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15/09/2023

"Meloni, en visite chez Orban, est rattrapée par la crise de Lampedusa." et "Marion Maréchal Le Pen à Lampedusa."

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Italie. Revue de presse.

La hausse des taux directeurs par la BCE fait les gros titres : « BCE, la dixième hausse des taux » (Corriere della Sera), « Taux, voici l’étau de la BCE » (La Repubblica), « BCE, les taux relevés encore de 0,25% » (Sole 24 Ore) « La BCE ne s’arrête plus » (Il Messaggero). La visite en Hongrie de Giorgia Meloni fait aussi les unes : « Meloni : un pacte avec Orban, ensemble pour défendre Dieu et la famille » (Repubblica). La crise migratoire à Lampedusa est aussi largement couverte : « Le gouvernement se divise sur Lampedusa » (Stampa), « La preuve de la trahison : la gauche du commissaire Borrell a boycotté le paiement des fonds à la Tunisie » (Giornale). Entretien de Marion Maréchal Le Pen au Corriere della Sera : « Je suis à Lampedusa et je montrerai aux Français à quel point vous avez été laissés seuls ».

Les JT couvrent essentiellement la crise migratoire à Lampedusa, la visite en Hongrie de Giorgia Meloni, l’annonce de 170 000 embauches dans l’administrationla hausse des taux par la BCE et l’inculpation du fils du Président américain Joe Biden. 

Sur X, le hashtag #Lampedusa fait toujours tendance. 

ARTICLE, Sole 24 Ore, L. Palmerini « Meloni, en visite chez Orban, est rattrapée par la crise de Lampedusa » : « Alors qu’en Italie elle est assiégée par l’urgence des débarquements record et les coups bas portés par Matteo Salvini, Giorgia Meloni se rend en Hongrie pour rencontrer Orban. Entre-temps, la nièce de Marine Le Pen, Marion Maréchal, annonce son arrivée à Lampedusa. Ce n’est pas un cadeau pour la Présidente du Conseil qui continue à être prise pour cible par une droite pas très amicale et qui fait tout son possible pour mettre en lumière ses faiblesses. A Budapest, Meloni tente de rétablir un équilibre, même si le leader hongrois ne peut pas faire grand-chose sur les deux dossiers brûlants en Italie : l’immigration et le Pacte de Stabilité. Hier Orban a parlé de natalité : un sujet important qui ne suffit pas à contrebalancer la situation migratoire et l’échec de l’opération avec la Tunisie de Saïed. En Europe, Meloni semblait s’être rapprochée de von der Leyen mais maintenant il y a un froid. Probablement parce que la possibilité d’une alliance entre populaires et conservateurs semble s’éloigner définitivement. Quant aux attaques lancées récemment contre le Commissaire Gentiloni, accusé de ne pas jouer solidaire avec l’Italie, Tajani prend ses distances sur ces propos. Il explique qu’il est important de rester impartial lorsque l’on occupe un poste institutionnel au niveau européen, contredisant de fait la Présidente du Conseil. Tous ces changements de cap rendent la position du gouvernement vis-à-vis de l’Europe de moins en moins claire. Enfin, sur le choix de von der Leyen de confier à Draghi le dossier de la compétitivité, Meloni a commenté ‘’j’espère qu’il sera bienveillant avec l’Italie’’. Plusieurs y ont vu une erreur et des propos déplacés. Car Draghi sera impartial. En réalité, Meloni s’est exprimée ainsi pour ne pas se laisser devancer par Salvini et Marine Le Pen. Pourtant, le dossier migratoire et le Pacte de Stabilité auraient besoin d’un cap. » 

ENTRETIEN, Corriere della Sera, de Marion Maréchal, vice-présidente de Reconquête, « Je suis ici à Lampedusa et je vais montrer aux Français combien [l’Italie] a été laissée seule » : « Question : Madame Marion Maréchal, pourquoi êtes-vous à Lampedusa ? Réponse : Pour manifester publiquement mon soutien à l'Italie, abandonnée par le gouvernement français et l'UE face à cette urgence migratoire, et pour montrer aux Français la gravité de la situation, car les personnes qui débarquent ici aujourd'hui seront chez nous demain. Nous ne sommes qu'au début d'une crise migratoire sans précédent, ces flux ne sont rien par rapport à ce qui nous attend. La démographie fait l'histoire et si nous pensons qu'en 2025, le Nigeria sera plus peuplé que l'ensemble de l'Union européenne, nous comprenons ce vers quoi nous allons. Que reprochez-vous à l'UE ? La liste est longue, par exemple d'avoir poussé à la démission l'ancien directeur de Frontex, Fabrice Leggeri, pour avoir voulu en faire un véritable instrument de protection de nos frontières alors que la gauche veut en faire une agence humanitaire qui se contente de secourir les embarcations de migrants en mer pour les aider à arriver sur nos côtes. Les missions de Frontex doivent être clarifiées et étendues". Et à la France et à l'Allemagne en particulier ? La France, en accueillant l'Ocean Viking alors que l'Italie tentait à juste titre de fermer ses ports, s'est transformée en ‘’pull-factor’’, incitant les migrants à tenter la traversée. Quant à l'Allemagne, elle refuse désormais d'accueillir des migrants en provenance d'Italie mais impose depuis des années sa folle politique migratoire à tous les États membres de l'espace Schengen, comme avec les millions de migrants accueillis en 2015 sans consultation et dispersés ensuite vers les pays voisins. Le gouvernement hongrois est proche de vos positions souverainistes, mais ferme à son tour ses frontières et n'aide pas les pays en difficulté comme l'Italie. Que pensez-vous de l'attitude de Viktor Orbán ? Orbán défend à juste titre les intérêts de son pays. La seule façon de mettre tout le monde d’accord, c'est de mettre en place une grande opération militaire européenne coordonnée sur le modèle de l'opération Sophia pour intercepter les bateaux et les trafiquants, surveiller les routes maritimes, arrêter les passeurs et détruire les bateaux. Dimanche, votre tante, Marine Le Pen, sera à Pontida pour soutenir Matteo Salvini. Vous l’avez précédée en apportant votre soutien au gouvernement de Giorgia Meloni à Lampedusa. Quelle est votre relation politique et personnelle avec Marine Le Pen ? Nous sommes de la même famille mais nous savons distinguer les relations personnelles et la politique. Aujourd'hui, avec Reconquête, je porte un projet politique différent de celui du Rassemblement national, notamment sur la défense de notre identité, avec un programme économique qui valorise le travail plutôt que l'assistanat et met fin à l'oppression fiscale, en luttant contre la propagande woke et Lgbt. Nous promouvons en France la nécessité d'une coalition de droite suivant l'exemple italien. Le vice-secrétaire de la Ligue, Andrea Crippa, a critiqué l'action de Mme Meloni, affirmant que son action diplomatique (les voyages en Tunisie avec Ursula von der Leyen, ndlr) "n'a pas fonctionné à mes yeux". Qu’en pensez-vous ? Je crois que Giorgia Meloni fait tout ce qu'elle peut face à une crise migratoire qui a des caractéristiques inédites. Mais l'Italie combat malheureusement aujourd'hui avec des armes émoussées par les politiques de Bruxelles et par la jurisprudence italienne qui a envoyé Matteo Salvini au tribunal pour avoir voulu fermer les ports. Il est évident que cela oblige Giorgia Meloni à chercher une autre approche, qui passe nécessairement par des accords au niveau européen. C'est pourquoi, l'année prochaine, nous devons tenter de changer la majorité européenne, pour permettre aux gouvernements comme celui de l'Italie d'avoir les mains libres. Après l’entretien au Corriere de Manfred Weber, très sceptique, pensez-vous encore qu’une alliance des forces souverainistes et conservatrices avec le PPE soit possible ? Tout dépendra des résultats aux élections européennes mais le fait-même qu’on réfléchisse à cette possibilité représente un tournant historique. »

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(https://www.youtube.com/watch?v=WdUZFFCIIb8)

PREMIER PLAN, Il Messaggero, A. Bulleri : « Le dernier chantage de Saïed : les fonds européens ne sont jamais arrivés » : « Un accord resté jusqu'à présent sur le papier. En partie à cause de la lenteur de la bureaucratie européenne, en partie à cause de la résistance de ceux qui, à Bruxelles, "rament contre" l'application du mémorandum. Le plan qui, dans la vision du gouvernement Meloni, aurait dû et devra endiguer les départs de migrants depuis les côtes tunisienne et qui, pour l'instant, peine à se mettre en place. La raison est simple : les 105 millions d'euros promis par l'UE au président tunisien Kais Saïed pour garantir le contrôle des frontières ne sont jamais arrivés. Tout comme les 150 millions promis pour soutenir le budget de Tunis. Sur les 7.000 migrants débarqués à Lampedusa en 48 heures, on estime qu’environ 5.000 seraient partis de Tunisie. S’agit-il de représailles ? D’une manière de faire pression sur les institutions européennes, en mettant la Commission face à la hausse des arrivées ? Le refus opposé par Saïed à la visite d'une délégation de députés européens de la commission des affaires étrangères, accrédite également cette hypothèse. Les socialistes européens ont d’ailleurs demandé hier que le plan soit révoqué. Pour le gouvernement italien (ministères de l’Intérieur et des Affaires étrangères en tête), au contraire, l'accord doit devenir "opérationnel" le plus rapidement possible : la stratégie qui a donné lieu au mémorandum avec Tunis, n'est pas remis en cause par l’exécutif. Du reste, pour le ministère de l’Intérieur, cet accord a déjà commencé à porter ses fruits : entre janvier et août, les autorités tunisiennes ont bloqué près de 50.000 départs, soit trois fois plus que l'année dernière. Mais depuis le 16 juillet, selon les estimations de l'Ispi, environ 31.000 personnes sont arrivées en Europe en provenance de Tunisie, soit 60 % de plus que les deux mois précédents. "Tunis fait ce qu'elle peut" tente d'aplanir la polémique le ministère de l'Intérieur "le vrai sujet est d'accélérer l'approbation de la réforme du règlement de Dublin". Et il faut que les fonds promis par l'Europe pour le contrôle des frontières et le budget tunisien ne restent pas lettre morte. Pour la Présidence du Conseil, il est nécessaire d'insister sur la voie tracée, qui prévoit aussi une médiation en faveur du prêt de 1,9 milliards de dollars du FMI, nécessaire pour éviter que le pays fasse faillite. Un point sur lequel Giorgia Meloni et Antonio Tajani insisteront lors de leur déplacement à New York lundi et mardi prochains pour l'Assemblée générale de l'ONU. » 

PREMIER PLAN, La Repubblica, d’A. Candito, « La route migratoire à prix cassés. ‘’Depuis la Tunisie et depuis la Libye, l'exode va s'intensifier’’ » : « Le dernier coup dur pour le gouvernement de Giorgia Meloni vient de Frontex. Alors que "l'interlocuteur privilégié" Kais Saied ferme les portes de la Tunisie à une délégation du Parlement européen, Frontex indique une augmentation de 96 % des arrivées clandestines, qui atteindraient à ce jour les 114 000, et avertit que "la pression migratoire pourrait ne pas diminuer dans les prochains mois". Une guerre féroce "entre groupes criminels" serait en cause, les trafiquants proposeraient ‘’des prix plus bas pour les migrants au départ de Libye et de Tunisie". Mais ces passeurs sont-ils des pirates à leur propre compte ou bénéficient-ils en quelque sorte d’une autorisation au niveau institutionnel ? C’est ce que tente de déterminer depuis longtemps le procureur adjoint d'Agrigente, Salvatore Vella, qui enquête sur les naufrages et les traversées depuis la Tunisie. En Libye, en revanche, le tribunal de La Haye a déjà émis six mandats d'arrêt pour trafic et torture, encore sous secret mais qui impliqueraient des proches du gouvernement "officiel" de Tripoli et du gouvernement d’Haftar. Pendant ce temps, Frontex enregistre 2 235 morts en Méditerranée, dont plus de 1 800 sur les routes en provenance de Libye et de Tunisie vers la Sicile. À Lampedusa, un hommage est rendu aux victimes et aux disparus lors d'une procession aux flambeaux à travers la ville. Des centaines d’habitants de l’île se serrent autour du curé et du maire. "Pas d’autres morts", dit Don Carmelo Rizzo. "Il faut repenser le mécanisme des secours et envisager des opérations semblables à Mare Nostrum", déclare le maire de Lampedusa Filippo Mannino, qui réclame des moyens et une réponse des autorités. ‘’Les ONG aussi peuvent être impliquées, si nous avons pu penser que leur action encourager les départs, nous avons pu voir que ce n’était pas vrai’’. Une banderole "Rome et l'Europe absentes" flotte. Alors que le hotspot de l’île ne permet même plus d’accueillir les personnes en position assise, des lits de camps ont été installés à la hâte hors de la structure. Le cordon de police pour la protéger est bien visible. Mais des centaines de personnes continuent à affluer, affamés, demandant de l’aide et de la nourriture. Les habitants tentent de les accueillir. La redistribution sur la Péninsule a commencé mais sont là encore source de tensions. Pour quitter l'enfer du centre de premier accueil, les gens se bousculent, se pressent, les forces de sécurité chargent. "L’ancien système d’accueil, décent et efficace, a été démantelé par ceux qui sont aujourd'hui au gouvernement", dénonce Mediterranea Saving Humans. "Lampedusa est devenue l’unique point de débarquement suite au boycott d'un mécanisme de sauvetage coordonné’’ dénonce Marco Bertotto de Médecins Sans Frontières. » 

COMMENTAIRE, Corriere della Sera, de M. Franco, « Un gouvernement de plus en plus divisé sur l’Europe » : « Les critiques étaient somme toute prévisibles, y compris des alliés du gouvernement. Pourtant, le ton dur et le caractère officiel avec lesquels les dirigeants de la Ligue ont rejeté hier la politique d'immigration de Giorgia Meloni dépassent toutes les attentes. Ils soulignent une divergence en particulier sur les relations à entretenir avec l'UE et la concurrence entre les alliés de la coalition, surtout Fratelli d’Italia et la Ligue, en vue des élections européennes de 2024. ‘’Je crois qu'au cours des trente dernières années, on n'a jamais constaté une telle sérénité au sein d’un gouvernement", déclarait hier matin le ministre Francesco Lollobrigida (FDI). Quelques heures plus tard, le vice-secrétaire de la Ligue, Andrea Crippa, déclarait pour sa part "la voie diplomatique n'a pas fonctionné. Nous devons être plus fermes et revenir à la politique de Matteo Salvini lorsqu’il était ministre de l’Intérieur". Le conflit pourrait donc bien s'aggraver, d'où l’attaque des institutions européennes. "L'Europe fait preuve d'une ignorance et d'une surdité flagrantes", a déclaré Salvini. "Nous devrons défendre les frontières par nous-mêmes, par tous les moyens nécessaires’’. Est-ce que l'offensive de la Ligue affectera la politique de la Présidence du Conseil ? Le ministre des Affaires étrangères, Antonio Tajani, affirme que la situation migratoire va empirer, auquel cas, les répercussions sur la majorité seront inévitables. Pendant ce temps, la Présidente du Conseil rencontrait Viktor Orbán à Budapest, tentant de l'associer au groupe des conservateurs européens, alors que la cheffe de file de l'ultra-droite française, Marine Le Pen, emblème de l'euroscepticisme, participera au rassemblement de Pontida sur invitation de Salvini. Si Orbán a tenu les habituels propos acerbes contre "l'élite libérale et progressiste" de Bruxelles, il s’est également associé à l’appel de la Présidente du Conseil italienne en faveur d'une "action collective" de l'UE sur l'immigration et contre l'agression russe en Ukraine. Une position qui ne va pas de soi, compte tenu des relations entre la Hongrie et la Russie. Il semble que la bataille entre Matteo Salvini et Giorgia Meloni soit loin d’être finie. » 

PREMIER PLAN, Repubblica, G. Colombo : « La majorité divisée : sur le Fonds pour la rénovation énergétique des bâtiments et la loi sur les superprofits des banques, Forza Italia attaque la forteresse Meloni-Giorgetti » : « La convergence entre la Présidence du Conseil et le ministère de l'Économie sur ‘’l'impôt de la discorde’’ (sur les superprofits des banques, ndr) advient au cours d'un long appel téléphonique. Giorgia Meloni ne lâche pas prise : "Sur les banques, nous ne pouvons pas revenir en arrière". Il s'agit d'une indication politique que la Présidente du Conseil donne au ministre de l'Économie, mais qui a inévitablement une implication économique. Il s'agit d'argent nécessaire (entre 2,5 et 3 milliards) pour financer le budget de l’Etat qui doit encore être établi. La majorité est divisée. Forza Italia avait promis une bataille autour de cette mesure. Hier, FI a déposé onze amendements sur le texte présenté au Parlement, paralysant ainsi l’entrée en vigueur de l'impôt. Le vice-président du Conseil, Antonio Tajani, a ensuite tenté de mitiger les positions de son parti : "Nous n'imposons pas de diktats, nous sommes prêts au dialogue et à l’échange de vues". L’attaque de FI à la Présidence du Conseil et au ministère de l'Économie et des Finances ne se limite pas à la question des banques : parmi les amendements figure le Fonds pour la rénovation énergétique des bâtiments. Forza Italia propose une extension de six mois du bonus de 110 %, jusqu'au 30 juin 2024, si au moins 30 % des travaux ont été réalisés avant le 31 décembre de cette année. Une mesure souhaitée par les constructeurs, mais qui va contre de la ligne du ministre du Trésor et de la Présidente du Conseil, unis par la conviction que les dépenses de ce fonds doivent être suspendues. Mais la majorité n'est pas unie sur ce point non plus. » 

COULISSES, Il Messaggero, F. Bechis et R. Dimito « Pour le gouvernement cela ne représente pas une aide et l’idée est d’aller de l’avant sur la taxe bancaire » : « Une ombre a plané hier au-dessus de la tête des ministres chargés de la politique économique du gouvernement. Si la décision de la BCE de resserrer un peu plus l’étau n’était pas inattendue, la Présidence du Conseil et le ministère de l’Economie ont tout de même espéré jusqu’à la dernière minute un changement d’avis de la part de Francfort. Cela pousse l’exécutif à chercher d’autres ressources en vue de la loi de finances, afin de financer les aides destinées aux familles pour face à des crédits fonciers de plus en plus onéreux. Toutefois, cela pourra couper court aux remises en cause de la taxe sur les superprofits des banques, d’autant plus que la hausse des taux sera favorable aux banques. Il n’y aura donc aucune marche-arrière sur ce point. La critique la plus dure est émise par le chef de la Ligue ‘’je crois que Lagarde vit sur une autre planète : elle affirme que l’opération s’est bien déroulée alors que le patient est mort’’. » 

COMMENTAIRE, Sole 24 Ore, D. Masciandaro « Une imprudence et un manque de courage dans la décision d’augmenter les taux » : « Après 12 mois de restrictions, la BCE nous communique que son objectif de faire baisser l’inflation d’ici 2024 a échoué et qu’il faudra encore attendre une année. Entre-temps, la stagnation dans la zone euro a empiré cette année et cela continuera en 2024. Face à un double échec, comment agirait le commandant d’un navire s’il s’apercevait que le cap choisi ne l’amène pas où il voulait ? S’il est courageux, il change de cap. S’il est juste prudent, il s’arrête pour comprendre les effets de son choix. » 

ARTICLE, il Foglio, V. Valentini « L’UE contre la tentative italienne de saboter les négociations sur le Pacte de Stabilité. Giorgetti joue les équilibristes » - voici le plan espagnol soutenu par Paris, La Haye et Bruxelles : « Ce n’est pas un hasard si la vice-première ministre espagnole Nadia Calvino a dit qu’il fallait trouver un accord sur le Pacte de Stabilité ‘’whatever it takes’’. Ce qui veut dire que l’idée caressée par Meloni d’une suspension pendant encore un an du pacte ne figure pas parmi les scénari possibles. Or, le gouvernement italien misait justement sur cela : pouvoir obtenir une sorte d’enlisement. C’est le mandat que le ministre Giorgetti a reçu en vue de l’Ecofin. La stratégie aurait visé à insister à ne pas prendre en compte les investissements dans certains secteurs pour les nouvelles règles du pacte, du moins pour ceux prévus par le PNRR, afin de compliquer toute hypothèse d’entente et obtenir ainsi une prorogation de la suspension du pacte en 2024. Ce qui signifierait pouvoir faire encore du déficit sans trop penser aux règles contraignantes de Bruxelles. Or, ce n’est pas dans les projets de l’Espagne. Par ailleurs, cette réunion sera l’énième occasion pour rappeler le retard italien sur la ratification du nouveau MES. »

(Traduction : ambassade de France à Rome)

Giorgia Meloni à Budapest en Hongrie au sommet démographique :

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Avec la présidente de la République hongroise Katalin Novák

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Avec le Premier ministre Viktor Orbán

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