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20/02/2025

Avec 25 % des sièges, l'AfD pourrait créer des commissions d'enquête.

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Allemagne. Avec 25 % des sièges, le parti patriotique AfD peut, à lui seul, créer des commissions d'enquête à la Chambre des députés : sur le coronavirus, l'explosion de Nord Stream, la migration, …

Oskar Lafontaine estime que des frontières ouvertes pour tout le monde et un État providence fort ne vont pas ensemble.

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Allemagne. Le mari de la figure de proue du parti de gauche anti-immigration BSW Sahra Wagenknecht, Oskar Lafontaine, estime que des frontières ouvertes pour tout le monde et un État providence fort ne vont pas ensemble.

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Oskar Lafontaine et Sahra Wagenknecht

"5 bonnes années pour Vienne. Sécurité, impartialité. Maintenant plus que jamais."

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Autriche. État de Vienne. Le FPÖ de Vienne basera sa campagne électorale pour les élections du 27 avril 2025 pour le Parlement de l'État de Vienne/Conseil communal de Vienne sur l'impartialité et la sécurité.

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"Notre ville. Nos règles."

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"5 bonnes années pour Vienne. Sécurité, impartialité. Maintenant plus que jamais."

L'AfD donnée à 21 % et le BSW à 5 %.

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Allemagne.

(http://wahlrecht.de/umfragen/insa.htm)

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SPD : sociaux-démocrates

CDU/CSU : démocrates-chrétiens / sociaux-chrétiens bavarois

Grüne : écologistes

FDP : libéraux

AfD : patriotes

Die Linke : post-communistes

BSW : gauche anti-immigration

Sonstige : autre

Les Démocrates suédois estiment que la Suède doit être suédoise.

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Suède. Les Démocrates suédois estiment que la Suède ne doit pas être multiculturelle, mais doit être suédoise.

lon Musk critique le président de la Cour constitutionnelle roumaine Marian Enache.

États-Unis et Roumanie. Elon Musk critique le président de la Cour constitutionnelle roumaine Marian Enache pour avoir rejeté l'appel du gouvernement américain à des élections équitables en Roumanie : « Ce type est un tyran, pas un juge. »

(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2025/02/19/c%C...)

"Nous sommes le pays de l'automobile et voulons le rester."

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Allemagne.

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"La présidente du Conseil choisit la stratégie du silence, elle est la seule leader européenne à ne s’être exprimée publiquement sur les déclarations de Trump."

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Italie. Revue de presse.

Les Unes du jour sont consacrées aux déclarations de D. Trump sur V. Zelensky « L’attaque de Trump contre Zelensky » (Corriere della Sera), « Trump insulte Zelensky », (Repubblica) « Trump déclare la guerre à Zelensky » (Stampa), « « Trump-Zelensky, l’affrontement » (Messaggero), « Le camouflet infligé à l’Ukraine » (Avvenire), « Trump réduit Zelensky en miettes » (Giornale). Le prochain déplacement du Président de la république aux Etats-Unis est cité en Une de Libero « Mission avec Starmer, le plan de Macron : des troupes européennes pour assurer la trêve à Kiev » et dans les pages intérieures des principaux quotidiens.

Les JT couvrent essentiellement, outre les sujets traités par les quotidiens, le Moyen-Orient, avec la libération de nouveaux otages israéliens, la visite à Rome du président israélien I. Herzog et l’audition du ministre de la justice Nordio sur l’affaire Paragon.

Réactions aux déclarations de Trump sur Zelensky. – Repubblica « L’Italie et l’Europe se retrouvent à un carrefour qui décidera des nouveaux équilibres occidentaux. Cela concerne l’OTAN et les relations avec les Etats-Unis et la Russie. C’est un terrain inexploré pour Meloni, tout comme pour ses adversaires politiques au niveau national et international ». – Messaggero « le camouflet de Trump à Zelensky retentit jusqu’au Palais Chigi et laisse G. Meloni consternée, elle qui a toujours été aux côtés du président ukrainien. L’équipe de Meloni appelle au calme : ‘’quand il y aura un accord, nous ferons des déclarations’’ » – Repubblica « sondages, 52,1% des Italiens critiquent Trump, 7 jeunes sur 10 le considèrent comme dangereux. 56,9% considèrent que l’Europe a encore besoin de la défense et de la présence des Etats-Unis et de l’OTAN ». – Corriere della Sera « Bazooka et mensonges, le spectacle de Trump qui chamboule la réalité contre l’ancien allié ». – La Stampa « Kiev trahie et abandonnée par son ancien allié »

La France et l’UE – Repubblica « L'idée d'une armée commune de l'Union européenne sert avant tout les intérêts politiques de la France, pays très éloigné du souverainisme de la droite melonienne, plutôt encline à réintroduire une version actualisée de l'ancien schéma euro-atlantique ». Stampa (N. Tocci) : « L’Union européenne doit faire preuve de courage et envoyer des troupes en soutien à Kiev ». – Corriere della Sera « les Européens ne renoncent pas à la solution du dialogue. Le président Macron, qui a convoqué une seconde réunion européenne, se rendra à Washington où est prévu un tête-à-tête avec Trump. – Sole 24 Ore : « Le président français Emmanuel Macron maintient l'initiative diplomatique sur l'Ukraine avec le deuxième sommet en deux jours convoqué hier à Paris, après le sommet de lundi avec sept pays et les chefs des institutions de l'UE. Entre-temps, comme l'a annoncé hier le conseiller américain à la sécurité nationale Mike Waltz, Macron se prépare à rendre visite au président américain Donald Trump la semaine prochaine à Washington, en compagnie du Premier ministre britannique Keir Starmer ». –  Domani : « Emmanuel Macron cherche à s’imposer comme « metteur en scène et médiateur», multipliant les canaux de communication, y compris avec Moscou « quand le moment sera opportun». Il avait déjà accueilli Donald Trump il y a deux mois pour retisser des liens avec la future administration américaine, mais, après ses attaques répétées contre Zelensky, l’Élysée peine à décrypter la logique de Washington ». – Il Foglio : « Face aux résistances de l’Allemagne, de l’Italie et de l’Espagne pour un déploiement de troupes européennes en Ukraine, en raison de l’absence d’un filet de sécurité américain, utilisé comme excuse, Emmanuel Macron a expliqué qu'il existait des options plus limitées, telles que l'envoi d'instructeurs ou d'experts militaires loin de la ligne de front. En réalité, les Européens ont la force de compenser le désengagement américain en Ukraine, il faudrait un peu plus de courage ».

L’Italie. – Stampa « la présidente du Conseil choisit la stratégie du silence, elle est la seule leader européenne à ne s’être exprimée publiquement sur les déclarations de Trump ». – Repubblica « Le ministre Crosetto (Frères d’Italie) n’a pas tort quand il dit que « Trump doit imposer la paix à Poutine mais ne doit pas négocier en position d’infériorité » et c’est là le noyau de la ligne italienne par rapport à celle de l’allié américain. Le gouvernement italien est pris de court, certes, mais la présidente du Conseil n'a pas confiance dans les initiatives de Macron, même si elle ne peut pas le dire. Au lieu de cela, elle tente de sauver tout ce qu'elle peut de l'ancienne relation établie avec les États-Unis (et avec Kiev), tout en étant consciente que le scénario a radicalement changé ». – Il Messaggero « L’interprétation du Palais Chigi est que Trump est en train de privilégier les rapports de force et qu’il accueille ceux qui ont dit être disposés à envoyer des soldats en Ukraine dès maintenant. Corriere  « ‘’Il est normal que Starmer et Macron aillent en premier’’, aurait dit Meloni , ‘’Grande-Bretagne et France étant membres du conseil de sécurité de l’ONU’’, mais elle n’approuve toujours pas l’idée d’envoi de troupes. Les oppositions demandent qu’elle dise ce qu’elle pense des sorties de Trump. Cependant dans un moment si compliqué pour elle n’a pas intérêt à répliquer coup sur coup à ses adversaires politiques ». – Repubblica « une visioconférence de Meloni à l’occasion du meeting du CPAC de Washington était imaginée ces derniers jours. Or, l’annonce de la visite de Macron et Starmer à la Maison Blanche embarrasse. Voilà pourquoi Meloni serait tentée par un coup de tête : se rendre physiquement au meeting américain. C’est un proche de Meloni, Italo Bocchino, qui laisse filtrer un indice : interviewé à une émission sur LA7, il laisse comprendre qu’une « surprise » américaine de Meloni serait en train d’arriver ». – Domani : « Ce rôle d’ «envoyé fantôme» d’une Europe en quête de leadership irrite Giorgia Meloni, qui aspire elle-même à être le pont entre Bruxelles et Washington et redoute une compétition interne. »

La position des partis italiens sur l’Ukraine et la RussieCorriere della Sera : « ‘Trump pense comme nous’, ‘il a déjà accompli davantage que Joe Biden’ : l’escalade dans les propos de Giuseppe Conte (M5S) et Matteo Salvini (Ligue) qui adhèrent publiquement à la ligne trumpienne sur la guerre en Ukraine. L’axe entre les deux partis de l’ancien gouvernement M5S-Ligue refait surface. ‘’ ‘J’ai une très grande estime pour Donald Trump, qui œuvre dans l’intérêt de tous, à commencer par celui de l’Occident et donc le nôtre’ commente Matteo Salvini qui amène tout son parti à prendre position : lors de la réunion de direction de la Ligue ‘le plein soutien à l’engagement de Donald Trump pour mettre fin aux conflits’ a été souligné. ‘’ Trump démasque toute la propagande belliciste de l’Europe et dit une vérité que nous soutenons depuis trois ans : battre militairement la Russie n’est pas réaliste’ dit quant à lui le leader du M5S, Giuseppe Conte, qui attaque par ailleurs Zelensky pour ne pas avoir accepté l’accord proposé deux mois après l’invasion russe. Le Parti démocrate se retrouve dans l’embarras et l’eurodéputé Pina Picierno est la plus dure, évoquant une ‘limite à tout’. ». – Messaggero : « Suite à l’offensive de Trump contre Zelensky, la Ligue a gardé le silence radio et la compétition avec Giorgia Meloni pour savoir qui est le plus trumpien au sein du centre-droit est lancée. Giuseppe Conte et Matteo Salvini partagent la volonté de représenter une part de l’électorat lasse de la guerre. Ainsi, les grandes lignes de la politique italienne sont appelées à se redéfinir. Le retour de flamme semble éloigner -définitivement ? – les 5 Etoiles du PD. Les démocrates ne participeront finalement pas à la manifestation unitaire de toutes les oppositions lancées par le M5S. Pour des raisons de stabilité politique la Ligue a continué à voter en faveur des aides militaires à l’Ukraine au Parlement mais elle n’en peut plus».

Foglio – « Un espoir arrive de l’Allemagne dans le tsunami de pessimisme qui nous entoure : entre autres, Merz, hostile aux extrémistes de droite, a répondu de manière virulente à Trump e Vance qui s’en prenaient à l’Europe, il a dit clairement qu’il était inacceptable que la Russie et les US négocient sans l’Ukraine et l’Europe. Nous croisons les doigts pour qu’il soit élu : ce serait une splendide nouvelle pour l’Europe ».

Il Giornale, Tommaso Foti (Frères d’Italie), ministre chargé des Affaires Européennes et du PNRR : « « Hier, il y a eu une autre réunion où le Président Macron a dialogué avec les autres pays qui n’avaient pas été impliqués à celle de lundi. Il est clair que de cette manière l’on risque de générer de la confusion. Il aurait été préférable d’impliquer dès le début tous les États européens, y compris les Balkans occidentaux et le Royaume-Uni. L’UE doit dialoguer avec Washington, mais d’une seule voix. Quant à un éventuel « engagement direct » évoqué par la France, une mission de maintien de la paix ne pourrait être envisagée que sous un mandat onusien. L’adhésion de l’Ukraine à l’OTAN dépendra du rôle qu’on souhaite lui attribuer. »

Il Foglio, Francesco Lollobrigida (Frères d’Italie), ministre de l’Agriculture : « ’Nous sommes pour une Europe plus politique et moins bureaucratique, et pour moins de réglementation. Le gouvernement travaille à cet objectif. Dans tous les domaines. Dans le domaine de l’agriculture, par exemple, tout est en train de changer. [La Commission européenne a présenté les nouvelles lignes directrices de la politique agricole européenne], marquant une nette discontinuité avec le passé et faisant siennes les requêtes, idées et propositions italiennes (simplification des normes, réduction des charges pour les agriculteurs, lutte contre les pratiques déloyales, réciprocité des règles pour les pays tiers avec des standards plus sévères sur les pesticides et la sécurité alimentaire). Ce traité est une opportunité pour nous, car il permettrait d’avoir un accès plus facile au marché que représente le MERCOSUR. Nous exportons beaucoup, donc nous sommes toujours intéressés à un marché ouvert. Toutefois, notre vote favorable sera conditionné par des garanties indispensables pour nous : qu’il n’y ait pas de victimes sacrifiées ou de secteurs pénalisés. Le commissaire européen à l'Agriculture et au Développement rural Christophe Hansen sera en visite à Rome le 25 mars prochain. »

(Traduction : ambassade de France à Rome)

19/02/2025

Herbert Kickl appelle les Allemands à voter pour l'AfD.

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Autriche et Allemagne. Le président du parti patriotique d'Autriche FPÖ Herbert Kickl appelle les Allemands à voter pour le parti patriotique allemand AfD lors des élections législatives de ce dimanche. [L'AfD et le FPÖ siègent dans deux groupes différents au Parlement européen.]

L'AfD donnée à 20% et le BSW à 4 %.

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Allemagne.

(https://www.wahlrecht.de/umfragen/gms.htm)

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SPD : sociaux-démocrates

CDU/CSU : démocrates-chrétiens / sociaux-chrétiens bavarois

Grüne : écologistes

FDP : libéraux

AfD : patriotes

Die Linke : post-communistes

Électeurs libres

BSW : gauche anti-immigration

Sonstige : autre

Călin Georgescu poursuivra, pour haute trahison, les magistrats qui ont annulé le premier tour des élections présidentielles.

Roumanie. Si le candidat nationaliste à la présidence de la République Călin Georgescu accède finalement à cette fonction, il poursuivra, pour haute trahison, les magistrats qui ont annulé le premier tour des élections présidentielles. Une commission sera mise en place à cette fin.

"Pas de citoyenneté autrichienne pour les demandeurs d'asile."

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Autriche.

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Le président du FPÖ Herbert Kickl : "Pas de citoyenneté autrichienne pour les demandeurs d'asile !"

Pim Fortuyn aurait eu 77 ans.

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Pays-Bas. Rotterdam. Pim Fortuyn aurait eu 77 ans aujourd'hui. L'équipe de Leefbaar Rotterdam a déposé un bouquet de fleurs sur la statue de Pim Fortuyn pour lui rendre hommage.

"Ukraine, l’entente Amérique-Russie."

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Italie. Revue de presse.

Les Unes du jour sont consacrées à la réunion à Ryad sur l’Ukraine, elles soulignent l’absence du président ukrainien à cette rencontre Etats-Unis-Russie : « Kiev, le dialogue Etats-Unis-Russie – La colère de Zelensky, qui ne se rend pas à Ryad » (Corriere della Sera), « Ukraine, l’entente Amérique-Russie » (Repubblica), « Pacte Etats-Unis-Russie, la colère de Kiev » (Stampa, Messaggero) et à l’hospitalisation du Pape François « le Pape souffre d’une pneumonie bilatérale » (Corriere, Repubblica, MessaggeroAvvenire).

Réunion européenne sur l’Ukraine à Paris. – Repubblica « La diplomatie de Macron : le seul fil direct, et fragile, passant par Trump et l’Europe, est celui de l’Elysée. Deux appels en 24h. En l’absence d’un leadership fort en Europe, Macron se positionne comme le « numéro de téléphone de l’UE » en prenant le devant de la scène et se faisant porte-parole d’une crainte partagée dans l’Union européenne : le cessez-le-feu doit être obtenu le plus rapidement possible. Une chose est apparue clairement lors du sommet de Paris : l'implication des États-Unis reste un élément essentiel pour structurer une éventuelle mission de maintien de la paix ». – Corriere della Sera « Un nouveau sommet à l’Elysée a été annoncé. La France veut profiter de l’accélération de Trump pour rendre les processus décisionnels européens plus rapides en surmontant les hésitations, dans l’esprit même du discours prononcé hier par Mario Draghi. » – Il Giornale : « Barrot : « Nous n'obtiendrons la paix que par la pression et c'est pourquoi nous allons continuer à alourdir le coût de la guerre pour Vladimir Poutine »C’est encore une fois la France qui offre à Zelensky l’occasion d’une contre-offensive et tente de mettre à l’unisson les différentes voix de l’Europe face aux États-Unis « sourds et aveugles ». En convoquant un second sommet, Macron semble vouloir répondre aux réserves de Meloni sur l’exclusion des pays ayant joué un rôle clé depuis l’invasion» – Sole 24 Ore : « D'après les déclarations de certains diplomates à Reuters, le format de la réunion d’aujourd’hui sera hybride et certains y participeront en visioconférence ». – Il Foglio « La réunion d’hier à Paris a confirmé que, hormis les Français et les Britanniques, les Européens ne sont pas prêts à envoyer de soldats en Ukraine. L’UE n’avance pas vite, et cela en raison non pas d’un manque de créativité mais de l’absence de volonté politique ».  – Il Messaggero « La réunion ‘’flop’’ et l’irritation de Meloni vis-à-vis de Macron : pour Rome ‘’les réunions en ordre dispersé n'aident certainement pas’’, ont expliqué des sources diplomatiques, au contraire, ‘’c’est l'image d'une Europe encore plus faible, et affaiblie ,qui en ressort. Un signe de fragilité extrême que nous renvoyons à l'Amérique et à la Russie’’. Le ministre des affaires étrangères Antonio Tajani est du même avis. ‘’il y a trop de réunions’’ dit-il sur les plateaux de RaiUno. ».

Ukraine/Italie : – La Stampa « Le gouvernement italien a amèrement découvert ce que signifie l'absence de souveraineté technologique et la dépendance à l'égard des États-Unis. C'est ce qui est arrivé à nos forces armées, qui avaient un besoin urgent d'acheter un stock de missiles antiaériens, les fameux « Stingers », une arme mortelle qui aide l'infanterie à se défendre contre les attaques aériennes, et qui s'étaient tournées avec confiance vers l'industrie américaine. Mais les Italiens avaient beau avoir en main un gros chèque de 800 millions d'euros, ils ne pouvaient rien faire. L'administration Biden a opposé son veto à la vente de ces missiles car dans leurs objectifs stratégiques ils servaient surtout aux autres alliés, soit l’Ukraine. Le gouvernement italien a découvert ce que signifie avoir une souveraineté technologique et dépendre des Etats-Unis. » – Fatto Quotidiano : Sondage sur l’envoi de troupes en Ukraine « Anticipations du sondage Difebarometro d'Archivio Disarmo et Demetra, dont les résultats seront présentés le 24 février pour le troisième anniversaire de la guerre en Ukraine. Plus de la moitié des Italiens (58 %) se dit favorable à l’envoi d’un contingent national en Ukraine, mais uniquement après un cessez-le-feu et sous mandat strict de maintien de la paix. Une majorité plus étroite (51-53 %) soutient également une telle mission à Gaza et au Liban. »

Immigration. – Repubblica « Meloni rencontre au Palais Chigi le commissaire pour les affaires intérieures Brunner. A cette occasion, la présidente du Conseil a de nouveau invité Bruxelles à anticiper le nouveau pacte sur les migrants et l’asile. Un communiqué diffusé par le Palais Chigi insiste sur la requête italienne de reproduire pour l’Europe le modèle adopté par Rome pour gérer les flux migratoires » - Sole 24 Ore : « Le gouvernement italien et l’UE sont alignés, avec une pleine convergence sur le modèle Albanie. Après avoir rencontré d’abord le ministre Tajani, puis le ministre de l’Intérieur Piantedosi (indépendant) et enfin Giorgia Meloni, le commissaire pour l’Intérieur et les migrations Magnus Brunner a confirmé qu'il porterait prochainement (en mars) à l'attention de Bruxelles les nouveaux règlements sur le rapatriement, qui prévoient également la mise en œuvre du pacte sur l'asile dont l'Italie demande l'anticipation de l'entrée en vigueur. »

(Traduction : ambassade de France à Rome)

18/02/2025

Frits Bolkestein est mort.

Pays-Bas. Le libéral de droite (VVD) Frits Bolkestein est décédé. Il a été un des premiers hommes politiques néerlandais à aborder la question de l'immigration. Il s’est également montré ouvertement critique à l’égard de l’euro. Il a été un exemple pour les  patriotes Pim Fortuyn [qui a désiré rejoindre le VVD, sans que cela ait lieu] et Geert Wilders [qui débuta comme membre du VVD].

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Reform UK de Nigel Farage désire réindustrialiser le Royaume-Uni.

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Royaume-Uni. Reform UK de Nigel Farage désire réindustrialiser le Royaume-Uni.

Roumanie : les trois partis patriotiques donnés ensemble à 41 %.

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Roumanie. Un sondage FlashData pour des élections législatives donne les trois partis patriotiques AUR, POT et S.O.S. România a respectivement 28 %, 7 % et 6 %. L’AUR est donnée premier parti du pays.

L'ouvrage paru dernièrement en langue allemande sur Jörg Haider fait l'objet d'un deuxième tirage.

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Autriche. L'ouvrage paru dernièrement en langue allemande sur Jörg Haider fait l'objet d'un deuxième tirage. Un troisième est en préparation.

(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2025/01/19/nou...)

Reform UK de Nigel Farage est donné premier à 27 %.

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Royaume-Uni. Reform UK de Nigel Farage est donné premier à 27 % pour des élections législatives.

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Reform UK : patriotes

travaillistes

conservateurs

libéraux-démocrates

écologistes

SNP : indépendantistes écossais

Plaid Cymru : indépendantistes gallois

autres

"Meloni : "L’Europe doit rester unie mais avec Trump.""

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Italie. Revue de presse.

Les Unes du jour portent sur la réunion européenne sur l’Ukraine à Paris hier « Troupes pour Kiev, le coup de frein de l’Europe » (Repubblica), « Troupes en Ukraine, l’UE est divisée » (Messaggero), « L’Europe en panne, Meloni glaciale » (Stampa), « Meloni : « l’Europe doit rester unie mais avec Trump » » (Giornale), les ingérences russes en Italie « Moscou menace Mattarella. Des cyberpirates russes visent les banques et les transports » (Corriere della Sera), « Mattarella et l’Italie attaqués par les Russes » (Avvenire) et l’hospitalisation du pape François.

Les JT couvrent essentiellement, outre les sujets traités par les quotidiens, la réunion sur l’Ukraine à Ryad, les faits divers et les secousses près des Champs Phlégréens.

La réunion européenne à Paris. Corriere della Sera « L’Europe n’abandonne pas l’Ukraine mais les leaders sont divisés sur l’envoi de troupes pour la paix. Macron espérait que « l’électrochoc » des déclarations de Vance à Munich pousse les grands pays européens à une réponse unitaire mais ça n’a pas été le cas. Melon, comme l’Allemagne et les Royaume-Uni, ont soutenu qu’il n’y a pas de sécurité possible sans les Etats-Unis. La présidente du Conseil répète que ‘’ce n’est pas une réunion contre Trump’’ . ‘’Pas de véritables négociations de paix sans de garanties fortes’’ est le mantra aussi de Scholz ». – Sole 24 Ore : « Malgré la situation très grave, les pays membres ont montré des divergences. La rencontre d’hier a semblé plutôt un échange de points de vue ». – Messaggero : « Fumée noire à Paris, même au format restreint voulu par Macron, l’Europe se divise sur l’envoi de troupes à Kiev, jugé « prématurée » par le Chancelier Scholz. Macron qui cherche à se relancer, le Chancelier agacé par l’hypothèse d’envoi de troupes qui part plut tôt, Meloni qui arrive avec une heure de retard : voici la photo de famille d’une Europe qui, dans un moment d’urgence, ne parvient pas à une mobilisation unitaire face au défi militaire de Poutine et face au pari géopolitique de Trump ». – Repubblica « Meloni est la cheffe de file de ceux qui s’opposent à l’envoi de soldats. Devant les dirigeants européens, elle répète ‘’ceci n’est pas une réunion contre Trump’’. – La Stampa : « « Meloni n’a rien fait pour masquer sa contrariété à Paris. Des positions communes ont été constatées sur les dépenses pour la Défense mais pas d’accord sur l’envoi des troupes. L’Italie et l’Espagne en particulier sont très prudentes sur l’envoi de troupes et voudraient une mission sous égide ONU, sans doute avec des militaires non européens (chinois et brésiliens ont été évoqués). Selon eux avoir l’estampille Nations unies seraient plus sûr pour se mettre à l’abri d’attaques russes éventuelles ». –Fatto Quotidiano : « À Paris, Macron se heurte à une réaction craintive et désunie. Starmer prône un déploiement à la frontière russo-ukrainienne, tandis que Scholz, Sánchez et Meloni s’y opposent. » - Il Giornale : « La défense européenne monte en puissance lors du sommet de l'Elysée, mais un envoi de troupes reste exclu  pour l’instant ». -  Domani : «G. Meloni, arrivée en retard au sommet pour défendre le modèle des centres en Albanie lors d’une conférence sur la lutte contre l’immigration irrégulière, fait filtrer sa « contrariété » face à l’initiative français qui voit notamment exclus les pays « les plus exposés » à la menace russe. Coincée dans une position délicate, entre son tropisme pro-Trump et la défense de “l’intérêt national” par une posture européenne, la présidente du Conseil italien s’associe aux modérés, dont Tusk et le secrétaire général de l’OTAN, Rutte. »

Le président italien Sergio Mattarella a provoqué la fureur de Moscou en dressant un parallèle entre l'agression russe contre l'Ukraine et le Troisième Reich, provoquant un regain des tensions déjà fortes entre les deux pays.

Il Messaggero, Guido Crosetto (Frères d’Italie), ministre de la Défense (extraits) : « Je n’ai jamais aimé les réunions européennes en petit format, encore moins si elles sont sans critère et sans préavis. Une Europe à plusieurs cercles concentriques ne peut pas exister. Dans cette phase, l’Italie se devait d’y être mais je veux être clair sur un point : sans les Etats-Unis on ne va nulle part. Dans les relations internationales, surtout dans des moments pareils, il faut garder son sang-froid et éviter la précipitation. Je me souviens que Macron avait évoqué une OTAN en état de mort cérébrale. Heureusement nous pouvons compter sur une leader comme Meloni, appréciée et pragmatique : elle gardera le dialogue ouvert entre les Etats-Unis, l’UE et l’Ukraine. Elle a un rapport solide avec Trump, vous verrez, cela sera très utile à l’Europe. Concernant les négociations, l’Europe doit pouvoir s’assoir à côté des Américains et avec la résistance ukrainienne. Concernant les troupes en Ukraine, nous pourrions prendre en considération cette option uniquement sous l’égide de l’ONU ou avec un mandat international. Toute autre hypothèse est vouée à l’échec ».

(Traduction : ambassade de France à Rome)

Entretien de Lionel Baland avec le général italien et député européen Roberto Vannacci.

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Italie. Entretien avec Roberto Vannacci :

https://www.breizh-info.com/2025/02/18/243916/roberto-van...

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Roberto Vannacci

17/02/2025

Viktor Orbán décore Aleksandar Vučić.

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Hongrie et Serbie. Le Premier ministre hongrois Viktor Orbán a remis au président serbe Aleksandar Vučić la Grand-Croix avec collier et étoile dorée de l'Ordre du Mérite hongrois.

Sahra Wagenknecht refusée à l'émission "Election Arena 2025".

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Allemagne. La Cour suprême a rejeté la demande du parti de gauche anti-immigration BSW de pouvoir prendre part à l’émission  « Election Arena 2025 » de la chaîne de télévision publique ARD. Le tribunal administratif de Cologne avait déjà rejeté une demande en urgence correspondante, au début février 2025. Seuls les principaux candidats y prendront part.

L'AfD est donnée à 22 % et le BSW à 5 %.

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Allemagne. Un autre sondage, pour les élections législatives qui auront lieu dimanche, donne les patriotes de l'AfD à 22 % et la gauche anti-immigration BSW à 5 %. [seuil électoral : 5 % ou 3 mandats directs]

(https://www.wahlrecht.de/umfragen/insa.htm)

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SPD : sociaux-démocrates

CDU/CSU : démocrates-chrétiens / sociaux-chrétiens bavarois

Grüne : écologistes

FDP : libéraux

AfD : patriotes

Die Linke : post-communistes

BSW : gauche anti-immigration

Sonstige : autre

Geert Wilders est opposé à l’envoi de soldats néerlandais en Ukraine.

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Pays-Bas. Le président du PVV Geert Wilders est opposé à l’envoi de soldats néerlandais en Ukraine. Il estime que les Ukrainiens vivant aux Pays-Bas doivent retourner en Ukraine afin d’aider leur pays, également en tant que soldats.