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25/10/2024

Le gouvernement néerlandais est parvenu à un accord sur de nouvelles mesures en matière d'asile.

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Pays-Bas. Le gouvernement est parvenu à un accord sur de nouvelles mesures en matière d'asile : introduction de contrôles aux frontières et abrogation de la loi de dispersion des demandeurs d’asile. La possibilité de rapatrier les réfugiés syriens est étudiée.
 
Le président du PVV Geert Wilders décrit les mesures :
 
* Les permis de séjour à durée indéterminée sont supprimés.
* Les Syriens des zones sûres seront rapatriés.
* Suppression de la priorité au logement pour les réfugiés
* Contrôles aux frontières à partir du mois prochain

Autriche : les patriotes du FPÖ donnés à 33 %.

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Autriche.

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FPÖ : patriotes

ÖVP : sociaux-chrétiens / conservateurs

SPÖ : sociaux-démocrates

NEOS : libéraux

Grüne : écologistes

KPÖ : communistes

autres / pas / ne sait pas

Kostadin Kostadinov estime que l’euro peut couler, mais que la Bulgarie continuera à exister tant qu’il y aura un lev.

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Bulgarie. Le président de Vazrazhdane (Renaissance) Kostadin Kostadinov estime que l’euro peut couler, mais que la Bulgarie continuera à exister tant qu’il y aura un lev [monnaie bulgare].

L’Office fédéral de protection de la Constitution présentera un nouveau rapport sur l'AfD avant la fin de l’année.

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Allemagne. L’Office fédéral de protection de la Constitution présentera un nouveau rapport sur le parti patriotique AfD avant la fin de l’année.

Riikka Purra participera aux réunions annuelles de la Banque mondiale et du Fonds monétaire international à Washington.

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Finlande et Monde. Le ministre des Finances Riikka Purra, des (Vrais) Finlandais, participera aux réunions annuelles de la Banque mondiale et du Fonds monétaire international à Washington.

Un évêque protestant insulte l'AfD.

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Allemagne. L’évêque protestant de Saxe centrale Friedrich Kramer accuse l’AfD de cacher des meurtriers dans ses bureaux.

Parlement de Saxe : la gauche anti-immigration BSW vote avec les nationalistes de l'AfD.

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Allemagne. Saxe. La plupart des élus du parti de gauche anti-immigration BSW ont voté, au Parlement de Saxe, la motion du parti nationaliste AfD visant à créer une commission d'enquête sur la politique de la Covid.

"Conte licencie Grillo."

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Italie. Revue de presse.

En Unes ce matin: la loi de finances « Front de protestations » (Corriere della Sera), le Mouvement 5 Etoiles « Conte licencie Grillo » (La Repubblica), « Le jour de la victoire (V-Day) de Conte » (La Stampa), « Grillo liquidé » (Il Giornale), la démission du Directeur de cabinet du Ministre de la culture « Spano: attaques brutales contre moi » (Stampa), « Rumeurs, menaces, coups bas, c'est Giuli (Indépendant) qui est attaqué » (Libero) et l’indice PMI Flash « France, l’économie va de plus en plus mal » (Sole 24 Ore).

Les JT couvrent essentiellement, outre les sujets traités par les quotidiens, le conflit au Proche-Orient, avec les nouvelles frappes israéliennes au Liban, la rencontre au Palais Chigi entre G. Meloni et la présidente du Parlement européen R. Metsola au sujet de la crise internationale et de la gestion des politiques migratoires, les deux féminicides en province de Parme et Pisano, la grève à la suite d’une explosion dans une usine en Emilie-Romagne, et les intempéries.

Sur X le hashtag #Grillo, au sujet du licenciement du fondateur du Mouvement 5 Etoiles, Beppe Grillo, par Giuseppe Conte, fait tendance.

(https://chretiens.com/quoi-de-neuf/italie-le-fondateur-du...)

Les discussions et les réactions autour de la loi de Finances sont largement rapportées : Corriere : (M. Franco) : « C’est un budget qui est en ligne avec les engagements européens mais qui divise car le couperet a concerné des secteurs étant déjà en difficulté. Il s’agit tout d’abord de la Santé. Enfin, l’examen au Parlement demeure une inconnue. La Ligue a déjà fait savoir qu’elle veut « améliorer » certaines décisions lors des travaux parlementaires. La sensation est que c’est surtout la classe moyenne qui est touchée, elle qui déjà paie les impôts alors que l’évasion fiscale est un phénomène encore important (seul 3% des contribuables déclarent des revenus supérieurs à 75 000€). L’instantanée faite par le gouvernement sur la société italienne et sa richesse apparait floue et déformée ». Sole 24 Ore : « ‘’Les ministères de l’Economie et des Entreprises seront les plus touchés par les coupes : à eux deux ils représentent environ 43% des économies à faire, qui s’élèvent à hauteur de 7,7 milliards’’. ‘’La fédération des éditeurs, la FIEG, affiche dans un communiqué sa « stupeur » et son « amertume ». Avec la loi de finances, le feu vert est donc donné à l'application de la taxe de 3 % sans limite de revenus, donc à toutes les entreprises qui utilisent le web pour la publicité numérique sur les sites et les réseaux sociaux et l'accès aux plateformes numériques. « La taxe sur le web a été conçue pour les grands opérateurs du webégalement pour éliminer l'inégalité de traitement et le désavantage concurrentiel des entreprises nationales par rapport aux acteurs mondiaux opérant sur le web. Or, l'élimination même des seuils finit par produire un « effet paradoxal : toutes les entreprises numériques italiennes sont touchées, ce qui les soumet à une double imposition et accentue l'inégalité de traitement et le désavantage concurrentiel par rapport aux géants mondiaux du web ». Giornale : « Ignorance, superficialité ou surtout mauvaise foi : les critiques sur les fonds destinés à la Santé sont fortement marquées par ces péchés originels. Schlein parle de « coup de grâce » alors que c’est à cause du bonus pour la rénovation énergétique des habitations si on se retrouve « en héritage » 175 milliards. Par ailleurs, aux 2,3 milliards destinés au système sanitaire national, il faut ajouter les 1,2 milliards destinés aux infirmiers ».

La démission du Directeur de cabinet du Ministre de la culture, est aussi largement commentée : Corriere « la ligne de la trêve a été imposée par G. Meloni aux représentants de Fratelli d’Italia face au ministre qui se trouve sur la sellette. Après sa confrontation avec Meloni, le Ministre Giuli, en difficulté, ne semble pas près de lâcher prise. Meloni est furieuse de cette nouvelle tempête qui fait planer d’autres ombres sur la classe dirigeante de FdI. Si les premiers pas de Giuli l'ont mise sur les nerfs, la présidente du Conseil n’a pas pour autant intention de le limoger. La démission d’un deuxième ministre déclencherait automatiquement une crise gouvernementale. Or, le budget est en pleine en discussion au Parlement. Le spectre de l'exercice provisoire commence à planer ». Stampa : « Le ministère de la Culture est un observatoire idéal pour constater ce mélange entre la gestion familiale du pouvoir de la droite et la sphère publique. Giuli a eu à peine le temps d’entrer dans son ministère pour comprendre qu’il aurait été placé sous tutelle. Au Palais Chigi, il ne parlera pas avec le secrétaire d’Etat Fazzolari, mais avec le référent de l’association ultra-catholique « Pro-Vita » : les croisés anti-homosexuels qui ont poussé le parti Fratelli d’Italia contre Giuli, coupable selon eux d’avoir nommé Francesco Spano (homosexuel) comme chef de cabinet. » 

La conférence pour le Liban a fait l’objet de plusieurs articles dans la presse écrite. Certains très factuels ne mentionnent que l’annonce de la levée de 800 millions d’euros d’aide pour le Liban (Repubblica). D’autres relaient les propos du Ministre des Affaires étrangères Jean-Noël Barrot en conférence de presse ainsi que les propos du Président de la République en ouverture de la conférence (Sole 24 ore, Corriere della Sera). Les propos du Premier Ministre libanais sont également rapportés. Enfin, le Corriere della Sera et Il Foglio reviennent sur les tensions entre Paris et Tel Aviv. « Les vifs échanges qui opposent le président français au premier ministre israélien depuis quelques jours ont connu un nouvel épisode. A Netanyahu qui soutient ‘défendre la civilisation judéo-chrétienne’, en combattant à Gaza et au Liban, le Président français a répondu hier ‘je ne suis pas sûr qu’on défende la civilisation en semant la barbarie nous-mêmes’. » (Corriere della Sera). Le Foglio, de son côté, rapporte les propos du premier ministre israélien sur CNews, « qui a manifesté une nouvelle fois sa déception quant aux positions diplomatiques exprimées par le chef de l’Etat français Emmanuel Macron, vis-à-vis d’Israël » et conclut « la crise diplomatique entre Paris et Jérusalem est loin d’être résolue ».

L’indice FMI Flash est rapporté par le quotidien, Sole 24 Ore : « L'industrie française s'essouffle. Après l'alarme du président du Medef, Patrick Martin, selon lequel l'économie serait déjà en récession, une série de données économiques semble indiquer que l'activité économique se contracte actuellement dans le secteur manufacturier. S’il est trop tôt pour parler de récession, les derniers chiffres montrent toutefois que l'économie française est faible. Mais le Medef se préoccupe aussi du long terme. Hier est né le « Front économique », un forum d'entrepreneurs, d'économistes et de représentants des « laboratoires d'idées », tous participants à titre personnel. L'objectif est de « ramener de la rationalité », c'est-à-dire de rejeter les idéologies, dans le débat économique, notamment en vue des élections présidentielles de 2027. ». Le Sole propose également une analyse au niveau européen : « Il ne peut y avoir de vision de l’Europe sans l’industrie. Or, le cadre relatif à la révision du Green Deal apparait encore trop flou, sans messages clairs sur les temps, les méthodes et les ressources de la transition énergétique. L'Italie, l'Allemagne et la France sont toujours les premiers exportateurs mondiaux, en termes bruts de commerce intra-européen. Mais ils investissent trop peu dans l'intelligence artificielle, alors que le « capital-risque » dans l'UE représente un dixième de celui des États-Unis et que le marché des capitaux est encore trop fragmenté. Inévitablement, l'industrie européenne en souffre ».

Il Messaggero, Paolo Zangrillo (Forza Italia), ministre de la Fonction publique : « ‘’Il s'agit d’un budget qui réaffirme la priorité et l'engagement en faveur du secteur public. La loi de finances de l'année dernière avait consacré un tiers des ressources, soit huit milliards, au secteur public. Dans le texte envoyé au Parlement, il y a un engagement équivalent, environ dix milliards, pour les contrats pour la période triennale 2025-2027, en tenant compte également des soins de santé et des autorités locales. Et une allocation supplémentaire pour les renouvellements également pour la période triennale suivante, celle qui va jusqu'à 2030. Quant aux coupes pour remplacer les personnes parties à la retraite, il s’agit d’un sacrifice nécessaire que nous avons accepté par sens de responsabilité en un moment compliqué pour les finances publiques.’’ »

(Traduction : ambassade de France à Rome)

24/10/2024

Saxe : le BSW veut approuver la demande de l'AfD d'instaurer une commission d'enquête sur la Covid.

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Allemagne. Saxe. Le parti de gauche anti-immigration BSW veut approuver la demande de l'AfD d'instauration d’une commission d'enquête sur la Covid.

Walter Rosenkranz du FPÖ est élu président de la Chambre des députés.

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Autriche. Pour la première fois, les patriotes du FPÖ obtiennent le poste de président de la Chambre des députés. En effet, Walter Rosenkranz a recueilli 100 voix sur 162 exprimées.

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Walter Rosenkranz et le président du FPÖ Herbert Kickl

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Les 57 députés du FPÖ

Des propositions d’amendements du groupe ESN adoptées.

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UE. Lors des débats sur le budget de l’UE pour 2025, deux propositions d’amendements du groupe Europe des nations souveraines (ESN), portant respectivement sur les barrières frontalières et sur des centres de refoulement pour les immigrants illégaux, ont été adoptées par une large alliance issue de partis des groupes Patriotes pour l'Europe (PfE), Conservateurs et réformistes européens (ECR) et Parti populaire européen (PPE).

Article de Lionel Baland : La percée du nationalisme en Europe de l’Est est-elle liée à une nostalgie des régimes communistes ?

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Allemagne et Europe. La percée du nationalisme en Europe de l’Est est-elle liée à une nostalgie des régimes communistes ? :

https://www.revue-elements.com/la-percee-du-nationalisme-...

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Freiheitsschock. Eine andere Geschichte Ostdeutschlands von 1989 bis heute (Choc de la liberté. Une autre histoire de l’Allemagne de l’Est de 1989 à aujourd’hui)

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Ilko-Sascha Kowalczuk

Deux ouvrages récents sur l'Est de l'Allemagne qui ont rencontré un succès important :

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Der Osten : Eine west-deutsche Erfindung (L’Est : une invention Ouest-allemande)

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Diesseits der Mauer. Eine neue Geschichte der DDR 1949-1990 (De ce côté du mur. Une nouvelle histoire de la RDA 1949-1990)

"Démission du directeur de cabinet du ministre de la Culture."

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Italie. Revue de presse.

En Unes ce matin : la loi de finances qui a été déposée au Parlement hier « Loi de finances, mesures et tensions » (Corriere della Sera), « Loi de finances, la santé trahie » (La Repubblica), « Santé et retraite, la farce de la loi de finances » (la Stampa), « Loi de finances et migrants, les deux oui de Matarella » (il Giornale). Autres sujets : la démission du directeur de cabinet du ministre de la Culture (Corriere, Repubblica, Stampa), l'attentat en Turquie (Repubblica, il Messaggero), les élections américaines (Stampa, il Fatto Quotidiano)

La démission du chef de cabinet du ministre de la Culture, Francesco Spano, est largement couverte par la presse italienne. Corriere della Sera : ‘’Le ministre de la Culture a été reçu hier par le Secrétaire d’Etat à la Présidence du Conseil, Alfredo Mantovano (Indépendant, autrefois Alliance nationale), suite à la démission de son chef de cabinet’’. ‘’La tension monte au sein de Fratelli d’Italia’’. ‘’La vérité est que l’âme politique et idéologique de FDI n’a jamais digéré qu’Alessandro Giuli (Indépendant) devenu ministre de la Culture impose un ‘corps absolument étranger’, une personnalité proche de Paolo Gentiloni, un libertaire épris de droit humain […]  un homosexuel déclaré, uni civilement à un autre homme [comme chef de cabinet]. Et ce contre l’avis de Giovanni Donzelli et de Fazzolari, l’autre secrétaire d’Etat à la Présidence du Conseil. Au point qu’hier après la démission de Spano, les rumeurs d’une démission également de Giuli ont commencé à circuler’’. ‘’Alessandro Giuli a par ailleurs dû prendre acte de la profonde irritation de Giorgia Meloni, lors de l’entretien à la Présidence du Conseil avec A. Mantovano qui lui aurait posé un ultimatum’’. ‘’A. Giuli serait donc reparti encore en poste mais sur la sellette’’. ‘’Après les dégâts causés par l’affaire Boccia-Sangiuliano, ex-ministre de la Culture ayant démissionné en septembre, G. Meloni aurait voulu éviter à tout prix une nouvelle affaire si dévastatrice autour de ce ministère-clef pour l’image de l’Italie dans le monde’’. ‘’Par ailleurs, les 10 000 signatures recueillies contre F. Spano par l’association Pro Vita & Famiglia divise profondément la majorité.’’ Corriere ella Sera : ‘’Hier Giorgia Meloni n’était pas d’humeur festive après la nouvelle affaire autour du ministère de la Culture’’. ‘’Offensive et attaquant ses adversaires, elle affirme ne pas être complotiste mais déplore qu’on ne tienne pas assez compte de la volonté et du vote du peuple’’. ‘’Interviewée par il Tempo, G. Meloni parle avec froideur de F. Spano. Sa nomination comme chef de cabinet de Giuli avait suscité une grande amertume au sein de Fratelli d’Italia’’. ‘’La Présidente du Conseil laisse transparaitre son irritation’’. Messaggero : ‘’Pour le ‘dandy’ Alessandro Giuli aussi le ministère de la Culture s’avère être un piège’’. ‘’A. Giuli était censé rentrer dans le vif de la politique culturelle, effacer les scandales, offrir à la droite une vitrine intellectuelle et une dignité de pensée dont la gauche estime qu’elle est l’unique dépositaire. Au lieu de cela, Giuli ne fait que perpétrer le chaos et déstabiliser la majorité’’. ‘’Le ministère de la Culture et les institutions en sortent pénalisés’’. ‘’Pour Fratelli d’Italia la faiblesse du duo Giuli-Spano ne dérive pas tant des accusations des associations anti-avortement contre Spano mais de l’intolérance de la droite la plus identitaire vis-à-vis d’eux, perçus comme des ‘corps étrangers’ et dangereux. Il ne faut donc pas parier sur Giuli dans la durée.’’ Sole 24 Ore : ‘’Un nouveau trébuchement [pour la majorité], pas de quoi impacter le gouvernement et la Présidente du Conseil mais la démission du tout nouveau chef de cabinet du ministre de la Culture est surtout un préjudice en termes de réputation’’. ‘’Une nouvelle affaire après celle de Boccia-Sangiuliano qui révèle avant tout la méthode autour des nominations, du choix des collaborateurs, de la gestion des relations’’. ‘’Les pressions les plus fortes seraient arrivées du sein-même de Fratelli d’Italia’’. ‘’Le problème principal serait le conflit d’intérêt suite à la nomination du mari de Spano à la tête du musée MAXXI après le départ de Giuli pour le ministère’’. ‘’Cette affaire met tout de même en lumière une scission au sein de la droite’’. ‘’Encore une fois, G. Meloni se retrouve bien isolée, davantage entourée de problèmes que de soutiens, en plein période compliquée sur le volet migratoire’’.

La presse italienne consacre ses Unes et ses premières pages à la loi de FinancesCorriere : « Signée dans la matinée par le chef de l'Etat, la loi de finances 2025 est arrivée hier au Parlement, réservant quelques surprises à la lecture des 144 articles qui la composent. Parmi les nouveautés, il faut citer la réduction du personnel scolaire, la coupe des voitures de service pour les ministères et les coupes dans les budgets de la RAI, tandis que les coupes budgétaires dans les ministères et les autorités locales sont plus importantes que prévu et que l’argent destiné à la santé est inférieur à ce qu’avait été annoncé ». Sole 24 Ore : « le plan prévoyant 30 000 nouveaux recrutements pour la Santé ne figure plus. Le ministère de l’Economie explique que : « cela commencera en 2026 ». Concernant les listes d'attente pour les prestations sanitaires dans les hôpitaux, les régions les plus vertueuses recevront 150 millions de bonus. Quant aux retraites, il n’y aura pas de nouvelles dérogations à la loi Fornero sur la sortie anticipée flexible, mais plutôt des mesures visant à faciliter le maintien dans le travail, en commençant par les fonctionnaires. Les facilitations pour la sécurité sociale des travailleuses ayant au moins quatre enfants sont également renforcées : le seuil d'âge pour l'accès à la retraite diminuera de 12 à 16 mois à partir de 2025. En revanche, sur l’augmentation des retraites, les syndicats sont sur le pied de guerre, l'indexation sur l'inflation de ces traitements avait été fixée à 2,7 %, mais ne sera finalement que de 2,2% pour 2025 et de 1,3% pour 2026. Le bonus bébé pour les professions libérales n’est prévu que pour les mamans avec au moins deux enfants et dont le revenu annuel ne dépasse pas les 40.000€. ». Messaggero : « Les recettes de l'Etat en provenance des banques augmentent. Au lieu des 3,2 milliards annoncés, d'après le rapport technique joint à la loi de Finances, validée et présentée à la Chambre hier, davantage de recettes sont attendues, dans les deux années 2025 et 2026. Cela s’explique par le report de l'utilisation des impôts différés d’actifs, d'un montant total de 4 067,7 millions, dont 2 541,6 en 2025 et 1 526,1 en 2026. ». Stampa : « Le mécanisme de la réduction des charges fiscales change et le nombre de salariés concernés augmente. En 2025, les effets s'étendront aux revenus bruts inférieurs à 40 000 euros, alors que la version de cette année arrêtait à 35 000 euros. » Repubblica « Elle a choisi la santé, Elly Schlein, pour lancer son attaque contre le budget 2025. « C'est un coup retentissant pour le système sanitaire, un coup que ce pays ne mérite pas ». La secrétaire du Parti démocrate choisit ainsi le terrain de la protestation en décidant de s’unir aux médecins et infirmiers qui manifesteront à Rome le 20 novembre prochain et qui se disent « contre la réduction des financements qui change la donne par rapport à ce qui est proclamé depuis des mois » ». A signaler quelques commentaires : Foglio : « La ligne est très éloignée des promesses électorales et encore plus de la rhétorique populiste utilisée par les partis de centre-droit dans le passé. Aussi étrange que cela puisse paraître, la « Mélonomie » se compose de quelques ingrédients structurels, qui étaient initialement peu visibles dans les budgets précédents mais qui donnent aujourd'hui une continuité à l'action du gouvernement : la prudence sur les équilibres budgétaires et les réductions d'impôts pour les revenus faibles et moyens. ». Avvenire « Feu vert du Quirinal à la loi de finances marquée par la rigueur : Meloni défend sa ligne caractérisée par la responsabilité et reporte à 2026 les aides à la classe moyenne. La baisse des impôts et des charges salariales sont moins importantes que prévu mais concerneront plus de travailleurs. La baisse d’échelon du taux d’imposition concernera uniquement les travailleurs à partir de trois enfants à charge. ». Il Giornale : « la prudence et la rigueur dans la gestion du budget ont déjà été récompensées par les marchés. Le gouvernement entend continuer dans cette direction en s’attaquant aux gaspillages de l’Administration et en remettant de l’ordre dans les remises fiscales. Environ 17 milliards sont destinés pour le pouvoir d’achat. Le couperet sur les retraites a été évité de justesse ». Domani « ce qui surprend le plus dans cette loi de finances, c’est surtout ce qui manque à l’appel, à savoir la dotation pour les embauches concernant le système sanitaire national, malgré l’annonce faite par le ministre Schillaci au début du mois d’octobre. Ce n’est pas le seul bémol : les fonds pour la Santé passent de 3,7 milliards à 1,3 milliards pour 2025. C’est une nouvelle amère pour les travailleurs du secteur. Ce qui provoqué la colère des syndicats, qui ont proclamé une grève de 24 heures pour le 20 novembre. »  

Le décret de loi concernant la liste des pays considérés comme sûrs, adopté en conseil des ministres et signé par le Chef de l’Etat, est aussi largement rapporté. Sole : «   les deux principales nouveautés du décret sont la possibilité de faire appel contre les mesures de protection internationale et l’abolition de l’exception territoriales, mais pas de celle ‘’personnelle’’ dans la définition de pays sûr. La possibilité d’obtenir une suspension de la décision des commissions territoriales ne reconnaissant pas le statut de réfugié s’élargit en présence de ‘’graves raisons’’ et prévoit l’octroi d’un permis de séjour temporaire. La décision de première instance en cas de rétention à la frontière peut à nouveau faire l'objet d'un recours, annulant la suppression d'une instance décidée en 2017, qui avait eu pour effet de mettre la Cour de cassation dans les cordes, submergée par des milliers de recours en quelques mois. Le ministère de l'intérieur, qui pourra recommencer à contester les décisions inopportunes de la justice en première instance avec de plus grandes marges de manœuvre, et les défenses des migrants, qui verront la réintroduction d'une cour de justice devant laquelle faire valoir la demande d'asile ». Domani « le décret de loi a été validé par le Quirinal mais le nouveau texte ne résout pas l’imbroglio albanais. Le texte est court et simple comme vivement conseillé par les bureaux du Quirinal : trois articles précédés par un rappel à la décision de la Cour de Justice européenne du 4 octobre 2024 et à la ‘’nécessité et urgences extraordinaires de désigner les pays d’origines sûrs, excluant ceux ne satisfaisant pas les conditions pour des parties de leur territoire’’ (Cameroun, Colombie et Nigeria). Les pays considérés comme sûrs passent de 22 à 19 : Albanie, Algérie, Bangladesh, Bosnie-Herzégovine, Cap-Vert, Côte d'Ivoire, Égypte, Gambie, Géorgie, Ghana, Kosovo, Macédoine du Nord, Maroc, Monténégro, Pérou, Sénégal, Serbie, Sri Lanka et Tunisie. La liste sera mise à jour « périodiquement ». La seule nouveauté concerne l'introduction de la possibilité pour le gouvernement de faire appel contre les ordonnances des juges sur la détention des migrants, en plus de faire appel à la Cour de cassation. Le Quirinal a ainsi convaincu le gouvernement Meloni à rapprocher son décret à la loi européenne ».

Corriere della Sera, Giovanni Donzelli, coordinateur national de Fratelli d’Italia : « Il n'y a pas de conflit avec le pouvoir judiciaire, il y a juste quelques magistrats isolés et politisés qui s'opposent à notre désir de réformer la justice. Ce n'est pas une coïncidence que le magistrat Patarnello ait dit que Meloni devait « être arrêtée » dans une discussion qui concernait au début les migrants mais qui, de fait, a atteint le cœur de la réforme de la justice, celle de la séparation des carrières entre avocats et juges enquêteurs. Les migrants sont devenus un instrument de lutte. Une partie du pouvoir judiciaire interprète son rôle de manière politique. Nous poursuivrons la réforme de la justice afin de sauvegarder précisément la nature impartiale des nombreux juges qui ne sont pas politisés et qui font bien leur travail ».

Quotidiano Nazionale, Giorgio Gori, député européen du PD : « Le gouvernement tente de faire passer l'idée que le rapatriement des migrants irréguliers n'a pas lieu à cause de l'Europe et des juges, qui, avec leurs objections sur les pays dits sûrs, empêchent le centre construit en Albanie de fonctionner et, par conséquent, les rapatriements. Rien n'est plus faux. Le centre albanais est un lieu d'expulsion dans lequel le gouvernement imagine soumettre les ressortissants des pays sûrs à une procédure accélérée. Mais les normes européennes fixent des critères très précis, et c'est là que réside le contentieux. Il serait préférable d’aborder le problème autrement : il faudrait étendre les accords bilatéraux avec les pays d'origine, recourir à l'aide au retour volontaire. Enfin, il faudrait affronter de manière pragmatique le problème que représentent les centaines de milliers de personnes en situation irrégulière, avec un outil de régularisation sélective. Il est plus facile et plus utile de régulariser que de tenter inutilement d'expulser ».

(Traduction : ambassade de France à Rome)

Hongrie : le parti d'opposition Tisza est donné premier devant le Fidesz.

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Hongrie. Un sondage Publicus donne le parti d’opposition libéral conservateur europhile Tisza premier à 39 %, devant le Fidesz du Premier ministre Viktor Orbán donné à 37 %. Le parti nationaliste Mi Hazánk est donné à 4 %. Le Jobbik est donné à 1 %.

23/10/2024

Sílvia Orriols est dans le collimateur du parquet pour avoir rendu difficile l'enregistrement des immigrants à Ripoll.

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Espagne. Catalogne. Le procureur s’en prend à Sílvia Orriols, d'Aliança Catalana, pour avoir rendu difficile, en tant que maire, l'enregistrement des immigrants à Ripoll.

Rencontre magyaro-slovaco-serbe.

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Hongrie, Slovaquie et Serbie. Le Premier ministre hongrois Viktor Orbán, le président serbe Aleksandar Vučić et le Premier ministre slovaque Robert Fico se sont rencontrés ce 22 octobre 2024 à Komárom en Hongrie, dans le cadre de la coopération régionale entre les trois pays en vue de combattre l’immigration illégale, de promouvoir la paix, de renforcer les relations économiques et de maintenir la sécurité énergétique.

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Aleksandar Vučić, Robert Fico et Viktor Orbán

"Mise en accusation de la police, la colère de l'Italie."

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Italie. Revue de presse.

En Unes ce matin : le rapport du Conseil de l'Europe sur le racisme dans la police italienne « Mise en accusation de la police, la colère de l'Italie » (Corriere della Sera), « Racisme dans la police » (Repubblica), « Dérive raciste en Italie, colère de Meloni et Matarella » (La Stampa), « Attaque sur nos policiers » (il Giornale). Autres sujets : les élections aux États-Unis « Si le vent souffle dans les voiles de Trump » (Repubblica), « Etats divisés d'Amérique » (Stampa), « Kamala en perte de vitesse, les démocrates regrettent Biden » (Libero), Immigration/ centres en Albanie « Le décret déjà modifié, la guerre des recours » (Il Messaggero).

Les JT couvrent essentiellement, outre les sujets traités par les quotidiens, les deux ans du gouvernement Meloni, avec le rapport diffusé par le Palais Chigi sur les objectifs atteints.

La presse italienne consacre ses Unes et ses premières pages au rapport du Conseil de l'Europe sur le racisme dans la police italienne. Corriere : « La Commission contre le racisme et l'intolérance (Ecri) du Conseil de l'Europe, dans son rapport sur l'Italie, a dénoncé « les critiques injustifiées qui visent à saper l'autorité des juges individuels qui décident des cas de migration » et a également attaqué la police qui « s'engage dans le profilage racial au cours des activités de contrôle, de surveillance et d'enquête, en particulier contre la communauté rom et les personnes d'origine africaine » ». C’est une accusation très lourde et qui provoque les réactions politiques : de la part de la présidente du Conseil ‘’nos forces de l’ordre méritent du respect et pas ce genre d’insultes’’, de tout le centre-droit mais aussi du Quirinal, qui fait savoir que le Chef de l’Etat a appelé le chef de la police Vittorio Pisani pour lui faire part de sa ‘’stupeur pour les affirmations contenues dans le rapport, rappelant son estime et sa proximité aux forces de l’ordre’’. Repubblica « Mattarella défend la Police aussi afin de la garder en dehors des polémiques entre la droite et la gauche et éviter ainsi une radicalisation du débat. La ligne du Quirinal est la suivante : l’Italie n’est pas une République basée sur des règles arbitraires ». Messaggero : « les critiques avancées par l’ECRI concernent aussi la qualité du débat politique italien, qui ces dernières années est devenu « de plus en plus xénophobe », tandis que les discours des personnalités politiques « même à un niveau élevé » (la bibliographie rapporte des articles sur les membres de la Lega Nord Matteo Salvini et Roberto Vannacci) « ont pris des tons fortement antagonistes, en particulier à l'égard des réfugiés, des demandeurs d'asile et des migrants, et des citoyens italiens d'origine immigrée, des Roms et des Lgbti ». 

La presse met aussi en avant le décret-loi adopté en conseil des ministres sur les « pays sûrs » Sole : « Mattarella serait prêt à signer le décret établissant les pays sûrs pour le rapatriement des migrants. Le texte était encore attendu hier soir, mais apparemment les discussions entre les bureaux du Quirinal et le Palais Chigi se sont bien déroulées, le gouvernement assumant substantiellement le principe établi par l'Europe - la directive de l'UE et la Cour de justice - selon lequel les pays dont certaines parties du territoire ne sont pas sûres ne sont tout simplement pas sûrs. Du coup, trois pays ont été rayés de la liste ». Messaggero « dans la version finale de la mesure, une disposition a été incluse qui prévoit un recours devant la Cour d'appel contre les décisions judiciaires des tribunaux relatives à la détention des migrants. Les ordonnances, jusqu'à présent, ne pouvaient être contestées que devant la Cour de cassation ». Corriere : « Le ministère de l'intérieur mandate le bureau du procureur général pour faire appel à la Cour de cassation contre les ordonnances du tribunal de Rome qui n'ont pas validé la détention des douze migrants en Albanie. Surtout, dans le texte final du décret-loi sur les pays sûrs pour le rapatriement, a été ajoutée la possibilité de faire appel devant la Cour d'appel, dans un délai de cinq jours, des décisions judiciaires sur la détention des migrants dans les centres de rapatriement». Repubblica : « Le navire militaire « Libra » est toujours en escale dans le port sicilien d'Augusta. Mais lorsqu'il appareillera pour l'Albanie, le décret devra être mis à l'épreuve. Car pour l'instant - c'est l'avis des juristes - la règle rédigée par le gouvernement ne suspend pas la non-validation de la détention et donc, face à un nouveau « non » du tribunal de Rome, les migrants devront être renvoyés en Italie, comme cela s'est déjà produit. ». Giornale : « le décret-loi du gouvernement représente une loi primaire, il sera sans doute plus difficile pour un magistrat de s’y opposer. Pour décider si un pays est considéré comme sûr ou pas sûr, les tribunaux devront respecter la liste des 19 pays. »

La presse italienne aborde le budget 2025, anticipant quelques nouveautés : Corriere : « La loi de finances 2025 a finalement été clôturée et envoyée pour validation au Quirinal. Aujourd'hui, la loi, d’un montant total de 28,5 milliards d'euros, sera remise par le gouvernement à la Chambre des députés, qui entamera la discussion. Entre-temps, d'autres détails apparaissent, comme l'augmentation des pensions minimales de 6 euros par mois, ‘’une misère’’ selon le président de Codacons (association des consommateurs), car l’augmentation annuelle devrait être de 2,7% plus 1% par le biais de la péréquation. La proposition du ministre Giorgetti (Ligue) d'imposer un nouveau plafond aux salaires des cadres de l'administration publique continue également à faire débat. Le plafond actuel de 240 000 euros serait ramené à 160 000 euros et s'appliquerait également aux dirigeants d'organismes, de fondations et d'associations qui reçoivent des contributions publiques. ». Sole : « les objectifs de croissance du gouvernement sont à risque en absence d’investissements. Le signal provenant de la production industrielle, en baisse de 2,4 % en 2023 et encore de 3,2 % au cours des huit premiers mois de 2024, ne doit pas être sous-estimé. Celui approuvé par le gouvernement est donc, de ce point de vue, un budget de « maintenance » substantielle. »

Le G7 Développement à Pescara est rapporté par certains quotidiens : Corriere « Le ministre Tajani (Forza Italia) tient à souligner que pour la première fois depuis le début du conflit, des représentants d’Israël et de l’Autorité Nationale de la Palestine ont participé ensemble à un événement du G7 Développement, en présence aussi de l’ONU et de la Croix rouge. Il y avait le ministre des affaires étrangères libanais, l’ambassadrice d’Israël auprès des agences de l’ONU en Italie et le ministre de l’Economie de l’Autorité palestinienne. ‘’Nous les avons réunis car il n’y a qu’à travers de dialogue qu’il est possible d’arriver à la paix’’, assure Tajani, ‘’l’Italie et le G7 demandent un cessez-le-feu, la libération des otages et une accélération importante dans l’aide humanitaire en faveur de la population civile’’». Messaggero « Tajani lance une proposition de Rome : celle d'une « conférence pour la reconstruction » de la bande de Gaza, des zones détruites à l'intérieur des frontières de Beyrouth et des territoires du nord d'Israël meurtris par le conflit, sur le modèle de ce qui se fait pour l'Ukraine. Une manière d'introduire dans le débat le thème de l'après, de cette paix qui « n'est pas encore proche », souligne le vice-premier ministre, mais dont l'Italie veut « porter » et s'efforce « d'accélérer les délais». Après l'assassinat du chef du Hamas, Yahya Sinouar, dit le titulaire de la Farnesina, « je suis un peu plus optimiste ». L’événement de trois jours s'est ouvert sur l'annonce d'une nouvelle aide de Rome aux populations touchées par la guerre, d'un montant total de 25 millions d'euros. « Dix pour le peuple libanais, dix pour l'aide humanitaire à Gaza et un soutien de cinq millions au plan de l'Autorité palestinienne pour la reconstruction de la bande de Gaza », a précisé M. Tajani, de retour d'un voyage entre Tel-Aviv et Ramallah au cours duquel il a rencontré les premiers ministres Benjamin Netanyahu et Mohammad Mustafa. »

Corriere della Sera, Matteo Piantedosi (Indépendant), ministre de l’Intérieur : « ‘’il est incroyable qu’une organisation internationale censée défendre les droits humains, promouvoir l’identité culturelle européenne et la recherche de solutions aux problèmes sociaux puisse faire des déclarations pareilles, sans aucun fondement. Nos forces de police sont appréciées en Italie et dans le monde entier et considérées comme gardiens de démocratie. La décision d'identifier la liste par la loi s'inscrit dans le cadre du renforcement du système de rapatriement, précisément pour compléter l'action fructueuse que nous menons pour lutter contre les migrations irrégulières. Je rappelle que ce renforcement est un objectif demandé par l'UE elle-même. La liste n'est pas basée sur des éléments controversés mais sur des paramètres précis ainsi que sur des informations obtenues auprès d'organisations internationales. Je peux dire que l'Italie ne rapatrie pas de personnes en Afghanistan, comme le font d'autres pays européens dont la vocation à respecter les droits fondamentaux des personnes n'est pas mise en doute’’. ‘’Sur les centres en Albanie, les nouvelles règles européennes imposent à l'Italie de s'organiser pour l'accueil et la détention de plusieurs milliers de personnes. Il aurait été illogique de renoncer à l'opportunité des 880 places que les centres en Albanie seront en mesure d'offrir à l'avenir. Lorsque le système sera pleinement opérationnel, la dissuasion des départs irréguliers qui en résultera permettra de réaliser d'importantes économies par rapport aux coûts d'accueil actuels’’». »

Sole 24 Ore, Marina Elvira Calderone (Indépendante), ministre pour l’Emploi « ‘’Le dernier décret sur les flux prévoit que toute personne arrivant en Italie avec un permis de travail est inscrite d'office dans le système d'inclusion sociale et professionnelle. Ce système devient également l'outil permettant de gérer l'accompagnement au travail de ceux qui dénoncent le phénomène de l’exploitation des travailleurs (caporalato) ou collaborent aux enquêtes visant à y mettre fin. À ce jour, plus de 460 000 entreprises sont entrées dans le circuit de la « licence de crédit ». La sécurité est une priorité. « Le Fonds pour les nouvelles compétences, doté d'environ 800 millions d'euros, accompagnera la formation des salariés avec celle des nouveaux embauchés et des chômeurs qui ont passé une présélection en vue de leur entrée dans une entreprise. Les vérifications formelles sont en cours pour commencer sa mise en œuvre’’ ».

(Traduction : ambassade de France à Rome)

22/10/2024

Les électeurs du BSW et de l'AfD sont les plus opposés à la livraison d'armes à Israël.

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Allemagne. 60 % de la population est contre la livraison d’armes à Israël.

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BSW : gauche anti-immigration

AfD : patriotes

SPD : sociaux-démocrates

CDU : démocrates-chrétiens / CSU : sociaux-chrétiens

FDP : libéraux

Grüne : écologistes

Denderleeuw : la N-VA refuse une coalition avec le Vlaams Belang.

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Belgique. Flandre. Province de Flandre orientale. Denderleeuw. Le parti nationaliste flamand N-VA refuse une coalition avec le parti nationaliste flamand Vlaams Belang, qui reste dans l’opposition. En conséquence, la N-VA s’associera avec les socialistes et les démocrates-chrétiens afin de gouverner Denderleeuw.

(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2024/10/14/les...)

Autriche : le dirigeant social-chrétien Nehammer est chargé de former une coalition gouvernementale.

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Autriche. Alors que les patriotes du FPÖ ont gagné les élections, le président de la République issu du parti écologiste Alexander Van der Bellen charge le dirigeant social-chrétien/conservateur ÖVP Karl Nehammer de former un gouvernement. Ce dernier devrait immédiatement entamer des négociations avec le Parti social-démocrate SPÖ.

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FPÖ : patriotes

ÖVP : sociaux-chrétiens / conservateurs

SPÖ : sociaux-démocrates

NEOS : libéraux

Grüne : écologistes

"Le gouvernement défie les juges : les "pays sûrs"."

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Italie. Revue de presse.

En Unes ce matin : l’immigration avec le décret du gouvernement définissant les "pays sûrs", répondant à la décision du tribunal de Rome sur les centres en Albanie « Retours, 19 pays sûrs » (Corriere della Sera), « Le gouvernement défie les juges » (La Repubblica), « Migrants, le gouvernement relance » (Il Messaggero). Autres sujets : le Moyen-Orient « Beyrouth, les bombes d'Israël » (La Repubblica) et le référendum en Moldavie « L'intrigue moldave » (La Stampa), « La Moldavie vers l’UE malgré les ingérences » (Avvenire).

Les journaux reviennent très largement sur le décret adopté en conseil des Ministres le 21 octobre, minimaliste, identifiant 19 pays jugés « sûrs », ainsi que sur les tensions entre le gouvernement et la magistratureCorriere della Sera « Retours, 19 pays sûrs. Oui au décret. Nordio : ‘les juges n’ont pas compris l’arrêt de la Cour européenne’ ». Repubblica : « Le Conseil des Ministres donnent le feu vert au décret, qui fixe les pays pour lesquels les retours sont possibles et en réduit le nombre. Nordio aux juges : (…) ‘maintenant, ils ne pourront pas écarter notre loi’ ». La Repubblica publie également une interview de Marc Lazar, professeur à Science po et titulaire de la Chaire des relations franco-italiennes pour l’Europe à la Luiss, qui propose son analyse sur ce décret : « c’est un sujet de préoccupation. Giorgia Meloni essaie de meubler un vide européen, en profitant de l’affaiblissement de Paris et Berlin pour reprendre la main. (…) Pour Meloni, comme pour d’autres leaders de partis que j’appelle nationaux-populistes, l’immigration est au centre de l’offre politique. (…) Attendons de voir ce qui se passera en Albanie. Le gouvernement français de Michel Barnier n’a pas condamné l’expérimentation italienne, au contraire, mais il a expliqué qu’il ne pourra pas suivre ce modèle pour des raisons juridiques. Cela signifie qu’il existe des difficultés objectives dans son application. (…) ». La Stampa : « Migrants, le décret divisé par deux. Réduction des pays sûrs de 22 à 19. Les recours simples du gouvernement sont exclus au vu des risques de tensions avec la Présidence de la République et l’UE » « La présidente du Conseil annule la conférence de presse à cause des retards sur la loi de finance et les doutes sur l’Albanie. La présidence de la République veille au respect des normes de l’UE ». Il Foglio revient sur la difficulté de définir juridiquement les « pays sûrs », notion qui doit être « réexaminée périodiquement ». Les experts soulignent en outre la prévalence du droit européen sur le droit national.  Il Messaggero met en avant les justifications du gouvernement « nous défendons les frontières », en citant la présidente du Conseil « On entre uniquement légalement en Italie » et les débats internes sur la liste des 19 « pays sûrs » : « On trouve aussi l’Egypte et le Bangladesh, sur lesquels l’UE pourrait trouver à redire : hier un porte-parole de la Commission européenne a annoncé que l’exécutif européen élaborera sa propre liste de pays sûrs lors de l’actualisation du Pacte Asile et Migration.(…) Evidemment les inconnues et les complications ne manquent pas. Selon l’arrêt de la cour de l’UE du 4 octobre, certains pays pourraient ne plus être considérés comme « sûrs » car présentant des « exceptions territoriales ». Certains d’entre eux figurent pour l’instant sur la liste italienne : du Pérou au Ghana en passant par la Côte d’Ivoire. Et cela ne s’arrête pas là. Un autre grain de sable pour le gouvernement pourrait arriver de la Cour de Cassation. »

La presse met aussi en avant les deux ans du gouvernement Meloni. Certaines analyses sont positives Il Tempo : (E. Romagnoli) « la première Présidente du Conseil est encore très populaire (42%), son parti est toujours premier dans les sondages (30% des intentions de vote) et après 730 jours au pouvoir, la lune de miel avec les Italiens n’est pas terminée. Sur l’économie, la création d’emplois se maintient à des niveaux importants (+ 834 000). Concernant l’immigration, les arrivées ont diminué de -61% par rapport à 2023 ». Messaggero : (R. Amoruso) « Deux années certainement intenses, parfois compliquées, marquées par certains aspects sur lesquels Meloni a pu cocher des cases. Du point de vue des données macroéconomiques, certains signes sont réconfortants : l'écart de taux est au plus bas, l'emploi stable a augmenté, le PIB est supérieur à la moyenne européenne et les exportations restent un moteur important (sous l'impulsion du Made in Italy). En matière de politique étrangère, G. Meloni a acquis un rôle de premier plan sur les grandes questions internationales, tant au sein de l'UE (où M. Fitto est candidat à la vice-présidence exécutive) que pour le soutien à l'Ukraine. ». Stampa (F. Perina) « Meloni est une dirigeante seule au pouvoir, elle a été plus forte que les scandales, elle est en train de résister à tous les sabotages et maintient une popularité élevée malgré les tergiversations et les impairs de ses alliés ou de ses proches, ce qui paradoxalement la renforce. Il lui faudrait cependant une équipe plus efficace et un entourage moins restreint, allant au-delà de ses amitiés et de sa famille ». D’autres commentaires sont plus négatifs : Stampa (Ch. Saraceno) « sur les droits et le social, Meloni a tout misé sur la famille, mais les disparités demeurent, il a été constaté un ralentissement sur la lutte contre la pauvreté, très peu a été fait pour éviter le déclin du système sanitaire. Par ailleurs, son gouvernement se refuse de légiférer sur le salaire minimum, augmentant la précarité avec la fin du revenu de citoyenneté ». Domani : (S. Iannaccone) « le gouvernement a diffusé un document de 59 pages d’autocélébration, mettant en valeur les décrets « Caivano » sur la sécurité, ou le décret contre les événements festifs non autorisés, oubliant la loi de finances, dont la conférence de presse, prévue pour hier, a été reportée. Du reste, avec un budget aussi décevant, il fallait se concentrer sur autre chose ».

Sur la Gestation pour autrui (Gpa), la Repubblica relate les polémiques entre la Ministre de la Famille Rocella (Frères d’Italie) et les médecins : à sa demande « que ceux qui sont au courant dénoncent les cas suspects », l’Ordre des médecins et la Fédération des pédiatres italiens répondent : « notre devoir est celui de soigner pas d’espionner. Les citoyens doivent pouvoir venir se soigner chez nous sans crainte » - « Nous soignons tous les enfants et nous ne nous mettrons certainement pas à dénoncer les parents aux autorités ». Filippo Anelli, président de l’Ordre des médecins, souligne « le secret professionnel existe – nos obligations ont trait à la santé du patient, perdre sa confiance serait une catastrophe » (Stampa).  La Stampa donne également la parole à l’Association Luca Coscioni pour la liberté de la recherche scientifique, l’article débutant ainsi : « une nouvelle proposition de loi pour la GPA - Désormais, toute personne qui tente de fonder une famille en se rendant à l'étranger pour recourir à la gestation pour autrui sera traquée comme un criminel international par l'État italien ». « Notre bataille continue : comme ce fut le cas pour la loi 40 - qui, en 2004, criminalisait la fécondation hétérologue et l'analyse génétique préimplantatoire, invalidée par la suite devant les tribunaux et la Cour constitutionnelle - l'association Luca Coscioni poursuivra toutes les voies possibles pour annuler les réglementations absurdes causant souffrance et discrimination ».

La presse italienne traite largement du référendum en MoldavieFoglio (M. Flammini) « Le pari remporté à moitié par Maia Sandu. C’est Sandu qui a voulu se soumettre à la volonté des Moldaves pour ouvrir le chemin européen alors qu'un vote populaire n'était même pas nécessaire : les relations avec Bruxelles sont claires, l'avenir dans l'UE a en fait déjà commencé. La présidente, quant à elle, a voulu montrer la force de son mandat ». Messaggero : « Mme Sandu est devenue populaire pour sa croisade contre la corruption liée aux cercles pro-russes, des questions qu'elle ravive aujourd'hui en s'appuyant sur les ombres de la guerre hybride. Une campagne électorale marquée par la désinformation et par un fleuve d’argent venant du Kremlin. Les présidentes de la Commission, Ursula von der Leyen, et du Parlement européen, Roberta Metsola, ont félicité Mme Sandu et le peuple moldave. ». Stampa : « une chose est désormais claire : la victoire triomphale des forces pro-européennes n'a pas eu lieu. Sandu n’a pas réussi à s’imposer dès le premier tour ; l'ancien procureur, soutenu par les socialistes pro-russes, a obtenu un résultat plus élevé que prévu, frôlant 25% des voix. La présidente sait très bien ce qui l'attend. Elle-même, hier soir, a renoncé à son sourire habituel et, dans un discours plein de colère, a attaqué les « forces étrangères » qui, de mèche avec des « groupes criminels », ont manipulé le vote et a promis des « preuves » sur les activités de ces groupes. » Repubblica : (M. Mastrobuoni) « Maia Sandu a gagné contre une vaste opération de déstabilisation orchestrée par Moscou. Selon les estimations moldaves, quelque 100 millions d'euros ont été investis par les émissaires de Vladimir Poutine pour polluer le vote de dimanche. C'est-à-dire pour saboter le référendum sur l'entrée de la Moldavie dans l'UE ».

La visite d’Antonio Tajani (Forza Italia) à Tel Aviv et à Ramallah est rapportée par certains quotidiens : Sole 24 Ore : « Tajani a rencontré B. Netanyahou et a déclaré qu'il avait obtenu « l'assurance qu'Israël, qui soutient notre projet « Food for Gaza », fera passer les camions que nous avons achetés et qui quitteront Gênes vendredi pour apporter nourriture et fournitures médicales à la population civile palestinienne ». Lors de la réunion du G7 Développement à Pescara, « nous annoncerons un financement italien supplémentaire pour aider les populations civiles libanaise, syrienne et palestinienne ». Par ailleurs, « nous avons obtenu l'assurance du premier ministre qu'Israël fera tout pour garantir la sécurité de nos soldats de la Finul », ajoutant qu'il a été « rassuré sur le fait qu'il n'y a jamais eu de décision des autorités israéliennes à l'encontre de la Finul ». Concernant le Liban, Tajani a demandé au gouvernement d’Israël l’accélérer et de faciliter l’aide humanitaire à Gaza. En rencontrant le ministre des Affaires étrangères Katz (Likoud) Tajani a anticipé le message que Meloni a porté de retour de sa mission en Jordanie ‘’nous estimons qu’il faut planifier une action politique pouvant renforcer le gouvernement libanais afin d’éviter l’implosion du pays. Il faut un cessez-le-feu et éviter une intensification des affrontements’’ ». Messaggero « À Ramallah, M. Tajani a rencontré le Premier ministre palestinien Mustafa « à qui j'ai réaffirmé que l'Italie continuait à œuvrer en faveur d'une solution “deux peuples, deux États”. Nous renforçons l'aide à la population civile à Gaza et en Cisjordanie, également dans le cadre de la conférence humanitaire qui se tiendra demain (aujourd'hui, ndr) au G7 de Pescara ». Le titulaire de la Farnesina a fortement insisté sur le sens de la visite au Proche-Orient : promouvoir la détente, accélérer le calendrier d'un cessez-le-feu et voir comment aider les populations palestinienne et libanaise. »

(Traduction : ambassade de France à Rome)

21/10/2024

Le BSW crée une section au Bade-Wurtemberg.

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Allemagne. Bade-Wurtemberg. Le parti de gauche anti-immigration BSW a créé sa section du Bade-Wurtemberg.

Premier tour de l'élection présidentielle en Moldavie.

Moldavie. Lors du premier tour des élections présidentielles, le candidat Alexandr Stoianoglo, choisi par le Parti des socialistes de la république de Moldavie – eurosceptique, russophile, sociétalement conservateur et ayant entretenu des relations avec des partis nationalistes d’Europe occidentale – arrive deuxième avec 26%, derrière la candidate européiste de centre droit qui obtient 42,5 %.

(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2016/12/24/edo...)

Vazrazhdane désire se battre pour la restauration des bureaux de poste.

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Bulgarie. Vazrazhdane (Renaissance) estime que les bureaux de poste sont au bord de l'effondrement et désire se battre pour leur restauration.

Sahra Wagenknecht pose de nouvelles conditions pour une coalition en Thuringe.

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Allemagne. La co-présdidente du parti de gauche anti-immigration BSW Sahra Wagenknecht pose de nouvelles conditions pour une coalition avec la CDU [démocrates-chrétiens] et le SPD [sociaux-démocrates] en Thuringe : « Après le discours effroyable de Friedrich Merz [président fédéral de la CDU qui a préconisé la livraison de missiles de croisière Taurus à l'Ukraine] à la Chambre des députés cette semaine, dans lequel il a effectivement appelé l'Allemagne à entrer en guerre contre la Russie, nous ne pouvons former des coalitions avec son parti que si le gouvernement du Land [État fédéré] se distancie clairement de telles positions. »