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18/11/2019

Un Pakistanais condamné à dix ans de prison pour avoir menacé de supprimer Geert Wilders.

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Pays-Bas. Junaid I, un Pakistanais qui s’était rendu de France aux Pays-Bas et y avait réalisé une vidéo, au sein de laquelle il annonçait vouloir expédier - suite au fait que ce dernier désirait organiser un concours de caricatures de Mahomet - le président du PVV Geert Wilders en enfer, et l’avait diffusée sur les réseaux sociaux, est condamné à dix ans de prison.

"Droit du sol et élimination des décrets de Salvini, le PD demande, le M5S ferme la porte."

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Italie. Revue de presse.

Les intempéries ayant frappé le Nord et le Centre de l’Italie font les gros titres des médias transalpins. La presse fait le bilan des dégâts après une semaine de pluie et déplore l’état d’abandon de plusieurs fleuves :  « L’Arno et le Reno font peur, les écoles fermées » (Corriere della Sera), « Pauvre Italie impuissante » - ‘’Les fleuves font peur, Venise en est à sa 4e marée haute’’ (La Repubblica), « Les pluies et la neige paralysent l’Italie » (La Stampa), « Les fleuves en Emilie et en Toscane menacent de déborder » - ‘’Les arbres tombent à Rome’’ (Il Messaggero), « Venise résiste » (Il Gazzettino).

Le sort de l’usine sidérurgique de Tarente est encore repris par la presse : « Ilva, proposition de Mittal au gouvernement » - ‘’L’entreprise songe à une entente sur le bouclier juridique et un plan industriel’’ (Il Messaggero), « Ilva, la proposition de Mittal rouvre les négociations » (Il Mattino).

ARTICLE, La Repubblica, S. Bignami : « Droit du sol et élimination des décrets de Salvini, le PD demande, le M5S ferme la porte » : « A l’occasion de l’assemblée du Parti démocrate à Bologne, le secrétaire N. Zingaretti a fait pression sur le Palais Chigi ‘’nous demanderons le droit du sol et la nationalité italienne pour ceux qui ont étudié en Italie (Ius culturae), bien sûr que nous le ferons. Et puis il faudra éliminer le décret sécurité de Salvini, il faut plus de justice sociale et fiscale, nous livrerons bataille contre le machisme souverainiste’’. Pour Di Maio il ne s’agit que de ‘’slogan et de campagne électorale’’. Ainsi, la fracture avec le M5S s’ouvre le jour même où le PD se donne une nouvelle structure et un nouveau statut, avec la fin de l’automatisme secrétaire du parti-candidat à la Présidence du conseil. Zingaretti a dicté l’agenda pour le gouvernement. Le secrétaire démocrate a aussi lancé un avertissement (à Renzi) ‘’que celui qui se bat contre le PD pour prendre ses voix ne se leurre pas : il creuse sa tombe mais aussi celle du centre gauche’’. Mais les anciens renziens (Guerini, Marcucci, Gori) restés dans le PD, demandent à ce que le PD ne se positionne pas trop à gauche ‘’afin de ne pas faire de cadeaux à Renzi’’ ».  

ARTICLE, La Repubblica, M. Pucciarelli : « Di Maio s’oppose mais le M5S est divisé » : « Le leader du Mouvement 5 Etoiles a commenté les propos du secrétaire du PD au sujet du droit du sol, du « Ius culturae » et contre les décrets de Salvini : ‘’De cette manière Zingaretti veut faire tomber le gouvernement’’. Cela a été une réaction instinctive car les droits de citoyenneté sont trop délicats pour les 5 Etoiles. On raconte ainsi que Di Maio serait prêt, une fois adoptée la loi de finances, à s’assoir à une table de négociation pour dresser une sorte d’agenda partagé, un calendrier de proposition de lois sur lesquels travailler d’ici la fin de la législature. Puisque dans les projets du leader 5 Etoiles il y a l’élection du prochain Chef de l’Etat, il se montre ouvert à un accord de programme. Il y a aussi un autre point sur lequel Di Maio veut revenir : celui des alliances territoriales, car c’est là où la fragilité du M5S est évidente. En Emilie-Romagne, là où le M5S des débuts avait mis son premier maire, on pense maintenant à un retrait stratégique. Toutefois, au sein du M5S on doute de la loyauté d’un chef qui n’a pas de cap précis et qui n’a plus le contrôle de ses parlementaires ».

(Traduction : ambassade de France à Rome)

17/11/2019

Le maire d’Iseo en Lombardie rejoint Frères d’Italie.

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Italie Lombardie. Iseo. Le maire de centre-droit sans étiquette politique d’Iseo, Marco Ghitti, rejoint Frères d’Italie.

Manifestation de l'AfD le 23 novembre 2019 à la frontière danoise.

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Allemagne.

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"Europe ? Mais sûre ! Pour une Europe des nations avec des frontières sûres. Invitation à la manifestation ! Le samedi 23 novembre 2019, au poste frontière à Süderlügum. Section de la circonscription de la Frise du Nord."

Pays-Bas : la réduction de la vitesse à 100 km/h bénéficie au Forum voor Democratie.

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Pays-Bas. La mesure visant à limiter la vitesse à 100 km/h maximum - sauf entre 19h et 6h du matin -, pour des raisons environnementales, prise par le gouvernement du Premier ministre libéral de droite Mark Rutte (VVD) entraîne une chute, en une semaine, de son parti de 2 sièges de députés sur 150 au sein du sondage Maurice de Hond de ce 17 novembre 2019. Le Forum voor Démocratie de Thierry Baudet gagne 2 sièges. Les deux partis patriotiques, le PVV de Geert Wilders et le Forum voor Démocratie, sont donnés ensemble à 35 sièges sur 150.

(https://www.lecho.be/economie-politique/europe/general/le...)

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(TK 2017 = législatives de 2017)

VVD : Parti libéral de droite

PvdA : Parti travailliste

PVV : parti patriotique

Forum voor Democratie : parti patriotique

CDA : Parti démocrate-chrétien

D66 : Parti libéral [de gauche]

Groenlinks : écologistes

SP : gauche de la gauche

50plus : parti des plus de 50 ans

Christen Unie : parti religieux

Partij voor de Dieren : parti des animaux

Denk : gauche qui défend les Néerlandais d'origine étrangère

SGP : Parti chrétien protestant

Overige partijen : autres partis

Coalitie : coalition gouvernementale regroupant le VVD, le CDA, D66, ChristenUnie

 

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"Comment jugez-vous la règle réduisant la vitesse maximale de 130 à 100 km/h"

Positive

Neutre

Négative

Ne sait pas / pas de réponse

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Mariana Harder-Kühnel tient un discours devant le Bundestag contre les violences à l'encontre des femmes.

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Allemagne. Le député national de l’AfD Madame Mariana Harder-Kühnel a tenu un discours, devant la Chambre des députés, au sein duquel elle met en avant les violences exercées contre les femmes et les filles : « Nous importons des conflits, nous importons des traditions, nous importons des représentations de la femme qui sont incompatibles avec les valeurs démocratiques libérales de notre Constitution. »

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Mariana Harder-Kühnel

Tensions au sein de la CDU.

Allemagne. Le dirigeant du groupe des élus de la CDU au Parlement du Bade-Wurtemberg Wolfgang Reinhart critique fortement, au sein d’un écrit, la direction fédérale du parti.

Pays-Bas : un ex-ambassadeur et un ex-ministre des Affaires étrangères plaident en faveur de plus de dialogue avec la Russie.

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Pays-Bas et Russie. Un ancien ambassadeur à Moscou et un ancien ministre des Affaires étrangères plaident en faveur de plus de dialogue avec la Russie. Ils reçoivent une approbation des partis patriotiques néerlandais PVV, de Geert Wilders, et Forum voor Démocratie, de Thierry Baudet.

Flandre : coupes financières dans le secteur de la culture.

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Belgique. Flandre. Le gouvernement flamand, regroupant les nationalistes flamands de la N-VA, les libéraux [situés à droite] et les démocrates-chrétiens, a décidé de réaliser des économies dans le domaine de la culture. Les syndicats du secteur annoncent des grèves.

16/11/2019

Arrivée de Saint-Nicolas aux Pays-Bas.

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Pays-Bas. Le PVV de Geert Wilders souhaite la bienvenue à Saint-Nicolas et au Père Fouettard.

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"Bienvenue aux Pays-Bas. Saint-Nicolas et Père Fouettard."

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L'arrivée de Saint-Nicolas

Edwin Wagensveld, déguisé en Père Fouettard, arrêté.

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Pays-Bas. Lors de l’arrivée de Saint-Nicolas aux Pays-Bas, ce samedi 16 novembre 2019, des confrontations ont eu lieu à propos de la couleur originelle noire du Père Fouettard. Le dirigeant de PEGIDA-Pays-Bas, Edwin Wagensveld, et d’autres activistes de ce mouvement ont été arrêtés à Apeldoorn, car, déguisés en Père Fouettard noir, ils n’ont pas accepté de prendre part à une manifestation séparée de celle de l’entrée de Saint-Nicolas et ont voulu se joindre à cette dernière.

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Edwin Wagensveld

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Tom Van Grieken réélu à la tête du Vlaams Belang.

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Belgique. Flandre. Tom Van Grieken a été réélu, ce samedi 16 novembre 2019, pour un deuxième terme, président du Vlaams Belang. [Il exerce cette fonction depuis 2014.] Tom Van Grieken désire faire de son parti le premier de Flandre et, de cette manière, l’amener au pouvoir.

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Tom Van Grieken

Allemagne : les post-communistes toujours divisés sur la question de la migration.

Allemagne. Le parti post-communiste die Linke a voté une résolution en faveur de l’ouverture des frontières aux réfugiés. Cette décision représente une victoire pour les dirigeants du parti Katja Kipping et Bernd Riexinger. Ceux-ci déclarent que les discussions sur ce sujet doivent être closes.

Sarah Wagenknecht, favorable à une politique restrictive en matière d’immigration, affirme que cette motion ne vise pas les questions réellement controversées, telles que la migration de main d’œuvre. Le débat n’est donc pas terminé sur ce sujet au sein du parti.

(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2019/04/08/sah...)

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Sarah Wagenknecht

Wolfgang Wiehle sera candidat de l'AfD au poste de maire de Munich.

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Allemagne. Le député fédéral de l’AfD Wolfgang Wiehle sera candidat au poste de maire à Munich lors des élections de mars 2020. Il était autrefois à la CSU.

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15/11/2019

Les Démocrates suédois donnés au-dessus des sociaux-démocrates.

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Suède. Pour la première fois, le parti patriotique Démocrates suédois (24,2 %) arrive devant le parti social-démocrate (22,2 %) au sein d’un sondage Demoskop. Le dirigeant des Démocrates suédois Jimmie Åkesson réagit : « J‘ai toujours pensé que, tôt ou tard, nous deviendrions le plus grand parti. Tout au long de l’année, nous parlons d’une manière conséquente de la violence des bandes, de la montée de l’insécurité, de la politique migratoire qui ne fonctionne pas et de la politique d’intégration qui a encore aggravé la situation. De plus en plus de citoyens éprouvent des difficultés dans la vie quotidienne, et nous constituons une alternative crédible. »

Les prochaines législatives sont prévues en 2022.

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Jimmie Åkesson

"Ilva fermée en janvier."

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Italie. Revue de presse.

Le sort de l’usine sidérurgique de Tarente revient faire les gros titres des médias transalpins. La presse fait part de la volonté de l’acheteur Arcelor-Mittal de fermer les hauts-fourneaux qui pourrait engendrer la fermeture définitive de l’usine  : « ‘’Nous quittons l’Ilva’’ » - ‘’Mittal fermera les hauts-fourneaux avant la fin de l’année’’ (Corriere della Sera), « Mittal éteint l’Ilva » (Sole 24 Ore), « Ilva, la fermeture ne tient qu’à un fil » (Il Messaggero) « La ligne dure de Mittal : ‘’Ilva fermée en janvier’’ » (Il Mattino).

La crue à Venise fait toujours la Une des medias avec large couverture photographique dans la presse écrite : « Venise, les tests du Mose bloqués » (Corriere della Sera), « 20 millions alloués pour Venise » (Il Messaggero).

ENTRETIEN, La Stampa, de Giuseppe Conte, Président du Conseil : « ‘’Un pacte avec les collectivités locales pour protéger la ville. Le Mose est utile et doit être terminé. » : « ‘’Nous travaillons pour respecter le timing que nous nous sommes donnés pour inaugurer le Mose, au printemps 2021.  Le Mose aujourd’hui est la seule réponse réelle au problème des crues à Venise‘’. ‘’Entre 90 et 93% du projet est réalisé, d’autres solutions sont impensables‘’. ‘’J’ai convoqué pour le 26 novembre une grande réunion interministérielle pour la sauvegarde de Venise. La participation et l’écoute des représentants des collectivités locales seront parties intégrantes de nos décisions. La maire Brugnaro sera nommée commissaire, en relation à l’état d’urgence que nous avons délibéré en Conseil des ministres‘’. ‘’Notre attention est concentrée sur toutes les communautés et les territoires qui ont été touchés au cours des derniers jours par des évènements météorologiques exceptionnels‘’. »

RETROSCENA Corriere della Sera, M. Guerzoni : « Un recours d’urgence. Pour Conte c’est la dignité du pays qui est en jeu» : « Conte s’attend au pire. La première décision sera le recours d’urgence selon l’article 700 et puis, si le colosse indien ne devait pas revenir sur ses pas, l’Etat interviendra en confiant aux commissaires la gestion de l’usine. Conte prévient ‘’ce sera une bataille dure au tribunal, nous ne permettrons pas que les hauts-fourneaux soient éteints’’. Mais derrière la façade d’unité, imposée par la crise de Tarente et par l’apocalypse de Venise, la tension demeure haute au sein du gouvernement ».

ANALYSE, Il Foglio, C. Cerasa : « Le drame de la majorité sans leader » » : « Dans la phase politique que nous sommes en train de vivre, il y a un incroyable vide de leadership au sein du front politique qui lutte contre la grammaire nationale-populiste d’aujourd’hui. La gauche italienne n’a pas, en ce moment, un leader qui la représente et a trop d’aspirants pour ce rôle. Cette réflexion ne concerne pas seulement ce qui reste de la gauche, qui, après des années passées à combattre l’homme seul au pouvoir, se trouve aujourd’hui dans une situation dans lequelle les hommes au commandement font tout pour ne pas sembler être au commandement. Cela concerne aussi le M5S (Grillo, où es- tu ?). Il suffit de passer un peu de temps à regarder les émissions politiques à la télévision pour comprendre que les leaders de l’opposition, Salvini et Meloni, arrivent à avoir les gros titres et à faire parler d’eux. A chaque occasion, ils suscitent des émotions, ils mettent en colère le public, ils font réfléchir et provoquent des réactions. Ils existent et expriment une identité bien claire. Tandis que les autres n’ont pas de positions et ne provoquent pas d’émotions. Ils ne donnent que le message de l’unité, substitut de l’honnêteté. Les seuls qui arriver à tenir tête à Salvini et Meloni sont les présentateurs TV qui, parfois, arrivent à exprimer une identité plus précise que beaucoup de leaders politiques ».

ARTICLE, La Repubblica, B. Giovara : « Bologne, Salvini ne remplit pas : ‘’ C’est de la faute aux ‘’ combattants rouges ‘’ » : « La campagne électorale de Matteo Salvini pour la Région Emilie-Romagne a officiellement commencé à Bologne, au PalaDozza, mais les 5 570 places n’étaient pas toutes occupées. Le leader de la Ligue a admis qu’il n’avait pas fait salle comble, parce que les centres sociaux avaient bloqué les cars. Il a affirmé que c’était de la faute à la gauche et que maintenant il faut libérer la Région et revenir au gouvernement ».

(Traduction : ambassade de France à Rome)

Meeting de la Ligue à Bologne en Émilie-Romagne pour les élections régionales de janvier 2020.

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Italie. Meeting de la Ligue de Matteo Salvini à Bologne en Émilie-Romagne, ce 14 novembre 2019, pour les élections régionales de janvier 2020.

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Matteo Salvini

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Lucia Borgonzoni, candidate de la Ligue à la présidence de la région

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14/11/2019

Dominik Nepp conduira la liste du FPÖ lors des élections municipales / pour le Parlement de l’État de Vienne de 2020.

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Autriche. Dominik Nepp conduira la liste du FPÖ lors des élections municipales / pour le Parlement de l’État de Vienne de 2020. Il ne craint pas la concurrence d’une possible liste dirigée par l’ancien président du FPÖ Heinz-Christian Strache.

[Dominik Nepp est actuellement  vice-maire sans attribution de Vienne. (Le FPÖ est à Vienne dans l'opposition.)]

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Dominik Nepp

Le Vlaams Belang d'Anvers lance une campagne contre le retour des djiadhistes.

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Belgique. Flandre. Anvers (Antwerpen). Le Vlaams Belang d'Anvers lance une campagne contre le retour des djihadistes.

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Anke Van dermeersch, Filip Dewinter, Sam van Rooy

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"Bientôt dans votre quartier ? Pas de retour des terroristes islamistes."

Abascal dénonce le retournement de veste de Sánchez par rapport à Podemos.

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Espagne. Le dirigeant de Vox Santiago Abascal dénonce le retournement de veste du dirigeant socialiste Pedro Sánchez par rapport au parti de gauche de la gauche Podemos : dés les élections passées, Sanchez n’est plus hostile à un rapprochement avec cette formation politique.

"Préparation d'une nouvelle loi électorale."

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Italie. Revue de presse.

La crue exceptionnelle qui touche Venise sature l’espace médiatique et fait les gros titres des médias transalpins (Unes de la presse écrite et ouverture des journaux télévisés). La presse quotidienne fait état des dégâts subis par les bâtiments de la ville. Elle relève également la polémique autour du projet « Mose », système de digues flottantes initié dans les années 70, non encore achevé, et qui fait l’objet d’une enquête pour versement de pots-de-vin : « Venise impuissante sous l’eau » (Corriere della Sera), « SOS Venise » (La Repubblica), « Venise noyée sous les vagues » (La Stampa), « Venise, 7 Mlds pour le ‘’Mose’’ toujours inexistant » (Sole 24 Ore), « Venise coule, scandale Mose » (Il Messaggero).

COMMENTAIRE, La Repubblica, S. Folli : « Où nous amène le déclin du M5S » : « Venise dévastée devient une métaphore tragique du déclin italien en accélération évidente. Avec la digue Mose et l’Ilva, elles symbolisent à eux trois, l’inertie, l’inefficacité et la rhétorique d’un pays où la classe dirigeante a perdu depuis longtemps le sens du bien commun et des responsabilités institutionnelles. La sensation est que le tissu civil est en train de se déchirer, augmentant l’écart entre le gouvernement, le Parlement et une opinion publique déconcertée. En regardant les sondages, le PD semble tenir et gagne même quelques points au détriment du M5S. Ce qui veut dire que les 5 Etoiles sont en train de s’effondrer à un tel point qu’ils songent même à ne pas se présenter aux élections régionales. Aucun gouvernement ne peut durer avec un tel déséquilibre ». 

ARTICLE La Repubblica C. Tito « La solitude de Conte, défendu uniquement par le PD » : « Pour les 5 Etoiles, Conte est désormais devenu un ‘’Président du Conseil ami’’, mais il n’est pas ‘’leur Président du Conseil’’. C’est le paradoxe solitaire qui a été remarqué surtout lors de la crise de l’usine Ilva de Tarente. Les 5 Etoiles étaient prêts à le lâcher afin de ne pas voter le ‘’bouclier judiciaire’’ en faveur des futurs acheteurs de l’usine, alors que les Renziens étaient prêts à avancer en sens inverse. Bref, le Palais Chigi est en train de devenir une tour d’ivoire. Une situation qui commence à devenir intolérable pour le Parti démocrate. Même le plus franc des ‘’partisans du gouvernement’’, Franceschini, s’est défoulé : ‘’Il n’y a que nous qui le défendons’’. Chaque Conseil des ministres se termine de la même manière : l’attaque synchronisée de Di Maio et de Patuanelli contre Conte, avec le silence complice des deux délégués d’Italia Viva. Les délégués du PD commencent à se plaindre ‘’jusqu’où pouvons-nous aller de l’avant de cette manière ? Jusqu’à quand pourra-t-on défendre le Président du Conseil ?’’. La solitude du Président du Conseil est en train de devenir une affaire. Peut-être parce que tous pensent que les élections sont imminentes ».

ARTICLE La Repubblica A. Cuzzocrea « Di Maio ne dicte plus la ligne, les 5 Etoiles en ordre dispersé de l’Ilva aux élections régionales » : « Le chef politique du Mouvement 5 Etoiles, Luigi Di Maio, évite de prendre des positions claires (Ilva et élections régionales) et risque ainsi de perdre le leadership. Toutefois, l’absence d’un vrai rival détermine la paralysie du Mouvement. Entretemps à la Chambre, énième fumée noire pour l’élection du chef de groupe. Di Maio est seul. Il n’a que le soutien de Davide Casaleggio. Il les a tous sur son dos : les anciens ministres déchus (Lezzi, Toninelli, Grillo) les ‘’non alignés’’ comme le président de la commission antimafia Morra et les nostalgiques (Di Battista et le député européen Corrao). Demain, Di Maio rencontrera les délégués régionaux d’Emilie-Romagne sans savoir s’il parviendra à imposer la décision de ne pas participer avec le symbole du M5S, pour ne pas endommager la bataille des alliés de gouvernement. Quant à l’invitation de Zingaretti à ‘’s’unir contre la droite’’, Di Maio le considère ‘’un vieux slogan des années 70’’, car dans sa tête le M5S doit rester le pivot de n’importe quel gouvernement. Grillo n’est pas du même avis et il l’a dit lors du meeting annuel du Mouvement, à Naples. Mais maintenant, le ‘’garant’’ du M5S demeure silencieux ». 

ARTICLE, Il Messaggero, S. Can. : « Les élus appellent Grillo ‘Reprends le contrôle’ » : « Du dernier coup de téléphone, lundi, s’est chargé un sénateur M5S au nom d’un groupe assez important de mécontents : ‘’On t’on prie Beppe, reviens. Prends en main la situation, sinon nous allons imploser. On ne sait pas quoi faire. ‘’ Mais Beppe Grillo semble prendre du temps. Il ne prend pas position et, à ceux qui le cherchent il envoie ce message ‘’vous avez un chef politique, il se débrouillera ‘’. Il n’a pas l’intention d’intervenir. Les rapports avec Luigi Di Maio sont ‘’inexistants, mais courtois ‘’. Il est devenu le catalyseur des plaintes, toujours sur les mêmes arguments : le manque d’une boussole, le rôle de Di Maio, les rapports avec le PD, les alliances aux régionales. Comme l’affaire du chef de groupe qui stagne depuis un mois et demi et qui a eu une fumée noire encore hier. Le fossé entre les groupes parlementaires et la distance avec le leader sont sous les yeux de tout le monde. Nous sommes au ‘tous contre tous’. L’activisme de Stefano Patuanelli sur l’affaire Ilva n’est pas passé inaperçu »

RETROSCENA Corriere della Sera « Les électeurs opposés et les venins, haute tension entre le PD et Renzi » : « Matteo Renzi a déjà fait savoir qu’il ne se rendra pas au conclave voulu par Giuseppe Conte pour discuter du programme gouvernemental et il en explique la raison ‘’les 5 Etoiles ont accepté de soutenir le gouvernement à condition que je ne participe à aucune réunion, c’est une requête que je partage volontiers’’. Italia Viva a annoncé un meeting vendredi après-midi à Turin alors que le PD en organise un en même temps à Bologne. Au quartier général des démocrates cela a suscité l’irritation. Et c’est surtout la phrase de Renzi dans son entretien à la Stampa ‘’nous ferons au démocrates ce que Macron a fait aux socialistes français : en absorber le consensus pour élargir le centre à la droite modérée’’. Chez les démocrates la tension monte et on reprend à considérer la possibilité d’élections anticipées afin de rendre impossible le projet renzien d’ici les trois prochaines années ».

ENTRETIEN de Nicola Zingaretti, secrétaire du PD : « ‘’ Il y a un climat des années 20. Renzi est en train de détruire le PD et ouvre la voie à la droite ’’ » (La Stampa) : « ‘‘ Renzi est en train de menacer le PD et veut nous faire ce que Macron a fait aux socialistes, c’est-à-dire s’étendre au centre et à la droite modérée, il ne faudrait pas le dire. Il risque de rendre un service à Matteo Salvini et il devra assumer ses responsabilités. Les démocrates sont en Italie le pilier principal autour duquel on peut organiser une alternative à une droite très forte qui a manifesté à Rome et à laquelle il faut donner une réponse très claire. Le PD existe et sera présent pour les prochaines élections régionales et chaque région décidera de manière autonome sur la possibilité d’autres éventuelles alliances avec le M5S. Le PD est réellement le seul grand rempart en Italie contre la droite ‘’ ».

ARTICLE, La Stampa, I. Lombardi : « Ex ILVA, les groupes du M5S désavouent Di Maio : ‘’ Il ne faut pas demander un vote de confiance sur l’immunité pénale » : « La réalité de l’affaire ILVA de Tarente est que le gouvernement n’est pas en danger. Le ministre de la Justice Alfonso Bonafede a déclaré, hier, lors de sa participation à l’émission télévisée de Bruno Vespa, Porta a Porta, que la question de l’ex-ILVA ne fera pas tomber le gouvernement ».

COULISSE, Il Messaggero, M. Conti : « Proportionnel avec seuil de barrage à 5%. Entente pour être prêt en cas d’élection » : « Même si dans la majorité gouvernementale un retour aux urnes est exclu par presque tous les parlementaires, on s’y prépare quand même avec une nouvelle loi électorale. Une réunion hier au Palais Montecitorio a décidé d’insérer un texte en Commission mi-décembre. Il est significatif que la majorité décide d’accélérer sur un des points d’entente qui fut rejoint au moment de la formation du gouvernement. C’est-à-dire une loi électorale qui empêche un seul parti d’assumer les ‘pleins pouvoirs’, s’il n’obtient pas 50% des votes. Il est probable qu’à la fin, le système proportionnel avec un seuil à 5% soit le point de chute. »

(Traduction : ambassade de France)

13/11/2019

Le président AfD de la commission de la justice du Bundestag démis de ses fonctions.

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Allemagne. Stephan Brandner, le président AfD de la commission de la justice de la Chambre des députés, est démis de ses fonctions :

https://www.lemonde.fr/international/article/2019/11/13/l...

L‘AfD critique la décision de la Cour européenne visant à l'étiquetage différencié des produits issus des Territoires occupés par Israël.

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Allemagne et UE. L‘AfD critique la décision de la Cour européenne visant à l'étiquetage différencié des produits issus des Territoires occupés par Israël :

https://www.letemps.ch/monde/europe-etiquettes-devront-in...

Thierry Baudet estime que les Pays-Bas se transforment en dicastocratie.

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Pays-Bas. Le dirigeant du Forum voor Democratie Thierry Baudet estime que le pays se transforme lentement en dicastocratie (gouvernement des juges), une forme d’État au sein de laquelle les juges ont pris le pouvoir.

"Mara Carfagna s’apprête à devenir l’anti-souverainiste de pointe."

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Italie. Revue de presse.

L’avenir de l’usine de l’acier de Tarente fait encore les gros titres des médias transalpins. La presse écrite évoque notamment les divisions au sein de la majorité, le M5S étant contre l’hypothèse d’une immunité juridique pour l’acheteur ArcelorMittal proposée par le Président du Conseil G. Conte : « Conte-Di Maio : duel sur l’Ilva qui secoue le gouvernement » (Corriere della Sera), « Ilva, une mauvaise fin » (La Repubblica), « Ex-Ilva, les rebelles 5S Etoiles contre Conte » - ‘’Di Maio menace un vote de confiance pour calmer la révolte au sein du M5S’’ (La Stampa), « Ex-Ilva, Arcelor fait appel au juge » - ‘’Duel Conte-M5S’’ (Sole 24 Ore), « Bouclier Ilva, duel Conte-M5S » (Il Messaggero).

COMMENTAIRE, Corriere della Sera, D. Di Vico : « La voix qui manque » : « Le gouvernement actuel pensait devoir se consacrer uniquement à la loi de finances et à bloquer l’augmentation de la TVA. Giuseppe Conte et son allié, Nicola Zingaretti, n’avaient pas prévu que la question industrielle se serait imposée à l’ordre du jour : les dossiers ILVA de Tarente, l’Alitalia, l’accord FCA-Peugeot, la reconversion technologique de l’auto motive vers l’électrique, la vente possible de Comau à la Chine. Il s’agit de dossiers très compliqués, devant lesquels le gouvernement apparaît nu, sans personnalité, sans vision, sans être reconnu comme un interlocuteur valable par la communauté industrielle. Et ce qui frappe le plus, c’est le PD qui même en ayant une compétence dans ce domaine, n’exprime pas une pensée claire pour essayer de remédier au marché du travail et au revenu de citoyenneté, comme si la gauche avait confié ces questions au M5S et au ministre Luigi Di Maio. L’Italie est la deuxième puissance manufacturière en Europe mais elle risque d’être dépassée par la France et de perdre son avantage compétitif. Le gouvernement devrait s’engager, par des choix cohérents, pour faire augmenter les investissements privés et publics et ceux des multinationales.  Mais la sensation prédominante est que le gouvernement ne se préoccupe pas de la culture de la croissance mais plutôt de compensation de bienfaisance ainsi que du redimensionnement de la manufacture ».

COMMENTAIRE, La Stampa, U. Magri : « Une coalition sans boussole » : « Rarement un gouvernement n’aura réussi à dilapider aussi rapidement le « bonus » dont il disposait. Depuis le début, la difficulté de justifier un pacte entre des ex-ennemis était évidente. Personne ne s’attendait à des miracles. Mais on s’attendait mais au moins que PD et M5S aillent dans la même direction. Et que si aucune de ces « raisons nobles » n’étaient suffisantes, on imaginait que l’instinct de survie et de préservation de soi des parlementaires, aurait pris le dessus, car ils risquaient, en cas de vote anticipé, de retourner dans le vide d’où ils proviennent. Après seulement 69 jours, l’image qui est donnée est celle, décourageante, d’une majorité à la merci de d’elle-même, sans âme et sans boussole. Au gouvernail, devrait se tenir Giuseppe Conte, encensé il y a quelques mois comme un Magellan de la politique. Mais lui non plus n’arrive plus à se faire respecter. Hier, il a subi la honte de se faire maltraiter per une ex-ministre en colère qu’il avait en vain essayé de convaincre sur l’immunité pénale pour Arcelor Mittal. Parmi les démocrates, la sensation est de plus en plus celle de ne pas toucher la balle, ou, si l’on préfère, de prendre trop de claques sur les sujets du travail. De même pour la loi de finances. Pour essayer de retrouver le sens du leadership, Conte a convoqué pour demain à Palais Chigi une réunion. L’avenir politique du gouvernement semble pris dans un brouillard impénétrable. En revanche, les tentatives du gouvernement jaune-rouge sont sous le feu des projecteurs. Sur l’accord pour les régionales, il a suffi de perdre en Ombrie pour séparer les routes de M5S et du PD, en condamnant les deux partis à une défaite inévitable. Il semblerait que Mattarella irait directement au vote si le gouvernement tombait. Sans rien faire, le gouvernement Conte 2 est destiné à ne pas faire long feu. Avec le brillant résultat d’offrir à Salvini un triomphe encore plus grand que celui qu’il aurait récolté si nous avions voté tout de suite. »

COMMENTAIRE, Repubblica, M. Giannini : « Dernier avertissement. Gouvernement, si tu es là, frappe un coup » : « Si on arrive à un vote sur l’immunité pénale sur Arcelor Mittal, la majorité risque le « tous contre tous ». Et le gouvernement pourrait ne pas arriver à Noël. Il faudrait de l’ambition et du courage.  Le gouvernement jaune-rouge devrait prendre comme modèle le Portugal où un gouvernement de minorité est en train de faire des réformes structurelles importantes. Le PD en ce moment aurait une magnifique occasion, en sachant que 7 italiens sur 10 sont favorables au Ius Culturae. Qu’il abatte aussi le totem criminogène des décrets sur la sureté faits par Salvini. Après il pourra perdre les élections mais au moins il aura maintenu la foi. »

COULISSE, La Stampa, I. Lombardo : « La tentation des élections. Suspects sur Di Maio, même parmi les plus fidèles » : « Que veut faire Luigi Di Maio ? C’est la question que se posent désormais, perplexes, les grillini de la première heure et les plus fidèles de Di Maio : les ministres Alfonso Bonafede et Stefano Patuanelli, le secrétaire d’Etat Riccardo Fraccaro, la vice-présidente du Sénat Paola Taverna. Ils ne comprennent plus les « ondulations » de leur leader, poussées plus par des vents d’improvisation que par un réel plan de gouvernement. Le premier ministre Conte convoque les parlementaires M5S de Tarante et avec eux, Barbara Lezzi, l’ex-ministre originaire du Salento qui après avoir encaissé l’ok au gazoduc TAP a retrouvé une certaine allure dans le rôle de la combattante irréductible sur le ‘non’ à l’immunité pénale pour la gestion de l’ex Ilva. Di Maio se tait pendant toute la durée de la rencontre. Puis il dit : ‘’Le Parlement est souverain et en ce qui me concerne, il aura le dernier mot. Mais il est certain que, sur l’immunité pénale, nous demanderons un vote de confiance. ‘’. Il est difficile, même pour ceux qui le connaissent, de comprendre quelles sont les intentions du chef politique du M5S. Sur Ilva, le Premier ministre veut un mandat plein et ne s’assiéra pas une nouvelle fois à la table avec Arcelor s’il n’aura pas résolu le problème du M5S. »

COMMENTAIRE Sole 24 Ore L. Palmerini « Les réunions à 40 comme par le passé » : « Environ 40 personnes, entre secrétaires d’Etat à l’Economie, chefs de groupe des 4 partis de majorité, les présidents des commissions et les chefs de délégation des partis se rencontreront demain pour une réunion de majorité sur le budget. Cela s’explique par un chef du M5S (L. Di Maio) désormais en minorité dans son parti, par l’extrême instabilité des ‘’grillini’’ qui ne savent plus comment inverser la perte de popularité, par la fragilité du PD qui n’arrive pas à assumer une identité et un caractère politique, par les débuts difficiles d’Italia Viva attesté à un pourcentage encore trop bas et le parti de Speranza, LeU, qui se retrouve dans le limbe. Cette mosaïque a créé une loi de finances où tous prennent les distances, dans l’opinion publique et les associations de catégorie. Cela à la veille d’un passage parlementaire pour le budget où les premières piques ont déjà été lancées par les renziens contre les 5 Etoiles sur le décret prévoyant les menottes pour les fraudeurs du fisc. Tout cela rappelle les temps du gouvernement de l’Unione (de Prodi, de 2005 à 2008) où l’objectif n’était pas gouverner mais se distinguer des autres ».

COULISSES Corriere della Sera, A. Trocino « Une estocade portée au président du Conseil. Di Maio évoque la crise : le gouvernement serait en danger » : « Conte demande le ‘’plein mandat’’ pour traiter avec l’entreprise Arcelor Mittal et Di Maio se garde bien de prendre une position claire, mais il prévient du risque d’un vote de confiance sur le bouclier fiscal dans l’hémicycle qui pourrait mettre à mal le gouvernement. Qui avertit donc Di Maio ? Qui veut-il mettre en garde ? Les parlementaires de Taranto ? Renzi avec son amendement ? Ou Conte qui continue à demander le bouclier ? Aucune volonté de crise, soutiennent les fidèles de Di Maio : ‘’c’est le chef du PD, Zingaretti, qui veut la crise, pas Luigi’’. Parmi les plus pro-Conte, on trouve Patuano et Bonafede, et Fraccaro. Conte est inquiet pour la tenue du M5S. Il voit un désengagement de Di Maio, qui ne veut pas s’exposer. En cas de succès avec Arcelor-Mittal, il sait que le mérite reviendra à tous, et qu’en cas d’échec il perdra seul. Demain, un conseil des ministres pourrait avoir lieu sur ce thème ».

ENTRETIEN de Nicola Zingaretti, secrétaire du PD : « ‘’ Nous et le Mouvement ? Nous ne sommes pas subalternes, nous imitons les démocrates américains, unis contre le droite ’’ » (Corriere della Sera) : « ‘‘ La leçon du Parti Démocrate américain est la capacité de trouver une synthèse pour lutter contre un adversaire commun, la droite. Le PD italien n’est pas subalterne au M5S, nous avons la volonté d’être unis contre la droite. Les décrets de Salvini sur les migrants doivent être supprimés et cela fait partie du programme du gouvernement. Giuseppe Sala, maire de Milan, est un acteur extraordinaire de la vie politique italienne et le Ius Culturae doit être adopté, mais pour le faire il faut avoir les voix. Nous voulons construire des alliances de plus en plus larges et riches dans les régions, à partir des maires et de toutes les forces politiques. La proposition de Giorgetti de collaborer et travailler ensemble sur les réformes institutionnelles est très positive et nous sommes prêts à la confrontation, mais j’aurais aimé qu’il ait fait cette proposition avant, au moment où Calderoli avait créé une loi électorale qu’il avait appelé, lui-même, ‘’ porcellum ‘’…   ‘’ ».

ENTRETIEN de Matteo Renzi, leader d’Italia Viva : « ‘’ La loi de finances ne suffit pas, il faut un plan choc pour l’économie ’’ » (La Stampa) : « ‘‘La loi de finances a évité l’augmentation de la TVA, c’est un pas en avant et les mesures pour les familles sont positives, mais elle ne suffit pas, il faut avoir un plan choc pour l’économie. Pour ce plan, l’Italie n’a aucun problème d’argent, parce que dans les prochaines années il y aura d’énormes flux financiers pour les investissements et les infrastructures. Et les ressources financières publiques ne manquent pas. Mais le problème est que les projets ne démarrent pas, ils sont bloqués. Un grand projet de relance infrastructurelle pourrait être un élément d’union pour le gouvernement et il pourrait avoir aussi le soutien de l’opposition pour éviter la récession. L’immunité pénale dans les usines ne doit pas être un alibi, il y a une question simple, ceux qui polluent doivent payer. Nous voulons faire ce qu’E. Macron a fait aux socialistes : absorber le consensus pour s’étendre au centre et à la droite modérée, il faut arrêter d’attaquer le faux Matteo, il faudrait plutôt attaquer Matteo Salvini. En ce qui concerne la loi électorale, je suis prêt à collaborer aussi avec Giorgetti et la Ligue, les règles doivent être rédigées ensemble. Je suis prêt au majoritaire, la proposition de la loi électorale espagnole est absurde, le seul système qui désormais ne marche pas est le modèle de Madrid ‘’ ».

COULISSES Corriere della Sera, E. Buzzi « Régionales et chefs de groupe, bataille et venin au sein des 5 étoiles. Les tensions avec le leader » : « Soixante-douze heures pour calmer la nervosité à l’intérieur du parti et dénouer les problèmes, les 5 étoiles se trouvent à un double carrefour : le choix du chef de groupe à la Chambre et (à une réunion avec Di Maio) la possibilité de se soustraire de la course aux Régionales en Emilie-Romagne. Le ballottage à la Chambre est entre Davide Crippa (ancien secrétaire au ministère du Développement économique), donné favori, et Riccardo Ricciardi (qui représente l’aile des faucons). La confrontation sur les régionales en Emilie-Romagne et Calabre est reportée de deux jours. Le niveau de tension reste élevé. Le malaise croît envers Di Maio : ‘’l’équipe du futur’’, la nouvelle structure qu’il souhaite pour réorganiser le mouvement, provoque des grincements de dents. Mais le leader s’est défendu : ‘’elle résoudra les problèmes, et il est fondamental de penser à un mouvement national ambitieux, avec une grande discussion sur notre identité. Nous devrons créer une carte des valeurs avec de nouveaux objectifs ».

ARTICLE, Il Fatto Quotidiano W. Mara « Les conditions posées par Conte aux ‘’responsables’’ de Mara Carfagna » : « Mara Carfagna s’apprête à devenir la première candidate à diriger l’espace politique du centre, pour devenir l’anti-souverainiste de pointe. Dans cette phase de fibrillations du gouvernement, elle pourrait devenir le personnage-clé pouvant former un groupe (en partie silencieux) de 40 élus et de 30 sénateurs qu’il serait possible d’utiliser immédiatement en soutien du gouvernement sur l’adoption de certaines lois. Cela malgré la ‘’fatwa’’ lancée par Berlusconi. Dans ce cas-là, Italia Viva de Renzi n’aurait pas un rôle de tête de peloton mais de comparse. La vice-présidente de la Chambre vise ainsi à créer un groupe parlementaire qui resterait dans l’opposition. Pour sa part, Conte serait disposé à l’entrée d’un groupe d’aide dans sa majorité, mais il faut qu’il s’agisse de personnes présentables »

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Mara Carfagna

(Traduction : ambassade de France à Rome)