Denis Menouda dérape une nouvelle fois.

Suisse. Genève. Le Conseiller municipal du MCG Denis Menouda dérape une nouvelle fois. Cette fois-ci à propos d’Israël : 

http://www.tdg.ch/geneve/actu-genevoise/Encore-un-derapag...

Déclarations irrédentistes d’Ataka au sein du Parlement.

Bulgarie. Le groupe parlementaire d’Ataka a réclamé, lors d’une réunion de l’Assemblée nationale bulgare, le retour de territoires historiques peuplés de Bulgares et « occupés » par des Serbes et des ainsi-dénommés « Macédoniens ». Ataka vise tout particulièrement les municipalités de Tsaribrod et Bosilegrad (actuellement en Serbie) et Strumica (actuellement en Macédoine (FYROM)). Ces territoires ont été occupés par les Serbes après le Traité de Neuilly-sur-Seine imposé à la Bulgarie le 27 novembre 1919. 

Ataka estime que la Serbie et la FYROM ne peuvent être considérés comme les successeurs légaux de l’État des Slovènes, Croates et Serbes car la Serbie n’a pas été acceptée par l’ONU et la Communauté internationale en tant que successeur de la Yougoslavie. Quant à la Macédoine, elle n’est pas reconnue internationalement sous son nom constitutionnel. 

Ataka pense que cette question doit être réglée avant que la Serbie ne débute les pourparlers d’accession à l’Union européenne et avant que la FYROM n’entre dans l’Union européenne.

"Parti politique Ataka"

La déchéance de Berlusconi votée par le Sénat fait la Une des principaux quotidiens italiens.

Italie. Déchéance de Silvio Berlusconi : si les quotidiens de gauche ou centre-gauche mettent l’accent sur la déchéance de Silvio Berlusconi (Repubblica : « Berlusconi, leader déchu », Unità, « un fraudeur du fisc chassé »), la plupart des Unes des grands quotidiens du 28 novembre retiennent de la journée du 27 à la fois la déchéance de S. Berlusconi et son attitude combative (1er quotidien national, Corriere : « Berlusconi hors du Sénat : je me battrai encore »), la presse berlusconienne lançant l’appel à la mobilisation (Il Giornale : « Sénat, 17h42 : coup d’Etat – vengeance dans les urnes », Libero, « je reviens tout de suite »). 

Si certains commentateurs n’ont « pas de doute » sur le fait qu’une saison de vingt ans de berlusconisme s’est conclue hier (S. Folli, éditorialiste politique du quotidien économique Sole 24 Ore), la majorité souligne qu’il ne s’agit que d’une étape et que le berlusconisme n’est pas (encore) défait, pour s’en alarmer ou s’en réjouir : 

- le directeur du quotidien de centre-gauche Repubblica, E. Mauro, se réjouit de voir une « exception finie » avec l’application enfin égale pour tous de la loi (se traduisant par l’éviction du Sénat du Cavaliere) et un gouvernement « plus stable », mais souligne l’urgence d’une réforme de la loi électorale face à la « tentation lepéniste » d’un Berlusconi « libéré et désespéré », s’opposant « à tout, l’Italie, l’euro, l’Europe ». 

- dans une ligne similaire, plusieurs commentaires soulignent (souvent pour le regretter) que Silvio Berlusconi n’a pas été vaincu dans les urnes, certains estimant que son potentiel politique pourrait être accru par une sortie de la majorité le libérant de toute responsabilité gouvernementale. Plusieurs commentateurs incitent ainsi à ne pas confondre la maigre affluence dans la manifestation de soutien hier au Cavaliere avec un déclin électoral inéluctable. Ainsi pour le directeur du quotidien anti-système (et anti-berlusconien) Fatto quotidiano, A. Padellaro : « il y a 7-8 millions d’électeurs qui continuent d’espérer dans la résurrection de l’adoré Silvio, plus par haine de la gauche « des impôts et de l’euro qui est en train de nous ruiner », que par amour de la droite (…), les sondages disent que, en cas d’élections, ce ramassis d’alfaniens, de forzaitaliens (…) peut battre le PD ». Mais aussi pour le politologue et spécialiste des sondages R. d’Alimonte dans le Sole 24 Ore qui souligne que « tant que le Cavaliere pourra compter sur les 6-7 millions d’électeurs qui lui sont fidèles, et sur ses ressources financières et médiatiques, il ne sera pas fini », estimant même que, « si Silvio Berlusconi et Angelino  Alfano se rassemblaient dans une coalition pour les prochaines élections, nous pourrions découvrir qu’une coalition de centre-droit comprenant un parti plus modéré et un parti plus radical est plus compétitive que ne l’a été la coalition de Berlusconi en 2013 fondée sur le PdL ».

(Traduction : ambassade de France à Rome)

Le PVV s'inquiète d'un tsunami de travailleurs bulgares et roumains.

Pays-Bas. Alors que le Premier ministre néerlandais Marc Rutte est à Vilnius en Lituanie, le PVV de Geert Wilders désire que le gouvernement néerlandais, au vu du chômage élevé qui frappe le pays,  prenne des mesures afin de prévenir un afflux massif de travailleurs du secteur de la construction bulgares et roumains à partir du 1 janvier 2014. Le PVV demande que l’obligation pour les travailleurs roumains et bulgres de disposer d’un permi de travail soit maintenue après le 1 janvier 2014.

Réaction de Gianni Alemanno à la déchéance de Silvio Berlusconi.

 

Italie. L’ancien maire de Rome Gianni Alemanno écrit sur Twitter, suite à la déchéance de mandat de sénateur de Silvio Berlusconi : « Cette journée est un mauvais jour pour la démocratie italienne,  mais à gauche on ne s’en rend pas compte. »

Reportage de TF1 sur l'Aube dorée.

 

Grèce. TF1 a réalisé un reportage sur le parti ultranationaliste grec Aube dorée. (Précisons que l'insigne de l'Aube dorée est un symbole grec ancien qui se trouve dans de nombreux restaurants grecs. Ajoutons que l'Aube dorée est un parti d'adeptes d'Ioánnis Metaxás, un dictateur grec chassé par Adolf Hitler venu au secours de Benito Mussolini qui avait envahi la Grèce depuis l'Albanie. Être à la fois adepte de Metaxás et d'Hitler est donc plutôt incompatible.)

[Ajoutons que le régime fasciste en vigueur en Autriche avant l'annexion de l'Autriche à l'Allemagne par Hitler a été opposé au national-socialisme et que, au sein de divers pays d'Europe, des fascistes ont lutté, dans la Résistance, contre l'invasion de leur pays par les nationaux-socialistes allemands.]

Silvio Berlusconi est déchu de son poste de sénateur.

Italie. Les sénateurs ont voté la déchéance de Silvio Berlusconi de son poste de sénateur (Précisons que contrairement à ce qui est dit dans le reportage d’Euronews, Alessandra Mussolini n’est pas la nièce, mais bien la petite-fille, de Benito Mussolini. Elle est sénatrice de Forza Italia) :  

http://fr.euronews.com/2013/11/27/silvio-berlusconi-perd-...

Manifestation de soutien à Silvio Berlusconi à Rome.

Italie. Rome. Des partisans de Silvio Berlusconi se sont réunis afin de lui exprimer son soutien avant que le Sénat ne prenne sa décision à propos d'une éventuelle exclusion.

Silvio Berlusconi

Les (vrais) Finlandais donnés à 17,2 %.

Finlande. Un sondage YLE donne les (vrais) Finlandais à 17,2 %.

La sortie de Forza Italia de la majorité parlementaire monopolise la Une des quotidiens italiens.

Italie. La sortie du parti Forza Italia de Silvio Berlusconi de la majorité parlementaire monopolise quasiment la Une des principaux quotidiens italiens, ce matin : « Nouvelle majorité, sans Berlusconi » (Corriere della Sera), « Berlusconi met fin aux larges ententes » (La Repubblica), « Adieu aux larges ententes » (La Stampa), « Berlusconi, adieu au Gouvernement » (Il Messaggero).

Large couverture de la sortie attendue du nouveau parti de Silvio Berlusconi, Forza Italia de la majorité parlementaire, officialisée hier, et du vote attendu aujourd’hui sur la déchéance du Cavaliere de son mandat de sénateur (avec en parallèle une manifestation de Forza Italia) : « Forza Italia à l’opposition mais le Quirinal verrouille l’exécutif » (Corriere), « Forza Italia sort de la majorité, aujourd’hui le vote sur la déchéance » (Repubblica), « Berlusconi quitte la majorité » (La Stampa,) « La nuit la plus longue du Cavaliere » (Repubblica), « Berlusconi ne cède pas : manifestation, ce n’est que le début » (Corriere), « Silvio en campagne électorale. Slogan : sortir de l’euro » (Messaggero).

Les commentaires tentent d’évaluer les conséquences sur le gouvernement de la sortie de Forza Italia de la majorité et de S. Berlusconi du Sénat, tous relevant que celles-ci ne seront claires qu’après les primaires du PD (8 décembre) et le positionnement de M. Renzi comme (probable) secrétaire national du parti :

 Pour S. Folli dans le Sole 24 Ore ‘’ le tournant de Berlusconi rend Letta plus stable mais l’oblige à agir et à affronter les problèmes » et « ce gouvernement sera assiégé », avec « une opposition berlusconienne qui a l’air de vouloir être intransigeante et d’une certaine manière imprévisible », ce qui pourrait avoir des conséquences néfastes sur le chantier institutionnel : « l’adieu de Forza Italia rend plus difficile l’obtention d’une majorité qualifiée et il ne faut pas se faire d’illusion sur le fair play de Forza Italia sur ces thèmes ». Même tonalité chez P. Battista dans son éditorial du Corriere : « Berlusconi et son parti se mettent dans une position anti-système, ils ne veulent plus contribuer à la réforme de la loi électorale et à celle des institutions, ce n’est pas seulement la défiance à l’égard d’un gouvernement, c’est l’application littérale du mot d’ordre destructeur et masochiste ‘après moi le déluge ‘. A partir d’aujourd’hui la démocratie italienne vit dans la tenaille de deux forces politiques, l’autre est le M5S de Grillo, qui refusent toute collaboration avec les autres forces politiques. Au diable le pays ». 

Plusieurs éditoriaux tentent un bilan de 20 ans de berlusconisme. B. Spinelli alerte à ce sujet dans le quotidien de centre-gauche Repubblica contre la tentation de considérer close cette période : « il continue : même déchu, assigné aux travaux d’intérêt général, le leader de Forza Italia disposera de deux armes insalubres et redoutables : un appareil médiatique inchangé et des moyens financiers énormes », « plus fondamental encore étant l’héritage culturel et politique de ces vingt ans » : « nous ne sortirons de cette période amorale, illégale, immorale que si en nous regardant dans le miroir nous nous voyons nous-mêmes derrière le monstre », estime l’éditorialiste qui souhaite que la « déchéance de S. Berlusconi ne soit que le premier acte ».

(Traduction : ambassade de France à Rome)

Les Démocrates suédois désirent étendre le nombre de sujets qu'ils abordent.

Suède. Le dirigeant des Démocrates suédois Jimmie Åkesson a déclaré lors d’une interview au quotidien Svenska Dagbladet que son parti manque d’influence au Parlement et que les Démocrates suédois vont porter plus d’attention sur des questions autres que celles de l’immigration tout en n’abandonnant pas ce thème.  

Un sondage SIFO paru à la mi-novembre 2013 donne les Démocrates suédois à 9 % (contre 5,7 % lors des élections législatives de 2010).

Jimmie Åkesson

Le VBJ obtient des places éligibles.

Belgique. Flandre. Le président de l’organe de jeunesse du Vlaams Belang, le Vlaams Belang Jongeren (VBJ), Tom Van Grieken a vu sa demande, en vue des élections [régionales, nationales et européennes] de mai 2014, de renouvèlement des candidats sur les listes du parti satisfaite. Il déclare que le VBJ obtient une place éligible dans presque chaque province. Tom Van Grieken figurera en deuxième position à Anvers sur les listes du parti en vue de l’élection du parlement flamand.

Italie : le centre-droit est donné premier.

Italie. Un sondage Datamedia donne le centre-droit à 34,4 % (Forza Italia : 19,5 %, NCD : 5,9 % et Ligue du Nord : 3,6%), le centre-gauche est donné à 33,3 % % (PD 28.9%, SEL 3.4%), le Mouvement 5 étoiles de Beppe Grillo est donné à 20,8 % et les centristes sont donnés à 3,8 %.

Arno Eccher acquitté de blanchiment d’argent et condamné pour faux témoignage.

Autriche. L’ancien président exécutif du BZÖ Arno Eccher est acquitté de blanchissement d’argent dans le cadre de versements d’argent de Telekom Austria au BZÖ. Selon le tribunal, il n’est pas prouvable qu’Arno Eccher ait été au courant de l’origine illégale des fonds. Il reçoit par contre une condamnation avec sursis de 5 mois de prison pour faux témoignage devant la Commission parlementaire portant sur ce sujet.

Reportage de TF1 sur le Parti (norvégien) du Progrès.

Norvège. TF1 a réalisé un reportage sur le Parti du Progrès :

L'avenir de Silvio Berlusconi se jouera ce 27 novembre 2013 à 19h.

Italie. Le Sénat italien votera ce mercredi 27 novembre 2013 à 19h à propos de la déchéance de Silvio Berlusconi de sa fonction de sénateur.

Reportage de TF1 sur le Jobbik.

Hongrie. TF1 a présenté au sein de son journal du 25 novembre 2013 un reportage sur le Jobbik :

Un organisateur étudiant a voulu empêcher Yury Mykhalchyshyn de parler au micro.

Ukraine. Kiev. Un organisateur étudiant d’une manifestation pro-Union européenne qui s’est déroulée le 24 novembre 2013 a voulu empêcher un des dirigeants de Svoboda Yury Mykhalchyshyn de prendre la parole, car, selon lui, l’événement  n’était pas politique. Des membres de Svoboda ont réussi à écarter les étudiants du micro et Yury Mykhalchyshyn a pu s’exprimer devant 20.000 personnes. Les étudiants sont ensuite arrivés à expulser Yury Mykhalchyshyn du micro.

Yury Mykhalchyshyn

Courte majorité au Sénat pour le gouvernement italien.

Italie. Suite au retrait du soutien de Forza Italia, le gouvernement italien dispose encore d'une large majorité à la Chambre, mais d'une courte majorité de 7 sièges au Sénat [168 sur 321].

Chambre des députés (à gauche) et Sénat (à droite)

[Le Sénat compte 321 sénateurs : 315 élus et 6 sénateurs à vie. Les sénateurs à vie ont également le droit de vote.]

Forza Italia enlève son soutien au gouvernement italien.

Italie. Le parti Forza Italia de Silvio Berlusconi enlève son soutien au gouvernement italien.

Le Bal des Corporations étudiantes nationalistes aura lieu le 24 janvier 2014.

Autriche. Le Bal des Corporations étudiantes nationalistes aura lieu cette année le 24 janvier 2014.

Suisse : des ministres en campagne contre l’initiative de l’UDC « contre l'immigration massive ».

Suisse. Le gouvernement et les cantons entrent en campagne contre l’initiative de l’UDC « contre l'immigration massive » :  

http://www.rts.ch/info/suisse/5403477-le-conseil-federal-...

Heinz-Christian Strache est célibataire.

Autriche. Le président du FPÖ Heinz-Christian Strache (44 ans) et sa fiancée Andrea Eigner (28 ans) se sont séparés. Ils ont annoncé la nouvelle le 13 novembre 2013.  

Cette séparation est la conséquence du fait que l’occupation politique de Heinz-Christian Strache ne lui laisse pas beaucoup de temps pour sa vie de couple et du fait qu’Andrea Eigner n’apprécie pas que la vie privée du couple fasse l’objet de questions lors des interviews réalisées par les médias.

Heinz-Christian Strache et Andrea Eigner

L'article sur Marian Kotleba a été corrigé.

 

Slovaquie. Marian Kotleba est actuellement le dirigeant de Notre Slovaquie.

(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2013/11/24/mar...)

Ecouter l'émission de Méridien Zéro sur la Hongrie et le Jobbik.

Hongrie. L'enregistrement de l'émission de Méridien Zéro sur la Hongrie et le Jobbik peut être écouté ici :

http://www.meridien-zero.com/archive/2013/11/21/emission-...