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19/03/2020

"Conte : le blocus total ira de l'avant."

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À Bergame, l’armée emporte des cercueils vers d’autres villes afin de les incinérer car le crématorium de Bergame est submergé.

Italie. Revue de presse.

Le coronavirus sature toujours l'espace médiatique italien (JT et quotidiens). La presse écrite souligne notamment les appels du Président du Conseil et de la ministre de l'Intérieur au respect des mesures de confinement mises en place, ajoutant que des mesures plus restrictives pourraient être prises. Les titres relèvent également la hausse du nombre de décès :  « Conte : le blocus total ira de l'avant » (Corriere della Sera),  « "Soyez responsables, ce seront des jours cruciaux"  »   - "L'appel de la ministre Lamorgese aux Italiens'' (La Repubblica),  « Virus, record de morts » - "Les chiffres dépassent ceux de la Chine'' (La Stampa),  « Cura Italia, il faut des règles sures » (Sole 24 Ore),  « Virus, le blocus total imminent » (Il Messaggero),  « ''Il faut des modifications au décret'' » - ''Entretien de Silvio Berlusconi qui lance un appel à Conte'' (Il Giornale),  « Le sport bientôt interdit » (Il Mattino).

Les JT ouvrent sur le coronavirus et tout particulièrement sur le plan mis au point par la BCE, le pic de contaminés enregistrés hier en Italie et enfin le « tour de vis » du gouvernement sur le non-respect des confinements.

COMMENTAIRE, Corriere, S. Cassese : « L'Etat ne peut pas s'arrêter » : « L'Etat ne ferme pas pour cause de maladie. Le pays est donc nécessairement divisé en deux : une partie des gens est enfermée par le couvre-feu ; une autre partie est au travail, parce que, sans elle, on ne pourrait aller de l'avant. La Constitution ne tolère pas de pause, de discontinuité, elle ne se rend pas face à la maladie. Nous nous trouvons dans un de ces moments critiques. Les organes constitutionnels, l’appareil de défense, les personnes en charge des relations avec l'étranger, celles qui gèrent les services essentiels (transports, électricité, communications), le circuit de l'information, sans parler de ceux qui sont en première ligne, les opérateurs sanitaires, public ou privés, font tous partie de ce noyau essentiel sans lequel non seulement l'Etat lui-même, mais la société qu'ils représentent aussi, ne pourraient survivre. En première ligne, le Parlement, qui représente cette société et qui est à la recherche, difficile, d'une manière de conjuguer le respect du droit à la santé de ses membres et le devoir de faire entendre la voix de la société au sein des institutions. "Vous qui vivez en toute quiétude/bien au chaud dans vos maisons" (pour rappeler les mots de Primo Levi), vous ne pouvez pas l'oublier ».

ARTICLE, Corriere della Sera M. Galluzzo. « Il est inévitable de prolonger le confinement» : « Selon le Président du Conseil Giuseppe Conte ‘’Il est clair que les mesures adoptées, celle de la fermeture de plusieurs activités entrepreneuriales et celle concernant l’école, ne peuvent qu’être prorogées lors de leurs échéances. Il faut utiliser le bon sens et agir, tous, avec la plus grande conscience. Les sanctions pénales pour ceux qui braveront les mesures seront appliquées de manière sévère. Nous ne cachons rien aux citoyens’’. Le chef du gouvernement révèle aussi qu’un autre décret économique est imminent : ‘’je pense que d’ici deux semaines, nous serons prêts à le signer. On est en train d’y travailler jour et nuit. Ce sera un instrument débloquant les investissements publics comme jamais auparavant, du moins par rapport à ces dernières dizaines d’années. C’est quelque chose que personne n’a réalisé auparavant et dont l’Italie a désespérément besoin pour une relance économique après le coronavirus’’. Au ministère de l’Economie, le travail pour une modification de la législation sur le Golden Power est en train de s’étoffer concrètement »

ARTICLE, Repubblica, T. Ciriaco-A.Ziniti : « Le gouvernement relance. Lamorgese (Intérieur) : nouvelles interdictions s'il n'y a pas de sens des responsabilités » : « Dans un jour ou deux, le gouvernement pourrait décider d'intervenir de nouveau sur les mesures de distanciation sociale pour prévenir la contagion. Le gouvernement est prêt à faire passer de nouvelles limitations si nécessaire. 8.300 personnes qui ont eu hier une amende. La ministre Lamorgese le confirme à Repubblica : "ce sont des jours cruciaux pour contenir l'épidémie. Chacun d'entre nous doit devenir son propre contrôleur". Sur la table, l’interdiction totale de faire du sport en plein air. Un autre problème épineux que le gouvernement veut affronter : celui des centres pour migrants où 86.000 personnes sont accueillies. L'Intérieur étudie un plan pour alléger les centres en trouvant, avec les Préfets, d'autres structures de petites dimensions où transférer une partie des migrants ».

ARTICLE, La Repubblica, T. Ciriaco, A. Ziniti : « Soyez responsables, ce seront des jours cruciaux » : « La ministre de l'Intérieur, Luciana Lamorgese, a lancé un appel à tous les Italiens pour le respect des mesures de confinement adoptées et mises en place par le gouvernement pour tenter de bloquer la contagion du coronavirus. Lamorgese a souligné l'importance d'être responsables et de rester à la maison, parce qu'il y a encore trop de monde dans les rues et ces jours seront cruciaux pour comprendre quelle est la véritable situation. La ministre a ajouté que, même si l'engagement et les efforts pour contenir la diffusion de cette épidémie sont énormes, des mesures plus restrictives pourraient toutefois être prises en raison du non-respect des règles et qu’un « blocus total » serait imminent, avec l'interdiction du sport et des promenades et la fermeture partielle des supermarchés le dimanche ». 

ARTICLE, La Stampa, P. Russo : « En Italie le record des morts : 475 en une seule journée. La tendance des contaminations reste stable » : « Un nombre aussi élevé de morts n'a jamais été enregistré, pas même en Chine. Le total des décédés frôle le seuil des 3 000. Beaucoup s'interrogent sur les causes d'une mortalité si élevée qui atteint 8,3% contre 3% en Chine et des taux encore plus bas dans d'autres pays d'Europe. Des chiffres qui font peur au gouvernement qui décidera la semaine prochaine s’il faut prolonger et voire durcir le confinement. En Lombardie, on construit des hôpitaux de campagne pour faire face au manque de places en soins intensifs. Le Ministre de la Santé a encore grondé les Italiens : ''Il y a encore trop de personnes qui ne respectent pas les règles''. Dans la journée des deuils, il y a aussi quelques notes positives: le nombre de personnes guéries sont de 37% par rapport à mardi et le nombre de contaminées est en baisse de 300 personnes dans les dernières 24 heures. »

ENTRETIEN, Corriere della Sera, de Attilio Fontana, Président de la Région Lombardie : « Je vois des gens qui n'arrivent pas à respirer et d'autres qui se promènent » : « '' Je me fâche contre tous ces gens qu'on voit sans cesse dans les rues. Cela fait des semaines que nous répétons qu’il faut rester à la maison, nous ne le faisons pas pour jouer au méchant, c'est la seule arme que nous avons pour limiter la propagation du virus. Nous le disons gentiment une dernière fois, sinon nous devrons penser à quelque chose d'autre. Dans nos hôpitaux, le personnel fait un travail surhumain, je voudrais que ceux qui sortent se promener essaient d'imaginer ce que peut vouloir dire s'occuper en même temps de cinq ou six patients attachés à un fil de vie. Le Ministre Boccia a proposé aux régions les moins touchées d'envoyer leurs médecins en Lombardie. Et j'ai demandé aux médecins retraités ou qui travaillent dans le privé de venir travailler avec nous. En guerre, on n'économise pas sur les munitions. L'Espagne a investi 200 milliards, si l'on veut sauver un territoire stratégique comme le nôtre il faut être capable de faire un sacrifice de cette portée. Voyons qu'elle sera l'aide de Rome pour la construction du pôle de réanimation de la Fiera mais je comprends que les demandes sont nombreuses sur tout le territoire. »

ARTICLE, La Repubblica, A. Cuzzocrea-C. Lopapa : « La Ligue boycotte l'accord sur la procédure simplifiée pour les décrets anti-virus » - « Le « non » salvinien met en difficulté la commission spéciale pour accélérer les mesures d'urgence. Dans l'hémicycle au Sénat le 8 avril » : « Matteo Salvini tente de mener à bien son projet de balayer l'unité nationale née de l'urgence coronavirus. Il appelle Berlusconi et Meloni et bouleverse la ligne commune adoptée : non à la Commission spéciale proposée par Fico pour éviter la contagion ; non à la norme pour faire sortir de prison les détenus avec condamnations inférieures à 18 mois (avec bracelet électronique et à leur domicile). Salvini dit : "si au nom de l'urgence sanitaire on veut faire passer le MES ou vider les prisons, la Ligue ne suivra pas’’ ».

ANALYSE, Sole 24 Ore L. Palmerini « Quelle est la finalité de l’attaque de Salvini contre Conte et l’Union Européenne » : « Il s’agissait d’une non-trêve, cela était clair. Mais une attaque aussi forte contre le gouvernement, personne ne s’y attendait au sein de la majorité. Le chef de l’opposition est en train de mener un jeu ambigu et glissant. Difficile de comprendre son but puisqu’à ce stade il n’y a pas d’élections à l’horizon. Le seul objectif plausible serait celui de se débarrasser de Conte en l’accusant de l’énième impolitesse institutionnelle face à l’opposition, en ne permettant pas l’information des Chambres. Et la présence en conférence de presse d’un eurosceptique comme Alberto Bagnai à côté de Salvini en dit beaucoup. Mais il y a un doute qui se renforce : le leader de la Ligue tente de reprendre l’espace médiatique non pas par rapport à Conte mais plutôt face à ses collègues Zaia et Fontana qui sont sur le terrain et sont en train d’offrir un discours opposé au gouvernement avec un autre ton et un autre contenu que celui de Salvini : un contenu, un style pragmatique et plus institutionnel qui maintient le dialogue avec l’exécutif sans perdre de vue les objectifs. C’est peut-être cette Ligue là que Salvini craint, cette Ligue qui est venue avant lui et qui a plus d’expérience. Ils sont bien plus crédibles par rapport à Salvini avec ses slogans et sa stratégie incompréhensible ».

ENTRETIEN, Il Giornale, de Silvio Berlusconi, leader de Forza Italia et ancien Président du Conseil : «’’Des modifications du décret sont nécessaires’’ » : « ‘’Il aurait fallu agir avant et avec plus de précision, évitant des annonces floues et l’enchevêtrement de décisions contradictoires. Le décret de loi qui vient d’être adopté est absolument insuffisant et ne permettra pas la survie des entreprises et la sauvegarde de l’emploi ni permettra une successive reprise. Il faudra certainement faire davantage pour les catégories économiques et le monde de l’entreprise. Des modifications seront nécessaires s’ils veulent notre soutien au Parlement. Nous avons dès le début collaboré de manière constructive avec le gouvernement, comme cela est juste dans des situations d’urgence comme celle-ci, qui est comparable à une guerre. Nous travaillons ensemble et nous le ferons avec n’importe quel gouvernement, face à l’urgence sanitaire et économique. Les rôles de la majorité et de l’opposition demeurent bien distingués. Il faut une réponse sanitaire qui soit homogène au niveau européen pour qu’elle soit efficace. L’Europe, à part des déclarations déplacées d’il y a quelques jours, s’en sortira et sera bien différente de celle d’hier. Elle doit activer tous les mécanismes d’injection de liquidité. Il faut que le MES soit transformé en un fonds de stabilité’’ »  

SONDAGE Demos/COMMENTAIRE, La Repubblica, I. Diamanti : « La confiance dans le gouvernement n'a jamais été aussi élevée » : « L'orientation politique des Italiens n'a jamais été aussi difficile à tracer ou, au contraire, n'a jamais été aussi simple. Aujourd'hui, en effet, les partis et leurs leaders jouent les seconds rôles. Au centre de la scène, un seul protagoniste, un seul (con)texte : le coronavirus, qui suscite la peur mais aussi un sentiment (in-)attendu dans notre pays, le retour de l'orgueil national. Par ailleurs, les intentions de votes apparaissent stables. Ceci étant, les citoyens regardent dans une autre direction. Et même la peur, principal argument de la campagne électorale permanente ici, a changé de visage : ce n'est plus "l'autre", l'étranger qui arrive d'ailleurs, 'd'Afrique, de la mer. C'est un ennemi invisible, et la tentative de fermer les frontières n'y change rien.  Nous nous sommes donc enfermés. 95% des Italiens disent avoir peur, "beaucoup" ou "assez" du coronavirus. Un sentiment de solidarité diffus émerge. Le gouvernement et le président du Conseil Conte recueillent le soutien de 7 Italiens sur 10. Un niveau jamais atteint par l'Atlante politique de Démos ces dix dernières années. Quasiment tous, ou presque, estiment positif (avec un vote égal ou supérieur à 6) le comportement du gouvernement face à cette urgence. Les autres acteurs publics impliqués sont aussi vus positivement : le système sanitaire in primis, la Protection civile. Les Régions, avec un jugement très positif des gouverneurs de Lombardie et Vénétie. Les journalistes et le système d'information aussi sont appréciés. "L'opposition" ne suscite pas d'attitudes d'"opposition" ou d'hostilité, dans cette phase. "Les autres" maintenant sont les autres gouvernements européens dont l'action est vue comme étant moins efficace que celle de notre gouvernement. Pour cette raison aussi, la confiance dans l'UE chute sous les 30% - ce qui n'était pas arrivé depuis longtemps. Espérons  que la menace commune puisse contribuer, au moins, à renforcer le gouvernement de l'Union, le sentiment européen, comme cela s'est produit en Italie, au gouvernement et au sentiment national ».

ARTICLE, Repubblica, M. Crosetti : « Les amendes : ''elle m'a chassé de la maison'',  ''je dois jouer au loto", les excuses de ceux qui sortent se promener »  - « La fantaisie incroyable de la part des personnes contrôlées, qui risquent 200 euros d'amende et une plainte" : "De nombreuses excuses pleines de fantaisie, qui peuvent cependant coûter cher, de la part des personnes contrôlées : de nombreuses personnes âgées - "je vais acheter mon pain dans l'autre ville, il est meilleur'' ; une femme qui répond agacée : ''vous ne voyez pas comment je suis coiffée? J'ai absolument besoin d'une mise en plis !'' ; un homme qui dit ''je voulais juste prendre un café" - à 90 km de chez lui...L'amour est un bon motif ou une excuse souvent utilisé : ''je vais chez ma fiancée" a dit un jeune, ne sachant pas qu'un contrôle serait effectué : dommage, sa fiancée a confirmé qu'ils ne se voyaient plus depuis un an ».

COMMENTAIRE, Corriere della Sera, F. Fubini : « Ainsi Francfort aide l'Italie et maintenant décide sans unanimité » : « Encore une fois la Banque Centrale Européenne sauve l'Italie de la menace d'une asphyxie financière, et donc d'un programme dirigé par l'extérieur en style troïka, et évite que l'euro finisse en morceaux. Les 750 milliards d'euros du nouveau 'Pandemic Emergency Purchase Program ' sont la réponse que la banque centrale aurait dû donner jeudi. Cette fois-ci elle ne s'est pas épargnée dans son engagement. Du reste, elle n'avait plus le choix. L'erreur de Christine Lagarde, qui avait donné l'impression de se défaire du rôle de garant de la tenue financière des gouvernements en crise de liquidité, ne pouvait pas être corrigée seulement par des déclarations rassurantes. La nouvelle présidente française de la BCE devait mettre en jeu beaucoup d'argent pour prouver que sa « gaffe » n'aurait eu aucune suite. Cette fois-ci Lagarde porte le Conseil à une décision de majorité – certains des banquiers centraux les plus rigides n'ont pas voté en faveur – et elle obtient le résultat. Sans le soutien de la BCE pour l'Italie la prospective de devoir demander l'aide du Fond de sauvetage ESM se faisait de plus en plus concrète. Le problème est qu'imposer aux gouvernements des réformes difficiles et une vigilance asphyxiante, sur le modèle de la Troïka, serait politiquement inacceptable au cours de cette calamité dont personne n’est responsable »

ARTICLE, Repubblica, T. Ciriaco-A. D'Argenio : « Coronabond, l'UE tente. Conte avertit les faucons : conditions égales pour tous » : « Paolo Gentiloni le dit clairement : "à crise extraordinaire, mesures extraordinaires. Nous parlons aussi de coronabonds". Conte et Macron avaient rompu le tabou mardi, en vidéoconférence avec les autres leaders européens. Depuis hier, le maxi-plan européen est à l'étude de la Commission et du MES, mené par l'allemand K. Regling. Entre vendredi et lundi, les institutions de l'UE mettront sur la table les propositions élaborées, et ce sera au tour des ministres des Finances de les discuter pendant l'Eurogroupe pour que les leaders l'aient jeudi, mais on tente de faire plus vite. Aujourd’hui pour accéder au MES, des conditions dures sont prévues, avec la signature d'un mémorandum par la troïka de l'UE. L'escamotage serait de lier l'aide uniquement à la lutte contre le coronavirus. L'intervention du MES, selon les intentions de Bruxelles, devrait activer automatiquement le programme d'achat illimité des titres d'Etat de la BCE, vrai bazooka européen. Reste à comprendre si Christine Lagarde sera en mesure de convaincre tout le conseil à s'embarquer dans cette entreprise »

ENTRETIEN, Il Foglio, de David Sassoli, président du Parlement Européen : « Les 1500 milliards sur la table » : « ‘’Cette crise ne sera pas affrontée comme celle de 2008 qui avait généré de fortes inégalités. Nous sommes dans un contexte très différent. Aujourd’hui, chaque pays membre peut déroger au Pacte de stabilité jusqu’à 20% de son PIB. A ces chiffres, il faut ajouter les 500 milliards du Fonds de Stabilité, le MES. Certains disent que l’application du MES implique la mise sous tutelle de la part de la troïka. Ce sont des sottises, cela n’est plus ainsi depuis la dernière législature. La réaction de l’Europe, avec ces 1 500 milliards mis sur la table, est une réponse convaincante’’ ».

ANALYSE, Il Messaggero, A.  Orsini : « Cette erreur de croire que le monde globalisé est fini » : « Le coronavirus mettra un frein à la mondialisation. Lest Etats arrêtent les vols et ferment les frontières et, quand le virus sera vaincu, le monde ne sera plus le même. Telle est la thèse prédominante qui a l'aspect d'un article de foi, parce qu'en effet il n'y a aucune preuve qui puisse faire penser à une telle conclusion. Même après le désastre de Tchernobyl, qui avait infecté non seulement les personnes mais aussi toute la création, la mondialisation était devenue encore plus impétueuse. On n'arrive pas à comprendre pourquoi ce virus devrait marquer sa fin. Au contraire, la thèse opposée est que le coronavirus permettra probablement davantage de croissance de la mondialisation, par une nouvelle habitude à travailler de la maison et donc obligeant les entreprises et les employés à s'engager à gagner un marché global plus élargi ainsi que par les universités qui, en mettant en ligne leurs leçons, obligeront les étudiants à apprendre et parler l'anglais ».

(Traduction : ambassade de France à Rome)

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