20/12/2018
"Budget, les conditions de l’UE, l’Italie obtient le feu vert à un prix salé."
Italie. Revue de presse.
Budget/UE : Unes - : « Voici comment j’ai convaincu les vice-présidents du Conseil » : ‘’nous ne pouvions pas nous permettre une procédure d’infraction. Je remercie le Président de la République’’ (Corriere della Sera), « Budget, les conditions de l’UE, l’Italie obtient le feu vert à un prix salé » (La Repubblica), « Le coût du budget : coupes et impôts » (La Stampa), « Budget, un ‘’oui’’ conditionnel à l’Italie » - ‘’Des coupes à hauteur de 9 milliards’’ (Sole 24 Ore), « L’UE donne son feu vert, coupes aux investissements » - ‘’Une clause de 2 milliards de garanties’’ (Il Messaggero, Il Mattino), « Le budget souverainiste écrit par Bruxelles » (Il Giornale).
ENTRETIEN de Giuseppe Conte, Président du Conseil « J’ai expliqué aux partisans de la rigueur qu’un ‘’non’’ nous aurait tous mis en danger » : « ‘’Je devais rentrer en Italie avec un résultat important pour le pays : éviter la procédure d’infraction pour dette excessive. Je l’ai fait et je suis content pour mon pays. Je savais qu’il y avait des conditions techniques et politiques dont il fallait tenir compte dans l’intérêt de l’Italie. En regardant les choses rétrospectivement, je ne crois pas qu’une attitude moins conciliante nous aurait permis d’atteindre ces 2,4% que nous nous étions fixés. Avec l’Europe il faut dialoguer. Toujours. Mais il faut le faire sans renoncer à son propre programme politique et à ses objectifs. Les ‘’gilets jaunes’’ en France ont peut-être eu un poids pour l’obtention du ‘’oui’’ de l’UE, même s’il est difficile de le quantifier. J’ai évoqué explicitement la révolte en France au commissaire Moscovici. J’ai appelé personnellement Dombrovskis car j’ai compris qu’il fallait parler au chef du front de la rigueur : je ne pouvais pas permettre que la Commission se divise sur nous. J’ai convaincu Dombrovskis que la troisième économie de l’Europe ne pouvait pas finir sous procédure d’infraction : l’UE aussi serait entrée dans une spirale aux implications dangereuses Avec Di Maio et Salvini j’ai demandé et obtenu une ligne de communication plus attentive. Mes collègues souhaitent que j’aille plus souvent à la télévision. Mais une surexposition médiatisée ne serait pas cohérente avec mon caractère et cela ne marche pas toujours pour augmenter le consensus’’ ».
ARTICLE La Repubblica A. D’Argenio « Déficit, coupes et clauses : voici les dures conditions européennes pour le ‘’oui’’ au budget » : « Devant le Sénat, Conte s’attribue le mérite du feu vert de Bruxelles. Les deux leaders et vice-présidents du Conseil, Di Maio et Salvini, étaient absents. Ce jeudi soir, une motion de confiance est prévue au Sénat. Les deux réformes-phare, la réforme sur les retraites et le revenu de citoyenneté débuteront plus tard, en avril. Afin de convaincre l’Union Européenne, Conte et Tria ont presque multiplié par deux les clauses de sauvegarde sur la TVA en 2020 et 2021. Une hypothèque sur l’avenir du pays. A la Commission, face aux faucons dirigés par Dombrovskis et Katainen, c’est finalement Juncker qui s’est imposé. La lettre de Conte avec les engagements formels prétendus par l’UE, a été fondamentale. Rome demeure sous observation spéciale ».
ARTICLE Il Messaggero M. Conti « Le cauchemar d’une loi de finances corrective et l’hypothèse d’un remaniement » : « C’est le ‘’troisième parti’’ de l’exécutif M5S-Ligue qui exulte : celui de la prudence et du dialogue, allant de Moavero Milanesi à Tria de Savona, à une très longue troupe de personnalités institutionnelles. En revanche, les deux leaders Di Maio (M5S) et Salvini (Ligue) auront la lourde tâche d’expliquer et de soutenir un budget qui risque de prévoir une série de ‘’nouveautés’’ dont ils ne sont pas totalement au courant. L’hypothèse d’un remaniement gouvernemental ressurgit, puisque ce serait le seul moyen de remplacer le ministre de l’Economie Tria (qui n’est pas très apprécié chez les 5 Etoiles) et changer quelques ministres comme celui des infrastructures Danilo Toninelli ou celle de la Santé, Giulia Grillo. »
COMMENTAIRE, Sole 24 Ore B. Romano « Le feu vert de Bruxelles conditionné au respect des engagements » : « Bruxelles a donné un feu vert à la fois politique, prudent et conditionné après des négociations très difficiles. Elle a aussi mis en relief le fait que le gouvernement a accepté de ‘’geler’’ 2 milliards d’euros de dépenses comme garantie face à un éventuel dérapage des comptes publics ».
COMMENTAIRE La Stampa C. Cottarelli « Les dangers sur les comptes publics ont augmenté » : « Le budget ne prévoit rien pour la croissance et pour les comptes publics. Le ‘’gouvernement du changement’’ n’a rien changé au status quo de l’Italie. Les grands perdants institutionnels ont été, d’une part, la transparence du processus d’adoption de la loi de finances pour le Parlement et d’autre part, la crédibilité des règles européennes, encore insuffisantes à pousser un pays fortement endetté à réduire sa dette publique ».
ARTICLE Sole 24 Ore L. Palmerini « Mattarella : ‘’l’Europe n’est pas une contrainte extérieure mais un multiplicateur de notre influence internationale’’ » : « La nouvelle officielle du feu vert européen a été saluée au Quirinal avec ‘’soulagement’’. Lors de cérémonie d’hier au Quirinal, le Président Mattarella a considéré ‘’très positivement le choix du gouvernement d’entamer un dialogue constructif avec l’UE’’. Et sa défense de la démocratie représentative a été bien claire contre les projets des 5 Etoiles pour un tournant radical à une démocratie directe ou du Web : ‘’le Parlement a un rôle central dans la démocratie dessinée par la Constitution’’ ».
RETROSCENA (Coulisses) La Stampa I. Lombardo « L’activisme de Conte irrite Salvini : ‘’l’Europe demeure notre ennemi’’ » : « La bataille n’est pas finie. L’équipe de communication du leader de la Ligue est prête à lancer une campagne pour compenser les concessions que Salvini attribue à Conte. Personne au sein de la Ligue ne cache des difficultés dans les relations, ni la conviction que l’activisme de Conte est un prélude d’une volonté de défier Salvini, obscurcissant un Di Maio en déclin ».
EDITORIAL Il Messaggero P. Balduzzi « Une occasion perdue pour un sursaut » : « Malgré des éléments positifs, les criticités demeurent, tout comme le risque d’une procédure d’infraction. La réforme des retraites prévue par la loi de finances creuse ultérieurement l’écart entre les bénéficiaires d’un Etat social et les générations complètement ignorées par ce dernier ».
ARTICLE Corriere della Sera A. Baccaro « L’adieu du chef de cabinet de Tria : une campagne contre moi » : « Roberto Garofoli, magistrat et chef de cabinet du ministère de l’Economie depuis 2011, a présenté sa démission. Il retournera au Conseil d’Etat. Garofoli a déploré une campagne d’attaques contre sa personne. Il n’a pas seulement évoqué les attaques des 5 Etoiles (outre les frictions de ces derniers jours avec Conte) mais aussi les différences avec M. Renzi au retard des 80 euros dans la feuille de paie : un retard qui lui avait injustement été imputé ».
ARTICLE, La Repubblica I. Diamanti « La Ligue creuse son écart avec le M5S. Un écart désormais de 7 points » : « Neuf mois se sont désormais écoulés depuis les dernières élections politiques du 4 mars et six depuis la formation du nouveau gouvernement. Le changement le plus significatif concerne les rapports de force entre les deux partis du gouvernement, qui sont pratiquement inversés. La Ligue a depuis augmenté de 14,8%, passant à 32,2%. En revanche le M5S a perdu en neuf mois 7 points de pourcentage, allant désormais à hauteur de 25,7%. Des partis de l’opposition, c’est surtout Forza Italia qui paie le prix fort (-4,9%), alors que les pertes du PD sont contenues (-1,2%). De ces récents sondage, Matteo Salvini en sort comme le représentant des peurs des Italiens ».
(Traduction : ambassade de France à Rome)
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Belgique : le Roi consulte les partis, mais pas le Vlaams Belang.
Belgique. Le Roi tient en suspens la démission que lui a remis le Premier ministre et consulte l’ensemble des partis politiques à l’exception du Vlaams Belang.
10:48 | Lien permanent | Commentaires (0)
19/12/2018
Suède : le festival réservé aux femmes est considéré comme discriminatoire.
Suède. L’agence gouvernementale chargée de combattre les inégalités estime que le festival qui s’est déroulé en août 2018 à Göteborg et qui était réservé aux femmes est une discrimination envers les hommes. Cet avis n’est pas contraignant pour le gouvernemeent et une réprimande publique sera la seule sanction que recevront les organisateurs de ce festival.
(http://www.bvoltaire.fr/en-suede-on-en-est-la-un-festival...)
20:55 | Lien permanent | Commentaires (0)
"Budget, l’accord avec Bruxelles trouvé."
Italie. Revue de presse.
Budget/UE : Unes - : « Accord avec l’Europe sur le budget » - ‘’appel téléphonique entre Conte et Dombrovskis’’ (Corriere della Sera), « Budget, accord avec Bruxelles » - ‘’La procédure d’infraction évitée’’ (La Repubblica), « Budget, l’accord avec l’UE à un pas » (La Stampa), « Budget, l’accord avec Bruxelles trouvé » (Sole 24 Ore, Il Messaggero, Il Mattino, Avvenire), « L’apocalypse reportée » (Fatto Quotidiano).
COMMENTAIRE, La Repubblica, C. Tito : « Loi dangereuse, Italie humiliée » : « Le leader de la Ligue, Matteo Salvini, et son camarade Di Maio ont perdu le combat contre l’Union européenne après deux mois d’orgueil nationaliste. Ce ballet effronté a eu un seul résultat : l’humiliation de l’Italie. Le gouvernement Ligue-M5S a dû accepter une issue sans précédent : la loi de finances a été écrite par la Commission de Bruxelles sous sa dictée. On évite peut-être la procédure d’infraction, mais le monitoring de Bruxelles reste. La fiction sera bientôt révélée et obligera encore une fois le gouvernement à revoir ses comptes. Mais surtout, il n'existe pas de projet pour le pays, les investissements sont à zéro et le changement n’existe pas. Dans le revenu de citoyenneté et dans le quota 100 pour les retraites, il n’y a rien de populaire mais plutôt beaucoup de démagogie et d’intérêt électoraliste. Le Parlement a été écarté et réduit à un véritable exécutant de décisions prises ailleurs. La loi de finances, donc, n’est pas seulement dangereuse et inutile mais marque aussi la défaite d’une classe dirigeante. Une classe dirigeante qui se respecte et agit sur le long terme dans les intérêts du pays. Cette loi de finances, au contraire, satisfait un besoin immédiat d’une partie de la population, sans en éliminer les causes. L’Italie accepte un déclassement de ses attentes et confond les exigences des citoyens avec un plan de développement global. D’ailleurs, quand la classe dirigeante vient à manquer, les réponses aux citoyens-électeurs sont uniquement des satisfactions brèves et sans avenir. Jamais l’Italie n’a été comme ça, les gouvernements et les majorités provisoires ont toujours tenu compte des indications des membres les plus compétents. Ce gouvernement soustrait l’avenir pour tenter de se protéger dans un présent qui ne peut pas durer. C’est l’acceptation d’un déclin qui ne concerne pas seulement la politique ».
ÉDITORIAL La Stampa M. Zatterin « Un armistice dicté par la peur » : « À la fin, c’est la peur qui l’emporte. Préoccupés par la possibilité d’alimenter la colère eurosceptique et souverainiste du gouvernement M5S-Ligue, à 5 mois des élections européennes avec des risques de turbulences sur les marchés, les techniciens de la Commission Européenne sont enclins à ne pas retoquer le budget italien. Fermer les yeux sur les 3 milliards de déficit excessif constitue la solution la moins douloureuse. Et par crainte d’une tempête, les deux leaders Di Maio et Salvini sont passés du « on s’en fiche » à une coupe de 7 milliards d’euros dans le budget. Un sacrifice important : les deux réformes-phare (revenu de citoyenneté et réforme des retraites) apparaissent désormais très diluées par rapport à celles qui étaient promises ».
ARTICLE Sole 24 Ore L. Palmerini « Satisfaction de Conte et de Mattarella en attente du feu vert définitif de l’UE » : « La nouvelle d’un accord ‘’technique’’ par la Commission est le tournant auquel s’attendait le Quirinal : la diplomatie du chef de l’Etat aura sans doute pesé de tout son poids, non seulement en Italie mais aussi en Europe. L’ancienne participation au sein des populaires européens de Mattarella et de Juncker a sans doute aidé la discussion. Il y a eu aussi un jeu d’équipe, une collaboration institutionnelle entre le Quirinal et le Palais Chigi, outre le ministère de l’Economie. C’est un autre chapitre qui s’ouvre pour l’exécutif : celui de l’efficacité du budget du point de vue économique et du consensus politique. Mais cela ne concerne plus Mattarella ».
RETROSCENA (coulisses) Il Messaggero M. Conti « L’axe entre Conte et Moscovici et les dernières frictions avec Tria (Indépendant) » : « Le ministère de l’Economie salue l’accord. Au Palais Chigi, en revanche, on s’irrite. Le dernier bras-de-fer entre les deux palais a eu lieu hier soir, quand l’annonce de l’accord avec Bruxelles est sortie des bureaux du ministère de G. Tria. Ce qui a été perçu au Palais Chigi comme une volonté de vouloir s’en attribuer le mérite. Alors que le Palais Chigi accuse le ministre de l’Economie d’avoir cédé sur toute la ligne lors des négociations avec la Commission. L’accord sera communiqué aujourd’hui par Conte au Sénat, une fois que la Commission Européenne aura levé ses réserves. Ce sera ensuite la course contre la montre pour adopter le texte avant Noël ».
ARTICLE La Stampa M. Sorgi « Un budget désormais retardataire pour le Sénat » : « La présentation désormais proche des textes sur lesquels le Sénat devra rapidement se prononcer, sans avoir un délai raisonnable pour en discuter, ne mettra pas fin aux protestations des oppositions pour une méthode, jamais vue auparavant, avec laquelle le budget sera adopté ».
ENTRETIEN d’Armando Siri (Ligue), ministre adjoint aux infrastructures « Nous ne sommes pas des amateurs. Maintenant le marathon au Parlement pour tout boucler d’ici la fin de l’année » (Corriere della Sera) : « ‘’On a voulu nous décrire comme des amateurs. Le président du Conseil a été un négociateur efficace, il a défendu les intérêts du peuple italien devant ses partenaires européens, avec grande compétence et conviction. Il a toujours montré une grande cohérence dans le cadre des engagements prévus par le contrat de gouvernement. Il n’y aura pas le phénomène des ‘’gilets jaunes’’ en Italie : cela grâce au travail de ce gouvernement qui s’est chargé de protéger dès le début les classes les plus démunies du pays’’ ».
ARTICLE, La Repubblica, G. Vitale : « Rome, militaires pour boucher les nids de poule. Mais le blitz du M5S est bloqué » : « Ce ne sera pas à l’armée de reboucher les nids de poule à Rome. La ministre de la Défense Trenta n’a pas donné son accord à cette opération, définie comme absurde. Cela s’explique également par la révolte de ‘’ses ‘’ militaires, parce qu’il n’existe pas d’état d’urgence ».
(Traduction : ambassade de France à Rome)
12:15 | Lien permanent | Commentaires (0)
18/12/2018
Joyeuse fête de Noël du PVV.
Pays-Bas.
"Joyeuse fête de Noël. PVV."
23:25 | Lien permanent | Commentaires (0)
"Pour l’UE ce n’est pas suffisant : encore 3 milliards d’économies."
Italie. Revue de presse.
Budget/UE : Unes - : « Négociations sur 3 milliards » - Juncker : le dialogue va de l’avant. Salvini : non à des traitements de faveur pour certains et pas pour d’autres’’ (Corriere della Sera), « L’UE critique les chiffres du gouvernement » : ‘’Ces coupes ne sont pas crédibles’’ (La Repubblica), « Budget, Conte dans l’étau des deux vice-présidents » - ‘’Salvini et Di Maio ne sont pas disposés à d’autres sacrifices’’ (La Stampa), « L’Europe demande d’ultérieures garanties » (Il Messaggero, Il Mattino).
ARTICLE Corriere della Sera F. Fubini « Pour l’UE ce n’est pas suffisant : encore 3 milliards d’économies » : « Selon Bruxelles, la dernière proposition envoyée par le gouvernement italien contient trop de recettes qui ne produisent des recettes que pour une année seulement comme la vente de biens publics ou la taxe sur les voitures polluantes. La Commission Européenne demande des mesures structurelles, portant sur 2,5 à 3 milliards d’euros. Derrière les mots de circonstances sur un dialogue qui ‘’va de l’avant’’, la frustration à Bruxelles hier était évidente. Le ministre des Affaires Etrangères (et ancien haut fonctionnaire de la Commission) Moavero a déjà rencontré J-C Juncker à 6 reprises pour jouer le rôle de relai entre Rome et Bruxelles. Il est singulier que le gouvernement promette de contenir le déficit et la dette en prévoyant une hausse importante de la TVA et des taxes à hauteur de 20 milliards. Personne ne croit à Bruxelles que le M5S ou la Ligue soient disposés à imposer aux Italiens de tels sacrifices, surtout après avoir promis l’inverse ».
ARTICLE Il Messaggero M. Conti « L’UE demande des éclaircissements sur 3 milliards mais pour Conte l’entente est à un pas » : « Des rabotages sur la réforme des retraites et le revenu citoyen sont possibles, mais les deux leaders Di Maio et Salvini sont convaincus qu’à la fin la Commission finira par céder afin d’éviter que l’Italie ne finisse sous la procédure d’infraction. Ce qui déclencherait une campagne contre l’Europe et qui pourrait contaminer d’autres pays, la France en première ».
COMMENTAIRE, La Repubblica, S. Folli : « Salvini entre l’emphase et les pièges » : « L’emphase avec laquelle Salvini a répondu au compromis de la loi de finances, dont le texte définitif manque encore, a beaucoup frappé. Le ministre de l’intérieur s’est déclaré très satisfait et il a même affirmé que beaucoup d’autres pays suivront l’exemple de l’Italie. Le chef de la Ligue n’est pas naïf. S’il parle comme ça, connaissant bien la réalité, c’est-à-dire la capitulation de la rhétorique souverainiste aux raisons de l’Union, c’est sûrement parce qu’il est préoccupé. L’emphase, en politique, est toujours le symptôme d’une personne qui est en train de perdre l’équilibre, peut-être parce qu’il ne supporte pas le poids de l’ambition. Il y a peu de doutes que le gouvernement Ligue-M5S soit arrivé à la fin de son parcours, juste après avoir échoué à proposer une politique économique alternative ».
ARTICLE Sole 24 Ore L. Palmerini « Le dialogue du Quirinal avec Juncker » : « Salvini et Di Maio obtiennent un point : c’est la date. En avril, tout sera prêt pour donner le coup d’envoi aux deux réformes-phares sur lesquelles sera basée toute la campagne électorale. Mais est-on sûr que le résultat électoral sera déterminé par les classes les plus démunies ou les bénéficiaires d’une retraite anticipée ? »
EDITORIAL La Stampa « Un Parlement qui risque d’être sans importance » : « Les mille élus de mars dernier devront approuver une loi de finances les yeux fermés, sans pouvoir la discuter ; sans même pouvoir jeter un coup d’œil. Ils n’en auront pas la possibilité car le budget 2019 doit être adopté d’ici la fin de décembre sinon l’Italie tomberait dans les limbes de l’exercice provisoire et peut-être dans le chaos des marchés financiers. Il manque encore 13 jours et le texte n’est pas encore parvenu au Sénat car il est encore évalué par Bruxelles. Malgré les souverainistes au pouvoir, nous pourrions devenir paradoxalement un pays à souveraineté limitée ».
ARTICLE Corriere della Sera M. Breda « Le Quirinal et les élections européennes : ‘’non à un obstructionnisme, éviter la paralysie » : « Selon le Chef de l’Etat S. Mattarella, ‘’l’unilatéralisme (donc le souverainisme) a l’illusion de pouvoir vivre dans un isolement splendide, en l’absence de règles et en affirmant des intérêts exclusifs’’. Mattarella reconnaît que l’architecture institutionnelle et fonctionnelle de l’UE nécessite d’améliorations, d’adaptations, de mesures complémentaires dans lesquels l’Italie veut continuer à avoir un rôle majeur. Il est important que les positions rigides (telles que celles du groupe de Visegrad ou de ses imitateurs ?) ne s’imposent pas, ces derniers étant uniquement unis par une attitude d’obstructionnisme qui ne génère que la paralysie ».
ARTICLE, Il Messaggero A. Gentili « La Chambre vote mais il y a un pacte pour reporter la décision » : « Au moment où les négociations avec Bruxelles vont de l’avant, les leaders du M5S et de la Ligue ont fait une sorte de miracle afin d’éviter de se diviser aussi sur l’adoption du ‘’migration compact’’, relançant la balle du côté du gouvernement et reportant de fait toute décision. Les deux partis préparent une motion remettant le dossier à Conte pour que ‘’le gouvernement évalue toutes les conditions pour signer l’accord’’ et demandant ainsi au Président du Conseil d’en discuter d’abord devant la Chambre ».
ARTICLE La Stampa F. Amabile « Avec le décret sécurité, il y aura 140 000 irréguliers de plus » : « C’est le rapport de l’ISPI (Institut pour les Etudes de politique internationale) qui donne ces chiffres, qui sont présentées comme les effets du décret sécurité adopté par le gouvernement en octobre dernier. Une partie de cette hausse, environ 25 000, se retrouvent sans aucun papier. Mais l’augmentation la plus importante sera enregistrée d’ici la fin 2020. Il y a différents cas : la fin de la protection de ceux qui sont arrivés en Italie et qui ont fait une demande d’asile et la fin des tutelles pour ceux qui sont titulaires de la protection humanitaire mais qui ne pourront pas demander le renouvellement, devenant ainsi des irréguliers ».
Ligne grande vitesse Lyon-Turin (TAV) : ENTRETIEN de Massimo Garavaglia (Ligue), ministre adjoint de l’Intérieur « La dépense a été orientée sur les investissements et quelque chose bouge aussi sur la ligne Lyon-Turin (Tav) » (Il Messaggero) : « Entre la Ligue et le M5S il y a des sensibilités différentes, notamment sur l’approche des thématiques environnementales et industrielles. Il est toutefois important de trouver une synthèse entre les deux ministères de l’industrie et de l’environnement. Pour nous, le PIB a une importance vitale. La Confindustria est préoccupé par le blocus des grandes œuvres. Il y a quelque chose qui bouge, lentement. On l’a vu pour le gazoduc Tap, sur le troisième tunnel pour Gênes et nous misons sur le fait qu’aussi sur la ligne grande vitesse Lyon-Turin les bénéfices prélaveront sur les coûts ».
ARTICLE, La Repubblica, P. Griseri : « LGV Lyon-Turin (TAV), le PD demande de dissoudre la commission » : « Affrontement après les révélations sur les positions des membres de la commission de la ligne haute vitesse Lyon-Turin (Tav), dont 5 des 6 membres étaient déjà défavorables à la poursuite des travaux. Le PD a demandé de dissoudre cette commission, qui n’est pas du tout impartiale et des doutes ont été exprimés également par le parti de Giorgia Meloni, Fratelli d’Italia ».
ARTICLE, La Repubblica, A. Ginori : « Bardella et Le Pen, la droite joue le joker italien » : « Etoile montante de l’ancien Front national, maintenant Rassemblement National, Jordan Bardella, 23 ans, sera tête de liste du parti aux prochaines élections européennes. Le fait d’avoir une mère italienne s’est révélé être un bon atout, pour l’importance de ses origines et donc la connaissance d’un pays, l’Italie, qui est devenu le modèle à imiter pour les souverainistes français ».
(Traduction : ambassade de France à Rome)
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La poste allemande discrimine les députés de l’AfD.
Allemagne. La poste allemande envoie aux députés fédéraux un calendrier de l’Avent avec des pralines. Cependant, les 92 députés de l’AfD et les 2 députés ex-AfD ne les reçoivent pas. Interrogée par un organe de presse patriotique, la Poste a répondu qu’elle est désormais une entreprise privée et décide ce qu’elle désire faire.
00:14 | Lien permanent | Commentaires (0)
Politicien de l'année 2018 : Geert Wilders arrive deuxième.
Pays-Bas. Geert Wilders est arrivé deuxième pour le titre de politicien de l'année 2018 de l'émission télévisée Eenvandaag. Le gagnant est un libéral de droite (VVD).
(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2018/12/17/gee...)
00:04 | Lien permanent | Commentaires (0)
17/12/2018
Le gouvernement autrichien désire confiner les demandeurs d'asile le soir.
Autriche. Le gouvernement regroupant les sociaux-chrétiens de l’ÖVP et les patriotes du FPÖ désire introduire une obligation de présence nocturne au sein des bâtiments pour les demandeurs d’asile séjournant dans des centres d’hébergement d’État.
(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2018/12/15/joh...)
23:53 | Lien permanent | Commentaires (0)
Persécution judiciaire contre Björn Höcke.
Allemagne. Björn Höcke de l’aile nationaliste de l’AfD a vu son immunité être levée par la Commission de justice du Parlement de Thuringe pour avoir partagé sur Facebook une photo d’une autre personne qui tient en hauteur, lors d’une manifestation, la photo d’une fille assassinée.
[Björn Höcke est un des deux présidents de l’AfD de Thuringe et le chef de file des élus de l’AfD au Parlement de Thuringe.]
23:42 | Lien permanent | Commentaires (0)
La direction fédérale de l’AfD a lancé une procédure d’exclusion à l’encontre de Doris von Sayn-Wittgenstein.
Allemagne. La direction fédérale de l’AfD a lancé une procédure d’exclusion du parti à l’encontre de la présidente de l’AfD du Schleswig-Holstein Doris von Sayn-Wittgenstein.
(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2018/12/05/la-...)
23:24 | Lien permanent | Commentaires (0)
Geert Wilders reçoit Tommy Robinson.
Pays-Bas et Royaume-Uni. Le dirigeant du PVV Geert Wilders (Pays-Bas) a reçu ce 17 décembre 2018 à la Chambre des députés Tommy Robinson.
Tommy Robinson et Geert Wilders
20:43 | Lien permanent | Commentaires (0)
Ninove : le maire libéral sortant Madame Tania De Jonge jette le gant.
Belgique. Flandre. Ninove. Le maire libéral (Open-Vld) sortant Madame Tania De Jonge jette le gant. Son parti a tenté d’organiser une réunion avec deux autres partis (dont la N-VA) afin de négocier la formation d’une coalition sans Forza Ninove, mais la N-VA a refusé de prendre part à ces négociations. La N-VA affirme choisir l’opposition.
(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2018/12/17/nin...)
13:29 | Lien permanent | Commentaires (0)
"Le plan pour convaincre l’UE."
Italie. Revue de presse.
Budget/UE : Unes - : « Le plan pour convaincre l’UE » - ‘’Réunion de 4 heures. Des réductions fiscales et taxe contre les automobiles polluantes’’ (Corriere della Sera), « 4 milliards de coupes entre retraites et revenu citoyen » - ‘’Entente Salvini-Di Maio. Feu vert pour les coupes sur les retraites d’or’’ (La Stampa), « Coupes sur les deux réformes-phare, les 5 Étoiles déçus » - ‘’Le revenu à nouveau réduit. Conte annonce des couvertures à hauteur de 3 milliards’’ (Il Messaggero), « Les 5 Etoiles cèdent sur le revenu citoyen » (Il Mattino).
ARTICLE, Corriere della Sera F. Fubini « Le gouvernement dit oui à Bruxelles. Seul contre toute l’Europe’’ » : « Trêve entre Salvini et Di Maio, qui acceptent la ligne du Président du Conseil Conte afin d’éviter la procédure d’infraction. Le nouveau texte de loi de finances sera adressé aujourd’hui à Juncker. D’ici mercredi, le budget sera voté en motion de confiance au Sénat. La ligne est la suivante : rester unis car ‘’nous sommes seuls contre toute l’Europe’’. Il faut accepter également les dernières coupes et se plier à la Commission pour ne pas être balayé par ‘’les pouvoirs forts’’ qui, d’après eux, seraient prêts à les éliminer. La synthèse de l’entente passe à travers l’obtention des derniers 3,5 milliards de couvertures imposées par Bruxelles ».
RETROSCENA (coulisses) Corriere della sera M. Galluzzo « Conte pose son diktat aux deux leaders : ‘’il faut un accord avec l’Europe’’ » : « Giuseppe Conte a posé une sorte de motion de confiance sur sa personne et sur son rôle actuel : le Président du Conseil a dit clairement à ses deux adjoints qu’en absence d’un accord entre eux et par conséquent avec la Commission Européenne, il estimerait ne plus avoir leur soutien politique. Ce n’est pas important que le mot ‘’démission’’ a été ou non prononcé. L’essentiel était de faire passer le message aux deux vice-présidents et acteurs principaux de la majorité. C’est dans cette perspective que les derniers rabotages au budget ont été faits au Palais Chigi, hier soir. Il y a un autre facteur politique à considérer : la force dont dispose G. Conte, qui bénéficie d’une grande harmonie avec l’association Casaleggio au point d’être vu comme le possible prochain leader du Mouvement 5 Étoiles ».
RETROSCENA (coulisses) La Repubblica A. D’Argenio « L’UE ‘’un danger écarté mais évitons un mauvais accord’’ » : « La Commission Européenne ne veut pas lancer la procédure d’infraction. L’accord profiterait à la fois à Rome et à Bruxelles. Toutefois, la Commission n’est pas disposée à déroger aux règles existantes. Paradoxalement, le facteur Macron a joué un rôle pour aider les « ennemis » Salvini et Di Maio. Quelques jours auparavant, les efforts proposés par Rome ne semblaient pas suffisants à Bruxelles. Les promesses du président français aux ‘’gilets jaunes’’ ont poussé de fait le seuil de tolérance des Européens, ouvrant ainsi la voie à un compromis ».
RETROSCENA (coulisses) « Giorgetti ne se rend pas à la réunion mais les nouveaux chiffres sont signés par lui » : « Au moment où à Rome, on donnait le feu vert à un budget réécrit par Bruxelles et remanié par le ministre de l’Economie Tria, près de Varese Giorgetti soufflait sur ses 52 bougies. Une coïncidence très utile pour lui, laissant à Salvini et à son adjoint Garavaglia la tâche de se confronter avec Di Maio et Castelli. Ce n’est pas une prise de distance car Giorgetti est bien connu pour son profil bas et pour son talent pour sentir avant les autres là où porte le vent. Même à la télévision, il a montré qu’il existait une autre Ligue outre celle de Salvini. Une Ligue de révolution mais avec un réalisme comptable »
ENTRETIEN de Danilo Toninelli (M5S), ministre des transports et des infrastructures « Les travaux pour le troisième tunnel de Gênes étaient à un état trop avancé pour pouvoir les arrêter » (Fatto Quotidiano de dimanche) : « Q. Maintenant qu’il y a le feu vert au troisième tunnel (reliant Gênes à Novi Ligure et Tortona), très cher à la Ligue, êtes-vous plus libres pour bloquer la ligne Lyon-Turin ? R. Il n’existe aucun échange politique sur cela. Q. Si l’analyse coûts-bénéfices du chantier devait bloquer la Tav, vous pourrez le confirmer ? R. L’analyse préliminaire sera complétée d’ici décembre, puis, je devrai la partager avec mon homologue française E. Borne et avec la Commissaire européenne et éventuellement revoir le chantier avec la France. Q. Vous avez bloqué les nouveaux appels d’offre jusqu’à la fin de 2019. R. Ceux qui ont gouverné, avant nous, ont cumulé des années de retards. Nous retarderons au maximum de quelques mois »
ARTICLE, La Repubblica (dimanche), P. Griseri : « Le jeu truqué de la LGV Lyon-Turin (TAV) dans la commission Toninelli : 5 membres sur 6 étaient pour le ‘’non’’ » : « Quand la maire de Turin a dit qu’elle connaissait déjà le résultat de l’évaluation couts-bénéfices de la ligne haute vitesse Lyon-Turin (TAV), elle n’avait de pouvoirs divinatoires mais, tout simplement, elle connaissait la composition de la commission nommée par Danilo Toninelli et donc aussi le jugement déjà écrit depuis longtemps. En effet, le directeur de cette commission est Marco Ponti, professeur du Polytechnique de Milan et partisan ‘’ Non-Tav ‘’, comme 5 des 6 membres nommés par le ministère des Transports, qui avait garanti une commission capable de fournir une analyse technique et pas du tout idéologique. Cette donnée est le résultat d’une étude réalisée par le PD à la Chambre et menée par Graziano Delrio et Davide Gariglio ».
ARTICLE, La Repubblica, S. Parola, Sara Strippoli : « La commission LGV (TAV), une blague » : « Les 33 associations, qui sont en train de se battre pour le ‘’oui ‘’ à la poursuite des travaux de la ligne haute vitesse Lyon-Turin, pensent avoir été arnaquées, après la révélation que 5 membres sur 6 de la commission d’évaluation s’étaient déjà exprimés pour le ‘’non ‘’ à la Tav. Le président et coordinateur de ces associations, Corrado Alberto, est très préoccupé pour l’avenir des travaux et a affirmé que s’il l’avait su avant, les associations n’auraient jamais décidé d’aller chez le président du Conseil Conte. Le président de la Région Piémont, Chiamparino, a déclaré qu’il n’y a aucune transparence de la part du gouvernement ».
ARTICLE, La Stampa N. Lillo « La mobilité entre générations bloquée » : « C’est une étude de la Banque d’Italie qui nous dit que l’instruction, le revenu et la richesse continuent à passer des parents aux enfants. Les jeunes sont pénalisés par le chômage et la précarité, générant ainsi une défiance. L’école publique perpétue la disparité des conditions de départ des jeunes. Il suffit de penser que le chômage parmi les jeunes en dessous des 35 ans atteint 32,5%, faisant de l’Italie l’un des derniers pays européens. Le rapport de la Banque d’Italie ne donne pas de solutions faciles. C’est à la politique de trouver des réponses ».
ARTICLE, La Repubblica, A. Cuzzocrea : « M5S en crise, Grillo et Di Battista reviennent » : « Le M5S est en crise, l’ancien député Alessandro Di Battista va revenir en Italie pour rencontrer Luigi Di Maio. Officiellement pour étudier la campagne des prochaines élections européennes, mais aussi pour relancer la politique du Mouvement sur l’environnement, la communication et les activités ministérielles ainsi que pour le sauver d’une crise d’identité et d’une perte considérable de consensus ».
(Traduction : ambassade de France à Rome)
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Ninove : une conseillère communale N-VA se rapproche-t-elle de Forza Ninove ?
Belgique. Flandre. Ninove. Lors des élections communales [municipales] d’octobre 2018, la liste patriotique Forza Ninove est arrivée en tête. L’exécutif de la commune n’est toujours pas mis en place car aucune majorité n’a été, pour le moment, dégagée. [Les autres partis refusent de s’allier avec Forza Ninove.]
L’organisme social de la commune doit mettre en place un organe social. Au sein de celui-ci, Forza Ninove dispose désormais de 4 des 8 mandats. Afin d’éviter cela, une liste commune entre les libéraux de l’Open Vld et le parti nationaliste flamand N-VA était possible et aurait apporté un siège de plus au sein de cet organe à cette liste commune au détriment de Forza Ninove, mais un des deux élus N-VA au conseil municipal a refusé de signer.
Au sein de l'organe social, Forza Ninove, disposant de 4 sièges et les autres partis de 4 (la N-VA en a 0), le président devra trancher lors des votes. Or, celui-ci sera un membre de l’exécutif de la commune [exécutif qui n’est toujours pas mis en place].
Au sein du Conseil communal, Forza Ninove dispose de 15 sièges sur 34 et la N-VA de 2 sièges et deux autres listes de respectivement 9 et 7 sièges. La question qui se pose est : ce refus de signature est-il un pas vers un rapprochement de cette conseillère communale de la N-VA avec Forza Ninove ?
(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2018/10/17/nin...)
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Geert Wilders et Thierry Baudet figurent parmi les 5 nominés pour le titre de politicien de l'année 2018.
Pays-Bas. Cinq politiciens sont nominés pour le titre de politicien de l'année 2018 de l'émission télévisée Eenvandaag, parmi lesquels figurent le dirigeant du PVV Geert Wilders et celui du Forum voor Democratie Thierry Baudet.
00:24 | Lien permanent | Commentaires (0)
L'AfD donnée à 12 %.
Allemagne. Un sondage Forsa donne l'AfD à 12 % dans l'ensemble de l'Allemagne.
CDU : démocrates-chrétiens / CSU : sociaux-chrétiens bavarois
SPD : sociaux-démocrates
AfD : patriotes
FDP : libéraux
die Linke : post-communistes
Grüne : écologistes
Sonstige : autres
Selon NTV, dans l’Est de l’Allemagne les résultats de ce sondage sont :
CDU : 29 %
AfD : 26 %
die Linke : 16 %
Grüne : 9 %
SPD : 8 %
FDP : 6 %
00:14 | Lien permanent | Commentaires (0)
16/12/2018
LE PVV et le FvD sont donnés ensemble à 34 sièges sur 150.
Pays-Bas. Le PVV de Geert Wilders est donné à 18 sièges sur 150 au sein du sondage Maurice de Hond de ce 16 décembre 2018 (soit - 2 par rapport aux législatives de 2017) et le Forum voor Democratie à 16 sièges (soit + 14).
Les partis du gouvernement VVD (libéraux de droite), CDA (démocrates-chrétiens), D66 (libéraux de gauche) en ChristenUnie (sociaux-chrétiens) sont donnés ensemble à 50 sièges sur 150 (soit - 26).
12:57 | Lien permanent | Commentaires (0)
Denderleeuw : le Vlaams Belang ne prendra pas part à l'exécutif.
Belgique. Flandre. Denderleeuw. Le Vlaams Belang, arrivé premier lors des élections municipales du 14 octobre 2018 avec plus de 26 % des voix, ne prendra pas part à l’exécutif. En effet, d’autres partis ont décidé de former une majorité sans le Vlaams Belang et sans le N-VA.
(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2018/10/18/den...)
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15/12/2018
Le Vlaams Belang appelle à prendre part à la Marche contre Marrakesch.
Belgique. Le Vlaams Belang appelle à prendre part à la Marche contre Marrakesch ce dimanche 16 décembre 2018 à Bruxelles. La justice a finalement autorisé la manifestation interdite par le maire socialiste de Bruxelles et le dirigeant socialiste de la Région bruxelloise.
16:08 | Lien permanent | Commentaires (0)
Johann Gudenus demande une interdiction de sortie le soir pour les réfugiés.
Autriche. Le chef de file des élus du FPÖ à la Chambre des députés Johann Gudenus a demandé une interdiction de sortie le soir pour les réfugiés. Cette mesure, déjà réclamée dans le passé par le FPÖ, est mise en avant une nouvelle fois par ce parti suite au fait qu’un réfugié a tué une fille de 16 ans à Steyr en Haute-Autriche.
Johann Gudenus
12:40 | Lien permanent | Commentaires (0)
14/12/2018
"Italie-UE, négociation à outrance."
Italie. Revue de presse.
Budget/UE : Unes - : « Dernier duel sur le budget » (Corriere della Sera), « Un budget qu’il faut réécrire : bras-de-fer sur les coupes » (La Repubblica), « Italie-UE, négociation à outrance » (La Stampa), « Budget, les dernières requêtes de l’Europe » (Il Messaggero), « L’étau sur le budget pour réduire le déficit » (Il Mattino), « L’Europe demande un ultime effort » (Avvenire).
ARTICLE, Corriere della Sera F. Fubini « Juncker, la ‘’colombe’’ envers et contre tous, veut maintenant un geste sur les retraites » : « Juncker et Moscovici remarquent qu’en Italie, il n’y a pas la perception qu’ils sont isolés à l’intérieur même de la Commission. Les deux colombes se retrouvent donc contre tous les autres membres et pas seulement le vice-président Dombrovskis. Raison pour laquelle ils ont été déçus après la rencontre avec G. Conte et G. Tria, jeudi soir. Après plusieurs appels au dialogue, le Président du Conseil et son ministre se sont présentés les mains presque vides. Juncker et Moscovici se sont montrés toutefois constructifs : ils veulent à tout prix éviter une procédure aux effets imprévisibles pour l’Italie. Le Luxembourgeois craint qu’une éventuelle décision d’infraction, alors que Paris en serait dispensé, ne soit instrumentalisée par la Ligue et le M5S dans la campagne pour les élections européennes. On demande un effort sur les retraites. Pour cela, Conte et Tria ont besoin du feu vert de Salvini. Il faudra faire vite, mercredi la Commission tranchera ».
EDITORIAL Corriere della Sera M. Franco « L’italo-sceptique qui ne sait pas faire l’arbitre – Histoire du Commissaire Moscovici avec le cœur à Paris, et par intermittence, à Rome » : « La phrase avec laquelle le Commissaire Moscovici a presque remis en cause l’équilibre précaire du compromis auquel est parvenu Conte, soutenant que ‘’l’Italie devrait faire d’autres efforts sur la loi de finances 2019’’, a surpris le gouvernement italien. Le fait qu’il ait ajouté que c’est un ‘’pas dans la bonne direction, mais nous n’y sommes pas encore : il y en a d’autres à faire, sans doute des deux côtés’’ n’a pas beaucoup rassuré. Moscovici se montre indulgent vis-à-vis des mesures annoncées par Macron et dur vis-à-vis de l’Italie qui, même si cela est après beaucoup d’erreurs, a montré qu’elle sait s’imposer un simulacre d’autodiscipline financière. Moscovici sait cependant qu’il doit rejeter l’accusation des autres Etats qui le disent sensible aux demandes de l’Italie pour aider la France ».
COULISSES Il Messaggero M. Conti « Conte fait pression sur les dirigeants européens et réécrit les mesures de la loi de finances avec le Trésor » : « Le jour suivant l’annonce de réduction de 8 milliards la loi de finances, Conte retourne à Bruxelles pour le Conseil européen, pour faire ‘’campagne’’ pour le quasi-accord avec la Commission. De Merkel à Rutte, l’appréciation pour le travail qu’il a accompli ces dernières semaines est quasi-unanime. Le temps à disposition est court pour la Commission qui doit présenter son rapport lundi à l’Ecofin sur le budget italien. Il est également court pour le gouvernement italien qui doit présenter le même jour au Sénat l’amendement modifiant la loi de finances. »
COMMENTAIRE, La Repubblica, S. Folli : « Et maintenant, un scénario Tsipras s’ouvre » : « Quelque chose a changé ces dernières heures : le scénario « Tsipras » s’est ouvert dans notre pays. Tsipras, du nom du président du Conseil grec, étaituin important contestataire des règles européennes et qui maintenant, est en train de gouverner sous le signe de l’orthodoxie. Sa transformation a eu lieu après un référendum convoqué pour dire ‘’non’’ aux requêtes de l’UE. Il avait gagné triomphalement sur ce présupposé, mais ensuite ne l’avait pas du tout respecté. Nous n’en sommes pas encore là et le couple Salvini-Di Maio a encore du chemin à faire avant de devenir la version locale de la girouette d’Athènes. Toutefois, le point de non-retour a été frôlé, quand le président du Conseil a accepté de fixer le déficit à 2,04 %, en le présentant comme un grand succès. Ce compromis entre les deux faiblesses, celle du gouvernement italien et celle de la Commission Juncker, est un acte de réalisme mais aussi un adieu à l’ambition de la Ligue et du M5S de représenter une alternative radicale, presque révolutionnaire, à l’Europe d’Angela Merkel ou plutôt de l’ancien pacte privilégié franco-allemand ».
ANALYSE, La Repubblica, C. Tito : « La saison des deux gouvernements » : « Un gouvernement double, sans une route crédible, capable d’hypothéquer l’avenir avec un pari d’aventuriers. Une Union européenne suspendue, dans les limbes électoraux, préoccupée uniquement par le règlement des comptes qui aura lieu en juin, quand la nouvelle Commission s’installera. Le résultat : une loi de finances hypocrite dans laquelle tout le monde prétend avoir trouvé une solution. Quand on comprendra que les prévisions du gouvernement sont sans fondement et que la donnée sur la croissance à 1,5 % est une mystification, consciemment occultée par la Commission, le château des illusions s’effondrera. La seule donnée positive pour l’Italie est la possibilité d’éviter la procédure d’infraction, mais seulement pour le moment, parce que le pêché original de ce gouvernement est toujours le même. Ce n’est pas une coalition, c’est une somme de partis ; ce n’est pas un gouvernement, ce sont deux gouvernements qui se passent le flambeau sans cesse sur un échiquier fermé ».
ANALYSE Sole 24 Ore L. Palmerini « Le prix (différent) que Di Maio et Salvini paient après la marche arrière » : « La déclaration conjointe des deux leaders, assurant leur ‘’pleine confiance’’ au Président du Conseil Conte pour négocier avec l’Europe, est la démonstration de la volonté de trouver un accord. Dans les derniers sondages, 58% des Italiens se déclarent favorables à un accord avec Bruxelles. La désillusion de la base 5 Etoiles a explosé sur les réseaux sociaux. Même le ‘’Capitaine’’ Salvini a été critiqué sur le web. Toutefois, ce dernier l’emporte sur Di Maio puisque 53% de son électorat, selon un sondage Ipsos, est favorable à un accord avec l’UE ».
COULISSES La Stampa, P. Baroni « Marche arrière M5S-Ligue sur le revenu et les retraites : ‘’nous mettre dans une position de rigidité a été une erreur’’ » : « Au sein du gouvernement, certains – comme le légiste G. Centinaio – estiment que le bras-de-fer avec l’Europe sur le budget a eu un coût et personne n’y a gagné. Le responsable de l’Agriculture, S. Costa, avoue ‘’nous devrions faire nous aussi un mea culpa. Ils auraient dû moins se crisper et chercher le dialogue’’. Salvini et Di Maio peuvent lire sur leurs réseaux sociaux (tant aimés) de nombreuses critiques, protestations et déceptions. Les deux vice-présidents du Conseil ont fini par céder à la ligne du dialogue de G. Conte ».
ARTICLE La Stampa M. Bresolin « Le blitz en Europe des 5 Étoiles tombe à l’eau, la Ligue vote en faveur de la Ligne Lyon-Turin » : « À Strasbourg, l’amendement présenté par les 5 Etoiles pour exclure la ligne grande vitesse Lyon-Turin (Tav) des financements européens a été largement repoussée. Par conséquent, la ‘’Tav’’ demeure parmi les premières 10 grandes œuvres qui font partie du ‘’connecting Europe Facility’’ (Cef). Un avertissement clair nous vient de Bruxelles : en cas d’ultérieurs retards, il y a un risque de voir les fonds passer à d’autres chantiers. Et l’Italie pourrait même être appelée à rembourser l’argent jusque-là encaissé. La Commission attend des évolutions ‘’dans les prochaines semaines’’ »
ARTICLE Corriere della Sera V. Piccolillo « Toninelli se rend : l’analyse des coûts sauve le troisième tunnel Tortona-Novi Ligure-Gênes » : « Le ministre des infrastructures D. Toninelli (M5S) se rend par le biais de Facebook. Il prévient aussi les critiques ‘’nous avons affronté sans préjugés un dossier envenimé que les professionnels de la politique nous ont laissé’’. [Selon les experts], ne pas réaliser l’œuvre publique coûterait 2 milliards et demi. Voici donc la première des analyses complétée parmi celles demandées par le ministre. On attend encore les résultats de la ligne Lyon-Turin (Tav), peut-être d’ici la fin de l’année ».
LETTRE ouverte du comité en faveur de la ligne Lyon-Turin, La Stampa : « Cher Président Fico, sortons de l’isolement » : « Monsieur le Président de la Chambre, dans votre lettre à La Stampa vous évoquiez un modèle différent de développement du territoire. Laissez-nous raconter le nôtre. La ‘’Tav’’ ne sera certainement pas la solution à tous les maux, mais elle constitue certainement une manière concrète de s’ouvrir et de se connecter aux autres zones de la planète, donnant une opportunité de croissance et favorisant les entreprises locales ».
COMMENTAIRE Corriere della Sera E. Franco « Pourquoi le Nord-Est aime-t-il les grandes œuvres » : « Le gouvernement a mis un peu de temps pour comprendre la nécessité d’une confrontation avec les entreprises. Certains chantiers alimentent le PIB, alors que les droits commerciaux américains et le spread préoccupent les entrepreneurs. Le gouverneur de la région Vénétie, Zaia (Ligue), a prôné ouvertement pour la réalisation des grandes œuvres (Tav, l’autoroute ‘’Pedemontana’’, celle du Valdastico, celle Romea Commerciale...). La circulation est un problème concernant aussi la qualité de la vie et la compétitivité des territoires ».
ARTICLE Corriere della Sera « ‘’Nous nous portons candidats pour la Cop26 » : « C’est le ministre de l’Environnement Sergio Costa (Indépendant, proche du M5S) qui l’annonce par Twitter ‘’avec le Président du Conseil G. Conte nous avons décidé de formaliser la candidature’’. Le rendez-vous de 2020 sera crucial pour la pleine opérativité de l’accord de Paris sur la réduction des émissions de Co2 et pour la décarbonisation ».
ARTICLE, V. Di Giacomo, Messaggero, « Battisti, le juge demande son arrestation, l’extradition semble porche. La Cour suprême brésilienne a lancé un mandat de capture à Interpol contre l’ex terroriste, qui pourrait cependant être déjà en fuite – Il avait été surpris à la frontière avec la Bolivie en octobre, en possession de beaucoup d’argent, préparant sans doute son nouvel ‘’exil’’ ».
ARTICLE, Il Mattino, F. Pacifico : « Sud, l’écart avec le Nord a augmenté » : « Le rapport Istat de 2017 montre l’écart du PIB entre Sud et Nord : le retard a augmenté de 44,1 % à 45 %. La Campanie a été en ligne avec la moyenne italienne, + 1,6 %, au sommet le Haut-Adige, avec une valeur presque triple de la Calabre ».
(Traduction : ambassade de France à Rome)
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13/12/2018
Les citoyens devront avoir vécu 7 ans sur 12 au Danemark afin d’avoir droit aux allocations de chômage.
Danemark. Le gouvernement et le Parti du Peuple danois se sont mis d’accord sur les propositions suivantes : les citoyens devront avoir vécu 7 ans sur 12 au Danemark afin d’avoir droit aux allocations de chômage. Diverses exceptions seront cependant introduites (pour les personnes qui ont travaillé à l’étranger pour des entreprises ou les autorités danoises ou ont vécu à l’intérieur de l’Union Européenne et les étudiants et employés d’organisations humanitaires qui ont séjourné dans ce cadre à l’étranger). Ces mesures seront introduites successivement jusqu’en 2021.
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La Ligue donnée à 31 ou 32 % et le M5S à 26 ou 29 %.
Italie. Un sondage EMG donne la Ligue à 32 %, le M5S à 26 % et Frères d’Italie à 4 %. Un sondage Piepoli donne la Ligue à 31 %, le M5S à 29 % et Frères d’Italie à 4 %.
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L'AfD ne dispose toujours pas d'une vice-présidence à la Chambre des députés.
Allemagne. Mariana Harder-Kühnel de l’AfD n’a pas été élue ce jeudi 13 décembre 2018 au poste de vice-présidente de la Chambre des députés. Plus d’un an après l’assemblée constitutive de la Chambre des députés, l’AfD ne dispose toujours pas de la vice-présidence à laquelle elle a droit.
241 députés sur 659 ont voté pour, 377 contre et 41 se sont abstenus. La majorité nécessaire est de 355 votes.
[Mariana Harder-Kühnel avait déjà échoué une première fois à la fin du mois de novembre 2018.]
Mariana Harder-Kühnel
(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2018/11/29/l-a...)
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