11/07/2024
René Aust est le président du groupe Europe des nations souveraines.
UE. Le chef de file des élus de l’AfD au Parlement européen René Aust est le président du groupe Europe des nations souveraines au Parlement européen.
René Aust
(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2024/07/10/l-a...)
16:48 | Lien permanent | Commentaires (0)
"L’étau se resserre sur les écoutes, l’abus de pouvoir est aboli."
Italie. Revue de presse.
Le sommet de l’OTAN, et notamment l’engagement à livrer des avions F-16 à l’Ukraine, domine les unes : « L’OTAN envoie les F-16 à Kiev » (Corriere della Sera, La Stampa), « OTAN : plus d’armes et plus d’endettement » (Avvenire), « OTAN, le message à Poutine : « les F-16 sont prêts » » (Giornale), « OTAN et Biden, la stratégie anti-Trump » (Domani). L’adoption de la réforme de la justice et notamment du décret abolissant le délit d’abus de pouvoir et limitant les conditions de recours aux écoutes dans les enquêtes fait aussi la une « Justice, un grand coup d’éponge » (Repubblica), « L’étau se resserre sur les écoutes, l’abus de pouvoir est aboli » (Il Messaggero), « Le cadeau de Nordio (Frères d’Italie) aux politiques et aux corrompus » (Domani). Enfin, les sujets économiques sont cités par certains quotidiens : « Le coup de frein de la voiture électrique : les prévisions de vente sont revues à la baisse » (Sole 24 Ore), « Voitures électriques, l’Etat devra renoncer à encaisser 3,8 milliards d’euros provenant de la taxe sur l’essence » (Stampa).
Les JT couvrent essentiellement le sommet de l’OTAN à Washington, où Giorgia Meloni a confirmé vouloir atteindre l’objectif des 2% du PIB consacrés à la défense, la guerre en Ukraine, où des fosses communes avec des personnes apparemment torturées ont été mises à jour, la politique intérieure avec le décret porté par le garde des Sceaux Carlo Nordio (Frères d’Italie) sur les écoutes et l’abolition du délit d’abus de pouvoir dans l’administration, ainsi que la vague de chaleur qui s’abat sur l’Italie.
Sur X ,aucun sujet majeur ne semble s’imposer. A signaler toutefois le hashtag #Vannacci après les propos de Marine Le Pen qualifiant le député léguiste Roberto Vannacci d’« inadapté » au rôle de vice-président du groupe des « Patriotes européens » en raison de son positionnement sur la Russie.
ARTICLE, La Stampa, « De la possibilité de faire appel au trafic d’influence, voici la réforme signée par [le ministre italien de la Justice Carlo] Nordio » : « La suppression du délit d’abus de pouvoir, fortement voulue par le ministre de la Justice Carlo Nordio contre l’avis initial de la Ligue et de Fratelli d’Italia, est désormais acté dans la loi. Voici les principaux points de la nouvelle loi qui modifie différents aspects du procès pénal. La suppression du délit d’abus de pouvoir est sans aucun doute la mesure la plus contestée. Le ministre Nordio explique que ‘’la situation était désormais intolérable, des milliers et des milliers d’enquêtes visant des maires et des agents du service public étaient ouvertes, les plaçant pendant des années sous le couperet judiciaire, les poussant parfois à démissionner avant d’être finalement blanchis ou que l’affaire soit classée sans suites’’. Le secrétaire général de l’Association nationale de la magistrature, Salvatore Casciaro, répond que ‘’c’est une donnée trompeuse qui ne tient du reste pas compte de l’abrogation partielle de ce délit en 2020 et des modifications apportées par la réforme Cartabia. Tout cela se traduit par un dénigrement injuste et sommaire de la magistrature devant l’opinion publique’’. En revanche, le ministre a réintroduit une peine pour les abus d’usage de fonds ou de biens de la part d’agents de la fonction publique qui en auraient la responsabilité dans le cadre de leurs fonctions. Ce délit était compris parmi les cas d’abus de pouvoir mais la suppression de ce dernier aurait donc laissé un vide juridique. Dans ces cas, une peine de 6 mois à 3 ans [de prison] a donc été prévue. La sénatrice léghiste Giulia Bongionro déclare que ‘’la norme sur l’abus de pouvoir était très problématique, il était juste d’intervenir. La Commission que je préside au Sénat examine en ce moment de nouvelles formes de protection pour les citoyens contre d’éventuels comportements préjudiciables de la part de fonctionnaires’’. La réforme intervient également sur le trafic d’influence, dont la définition était jugée trop vague par les critiques, selon lesquels les procureurs avaient trop de marge d’interprétation. Le domaine d’application a donc été restreint : l’intervention est jugée illégale lorsqu’elle conduit à faire commettre un délit à un agent de la fonction publique. La peine minimale passe d’un an et six mois à 4 ans et six mois. Concernant les écoutes, les conversations et les informations concernant des individus non impliqués dans les enquêtes ne devront plus être transcrites dans les rapports et actes publics, à moins qu’elles ne soient jugées ‘’pertinentes’’ pour l’enquête et le juge devra supprimer les écoutes concernées. Les données personnelles des individus tiers (autres que les parties impliquées) ne devront pas apparaitre sauf lorsque cela sera indispensable pour exposer des éléments essentiels. Des normes garantissant le respect de la vie privée des prévenus ont été introduite (discrétion lors de la transmission des actes etc). ‘’Ce qui ne revient pas à ‘’bâillonner’’ la presse mais à maintenir le secret de l’instruction selon le code pénal déjà en vigueur’’ observe le ministre. Le prévenu et la défense devront pouvoir prendre connaissance des actes déposés avant l’interrogatoire et une éventuelle sentence, sauf dans les cas de délits mafieux ou terroristes. Les avocats saluent cette mesure. Le procureur ne pourra plus proposer de faire appel contre les sentences d’acquittement de premier degré. La mesure exclut toutefois les délits les plus graves. Il faudra voir à présent si la Cour constitutionnelle approuve la formulation voulue par Carlo Nordio (après avoir rejeté celle proposée dans la réforme de 2006). »
Carlo Nordio
COMMENTAIRE, Corriere della Sera, M. Franco « Les retombées sur le gouvernement de l’isolement du souverainisme [en Europe] » : « Après les élections européennes et les législatives en France, on constate avant tout l’isolement des groupes extrémistes, notamment à droite, et la volonté [des électeurs] de renforcer la majorité formée par les populaires, socialistes et libéraux en misant sur une politique étrangère en faveur de l’Ukraine et de l’Otan. Dans ce contexte, la vocation des Conservateurs de Giorgia Meloni serait d’être inclus dans ce schéma européen mais ‘’sans une alliance structurelle avec eux’’ a souligné Ursula von der Leyen. Cela s’explique par les prises de distances avec ECR des socialistes et des libéraux (outre certains courants du PPE) et le fait que certains partis des Conservateurs aient rallié les « Patriotes » pro-russes de Marine Le Pen, de Matteo Salvini et de Viktor Orban. La création de ce groupe et ces transferts de partis confirment qu’il y avait bien une ambiguïté de fond, dont on a obtenu la clarification de la manière la plus embarrassante possible. Et le ton ne risque pas de se faire plus apaisant entre groupes. Là aussi, la Présidente du Conseil devra faire face d’une part aux extrémistes de droite dans l’UE et d’autre part à son allié Salvini en Italie. Le bras-de-fer à distance entre le dirigeant de la Ligue et le chef de FI Tajani a atteint des sommets : cela n’impactera pas la tenue du gouvernement mais en ternira sans doute l’image. Tajani a confirmé, comme on pouvait s'y attendre, que "Forza Italia votera pour von der Leyen" à la présidence de la Commission, ce que la Ligue et les Patriotes considèrent précisément comme une provocation. Quant aux médiations douteuses du dirigeant hongrois Orbán, président tournant de l'UE, M. Tajani répète qu'il ne peut le faire qu'en tant que chef de son pays. Si la « démission » d’Orban de la présidence tournante de l’UE est exclue, les tensions avec les « Patriotes » et leurs penchants en politique étrangère sont toutefois confirmées. Là aussi, la distance entre les alliés du gouvernement italien est évidente. Tajani prévient : ‘’Orban est libre de faire des voyages mais attention à ne pas affaiblir l’unité de l’Occident’’. La Ligue de Salvini, au contraire, salue explicitement l’initiative hongroise. Ces derniers jours, Salvini a fait des déclarations demandant d’arrêter l’envoi d’autres armes à l’Ukraine. Meloni, depuis Washington, a rappelé pour sa part que le gouvernement est fermement arrimé à l’Otan et donc attaché à la défense de l’Ukraine. »
ARTICLE, la Repubblica, T. Ciriaco et P. Mastrolilli : « Les émissaires de Donald Trump rencontrent des représentants européens, mais l’Italie s’y refuse » : « Il y a un fantôme qui hante les couloirs du sommet de l’OTAN : celui de la future administration Trump. Divers conseillers de l’ancien président, qui espèrent en son retour à la Maison Blanche, rencontrent de façon plus ou moins officielle les délégations européennes. En ce qui concerne l’Italie, l’approche n’a pas remporté un franc succès : la proposition a été déclinée. Si l’agenda chargé des ministres a été invoqué, ces rencontres ont été refusées surtout par égard pour le maître des lieux, Joe Biden, et aussi car la question trumpienne est au cœur des tensions entre la présidence du conseil et Matteo Salvini. Si la manœuvre de rapprochement a échoué, c’est aussi pour des raisons tactiques, car le véritable lien entre l’exécutif italien et l’équipe de Trump réside dans la personne de Mike Pompeo, ancien secrétaire d’Etat d’origine italienne qui souhaiterait devenir secrétaire d’Etat à la Défense, un futur poste qui aurait pu susciter l’intérêt de Crosetto et Tajani. Mais alors qui sont les deux ‘’ambassadeurs’’ qui tentent de préparer le terrain auprès des Européens ? Le premier est l’ancien général Keith Kellogg, qui avait été chef de cabinet dans le Conseil pour la sécurité nationale lors du mandat de Donald Trump. Il a confié à Reuters avoir rencontré plusieurs ministres des Affaires étrangères, ainsi que le président du parlement ukrainien, Ruslan Stefanchuk. C’est cet homme qui est à l’origine du plan de paix entre la Russie et l’Ukraine qui constitue désormais la ligne de Donald Trump sur le sujet. Le deuxième homme s’appelle Richard Grenell, il fut ancien ambassadeur des Etats-Unis en Allemagne et président par intérim des services de renseignement. Très proche de Melania Trump, caution LGBTQ de l’équipe de campagne, il ambitionne de devenir secrétaire d’Etat. La présidence du conseil est très attentive au dossier américain, comme le démontre leur prudence face à ces émissaires. Matteo Salvini utilise en effet la figure de Donald Trump pour tenter de déstabiliser la majorité, tandis que le chef du groupe de la Ligue au Sénat, Massimiliano Romeo, a approuvé la ligne de Viktor Orban en déclarant qu’il fallait ‘’se réjouir de l’initiative de médiation’’ du dirigeant hongrois. Une preuve, pour les proches de Giorgia Meloni, que la Ligue veut mettre en difficulté la première ministre. D’où les termes très durs employés par Tajani : ‘’Les forces extrémistes sont isolées, sans pouvoir, et elles ne joueront aucun rôle. Je le dis : les Patriotes ne comptent pas’’. Malgré ces intrigues, Giorgia Meloni tente de rapporter chez elle un résultat : la nomination d’un Italien comme envoyé de l’OTAN sur le flanc Sud. Un poste que l’Espagne convoite aussi. »
ARTICLE, Sole 24 Ore : « Meloni annonce l’envoi à Kiev d’un autre Samp-T et réitère l’objectif des 2% du PIB consacrés à la Défense » : « L’Italie, avec d’autres pays, s’apprête à renforcer le système de défense aérienne de Kiev en lui fournissant un autre système Samp-T. Un choix qui confirme le soutien de la présidente du conseil à l’Ukraine malgré les réserves de son allié Matteo Salvini. ‘’Aider Kiev à se défendre c’est défendre les civils et les infrastructures critiques que la Russie continue à attaquer’’, selon Giorgia Meloni qui est aussi revenue sur la question épineuse des 2% du PIB. D’après elle, l’Italie ‘’tiendra ses engagements en prenant en compte la situation, et dans les délais et les possibilités qui sont les nôtres’’. Une réponse qui confirme l’engagement mais prend acte de l’impossibilité de le tenir en l’état, puisqu’il coûterait 10 milliards d’euros. Pour Crosetto, la solution consiste à demander à l’UE ‘’d’exclure les investissements pour la Défense du pacte de stabilité’’, se donnant comme objectif 2028. Meloni a aussi voulu rappeler que l’Italie reste très engagée au sein de l’OTAN, notamment sur le plan ‘’du personnel dans les missions de maintien de la paix’’. »
COMMENTAIRE, la Repubblica, S. Folli : « Le parti américain et le parti russe » : « Existe-t-il un parti russe en Italie ? Et un parti américain ? Cette question ne concerne pas que l’Italie mais elle prend chez nous une ampleur importante à cause de la majorité de droite qui a gagné les élections en 2022. Dans de telles conditions, la politique étrangère a acquis une centralité qui était un temps considérée comme acquise mais qu’il faut en fait reconquérir pas à pas. Jusqu’à il y a quelques années, les choix de l’Italie semblaient attendus : l’UE et l’OTAN comme pierres angulaires, et les critiques vis-à-vis de ce dispositif étaient marginales. Mais la guerre en Ukraine a changé cela, une position pro-russe a réémergé, et plus que tout une position anti-américaine et anti-occidentale. La situation à Gaza a aussi joué un rôle : avec la guerre en Ukraine, elle a suscité la peur d’une partie non négligeable de la population. S’est ainsi développé un ‘’pacifisme’’ transversal, fondé sur le refus du soutien à Kiev, à coup de ‘’qu’est-ce qu’on a à faire avec Zelensky, il doit se débrouiller seul ou bien se rendre’’. Ce parti pro-russe a récemment pris forme chez les Patriotes européens, un groupe que Matteo Salvini voit comme un outil à utiliser en Italie contre Giorgia Meloni. Qui à l’inverse, lors du sommet de l’OTAN, a tenu une position extrêmement orthodoxe et claire : dans les moments les plus durs de la guerre, l’Italie veut être un facteur de cohésion pour l’OTAN. Ce que démontre l’adhésion de la présidente du conseil au programme d’augmentation des dépenses militaires voulu par les Etats-Unis. Dans son entreprise atlantiste, Giorgia Meloni a pu compter sur son autre vice-président du conseil : Antonio Tajani. Toutefois, la question n’est pas résolue et elle nécessite une clarification interne à l’exécutif. Le ‘’patriote’’ de la Ligue a tout intérêt à intensifier ses attaques pour user Giorgia Meloni sans provoquer la chute du gouvernement. Raison de plus, donc, pour qu’elle ne se laisse pas entrainer dans une position défensive. À Washington en tout cas, il semble bien que le parti américain soit réapparu. Et l’enjeu maintenant sera le vote du 18 juillet, quand il faudra voter la confiance à Ursula von der Leyen. Les pas en avant faits par Giorgia Meloni devraient conduire à un vote favorable, sinon ce sera une victoire de Matteo Salvini. »
(Traduction : ambassade de France à Rome)
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Belgique : Peter De Roover de la N-VA devient président de la Chambre des députés.
Belgique. Peter De Roover de la N-VA devient président de la Chambre [belge] des députés.
Peter De Roover
10:21 | Lien permanent | Commentaires (0)
Le SDS dénonce le fait que Renew Europe estime qu’Ursula von der Leyen doit renoncer à un accord avec les partis européens patriotiques.
UE. Le SDS (Slovénie), membre du groupe PPE au Parlement européen, dénonce le fait que Renew Europe (libéraux) estime qu’Ursula von der Leyen doit renoncer, en tant que candidate à la présidence de la Commission européenne, à un accord avec les partis européens patriotiques, y compris l’ECR (Conservateurs et réformistes européens).
01:26 | Lien permanent | Commentaires (0)
Krzysztof Bosak reçoit l'ambassadeur du Vietnam.
Pologne. L'ambassadeur du Vietnam en Pologne a rendu visite au vice-président de la Chambre des députés Krzysztof Bosak.
01:14 | Lien permanent | Commentaires (0)
Les partis patriotiques ont presque tous trouvé un groupe au Parlement européen.
UE. Les partis patriotiques ont presque tous trouvé un groupe au Parlement européen, soit un des trois groupes patriotes (ECR, Patriots for Europe, Europe des nations souveraines), soit les démocrates-chrétiens du PPE.
00:06 | Lien permanent | Commentaires (0)
10/07/2024
L'AfD constitue un groupe au Parlement européen : Europe des nations souveraines.
UE. Un groupe autour de l'AfD a été annoncé ce mercredi 10 juillet 2024 : Europe des nations souveraines :
Allemagne : AfD : 14
Pologne : Konfederacja : 3
Bulgarie : Vazrazhdane : 3
Espagne : Se Acabó la Fiesta : 3
Hongrie : Mi Hazánk : 1
France : Reconquête : 1
Slovaquie : Republika : 1
Tchéquie : SPD : 1
Lituanie : TTS : 1
Total : 28 députés européens
La carte des pays dont ces partis sont issus.
Notons que les élus de SOS Roumanie ont été refusés et que des élus de différents partis membres du groupe sont hors du groupe (AfD, Konfederacja, Republika).
23:50 | Lien permanent | Commentaires (0)
"OTAN, plus d’armes à Kiev : Orbàn est isolé." et " Meloni, le choix de l’atlantisme : les dépenses militaires vont augmenter."
Italie. Revue de presse.
La réaction des pays membres de l’Union Européenne face aux initiatives internationales de la Hongrie depuis le début de sa présidence tournante, notamment en vue de la réunion au Coreper aujourd’hui, domine les unes : « Une alliance pour freiner Orbàn » (Corriere della Sera), « Un procès contre Orbàn » (Repubblica), « La moitié de l’Europe est contre Orbàn » (Giornale). L’ouverture du Sommet de l’Otan à Washington, et les annonces de nouvelles livraisons à l’Ukraine, font aussi la une « OTAN, plus d’armes à Kiev : Orbàn est isolé » (Stampa), « OTAN, un test décisif pour Biden » (Il Messaggero), « L’OTAN encore divisé sur l’entrée de l’Ukraine » (Avvenire). Enfin, les sujets économiques sont cités par certains quotidiens : « Giorgetti (Ligue) assure que la prochaine loi de finances ne sera pas un « sacrifice » pour les Italiens » (Sole 24 Ore), « Baisse des salaires, l’Italie en fin de peloton » (Stampa).
Les JT couvrent essentiellement le sommet de l’OTAN à Washington, où Giorgia Meloni a déclaré souhaiter poursuivre et intensifier l’aide militaire et logistique à l’Ukraine, les critiques à l’égard de Viktor Orban pour ses visites à Moscou et Pékin, la situation au Proche-Orient et notamment les frappes qui ont touché hier une école, ainsi que le premier vol réussi d’Ariane 6.
COMMENTAIRE, Sole 24 Ore, L. Palmerini « Meloni et le problème des salaires qui a déjà impacté Londres et Paris » : « Si la majorité semble s’apprêter à présenter une loi électorale excluant un second tour, elle ne pourra pas pour autant fermer les yeux devant la réalité. Une réalité rappelée de manière brutale hier par le rapport de l’OCDE où l’Italie figure en fin de peloton pour les salaires en termes réels. Car si le taux de chômage demeure bas, c’est le pouvoir d’achat – sujet présent dans les dernières campagnes électorales en France et au Royaume-Uni– qui pose problème. Dans nos pays voisins, la droite a été battue selon deux schémas différents (un seul tour et un second tour) mais avec une cause première qui est la même : le mécontentement face à un sentiment d’appauvrissement. Or, ce problème semble toucher surtout l’Italie : -6,9% depuis 2019. L’Italie se retrouve ainsi sur le podium de la zone euro, avec une tendance plus forte à la baisse qu’en Allemagne (-2%) et en France (+0,1%). Ce qui veut dire que, malgré l’engagement du gouvernement à réduire les charges salariales (qui ont augmenté par rapport à l’exécutif Draghi), on ne parvient pas à donner ce bol d’oxygène au pouvoir salarial des familles. La mesure sera reproposée en 2025 mais il n’est pas sûr qu’elle parvienne à résoudre un malaise pouvant commencer à inquiéter la Présidente du Conseil. Surtout si l’on voit ce qui s’est passé dans les pays voisins. Hier le ministre Giorgetti (Ligue) a promis que la loi de finances ne demandera pas « de sacrifices » et se dit confiant sur la croissance. Or, sa lecture pourrait être davantage comptable que politique. Comme l’a reconnu Giorgetti lui-même, la solution repose sur ‘’une politique sérieuse de contrôle de la dépense publique’’. Le gouvernement Meloni va-t-il adopter ce mot d’ordre ? Jusque-là, cela n’a pas été une priorité. Pourtant, le rapport de la Cour des Comptes a relevé un sérieux problème d’évasion fiscale, qui s’ajoute à celui du pouvoir d’achat des employés et des retraités. »
PREMIER PLAN, Sole 24 Ore, de G. Trovati, « ‘’Un PIB à +1% est à notre portée, ce ne sera pas le sang et les larmes’ lors de la Loi de Finances ‘’ affirme le ministre Giorgetti (Ligue) » : « Lors de l'assemblée de l'Association bancaire italienne (ABI), le ministre de l’Economie Giancarlo Giorgetti a tout d'abord relevé des nouvelles positives pour les comptes publics, avec un PIB aux alentours de +0,3% pour le deuxième trimestre 2024. Le ministre a donc répété que l'objectif de taux de croissance annuel de 1% était ‘'largement à notre portée’'. Il avait été particulièrement critiqué lorsqu'il l’avait été mentionné pour la première fois en avril lors de la publication du Document d’économie et de finances (DEF) alors que d'autres observateurs évoquaient une courbe bien plus plate pour l'économie italienne. Toujours d’après les données de la Banque d’Italie, le taux de croissance en juin atteindrait 0,9% et les chiffres ‘’réels’’ pourraient se révéler encore plus dynamiques que ceux photographiés par les estimations, récompensant la prudence dont a fait preuve le ministère de l’Economie. Pour compléter le cadre dans lequel s’inscrira la première loi de Finances suivant les nouvelles règles budgétaires de l'UE, on peut également mentionner l'augmentation plus importante que prévu des recettes, découlant d'une économie encore dynamique et d'un taux d'emploi en hausse. La tendance ne s'est pas encore répercutée sur les comptes publics, les Chambres travaillent à aligner le budget sur les prévisions du Document d’économie et de finances, et cette marge de quelques milliards a été utilisée afin de financer une série de dépenses, de la gestion des migrants aux catastrophes naturelles. Les comptes-rendus mensuels du ministère des Finances témoignent d’un rythme plus intense que prévu, avec une augmentation de 9,7 % au cours des cinq premiers mois, contre les +2,65 % prévus en avril. Il s’agit bien entendu d’une prévision annuelle et le résultat final dépendra donc des prochains mois, toutefois les indicateurs montrent que ‘’ça aurait pu être pire’’. Ni Fabio Panetta ni Giancarlo Giorgetti ne comptent sur des recettes faciles pour les finances publiques que le Superbonus a remis sur une trajectoire ascendante (notamment avec le ratio dette/PIB). "Le pays doit faire face à des défis nombreux et ardus", prévient Giorgetti, voulant impliquer dans cet objectif les banques présentes dans l’assemblée. Mais pour le ministre, cela ne se traduira pas par "une loi de finances [fortement marquée par l’austérité]", qui "n'est pas nécessaire" selon lui bien qu’évoquée par beaucoup, mais plutôt par "une politique sérieuse de contrôle des dépenses publiques" accompagnée d'une "amélioration de l'efficacité de la collecte des impôts". Le tout est de savoir ce que l’on entend par là exactement. Car, dans un pays habitué depuis de nombreuses années à considérer le déficit comme la principale source de financement des politiques publiques, y renoncer peut en effet sembler douloureux. Mais, au-delà des chiffres, la voie du déficit semble écartée par le cap clair à nouveau indiqué par Giorgetti, à savoir le retour à un "équilibre budgétaire libéré du coût de la dette passée" comme "devoir moral envers les prochaines générations" en plus d'être un "objectif politique", mais aussi pour "sortir de la condition de pays fortement endetté et constamment sous surveillance". Les mesures auront pour objectif prioritaire "le développement de la compétitivité des entreprises". Enfin, Giorgetti ne manque pas d’interpeler la BCE pour demander "une accélération progressive mais décidée" de la baisse des taux. Mais le chemin est encore long, alors que les dépenses effectives dans le cadre du PNRR continuent à ne pas être totalement satisfaisantes. »
ARTICLE, la Repubblica, C. Tito : « ‘’C’est un pion de Trump et de Poutine’’ : les Européens prêts à boycotter la présidence européenne d’Orban » : « Un véritable procès dont l’accusé est Viktor Orban. Chef d’inculpation : essayer de ‘’brader’’ l’Ukraine à la Russie et mettre en danger la démocratie européenne. Le Coreper, qui réunit les 27 ambassadeurs de l’UE, a inséré dans son ordre du jour le ‘’cas Budapest’’. Les visites du premier ministre hongrois à Moscou et Pékin deviennent des questions urgentes, dont ont également discuté, informellement, les leaders européens présents au sommet de l’OTAN, avec comme première conclusion la nécessité d’un ‘’boycott’’ de fait : plus personne ne veut s’impliquer dans les manœuvres d’Orban. Une épine dans le pied de l’UE, au point que plusieurs pays réfléchissent à révoquer la présidence hongroise, une procédure possible mais très compliquée. Il est pourtant vrai que, selon les traités, la présidence tournante doit travailler avec le président du Conseil européen et le Haut représentant, actuellement Josep Borell, mais aussi avec les présidences précédentes (Belgique) et surtout à venir (Pologne). Or justement, c’est la Pologne qui a critiqué les liens douteux d’Orban avec la Russie. Mais ce n’est pas tout, car comme le révèle le quotidien russe Izvestia et conformément à ce que prévoyait la Repubblica, le premier ministre hongrois agit pour le compte de Donald Trump, qui souhaite démembrer l’OTAN, faire plier l’UE et livrer Kiev au Kremlin. Dans une lettre envoyée à Charles Michel, Orban a notamment déclaré qu’il y a ‘’une possibilité importante que la Russie accueille positivement une proposition de cessez-le-feu et un plan de route pour des pourparlers de paix’’. En somme, l’opposé des positions occidentales. Les chefs de gouvernement à Washington ce sont mis d’accord sur la nécessité de dresser une digue contre l’activisme d’Orban. La déclaration du Coreper devrait déjà délégitimer ses visites, mais la Pologne a aussi proposé de suspendre le semestre hongrois. La situation pourrait même aller jusqu’à l’activation de l’article 7 des traités européens, qui prévoient la suspension des droits d’un pays membre, soit son expulsion. Un article longtemps considéré comme plus rhétorique que pratique mais dont l’utilisation est maintenant discutée. Cette sanction nécessiterait un vote à majorité qualifiée de 80% des Etats membres, soit 22 sur 27. »
ANALYSE, il Messaggero, F. Bechis : « Meloni, le choix de l’atlantisme : les dépenses militaires vont augmenter » : « Giorgia Meloni envoie un signal aux alliés. Et à ceux qui, dans l’opposition et au sein de la majorité, alimentent une rhétorique antimilitariste et font les yeux doux à Vladimir Poutine. Elle franchit en effet le seuil du Convention Center de Washington, où l’OTAN se réunit ces jours-ci, en amenant avec elle 750 millions de dépenses militaires en plus, un premier pas important vers l’objectif des 2% du PIB avant 2028. Sans oublier la contribution italienne de 1,7 milliards de dollars au paquet d’aide de 40 milliards pour l’Ukraine, ce qui marque une véritable accélération. Ce sommet est en tout cas un test décisif pour Giorgia Meloni, elle y joue à la fois la crédibilité de son gouvernement dans la famille atlantiste et sa place vis-à-vis de la Commission européenne et des postes importants. Dans une rapide séance de question-réponse avec les journalistes, elle dresse son tableau de la situation en Europe. En France, ‘’aucune force politique n’a clairement gagné’’, une façon de lancer une demi-pique à Marine Le Pen. Sur les postes européens, ‘’l’Italie a un gouvernement solide dans une UE où il y a des gouvernements beaucoup moins stables’’, une pique à peine voilée cette fois-ci à Emmanuel Macron. Et enfin en ce qui concerne la Russie et l’Ukraine, elle parle ‘’d’images terrifiantes’’ qui discréditent ‘’une certaine propagande russe sur une solution ‘pacifique’ au conflit’’, un coup d’estoc destiné cette fois aux patriotes européens. La cheffe du palais Chigi souhaite prendre ses distances, ce qu’elle fait notamment en promettant des investissements dans la défense, fruits d’un long travail avec ses ministres. Guido Crosetto notamment, qui pousse pour que la Commission européenne reconnaisse une prise en compte des investissements pour la défense dans le Pacte de stabilité. Mais le travail a été collectif, et surtout long : depuis plusieurs mois des réunions se tiennent avec les services et Giancarlo Giorgetti pour régler la question des 2%. Giorgia Meloni a donc montré à Washington le visage d’une Italie en règle, un signal important envoyé à Joe Biden mais aussi à Donald Trump, au cas où il devrait revenir à la Maison Blanche. Le neuvième paquet italien, qui prévoit la livraison d’une batterie Samp-T et de missiles Storm Shadow, est un autre signal, envoyé aux alliés mais aussi à la Ligue, qui alimente le discours antimilitariste. »
(Traduction : ambassade de France à Rome)
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09/07/2024
Reform UK a 30.000 membre cotisants.
Royaume-Uni. Reform UK a doublé son nombre de membres cotisants en cinq semaines. Le parti en a désormais 30.000.
14:20 | Lien permanent | Commentaires (0)
"Giorgia Meloni envisage maintenant de voter en faveur d’un deuxième mandat d’Ursula von der Leyen."
Italie. Revue de presse.
La presse italienne titre largement sur Les hypothèses sur le futur gouvernement en France au lendemain des élections législatives dominent les unes de la presse italienne : « La France secouée, Macron refuse la démission du Premier ministre » (Corriere della Sera), « Macron et le plan anti-Mélenchon » (Stampa), « La France est enlisée » (Avvenire), « En France, la gauche se divise » (Il Messaggero), « Macron gagne du temps et demande à Attal de rester » (Sole 24 Ore). Par ailleurs, les frappes russes contre un hôpital pédiatrique à Kiev faisant plusieurs victimes sont aussi citées en une avec large couverture photographique : « L’horreur à Kiev » (Corriere). « Des missiles sur des enfants » (Repubblica), « Le message de Poutine à l'Europe » (Stampa).
Les JT couvrent essentiellement les frappes russes à Kiev et la réaction de Giorgia Meloni, les élections législatives en France avec les difficultés à former un gouvernement et les différentes coalitions possibles, les réactions italiennes à la situation française, la gauche félicitant le bloc contre la droite et la droite dénonçant le chaos qui règne à Paris, ainsi que la vague de chaleur qui va frapper le sud du pays cette semaine et l’Euro de football, où la France jouera ce soir contre l’Espagne en demi-finale.
COMMENTAIRE, Corriere della Sera, M. Franco : « Le paradoxe des souverainistes qui progressent mais qui s’isolent » : « En France comme dans l'UE, l’extrême-droite amorce une recomposition et témoigne d’un paradoxe. Marine Le Pen progresse dans les urnes, mais se retrouve isolée et déclassée en termes de nombre de sièges au Parlement, dans une France qui aurait dû la couronner. En Europe, les ‘Patriotes’, le nouveau groupe se targuant de représenter le radicalisme souverainiste, prend la place d'I&D et réunit Marine Le Pen, Matteo Salvini, Viktor Orbán et tous les autres extrémistes, au point de devenir le troisième groupe au Parlement européen. Il s’agit cependant d’une coalition de partis avec laquelle personne ne veut avoir à faire. L'attitude servile à l'égard de l'agression russe contre l'Ukraine, aggravée hier par le bombardement de l'hôpital pour enfants de Kiev, pèse certainement. Ainsi que le ton employé contre l'OTAN et Bruxelles. Il semble toutefois y avoir quelque chose en plus. Se présenter comme les seuls représentants exclusifs "des peuples", nationalistes et Européens, s'avère présomptueux. Ces "peuples" se révèlent être des minorités importantes, bruyantes et agressives à chaque vote et cette autosuffisance se transforme en isolement, suscitant la méfiance de tout allié potentiel. Chacun lit désormais la "leçon française" à son avantage. En Italie, une Ligue traumatisée par la défaite de Le Pen déplore une "démocratie trahie" et un vote qui aurait récompensé tout ce qu'il y a de pire à gauche. L'émergence des Patriotes européens est présentée comme une perspective radieuse. Forza Italia souligne au contraire la nécessité d'unir le centre et la droite, si cette dernière ne veut pas perdre. Tandis qu’à gauche, on souligne l'affirmation du Front Populaire en disant que le secret est l'unité, même si elle est très ambiguë : un signal entre le Pd, le M5 et l'extrême gauche. Les répercussions majeures du vote français ne concerneront pas uniquement la politique italienne, mais les négociations à Bruxelles pour la présidence de la Commission et les autres postes clefs. Pour Meloni, la situation est à la fois favorable et difficile. Favorable parce que le recul de l'extrême-droite légitime son propre parti, plus modéré, ne serait-ce que par l'atlantisme et le dialogue laborieux avec l'UE. En même temps, le groupe qu’elle dirige, les conservateurs d'ECR, est mis à mal par la formation des Patriotes européens. Aujourd'hui, Meloni peut espérer obtenir un poste de commissaire de poids en tant que cheffe du gouvernement italien, plus qu’en cheffe de file du groupe qui s'est révélé peu fiable en raison de ses liens avec la droite pro-russe. Elle a la possibilité d’amener son parti, Fratelli d’Italia, à entretenir une relation plus étroite avec le PPE. De toute façon, Le Pen et Salvini la critiqueront : à moins qu’elle ne décide de les rejoindre dans leur situation paradoxale. »
ANALYSE, Sole 24 Ore, d’E. Patta : « Salvini rejoint l’ultradroite de Viktor Orban et Giorgia Meloni envisage maintenant de voter en faveur d’un deuxième mandat d’Ursula von der Leyen » : « La défaite de Marine Le Pen en France affaiblit, sans aucun doute, la droite européenne souverainiste et pro-Poutine. Mais s’il y a bien quelqu’un qui, en Italie, se préparait à trinquer à la victoire de son alliée française et a dû se contenter d’une déception, c’est bien Matteo Salvini, qui a annoncé hier rejoindre le groupe des ‘’Patriotes’’, en même temps que le RN. Giorgia Meloni se retrouve un peu seule à la tête du groupe conservateur, surtout depuis que Vox a quitté ECR en appelant à créer une grande union autour du groupe de Viktor Orban. Mais c’est une solitude qui peut jouer en faveur de la Présidente du conseil, en lui donnant la possibilité de s’éloigner de la droite radicale anti-establishment et de se rapprocher du PPE. Pour l’instant, elle s’est abstenue sur le vote en faveur d’Ursula von der Leyen, afin de protester contre sa mise à l’écart lors des négociations, mais ne pourrait-elle pas transformer cette abstention en vote favorable ? Antonio Tajani travaille en ce sens, afin d’isoler Salvini dans son refus. Giorgia Meloni a quant à elle déclaré hier, juste avant de partir pour Whashington : ‘’Les Patriotes ? Ils n’auront aucune influence. Moi aussi je suis patriote, mais aussi européiste’’. Lundi, aucune réaction sur les élections françaises. Quelques membres de Fratelli d’Italia se félicitent que la droite de Meloni soit la seule à jouir de la confiance des citoyens, d’autres soulignent à quel point les marchés perçoivent le pays comme stable comparé à la France ou à l’Allemagne. Une droite différente donc, crédible financièrement et sur la scène internationale, qui souhaite exploiter sa crédibilité lors du sommet de l’OTAN, où elle rencontrera notamment Emmanuel Macron. De son côté, Raffaelle Fitto (Frères d'Italie), pressenti pour un poste de commissaire européen, prévient : il faudra ‘’comprendre l’évolution’’ et attendre le discours de von der Leyen sur le programme qu’elle souhaite mettre en place. En d’autres mots, attendre de constater des ouvertures sur le Pacte vert et la question migratoire. Est-ce que cela suffira à justifier un changement de posture de la part de Giorgia Meloni ? Ou demandera-t-elle aussi un poste de vice-président pour l’Italie ? Des questions qui ne trouveront réponse que le 18 juillet. »
(Traduction : ambassade de France à Rome)
14:14 | Lien permanent | Commentaires (0)
Les partis représentés au sein de Patriots for Europe.
Les 84 députés européens du groupe Patriots for Europe sont issus de :
France : Rassemblement national : 30
Hongrie : Fidesz-KDNP : 11
Italie : Lega : 8
Tchéquie : ANO : 7
Autriche : FPÖ : 6
Espagne : Vox : 6
Pays-Bas : PVV : 6
Belgique (Flandre) : Vlaams Belang : 3
Tchéquie : Přísaha a Motoristé : 2
Portugal : Chega : 2
Danemark : Parti populaire danois : 1
Lettonie : Latvia First : 1
Grèce : Foní Logikís : 1
01:54 | Lien permanent | Commentaires (0)
08/07/2024
Patriots for Europe est le troisième plus grand groupe au sein du Parlement européen.
UE. Le groupe constitué au Parlement européen autour du Fidesz du Premier ministre hongrois Viktor Orbán et rejoint par le Rassemblement national compte 84 députés européens issus de 12 pays.
Patriots for Europe est le 3ème plus grand groupe au sein du Parlement européen.
Jordan Bardella du Rassemblement national est le président du groupe. Le premier vice-président est Kinga Gál du Fidesz, le parti du Premier ministre hongrois Viktor Orbán.
20:06 | Lien permanent | Commentaires (0)
"Giorgia Meloni ne devrait pas commenter les élections françaises avant que la situation ne se soit clarifiée."
Italie. Revue de presse.
Les résultats des élections législatives en France, ainsi que leurs retombées sur la future formation du gouvernement en France et leur impact en Europe, dominent les unes de la presse italienne. La victoire du Front populaire sur le RN et l’absence de majorité absolue sont mises en avant : « La France vire à gauche, Marine Le Pen est battue » (Corriere della Sera), « La Révolution Française – Meloni est désormais plus isolée en Europe » (Repubblica), « Marine Le Pen battue, chaos en France » (Stampa), « En France, le front anti-Le Pen l’emporte » (Il Messaggero), « Le flop de Le Pen, mais Macron est pris en tenaille » (Giornale). Enfin, la perspective d’un accord entre Israël et le Hamas est aussi citée: « Otages, les concessions du Hamas même sans cessez-le-feu » (Corriere).
Les JT couvrent essentiellement les résultats des élections législatives françaises, notamment la première place du Nouveau Front Populaire et les discussions autour du futur gouvernement, les réactions italiennes à ces résultats français, à l’instar de celle d’Elly Schlein félicitant la gauche pour sa victoire contre l’extrême-droite ou Antonio Tajani (Forza Italia) déclarant que la droite ne peut jamais gagner sans le centre.
ANALYSE, Corriere della Sera, M. Galluzzo : « La présidence du conseil observe que le pays est divisé et souligne la stabilité de Rome » : « Giorgia Meloni ne devrait pas commenter les élections françaises avant que la situation ne se soit clarifiée, et elle le fera sûrement lorsqu’elle sera à Washington pour le sommet de l’OTAN. Au palais Chigi, quelques phrases fuitent tout de même, et une donnée essentielle pour la présidente du conseil est au cœur des discussions : Emmanuel Macron a été en mesure de stopper l’ascension de Marine Le Pen, dans une certaine mesure, mais il en ressort tout de même affaibli, avec la gauche en tête et un gouvernement qui semble difficile à former. Giorgia Meloni et ses proches peuvent aussi se réjouir d’une chose : ‘’nous sommes l’unique pays stable, parmi les fondateurs de l’UE, avec un gouvernement fort et une cheffe du gouvernement respectée’’, comme le soulignent des sources proches du palais Chigi. Si on sort des équilibres européens, du parlement de Strasbourg, du vote pour ou contre von der Leyen, il apparaît que l’Italie est, aux yeux des marchés financiers, une zone de stabilité, d’atlantisme, ce qui devrait être reconnu au cours du sommet de l’OTAN. Bien sûr, difficile pour Giorgia Meloni de sourire face à la victoire de la gauche mélenchonienne, mais elle peut tout de même se réjouir que les plans européens de Viktor Orban subissent un coup d’arrêt ; de même, la défaite de Marine Le Pen est un coup dur pour Matteo Salvini et la Ligue, qui imaginait la naissance et l’ascension d’un groupe européen d’extrême droite pro-russe, éloigné de la ligne atlantiste de Meloni. Dernière donnée, et pas des moindres : l’instabilité en France, pays qui a vu son économie péricliter ces dernières années, pourrait avoir une influence négative sur l’Italie, qui a la deuxième dette la plus importante d’Europe. C’est pourquoi Giorgia Meloni ne peut qu’espérer la formation rapide d’un gouvernement à Paris. »
ARTICLE, la Repubblica : « Meloni dans l’impasse, Tajani veut maintenant la pousser à une entente avec le PPE à Strasbourg » : « Giorgia Meloni est dans une impasse, et sa seule chance pour se maintenir dans les instances européennes est de se tourner vers le PPE, comme le suggère Antonio Tajani qui de son côté fanfaronne : ‘’l’extrême-droite est toujours destinée à la défaite’’, a-t-il déclaré. La présidente du conseil pariait plus sur la défaite d’Emmanuel Macron que sur la victoire de Marine Le Pen. Mais de ce point de vue-là, son pari a échoué, car même s’il perd des sièges, sa défaite d’hier n’est pas comparable à la débâcle des européennes. De plus, le discours de Fratelli d’Italia sur la montée de la droite en Europe est partiellement démenti par le scrutin français, ce qui risque de placer Meloni dans une situation de faiblesse, voire de marginalité annoncée, en Europe. Elle se trouve désormais face à un choix : s’éloigner de la droite extrême, marginalisée à Bruxelles, ou alors rester dans un bloc qui est exclu du jeu, ce qui pourrait lui faire perdre le poste de commissaire au Marché Intérieur qu’elle souhaite, et qui est aussi convoité par Paris. En attendant, FdI ne fait toujours pas de choix quant au vote européen du 18 juillet prochain, quand il s’agira d’accorder à Ursula von der Leyen un deuxième mandat ou pas. Pour Raffaele Fitto, ‘’chaque délégation nationale décidera de la façon dont elle souhaite voter’’. Au siège du parti, et surtout après les résultats en France, l’idée encore mal définie d’une ‘’abstention constructive’’ gagne du terrain. Tajani, lui, voudrait plutôt un vote en faveur de von der Leyen. Selon lui, ‘’l’extrême-droite finit toujours par perdre, et la gauche gagne s’il n’y a pas une droite solidement ancrée au centre’’. La Ligue, quant à elle, reste silencieuse. Les seuls commentaires sont ceux de Claudio Borghi et Alberto Bagnai : ‘’En laissant la France en proie à une coalition contre-nature de la gauche, ils offrent à Le Pen la victoire aux présidentielles’’. Matteo Salvini aurait tout de même parlé avec elle dans la nuit, et ils annonceront aujourd’hui qu’ils rejoignent le groupe des patriotes de Viktor Orban. Autre conséquence des élections françaises : la volonté de la droite italienne de supprimer les seconds tours, qui favorisent, selon Carlo Fidanza, ‘’les alliances contre nature qui dupent les électeurs’’, en sort renforcée. »
COMMENTAIRE, La Repubblica, de S. Folli, « Matteo Salvini et les autres, les effets collatéraux [des élections en France] » : « On en connait un qui se préparait à trinquer à la victoire de son alliée française et qui a finalement dû remettre le champagne à la cave. Il s’agit de Matteo Salvini et il n'est pas certain qu'il envisageait réellement une majorité absolue pour son amie Marine Le Pen. En tous cas, le leader de la Ligue pensait pouvoir utiliser la France pour se relancer en Italie, montrer que c’est lui - et non Giorgia Meloni - le référent de l'extrême-droite au-delà des Alpes. Et enfin préparer le terrain pour la rencontre avec Trump, à la faveur d'un alignement européen, de Paris à Budapest, et avec en arrière-plan les mots d'encouragement du ministre russe des Affaires étrangères. Si tel était le projet, il a volé en éclats - comme souvent avec les projets politiques de Salvini. La défaite du Rassemblement national pourrait du reste être la première étape du déclin de la droite radicale en Europe, de ceux qui se présentent comme les porteurs d'une alternative profonde, voire d'une rupture historique, avec l'"establishment" européen. Une alternative qui se traduirait immédiatement en matière de politique étrangère par une ouverture à la Russie de Poutine. Ce scénario ne s'est pas complètement dissipé, mais a subi un revers retentissant hier soir. Salvini voit ses objectifs douchés, mais un espace s’ouvre pour Giorgia Meloni, la poussant à aller de l'avant en Europe, en prenant ses distances vis-à-vis de tous les groupes d'extrême-droite, en Italie comme ailleurs. Ces derniers jours, la présidente du Conseil italien a laissé le Hongrois Orbán suivre sa propre voie (une voie qui l'a immédiatement conduit à Moscou) et elle a subi sans regret la sortie du groupe européen des Conservateurs de l’espagnol Vox. Ce sont des avancées importantes car elles rapprochent Fratelli d'Italia des Populaires allemands et l'éloignent de la droite intransigeante. Il faudra voir comment la gauche italienne vivra cette nouvelle phase, une fois passé l'enthousiasme légitime des premiers temps. En France, des fissures sont apparues dès hier soir au sein de la coalition de gauche qui a obtenu une majorité relative. À Paris, on est de plus en plus convaincu que pour tenter de gouverner une Assemblée compliquée, il sera nécessaire d'écarter les ‘’députés extrêmes’’ de la France Insoumise et de s’appliquer à mettre sur pied un centre-gauche sans précédent, une solution qui plaît certainement à Macron. On ne sait pas encore s’il sera possible d’écarter Mélenchon, l'un des vrais gagnants de ce scrutin. Ce n'est pas un hasard s'il s’est exprimé pendant des heures, montrant que c'est lui et lui seul qui est le vainqueur de l'élection. Cela pose un problème, qui n'est pas nouveau, à notre gauche, qui doit décider de la ligne à suivre. Soit Mélenchon, soit le réformiste Glucksmann. Et tous les autres. »
COMMENTAIRE, La Stampa, A. Zafesova « C’est un coup dur pour le parti des « amis » de Poutine » : « Après la visite de Viktor Orban au Kremlin et dans l’attente du vote crucial du 5 novembre aux Etats-Unis, Vladimir Poutine s’attendait à un autre tournant en Occident. Il était facile de voir à quel point le scénario d’une victoire du RN aux législatives était convoité en Russie si l’on reprend les déclarations pleines d’enthousiasme du chef de la diplomatie russe Lavrov, qui avait espéré en un vote ‘’pouvant rompre le diktat des Etats-Unis et de l’UE en faveur d’une politique souveraine’’. S’il est difficile de quantifier le rôle du soutien de Poutine – suffisamment embarrassant pour pousser Marine Le Pen à se démarquer en le qualifiant de ‘’provocation’’ et d’‘’ingérence’’ – l’ombre du Kremlin a néanmoins joué un rôle unificateur pour l’électorat et pour la classe politique en France. Il faut comprendre ensuite si l’excès de zèle de Lavrov était une erreur de calcul ou un choix conscient qui s’expliquerait par des logiques de propagande interne, ou encore une volonté de lier à Moscou celle qui semblait représenter la gagnante probable de ces législatives. »
(Traduction : ambassade de France à Rome)
20:00 | Lien permanent | Commentaires (0)
Le Rassemblement national rejoint Patriots for Europe.
UE. Le Rassemblement national rejoint au Parlement européen la structure (Patriots for Europe) constituée autour du parti Fidesz du Premier ministre hongrois Viktor Orbán.
09:50 | Lien permanent | Commentaires (0)
07/07/2024
Le M5S ne sera plus considéré, sur ce site, comme un parti patriotique.
Italie. Au vu de son évolution politique, le M5S ne sera plus considéré sur ce site en tant que parti patriotique.
(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2024/07/04/par...)
14:44 | Lien permanent | Commentaires (0)
Interview de David Engels par Lionel Baland à propos de la situation politique en Pologne et en Allemagne.
Pologne et Allemagne. Entretien avec l'écrivain belge germanophone David Engels à propos de la situation politique en Pologne et en Allemagne :
https://www.breizh-info.com/2024/07/07/235084/david-engel...
David Engels
David Engels est un spécialiste de l'écrivain de la Révolution conservatrice allemande Oswald Spengler – auteur du Déclin de l’Occident :
Oswald Spengler
14:02 | Lien permanent | Commentaires (0)
06/07/2024
Le Vlaams Belang rejoint la structure constituée autour du Fidesz du Premier ministre hongrois Viktor Orbán.
UE. Le parti nationaliste flamand de Belgique Vlaams Belang rejoint au Parlement européen la structure constituée autour du parti Fidesz du Premier ministre hongrois Viktor Orbán.
20:20 | Lien permanent | Commentaires (0)
Le Parti populaire danois rejoint la structure constituée autour du Fidesz du Premier ministre hongrois Viktor Orbán.
UE. Le Parti populaire danois rejoint au Parlement européen la structure constituée autour du parti Fidesz du Premier ministre hongrois Viktor Orbán.
17:17 | Lien permanent | Commentaires (0)
Le PVV rejoint au Parlement européen la structure constituée autour du parti Fidesz du Premier ministre hongrois Viktor Orbán.
13:31 | Lien permanent | Commentaires (0)
05/07/2024
Reform UK de Nigel Farage obtient 5 députés !
Royaume-Uni. Reform UK de Nigel Farage obtient 5 députés.
19:53 | Lien permanent | Commentaires (0)
Alvise Pérez estime que choisir son orientation sexuelle est un des droits les plus fondamentaux.
Espagne. Le président du parti patriotique Se Acabó la Fiesta (La fête est finie) et député européen Alvise Pérez, interrogé sur l'homosexualité et le mariage gay, a déclaré avoir assisté à des mariages homosexuels, être un défenseur des droits civils et que choisir son orientation sexuelle est un des droits les plus fondamentaux qui puissent exister, tout en affirmant que ces positions sont un compromis.
Alvise Pérez
17:05 | Lien permanent | Commentaires (0)
"Abolition du délit d’abus de pouvoir, l’association nationale des magistrats s’insurge."
Italie. Revue de presse.
La victoire du parti travailliste aux élections au Royaume-Uni fait la une de la presse : « Royaume-Uni, le raz-de-marée travailliste » (Corriere della Sera, Stampa), « La vague travailliste » (Repubblica), « Londres, le triomphe des travaillistes » (Il Messaggero), « Londres se rend à la gauche » (Giornale). La perspective d’un déplacement de Victor Orban à Moscou alors qu’il vient de prendre la présidence tournante de l’Union est aussi en une, de même que les critiques de M. Salvini aux propos du président Mattarella sur les dangers qui pèsent sur la démocratie : « Salvini attaque Mattarella, et Orban crée la rupture en allant chez Poutine, Bruxelles rappelle qu’il n’a pas de mandat pour le faire » (Stampa), « V. Orban chez Poutine, C. Michel proteste : « il ne peut pas le faire » » (Corriere). Enfin, l’abolition du délit d’abus de pouvoir est citée par certains quotidiens : « Abolition du délit d’abus de pouvoir, l’association nationale des magistrats s’insurge » (Corriere), « Nordio fait marche arrière : la loi d’habilitation arrivera en septembre afin d’éviter les remontrances de l’UE » (Fatto Quotidiano).
ARTICLE, Il Messaggero, F. Sorrentino : « La Chambre vote la suppression du délit de l’abus de pouvoir et introduit celui de détournement de fonds ‘par distraction’ » : « Adieu à l'abus de pouvoir. Le crime le plus classique dont étaient accusés jusqu'à présent les responsables publics pourrait bientôt se retrouver au grenier. Avec 170 voix pour et 77 voix contre, la Chambre des députés a définitivement approuvé l'article 1 du projet de loi Nordio, la disposition qui abolit l'article 323 du code pénal déjà modifié cinq fois avec des réductions progressives de peines. L'abrogation était vivement souhaitée par le ministre Carlo Nordio, certain que l'Italie dispose déjà d’assez de mesures pour contrer les délits commis par l'administration. Le ministre de la Justice veut en particulier rassurer la Commission européenne qui, dans sa dernière directive anti-corruption, avait expressément prévu le maintien d'un délit pour punir l'accomplissement ou l'omission d'un acte, en violation de la loi, par un agent public. L’élimination de l'abus de pouvoir a été approuvé le lendemain de l’introduction du délit de ‘détournement de fonds par distraction', évitant ainsi le risque d'une procédure d'infraction au niveau européen. La réaction des magistrats est négative, ils considèrent qu’il valait mieux ne rien toucher à l'ancien système. Le M5S est sur le pied de guerre." »
ARTICLE, La Stampa, N. Carratelli « Autonomie régionale, coup d’envoi de la bataille référendaire » : « L’opération visant à proposer un référendum destiné à abroger la réforme de l’autonomie régionale différenciée commence ce matin en Cour de Cassation, où les partis d’opposition, les syndicats CGIL et UIL et les associations laïques et catholiques composant le comité promoteur déposeront le texte abrogatif de la loi signée par le ministre léguiste Calderoli. C’est un long chemin estival qui commence pour la collecte de signatures (au moins 500 000) qu’il faudra trouver d’ici le 30 septembre pour que ce référendum se tienne. Il faut ensuite que la Cour Constitutionnelle se prononce sur l’admissibilité du texte. La décision sera prise d’ici la fin janvier et, le cas échéant, il sera possible de voter au printemps 2025. C’est donc un processus qui durera environ un an et qui marquera inévitablement le débat politique. Entretemps, les régions dirigées par les partis de centre-gauche travaillent à un texte parallèle qui mise sur une abrogation partielle de la réforme, limitée à certains articles du texte. Une procédure de sécurité en somme, au cas où la première démarche serait déclarée inadmissible par la Cour Constitutionnelle. »
COMMENTAIRE, Corriere della Sera, de M. Franco, « Des patriotismes aux antipodes sur les alliances internationales » : « La possibilité que les Verts d'un côté et les conservateurs de l'autre puissent voter en faveur de la reconduction d’Ursula von der Leyen à la présidence de la Commission européenne demeure fragile et incertaine. Et tout résultat pourrait mettre en évidence la place centrale du PPE, mais aussi ses contradictions internes. Lorsque le vice-président du Conseil Antonio Tajani, leader de Forza Italia et membre du PPE, valide ce possible soutien mais ajoute que "l'important est qu'il n'y ait pas de pacte organique", il s'inquiète de la réaction possible de la droite, en particulier du groupe ECR de Giorgia Meloni. Et quand son allié Maurizio Lupi évoque la nécessité d'un dialogue entre les Populaires et les Conservateurs "pour éviter qu'ils ne finissent dans les mains de l'extrême-droite", il exprime la crainte qu'ID, le groupe de Marine Le Pen et Matteo Salvini, ne finisse dans le groupe des "Patriotes européens" du Hongrois Viktor Orbán. Il est vrai qu’ECR reste le troisième groupe européen avec quatre-vingt-quatre eurodéputés et que le flux vers la nouvelle formation extrémiste a été contenu. Les nouveaux rapports de force au sein de l'UE après l'affirmation des droites souverainistes dans certains pays constituent toutefois un défi de taille : en particulier pour les positions anti-OTAN et pro-russes des "Patriotes", qui les séparent des Conservateurs, lesquels soutiennent pour leur part fermement l'Ukraine. En tant que Présidente du Conseil, Giorgia Meloni a rencontré hier à Rome le président finlandais, Alexander Stubb, confirmant une politique étrangère alignée sur les choix de l'UE et de l'OTAN. Mais presque au même moment, Orbán, qui exerce actuellement la présidence tournante de l'UE, a déconcerté tout le monde en annonçant un voyage à Moscou afin de rencontrer Vladimir Poutine. Deux "patriotismes" aux antipodes l’un de l’autre se dessinent ainsi, voués à s'affronter. Même si Fratelli d’Italia affirme, à travers la voix du chef de la délégation au Parlement européen, Carlo Fidanza, qu'il n'y a pas de risque de "dépassement ou de concurrence. Les Patriotes, à ce jour, sont une extension du groupe I&D. Ce n’est pas une source d’inquiétude pour nous". Pourquoi pas. Cependant Salvini ne manque pas une occasion de souligner les distances de la Présidence du Conseil italien vis-à-vis de l'Europe. Et ses attaques contre Giorgia Meloni, Antonio Tajani et, avant-hier, contre le chef de l'État, Sergio Mattarella, sont perpétuelles. Une stratégie qui crée des tensions dans les relations non seulement au sein de la majorité, mais aussi avec la plus haute institution du pays. Le fait que Matteo Salvini prenne souvent pour cible ceux qui veillent le plus à ne pas faire dévier la trajectoire et à préserver les alliances internationales de l'Italie, n’est peut-être pas anodin. »
PREMIER PLAN, Corriere della Sera, de V. Santarpia, “Le débat à gauche est relancé, Paolo Gentiloni souligne la victoire des réformistes » : « Les travaillistes ont obtenu une majorité écrasante après 14 ans de gouvernements conservateurs qui ont culminé avec le Brexit. Le leader réformiste Keir Starmer a ramené la gauche britannique au gouvernement après une longue période de radicalisme minoritaire". L'un des tout premiers commentaires sur les élections au Royaume-Uni a été publié sur X par Paolo Gentiloni, commissaire européen à l'économie. Il souligne le nouveau visage du parti travailliste, qui souligne son changement, de même que les réformistes qui insistent sur ce point. ‘’Un nouveau chapitre s’ouvre pour le parti travailliste ‘transformé’ ", écrit le député démocrate Filippo Sensi. Toujours du côté du PD, Matteo Ricci, député européen, commente : "Excellente nouvelle du Royaume-Uni. Le Parti travailliste remporte les élections après 14 ans de désastre conservateur. Cela nous donne un bon espoir, nous indique une voie à suivre pour nous aussi. Bon travail à Keir Starmer". Des propos semblables à ceux de Matteo Renzi prononcés un peu plus tôt. "Les conservateurs ont échoué, mais la gauche recommence à gagner aussi parce qu'elle abandonne la vision idéologique d'Ed Miliband et de Jeremy Corbyn et revient à la saison du réformisme, celle qui a été menée à bien par Tony Blair", écrit le leader d'Italia viva. "Je ne crois pas que l'on puisse reproduire les modèles d’un pays à l’autre. Je dis simplement que sans un centre réformiste, la gauche ne gagne pas. L'expérience britannique le démontre clairement". Angelo Bonelli, leader de l’Alliance des Verts et de la Gauche, exulte : "Bonne nouvelle ! Sunak, l'allié de Giorgia Meloni, a perdu les élections !’’. »
(Traduction : ambassade de France à Rome)
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Vox rejoint le parti européen créé autour du Premier ministre hongrois Viktor Orbán.
UE et Espagne. Vox rejoint le parti européen créé autour du Premier ministre hongrois Viktor Orbán.
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04/07/2024
La Berliner Volksbank ferme le compte en banque du parti patriotique AfD.
Allemagne. Suite à une pétition de Omas gegen Rechts (Grand-mères contre l'extrême-droite) ayant récolté 33.500 signatures, la Berliner Volksbank ferme le compte en banque du parti patriotique AfD servant à récolter des dons.
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Parlement européen : le M5S passe à gauche.
UE. Le M5S (Italie), qui siégeait autrefois avec le parti de Nigel Farage (Royaume-Uni), rejoint le Groupe de la Gauche au Parlement européen dont est membre la France insoumise.
Le M5S siègera désormais avec le capitaine de navire trafiquant des migrants illégaux Carola Rackete et avec Ilaria Salis, accusée d'avoir pris part à des agressions en Hongrie.
19:16 | Lien permanent | Commentaires (0)