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08/08/2011

Magyar Sziget, jour 7.

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Hongrie. Ce dimanche 7 août 2011, à 11h, une conférence a été présentée par 2 personnes, parmi lesquelles le Président du Jobbik Gábor Vona, à propos de la culture et de la religion.

 

D’autres conférences ont ensuite eu lieu, ainsi que des reconstitutions de combats et de danses du Moyen-Âge.

 

 

En fin d’après-midi, une conférence a été donnée par quatre personnes : le Président du Jobbik Gábor Vona, un autre représentant du Jobbik dénommé György Szilágyi, le Président d’honneur du HVIM et Député du Jobbik Gyula Zagyva ainsi que le Président du HVIM et élu régional du Jobbik Lászlo Toroczkai.

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Gyula Zagyva , Lászlo Toroczkai, Gábor Vona et György Szilágyi.

 

Le premier sujet a été l’infiltration du festival par des journalistes du quotidien britannique The Sun, qui ont réalisé un article délirant sur ce rassemblement. Le public rit des méthodes des journalistes. Les dirigeants du HVIM, l’association qui organise le festival, déclarent que même si l’article est rempli de fausses informations et est une manipulation, en disant que le Magyar Sziget est le plus grand festival du genre au monde, cela lui fait de la publicité. Aucunes des informations et images publiées par le quotidien The Sun ne montre un délit. Nos adversaires utilisent cette méthode (faire passer les nationalistes pour des extrémistes) pour faire peur à la population. Aucune loi n’a été outrepassée et le HVIM y veille. À la question « Pourquoi n‘interdisez-vous pas certains symboles sur les tee-shirts portés par certains visiteurs ou vendus au festival? », les organisateurs répondent : « Nous n’apprécions pas ces objets mais nous sommes pour la liberté d’expression et la liberté en général. ». Ils précisent : « Les médias occidentaux  multiplient par 3 les âneries des médias hongrois sur le Jobbik. et les gens à l’étranger pensent que le Jobbik est fasciste. »

 

À la question « Que doit faire quelqu’un pour être exclu du Jobbik ? », le Président du Jobbik répond que c’est une erreur d’exclure des gens, car ainsi nous laissons nos adversaires nous dicter ce que nous devons faire. Le Député et Président d’honneur du HVIM Gyula Zagyva déclare : « Tant que nous reculerons, nous devrons reculer et exclure de plus en plus de gens. ».

 

Le Président du HVIM Lászlo Toroczkai dit qu’au début du festival Magyar Sziget, il y a eu plus d’étrangers parmi les personnes présentes que de Hongrois. Selon lui, en Europe occidentale, c’est le foutoir. Il n’y a rien à attendre de l’Europe de l’Ouest. La résistance doit venir de l’Europe du centre et de l’Est. Les nationalistes d’Europe de l’Ouest regardent la Hongrie.

 

Le Président du Jobbik Gábor Vona dit que son parti s’est disputé avec le FPÖ (Autriche). Selon lui, en Europe de l’Ouest, il y a des partis anti-islam parce que les musulmans ne veulent pas s’intégrer. Suivre le principe « L’ennemi de mon ennemi est mon ami » est une erreur. Des partis qui seraient d’accord avec le Jobbik contre le libéralisme, la mondialisation et plutôt chrétiens vont se lier avec Israël afin de s’opposer à l’islam. En Hongrie, il n’y a pas de problèmes avec l’islam, mais avec Israël. Le mouvement nationaliste hongrois doit tisser des liens en Europe avec des associations nationalistes, qui ne sont pas des partis politiques, d’autres pays. Le HVIM peut jouer ce rôle.

 

L’autre représentant du Jobbik rappelle que Breivik, le responsable des attaques en Norvège, est un sioniste. Le Président du Jobbik Gábor Vona déclare que le poids de la culture européenne repose sur l’Europe centrale et de l’Est, essentiellement sur la Hongrie.

 

Le Président du HVIM Lászlo Toroczkai raconte que le HVIM a reçu un e-mail de Breivik et a des problèmes à cause de cela. Breivik était un type un peu paumé et franc-maçon. Il était de l’autre bord politique et pourtant la presse l’utilise contre les nationalistes. Le Président du HVIM Lászlo Toroczkai a accepté de parler à une des chaînes de télévision hongroise de Breivik et, lors du montage, ils ont coupé tout ce qui avait trait à Israël.

 

Le Président du Jobbik Gábor Vona a une impression de déjà vu par rapport au 11 septembre 2001. À l’époque, selon lui, les attentats sont venus au bon moment pour Israël qui était impliqué dans un conflit avec les Palestiniens et les attaques de Breivik tombent au bon moment pour Israël. Toujours selon Gabor Vóna, les personnes tuées par Breivik auraient été plus tard des dirigeants norvégiens pro palestiniens. Si les journalistes du système veulent trouver du scandale; ils peuvent trouver la photo du franc-maçon souriant Breivik.

 

Le Président du HVIM Lászlo Toroczkai dit qu’en Europe occidentale, les statistiques de l’immigration sont mauvaises. En Hongrie, il n’y a peu d’immigration, mais les problèmes viennent des Tsiganes. Nous sommes dans un phénomène de vieillissement de population et les Tsiganes ont plus d’enfants que les musulmans d’Occident. Le Jobbik peut être fier d’avoir gagné à Gyöngyöspata. On attendait les résultats de manière sceptique et bravo c’était une belle victoire. Au sein de cette municipalité, l’ordre a été rétabli en 2 semaines et les Tsiganes sont remis au travail.

 

Selon le Président du Jobbik Gábor Vona, le pouvoir a commis une erreur à Gyöngyöspata. Les tenants du système en place étaient tellement certains de gagner, qu’ils ont fait les grandes gueules, ils ont lutté contre la Garde hongroise. Il y a une différence entre ce que veut le pouvoir et ce que veut le peuple. La presse de gauche ne sait plus que dire à propos de cette victoire du Jobbik et parle de fascistes, …et la presse du Fidesz (Parti conservateur au pouvoir) dit : « on verra dans un an ». Gábor Vona était, lui, certain que le Jobbik allait gagner à Gyöngyöspata.. Le Jobbik doit absolument réussir dans cette ville, car tout le monde a les yeux braqués sur ce que fait le parti au sein de cette municipalité. La Croix-Rouge, l’ambassadeur des États-Unis, etc…sont allés là, mais malgré cela le Jobbik a gagné.

 

L’autre représentant du Jobbik déclare que lorsque quelqu'un devient maire, il a accès à des chiffres en tous genres et certaines de ces informations vont paraître dans le magazine du Jobbik.

 

Gábor Vona est opposé à la double nationalité car ce qui est important, c’est le droit de vote.

 

Lászlo Toroczkai.demande : « Quelles sont les chances que tout le système s’effondre et quelles sont les conséquences pour la Hongrie ? ».

 

Gábor Vona répond qu’il est certain à 100 % que ça va s’effondrer. En effet, c’est la première fois au cours de l’histoire que  les Etats-Unis voient leur note dégradée, ce qui n’est pas arrivé même dans les années 1930. Cela ne veut pas dire grand chose, mais le système va s’effondrer et cet effondrement va peut-être permettre une réunification des Hongrois. Pour nous, tout ce qui se passe est peut être une chance, peut être y a-t-il une mission inhérente à la Hongrie.  Le bassin des Carpathes peut vivre en autonomie et ainsi survivre en cas de déglingue généralisée..

 

Lászlo Toroczkai.déclare : « Quoi que fasse le Fidesz, la situation ne s’améliore pas car ils utilisent les mêmes méthodes »

 

Gábor Vona précise : le Fidesz fait tout pour démanteler le Jobbik. Par exemple, la Garde hongroise  a été officiellement démantelée en 2008 et Gábor Vona doit aller devant le juge pour justifier qu’il n’a pas rempli la déclaration fiscale de la Garde hongroise.

 

L’autre représentant du Jobbik dit que ce qu’il y a derrière ce sont les lobbys. Selon lui, les banques sont un État dans l’État  et peuvent tout faire.

 

Pour Gábor Vona, la fuite des cerveaux vers l’Allemagne est grave et pendant ce temps en Hongrie, le nombre de Tsiganes augmente.

 

L’autre représentant du Jobbik conclut : « Il faut oser et s’unir. ».

 

 

Le soir, les derniers concerts ont lieu. Le festival se termine.

 

Le festival, malgré un début de semaine difficile dû à la crise, a finalement, grâce à divers groupes de musique, attiré la foule.

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