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14/02/2023

Régionales dans le Latium et en Lombardie : "Des urnes vides, Meloni l’emporte."

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Italie. Revue de presse.

La victoire de la coalition de droite aux élections régionales en Lombardie et dans le Latium fait les gros titres de la presse italienne. Les quotidiens jugent que ce résultat renforce le gouvernement Meloni tout en relevant le taux d’abstention historiquement élevé, avec seulement 40% de participation. La défaite des partis de centre-gauche, qui n’ont pas réussi à l’emporter malgré certaines alliances, est aussi soulignée. « La victoire claire de la droite » - Fratelli d’Italia est le premier parti, la Ligue remonte, Forza Italia résiste. Le PD se relève : 20%. Coup de frein pour le M5S et le Troisième pôle. Fontana est confirmé en Lombardie. Rocca s’impose dans le Latium (Corriere dela Sera), « Des urnes vides, Meloni l’emporte » - Avec un taux d’abstention record (40%), la droite s’impose en Lombardie et dans le Latium. Le PD demeure le premier parti de l’opposition (La Repubblica), « Des urnes vides, la droite s’empare des régions» - Moins de 4 électeurs sur 10 sont allés voter. Le M5S et le Troisième pôle font un mauvais score, le PD s’en sort bien (La Stampa), « La région du Latium bascule à droite » - Francesco Rocca est le nouveau président. Pour Meloni « le gouvernement est plus fort » (Il Messaggero), « L’effet Fedez et compagnie, la gauche est laminée » (Il Giornale). Le quotidien économique Sole 24 Ore titre en Une sur le décret accordant plus de pouvoir au gouvernement pour les projets du Plan de relance « Avec le décret sur le PNRR, le gouvernement se dote de plus de pouvoirs » - Les institutions locales ne pourront plus mettre leur véto. Le quotidien Avvenire titre sur la décision du tribunal de Catane, déclarant « illégal » le décret sur les migrants qui avait autorisé un débarquement seulement pour les personnes considérées comme fragiles : « Le juges démentent le gouvernement : les personnes sauvées doivent être assistées » - Le tri dans les arrivées de réfugiés devient une affaire.

PREMIER PLAN, Corriere della Sera, de P. Foschi, « Fontana et Rocca l’emportent [aux régionales] ; en Lombardie, la Ligue remonte alors que dans le Latium Fratelli d’Italia est loin devant ; le Parti démocrate récupère du terrain alors que le Mouvement 5 Etoiles s’en sort plutôt mal » : « Giorgia Meloni passe le premier test des urnes depuis son arrivée au Palais Chigi. L’affluence est au plus bas mais la coalition de droite a dominé le scrutin dans les deux régions de Lombardie et du Latium arrachant ainsi une région au centre-gauche. Attilio Fontana de la Ligue, Président de région sortant, a été réélu en Lombardie avec 54,7% des voix. Francesco Rocca, candidat de Fratelli d’Italia, l’a emporté avec 53,8% des voix récupérant le siège laissé vacant avant l’heure par Nicola Zingaretti (Parti démocrate). Fratelli d’Italia se confirme comme la première force politique en Lombardie avec 25,2% de voix pour sa liste (contre 3,6% en 2018 et 27,6% lors des élections politiques de septembre) et 33,6% dans le Latium. Fratelli d’Italia n’a pas pour autant cannibalisé ses alliés : en Lombardie la Ligue tient bon avec 16,5% et obtient 8,4% dans le Latium, soit une légère baisse pour le parti de Salvini par rapport aux régionales précédentes, mais une hausse par rapport à septembre 2022. Forza Italia, par rapport aux législatives de septembre, recule légèrement en Lombardie et remonte quelque peu dans le Latium, aux alentours de 8%. Pour Giorgia Meloni, il s’agit dans l’ensemble d’un résultat qui ‘’renforce le gouvernement’’ alors que Salvini se réjouit en soulignant le ‘’succès’’ grâce au ‘’travail d’équipe avec les alliés’’. Silvio Berlusconi est lui aussi satisfait et se félicite de ce résultat avec les alliés. Du côté des oppositions divisées, le Parti démocrate encaisse deux défaites nettes dont la perte d’une région importante comme le Latium. Toutefois, en pourcentage, les résultats obtenus sont en légère hausse par rapport aux législatives de septembre et le PD fait mieux que les rivaux du M5S et du Troisième pôle. Le Parti démocrate remporte 21% et 20,3% en Lombardie et dans le Latium, contre 19,2% et 18,3% en septembre dernier, alors qu’en Lombardie le M5S s’est écroulé sous les 4% et a fait moins de 9% dans le Latium. Enrico Letta (PD) dit espérer que cela serve de leçon au M5S et au Troisième pôle pour se souvenir qu’il faut s’opposer au gouvernement et non au PD. En Lombardie, 41,67% des électeurs ont voté et seulement 37,2% dans le Latium où l’on enregistre ainsi un record historique d’abstention et où moins d’un tiers des électeurs romains s’est déplacé pour aller voter. »

ANALYSE, Sole 24 Ore, de R. D’Alimonte, « Les causes de cette abstention record » : « L’issue des élections régionales en Lombardie et dans le Latium ne suscite aucune surprise, c’est ce à quoi on s’attendait depuis plusieurs mois et qui ne pouvait que se vérifier lorsque le scénario d’une droite unie et d’une gauche divisée s’est confirmé. Ce sont les chiffres de la participation qui surprennent, on ne s’attendait pas à un tel recul. En s’appuyant sur l’analyse du cas de l’Emilie-Romagne en 2014 on peut émettre des hypothèses pour expliquer le phénomène de ces deux derniers jours. D’abord, l’offre proposée n’a pas suscité l’engouement, les candidats en lice étaient peu appréciés des électeurs. Il faut ajouter à cela l’absence de questions de société et de sujets mobilisateurs et l’idée répandue que le résultat était joué d’avance. Des éléments qui se somment aux causes structurelles que l’on connait déjà (faiblesse des partis notamment) pour aboutir à cet abstentionnisme à la fois croissant et intermittent : les Italiens votent de moins en moins mais surtout ils choisissent leurs scrutins. Reste que Attilio Fontana et Francesco Fontana ont été élus avec des scores élevés mais par une minorité d’électeurs au regard du nombre d’inscrits. Ainsi, si la coalition de droite l’emporte, il n’est pas certain qu’elle ait fait mieux qu’aux élections législatives. Mais ce sont les pourcentages qui comptent et Salvini se trouve renforcé à la tête de son parti et au fond Meloni aussi se renforce au sein du gouvernement. Le léger recul en Lombardie par rapport à septembre rend finalement la cohabitation avec la Ligue moins problématique. On voit que les préférences des électeurs ont peu changé depuis les législatives. Y compris pour l’opposition où le PD tient bon et où le M5S se confirme comme parti plus méridional. Le Troisième pôle est le plus défavorisé par ce scrutin et cela devrait l’amener à revenir sur sa stratégie pour tenir davantage compte du système majoritaire. Pour tous ces partis, le problème des alliances se confirme et se pose avec force. Dans le Latium en particulier, l’unité aurait pu être décisive. Il faudrait un nouvel Ulivo [nb : L’Olivier, coalition politique de centre-gauche rassemblée autour de Romano Prodi] mais on ne voit pas bien qu’elle figure pourrait rassembler cette sphère politique. »

EDITORIAL, Corriere della Sera, V. Postiglione « Un gouvernement stable (et deux obstacles) » : « Meloni est au sommet. Salvini tient bon. Berlusconi s'enlise dans le Donbass mais reste debout. Le centre-gauche ne parvient pas à s’unir et reste sur la touche. La Lombardie reste dans sa zone de confort politique habituelle, tandis que le Latium change de couleur : et cela signifie que la droite a encore gagné, largement d’ailleurs. Ce gouvernement semble stable, sans alternative, avec deux obstacles possibles : le premier est interne (se faire du mal), le second est externe (la relation inutilement difficile avec l'Europe et les surprenantes divisions sur l'Ukraine). A présent, le gouvernement peut se vanter d’avoir tous les mérites de cette victoire (ce qui est possible) mais va devoir assumer tout le poids des choix qui seront faits après. Au sein du gouvernement, Salvini peut respirer, en réduisant son écart avec Fratelli d’Italia par rapport aux dernières élections législatives. La Ligue est donc bien implantée dans son axe naturel, de Milan à Trieste via la Vénétie. Dans le Latium, qui passe à droite, les défis pour Rocca seront grands : la santé, pour changer, et puis toute une machine qui tourne à dix à l'heure. Une victoire n'est pas un tournant : le tournant, c'est la révision des programmes, des habitudes, des liens, des perspectives. La gauche n’était pas dans le match. Les alliances à géométrie variable ont viré au casse-tête, sans se révéler payantes. La tentative du M5S et du Troisième Pôle de prendre des votes au PD n’a pas fonctionné. Ce parti reste en vie mais attend son leader. Mais il ne faudra pas qu’il se presse. La question des alliances se posera comme étape finale, pas comme un choix à faire dès la prise de fonctions. Les démocrates gouvernent désormais les grandes villes, de Turin à Naples en passant par Milan, Bologne, Florence et Rome. Mais ils ne percent pas dans les banlieues.  Pour cette majorité, la question des alliances en Europe et du projet d’autonomie régionale sont les premiers défis. Le dernier kilomètre de Giorgia Meloni, c’est de faire de l'Italie une grande nation européenne (comme elle l'est vraiment) et non pas présenter des excuses, arriver en retard ou haranguer la classe. Si les alliés courtisent ensuite Poutine à l'étranger et les entreprises dans le pays, alors, bien sûr, tout devient plus compliqué. »

COMMENTAIRE, Corriere della Sera, M. Franco « Un résultat qui invite à la prudence pour les réformes » : « La victoire des partis de droite a été claire, ce qui confirme que la tendance constatée aux élections législatives du 25 septembre dernier demeure vivante. La primauté du parti de Meloni face à ses alliés stabilise la majorité de gouvernement. Toutefois, l’affirmation de l’abstentionnisme est elle aussi évidente : -30% par rapport à il y a cinq ans. Ce qui nous dit que le système politique est encore en évolution, avec une grande partie d’électeurs qui attend d’être mieux représentée en termes de candidats, de stratégies et de vision politique. Il y a deux thématiques sur le fond qui ne sont marginales qu’en apparence. La projection internationale de l’Italie : les propos de son allié Berlusconi en faveur de Poutine et contre le président ukrainien peuvent ternir l’image atlantiste que Meloni s’efforce de transmettre. Et puis l’abstentionnisme important qui inviterait à plus de prudence lorsqu’il s’agit de réformes institutionnelles. Sans une grande participation de la part de la société, ces réformes pourraient apparaitre faussées et considérées comme un passage en force. Enfin, le résultat en Lombardie rassure Salvini et éloigne les craintes d’une crise pouvant se déverser sur le gouvernement national. Pour les oppositions, on constate le déclin d’une gauche qui n’est pas contrebalancée par une avancée du M5S, lequel n’a pas réussi dans son objectif de devancer le PD dans le Latium et qui s’avère très faible en Lombardie. Le PD cède la présidence du Latium mais résiste. Sans une reconfiguration des alliances, le destin d’un déclin progressif apparait inévitable. »

COMMENTAIRE, La Repubblica, S. Folli « Et maintenant on s’attend à la « phase deux » du melonisme » : « Les résultats d’hier confirment et renforcent le résultat du 25 septembre dernier, malgré l’indifférence générale dans laquelle ces élections se sont déroulées, les électeurs ayant déserté les urnes de façon plutôt inquiétante. La coalition de droite est bien basée sur la projection personnelle d’un leadership [de Meloni] sans rivaux et la Ligue et Forza Italia semblent destinées à jouer un rôle mineur, à peine compensé par l’obtention de quelques sièges. La Présidente du Conseil a toutes les raisons de se réjouir. Toutefois, la frustration des vaincus peut générer un processus d’usure dont on ne connait pas l’issue. Ce n’est pas un hasard si Berlusconi a utilisé la politique internationale pour mettre des bâtons dans les roues du char mélonien. Un jeu sans scrupules alors qu’il est question de nos alliances internationales et d’une guerre aux frontières de l’Europe. Les dommages sur la crédibilité internationale de notre pays sont bien visibles. Mais il ne s’agit pas que de cela. Aujourd’hui – bien qu’elle n’ait jamais aimé le cadre européen, au-delà des crises récurrentes sur le couple franco-allemand –, la Présidente Meloni doit décider quel chemin elle devra prendre. Elle pourrait profiter de sa force électorale pour rebâtir de ponts avec Macron, en définissant une méthode grâce à laquelle elle pourra cohabiter avec lui, et convenue de façon réciproque. Mais elle pourrait aussi choisir de conserver ce mur de méfiance pour mieux tisser des relations avec les partenaires du groupe des Conservateurs européens, dont elle est la présidente. Avec les Polonais en premier. Il est vrai que les élections européennes se tiendront dans un an et demi. Il s’agit d’un chemin bien long qui pourrait être marqué par des tensions croissantes. Fort en Italie sur le plan électoral mais critiqué en Europe, à cause de son positionnement déstabilisant, aujourd’hui le melonisme entame un nouveau chapitre. »

ENTRETIEN, Corriere della Sera, de Francesco Lollobrigida (Frères d’Italie), ministre de l’agriculture : « Nos électeurs reconnaissent notre projet. Je m'attendais à une victoire mais pas si large » par Paola Di Caro : « Ce vote démontre que nous avons un électorat qui voit, croit et choisit un projet clair et crédible, face à un électorat de centre-gauche auquel on ne propose rien : seulement une politique d'invectives contre les adversaires ; avec ces méthodes, on ne gagne pas, on ne rivalise même pas. L’abstention très forte est inquiétante, j’ai rencontré des gens qui ne savaient même pas qu’on devait voter. Il n'y a pas eu de débat, pas de discussion sur la politique. Ce n'est pas un hasard si, dans une grande ville comme Rome, où il s'agit avant tout d'un vote d'opinion, le taux de participation a été très faible. Cela montre que notre électorat est plus motivé, précisément parce qu'il voit un projet, une coalition, un premier ministre fort et compétent, et il veut que nous allions de l'avant.  Pour Fratelli d’Italia, nous avons gagné plus de 20 points partout par rapport aux dernières régionales. Il ne fait aucun doute que tant en Lombardie que dans le Latium, plus de la moitié des sièges reviendra à notre parti. J'espère sincèrement qu'une opposition crédible va émerger, également pour élever le niveau du débat, qui jusqu'à présent n'a été que diabolisation et insultes. Une démocratie plus mature est nécessaire. Nous verrons ce qui se passera avec le PD, en tout cas, jusqu'à présent, je vois encore des affrontements entre les courants qui prévalent. Sur Berlusconi et ses propos sur l’Ukraine, nous avons pour habitude de ne pas commenter des déclarations mais de nous exprimer à travers des actes. Il n'y a eu aucune sorte de relâchement dans le soutien à l'Ukraine. Cela aurait été pire si, au lieu de faire des déclarations avec lesquelles, comme tout le gouvernement, je ne suis pas d'accord, il y avait eu des divisions dans les votes [sur l’Ukraine] dans la majorité. Je sais que nous avons un gouvernement uni, que nous voulons tous la paix mais qu'il n'y a pas de paix sans justice pour l'Ukraine. Notre loyauté envers les alliés est un devoir, et elle est aussi importante pour l'intérêt national : nous sommes redevenus des interlocuteurs crédibles et de premier plan même pour les Etats-Unis, dans la continuité avec le gouvernement précédent avec lequel sur cette question, je vous le rappelle, Fratelli a toujours apporté son soutien même quand nous étions à l'opposition. »

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Francesco Lollobrigida

ARTICLE, La Repubblica, de T. Ciriaco, « Affaire ‘’Ruby ter’’, Meloni vient au secours de Berlusconi, la constitution en partie civile est retirée » : « Alors que les bureaux de vote ferment tout juste, la Présidence du Conseil annonce avoir saisi le Conseil d’Etat afin de révoquer sa constitution comme partie civile dans le procès sur l’affaire ‘’Ruby ter’’ impliquant entre autres Silvio Berlusconi. C’est une décision retentissante, qui renverse complètement la position tenue jusqu’à lors par les différents gouvernements qui ont précédé la coalition de droite. La constitution comme partie civile du gouvernement avait été décidée en 2017 sous Paolo Gentiloni, qui dirigeait un ‘’gouvernement politique’’ souligne le communiqué d’hier et avait alors était guidée par ‘’des considérations qui lui sont propres’’. Pour justifier ce changement d’approche, la Présidence du Conseil invoque un ‘’choix dicté par la formation d’un nouveau gouvernement qui est l’expression directe de la volonté du peuple’’. Le Palais Chigi renvoie aux absolutions prononcées par la Cour d’Appel de Milan puis par le tribunal de Rome en faveur de l’ancien Président du Conseil. Mais en réalité le procès dans l’affaire Ruby ter tient le leader de Forza Italia sous pression depuis longtemps. Il est accusé d’avoir payé des jeunes femmes qui participaient à ses fêtes pour mentir aux juges sur la nature de ces soirées, ce qu’il nie. La sentence était attendue pour fin 2022 mais avait été renvoyée. En cas de condamnation, la cour de Cassation devra prononcer le verdict définitif d’ici trois ans. S’il est défavorable – et si la loi Severino n’est pas modifiée – Berlusconi pourrait à nouveau être déchu de son mandat de sénateur, comme en 2013. La Présidence du Conseil s’est constituée partie civile dans une autre affaire en cours, impliquant Silvio Berlusconi pour des faits très semblables – et l’on peut s’attendre à ce que la même décision soit prise que dans le procès Ruby ter. »

ARTICLE, Sole 24 Ore, M. Mobili et G. Trovani « Plus de pouvoir au gouvernement et au ministère de l’Economie pour gérer les fonds européens » : « L’organisation du Plan national de relance change de formule. Le secrétariat technique à la Présidence du Conseil et le service dédié au ministère de l’Economie seront remplacés respectivement par une unité de mission et par une inspection générale. Tous les ministères pourront réorganiser leurs structures consacrées au PNRR, alors qu’un décret de 2021 du gouvernement Draghi les avait mis à l’abri du « spoil system ». Le sens de la décision est claire : recentrer la structure de contrôle et de vérification autour du Palais Chigi et du ministère de l’Economie. La structure dédiée à la négociation sur les partenariats économique, social et territorial disparait. Mais le rôle des administrateurs des territoires et des partenaires sociaux est intégré directement dans cette structure nouvelle, à laquelle participeront le président de la conférence des régions, le président de l’Union des provinces, le président de l’association des communes et le maire de Rome. Et la coordination sera confiée à une « structure de mission PNRR » du Palais Chigi, qui sera le pilier central pour la présidente Meloni et le ministre Fitto. Cette structure sera aussi la référente pour la discussion avec la Commission Européenne sur la l’avancée des réformes et des investissements et le centre de vérifications en temps réel sur l’état de mise en œuvre du plan. La structure parallèle au Ministère de l‘Economie s’occupera de la coordination opérationnelle, de la gestion financière et de la rédaction du rapport économique pour Bruxelles. Le décret prévoit aussi de réduire de moitié les délais des procédures. Le gouvernement pourra aussi prendre des décisions en cas de retard des validations par les conférences des régions, les provinces et les mairies. »

(Traduction : ambassade de France à Rome)

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