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24/04/2024

"Fratelli d’Italia se prépare pour la course européenne de Meloni."

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Italie. Revue de presse.

L'abstention de la majorité des députés italiens lors de l’adoption de la réforme du Pacte de Stabilité par le Parlement Européen fait la une de plusieurs quotidiens : « L'Italie ne vote pas le Pacte européen » (Corriere della Sera), « UE, le pacte trahi » (Repubblica), « Non au pacte européen, Meloni se lance dans la bataille » (Stampa), « Pacte de Stabilité, voici les nouvelles règles » (Messaggero). Les heurts entre la police et des activistes pro-palestiniens à l'université de Turin lors d'un événement où participaient quatre ministres, sont aussi cités :  « Cortège pro-Gaza, heurts entre la police et les étudiants  » (Repubblica), « Affrontement entre la police et les étudiants au cortège pro-Palestine, Meloni : c'est inacceptable » (Messaggero), « [Les activistes] s'en prennent à sept policiers pour faire taire les ministres » (Giornale).

Les JT couvrent essentiellement l’abstention des partis italiens lors du vote du pacte de stabilité, le passage à la Chambre des mesures permettant l’accès des associations pro-vie aux centres de planning familiaux, ainsi que l’absence de réforme sur le treizième mois, la question de l’envoi d’aides humanitaires à Gaza et la manifestation de soutien à Gaza au Caire. 

PREMIER PLAN, Corriere della Sera, de F. Fubini, « L’anomalie d’une opposition transversale » : « L’Italie est seule contre le Pacte de stabilité, ou en tous cas, elle est la seule à s’abstenir au Parlement européen. Les eurodéputés italiens sont si unis dans cette opposition que Paolo Gentiloni ne peut s’empêcher de plaisanter : ‘’le vote sur le Pacte a réussi à unir la politique italienne’’. Et en effet, vu de Bruxelles, ce choix de s’abstenir sur le Pacte de stabilité, fait uniquement par l’Italie parmi les 27, a quelque chose de singulier. L’Italie est le pays dont le déficit public est de loin le plus élevé en 2023 au sein de l’UE et la deuxième dette la plus élevée après la Grèce (et le seul avec la France dont la dette est en hausse). Mais l’Italie est aussi le seul pays dont les eurodéputés, de la majorité comme de l’opposition, ont voté contre ou se sont abstenus en bloc contre les règles budgétaires. Il reste toutefois très probable que le redressement budgétaire qui lui sera demandé à l’occasion de la loi de finances pour 2025 ne dépassera pas le minimum prévu par les nouvelles règles. Du moins tant que Paolo Gentiloni sera commissaire européen chargé de l’Economie (jusqu’à fin 2024 au moins). Mais cette opposition transversale de l’Italie attire inévitablement l’attention sur elle. A gauche, une partie du PD voulait voter en faveur des nouvelles règles alors qu’une partie du PD romain voulait voter contre. De façon générale le mécontentement suscité par les nouvelles contraintes budgétaires est très répandu parmi les sociaux-démocrates de tous les pays, y compris allemands. Olaf Scholz avait même parlé aux eurodéputés allemands afin d’assurer leur vote favorable sans parvenir à tous les convaincre. Giorgia Meloni aussi, après l’approbation du gouvernement italien des nouvelles règles budgétaires au Conseil européen, avait demandé aux eurodéputés Fratelli d’Italia de voter en ce sens. Mais tout a changé quand la Ligue a commencé à opter pour l’abstention, et ce seulement pour éviter un vote contraire qui aurait discrédité le ministre de l’Economie et numéro deux du parti, Giancarlo Giorgetti. Forza Italia, en compétition avec la Ligue, a alors changé de position, ce qui fait d’elle la seule force politique du PPE à ne pas soutenir le nouveau Pacte de stabilité. Le groupe des ‘’Conservateurs et des réformistes’’ européens, dirigé par G. Meloni, s’est alors déchiré, le PiS polonais, les Espagnols de Vox votant pour les nouvelles règles et Fratelli d’Italia finissant par s’abstenir et choisissant l’euroscepticisme face à l’offensive de la Ligue. Résultat, tous les partis de la majorité comme de l’opposition n’ont finalement pas souscrit, une fois à Bruxelles, à la discipline budgétaire. Les observateurs européens extérieurs ne peuvent pas ne pas y voir une fuite préventive de l’Italie face à ses responsabilités. Toutes les forces italiennes, de droite comme de gauche, justifient du reste cette abstention en déplorant le fait que nouveau Pacte ne serait pas adapté à relancer les investissements. Le gouvernement italien est pourtant le seul en Europe, parmi ceux qui ont bénéficié des fonds dès le début, à demander d’ores et déjà un report des échéances de 2026 sur la mise en œuvre du Plan de relance. Même sur les fonds dont elle dispose, l’Italie s’abstient de les dépenser en temps voulu. »

PREMIER PLAN, Repubblica, de V. Conte « Ramener le déficit à 3% nous coûtera 13 milliards par an » : « L'ouverture d'une procédure pour déficit excessif était une évidence, pour nous comme pour la France et d'autres pays. Mais la combinaison avec le nouveau pacte de stabilité, adopté hier par le Parlement européen, lie les mains du gouvernement Meloni. Les coupes présumées de 13 milliards par an pendant sept ans (0,6 % du PIB), prévue par les techniciens du Trésor et confirmée par les projections de la Cour des Comptes et du Bureau parlementaire du budget, envoie aux oubliettes non seulement les étendards électoraux de la droite – allant de l'impôt unique pour tous au quotient familial, de la réforme des retraites quota 41 à l'école maternelle gratuite - mais aussi toutes les politiques qui sont en vigueur cette année et qui arrivent à échéance le 31 décembre. Le ministre de l’Économie Giorgetti et son adjoint Leo assurent que les mesures inscrites dans le document économique et financier (DEF) resteront en vigueur encore jusqu’en 2025. Or, ils ne disent rien sur les autres fonds qui risquent d’être supprimés (le bonus pour la natalité, la réduction de la redevance pour la télévision, les crédits fonciers spécifiques pour les jeunes, la réforme des retraites dite ‘’quota 103’’ et la carte alimentaire). La récréation est terminée : l’Italie devra suivre un régime pour baisser son déficit et le ramener au niveau de 3% de son PIB pour sortir de la procédure d’infraction. Voici le double problème : traiter d'abord le déficit, puis la dette. Ensuite, la clé pour évaluer si l'Italie fait bien ses devoirs repose sur les dépenses primaires nettes des intérêts payés sur la dette, qui ne peuvent pas dépasser un certain seuil. La « trajectoire » que la Commission remettra à l'Italie le 19 juin - un graphique avec les courbes des variables économiques - sera nécessairement « descendante ». Et elle sera utilisée par le gouvernement Meloni pour rédiger le « plan budgétaire structurel à moyen terme », comme on l'appelle. Paradoxalement, si le gouvernement Meloni devait ne pas toucher au DEF, les coupes ne devraient pas être nécessaires. Or, ce document a un défaut de fond, c’est juste une photographie d’un cadre tendanciel. Cela est vrai si le gouvernement Meloni ne reconduit pas pour 2025 toutes les mesures allant de la réduction des impôts aux subventions, des investissements qui ne font plus partie du PNRR aux fonds pour le secteur sanitaire. Giorgetti s’est engagé à présenter au Parlement un cadre de programmation d’ici l’été. Mais avec le plan de l’UE et l’impossibilité de recourir au déficit, il n’y aura que des coupes et des taxes. »

ENTRETIEN, Il Tempo, d’Antonio Tajani, ministre des affaires étrangères, vice-président du Conseil et dirigeant de Forza Italia « Le Pacte de Stabilité peut être amélioré » : « FI n’a pas voté contre le Pacte de Stabilité européen : nous nous sommes abstenus, en permettant ainsi qu’il soit adopté. Nous avons voulu faire passer un message bien précis : le Pacte de Stabilité peut et doit être amélioré. Nous pourrons le faire grâce aux élections avec un nouveau Parlement et une nouvelle Commission. J’ai déjà fait cinq campagnes électorales pour le Parlement Européen. Cette fois-ci je le fais en tant que dirigeant de parti, tout d’abord pour une raison. Je continuerai à travailler pour faire de Forza Italia le premier parti européiste italien. Il faut être pro-européens de manière concrète. Nous connaissons bien l’UE et nous savons agir avec équilibre. A Bucarest, le PPE a désigné sa candidate, Ursula von der Leyen. Ces dernières semaines, on a vu une campagne visant à affaiblir sa candidature et donc le PPE. L’Europe doit être améliorée et le PPE sera encore une fois déterminant pour les décisions qui seront prises après les résultats des élections. Les rumeurs sur une possible candidature de Mario Draghi ? Le mécanisme de sélection pourra s’activer uniquement après avoir connu les résultats électoraux en juin et comprendre quel sera le poids des différents groupes politiques. Draghi est un Italien de prestige et FI a soutenu son gouvernement avec conviction. Le moment venu, les meilleurs choix pour l’Italie et pour l’Europe seront faits. »

ARTICLE, Repubblica, De F. Santelli « Des peines d’emprisonnement pour ceux qui cause des dommages avec l’IA. Durcissement contre les « fake » et les manipulations. »

ARTICLE, Corriere della Sera, de Rinaldo Frignani e Cesare Giuzzi, « De Milan à Rome, un 25 avril sous haute surveillance en raison de la présence des contestataires » : « A Rome, il y a un risque d’affrontement entre la communauté hébraïque et les manifestants pro-palestiniens [à l’occasion de la commémoration du 25 avril demain] . Plusieurs risques se présentent, allant des provocations antisémites au terrorisme. C’est pourquoi le ministre Matteo Salvini s’interroge sur la pertinence de présenter son livre demain. Ce sera en effet un 25 avril tendu, après les manifestations universitaires violentes à Turin et précédemment à Rome. Le ministre de la justice Carlo Nordio (Frères d’Italie)commente : “Notre code pénal, bien que réformé, est “fasciste“, même s’il est très bien écrit. On célèbre la fête de la libération et l’antifascisme, tandis que l’on ne célèbre pas les héros de la résistance comme Vassalli. Un autre paradoxe de l'Etat”. A Milan, la tension monte après  l'appel lancé par l'association des Palestiniens d’Italie. La même association qui en cette période de conflits a animé des dizaines de manifestations violentes vis-à -vis d'Israël, avec des centre sociaux et certains groupes anarchiques. L’attention est aussi centrée sur la participation du groupe appelé « Brigade hébraïque » au cortège. En effet, on observe une division politique à gauche et au sein de l’ANPI (association des partisans italiens) sur le terme de “ génocide” employé pour décrire les massacres dans la bande de Gaza. Cela a poussé la communauté juive de Milan à ne pas défiler avec l’étendard de ladite Brigade. Le préfet Claudio Sbaraglia et le préfet de police Giuseppe Petronzi travaillent à l’organisation du plan d’ordre public. Même si par le passé les manifestations ont été bien gérées, cette fois-ci l’attention va se concentrer sur ce qui se passera à l'intérieur du cortège. Sur l’estrade, on devrait retrouver l’écrivain Antonio Scurati, qui lira le monologue [sur la fête de la libération] qui avait été censuré par Rai, ainsi que peut-être la secrétaire du parti démocrate Elly Schlein. Même à Rome, des mesures de sécurité de grande envergure sont prises, avec des zones fermées et des contrôles renforcés pour éviter des actes violents et des débordements de la part des mouvements d'extrême-droite. L’attention est élevée sur le quartier « Piramide » où la Brigade hébraïque croisera les pro-Palestiniens, ce qui risque d’entrainer des problèmes d’ordre public. »

ENTRETIEN, Il Messaggero, d’Antonio Tajani (Forza Italia), ministre des Affaires étrangères, vice-Président du Conseil et coordinateur de Forza Italia, « L’esprit de Berlusconi pour un 25 avril [anniversaire de la Libération de l’Italie] sous le signe de la liberté » : « Silvio Berlusconi avait parfaitement illustré l’esprit du 25 avril dans un petit village des Abruzzes dévasté par un tremblement de terre : c’est une fête de la liberté reconquise, de l’envie de recommencer, la fête de tous les Italiens. C’est une date très importante à laquelle il ne faut pas donner de connotation politique partisane, c’est la célébration de l’unité nationale pour tous nos concitoyens. La liberté est une valeur politique et le fondement de notre cohabitation civique, mais elle n’est pas l’apanage de telle ou telle tendance politique. Dans son discours resté célèbre, Berlusconi portait le foulard des Partisans [résistants italiens] pour appuyer son propos : la nécessité de se relever en tant que pays, sans divisions, sans polémiques, sans guerres idéologiques et attaques entre partis, dans le même esprit qui avait animé nos compatriotes à la fin du fascisme. Aujourd’hui, nous avons deux guerres à nos portes, nous vivons dans un monde en ébullition, faisons face à de nombreux obstacles, y compris économiques, il faut améliorer l’Europe… Il nous faut mener une approche commune dans de nombreux domaines et une mise en commun des moyens pour atteindre nos objectifs. La direction générale ne peut pas ne pas être partagée par les différentes forces. Je ne vois aucun risque de sous-estimer la culture antifasciste et partisane. Il faut avant tout dire que le fascisme a pris fin il y a 70 ans. L’antifascisme est une valeur absolue sur laquelle est basée notre Constitution républicaine. Nous n’oublions pas ceux qui se sont battus contre le nazisme, le fascisme, le communisme et autres despotismes en Europe. Pour ma part je célébrerai le 25 avril aux fosses ardéatines [où des centaines de civils italiens ont été massacrés]. Il faut se souvenir de tous ceux qui se sont battus pour la Liberté, quelques soient leurs opinions politiques, profession, extraction sociale… par amour pour la patrie. Faisons d’eux un exemple pour nos jeunes et ne commettons pas l’erreur de faire du 25 avril une fête partisane. Je ne pense pas qu’il faille demander à chacun, chaque jour, une déclaration d’antifascisme, car il est intrinsèque à la Constitution sur laquelle nous avons juré. La meilleure condamnation des dictatures du siècle dernier est l’Union Européenne. J’espère voir le drapeau ukrainien dans les cortèges de demain, eux aussi, comme les Partisans en 45, se battent pour la liberté. Le 7 octobre dernier, le Hamas a eu le même comportement que les SS et la Gestapo, j’espère que les jeunes qui seront dans les rues demain auront bien ça en tête et qu’ils se battent réellement pour qu’Israéliens et Palestiniens vivent en paix. »

(Traduction : ambassade de France à Rome)

Maximilian Krah ne prendra pas part au lancement de la campagne de l'AfD.

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Allemagne. Le candidat de tête de l’AfD pour les élections européennes Maximilian Krah s’est séparé de son employé avec effet immédiat.

Après avoir rencontré les co-présidents de l’AfD Alice Weidel et Tino Chrupalla, Maximilian Krah a décidé de ne pas prendre part au lancement de la campagne électorale de l’AfD pour les élections européennes ce samedi à Donaueschingen au Bade-Wurtemberg.

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Maximilian Krah

(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2024/04/23/max...)

Entretien de Lionel Baland avec Ákos Bence Gát du MCC : "Des forces sont à l’œuvre afin de réaliser les États-Unis d’Europe."

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Union européenne. Ákos Bence Gát : « Des forces sont à l’œuvre afin de réaliser les États-Unis d’Europe. » :

https://www.breizh-info.com/2024/04/24/232316/akos-bence-...

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"Les États-Unis d’Europe, la réalité derrière les récits."

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Ákos Bence Gát

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Le rapport est présenté au public par le MCC Brussels

23/04/2024

Maximilan Krah déclare ne pas désirer se retirer.

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Allemagne. Après l'arrestation d'un de ses collaborateurs pour espionnage au profit de la Chine, le candidat de tête de l'AfD Maximilan Krah déclare ne pas désirer se retirer. De plus, le numéro deux sur la liste, Petr Bystron, est accusé d’avoir reçu de l'argent de la Russie.

Les listes électorales pour les élections européennes ne pouvant plus être modifiées, la direction de l'AfD pourrait mettre en avant, lors de la campagne électorale, le troisième de la liste.

L’Office de Thuringe de protection de la Constitution tente d'empêcher une candidature de l'AfD.

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Allemagne. Thuringe. L’Office de Thuringe de protection de la Constitution a constitué un dossier à propos des idées développées par le candidat de l’AfD à la mairie d’Erfurt Stefan Möller et l’a transmis à la Commission électorale afin d’empêcher celui-ci de se présenter.

La commission électorale d'Erfurt a finalement accepté, par 3 voix sur 5, la candidature de Stefan Möller. Sinon, il ne pouvait pas répondre aux allégations, ni introduire un recours, avant le scrutin.

(Le président des services secrets de Thuringe est social-démocrate (SPD).)

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L'AfD donnée première chez les 14 à 29 ans.

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Allemagne.

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(2022/2024)

AfD : patriotes

CDU : démocrates-chrétiens / CSU : sociaux-chrétiens

Grüne : écologistes

SPD : sociaux-démocrates

FDP : libéraux

Die Linke ; post-communistes

BSW : gauche anti-immigration

Autres partis

Basilicate : le candidat de centre droit Vito Bardi est réélu à la présidence de la région.

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Italie. Région de Basilicate. Lors des élections du 21 et du 22 avril 2024, le candidat de centre droit Vito Bardi (Forza Italia) est réélu à la présidence de la région avec 56,6 %. Le centre droit obtient 12 élus sur 19 au sein de l’assemblée régionale, dont 4 pour Frères d’Italie, 3 pour Forza Italia, 2 pour la Ligue et aussi 2 pour les libéraux d'Azione.

Le M5S qui s’est présenté au sein du centre gauche décroche 2 sièges.

(https://elezioni.interno.gov.it/regionali/scrutini/202404...)

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Vito Bardi

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Giorgia Meloni

Le parlement britannique a adopté le projet de loi d’expulsion de migrants vers le Rwanda.

Royaume-Uni. Le parlement britannique a adopté le projet de loi d’expulsion de migrants vers le Rwanda.

Herbert Kickl reprend un slogan de Jörg Haider et le transforme.

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Autriche. Le président du FPÖ Herbert Kickl reprend le slogan utilisé en 1994 par Jörg Haider  : « Ils sont contre lui parce qu'il est pour vous. » en le transformant en « Parce qu'il est pour vous, ils le combattent. »

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"D'abord le peuple. Ensuite le chancelier. Parce qu'il est pour vous, ils le combattent."

1994 :

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"Ils sont contre lui parce qu'il est pour vous. Simplement honnête, simplement Jörg."

2008 :

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"La sécurité sociale pour nos gens. Ils sont contre lui. Parce qu'il est pour vous."

Un collaborateur de Maximilian Krah arrêté pour espionnage au profit de la Chine.

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Allemagne. Le parquet fédéral a fait arrêter un collaborateur du candidat de tête de l’AfD aux élections européennes Maximilian Krah pour espionnage au profit de la Chine.

"La droite gagne en Basilicate, le M5S s’effondre."

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Italie. Revue de presse. 

La victoire de la coalition de droite aux élections régionales en Basilicate fait la une de plusieurs quotidiens : « La droite gagne en Basilicate, le M5S s’effondre » (Corriere della Sera), « L’abstention gagne » (Avvenire), « La droite s’impose, Bardi confirmé en Basilicate » (Giornale). La décision de la dirigeante du PD de ne pas faire apparaître son nom dans le symbole du parti déposé pour les élections européennes, à l’inverse de ce que font les partis de droite, est aussi en une : « PD, la marche-arrière de Schlein » (Stampa), « Schlein battue par son PD et en Basilicate » (Fatto Quotidiano). Les nouvelles mesures fiscales qui seront adoptées en conseil des ministres aujourd’hui sont aussi en une : « Une treizième mensualité plus importante pour les revenus les plus bas » (Messaggero), « Une fiscalité plus simple pour les travailleurs indépendants » (Sole 24 Ore). Repubblica revient sur la décision de la RAI d’annuler une intervention de l’écrivain Antonio Scurati sur la fête de la libération du 25 avril : « Scurati secoue la droite ». Enfin, la victoire de l’Inter Milan au championnat d’Italie est cité avec large couverture photographique. 

PREMIER PLAN, La Stampa, de M. Corbi et M. Tamburrino, « La RAI prise dans une affaire de censure, les coups de fils passés par la Présidente du Conseil examinés par l’Europe » : « La direction de la Rai – le Directeur Général, Giampaolo Rossi, et deux autres directeurs, Paolo Corsini et Angelo Mellone – voudrait adresser une lettre de rappel et suspendre la présentatrice ‘’résistante’’ Serena Bortone [qui a lu durant son émission le texte de l’écrivain Antonio Scurati qui aurait été censuré par la RAI]. S’ils ne l’ont pas encore fait, c’est parce que Giorgia Meloni elle-même a fait savoir qu’elle ne voulait pas d’autres rebondissements dans cette affaire. Les accusations de censure au sein de la RAI sont encore vives et l’affaire est commentée et fait réagir jusqu’au niveau européen. Des appels téléphoniques entre Giorgia Meloni et certains membres de la direction de la RAI, Rossi et Corsini, afin d’imputer l’annulation de l’intervention de Scurati au cachet trop élevé que celui-ci aurait demandé à la Rai pour lire son texte et non à une censure, ont été révélés par la presse. L’Alliance des Verts et de la Gauche accuse le gouvernement de ne pas respecter la réglementation européenne sur la liberté de la presse (‘’Media Freedom Act’’) et ‘’d’ingérence ayant pour but la censure et le contrôle des médias’’. Hier, alors que la RAI tentait de sauver la tête de Paolo Corsini, le syndicat de la RAI (Usigrai) et la Fédération nationale de la presse italienne ont demandé à la Commission de Vigilance de la RAI d’éclaircir le ‘’rôle de Giorgia Meloni dans l’orientation des choix de la direction de la RAI suite aux éléments révélés par la presse et non démentis par les personnes concernées’’. La direction de la RAI se divise de plus en plus, l’Administrateur délégué Roberto Sergio s’étant tout de suite dissocié de ses collègues en affirmant ne ‘’pas être au courant’’. Giampaolo Rossi s’en tient à la version du cachet trop élevé demandé par l’écrivain. Toute la responsabilité reviendrait donc à Paolo Corsini, qu’il serait difficile de remplacer en cette période. Le 8 mai, les dirigeants de la RAI concernés seront entendus par la Commission de Vigilance de la RAI. La présidente de celle-ci, l’élue Barbara Floridia, affirme avoir ‘’demandé d’emblée que tous les détails de cette affaire soient éclaircis’’ et qu’il était ‘’plus que correct qu’il puisse y avoir un dialogue ouvert et transparent entre le Parlement et le service public’’. Une grande tension règne à la Présidence du Conseil car tout ce qui se passe à la RAI tend à être attribué à Giorgia Meloni, d’autant plus que l’équipe de Giampaolo Rossi, un proche de la présidente du Conseil qui devrait remplacer Roberto Sergio au poste d’Administrateur délégué (AD), a créé divers problèmes. Mais si la popularité de l’actuel AD Roberto Sergio remonte, car il apparaît comme un meilleur garant des règles, Meloni n’a pas l’intention de revenir sur son remplacement. » 

COULISSES, La Repubblica, de L. De Cicco, « ‘’Je ne peux pas aller contre les avis internes du parti’’ : la leader [du Parti démocrate] renonce après les protestations des ténors, mais la fracture demeure » : « Le logo du Parti démocrate pour les élections européennes était prêt mais sa secrétaire, Elly Schlein, a finalement changé d’avis, renonçant à y ajouter son nom. Elle pensait pourtant que cela pouvait être un bon compromis entre les avis de la minorité qui supporte mal sa candidature pour Bruxelles et les pressions des plus fidèles souhaitant à l’inverse qu’elle se porte candidate partout, du Piémont à la Sicile. Le nouveau logo avec la mention ‘’Schlein’’ devait être une proposition de compromis. Stefano Bonaccini [président de la région Emilie-Romagne], seul ténor du parti informé, n’était pas contre. Avec son aval, Elly Schlein était sûre que la question serait réglée sans difficulté. Elle s’attendait à ce qu’Andrea Orlando soit plus récalcitrant, mais la fracture avec ce membre historique du Parti démocrate est désormais profonde et peut-être irréversible. En revanche, elle ne s’attendait pas aux protestations de plus de la moitié du parti, dont Graziano Delrio, chef de file du courant des catholiques démocrates, ou de Debora Serracchiani. D’après plusieurs démocrates, ce serait finalement la désapprobation de Dario Franceschini, ancien ministre de la culture et grand soutien d’E. Schlein lors du congrès de l’année dernière, qui a convaincu la secrétaire de renoncer à ce logo. Le groupe de Roberto Speranza, ancien ministre de la Santé, était également contre cette idée, de même que Pierluigi Bersani avec qui Elly Schlein s’est aussi entretenue, et d’autres proches qui n’étaient pas au courant, comme Laura Boldrini et de nombreux chefs de courants internes au parti, qui se sont plaints de la méthode et de la gestion du parti. Ainsi, la question a été close, l’accord hier entre le président de l’Emilie-Romagne et Elly Schlein ne suffisant pas. Schlein accuse le coup et devra peut-être aussi renoncer à sa candidature dans toutes les circonscriptions, piste émise dans les déclarations finales après la réunion de la Direction. Ce qui était apparu à beaucoup comme un ultimatum n’est donc plus d’actualité : soit l’ajout de son nom dans le logo, soit sa candidature partout à travers la Péninsule, et pas seulement au centre ou dans les îles. ‘’Je ne peux pas aller contre les positions au sein du parti’’ a confié Schlein à ses proches, donnant l’impression d’avoir cédé face aux courants internes, et mettant à mal son image mais aussi celle de S. Bonaccini, et ce dans un contexte de concurrence avec d’autres leaders ayant protesté, comme Graziano Delrio qui pourrait se présenter à la présidence de l’Emilie-Romagne. Un certain agacement face au binôme Schlein-Bonaccini qui voudrait décider seul transparait également. Cela ne présage rien de bon non plus en vue des élections législatives qui opposeront Elly Schlein et Giorgia Meloni. Un dirigeant du PD affirme toutefois que ‘’la question sera traitée après les européennes’’. » 

COMMENTAIRE, Corriere della Sera, M. Franco « La victoire nette et les tensions qui viendront » : « Au-delà d’une victoire claire de la droite, même s’il s’agissait d’un rendez-vous électoral mineur, le vote en Basilicate montre des indices significatifs et potentiellement utiles pour deviner les dynamiques qui auront une incidence sur les élections européennes de juin. Le premier, négatif, est la baisse du taux de participation, sous la barre des 50%. Le deuxième concerne le succès du candidat de Forza Italia, Vito Bardi, qui devance nettement la Ligue, le bon score d’Azione et d’Italia Viva – ces deux soutenant le candidat sortant de la coalition de droite – et la primauté de Fratelli d’Italia, même si contenue. Le troisième aspect est l’énième échec de la coalition de centre-gauche. Les 5 Etoiles obtiennent la moitié des voix du PD. L’imbroglio sur les candidatures gâchées à répétition a sans doute joué un rôle important dans tout cela. Tout comme le bras-de-fer féroce de ces dernières semaines entre la dirigeante du PD et le chef des 5 Etoiles Conte. Auquel s’ajoute le scandale qui a rattrapé le PD dans la région voisine, les Pouilles. Reste en tout cas la sensation d’une coalition inadaptée. L’écart des voix accentuera la compétition sur ceux qui devront diriger cette coalition virtuelle, le M5S voulant se distinguer du PD en vue des élections européennes. Par ailleurs, le fait que Schlein ait retiré son nom du symbole du parti en dit long sur la fragilité de son leadership et sur la possibilité d’un revers en Europe. Cette hypothèse est apparue maladroite si l’on considère que le PD s’oppose à la réforme du « Premierato » de Meloni. Les critiques du père noble Romano Prodi, évoquant une ‘’blessure à la démocratie’’ sur le fait que si Schlein devait être élue, elle ne se rendrait pas à Bruxelles, exactement comme dans le cas de Meloni, sont partagées à gauche, à commencer par Giuseppe Conte. Cela laisse transparaitre une méfiance face à la dirigeante du PD pouvant émerger sur d’autres points. Si le PD devait atteindre l’objectif des 20%, les opposants internes auraient plus de difficulté à la désarçonner. Toutefois, la possibilité d’un règlement de comptes demeure et cela représente un problème de moins pour la majorité. Par ailleurs, cela était clair depuis longtemps, les vraies difficultés pourraient venir de l’intérieur de la coalition. Elles s’appellent Matteo Salvini. L’hémorragie de voix en Basilicate de la Ligue vers le parti berlusconien de l’autre vice-président du Conseil, Antonio Tajani, montre la hausse de la composante modérée et met en évidence les difficultés de Salvini face à un électorat peu convaincu par son virage extrémiste. Dans la perspective des européennes, Meloni a un allié, la Ligue, en perte de vitesse. Les sondages prévoient une perte de deux tiers par rapport au score de 2019. Un Salvini affaibli représenterait une inconnue pour les équilibres de la majorité. L’autre inconnue est représentée par le sujet de l’antifascisme, reproposé de manière maladroite par l’entourage de Meloni. Cela représente un terrain glissant non pas pour les retombées sur l’électorat italien mais pour les répercussions européennes. Ce débat pousse le Palais Chigi à être sur la défensive, après avoir marqué contre son propre camp et fait de la fête de la Libération non pas une date d’unité mais de discorde embarrassante et inacceptable. » 

ARTICLE, La Stampa, De M. Bresolin, « La procédure d’infraction de l’Union européenne après le vote. La Ligue face à l’abstention sur la réforme du pacte » : « Avec une dette plus de deux fois supérieure à la moyenne de l’Union européenne et de la zone euro, l’Italie, incontestablement en première place, enregistrerait en 2023 le ratio déficit/PIB le plus élevé de toute l'Union européenne. C'est ce qu'a révélé hier Eurostat, revoyant ainsi à la hausse de deux décimales l’estimation de l'Istat en mars, rapportant à 7,4% la valeur finale. Rapidement après les élections européennes, la Commission ouvrira une procédure d’infraction pour déficit excessif qui imposera à l'Italie une réduction annuelle de son budget structurel d’un demi-point de PIB, soit environ 10 milliards d'euros. C’est ce que prévoit le nouveau pacte de stabilité auquel le Parlement européen donnera aujourd'hui son feu vert définitif. Le vote est attendu vers midi à Strasbourg, où le parti du ministre des finances –  la Ligue – devra choisir entre confirmer la position tenue par Giancarlo Giorgetti (Ligue) au Conseil ou prendre ses distances et glisser vers l’euro-scepticisme. Il est possible que nous assistions à une abstention de leur part. Carte blanche également pour le PD : lors d'une réunion interne, de nombreux députés se sont exprimés en faveur de la réforme, mais par « esprit de discipline », ils suivront les indications d’Elly Schlein. Dans ce cas, le manque de soutien au texte fera également émerger un désaccord par rapport à la position de Paolo Gentiloni : le commissaire à l'économie avait présenté une proposition différente de celle issue des négociations, mais il a rappelé à plusieurs reprises que la réforme « constitue un pas en avant » par rapport aux anciennes règles. La réforme du pacte de stabilité devrait être soutenue par la majorité des députés européens, bien qu'il puisse y avoir de nombreux désaccords. En particulier au sein du groupe S&D, dont fait partie la délégation du PD. Hier encore, les principales organisations syndicales de Belgique, d'Espagne, de France et d'Italie ont envoyé une lettre afin de demander le rejet de l'accord conclu à la fin de l'année dernière par les ministres des finances et la réouverture des négociations après les élections européennes. Ils considèrent que l'accord est « le résultat d'une approche basée sur l’austérité » qui « obligerait les États membres à réduire leurs dettes rapidement et d'une manière insensée sur le plan économique et social ». Pour l'Italie, le document est signé par Maurizio Landini (Cgil), Luigi Sbarra (Cisl) et Pierpaolo Bombardieri (Uil). Au vu du nombre de pays qui finiront par faire l'objet d'une procédure pour déficit excessif, il est certain que l'Italie sera bien accompagnée. Selon les données d'Eurostat, 11 États sont dans ce cas-là. Après l'Italie, les dettes les plus élevées ont été enregistrées par la Hongrie (6,7%) et la Roumanie (6,6%). Parmi les pays de la zone euro, la France (5,5 %), la Slovaquie et Malte (4,9 % chacun), la Belgique (4,4 %), l'Espagne (3,6 %) et l'Estonie (3,4 %) suivent. La Pologne (5,1 %) et la République tchèque (3,7 %) figurent également sur la liste des pays qui feront l'objet d'une procédure. La dette moyenne pour 2023 dans la zone euro est de 3,6 %, tandis que celle globale de l’Union européenne est de 3,5 %. En ce qui concerne la dette publique, l'Italie reste en deuxième position (137,3 % du PIB) après la Grèce (161,9 %), suivie de la France (107,7 %) et de la Belgique (105,2 %). La dette moyenne de la zone euro est tombée à 88,6 % (après avoir dépassé 90 %), tandis que celle de l'Union est tombée à 81,7 %. » 

ARTICLE, Sole 24 Ore « Accord entre l’Italie et l’Egypte pour l'extraction de ressources premières » : « Le gouvernement égyptien se dit prêt à sceller des accords bilatéraux de coopération sur l’extraction et le première phase de production des matières premières critiques directement sur le sol égyptien. C’est ce qu’a déclaré le ministre des Entreprises et du made in Italy, Adolfo Urso (Frères d’Italie), à la suite de sa rencontre avec le ministre du commerce et de l’industrie Ahmed Samarin et avec le ministre Tarek El-Molla, chargé du pétrole et des ressources minières. Adolfo Urso, qui continue sa mission aujourd'hui, a parlé d'un plan d’action des deux gouvernements. Dans la matinée, avec le ministre des communications Amr Talaat, ils ont abordé un projet de hub de l’intelligence artificielle pour le développement durable en Afrique. La visite du ministre Urso, qui se fait dans le cadre du plan Mattei, suit d'à peu près un mois celle de la présidente du conseil italien Giorgia Meloni et de la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen. Pendant que les négociations avec le gouvernement égyptien ont lieu, le procès pour l’assassinat du chercheur Giulio Regeni, tué en Egypte en 2016, se déroule en même temps en Italie. » 

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ARTICLE, Il Foglio, de M. Zanon, « Agitation dans le souverainisme français, Marine Le Pen et sa nièce sont plus proches » : « La flamme s’est rallumée entre Marine le Pen, cheffe de groupe des députés du Rassemblement national et Marion Maréchal, vice-présidente de Reconquête. La tante et la nièce les plus connues du souverainisme français, se sont recontactées régulièrement, et il n’est pas exclu de revoir Marion Maréchal dans l’orbite du RN, non à l’intérieur de la formation dirigée par Jordan Bardella, mais plus tôt avec un ”parti satellite”. “Marion peut revenir, mais pas tout de suite, nous ne voulons pas sa mort, c’est une le Pen” a fait savoir un fidèle de Marine le Pen à Libération, “ nous nous sommes débarrassés des traîtres, des fous, des mythomanes et des chasseurs de sièges”. Mais Marion, c’est une autre histoire : même si elle a décidé de masquer le nom de famille de sa mère pour se rapprocher d’Éric Zemmour, ancien journaliste du Figaro et éditorialiste préféré de Vincent Bolloré avec lequel elle a fondé le parti Reconquête, elle reste quand même une Le Pen. “ Le poids affectif a toujours un rôle important chez les Le Pen. Ils peuvent s’embrouiller mais à la fin leur rapport reste très fort. C'est pour cela qu’il ne faut pas parler mal d’un Le Pen à un autre Le Pen. Cela peut amuser Marine deux minutes, mais pas plus que ça” a raconté la même source. Marine et Marion, selon ce qui a été rapporté par libération, se seraient revues l’été dernier et à Noël aussi. Selon nos informations, elle se seraient revues aussi pour un déjeuner quelques semaines avant le début de la campagne électorale européenne, où Reconquête a du mal à prendre son envol à cause des désaccords entre Marion et Éric Zemmour. Une source proche de Reconquête a confirmé au Foglio que les relations entre Marion Maréchal et Marine Le Pen seraient « redevenues bonnes »  et que RN serait ouvert à l’idée de Marion Maréchal d’unifier les droites”. Ce rapprochement crée aussi des divisions internes dans reconquête, entre” les admirateurs de Marion Maréchal” et “les adulateurs d’Éric Zemmour”. Dans le journal hebdomadaire Marianne, on relève la récente vidéo postée par Marion Maréchal sur les réseaux sociaux, dans laquelle elle exhorte Jordan Bardella à réserver ses attaques aux “adversaires communs”, soit la Gauche et les Macronistes, et non Reconquête. “Et si la représentante de Reconquête, en conflit avec Éric Zemmour, retournait dans sa tanière après les élections européennes ?” se demande Marianne. Mais la seule condition pour un retour, serait celle d’être à la tête d’un parti “frère”, qui fasse partie de la galaxie Le Pen-Bardella, mais avec son autonomie. Après les élections européennes, Reconquête ne sera plus comme avant ».

(Traduction : ambassade de France à Rome)

Entretien de Lionel Baland avec Nigel Farage.

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Royaume-Uni. Entretien avec l’ancien président de l'UKIP et président d'honneur de Reform UK Nigel Farage ;

https://www.breizh-info.com/2024/04/23/232290/nigel-farag...

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22/04/2024

Le PiS obtient 191 maires et la Confédération 1.

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Pologne. À l’issue des deux tours de l’élection des maires, les conservateurs de Droit et justice (PiS) en obtiennent le plus, soit 191, et la Confédération en décroche 1.

L’assureur Allianz licencie une employée parce qu’elle a partagé une vidéo patriotique d’un élu de l’AfD.

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Allemagne. Mecklembourg-Poméranie occidentale. L’assureur Allianz a licencié une employée parce qu’elle avait partagé, sur son compte privé Instagram, une vidéo patriotique d’un élu de l’AfD.

(https://www.ndr.de/nachrichten/mecklenburg-vorpommern/Gro...)

Le Royaume-Uni est prêt à appliquer son projet d’expulsion de migrants vers le Rwanda "quoi qu’il arrive" :

Royaume-Uni. Le pays est prêt à appliquer son projet d’expulsion de migrants vers le Rwanda « quoi qu’il arrive » :

https://www.7sur7.be/monde/le-royaume-uni-pret-a-applique...

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Rishi Sunak

Le CPAC Hungary se déroulera le 25 et le 26 avril 2024.

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Hongrie et Monde. Le CPAC Hungary se déroulera le 25 et le 26 avril 2024 à Budapest. Parmi les orateurs figureront Santiago Abascal (Vox – Espagne), Tom van Grieken (Vlaams Belang – Flandre – Belgique), Amichai Chikli (pour le Likoud – Israël), Janez Janša (SDS – Slovénie), Hermann Tertsch (Vox – Espagne), Radoslaw Fogiel (Droit et justice – Pologne), Geert Wilders (PVV – Pays-Bas).

(https://www.cpachungary.com/en/agenda)

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Eryk Trojanowski est élu maire de Niebylec.

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Pologne. Voïvodie des Basses-Carpates. District de Strzyżów. Niebylec. Le nationaliste Eryk Mateusz Trojanowski est élu maire lors du deuxième tour.

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"Migrants : la route des faux touristes. De nouvelles mesures pour stopper le flux en provenance d'Asie."

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Italie. Revue de presse. 

La décision de la dirigeante du PD de se présenter comme tête de liste aux élections européennes dans deux circonscriptions, après celle d’Antonio Tajani (Forza Italia) annoncée samedi, fait la une de plusieurs quotidiens : « Schlein présente sa candidature et le PD se divise » (Corriere della Sera, Stampa, Messaggero), « Le PD en révolte contre Schlein » (Giornale). La polémique autour de la décision de la RAI d’annuler une intervention de l’écrivain Antonio Scurati, qui prévoyait de dénoncer la position du gouvernement sur l’antifascisme à quelques jours de la fête de la libération du 25 avril, est aussi largement citée « Scurati : « je suis la cible [de la droite] »» (Repubblica, Stampa), « L’affaire Scurati fait vaciller la candidature de Rossi à la tête de la RAI » (Fatto Quoditiano). 

ARTICLE, Corriere della Sera, de M.T. Meli, « Elly Schlein se lance dans la bataille  sur son nom dans le symbole du PD. La moitié du parti est contre » : « S’adapter aux courants, pour une personne comme Elly Schlein, est presque un calvaire. La secrétaire démocrate décide alors de se laisser encore une porte de sortie. On se demande si les maires du PD ne seraient finalement pas contre sa candidature dans toutes les circonscriptions et si Prodi, qui n'a pas voté pour elle aux primaires, en lui préférant Bonaccini, ne souhaiterait pas qu'elle ne se présente pas du tout, lui reprochant même de ne pas avoir écouté ses conseils. Schlein cherche de son côté à mettre son nom sur le symbole du parti, quitte à se retrouver en minorité au sein de celui-ci. Elle décide de s'engager dans cette voie en ne prévenant presque personne. Quand Prodi l'apprend, il appelle ses proches de la majorité du Parti Démocrate : « Avec quel courage allons-nous lutter contre la réforme du Premierato si Elly propose son nom aux élections européennes ? ». D. Serracchiani se dit contrariée, tandis que Peppe Provenzano et M. Sarracino haussent le ton. Les trois membres du parti n'avaient pas été prévenus, contrairement à Bonaccini, à qui Schlein avait expliqué ses intentions : « C'est une façon d'obtenir plus de votes avec mon nom, c'est tout ». Dario Franceschini ne cache pas sa déception : « Qu'est-ce que c'est que cette histoire ? Vous vous rendez compte des risques que vous courez ? ». De son côté, Cuperlo déclare : « Sans le nom dans le symbole, votre leadership a plus d’autorité ». L’information se répand et une fois arrivé à la direction nationale du parti, Bonaccini confirme la nouvelle. Les oppositions et les incertitudes se multiplient. Graziano Delrio, Cesare Damiano, Susanna Camusso, Laura Boldrini, Annamaria Furlan, Walter Verini, Piero Fassino, Marco Meloni et Roberto Speranza sont tous contre. « Elly, tu n'es pas Meloni, ni Salvini, ni Tajani, ni Renzi, ni Calenda. Tu es meilleure qu'eux et tu viens d'une culture différente » lui disent-ils. « Ton leadership est plus fort sans ce choix » lui dit Gianni Cuperlo. Les discussions des parlementaires du PD tournent au vinaigre et même ses proches ont des doutes. Vincenzo De Luca intervient avec un discours pro-Schlein, signe que le leader du PD n'a pas négligé les chefs locaux. En effet, Lello Topo, un représentant très controversé des Démocrates Napolitains, parrainé par le maire de Campanie, figure sur la liste. Il volera probablement son siège à Sandro Ruotolo (un fidèle du secrétaire d’État) à Strasbourg. Et comme Schlein a fait un pacte avec Bonaccini, elle veut maintenant qu’il en fasse de même. Mais la question sur le symbole ne peut pas être soumise au vote, sinon la secrétaire se retrouvera en minorité. Ses adversaires font également pression. Conte déclare : « le problème est avec ceux qui acceptent d’inscrire des noms qui n'iront pas au Parlement Européen. Je suis d'accord avec Prodi quand il dit que c'est une blessure pour la démocratie ». Schlein répond à ses opposants : « je vais y réfléchir ». Mais elle n'est pas du genre à baisser les bras. Il s'agit soit de son nom en tant que candidate, soit d'un autre siège en tant que tête de liste. » 

ARTICLE, Messaggero, de F. Malfetano, « Meloni : réforme de la justice et concessions balnéaires. Les différents projets avant les élections européennes » : «« Aucune division n’est possible ». Un peu plus d'un mois et demi avant les élections européennes et à quelques jours de l'annonce officielle de sa candidature, Giorgia Meloni resserre les rangs de la majorité. Elle l'a fait lors des rencontres au cours desquelles elle a abordé diverses questions (pour le gouvernement : le rapport entre Forza Italia et la Ligue, et pour le parti : les mouvements en interne…). Mardi, Meloni a donc reçu A. Tajani et M. Salvini pour un retour à un minimum de sérénité entre les deux, alors qu’ils sont profondément divisés par leurs débats sur l’autonomie régionale. Alors que la Ligue est sur le pied de guerre pour la faire adopter, elle ne peut pas arriver « les mains vides ». La question est la suivante : comment les amendements très nombreux au décret sur l’autonomie régionale présenté à la Commission des Affaires Constitutionnelles ne vont-ils pas plomber le débat ? Une éventualité qui, mardi, semblait tout sauf acquise lorsque le président de la Commission, N. Pagano, a prolongé de quelques heures le délai de présentation. Salvini prévient : « il ne faut pas que Forza Italia joue de mauvais tours ou il n'y aura pas de marge de négociations pour rester ensemble au gouvernement » ni « pour faire avancer la réforme du “Premierato“ ». Un message bien compris par Meloni qui, avec diplomatie et après avoir écouté la situation problématique de Forza Italia (« Le texte nous fait perdre des voix dans le Sud », aurait dit Tajani), a permis d’apaiser les deux vice-présidents. Pour autant le passage à la Chambre de l’article 29 ne conduit pas à une accélération du vote sur le décret. Forza Italia, qui s’apprête à dépasser la Ligue selon les sondages, a fait un pas de côté, exigeant toutefois une accélération sur « sa » réforme constitutionnelle. Ils veulent que le texte sur la séparation des carrières des magistrats et le tirage au sort des membres du Csm soient présentés en conseil des ministres, plus ou moins en même temps. Meloni l’a promis à Tajani, en donnant son accord pour qu’il soit présenté ce mardi (convoqué à 17h30, mais le matin une « réunion de mise au point » est prévue au ministère de la Justice) ou le 30 avril. Salvini a également obtenu la réadmission de son ministère au sein du Comité interministériel pour la sécurité de la République, qui a la délégation sur les migrations. Une stratégie d'apaisement que Meloni a également proposée sur les concessions balnéaires. Meloni a demandé aux ministres Tajani, Salvini, Fitto et à certaines figures de la Ligue et de Forza Italia de « trouver une solution commune » pour éviter que le chaos n’ait d'impact sur le vote. Cette solution doit se faire dans une discussion « commune » avec Bruxelles également, mais doit être loin de l'opportunisme politique mutuel, notamment parce que Sergio Mattarella a clairement indiqué qu'il ne céderait sur rien à ce propos». 

SONDAGES, La Stampa, A. Ghisleri « 30% des Italiens iront voter aux européennes en pensant à la paix mais pour environ 48% d’entre eux, les priorités sont ailleurs » : « La crainte que l’évolution des différents conflits dans le monde puissent conduire à une guerre globale est élevée. 60,3% des citoyens italiens semble partager l’opinion du Pape François selon lequel ‘’les bribes de la troisième guerre mondiale [nous conduisent à] un conflit global’’. Les citoyens sont persuadés que le dialogue, la diplomatie et la médiation peuvent représenter les principaux instruments que l’Union Européenne pourrait utiliser de manière encore plus efficace afin d’arriver à une solution de paix. Dans ce contexte, la position en faveur de la paix peut certainement être un facteur déterminant dans le choix d'une force politique par rapport à une autre, en particulier dans le cadre des élections européennes. En effet, les individus ont tendance à voter pour des partis ou des candidats qui encouragent des politiques visant au maintien de la paix, à la résolution des conflits et à la prévention des guerres. Cependant, il est important de noter que les opinions sur les questions de paix peuvent varier considérablement avec de nombreuses nuances parmi les électeurs et qu'il y a beaucoup d'autres questions politiques qui influencent réellement les décisions de vote, telles que l'économie - en particulier l'économie familiale -, l'éducation, la santé, le travail, la crise climatique et ainsi de suite. Et en effet, si la paix est une motivation valable pour aller voter et choisir un parti plutôt qu'un autre, seuls 31,9% sont d'accord avec cette thèse, alors qu'un électeur sur deux (48,6%) déclare avoir d'autres motivations qui influencent son vote. Bien que l'attention des médias se concentre souvent sur les partis politiques ou les coalitions, les candidats jouent un rôle crucial pour convaincre les électeurs ; même si 39,5% des électeurs italiens jugent négativement la présence de noms célèbres et bien connus, tels que des journalistes, des écrivains, des hommes d'affaires et des sportifs, près d'un électeur sur deux (46,0%) n'exprime pas de jugement pour ou contre, étant plus ou moins conscient que les noms célèbres sont utilisés davantage pour attirer des votes vers le parti que pour la représentation et la préparation. Certains électeurs pourraient évaluer la crédibilité et la fiabilité des candidats individuels au détriment du parti. Il est certain que pour 56,5 % des citoyens, les candidats plus jeunes ne sont pas un facteur discriminant important. Il s'agit d'une lecture politiquement transversale, à l'exception de l'électorat du parti démocratique, dont 52,5 % déclarent qu'ils aimeraient avoir des députés plus jeunes. » 

COMMENTAIRE, La Repubblica, E. Mauro « Les gardiens de l’arrogance » : « La censure mesquine qui a poussé quelques dirigeants de la RAI à annuler l’intervention télévisée d’Antonio Scurati sur le 25 avril, poussant Meloni à mettre fin à la polémique en publiant sur ses réseaux sociaux le texte censuré par le service public, nous pousserait à dire ‘’évitons de faire trop de zèle’’. Cette tentative de récupération ne répare pas pour autant la déchirure entre la liberté d’expression, le débat culturel et le contrôle politique sur toute idée divergente de l’esprit dominant. Cette affaire montre comment une personnalité publique qui a la responsabilité de diriger un pays occidental doit régler les comptes avec le passé. Elle ne peut pas se leurrer en pensant que le vote des Italiens puisse effacer la dette que la droite a avec le passé. On nous avait dit qu’après avoir remporté le pouvoir, la droite extrême aurait remporté aussi le défi gramscien de l’hégémonie culturelle. En réalité, comme l’a montré l’affaire Scurati, cette ambition ne se réalise pas par le biais d’une libre compétition d’idées et d’interprétation de la réalité mais par le bâillonnement des idées d’autrui en mettant des verrous à la RAI comme s’il s’agissait d’une propriété privée, empêchant que ces idées soient diffusées et que le citoyen puisse les connaître. Nous sommes allés bien au-delà de la politique de la répartition des postes de direction de la RAI où le centre gauche était fort : dans ce cas-là, on a choisi non pas des dirigeants d’une entreprise publique cruciale dans la formation de l’opinion, mais des gardiens du temple armés contre les idées d’autrui, transformées en hérésies et donc qu’il faut éradiquer dès qu’elles s’approchent du micro public. Comment est-il possible qu’une jeune dirigeante qui a grandi en Occident ne parvienne pas à assumer la responsabilité d’une norme démocratique : condamner tout simplement le fascisme qui a piétiné la liberté des Italiens ? La présidente du Conseil n’a pas intérêt à attendre encore pour le faire, d’autant plus que l’on fêtera bientôt le centenaire du crime Matteotti [le parlementaire socialiste italien tué par le régime alors qu’il enquêtait sur les sources de financements flous du Parti Fasciste, ndlr]. La dernière des anomalies italiennes est d’avoir une présidente du Conseil certes atlantiste, mais étrangère aux valeurs occidentales. Tout comme le fait d’avoir à la RAI des gardiens zélés ne sachant pas quoi faire de la symbolique du 25 avril expliquée par Scurati. » 

ENTRETIEN, Il Messaggero, de Matteo Piantedosi (Indépendant), ministre de l’intérieur : « Migrants : la route des faux touristes. De nouvelles mesures pour stopper le flux en provenance d'Asie » par Francesco Bechis : « Les contrôles à la frontière slovène se sont avérés efficaces sur une route particulièrement sensible. Du 21 octobre 2023 à ce jour, 2 613 étrangers en situation irrégulière ont été interceptés, dont 1 542 ont été refoulés. 142 personnes ont été arrêtées, dont 73 pour aide à l'immigration clandestine. Avec la Slovénie et la Croatie, nous travaillons au renforcement de la frontière extérieure de l’UE avec la Bosnie. Dès que possible, nous rétablirons la libre circulation.  Les migrants économiques arrivent du Bangladesh en se servant des visas touristiques obtenus dans certains pays de transit. Nous travaillons avec eux pour enrayer cette dynamique. Concernant l'affaire Iuventa [navire venu en aide aux migrants il y a plusieurs années et dont les responsables ont été récemment acquittés, ndlr], elle relève d’une période qui n'a pas concerné l'action de ce gouvernement. Nous avons simplement affirmé la nécessité que la coordination des sauvetages en mer soit faite par les autorités prévues par les réglementations internationales et italiennes. Et ce, précisément en raison de la délicatesse de la question et pour éviter que la spontanéité et les "facteurs d'attraction" n'affectent la sécurité et la vie des personnes. Sur le Mare Ionio [sur lequel des gardes côtes libyens auraient tiré, ce que le ministre Piantedosi a démenti, ndlr], les accusations représentent une mystification des faits dont, au contraire, j'ai rendu compte sur la base d'actes officiels des autorités compétentes. Il est inquiétant que l'opposition politique sur une question aussi importante que l'immigration tienne des allégations gravement fausses. La visite de la présidente Meloni à Tunis la semaine dernière représente la poursuite d'une collaboration qui s'avère fructueuse et stratégique. L'Italie et la Tunisie ne sont séparées que par un court bras de mer et partagent une histoire séculaire. Les deux pays sont mutuellement importants l'un pour l'autre et je crois que ce fut une erreur dans le passé de l'avoir négligé pendant trop longtemps. J'espère que les données positives de ces premiers mois de coopération seront également de bon augure pour les mois à venir. Le président Saied conduit la Tunisie à bâtir une amitié importante avec l'Italie. La Tunisie subit sur son territoire les effets de l'action criminelle de trafiquants sans scrupules et a accepté de gérer le problème avec nous et avec l'Europe. Elle partage avec nous une vision de rejet total des catastrophes humanitaires et des tragédies causées par la traite des êtres humains. Concernant les centres en Albanie, le ministère a déjà attribué la gestion des services à fournir dans les centres. Les ingénieurs travaillent d'arrache-pied pour construire rapidement l'infrastructure nécessaire à l'ouverture des centres, dans le but de l'achever le plus tôt possible. C'est précisément grâce aux initiatives italiennes que l'Europe commence à regarder ces projets avec intérêt, des projets qui sont, en outre, autorisés par les règlements du nouveau Pacte sur les migrations et l'asile, récemment approuvé par l'UE avec une contribution importante de l'Italie. Sur ce pacte, le gouvernement a dû négocier et servir de médiateur entre 27 pays aux sensibilités différentes. Nous avons donc accepté un point d'équilibre et le cadre est désormais plus favorable à l'Italie. Ce qui est différent, c'est la possibilité qu'avaient les forces politiques des différents pays de voter sur des points particuliers des différents règlements. Concernant la situation au Proche-Orient, il est trop tôt pour dire si la situation pourrait alors conduire à une augmentation du risque terroriste. En tout cas, nous avons élevé le niveau d'attention : pensez au nombre de personnes, 55, que nous avons expulsées depuis le 7 octobre pour "danger de terrorisme et de radicalisation"“. Pour le 25 avril, comme pour chaque anniversaire chargé d'une signification symbolique, des services de prévention spécifiques sont en place. Nous faisons attention mais il n’y a pas d'alarmisme parce qu'il n'y a pas d'éléments spécifiques de préoccupation". »

(Traduction : ambassade de France à Rome)

21/04/2024

Vox conserve son siège au Pays Basque.

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Espagne. Pays Basque. Lors des élections pour le Parlement du Pays Basque, les nationalistes espagnols de Vox obtiennent 2,04 % et conservent 1 siège sur 75.

(https://www.euskadielecciones.eus/resultados?locale=es)

Canton d'Uri : l'UDC obtient 17 sièges sur 64 au sein du Parlement.

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Suisse. Canton d’Uri. À l’issue des deux tours, l’UDC (SVP en allemand) obtient 17 sièges (soit + 3) sur 64 au sein du Parlement du Canton.

(https://www.srf.ch/news/kanton-uri-wahlen-2024-1)

La mère de Geert Wilders est décédée.

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Pays-Bas. La mère de Geert Wilders, Maria Anne Ording, est décédée. Elle était née à Sukabumi, dans les Indes orientales néerlandaises [de nos jours, l’Indonésie], le 29 mai 1933. Elle s’était mariée avec Johannes Henricus Andreas Wilders (né en 1923) le 20 juin 1953 à Leeuwarden dans la province de Frise. Johannes Henricus Andreas Wilders est décédé à Venlo dans la province du Limbourg le 22 août 2005.

(https://gw.geneanet.org/adverschoor?lang=fr&pz=ad&...)

Le symbole de Frères d'Italie pour les élections européennes.

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Italie. Le symbole de Frères d'Italie pour les élections européennes :

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Le PVV de Geert Wilders est donné à 50 sièges de députés sur 150, le Forum voor Democratie de Thierry Baudet à 3 sièges et JA21 à 1 siège.

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Pays-Bas.

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(Sondage 19 avril/sondage 22 mars/sondage 9 février/différence entre 19 avril et 9 février/législatives/différences avec les législatives)

PVV : patriotes anti-islamisation

PvdA : travaillillistes / Groenlinks : écologistes

VVD : libéraux de droite

D66 : libéraux de gauche

CDA : démocrates-chrétiens

NSC :  Nouveau contrat social, de  Pieter Omtzigt [autrefois démocrate-chrétien (CDA)]

BBB : parti des agriculteurs : agrariens de centre-droit

SP : gauche de la gauche

FvD : Forum voor Democratie : patriotes

PvdD : parti pour les animaux

Denk : centre-gauche multiculturaliste

CU : Christen Unie : sociaux-chrétiens

SGP : chrétiens protestants

Volt : pro-européen

JA 21 : patriotes

Les 3/4 des Néerlandais estiment que l'immigration doit être considérablement réduite.

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Pays-Bas. Les trois quarts des Néerlandais estiment que l'immigration aux Pays-Bas doit être considérablement réduite. Parmi les électeurs des partis patriotiques, cela se situe entre 96 % et 100 %. (Sondage Maurice de Hond)

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NL : Pays-Bas

FvD : Forum voor Democratie : patriotes

PVV : patriotes anti-islamisation

SGP : chrétiens protestants

JA 21 : patriotes

BBB : parti des agriculteurs : agrariens de centre-droit

VVD : libéraux de droite

NSC :  Nouveau contrat social, de  Pieter Omtzigt [autrefois démocrate-chrétien (CDA)]

CDA : démocrates-chrétiens

SP : gauche de la gauche

Volt : pro-européen

PvdD : parti pour les animaux

Groenlinks : écologiste / PvdA : travaillillistes

CU : Christen Unie : sociaux-chrétiens

D66 : libéraux de gauche

20/04/2024

Steffen Heitmann est mort.

Allemagne. Steffen Heitmann, qui était le candidat préféré d’Helmut Kohl à la présidence de la République en 1993, est mort. Il avait finalement renoncé à se présenter suite à des déclarations controversées sur la gestion du passé du pays et sur l’immigration.

En 2015, il avait quitté la CDU pour protester contre la politique migratoire d’Angela Merkel.

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Steffen Heitmann