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03/03/2014

Interview de Geert Wilders par le Vlaams Belang (première partie).

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Pays-Bas et Belgique (Flandre). Le président du PVV (Pays-Bas) Geert Wilders a donné une longue interview au parti nationaliste flamand (Belgique) Vlaams Belang. Voici un résumé de la première partie. 

Interrogé sur le fait qu’il est sous protection policière permanente, Geert Wilders indique qu’au Parlement cette situation n’est pas si difficile car il y côtoie des gens. Mais dans sa vie privée, c’est dur. Depuis dix ans, il n’a plus relevé son courrier dans sa boîte-aux-lettres et est contraint de communiquer son emploi du temps aux services de police. Si c’était à refaire, il le referait. Il ne désire pas stopper la politique ou changer de ton politique suite à des menaces de violences. 

Le PVV est premier parti du pays dans les sondages alors que, il n’y a pas si longtemps, le PVV était en mauvaise posture au sein de ces études d’opinion. Geert Wilders l’explique par le fait que le PVV a soutenu le gouvernement et a pris ses responsabilités, puis a vu que le Premier ministre devait, sous la pression de l’Union Européenne, économiser massivement et augmenter massivement les impôts. Le PVV a alors dit : « Cela suffit ! » Le PVV savait qu’il en payerait le prix, mais que la population finirait par se ranger à son avis et à comprendre qu’il n’est pas possible d’envoyer des milliards vers les pays à problèmes du sud de l’Europe et de préserver en même temps nos soins de santé et soins pour les personnes âgées. Entre-temps, les gens ont compris que nous voulons rester les maîtres dans notre propre pays et ne désirons pas nous soumettre au diktat de l’Union Européenne. 

Pour Geert Wilders, le PVV est un parti patriotique. Il ne rejette pas le terme « nationaliste », mais ce mot a été galvaudé. Les membres du PVV sont fiers de ce que les Néerlandais sont, de leur identité, de leur pays, de leur propre peuple et culture. Le PVV est un parti rempli d’amour pour la patrie. 

Geert Wilders se voit poser la question : « Marine Le Pen a déclaré récemment lors d’une interview que la ligne de rupture traditionnelle entre la gauche et la droite n’existe plus et qu’elle est remplacée par une ligne de rupture entre les nationalistes et les internationalistes. Êtes-vous d’accord avec cela ? » Il répond qu’il ne désire pas classer les gens en deux catégories, mais qu’il est d’accord sur le fait que le PVV est patriote et contre les organisations supranationales qui dirigent les Pays-Bas sans avoir été élues, qui n’ont pas reçu de mandats des électeurs et n’ont pas de légitimité, qui de plus ne sont pas tenues de rendre des comptes à propos de leurs actes. Il estime que la ligne de rupture est bien celle qui sépare les partisans de la souveraineté nationale et les europhiles. 

Geert Wilders, interrogé sur le fait que des journalistes flamands (Belgique) tentent de classer le PVV dans la même catégorie que l’Aube dorée (Grèce) et le Jobbik (Hongrie), répond que c’est aberrant car le PVV est contre le militarisme, l’autoritarisme, le totalitarisme, l’islam et tout ce qui menace la liberté. Le PVV est un parti démocratique qui rejette toute forme de violence. Le PVV est le parti le plus pro-israélien du paysage politique néerlandais. Tout ceci montre que le PVV n’a rien en commun avec ces partis. 

Geert Wilders déclare que s’il accepte de former  un groupe à l’issue des élections européennes de 2014 avec d’autres partis tels que le Front National et le Vlaams Belang, alors qu’autrefois il ne le désirait pas, c’est parce qu’il avait peur de la réaction des électeurs du PVV et aussi parce que la presse internationale et néerlandaise a parfois déformé les faits et présenté ces partis sous un mauvais jour. Geert Wilders espère que l’UKIP (Royaune-Uni) rejoindra le groupe.

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