Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

26/10/2018

Land de Berlin : l'AfD donnée à 13 %.

AfD.jpg

Allemagne. Ville / Land (=État) de Berlin. Un sondage en vue d'élections pour le Parlement de l'État de Berlin donne l'AfD à 13 %. Les sociaux-démocrates sont en quatrième position et les écologistes premiers. 

Berlin 1.jpg

SPD : sociaux-démocrates

CDU : démocrates-chrétiens

die Linke : post-communistes

Grüne : écologistes

AfD : patriotes

FDP : libéraux

Sonstige : autres

(https://www.wahlrecht.de/umfragen/landtage/berlin.htm)

Allemagne : l‘électorat social-démocrate disparaît.

Allemagne. Le sociologue Andreas Reckwitz, professeur à l’université de Francfort-sur-Oder, estime que les anciens clivages gauche / droite, sociaux-démocrates / démocrates-chrétiens, progressistes / conservateurs sont dépassés. La nouvelle ligne de séparation se trouve, selon lui, entre les milieux qui montent et ceux qui descendent. Il distingue trois classes : l’ancienne classe moyenne, la nouvelle classe moyenne et la nouvelle classe inférieure.

- La nouvelle classe moyenne : universitaires, citadins, gagnants de la digitalisation et de la mondialisation. Ils votent pour les libéraux du FDP ou les écologistes et pas pour les sociaux-démocrates du SPD.

- L’ancienne classe moyenne : ouvriers qualifiés, travailleurs manuels, femmes et hommes qui avec leur certificat professionnel ont trouvé un emploi stable, ont construit une maison et eu des enfants.

- La nouvelle classe inférieure : femmes ou hommes d’entretien, distributeurs de paquet, manœuvres. Elle a des emplois très manuels et mal payés.

L’ancienne classe moyenne et la nouvelle classe inférieure sont celles au sein desquelles règne de manière plus ou moins avouée la peur du déclassement et de la chute. Les personnes qui en font partie ont des emplois qui sont menacés de disparition ou soumis à la forte concurrence de travailleurs à bon marché. Ces deux classes se sentent menacées par la digitalisation, la globalisation et l’immigration. Le SPD ne répond pas à leurs craintes.

SPD.jpg

Anniversaire du retour en 1954 de Trieste à l'Italie.

FI-AN.jpg

Italie. Frères d'Italie fête ce 26 octobre 2018 l'anniversaire du retour de Trieste à l'Italie.

FdI 1.jpg

Cérémonie à l'occasion de la fête nationale autrichienne.

FPÖ.jpg

Autriche. Le vice-chancelier FPÖ Heinz-Christian Strache a pris part ce 26 octobre 2018 à Vienne, aux côtés du président de la République et du chancelier, à la cérémonie organisée à l’occasion de la fête nationale.

(La fête nationale a lieu le 26 octobre, date du Jour de l'adoption en 1955 de la loi sur la neutralité du pays.)

FPÖ 2.jpg

Troisième : HC Strache. Sixième : le ministre FPÖ de la Défense Mario Kunasek.

FPÖ 3.jpg

Au milieu : Mario Kunasek et HC Strache

Italie : "Merkel et Juncker favorables à la ligne dure."

M5S.jpg

Ligue.jpg 

Italie. Revue de presse.

Loi de finances/gouvernement/UE : Unes - : « Budget, l’appel de Draghi » - ‘’Rome, comme le Brexit, parmi les incertitudes européennes’’ (Corriere della Sera), « Alerte de Draghi sur les banques » (La Repubblica, Il Messaggero), « Les banques en péril, la Banque d’Italie s’active » (La Stampa), « Draghi inflexible : protéger les banques en baissant le spread’’ » (Sole 24 Ore), « Spread et budget, Draghi avertit » (Il Mattino), « Italie : le dernier rappel de Draghi » (Avvenire).

EDITORIAL, A. Panebianco, Corriere, « Union et paradoxes – Mais l’Italie est encore avec l’UE » : « Si nous prenons au sérieux ce que nous disent les sondages, nous devons reconnaître l’existence d’un paradoxe apparent et d’une énigme. Il existe, d’un côté, une majorité d’italiens (60% environ) favorable aux institutions européennes et qui veut que l’Italie reste dans l’Union. De l’autre côté, en même temps, une majorité d’italiens (toujours 60%) est pour ce gouvernement, le plus férocement anti-européen de l’histoire de la République. Il s’agit (vraisemblablement) de deux majorités opposées uniquement partiellement. Ces deux majorités pourraient continuer à coexister sans se percuter mais la possibilité d’un affrontement frontal existe, à court terme peut-être, avec court-circuit et tremblements de terre politiques inhérents. Le gouvernement pourrait être trahi d’un excès de sécurité, l’idée d’être invulnérables. Les sondages ne leur sont-ils pas tous favorables ? Le problème des mouvements politiques avec une idéologie et un programme anti-pluraliste est que : soit ils parviennent à supprimer le pluralisme (donnant vie à un régime autoritaire), soit le pluralisme, à un moment donné, se venge et les annihile. Le passage est parfois très rapide. »

ARTICLE La Repubblica C. Tito « Salvini vise à lever d’un cran le bras-de-fer en ne payant pas la sanction européenne » : « Il y aurait un trou dans les traités et les règlements européens : il manquerait une norme pouvant sanctionner de manière coercitive l’État qui ne s’alignerait pas à la procédure d’infraction. Bref, si l’Italie devait refuser d’instituer un fonds ne produisant pas d’intérêts, comme prévu en cas d’infraction, il n’y aurait pas de clause pouvant la sanctionner. C’est une stratégie qui commence à être étudiée au sein de la majorité M5S-Ligue. Les deux partis sont prêts à infliger un coup dur à l’UE avant les élections de mai ».

COULISSE La Stampa F. Bei « L’option des élections en février » : « Tous les directeurs des grandes banques sont en alerte, le budget du gouvernement, quoi qu’en dise Trump, met l’Italie sur la route de collision avec les institutions européennes. Au sein de la majorité, une date commence à circuler comme issue électorale d’une crise qui pourrait devenir politique : février. Par ailleurs, du point de vue des deux leaders qui dirigent l’exécutif, faire sauter le banc pourrait se révéler moins risqué que subir l’humiliation de la mise sous tutelle - que même Berlusconi avait jadis réussi à éviter. Du coup, l’issue électorale contre Bruxelles, avec un budget entretemps congelé en exercice provisoire, pourrait se jouer. Pourquoi ne pas encaisser les 60% d’intention de vote desquels la Ligue et le M5S seraient accrédités ? C’est surtout la Ligue qui serait tentée, puisqu’elle pourrait reconstituer la vieille coalition de centre-droit ».

ARTICLE Il Messaggero M. Conti « Merkel et Juncker favorables à la ligne dure. Tension M5S-Ligue sur les banques » : « La nouvelle faite filtrée par Bruxelles d’un appel entre le président de la Commission Juncker et la Chancelière allemande Merkel confirme qu’une sorte de ‘’cordon sanitaire’’ est en train de s’abattre sur l’Italie. C’est une manière diplomatique de faire comprendre que la Commission a le soutien de l’Allemagne. À ce stade, l’exécutif italien ne trouve pas de soutiens. Entre-temps, Tria s’est rendu hier à Paris où il a rencontré son homologue Le Maire lors d’une soirée de la fédération d’Assurances ».

ENTRETIEN de Sebastian Kurz, Chancelier autrichien, Sole 24 Ore « Le budget italien doit être modifié, l’Italie ne doit pas devenir une nouvelle Grèce » : « ‘’Nous devons apprendre la leçon de la dernière crise financière, notamment de la situation grecque. Adhérer aux règles, surtout quand on parle de stabilité financière de l’UE, est crucial. Cela vaut aussi pour l’Italie. Par conséquent, je soutiens pleinement la décision de la Commission européenne sur le budget italien’’ ».

EDITORIAL, Corriere della Sera, M. Franco « L’ambiguïté du gouvernement entre la Russie et l’Occident » : « La relance des rapports entre l’Italie et la Russie est très voyante. En deux semaines, sont déjà allés à la cour de Poutine trois dirigeants du gouvernement. Il semble que l’exaltation de la Russie se fasse de manière anti-européenne et évoque le ‘’front populiste’’ avec en Occident M. Le Pen à sa tête. Le flirt de la Ligue avec les nations est-européennes du groupe de Visegard a aussi des aspects contradictoires. Le nationalisme, chez certains du moins, est uni à une instinctive hostilité avec la Russie. Et la solidarité ‘’souverainiste’’ disparaît quand il s’agit de rappeler le gouvernement de Rome à la discipline fiscale ou de prendre un quota d’immigrés. L’Italie, après les élections européennes, aura sans doute des partis pro-UE très peu importants. Mais le thème de la position internationale de notre pays se posera. Et entre une Ligue pro-russe et un M5S à la recherche d’ancrages continentaux, la confusion est grande. Il ne suffira sans doute pas que Conte, suivi un peu tardivement par Di Maio et Salvini, réitère la loyauté de l’Italie à l’UE et l’euro, ni même ne suffira le rapport qu’il semble avoir bâti avec Trump. Certaines sorties passent en Italie mais à l’étranger elles accentuent soupçons et méfiance. »

ARTICLE La Stampa F. Schianchi « Haftar à Palerme, la condition pour le succès » : « La semaine passée, les sources libyennes assuraient une probable absence d’Haftar, l’homme fort de la Cyrénaïque, sans lequel tout accord serait vain. Le ministre des Affaires étrangères Moavero assure, en revanche : ‘’il nous a donné différentes confirmations de vouloir y participer’’. Aujourd’hui le Président du Conseil Conte rencontrera à Rome le président reconnu al-Sarraj et le délégué de l’ONU Salamé ».

ARTICLE, Il Messaggero S. Menafra « Gendarmerie, le parquet de Turin ouvre une enquête pour port illégal d’armes de guerre » : « Le bras-de-fer politique et diplomatique semble bien loin de se résoudre. Au climat de tension s’ajoute le choix du Parquet de Turin d’accélérer l’enquête sur l’affaire des dépassements de frontière français à Clavière. Le procureur Spataro explique : ‘’il ne semble pas que les autorités italiennes aient été mises à connaissance des contrôles de prévention de la part de celles françaises’’. Le ministre de l’Intérieur Salvini quant à lui reproche aux autorités françaises ‘’une infraction des lois à plusieurs reprises’’ ».

ARTICLE, La Repubblica P. Griseri « Les chantiers bloqués par les vétos des 5 Etoiles. La France rappelle que sur la LGV Lyon-Turin l’attente est finie » : « Le chef de cabinet d’E. Borne, ministre des Transports française, a répondu à la demande de trêve de son homologue demandant ‘’quelques semaines encore’’ pour définir la position du gouvernement italien sur la réalisation de la ligne. Les Français ont répondu qu’une trêve était possible jusqu’en novembre, l’attente pouvant durer ‘’des semaines mais pas des mois’’ car pour Paris, ‘’l’engagement signé par le Président Macron à Lyon le 27 septembre 2017 est valable’’. Bref, il s’agit d’un ultimatum. Le ministre des transports Toninelli dit vouloir attendre l’évaluation de la commission devant se prononcer sur le rapport bénéfices/coûts. La commission est dirigée par Marco Ponti, qui est ouvertement contre l’œuvre. Le ministre Toninelli n’a jamais rencontré le président du Piémont, ni les dirigeants de Telt, la société italo-française qui a creusé les 6 premiers kilomètres du tunnel de base. La stratégie du ministre 5 Etoiles est de se comporter comme si le chantier n’existait pas. Le long de la péninsule, il y a toute une liste d’œuvres qui sont en attente de réalisation ».

(Traduction : ambassade de France à Rome)

Frères d’Italie estime que le projet de loi du gouvernement M5S-Ligue sur la légitime défense na va pas assez loin.

M5S.jpg

Ligue.jpg

FI-AN.jpg

Italie. Frères d’Italie estime que le projet de loi du gouvernement M5S-Ligue approuvé par le Sénat le 24 octobre 2018 en matière d’autodéfense ne va pas assez loin et en impute la responsabilité au M5S. Frères d’Italie considère également que ce texte laisse trop de marge d’interprétation à la magistrature :

https://www.rtl.be/info/monde/europe/italie-le-senat-elar...

Ligue 1.jpg

Ligue : "La légitime défense approuvée au Sénat. Promesse tenue ! #De la parole aux actes."