aussi le rétablissement des contrôles aux frontières et l’expulsion de délinquants étrangers et de demandeurs d’asile déboutés du droit de séjour en Allemagne.

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Jörg Urban

Le congrès annuel 2019 du Forum voor Democratie aura lieu en plein milieu des Pays-Bas.

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Pays-Bas. Le congrès annuel du Forum voor Democratie 2019 aura lieu le 30 novembre 2019 au milieu des Pays-Bas, à Barneveld.

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Theo Hiddema et Thierry Baudet

03/11/2019

Lionel Baland en dédicace le 6 novembre 2019 à La Nouvelle Librairie à Paris.

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