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17/08/2013

Le Parti (norvégien) du Progrès donné à 14-15 %.

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Norvège. Siv Jensen, qui dirige le Parti du Progrès, pourrait bien tenir en main, à l’issue des élections législatives du 9 septembre 2013, les clés de la future coalition gouvernementale Le Parti du Progrès pourrait être le troisième parti du pays, derrière les conservateurs et les travaillistes. Le Parti conservateur est donné à 32 %, les travaillistes à 29 % et le Parti du Progrès à 14 ou 15 %.

Le centre-droit devrait négocier avec le Parti du Progrès afin de former une coalition. Siv Jensen pourrait cependant se voir contrainte d’abandonner certains points de son programme en matière de lutte contre l’immigration et d’affectation de la richesse émanant du pétrole. Siv Jensen, adepte de l’ancien Premier ministre britannique Margaret Thatcher, devrait par contre obtenir des privatisations d’entreprises publiques et un abaissement des taxes. Elle pourrait exercer les fonctions de Ministre des finances.

Certains points du programme du Parti du Progrès sont difficiles à mettre en œuvre. Le Parti du Progrès obtiendra difficilement une limitation de l’immigration, car le taux de chômage est en dessous de 3 %. La Norvège, qui compte cinq millions d’habitants, importe chaque année 40.000 travailleurs. Les réductions drastiques des taxes, ainsi que des mesures protectionnistes prônées par le parti, verront difficilement le jour au même titre que les mesures en vue d’utiliser les fonds issus du pétrole afin d’améliorer les infrastructures et de permettre d’investir l’argent issu du pétrole dans l’économie norvégienne, ce qui pourrait, selon certains analystes, créer des distorsions au sein de l’économie du pays. Le Parti du Progrès dénonce le fait qu’actuellement une partie de l’argent issu du pétrole est investi dans le développemt des énergies renouvelables et l’aide à l’étranger.

Les objectifs du Parti conservateur et le Parti du Progrès divergent sur certains points. Le Parti conservateur est opposé à une utilisation plus étendue des fonds issus du pétrole. Il est également contre une limitation de l’immigration et l’injection des fonds issus du pétrole au sein du pays. Il est par contre favorable à des privatisations d’entreprises publiques.

Précisons que la Norvège a un surplus budgétaire de 12 % du PIB et n’a pas de dette. Ce résultat est dû aux revenus du pétrole.

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Siv Jensen

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